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ladytelephagy
31 décembre 2010

Secret diary of a cinephile : the year in review

CommeauCinema

Cela fait donc un an. Un an que j'ai commencé à sérieusement regarder des films. Ce n'était pas du tout acquis à la base...

Jusque là, le cinéma ne m'attirait pas et j'en disais au moins autant de mal que, mettons, les acteurs français en général. C'est dire. Je ne concevais pas trop comment on pouvait espérer grand'chose de la part d'un film qui possède moins de 2h (bien souvent moins) pour poser, développer et approfondir son histoire. Et puis j'avais l'impression que c'étaient toujours les mêmes sujets qui revenaient encore et encore.
Mais je me suis donc soignée et voici le bilan de cette folle aventure, pour moi totalement nouvelle.

Il faut le dire, jusque là les quelques films que je voyais suivaient deux schémas : soit je tombais dessus par hasard à la télé ou sur internet, soit quelqu'un dans mon entourage m'embarquait. Une approche plutôt subie ou, au mieux, due au hasard, que quoi que ce soit d'autre.
Alors du coup, les règles du jeu étaient le suivantes : pour qu'un film soit comptabilisé dans le Secret Diary of a Cinephile, il fallait que...
- j'aie regardé le film en intégralité
- j'aie découvert le film en 2010
- je n'aie jamais vu le film auparavant
- j'aie fait la démarche personnelle de voir ce film

Mais d'abord et avant tout, LE chiffre de l'année : 95. C'est le nombre de films que je n'avais jamais vus avant et que j'ai donc découverts cette année.
N'ont pas été comptabilisés dans ce total, comme convenu, les films que je connaissais déjà et que j'ai revus cette année (West Side Story dans un cinéma parisien bien avisé, The Fall chez moi au chaud, Harold & Maude, etc...), et bien-sûr, si j'ai vu l'un de ces films plusieurs fois, je ne l'ai compté qu'une fois tout de même. J'ignore si ce chiffre est élevé ou pas, au bout du compte, mais ce n'est pas ça l'important. Si mes calculs sont exacts, ça veut dire que j'ai découvert un film environ tous les 3 jours, ce qui est pas mal, cela dit. Après, c'est sûr qu'il y a eu des hauts et bas. J'ai eu une année chargée téléphagiquement et, par exemple cet été, je n'ai pas eu du temps pour tout. On se retrouve donc avec une répartition assez inégale des découvertes :

- Janvier :

Bicentennial Man (3 Janvier 2010) Children of Men (11 Janvier 2010) Descent (25 Janvier 2010) Garden State (1er Janvier 2010) I,
Robot (3 Janvier 2010) Madagascar (1er Janvier 2010) Madagascar 2 (1er Janvier 2010) Post
Grad (28 Janvier 2010) Ratatouille (10 Janvier 2010) Repo! The Genetic Opera (10 Janvier 2010) Revolutionary Road (12 Janvier 2010) Sunshine Cleaning (17 Janvier 2010) The
Final Cut (9 Janvier 2010) The
Hangover (9 Janvier 2010) The
Island (3 Janvier 2010) Up
(1er Janvier 2010) V
For Vendetta (3 Janvier 2010) Wall-e (3 Janvier 2010)

- Février :

A la
Croisee des Mondes [1] (28 Février 2010) Away
We Go (12 Février 2010) Beyond a Reasonable Doubt (6 Février 2010) Bridge to Terabithia (28 Février 2010) Ferris Bueller's Day Off (12 Février 2010) Julie & Julia (7 Février 2010) Monsters, Inc. (3 Février 2010) My
Girl (10 Février 2010) Prozac Nation (28 Février 2010) Sixteen Candles (17 Février 2010) St.
Elmo's Fire (27 Février 2010) The
Breakfast Club (13 Février 2010) The
Chronicles of Narnia [1] (21 Février 2010) The
Chronicles of Narnia [2] (22 Février 2010) This
Boy's Life (14 Février 2010) Transamerica (21 Février 2010)

- Mars :

Closer (10 Mars 2010) Doubt (6 Mars 2010) Little Miss Sunshine (25 Mars 2010) Nine
(4 Mars 2010) Numb
(9 Mars 2010) Parenthood (1er mars 2010) Possession (9 Mars 2010) Precious (13 Mars 2010) The
Proposal (11 Mars 2010) The
Time Traveler's Wife (6 Février 2010) Veronika Decides to Die (8 Mars 2010) Where the Wild Things are (14 Mars 2010) Winged Creatures (9 mars 2010) Wristcutters : A Love Story (13 Mars 2010)

- Avril :

Reign Over Me (3 Avril 2010) Sweeney Todd (4 Avril 2010)

- Mai :

9
(22 Mai 2010) Adam
(10 Mai 2010) American Psycho (7 Mai 2010) Black Snake Moan (7 Mai 2010) Charlie Bartlett (30 Mai 2010) Couples Retreat (14 Mai 2010) Fanboys (13 Mai 2010) Havoc (7 Mai 2010) Knocked Up (29 Mai 2010) Mean
Creek (19 Mai 2010) My
Life (5 Mai 2010) My
Sister's Keeper (5 Mai 2010) Paris, je t'aime (30 Mai 2010) Rachel Getting Married (8 Mai 2010) Sin
City (12 Mai 2010) Snow
Cake (20 Mai 2010) The
Babysitters (6 Mai 2010) The
Life Before Her Eyes (9 Mai 2010) The
Nines (4 Mai 2010) Thirteen (8 Mai 2010) Watchmen (6 Mai 2010) Whip
It (15 Mai 2010)

- Juin :

Brokeback Mountain (18 Juin 2010) Jeffrey (5 Juin 2010) When
in Rome (6 Juin 2010)

- Juillet :

Rien.

- Août :

District 9 (8 Août 2010)

- Septembre :

Temple Grandin (4 Septembre 2010) The
Invention of Lying (12 Septembre 2010) The
Joneses (5 Septembre 2010)

- Octobre :

Marmaduke (19-22 Octobre 2010)

- Novembre :

Rien.

- Décembre :

Avatar (20 Décembre 2010) Cube
(20 Décembre 2010) Date
Night (13 Décembre 2010) Easy
A (23 Décembre 2010) Eat
Pray Love (22 Décembre 2010) How
to train your Dragon (12 Décembre 2010) Love
& other impossible pursuits (14 Décembre 2010) Splice (19 Décembre 2010) The
Kids are All Right (20 Décembre 2010) The
Perfect Score (21 Décembre 2010) The
Tortured (22 Décembre 2010) Toy
Story 3 (22 Décembre 2010) Wall
Street - Money Never Sleeps (12 Décembre 2010) World's Greatest Dad (12 Décembre 2010) Zombieland (15 Décembre 2010)

On peut essayer de s'interroger sur le modus operandi mais je ne pense pas qu'il y en ait réellement un. Souvent, j'ai regardé un film parce qu'il était là, à portée de cagoule, sans prendre garde au reste : pitch, casting, année de sortie... voir même sortie en France (j'ai regardé quelques uns d'entre eux avant leur arrivée sur les écrans français, ahem...). D'ailleurs sur ces 95 films, seul Nine a été vu au cinéma (mais deux fois).
Certes, il y a eu une sorte de cycle animation au tout début et à la fin de l'année (comme quoi je dois être conditionnée !), et j'avais esquissé un cycle "science-fiction/dystopies" qui n'a pas vraiment survécu au-delà du mois de janvier mais a été très fourni tout de même. En mai, pour des raisons personnelles abordées alors, la mort et la maladie étaient très présentes également, ainsi que les comportements addictifs. En-dehors de ça, c'est le bazar, et très franchement je trouve ça tout aussi bien. J'ai vraiment pu tenter des tas de genres très différents, sautant de l'un à l'autre sans chercher absolument à retrouver ce que j'avais ressenti avec le film précédent. Il me semble que c'était quand même la meilleure façon de faire des découvertes.

Alors, passés les statistiques, qu'est-il ressorti de cette aventure ?

Eh bien d'abord, même si de temps à autres j'ai encore eu du mal, tenir devant un film de 2h sans prier pour que les coupures pub me libèrent, ça s'apprend. Et ça devient un peu moins pénible avec le temps. L'air de rien, pour quelqu'un qui n'avait jusque là qu'un régime téléphagique, c'est important.

Et puis bien-sûr, il y a des genres qui me plaisent plus que d'autres, finalement. J'ai appris que dans le domaine des comédies, j'étais très difficile. Les succès publics que j'ai tentés m'ont rarement plu, voir carrément ennuyée. Pire encore, les comédies romantiques sont certainement le plus grand obstacle auquel je me sois heurtée : c'est simplement insupportable ! Est-ce que je n'ai pas essayé les bonnes, ou bien est-ce que tout simplement ce n'est pas fait pour moi ? Un peu des deux sans doute mais, la vache, il va falloir me convaincre pour regarder un film de ce genre à nouveau maintenant que je vois à quoi je dois m'attendre. C'est convenu, pénible, et le terme comédie est largement exagéré parce que ce n'est simplement pas drôle. Il n'y a sans doute pas de remède à cette allergie que j'ai développée cette année, tant pis, je poursuivrai donc mon existence en évitant soigneusement les comédies romantiques. Quelque chose me dit que mon entourage masculin m'en remerciera, par contre.

Pour les besoins de la démonstration, j'ai décidé d'essayer de sélectionner un petit palmarès parmi ces films.

Teruki d'Or du film qui me rend toute nostalgique alors que, rappel, je l'ai découvert cette année
The
Breakfast Club (13 Février 2010)

Teruki d'Or du film tellement bien que j'ai fait chier tout mon entourage avec pendant des semaines après l'avoir vu
Nine
(4 Mars 2010)

Teruki d'Or du film dont, si c'est pas trop demander, je voudrais bien voir la suite rapidement, merci d'avance
Sin
City (12 Mai 2010)

Teruki d'Or du film dont j'ai pas vu toutes les scènes parce que, vraiment, là je pouvais plus regarder sans hurler
The
Tortured (22 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film qu'on veut pas avouer avoir aimé, mais qu'on est quand même bien content d'avoir vu
The
Life Before Her Eyes (9 Mai 2010)

Teruki d'Or du film dont le DVD aurait intérêt à être vendu avec une boîte de paracétamol collector
Snow
Cake (20 Mai 2010)

Teruki d'Or du film pour lequel j'aurais certainement pas voulu avoir payé une place pour le voir
Fanboys (13 Mai 2010)

Teruki d'Or du film qui avait bien commencé mais qui a loupé le virage et a fini aux urgences
Charlie Bartlett (30 Mai 2010)

Teruki d'Or du film qui s'annonçait comme franchement nul, et qui a été à la hauteur de mes espérances
Marmaduke (19-22 Octobre 2010)

Teruki d'Or du film qui aurait été bien avec d'autres acteurs, mais pas de bol c'était ceux-là
Couples Retreat (14 Mai 2010)

Teruki d'Or du film qui aurait été, mais alors, super mega bien, s'il y avait eu un scénario
Avatar (20 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film qui m'a donné des crampes au ventre à force de rire, bon pas à ce point mais presque
Easy
A (23 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film qui voudrait bien qu'on en dise du bien mais qui veut pas trop se donner du mal pour ça
Eat
Pray Love (22 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film que j'aurais pas regardé si j'avais cru en mon instinct, et faut se fier à son instinct
Brokeback Mountain (18 Juin 2010)

Teruki d'Or du film dont j'avais beaucoup entendu parler, et finalement j'ai eu bien fait de suivre le mouvement
Zombieland (15 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film dont j'avais jamais entendu parler, mais que j'ai regardé quand même et je ne le regrette pas
Wristcutters : A Love Story (13 Mars 2010)

Teruki d'Or du film que je suis bien contente qu'on m'ait recommandé
The
Invention of Lying (12 Septembre 2010)

Teruki d'Or du film dérangeant qui m'a laissée nauséeuse pendant plusieurs jours ensuite
Children of Men (11 Janvier 2010) District 9 (8 Août 2010)

Voilà, c'était quand même un sacré défi. On n'en fera plus des comme ça... pas ici du moins. Ces 95 premiers films, regardés volontairement et en intégralité, avec curiosité et même avidité, parfois, ils resteront les 95 films que j'ai testés pendant une année où j'ai voulu me pousser plus loin. Ils ne sont évidemment pas les 95 premiers films que j'ai vus de ma vie, mais ils marquent un tournant. Après eux, chaque découverte sera une aventure, évidemment, mais ne sera plus jamais cette palpitante aventure d'un an à la découverte de l'inconnu.

Alors, le Secret Diary of a Cinephile... il ferme ?
Je me suis posé la question : stop ou encore ? L'intérêt du défi, c'était quand même d'avoir un début et une fin, pour ne pas se laisser aller et attendre que ça passe. Je n'aurais pas spontanément regardé autant de films en un an si je n'avais pas eu ce défi. Et avoir cette page sur laquelle consigner chaque visionnage m'a encouragée à essayer de varier les plaisirs, de reprendre quand j'avais un peu freiné, etc.

Aussi il serait bon de ne pas tout arrêter d'un coup. Mais d'un autre côté, cela deviendra très exactement un journal de mes visionnages, et plus un journal de mes découvertes. Non, mais assurément, le Secret Diary of a Cinephile ne ferme pas, mais il sera différent, en 2011. J'espère que de temps en temps vous y glisserez un œil... même si, faute de réactions de votre part, j'ignore si vous avez suivi mon aventure cette année. Dans tous les cas, je me suis vraiment amusée.

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30 décembre 2010

Mes lecteurs sont comme ça

De la même façon qu'il y a des posts Point Unpleasant, certains jours j'ai envie de faire des posts Very Pleasant. Parce que je vous aime, voilà. Vous êtes terribles. Vous déchirez tout.

Je vous ai remerciés pour Noël mais c'était rien, par rapport au mail que j'ai reçu ce soir, avec une cagoule vers ceci :

StarkRavingMad

Alors, c'est pas de la bombe, les lecteur de ladytelephagy ? A charge de revanche, tiens. Moi je file voir mon pilote. Pis ptet celui d'Episodes, après, si ça m'a mise de bonne humeur.

29 décembre 2010

1000 mots

Est arrivé, comme il le devait, le jour où j'ai dû tricoter mes cagoules de Doctor Who. C'est toujours une période un peu triste quand une série m'a régalée pendant des semaines et que j'en suis arrivée au stade de l'archivage. Mais il le faut, c'est le cycle de la téléphagie, afin de faire de la place à la série suivante. Celle qui me régalera avant d'à son tour être archivée.

Pourtant, chaque fois c'est un casse-tête. Si je cherche demain un épisode en particulier, disons, au hasard, The Doctor Dances (mais vraiment au hasard hein=, comment je fais ? La plupart du temps, je suis justement infichue de me souvenir du titre d'un épisode. Sur toute une série ? Quatre, cinq titres d'épisodes, maximum. Les plus marquants, certes, mais pas forcément les seuls que je voudrais retrouver lors d'une envie de revisionnage ponctuel, ou à des fins de contagion (ma sœur rei a vu le pilote de Doctor Who et n'a pas aimé ; je ne peux pas la blâmer, par contre ce que je peux c'est lui faire voir des épisodes meilleurs...). Donc noter les titres des épisodes scrupuleusement, ça ne fera pas avancer le schmilblick, pas du tout, pour une utilisation future. Il reste donc la numérotation, avec laquelle je suis un peu plus à l'aise dans le cas des intégrales notamment (parce que quand les épisodes sont appelés par leur nom, va savoir qui va où dans la chronologie ?), mais qui ne résout pas le pas le plus épineux des problèmes lorsqu'il est question d'archivage de cagoules.

Je veux bien-sûr parler du fameux : "ah, si je regardais l'épisode avec le scarabée, là ?".
Les fans qui, le Dieu de la Téléphagie les bénisse, ont un guide d'épisodes dans la tête, auront immédiatement reconnu Turn Left. Moi, je dois tricher et aller lire le titre de l'épisode à la fin du générique. Je rappelle quand même que dans le cas précis de Doctor Who, ça peut à la limite marcher, mais pour toutes les séries américaines dont les épisodes ne comportent, nulle part, ni avant, ni après le générique, le nom de l'épisode noir sur blanc, vous avouerez que c'est pas pratique.

Il y aurait bien une solution. Un excellent moyen mnémotechnique pour se souvenir du thème d'un épisode facilement. L'association "quote/screencap". Et moi si franchement je pouvais carrément mettre ça sur mes cagoules archivées, ce serait super. Seulement voilà, on n'a pas la technologie pour qu'un DVD contenant toute une saison puisse faire figurer sur sa rondelle, a fortiori de façon lisible, l'intégralité des vignettes qui me seraient utiles.

Alors, même si je ne conçois pas ces étiquettes pour le moment, je me suis amusée tout de même à en bricoler vite fait quelques unes pour vous expliquer ce que j'entends par association "quote/screencap". La méthode est simple : dudit épisode, je tire une citation et une image qui me semblent chacune représentatives de l'épisode (il n'est donc pas nécessaire, voire pas productif, de prendre la capture au moment où la citation est extraite), qui me permettent de l'identifier immédiatement et faire le lien avec ce que j'ai ressenti pour cet épisode. Le lien affectif déclenchant immédiatement la mémoire, ça suffit.
Voici donc quelques vignettes, bricolées pour quelques uns de mes épisodes préférés.

SadisHappy

Ineedmoredayslikethis

IneverlandonSundays

andthatwordis

Franchement, ça c'est un guide d'épisodes que je comprends.
PS : je crois que je suis encore dans ma phase Doctor Who, je me suis revu les épisodes de la 2e capture hier, et celui de la 1e ce soir. Merde alors, ça passe pas cette phase. Surtout quand je revois les premières saisons. En fait c'est vraiment Eleven qui m'a foutu le moral à plat, sans lui je serais encore amoureuse du Docteur comme au premier jour...

On pourrait presqu'en faire un jeu, dites donc. Bon, si vous avez saisi le principe et que vous voulez essayer, n'hésitez pas à poster une capture en commentaire (genre avec un lien vers un hébergeur genre Imageshack), et si ça vous plait, on avisera.

28 décembre 2010

Small et vil

SmallEvil

Pour une raison étrange, toute personne qui cite Smallville est immédiatement suspectée d'avoir un QI équivalent au baromètre en ce mois de décembre frileux. C'est sûr que j'ai un sens des priorités téléphagiques bien à moi, et que nous avons tous en tête une hiérarchie qui varie selon nos préférences, mais quand même, ça m'intrigue.

Ça m'intrigue d'autant plus que cette série, que je n'hésiterai pas, bravant les commentaires outrés et/ou injurieux, à qualifier de honteuse sous-merde, en est quand même, si j'ai bien compris, à sa 10e saison. Face à ça, mes séries favorites font rarement le poids, du point de vue strict du nombre. C'est quand même bien qu'il doit y avoir une raison. Mais alors, laquelle...? Je veux dire, les amourettes, les super-héros à la douzaine, les personnages pas trop frileux (eux)... ça va bien une saison, deux, trois... plus la série avançait et plus elle semblait s'encanailler, mais jamais jusqu'au point d'arriver au niveau de gratuité et de fan service d'un True Blood. Un équilibre finalement intrigant, à bien y penser.

Le problème c'est peut-être tout simplement la façon dont je vois les séries en général. Je suis d'accord pour regarder des trucs pas forcément sérieux et intellectuels. Je rappelle que je suis quand même fan d'Une Nounou d'Enfer, si vous aviez un doute sur la véracité de mon propos. Je vous vante des Capitu et des The Circuit, mais bon, je ne regarde pas que des séries cérébrales et/ou poétiques. Mais je refuse tout net de regarder quelque chose "pour me vider la tête". Si je regarde Drop Dead Diva par exemple (je la cite parce qu'elle a été évoquée aujourd'hui via Formspring par un inconnu), c'est parce que j'apprécie certaines qualités... bon, pas le scénario. Mais je guette la représentation du personnage obèse ; idem pour Mike & Molly d'ailleurs (faudra que je vous en reparle de cette série d'ailleurs, je me suis surprise à la poursuivre). Je trouve l'expérience intéressante parce que c'est à la fois la copie et l'opposée d'Ally McBeal.
Mais se vider la tête, essayer absolument de ne pas du tout penser et se goinfrer d'intrigues ridiculement vides, ça, je peux pas.

Et c'est précisément ce que m'évoque Smallville. Quelque part, même NCIS est plus intellectuel (c'est dire).
Je vais pas me faire de nouveaux amis aujourd'hui, c'est clair. Mais je pense quand même qu'on peut exiger un peu plus que ça de notre télévision, non ?

Mais alors, quand un téléphage que j'estime pour ses goûts sûrs commence à RECOMMANDER Smallville, je vous avoue que je ne sais quand même pas trop quoi en penser.

27 décembre 2010

Nostalgie de l'inconnu

Pas motivée. J'ai pas envie de me lancer dans le visionnage de quoi que ce soit en ce moment : il faut dire que j'ai le sentiment d'être téléphagiquement en vacances (à défaut de l'être encore professionnellement) et que du coup, je ne me mets pas la rate au court-bouillon côté séries. Je finis quelques visionnages (en ce moment, Mirador, dont j'aurai probablement fini la saison avant la fin du mois), mais l'essentiel du temps passé devant un écran est plutôt dédié aux films en cette fin de décembre.

La vérité c'est aussi que quand je cherche quelque chose à regarder, en ce moment, j'ai envie de voir des "vieilleries". Des pilotes vus il y a des lustres, ou même que j'ai loupés, et auxquels je voudrais offrir une séance de rattrapage.
Le problème c'est que question accessibilité, on a vu mieux.
Ainsi, ces derniers jours, on a pu me voir (mais uniquement les ayant-droit qui m'ont placée sous surveillance) chercher à cagouler le pilote de séries aussi célèbres que Dr Vegas (en plus on peut y voir Amy Adams apparemment), Stark Raving Mad, The Beat... Je sais pas, une poussée de nostalgie, mais portant sur quelque chose que je ne connais pas (ou que j'ai oubliée, je suis quasiment sûre d'avoir vu le pilote de The Beat lorsqu'il a été diffusé parmi quelques autres pilotes sur Jimmy ; soit ça, soit je deviens complètement folle).

Là comme ça, je me doute que ça ne va pas attirer les foules en masse sur mon blog de citer ces séries, mais je sais pas, elles sont logées dans un coin de ma mémoire, je trouvais que les fêtes étaient le bon moment pour tenter de s'y mettre...
...et rien. Impossible de mettre la main dessus. Et ça m'énerve parce que je suis apparemment capable de trouver le pilote d'une série polonaise ou israélienne, mais un bête pilote américain, un truc qui a moins de 10 ans, non.

Nostalgie

En désespoir de cause, je me rabats sur ce que je trouve par hasard pendant mes fouilles, même si ça n'était pas ce que je cherchais. J'ai le pilote de The Jury qui cagoule à l'heure où nous parlons, par exemple. Mais bon, c'était pas vraiment ce que j'avais envie de voir, ça m'agace.
Alors, bon, voilà. Ce soir, j'ai pas le moral, je suis frustrée. Naturellement je pourrais cagouler des trucs plus accessibles, et d'ailleurs je me prive pas pour tout vous dire, j'ai regardé le X'Mas Special de Doctor Who hier par exemple, mais le cœur n'y est pas. La culture de l'immédiateté sur internet a ses limites, au bout du compte, quoi qu'on en dise. Du même coup, la curiosité aussi.

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26 décembre 2010

Fight de Noël

L'après-Noël. L'heure du bilan, qu'on l'admette ou non.
A quel point cette année mes parents se sont-ils moqués de moi ?

On se souviendra par exemple de la déception qui avait suivi Noël 2008 lorsque mes parents n'avaient pas voulu m'offrir la 1e saison de Pushing Daisies en dépit d'une campagne pourtant soutenue. L'obstination s'était poursuivie l'année suivante avec mon anniversaire, lorsque la mascarade a pris des proportions épiques. Mes parents sont donc, c'est un fait établi, particulièrement mauvais avec les cadeaux. Ils se font une règle d'essayer de rendre l'échange de cadeau aussi désagréable et frustrant que possible.
Cette année ils avaient battu tous leurs records en ayant le culot de m'annoncer qu'il refusaient que sur ma liste figurent DVD, CD ou livres. Retenez bien cette instruction, elle aura son importance pour la suite de ce post.

Pas de DVD, CD ou livre ? Est-ce qu'on s'est déjà rencontrés ? On se connaît ou...? Je ne veux pas dire que je ne veux que ce genre de choses, mais le simple fait d'interdire leur présence sur une liste de Noël donne un goût sacrément amer dans la bouche : si un cadeau de Noël ne sert pas à faire plaisir aux gens qu'on est censés aimer, alors à quoi bon ? Aussi avais-je indiqué de façon très sèche : RIEN. Je ne veux rien. Si vous voulez à ce point éviter de me faire plaisir, alors économisez-vous quelques euros, ne m'achetez rien.
"Les gens qui veulent me faire plaisir n'ont pas besoin de liste, et ceux qui ne veulent pas me faire plaisir n'ont pas besoin de m'offrir quelque chose", avais-je en substance indiqué dans un SMS cassant.

Mais pour mes parents, ne rien offrir était un aveu d'échec. Il ne serait pas dit qu'ils seraient ceux qui n'offriraient rien. Mais cette fois, ils étaient seuls sur ce coup, pas de liste sur laquelle s'appuyer... le bras de fer pouvait commencer.

Alors, voici comment les choses ont fini hier soir :
- de ma sœur et mon beau-frère, une énorme boîte de pain d'épices au chocolat et la saison 3 des Tudors
Verdict : sans faute. Et sans liste.
- de mes parents... suspense... un livre !
Mais attention, pas n'importe quel livre ! Un livre qui ferait plaisir à tout le monde par les temps qui courent... sauf moi.

WolfsbaneandMistletoe

Et non contents de m'offrir le truc le plus bateau au monde, ils m'ont offert un truc qui parle de dents.
J'attire tout particulièrement votre attention sur le petit sticker qui prouve combien ils me connaissent bien :

Sookie

Voyant bien qu'ils avaient largement perdu la partie à Noël, ma mère m'a demandé une liste pour mon anniversaire... et j'ai le droit d'y inclure des DVD, CD et livres, vraiment, ce que je veux...
Ça va saigner : j'ai commandé ceci. Et. C'est. Tout.

Bilan du retour de la vengeance dans très exactement un mois !

25 décembre 2010

'Tis the season to be jolly

 

Le parfait cadeau de Noël : remercier les lecteurs de ladytelephagy. Joyeux Noël à tous !

Ninth

L'ironie du sort c'est que l'an dernier aussi vous avez reçu un Docteur pour Noël !

24 décembre 2010

Fermeture annuelle

Bon bah écoutez les enfants, c'est pas le tout, j'ai encore un foie gras frais à aller chercher, un dîner de Noël à cuisiner et si Dieu le veut, ptet que je dormirai au moins une fois avant la fin de l'année. Alors du coup, aujourd'hui... bon, je sais qu'on est vendredi, machin, tout ça. Genre ya un slogan dans la bannière et tout... mais que voulez-vous que je vous dise ? Cette année, ça tombe mal, voilà.

Donc bon, pas de post, par contre je vous souhaite un Joyeux Noël, un bon réveillon, essayez de pas passer trop de temps en famille et pensez à allumer la télé au moins une fois ce soir, pour pas perdre la main, quoi.

Et on se retrouve demain pour votre tant attendu cadeau de Noël...

Merry Christmas !

23 décembre 2010

Dreaming I was dreaming

Il y a des matins où on n'a pas envie de se réveiller. Des matins où on est si bien à rêver, qu'on veut ne plus se reconnecter avec le réel, plus jamais. Rester dans le monde bizarre et enivrant des rêves irréalisables mais pourtant tellement réalistes.
Ce matin était l'un de ces matins. J'aurais fait n'importe quoi pour rester dans mon rêve.

Cette nuit, j'ai rêvé que je regardais des épisodes de Doctor Who inédits.

Mais attention, pas n'importe quels épisodes inédits. Des inédits de la première saison. Un jour, quelqu'un postait une info sur Twitter selon laquelle des épisodes avaient été tournés mais jugés, pour une raison x ou y, inaptes à être diffusés. Et puis, de la même façon que je suis désormais capable de dénicher le pilote de Hatufim sur un forum israélien, j'avais réussi à mettre la main dessus, parce que j'ai depuis cet été +5 en compétence "cagoulage de l'impossible". Et quand mon téléphone a sonné, j'étais en train de paisiblement regarder ces épisodes inédits, un milkshake à la fraise à la main.

Ça ne vous le fait jamais, ça ? Espérer le cœur battant que vous allez dénicher des inédits... d'une saison depuis longtemps achevée ? Ou d'une série achevée ?
Vous avez beau savoir que ça n'arrivera pas, vous avez quand même cette sorte d'espoir qu'un jour, votre vœu sera exaucé. Vous n'en êtes même pas à essayer d'imaginer ce qui s'y passerait, ce n'est pas comme quand on commence à caresser le projet d'une fan fiction, non, c'est vraiment un trésor perdu qui soudain remonterait à la surface. Un vrai inédit, qui pourrait vous surprendre tout en ayant le confort de porter sur une saison/série pourtant achevée. Soudain, sur mon écran, des épisodes de Nine. Pas une 6e saison où on trouverait une excuse pour faire revenir le personnage (ce qui semble hautement improbable dans ce cas précis, mais éventuellement faisable pour d'autres séries), pas d'épisode à flashback, non, juste des inédits de l'ancienne saison. Puisqu'on doit faire avec Eleven, maintenant, bon bah admettons (même si je milite activement pour un passage à Twelve...), mais qu'on m'offre le luxe de n'avoir pas fait le tour de Nine.

Je crois que c'est pour cette raison, paradoxalement peut-être, que je n'ai jamais fini la 3e saison de Brothers & Sisters, étrangement. Je m'étais toujours dit que j'attendrais la fin 2010 et/ou le début 2011 pour me remettre à la série. Parce que quand je me suis enfilé 2 saisons et demies, à l'époque, j'étais tellement enchantée que je voulais que ce sentiment dure toujours, cette période où j'adorais la série. Je pressentais bien que si je continuais à la dévorer à ce rythme, je tomberais sur un os : diffusion interrompue (pour cause de hiatus), épisodes diffusés hebdomadairement (ce qui gênait ma consommation marathon en une semaine par saison), etc... Et là, je vois arriver 2011 et je commence déjà à me faire une joie. Oh, je vais pas reprendre la série où je l'ai laissée, bien-sûr, non, je vais me refaire les deux premières saisons, puis attaquer la troisième, et découvrir des inédits à la pelle, goulûment, comme s'ils avaient été cachés pendant tout ce temps et que je mettais enfin la main dessus. Et là, je suis partie pour une nouvelle orgie. L'idée me plaît, c'est vraiment séduisant de voir se rapprocher la date dans le calendrier et de savoir que je vais m'en envoyer des tonnes derrière la cravate. Ça va être un délice. Pas d'attente, pas de privation, juste le plaisir de me lâcher et de trouver des inédits bien que les choses aient avancé.
En tous cas je m'en fais une fête et j'aimerais pouvoir me dire que je vais dénicher de "vieux inédits" pour d'autres séries que celle-ci. Fêter des retrouvailles avec une série/saison dont je sais qu'elle n'a plus cours, mais qui est logée exactement où je le souhaite sur la courbe de croissance de mon histoire avec la série.

Il n'y a pas d'inédit de la première saison de Doctor Who. Il n'y a pas d'inédit de Pushing Daisies. Il n'y a pas d'inédit de Life. Il n'y a pas d'inédit d'Une Nounou d'Enfer (même pas de Living with Fran... et il est trop tôt pour Happily Divorced).
Il y a des matins où on n'a pas envie de se réveiller. Des matins où on est si bien à rêver, qu'on veut ne plus se reconnecter avec le réel, plus jamais.

ThePartingofWays

22 décembre 2010

Sonnez hautbois, résonnez musettes

Comme c'est Noël et toute cette sorte de choses, enfin à deux crises de foie près (mais je m'entraine en allant manger dans des restaurants depuis dimanche...), il est de circonstance de regarder un truc qui fasse référence, au choix, au Père Noël, aux lutins qui fabriquent des jouets, ou de façon moins païenne, à l'histoire biblique de la naissance de Jésus. Comme j'ai cassé ma prise antenne et que je ne peux donc plus regarder les téléfilms sirupeux de TFHein ou Hem6, me voilà donc devant The Nativity, une mini-série britannique (oui-oui) diffusée actuellement sur la BBC.
A mon avis il est là le miracle de Noël.

Ce qui permet à l'athée que je suis de se mettre devant le pilote de cette mini-série, c'est avant tout sa durée : 30 minutes, juste ce qu'il faut pour raconter quelque chose sans avoir l'impression qu'on va bouffer de l'histoire religieuse pendant des heures. Rien ne me fait plus suer, osons le dire (mais poliment), que me voir enchaînée à une télé qui énumère pendant tout un après-midi le nombre de miracles accomplis, les tourments affrontés la tête haute et les indispensables sacrifices personnels d'un quelconque personnage biblique. Je préfère encore regarder des séries avec des vampires, c'est vous dire. C'est une torture. Et je crois que je m'exprime au nom de tous en disant qu'en plus, quand les fictions de ce genre nous ont été infligées sous la contrainte par des proches considérant que pour une fois on allait regarder quelque chose d'intelligent à la télé, ça n'arrange rien.
Alors 30 minutes, et après on peut s'enfuir et faire ce qu'on veut, c'est parfait. Limite, c'est plus incitatif à revenir, en ce qui me concerne. A l'heure où je vous parle, je n'ai d'ailleurs pas encore tout-à-fait réglé la question, et le simple fait que le doute subsiste est un excellent signe, finalement.

Mais fort heureusement, il n'y a pas que sa durée qui fasse de The Nativity une mini-série regardable.
Merci, donc, à Andrew Buchan, qui, en endossant le rôle de Joseph, joue les Docteurs avant même que quelqu'un n'ait eu la bonne idée de le lui proposer (Twelve ! Twelve ! Twelve ! Bah oui, Damian Lewis vient de signer pour le remake de Hatufim, donc je l'embête pas avant d'avoir besoin d'un Thirteen), passant en une semaine, dans mon univers téléphagique personnel, du rôle de lobbyiste à celui de personnage biblique, et alors que le pilote de Garrow's Law cagoule gentillement depuis deux jours (ya rien qui presse, j'ai prévu de me lancer en 2011). Voyage dans le temps et l'espace, copain, continue, ça te va bien.
J'ajoute qu'à ses côtés, la pétillante et adorrrable Tatiana Maslany donne un charme frais à l'épisode.

Ce duo charmant permet d'aller jusqu'au bout de l'épisode sans même y penser. Ils servent d'ailleurs une intrigue qui, sans omettre, ça va de soi, le déroulement "factuel" de l'histoire, se penche quand même plutôt sur leur relation, que sur la questions religieuse. Tandis que le pilote s'intéresse plutôt à leur rencontre et la façon dont lentement mais sûrement, ils deviennent mari et femme, à l'aide de flashbacks touchants, de rares scènes nous rappellent que Marie est enceinte jusqu'aux yeux et que Joseph a un peu de mal à avaler la pilule. L'une des rares répliques de Marie-enceinte : "Joseph, please don't hate me", résume assez bien l'angle par lequel on va explorer l'histoire pourtant ultra-rabâchée de la nativité.

Au bout du compte, c'est plus le drame d'un couple (dans lequel le Saint-Esprit vient semer le trouble, finalement, ce qui ne manque pas d'ironie) que la naissance d'un Messie que semble raconter The Nativity au stade du pilote. Et ça rend les choses beaucoup, beaucoup plus regardables pour quelqu'un qui comme moi ira brûler dans les feux de l'Enfer.

Nativity
SPOILER ALERT : Marie accouchera dans une étable.

Et pour ceux qui... Hm. Ouais, mais pendant la trêve des confiseurs, je fais une pause, donc tant pis.

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ladytelephagy
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