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ladytelephagy
borgen
27 janvier 2012

You're hot and you're cold

Ca vous a plu ? OUIII ! Vous en voulez encore ? OUIII !
Vu le succès d'estime (à défaut d'être représenté dans les commentaires) du post sur Äkta Människor d'hier, et étant donné que Festival International du Film de Göteborg vient officiellement de commencer, je me suis dit que j'allais en profiter pour vous parler un peu de fiction scandinave, et notamment de projets. Maintenant que je n'officie plus pour SeriesLive, ce genre de choses est amené à se produire dans ces colonnes un peu plus souvent, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur.

Lilyhammer
Mais d'abord et avant tout, je veux commencer par un mea culpa : contrairement à ce que je disais dans le dernier SeriesLive Show en date (le prochain débarque dans la soirée), la série de Netflix et NRK, Lilyhammer, a bel et bien commencé en Norvège avant de débuter sur les territoires couverts par le site de VOD. En fait elle a tellement bien commencé que, accrochez-vous, le premier épisode, diffusé ce mercredi, a obtenu 56,3% de parts de marché sur la chaîne publique, presque 1 million de spectateurs. Ouais, carrément. Genre sur la tranche des 12-44 ans, la chaîne a fait 245% de ses chiffres habituels, voyez.
D'après les estimations de NRK, le million de spectateurs n'aura aucun mal à être dépassé pour le pilote, en comptant sur les chiffres en LIVE+7. En revanche les critiques semblent pour le moment être assez partagées...
Du coup, la série est déjà renouvelée pour une 2e saison, en tous cas, et ça, c'est quand même un signe. Donc voilà, au temps pour moi, j'ai dit des bêtises, les abonnés de Netflix n'ont pas été les premiers à voir la série, les Norvégiens en ont eu la primeur, et ils ne se sont pas privés en plus. On verra bien si l'épisode tel que proposé au public anglophone (et hispanophone mais alors, euh, moi l'Espagnol...) se retrouvera sur les circuits de partage de séries. Je vous tiens bien-sûr au courant, pensez !


Alors en matière de séries futures à proprement parler, qu'a-t-on en vérité ?

Kontoret

En Suède... J'ai envie d'abord d'en remettre une couche sur le projet d'adaptation de The Office, dont on vous a parlé brièvement dans un SeriesLive Show de l'an dernier, si mes souvenirs sont exacts. Kontoret, c'est son nom (et une traduction littérale du titre original), a pourtant un dossier un peu particulier. Plus qu'une simple retranscription de la série britannique ou même américaine que l'on connaît, Kontoret est aussi un spin-off d'une comédie extrêmement populaire en Suède, Solsidan. Un personnage de cette comédie (qui, l'été dernier, a directement été renouvelée pour 3 saisons d'un coup par TV4, comme ça c'est fait) va en effet devenir le centre des attentions de Kontoret, ce qui en fait un hit quasi-assuré ! En-dehors de cette originalité, la comédie sera fidèle à son modèle original. Kontoret débarque le 12 février prochain en Suède (et, même si je n'ai pas l'intention de la suivre en direct, j'en profite pour l'ajouter au Pilot Watch à toutes fins utiles), et pendant ce temps, Ricky Gervais s'achète probablement une planète entière en se frottant les mains.

SVT nous offrira une autre nouveauté le mois prochain, 30° i Februari (30 degrés en février, z'avez vu comme je progresse en Suédois !), une série dramatique dans laquelle des forçats du travail suédois vont décider d'aller vivre en Thaïlande pour changer de vie, et surtout, de climat. Toute la famille déménage donc à l'autre bout de la planète en espérant prendre un peu le temps de vivre, se recentrer sur la cellule familiale, et dé-com-pres-ser ! Vous vous doutez bien que ça ne va pas se faire comme ça, notamment quand les bungalows qu'ils ont achetés sans les voir depuis la Suède s'avèrent avoir été vendus également à un autre pigeon...

Ah, et pour mémoire, mentionnons que le premier volet des Fjällbacka Murders (alias Fjällbackamorden) est prévu pour Noël cette année. C'est quand même autre chose qu'un Julkalender !

Mammon

Côté Norvège... L'an prochain, NRK proposera la mini-série Mammon, un thriller de 6 épisodes dont le concept est que chaque épisode suivra 1 journée dans la vie de son héros, un journaliste ambitieux qui semble avoir assez peu de scrupules pour obtenir les informations qu'il chasse. Le problème c'est que même quand on pense être là en observateur, on influe aussi sur le cours des choses, et que les actions de notre journaliste vont avoir au début de la série une conséquence fatale. Rattrapé par le remords, il va tenter d'employer son énergie à réparer le mal qu'il a fait, pour s'apercevoir que plus il avance dans l'affaire politique qu'il couvre, plus il fait en réalité des dégâts. La presse norvégienne parle déjà de cette série comme du nouveau Forbrydelsen (dont la troisième et ultime saison sera diffusée au Danemark en septembre prochain), alors forcément, ça donne envie, même si pour le moment le pitch reste assez mystérieux.

NRK prépare également une série dramatique familiale (que cette fois la presse norvégienne s'est empressée de surnommer la nouvelle Himmelblå, ce que la chaîne conteste en dépit de l'excellent pédigree de ladite série) qui ne porte pas encore de titre. Qualifiée de "feelgood", elle suivra trois jeunes femmes vivant dans un petit village norvégien sans histoire, dont la vie va être bouleversée par la révélation d'un secret. Quelque chose me dit que ce n'est pas forcément le projet qui suscitera le plus d'intérêt de notre part, ici plus au Sud, mais sait-on jamais. La série est actuellement en tournage...

Norvège toujours avec la préparation pour NRK en vue de l'automne prochain (la chaîne est décidément très en forme), de la série Hellfjord, où un policier, Pakistanais de deuxième génération fermement citadin dans l'âme, se retrouve assez classiquement muté au fin fond de la campagne norvégienne, avec tout le plaisir qu'on imagine être le sien dans un trou perdu. Sauf que la série a apparemment décidé de s'orienter du côté de Twin Peaks (influence auto-proclamée, en tous cas) dans son sujet puisque notre flic va très vite s'apercevoir qu'il a atterri dans un patelin pas très rassurant avec un gros secret à comprendre et dévoiler en 7 épisodes de 30 minutes. Accessoirement la série est déjà vendue à l'Islande, la Roumanie et... l'Irlande.

Rappelons que la Norvège a aussi un projet de remake de Næturvaktin (sur TV2) et la série historique Erobreren (pour NRK) c'est dire si ça bouge en ce moment par là-haut !

Borgen-arte
Au Danemark... Naturellement, DR1 a commandé une troisième saison à Borgen (en fait les saisons 2 et 3 ont été commandées en simultané). A ce sujet, et c'est pas mon genre de faire de la pub, mais si vous n'avez pas encore acheté la saison 1 en import, elle débarquera dans toutes les bonnes FNUC (et autres points de ravitaillement téléphagique) début mars, sitôt la diffusion en France finie donc, grâce aux bons soins d'arte video. Je dis ça, je ne dis ABSOLUMENT rien. Mais vous vous doutez bien qu'on aura l'occasion de reparler de la série sans relâche jusqu'à ce que le message passe !

Une nouvelle suite de téléfilms criminels va voir le jour sur TV2, adaptée par Nikolaj Arcel des romans de Jussi Adler-Olsen que je connais à peu près aussi bien que vous, et elle se composera d'épisodes d'une heure et demie. Le premier épisode sera réalisé par un des réalisateurs de Borgen ; le tournage ne commencera pas avant septembre prochain. A raison d'un épisode tourné chaque année, la mini-série devrait achever sa diffusion en 2016, un peu comme Kaze no Ue no Kumo, quoi. La chaîne allemande ZDF participe à la production, ce qui implique que la diffusion outre-Rhin est acquise.

Broen
Pour finir, au rayon co-prod, la deuxième saison de Bron/Broen (j'ai toujours pas déterminé quel était son titre officiel) n'est par contre pas acquise du tout, en dépit de son immense succès lors de sa diffusion quasi-simultanée sur SVT en Suède et DR au Danemark. Je sais plus trop si je l'avais évoqué sur SeriesLive et/ou Twitter, mais au pire, souffrez que je me répète : une adaptation franco-britannique serait à l'étude, où, au lieu d'un pont reliant les deux pays, on emploierait évidemment le tunnel sous la Manche. Impossible de trouver le nom de la chaîne française qui aurait manifesté son intérêt pour le projet, s'il y en a une ; apparemment c'est plutôt la Beeb qui aurait flairé le bon coup et se chercherait un partenaire en France pour reproduire le modèle de co-production de Bron/Broen. Il faut quand même avouer que rien que pour la rencontre culturelle, la série vaut cent sous de plus sur le papier. Vu mon peu d'intérêt pour le genre policier, je vais même probablement finir par céder à l'appel du pilote prochainement, donc pareil, restez dans le coin...

Bien-sûr, j'oublie certainement des trucs, et d'autres échappent sournoisement à ma vigilance, mais enfin, voilà ce que les prochains mois (et plus si affinités) nous réservent du côté de nos amis scandinaves... et je suis bien obligée d'admettre qu'il n'y a rien que je trouve aussi original qu'Äkta Människor. M'enfin, vous me direz ce que vous en pensez, vous.

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26 janvier 2012

Now it's personal

AktaManniskor

Quand j'ai appris l'existence future d'Äkta Människor, je ne vous cache pas que ma réaction a été plutôt extatique. Pour moi qui suis très modérément intéressée par les séries policières en général, et qui espère toujours pouvoir parler de projets sortant du cliché "Scandinavie = policier", c'était vraiment une aubaine. Sans compter qu'un peu de science-fiction, ça fait toujours du bien, et qu'après des séries comme Falling Skies l'an dernier, ou de séries à l'atmosphère de pseudo-mystère fantastique genre Alcatraz en ce début d'année, j'avais besoin de trouver une série qui ait de l'ambition dans le domaine.

A vrai dire, peu intéressée par la mini-série Hinsehäxan (un biopic se déroulant dans les années 60 dont j'ai parcouru les premières minutes en avance rapide au début du mois, et que même sans la barrière de la langue, il faudrait me payer pour regarder), j'avais fait d'Äkta Människor mon premier projet perso de série suédoise à suivre en "sortie d'usine", comme le dirait ce bon Nakayomi.
Jusque là, pour les séries scandinaves, je procédais de la façon suivante : d'abord, je lisais consciencieusement tout ce que je pouvais à leur sujet, ensuite, je cagoulais le pilote, je jetais un oeil et, si j'étais intéressée, j'attendais le DVD en import (c'est par exemple le sort de Koselig Med Peis, et, avec une pratique légèrement différente vu que j'avais vu le pilote dans un cinéma dans le cadre de Scénaristes en Séries, pour Borgen). L'idée directrice, c'est que je ne cherchais même pas vraiment de sous-titres en anglais, comme je le fais quand une série asiatique m'intéresse par exemple. L'idée était exclusivement de me tourner vers le DVD avec sous-titres (ils n'en ont pas toujours) si je percevais du potentiel dans l'épisode, et pas du tout de partir du principe que chaque semaine, j'allais essayer de suivre la diffusion. Äkta Människor, c'était donc une affaire entendue, serait mon premier essai dans le genre ; après des semaines à fouiller absolument partout pour voir s'il existe déjà des teams s'occupant de traduction Suédois>Anglais (arrivant à la conclusion que non, ça ne se produit que dans l'autre sens... mais c'est déjà quelque chose), après des semaines à demander un peu partout si quelqu'un avait l'intention de faire ces sous-titres à titre exceptionnel, notamment sur Twitter, j'ai compris que la bataille était perdue et que l'accessibilité des séries scandinaves au tout-venant anglophone, comme cela peut être le cas pour l'Asie notamment, n'est pas pour ce mois-ci.

Il en fallait naturellement plus pour me décourager de quand même visionner le pilote. Mon niveau en Suédois est loin d'être idéal, mais il est supérieur à mon niveau en Turc et ça m'a pas arrêtée !

Et le problème, c'est que, là, vu comme ça, et surtout entendu comme ça, eh bien le pilote d'Äkta Människor, il a l'air d'être bon.

Mais reprenons par le début : Äkta Människor ("de vrais personnes") se déroule dans un monde où la technologie est si avancée qu'elle nous a donné accès à de véritable robots humanoïdes, les Hubots. Ils sont fabriqués en série, et sont configurés pour avoir une gamme d'utilisations s'adaptant à toutes les demandes humaines : travail manuel, tâches domestiques (dont garde d'enfants), tâches dangereuses évidemment... mais aussi prostitution. Le problème c'est que, comme toujours lorsqu'on parle de robots humanoïdes, tout le monde ne les accueille pas nécessairement les bras grands ouverts, certaines personnes se méfiant de leur intervention dans la vie quotidienne ou craignant qu'ils ne puissent, à la longue, être dangereux. D'un autre côté, les Hubots eux-mêmes commencent à avoir des vélléités d'indépendance...

Dans ce contexte où, finalement, l'histoire est assez classique et où le pitch ne couvre rien qui n'ait déjà été évoqué par Asimov, pourquoi ce pilote semble-t-il bon ? Eh bien d'abord parce que dés ce premier épisode, des axes si différents sont exploités qu'on sent tout de suite que l'idée est de couvrir un maximum de thèmes abordés par la question de la robotique. On a d'une part des Hubots "rebelles", vivant en marge de la société et formant une petite communauté tentant de trouver l'indépendance ; leur périple est finalement assez mineur et donne plutôt l'occasion de voir ce que les Hubots "ressentent" réellement, plutôt que la promesse d'une révolution à proprement parler, même si on peut se demander à quel point ils sont capables de se montrer violents pour assurer leur indépendance. A l'inverse, un petit vieux vivant seul découvre qu'il est très attaché à son Hubot lorsque celui-ci tombe en panne et doit être détruit. Le fils de ce même vieillard, un père de famille, décide d'acheter (contre l'avis de son avocate d'épouse) sa première Hubot domestique, vis-à-vis de laquelle ses sentiments sont vite troubles. Cette Hubot est elle-même une créature qui, après avoir rejoint le groupe des rebelles, a été abimée et récupérée par le marché noir ; elle a donc été réintroduite dans le circuit domestique par le plus grand des hasards. Cette même Hubot est aujourd'hui activement cherchée par un autre membre de la résistance qui semble épris d'elle. Enfin, un autre personnage est un ouvrier qui a l'impression d'être progressivement remplacé par les Hubots, notamment dans son usine où la présence humaine est réduite au minimum, mais aussi chez lui où sa femme préfère la compagnie du Hubot domestique, et qui progressivement voit son hostilité envers ces créatures devenir plus violente.

On pourrait penser qu'avec tout ça, il y a tant à dire que le pilote ne fait que survoler son propos. Mais à travers un grand talent pour les silences et une réalisation très efficace, les scènes successives parviennent à montrer avec beaucoup de subtilité les motivations des personnages, leurs sentiments réels, souvent différents de ceux affichés ; on dépasse rapidement la seule exposition pour entrer réellement dans des zones troubles.

Mais le plus impressionnant reste le travail accompli autour de l'esthétisme de la série. Bien que se déroulant à notre époque, ou un futur très immédiat, le monde incroyablement impeccablement propre et parfaitement idyllique d'Äkta Människor nous présente aussi une société aux couleurs pastels, aux espaces vastes lumineux, rappelant des univers utopiques du genre The Stepford Wives, décoré par Ikea (le cliché s'applique, je vous jure). Le travail qui est fait pour que tout ce qui a trait de près ou de loin aux Hubots ait l'air lisse et inoffensif est splendide ; mais dés qu'on est "dehors", qu'on s'éloigne des centres urbains où les Hubots domestiques sont configurés pour préserver l'illusion d'harmonie, l'image redevient réaliste et abandonne ses couleurs acidulées. Le monde d'Äkta Människor est, en vérité, trop aseptisé pour être honnête, et l'esthétisme de la série est parfaitement imaginé pour nous rappeler cette réalité.

L'ami Ricoré, Hubot-version L'atroce SAV des Hubots Configurer ou ne pas configurer le sexbot, telle est la question Visite chez le concessionnaire Le meilleur ami de l'homme ? Les rebelles

Donc maintenant je veux vraiment des sous-titres. En fait vous savez quoi, je suis à ça de lancer ma propre fansub où je recruterais des gens qui parlent Suédois et à qui j'offrirais de faire le timing et tout en échange d'une petite traduction. Nan en fait j'en sais rien, je ne pense pas que je sois à même de fonder une team de fansub spécialisée dans les séries scandinaves, mais bordel, c'est rageant.
Alors du coup, oui, bon, d'accord, je vais attendre les DVD en priant pour qu'ils aient des sous-titres anglais, ou bien j'attendrai que la série soit diffusée aux States, admettons, je vais devoir me résigner... pour le moment.
Mais tu ne perds rien pour attendre, internet : maintenant c'est personnel. Cette histoire de sous-titres, c'est pas fini. On en reparlera.

23 juillet 2011

Initiation

Quand une collègue saisonnière, ayant eu vent de votre passion pour les séries, se tourne vers vous et vous demande : "Et sinon, c'est bien Mad Men ?", alors qu'une seconde avant elle ne jurait que par Grey's Anatomy et One Tree Hill, vous vous sentez l'âme d'un vieux sage dans un quelconque film de kung fu.
Et quand un stagiaire, ayant éprouvé vos connaissances en la matière, vous demande ce qu'il pourrait regarder en l'absence d'épisodes de Chuck cet été, vous ressentez soudain une immense responsabilité, mais une grande fierté.
Ils ne sont pas là pour longtemps, mais pendant les jours ou semaines qu'il leur reste à passer auprès de vous, vous avez l'opportunité d'ouvrir des portes, et ils sont venus à vous exactement pour ça, et qu'ils s'en remettent à vous, qu'ils sont prêts à écouter, qu'ils sont intellectuellement ouverts et disponibles et que tout peut arriver. On peut alors les emmener plus loin.

En fait ça fait longtemps que je n'ai plus eu l'occasion de mener des opérations de contagion dans mon entourage proche. Comme si j'avais décrété, je ne sais pas trop à quel moment, que j'avais suffisamment d'horizons à ouvrir à ceux qui me lisent, sans que ceux qui me voient ne deviennent eux aussi la cible de mes assauts répétés sur l'air de "The Yard c'est trop bien il faut regarder" et "youpichouette j'ai reçu le DVD de Koselig Med Peis". Je ne sais pas du tout d'où ça me vient, non plus.

Et c'est finalement avec tendresse que je réponds à leurs questions et que je pose les miennes. J'écoute les réponses qui me permettront de conseiller au mieux quelques titres, mais pas seulement. Je lis sur leurs visages les choses qu'ils découvrent. Leurs yeux s'écarquillent parce que je mentionne des choses dont ils ignoraient l'existence, la lèvre en suspens, ils réfléchissent rapidement pour mesurer si tel concept leur plairait ou pas, et insèrent des questions plus générales, grâce auxquelles je peux glisser des séries que je ne leur conseille pas forcément mais qu'il peut être intéressant de connaître. Dans ce contexte, mentionner une série australienne ou danoise n'a rien d'incongru, on n'est pas dans le genre de discussion où soudain votre interlocuteur doute de votre santé mentale puisque chacun sait qu'il n'y a des séries qu'aux Etats-Unis. Je ne recommande pas ces séries à des gens qui n'en sont pas au stade où ça peut les attirer, mais je les mentionne parce qu'elles existent et qu'elles font partie du panorama, et parlent d'un sujet similaire, ou présentent au contraire un univers totalement inédit. Je ne cherche pas à leur faire regarder ces séries-là absolument, mais je me dis que si j'en parle, ça leur ouvre quelque chose tout de même. Que je ne vais pas faire comme si je voulais me mettre "à leur niveau" et livrer une information parcellaire, diluée, simplifiée.

Et puis il y a ce moment. La poignée de secondes pendant laquelle mes propos sont jugés, à la fois sur la base de leur sérieux, de leur variété, et de leur adéquation avec la demande initiale. Et soudain je lis que la personne a vraiment été convaincue de regarder A la Maison Blanche, après avoir entendu les comparaisons avec Party Animals et Borgen et Yes Minister et CHANGE. Et je me dis que je viens d'ouvrir un petit verrou téléphagique. Je n'ai pas changé la face du monde.
Mais je viens de semer une graine que je ne verrai jamais germer, mais qui donnera peut-être, oh bien-sûr seulement peut-être, un solide téléphage. Je trouve que c'est une jolie promesse d'avenir.

Heritage
One day, all this will be yours...

11 juin 2011

Opération mise à jour

Et encore : à mon avis, il en manque, mais la moitié est déjà dans des cartons. J'ai donc enfin mis à jour la rubrique Diagnostic COLLECTION, et je vous avoue que les chiffres sont clairs : je suis totalement timbrée. Après l'ajout d'une vingtaine d'items, on compte à présent 99 coffrets dans cette rubrique, et je le répète, il en manque probablement. C'est ma faute, j'avais qu'à le faire au fur et à mesure. D'ailleurs je ne suis qu'à moitié étonnée de ne pas avoir mis la main sur la saison 3 des Tudors, que dans le doute je n'ai pas fichée. Mais à mon avis on a atteint la centaine un peu plus tôt ce mois-ci.

JesuisleHenriVIIIduDVD

Je sais, je sais. Au juste, je sais pas si je dois en être fière ou être atterrée.

Bon, quelques observations :
- on sent bien que, de la même façon que je suis capable de regarder le pilote d'une série, de l'apprécier et de ne jamais poursuivre, tout ça sans me heurter le moins du monde, il y a un sentiment d'inachevé qui se détache de certaines séries présentes dans cette indexation. Pour ma défense, j'ai vraiment une mémoire de merde et il me faut des mois et des mois à aller et venir à la FNUC pour réaliser que je n'ai toujours pas pris le coffret de la saison 3 de Gilmore Girls.
- cela dit, dans le même ordre d'idée, je voudrais bien savoir avec qui il faut coucher pour avoir la suite de certaines séries, dont Une Nounou d'Enfer, un exemple totalement au pif mais qui me révolte. L'éditeur aurait-il découvert que lancer les coffrets d'une série multi-rediffusée n'était pas rentable ? Eh bah je m'en fous, fallait y penser avant, moi je veux quand même la suite. J'ai pas à payer les pots cassés, au contraire tout ce que je veux c'est me payer les trois dernières saisons. Qu'après on vienne pas se plaindre du téléchargement parce que ça va bien, hein.
- surtout que plus j'ai de budget (et plus je remarque des affaires), plus j'achète des coffrets non parce que j'aime les séries mais parce que je veux étoffer ma collection avec des séries pour lesquelles je pars du principe que je les regarderai plus tard (et yen a quelques autres sur ma liste, d'ailleurs). Ce qui prouve bien que nous autres, téléphages, les vrais, les purs et durs, au nom de la culture téléphagique et de notre passion pour les séries dans leur ensemble, et pas juste par fandom pour un titre en particulier, on est capables de dépenser à hauteur de ce qu'on est capables de cagouler. Désolée pour ce paragraphe militant m'enfin si les cinéphiles et les mélomanes sont moitié comme nous, franchement, ya pas de soucis à se faire pour l'industrie de l'entertainement.
- sur un ton plus triste : toujours pas de coffret Koselig Med Peis dans cette liste ; ça me navre, mais comme la carte bancaire que j'avais empruntée n'a pas fonctionné au moment de la commande, il faut que je trouve une bonne âme dans mon entourage pour m'avancer l'argent et relancer la commande auprès du site norvégien. Un de mes collègues m'avait dit oui mais il est depuis parti en congés, donc patience (l'un de mes ex aussi avait accepté mais fallait lui envoyer un chèque par la Poste, c'était plus fastidieux). C'est un peu chiant, mais ensuite on pourra vérifier ce que vaut le site en question. C'aurait quand même été plus simple si NRK avait livré en France, mais on refera pas le monde, hein.
- en parlant de carte bancaire... j'ai découvert un truc, je sais pas si vous connaissez, ça s'appelle PCS et c'est Mastercard qui fait ça. En gros, c'est une carte bancaire rechargeable, comme les cartes téléphoniques (mais à l'ère du portable, qui utilise encore des cartes téléphoniques ?), sans engagement, sans donner votre nom et, j'ajoute, sans même nécessité d'être majeur (c'est ptet écrit quelque part dans la notice mais très franchement, son intérêt c'est aussi que les parents puissent la confier pour un montant limité à leur progéniture). Disons que c'est comme Moneo mais en mieux, parce qu'au moins les commerçants l'acceptent :P Donc maintenant que je suis armée d'une simili-carte bancaire (puisque par conviction personnelle, je n'en prends pas auprès de ma banque), je peux vous dire que les achats, ça va swinguer ! Ca m'évite de demander à mon entourage de passer commande à ma place (hélas, comme elle est non-nominative, elle ne fonctionne pas sur le site norvégien évoqué plus haut, qui exige un nom de détenteur), et je peux enfin commander sur les sites qui n'acceptent ni Paypal ni les chèques, donc en import. D'ailleurs Capitu est déjà dans l'avion à l'heure où nous parlons, et la prochaine étape, c'est SPACE 2063 (alleluia). Le post sur ma découverte d'Amazon ? J'aime autant vous dire que ce n'était qu'une preview. Donc ça va y aller, dans les prochains mois, à mesure que je m'habituerai à l'emploi de cette nouvelle carte. Fort à parier que, même si elle pose quelques limites (et finalement c'est ptet bien mieux comme ça !), elle va énormément élargir mon horizon et donc ma collection. Stay tuned.
- du coup ça m'ouvre aussi plein de possibilités pour les séries du Monde. Parce que ça c'est quand même la grande nouveauté de cette collection, depuis quelques mois (le bal ayant été ouvert par Borgen, bien qu'il se soit agit d'un cadeau), et avec la facilitation de l'import, forcément, ma collection va s'enrichir de titre étrangers que jusque là j'essayais d'ignorer pour ne pas me faire du mal. En fait, j'avais demandé Borgen comme cadeau parce que c'était trop compliqué de l'acheter moi-même mais à présent plus rien ne s'opposera, ou si peu, à ce que je procède par moi-même pour ce genre d'acquisitions compliquées. Ce qui veut dire que des "tests" comme celui de Mesudarim, où je vous dirai ce que je pense du prestataire et naturellement aussi de la série, pourraient bien avoir lieu à l'avenir. Ptet dans leur propre rubrique, à voir. Enfin disons que concrètement (et 10 ans après tout le monde, j'en suis consciente), là je suis en train de revoir ma façon d'envisager l'achat. Jusque là, l'achat en import, c'était uniquement dans les rayons de la FNUC, là on commence à causer sérieusement, et les conséquences seront certainement très enrichissantes. Au figuré, hein, l'enrichissement...

Quiquenveut
Pour finir, et après je vous laisse partir fouiller là-dedans (n'hésitez pas à réagir sur ces anecdotes si le coeur vous en dit), il apparait qu'il y a ou aura des doublons dans cette collection. On peut le voir avec Boston Justice : maintenant, je n'ai plus usage des deux premières saisons. De la même façon, je prévois de m'acheter l'intégrale de Roseanne en import et donc de me débarrasser des éditions françaises. Et d'ailleurs c'est le coffret des 3 premières saisons de Roseanne qui m'a inspiré une petite réflexion sur la façon de m'en débarrasser. J'ai payé ces trois saisons à 70€ et des poussières le coffret, et il semble illusoire d'espérer en tirer un prix décent aujourd'hui (surtout maintenant qu'on sait qu'il n'y aura jamais la suite en France, et que les coffrets individuels se trouvent à présent pour une quinzaine d'euros pièce, faites le calcul ; je suis même tombée sur la saison 1 à 12€99 dans ma librairie pas plus tard que la semaine dernière).
Et puis, je ne manque pas d'argent. Cette collection en témoigne pour moi, je suis dépensière en matière de DVD (et d'ailleurs c'était ça le message quand j'ai ouvert cette rubrique, montrer que toute cagouleuse acharnée que je sois, je ne suis pas une mauvaise bête et que quand je peux acheter, je le fais, encore faut-il que les DVD soient à ma portée).
Alors je pense que je vais tout simplement vous proposer de me les échanger avec un truc qui ne vous sert plus non plus et qui pourrait me plaire, ou bien même les donner si ça intéresse quelqu'un, et vous n'aurez qu'à me dédommager pour les frais de port. Ca me semble moins prise de tête et comme ce sont quand même deux bonnes séries, je me dis que je fais une bonne action, en particulier pour Roseanne qui gagne à être vue, et comme chacun sait, pallier au manque cruel de culture, c'est un truc que j'aime bien faire.
Donc voilà, je termine mon intégrale de Roseanne d'abord (je suis encore dans la saison 3), et après viendront les vacances et un déménagement (si Dieu le veut), pas nécessairement dans cet ordre d'ailleurs, donc en septembre on fera un point sur tout ça, et j'organiserai sérieusement les envois adéquats. Dans l'intervalle, vous pouvez commencer à réfléchir à ce qui vous semble ne plus vous faire usage, si vous avez envie de troquer...

Allez, je vous fiche la paix, la rubrique est à vous maintenant.

14 mai 2011

Mères au foyer désespérées

Il m'aura fallu un peu tâtonner, mais j'ai trouvé le premier dorama solide de la saison printannière.
Et pourtant le sujet était casse-gueule, car peu de séries japonaises peuvent se vanter de se frotter au monde de la petite enfance et/ou de la maternité sans mièvrerie. Pour nous sauver tous, voilà donc Namae wo Nakushita Megami, une série qui ne payait pas de mine et donc le pitch laissait présager du pire comme du meilleur. Souffrez donc que je coupe court au suspense : l'option retenue, c'est le meilleur.

Namae
Pourtant, tout commence plutôt mal, par une scène d'enlèvement. En fait, la scène est très bien filmée, mais elle est quand même un peu cliché : celle d'un enfant qui se perd dans la foule et qu'une femme profite pour enlever ; tout cela sans voir un seul visage, avec un côté suspense un peu irritant, car à la base, on n'attendait pas un thriller sur l'enlèvement d'enfant, mais bien un catfight entre mères au foyer qui se font la guerre par enfants interposés.
Si elle agace, cette scène surprenante va en fait donner le ton : la série ne joue pas dans un registre doucereux, mais va en permanence tenter de nous déstabiliser. Et la plupart du temps, elle y parviendra, en fait.

La phase suivante est dédiée à nous faire croire au conte de fées moderne de la femme épuisée par ses responsabilités de mère alors qu'elle mène une vie professionnelle intense, et qui va se ranger (à la demande subtile mais appuyée de son époux) pour s'installer dans un nouveau quartier et devenir une mère au foyer comme tant d'autres. La charmante Yuuko n'est visiblement pas sûre que cette vie soit pour elle, elle a même encore le souhait de travailler, mais elle se dit qu'une vie meilleure, parce que plus simple, l'attend dans leur nouvel appartement.
Et c'est là que la voix off entre en jeu. Elle est importante cette voix off parce qu'elle est l'un des deux héritages majeurs du pilote de Desperate Housewives, que la prod de Namae wo kNaushita Megami a de toute évidence étudié avec intérêt. Je ne suis pas en train de vous dire, toutefois, qu'on assiste ici à une ressucée. Je crois plutôt que, de la même façon que Borgen a étudié A la Maison Blanche, et que Koselig Med Peis a étudié Six Feet Under, pour affiner leur rendu respectif, Namae wo Nakushita Megami a pioché dans le pilote de Desperate Housewives quelques idées sous-exploitées et a décidé d'en faire bon usage.

A la façon d'Utsukushii Rinjin, c'est du statut social de la mère au foyer dont va finalement parler la série, sous couvert de rebondissements provoqués par les aspects thriller, là aussi.
Car l'héroïne, Yuuko, s'apprête à découvrir qu'autour de la classe de maternelle de son fils, il existe une sorte de société secrète constituée par l'élite des mamans de la classe, et qu'une fois qu'on approche ce club très fermé, on n'en sort pas indemne. Apprenant à ses dépens qu'on n'éduque pas un enfant pour le rendre heureux, mais pour s'attirer l'admiration et la reconnaissance sociale de ses pairs, Yuuko va vite déchanter sur le monde si paisible qu'elle pensait intégrer en quittant le monde professionnel.

Car elle a raison, Yuuko : quand on pousse trop son enfant, c'est plus souvent une question d'ego que d'autre chose. Et derrière les sourires de façade et les après-midi passés à un thé à la main, toutes ces mamans ne rêvent que d'une chose, exister aux yeux des autres mères. Quoi qu'il faille faire pour cela.
Les personnages que rencontre Yuuko ont ainsi chacune leur envie de paraitre, leur image soigneusement pensée et affinée, jusqu'à la caricature de soi-même, même s'il fallait en crever de chagrin une fois seule. Torture infligée au nom des applaudissements qu'on attend de la part d'une communauté de gonzesses dont on sait très bien que, une fois le dos tourné, elles se lâcheront sur votre compte comme vous l'avez fait sur le leur, mais qu'importe. Pourvu de recevoir des félicitations par devant, qui se soucie de ce qui se dit par derrière...

Adieu le monde convivial d'Utsukushii Rinjin, ici c'est le nid de serpent. Et Yuuko, qui n'est pas une oie blanche mais qui ne pense pas à mal, va certainement s'offrir encore de belles déconvenues d'ici le final. Elle n'est pas assez méfiante, ça se sent. Et les alliées qu'elle pense trouver au sein de ce groupe, on le devine, ont certainement des intentions cachées, elles les cachent simplement mieux que d'autres qui paraissent plus antipathiques à Yuuko.
Pourtant, les mères qui semblent les plus vicieuses à l'égard de Yuuko sont aussi celles qui ont, certainement, le plus de souffrances inexprimées. En reine des abeilles, Reina Motomiya est par exemple parfaite en apparence, avec cette façon qui semble toute japonaise d'humilier les gens en restant la plus polie du monde, et pourtant c'est aussi le personnage le plus touchant du groupe. Il y a là les bases pour une exploration glaciale de plusieurs questions, et on sent d'ailleurs dés le pilote que la série va s'y engouffrer sans tabou, comme en témoigne le message que laisse Reina sur internet, le seul endroit de la planète où elle peut être anonyme, donc où elle peut cesser de faire semblant.

Eh oui, ce que dit Namae wo Nakushita Megami, et c'est la première fois que c'est aussi criant dans un dorama que je vois, c'est aussi que le rêve doré de la maman qui prend soin de son enfant et qui est heureuse ainsi, il a vécu. L'illusion tombe en lambeaux pendant tout l'épisode, et plus particulièrement à la fin du pilote, où il se prend une bonne claque. C'est même violent pour le spectateur, parce que même si on se doutait qu'il se passait des choses pas très claires, on n'aurait pas imaginé que l'héritage de Desperate Housewives soit aussi celui-là.

Cependant, le dorama Namae wo Nakushita Megami n'est pas exempt de défauts, à ce stade. La réalisation, notamment, pose problème : on sent une volonté d'essayer de sortir des poncifs du genre, de trouver un rythme et une réalisation nerveuse mais permettant aux échanges de garder leur rythme lent, mais les effets semblent plus surchargés qu'autre chose, c'est notamment visible à la toute fin du pilote où il y a lâchage sur les plans tournés dans tous les sens et les effets de filtres. Ca partait d'une bonne intention, mais après tout s'il y a bien quelque chose à retenir de Namae wo Nakushita Megami, sur la forme comme sur le fond, c'est qu'il faut se méfier des bonnes intentions. Ponctuellement, la réalisation en fait donc trop et c'est très dommage, car la plupart du temps ça reste tout de même très correct.
Et puis, il y a encore et toujours le rôle du mâle. Si on me disait que Fuji TV ne s'attend pas à ce que la série soit regardée par un seul père, je ne serais pas plus choquée que ça. Là encore, comme dans Utsukushii Rinjin, les pères sont trop loin, trop déconnectés de ce qui se passe dans la vie de leur épouse. ils sont soit des dangers potentiels, soit des gens extérieurs aux préoccupations des mères et ne comprennent rien à rien. Même si d'une certaine façon je conçois que ce soit aussi une réalité, j'aimerais que se développe une relation moins caricaturale dans les prochains épisodes, et il ya suffisamment de couples pour qu'au moins un me donne satisfaction à un moment ou à un autre. Même celui de Yuuko est à ce stade trop caricatural.

Mais je l'ai dit, Namae wo Nakushita Megami, parce qu'elle a décidé de ne pas faire de quartiers, et parce qu'elle fait preuve d'une certaine ambition, montre qu'elle a du potentiel. Je serai donc devant ce printemps, et ne saurais que trop vous conseiller d'en faire autant si vous voulez voir de gentilles maman se planter quelques poignards dans le dos.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Namae wo Nakushita Megami de SeriesLive.

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13 mai 2011

Guide de survie à l'usage du téléphage aventureux

Ami téléphage, tu es perdu. Nan mais je le sens bien, tu peux me le dire à moi. Tu es perdu parce que tu voudrais bien mais enfin quand même des fois tu peux point. C'est un sentiment que tout téléphage a connu à un moment donné, que ce soit parce qu'il est éperdument tombé sous le charme d'une série impossible à trouver en cagoule ni DVD, parce que son coup de coeur du moment s'est fait annuler, ou encore parce que la CW est toujours à l'antenne. D'ailleurs, parfois, ce sentiment s'accompagne d'un profond désespoir. Et c'est normal.

Ami téléphage, tu viens me lire tous les vendredis et tu ne sais toujours pas comment diable on peut voir la moitié des séries dont je te parle. Et des fois, on va être honnêtes, tu te demandes si je les invente pas un peu, quand même, ces titres pas possibles. Heureusement que j'ai pris l'habitude de mettre des photos parce que franchement c'est à se demander.
Ami téléphage, tu es bien tombé. Aujourd'hui, mon projet de post est tombé à l'eau devant le génie qu'a déployé Livia à mieux parler du pilote de Borgen que je ne le ferai jamais, et de fait, j'ai un peu de temps pour t'apprendre deux ou trois combines.

Et pendant que j'y pense, ami téléphage, tu devrais sans doute mettre cette page dans tes favoris, ou t'en faire tatouer l'url quelque part. Je dis ça, c'est pour ton bien.

Alors comme ça, ami téléphage, on veut cagouler des séries qui ont 1% de chances de passer un jour sur nos chaînes françaises ? Je ne te jetterai pas la pierre. Je dirais même que si yen a plusieurs des comme toi, et surtout, qu'après tu en parles autour de toi, eh bah ça fait du buzz et les séries finissent par arriver en France. Enfin, on est en droit d'espérer que ça finisse comme dans un joli conte de fées téléphagique, disons.
Alors voilà quelques combines pour réussir à cagouler sans trop de problèmes à peu près n'importe quelle série de la planète sauf en Afrique du Sud partant du principe que pour ce qui est anglophone, normalement, tu maîtrises les bases.

1 - Il te faut un titre

Déjà. Ami téléphage aventureux, ce que tu veux faire c'est très bien, mais c'est comme se lancer dans une expédition sur l'Anapurna : tout ça c'est bien gentil mais tu n'y vas pas les mains dans les poches après avoir été acheter ta baguette de pain, sur un coup de tête. Non, une aventure, ça se prépare un minimum. Que Google ou autre soit ton ami, il y a très peu de chance pour qu'il t'aime au point de te dégoter une série philippine simplement parce que tu as tapé "série philippine téléchargement". Evidemment ya des exceptions mais si tu commences à compter sur les exceptions, t'es pas rendu, mon pauvre ami téléphage.

Parce que, comme tu t'en doutes, ami téléphage, quand tu cherches une série dans une autre langue, bah faut pratiquer cette autre langue. Ca peut paraitre évident mais ça ne l'est pas pour tout le monde ! Alors comme ça, c'est clair.

Donc pour avoir des pistes, une idée comme une autre c'est d'aller du côté de Séries du Monde (oui nan mais je vais pas t'orienter sur la concurrence, en plus tu vas voir pourquoi), et d'aller y grapiller des titres qui tentent. Ce qu'il y a de bien sur Séries du Monde, comparé à pas mal de sites de la concurrence, c'est que les fiches y sont faites avec amuuuuur, que quelqu'un de bien intentionné à ton égard, ami téléphage, y a écrit des résumés et des synopsis et des machins, et que souvent, ya des news. C'est un peu le but du machin je te l'accorde. Mais donc plutôt que de miser sur la gueule du titre, tu peux essayer de voir de quoi que ça cause. Ce qui est pas mal quand on est aventureux mais pas trop, si tu veux.

Mais quand même, ce qui reste vital, c'est qu'outre un titre à peu près prononçable (nan mais j'ai dit à peu près, quoi... pis bon un jour je te ferai un cour sur la prononciation de quelques titres dans le monde, c'est toujours fun), tu as aussi systématiquement le titre original (à l'exception de quelques séries en hindi où là, vraiment, je sèche, sauf si quelqu'un m'apprend comment on fait un copier/coller d'un texte à partir d'une image), et que c'est de CE titre-là dont tu as en réalité besoin, ami téléphage, si tu te cherches une cagoule.

Donc il te faut un titre. Vas-y, pioches-en un, tu feras le test en même temps. Nan celui d'à côté si ça te fait rien, celui-là ça va être trop coton. Voilà, parfait. Ah super en plus, j'ai adoré le pilote. Donc ami téléphage, on passe à la suite...

2 - Il te faut des mots-clé

Alors pardon mais là, ami téléphage aventureux, ce que je te donne, c'est juste un peu les clés du royaume. Une fois que tu as ça, je deviens inutile. C'est dire à quel point je garde pas jalousement mes secrets de fabrication.

Donc pour pouvoir aller à la pêche à la cagoule, il te faut d'une part le titre de la série... et de quoi faire le tri dans les trois millions de résultats qui en découlent quand tu le passes dans un moteur de recherche, oui même avec des guillemets pour faire ça proprement. Ya une technique, qui vaut ce qu'elle vaut, et qui consiste à simplement indiquer 1x01 ou s01e01 derrière ton titre et à prier très fort. Des fois ça marche. Des fois on a un virus. Testé et désapprouvé.

Alors en complément de cette option, voici les clés du royaume. Le tableau ci-dessous, qui n'est certes pas exhaustif m'enfin tu vas ptet arrêter de te plaindre quand je te file des trucs gratos, te permet de mettre derrière le titre de la série les mots qui vont faire des merveilles.

Pays Episode Saison Série
Espagne Capitulo Temporada Serie
Allemagne Folge
(pluriel : Folgen)
Staffel
(pluriel : Staffeln)
Serie
(pluriel : Serien)
Italie Episodo
(pluriel : episodi)
Stagione
(pluriel : stagioni)
Serie
Danemark Afsnit Sæson TV-serie
Suède Avsnitt Saesong TV-serie
Japon Kai
Season
シー ズン
Dorama
ドラマ
Corée Episode
에피소드
Season
시즌
Deurama
드라마
Turquie Bölüm Sezon Dizi
Russie Эпизод Сезон Сериал
Serbie Epizoda Sezona TV Serija
Grèce Επεισόδιο Περίοδοι Σειρά

Bon, vu l'ampleur des communautés anglophones voire francophones pour les séries asiatiques, il y a des termes dont tu ne te serviras pas tous les matins, ami téléphage, m'enfin, ça peut pas nuire de s'éduquer un peu, quoi.

A partir de là tu peux décider de lire la fin de ce post, ou disparaitre dans les méandres d'internet et ne plus jamais revenir me voir, considérant que je n'ai plus rien à t'apporter, ami téléphage. C'est un peu dommage pour nous deux mais c'est ton droit le plus strict.
Quelque part j'ai fait ce que je pouvais pour te faire grandir, comme un petit oiseau que j'aurais couvé avant de le voir s'envoler au-delà du nid téléphagique... Allez, bonne chance !
Nan attends, reste quand même un peu, tu prendras bien un dernier ver ?

3 - Il te faut des repères

Parce que des fois le grand internet ça va bien non mais, il reste quand même quelques astuces pour trouver des cagoules. Et puisque pour ça, rien ne remplace le bouche à oreille, je me suis dit que j'allais quand même t'en dire un mot, ami téléphagique. Amène tes esgourdes.

Ainsi donc, côté cagoulage direct, pour les séries espagnoles (et même quelques autres séries en Espagnol, mais venues d'Amérique du Sud), tu peux compter sur l'incontournable SeriesYonkis. Du jour où je l'ai trouvé je l'ai plus jamais lâché, celui-là. En Allemagne, mais par contre c'est moins facile d'y trouver des trucs épatants parce que la navigation est aussi pourrie qu'une chanson de Lady Gaga, il y a Serienjunkies (pas celui-là, un autre). Alors tu feras juste attention, primo ya des postérieurs pour payer l'hébergement, et deuzio ya des mots de passe, hein. Mais si t'es débrouillard tu peux même y dégoter des séries islandaises (merci Wax d'ailleurs) ; le pilote était pas trop mal puisqu'on en parle. Pour les séries israéliennes, ya un blog pas mal si on sait ce qu'on cherche, qui s'appelle (ah alors attention, le nom est trompeur) World Release. J'y ai dégoté le pilote de Pilpelim Zehubim, on en reparlera.

Pis du côté des trackers, pour l'Asie ya évidemment l'incontournable d-addicts, pour l'Irlande même si ya pas grand'chose en séries, c'est pas mal de glisser un oeil du côté de irishbitz, c'est là que j'avais dégoté Love/Hate dont on parlera sur SeriesLive dans quelques heures, et pis tu vas pas me croire mais tout simplement, dans la baie des pirates, ya plein de séries scandinaves.

Alors après, oui, c'est sans sous-titres, hein, mais bon, j'ai jamais prétendu avoir la science infuse. Je te trouve hyper exigeant, ami téléphage, pour quelqu'un à qui je viens de remettre les clés du royaume. Eh bah je te voyais pas comme ça, en fait.

Bon si tu veux du sous-titres, ya des séries d'un peu partout en streaming (une fois n'est pas coutume) sur Viki, tu peux même trier par pays et tu verras qu'en fait yen a quand même beaucoup d'asiatiques, une belle panoplie de séries philippines... mais pas seulement (tu pourras par exemple mater des épisodes de Maia Preskrasnaia Niania).

KoseligMedPeisSijeveux
Et je mets une photo et un lien de Koselig Med Peis si je veux, en plus les Gullruten c'est ce soir.

Ami téléphage, pour finir, et puisque tu es encore là, tu seras pas resté pour rien, saches que je mets aux enchères 3 invitations pour un tracker avec rien que des cagoules australiennes et néo-zélandaises.
Les modalités de jeu sont ultra-simples, tu vas voir : il faut aller sur le post de Paper Giants et faire, dans les commentaires, une critique de la série d'au moins 10 lignes (ou : mettre le lien vers une critique de la série que tu aurais rédigée sur ton propre blog, mais toujours dans la mesure où elle fait au moins 10 lignes), et à partir de là, c'est premier arrivé, premier servi. Enfin, pour les 3 premiers d'entre vous, quoi.
Date limite de participation : vendredi prochain. Pense juste à bien mentionner ton email quand tu postes ton commentaire, ce serait ballot.

En plus franchement, cagouler deux épisodes d'une mini-série autralienne, ça ne nécessite même pas d'avoir appris tout ce que je t'ai expliqué aujourd'hui. C'est cadeau, moi je dis.

12 mai 2011

Ah ben ça

Alors celles-là, je les avais pas vues venir. De toutes les séries pour lesquelles je pensais avoir des requêtes un jour... celles-ci étaient certainement les dernières. En fait elles n'auraient même pas figuré sur ma liste si j'avais eu l'idée d'écrire une liste de séries pour lesquelles un jour... vous me suivez. Nan vraiment, je suis sur l'arrière-train, là.

Des séries japonaises, coréennes... et quand il y a des requêtes sur Borgen, ou Forbrydelsen... là, oui. Je peux comprendre. Mais des séries égyptiennes et turques ? Venant de toute évidence de téléphages francophones ? Wow.

Muhtesem Yüzyil sous titres français
site pour regarder lahazat harega
deniz yildizi personnages

Donc du coup, si vous regardez des séries turques ou égyptiennes, et que vous atterrissez ici, eh bah surtout, déclarez-vous ! Laissez un mot en commentaires pour qu'on puisse essayer d'en parler un peu plus. Enfin... vous, vous m'en parlerez, et puis moi je me chargerai d'aller faire les fiches et les news et les articles et les machins. D'ailleurs si vous savez où je peux avoir des infos, aussi bien sur les séries elles-mêmes que sur leur actu, pareil hein, n'hésitez pas, laissez un ptit quelque chose.
Entre téléphages curieux, 'faut qu'on se serre les coudes.

Chais pas pourquoi je dis ça pour les séries égyptiennes et turques, d'ailleurs. C'est valable pour n'importe quel pays. Faites tourner les quelques pistes que vous avez !

DenizYildizi
Pour la peine, j'ai créé la fiche de la série Deniz Yildizi (alors comme on a un bug, bon, ya pas encore les personnages, mais ça va venir et en attendant je vous ai mis une photo).
Non, c'était pas encore fait, mais là maintenant ça y est.

Pis je prends toutes vos suggestions, en fait, pour enrichir la base de données Séries du Monde de SeriesLive avec des fictions du Moyen-Orient.

21 avril 2011

[DL] Kommissarie Winter

Et votre coeur fait boom. Le mien, en tous cas. C'est un peu comme avec Borgen : il y aura toujours, désormais, une part d'affectif lorsque je vous parlerai de Kommissarie Winter.

J'entends la musique, et je fonds. Je me revois dans ce grand théâtre pendant la nuit des pilotes nordiques (imaginez : que des pilotes, de séries totalement inédites à mes yeux, pendant plusieurs heures... vous voyez le trip ?), m'en prenant plein les yeux, plein la tronche (la scène du meurtre, essentiellement), plein le coeur. Et quelques heures plus tard pouvoir aller communier avec le réalisateur, et discuter plus d'une demi-heure avec lui de cette série qui m'avait incroyablement touchée (je serais une bien piètre journaliste, incapable d'être objective que je suis !) tout en évoquant Torpedo, dont j'ai soigneusement évité de lui dire que je l'avais cagoulé, mais dont il a apprécié le fait que je savais de quoi il s'agissait.
Désolée d'avoir l'air de me vanter, mais voilà, en plus de mon émerveillement devant le pilote (relaté en détail à l'époque, n'hésitez pas à user et abuser des tags, c'est là pour ça), il y a ce plaisir intense de parler d'une série qu'on a découverte et appréciée dans l'instant, avec quelqu'un qui y a travaillé. Voyez, je préfère cette rencontre à toutes les autres que j'ai pu faire dans ma vie avec des gens célèbres, même avec Alexandre Astier, parce qu'il s'est passé un truc vrai et intense. Alors j'écoute le générique de Kommissarie Winter, et je retourne sur le canapé rouge, voilà. Désolée pour ce petit moment.

KommissarieWinter
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Alors après, on est d'accord que visuellement, ça n'inverse pas le sens de rotation de la planète, mais c'est suffisamment élégant pour qu'on se taise. Et puis, ce plan de fin, je sais pas, il m'émeut.
C'est comme les plans sur le regard de Sarah Lund dans Forbrydelsen (pour rester sur le même continent), j'ai l'impression d'entrer dans la tête du personnage, de voir avec ses yeux, d'éplucher le paysage pour tenter d'y voir clair. C'est juste que moi je fume pas, voilà tout. Mais sinon, on est vraiment dans l'idée de voir avec les yeux du personnage, pas juste de le regarder faire.

Pff, vous savez, plutôt que passer du temps avec Trygve, sur ces canapés rouges, j'aurais plutôt dû faire ami-ami avec les mecs qui avaient les bandes des épisodes. Je serais rentrée avec une cagoule sous-titrée du pilote de Kommissarie Winter, vous imaginez ? Et de quelques autres, si ça se trouve. Que d'occasions manquées...

Ainsi s'achève notre jeu des génériques spécial Séries du Monde. J'espère vous avoir fait découvrir quelques horizons insoupçonnés... et vous avoir donné envie de fréquenter la rubrique. Merci à tous pour votre épatante participation !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Kommissarie Winter de SeriesLive.

19 avril 2011

[DL] Borgen

Ca fait des mois que je veux vous le montrer, celui-là. Tout simplement parce qu'il est bon, mais aussi parce que, la première fois que je l'ai vu, ce générique était sur un immense écran de cinéma, et qu'il ne m'en est apparu que plus grandiose encore.

A la façon du générique d'A la Maison Blanche, le générique de Borgen a toutes les caractéristiques génétiques de l'hymne national imaginaire et du portrait officiel, et pourtant il en ressort beaucoup plus d'élégance, de rythme et de fluidité. Et bien-sûr, on sent qu'on bascule entre plusieurs mondes, la politique, les médias et la famille, ce qui retranscrit bien les dimensions que peut prendre Borgen.

Borgen
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Chaque fois que je revois ce générique, je suis transportée au creux des montagnes, là où pour la première fois, j'ai vu ce très bon générique, et ce non moins bon pilote. Parce qu'il me rappelle aussi un pan de mon histoire téléphagique, je suis devenue très attachée à ce thème. Parce qu'il n'y a pas que les raisons objectifs qui comptent, et heureusement.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Borgen de SeriesLive.

18 avril 2011

[GAME] Génériques du monde

Il n'a pas pu vous échapper qu'aujourd'hui s'est produite une chose magique : la rubrique Séries du Monde (SdM pour les intimes) a vu le jour sur SeriesLive, après 9 mois de travail. J'aurais dû prendre des cours d'accouchement sans douleur.

WorldDécouvrir la rubrique Séries du Monde

Pour que vos premiers pas dans cette rubrique, je vous propose un petit jeu de génériques afin de trouver le titre de 15 génériques venus du monde entier. Mais pas un jeu des génériques comme j'en ai déjà organisé...

Parce que je me doute bien, allez, que vous n'avez pas vu la moitié de ces séries. Et quand je dis moitié, j'ai bien conscience de voir large. Donc comme vous avez très envie de voir ces génériques (croyez-moi, certains sont des pépites) et que j'ai conscience que Rome ne s'est pas construite en un jour, je vous propose de participer à ce jeu tout en vous instruisant.  Ou l'inverse. Absolument, comme pour Ordimini.

Alors voici comment ce jeu va se dérouler : je ne vais pas vous donner d'indice. C'est idiot : vous ne trouveriez pas ! Si je commence à vous dire que l'une de ces séries se passe dans une forêt de béton, vous allez me regarder avec des yeux ronds, et vous aurez raison. Donc, au lieu de vous parler de la série elle-même, je vais simplement vous donner deux éléments : le pays, et un mot-clé (que vous retrouverez dans la description de la fiche). Voilà, à partir de là, tout ce que vous avez à faire, c'est aller flâner et fouiner sur SeriesLive et plus particulièrement la rubrique Séries du Monde, et vous devriez, si vous êtes un tout petit peu patient, trouver les séries dont il s'agit.

Après, si vous voulez lire les fiches par lesquelles vous passez, comprenez bien que je ne vous empêche pas.
M'est avis que vous devriez trouver pas mal de choses intéressantes et/ou amusantes, et d'ailleurs, en marge de ce jeu, je vous invite à venir raconter, dans les commentaires, les trouvailles sur lesquelles vous êtes tombées (par exemple vous avez appris qu'une série israélienne est à l'origine de l'une des comédies que vous avez aimées cette année, ou vous êtes tombé sur un synopsis incroyable dont vous êtes certains au contraire qu'on ne verrait pas ça sous nos lattitudes, ou un résumé vous a rendu curieux... comme vous voulez).

1 - Une série suédoise - "écorché vif" > Kommissarie Winter [fiche SL]
2 - Une série danoise - "politique" > Borgen [fiche SL]
3 - Une série égyptienne - "audition" > Ard Khas [fiche SL]
4 - Une série sud-coréenne - "concubine" > Dong Yi [fiche SL]
5 - Une série canadienne - "comté" > Durham County [fiche SL]
6 - Une série brésilienne - "banquier" > Filhos do Carnaval [fiche SL]
7 - Une série polonaise - "appareil" > Majka [fiche SL]
8 - Une série colombienne et argentine - "troubles" > Mentes en Shock [fiche SL]
9 - Une série australienne - "rock star" > Spirited [fiche SL]
10 - Une série allemande - "centre commercial" > Danni Lowinski [fiche SL]
11 - Une série québécoise - "syndicats" > Malenfant [fiche SL]
12 - Une série néo-zélandaise - "princesse" > Go Girls [fiche SL]
13 - Une série canadienne - "espions" > InSecurity [fiche SL]
14 - Une série mexicaine - "secrets" > S.O.S.: Sexo y otros Secretos [fiche SL]
15 - Une série israélienne - "yachts" > Blue Natali [fiche SL]

Pour ceux qui n'ont jamais joué, je rappelle que les règles sont les suivantes :
- les génériques qu'il faut trouver n'ont jamais été postées sur ce blog (et donc ne sont pas disponibles dans le flacon)
- une fois que vous avez trouvé la série, je vous offre le générique correspondant...
Plusieurs (mais pas toutes) de ces séries ont déjà été mentionnées sur le blog, donc au besoin, vous pouvez aussi aller fouiller dans les tags pour vous aider.
Bonus ! Si au moins 15 personnes différentes jouent à ce jeu en commentaires, je vous offrirai un 16e générique ! Voilà, c'est cadeau, ça me fait plaisir . Vous n'avez qu'à faire passer le mot...

Donc maintenant, la chasse est ouverte, sachez que ce concours est ouvert à tous jusqu'à jeudi 21 avril à 23h59. A vous de jouer, montrez-moi que vous êtes curieux ! Mais ne vous inquiétez pas, je commencerai à poster les génériques que vous trouverez à partir de demain.

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