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ladytelephagy
29 juin 2008

Comme j'comprends pas trop c'que tu dis bah... j'm'en fous

Non, ce n'est pas le titre d'un commentaire de ce blog, bien que vu votre peu de réactivité (surtout vu le boom de visites que j'ai eu ces derniers temps), ça pourrait. Mais c'est sans rancune, j'vous aime bien même muets.
Absolument pas, donc, puisqu'en fait, c'est l'une de mes répliques préférées de l'épisode dont je vais vous parler aujourd'hui, et attention les yeux, voici le second post La preuve par trois en moins de 48h, non-non relevez-vous, vous me baiserez les pieds plus tard. Surtout que vu la qualité du truc dans le lien, franchement, ya pas de quoi me remercier.
Et comme un miracle n'arrive jamais seul, aujourd'hui c'est même pas un pilote que je vous propose.
Ce n'est pas fini !!! Aujourd'hui, c'est même le comble, je vous propose une série française. Oui : MOI, une série française. Comme quoi tout peut arriver dans la vie. Et même une anti-chauviniste convaincue peut s'essayer à de nouvelles pratiques télévisuelles (c'est pas sale).

Ainsi donc aujourd'hui, un post complètement hors-normes, mais j'assume.
Ce qui n'empêche pas qu'il y aura au menu trois captures, et pas une de plus. Même si elles seront un peu en qualité caca. Ca vous rappellera le bon vieux temps où le rip HDTV le DVD n'existait pas !
L'avantage de cet épisode (que j'ai aussi choisi pour ça et pas seulement pour son génie), c'est que même en fin de seconde saison, on peut le regarder sans être perturbé par le manque de contexte vu qu'il s'agit d'un épisode stand alone et que...

Bon allez, j'arrête là le suspense : aujourd'hui je vous propose un épisode de NERDZ !

NERDZ_1
Ce qui est bien avec l'épisode Geeks dans la Brume que voici, c'est que franchement, que vous connaissiez ou pas la série, ou ses personnages, vous pouvez de toutes façons en apprécier l'humour. Humour à travers le commentaire, évidemment, parfaitement savoureux, mais aussi grâce au personnage de Darkangel64 qui est vraiment à se tordre de rire, même quand il ne fait rien spécialement pour ça, ne serait-ce que par ses moues de paumé pathétique.
Eh vous avez vu ? Sur Nolife, le logo pour les fictions... il est violet !!! Si c'était pas un signe, ça...

NERDZ_2
C'est évidemment la séquence la plus drôle : la parade amoureuse ! Et c'est vraiment tragique quand on reconnaît vraiment les caractéristiques geek en regardant cette scène. J'ai eu l'heur de fréquenter du geek et je vous jure que c'est pas loin de ressembler à ça... la seule différence étant qu'en général, je ne répondais pas vertement : "Comme j'comprends pas trop c'que tu dis bah... j'm'en fous". Mais ça m'empêche pas d'être pliée de rire en voyant Caroline rembarrer brutalement (même si on a l'impression que ce n'était pas l'intention) ce pauvre Dark, tout tristounet, qui finit par se recroqueviller sur son coin de canapé. Pauv'Dark, va.

NERDZ_3
On regrettera dans cet épisode, mais un peu, juste un peu, le fait que deux des personnages soient très secondaires. Régis-Robert fait un peu sourire, Jérôme fait carrément de la figuration (je dis pas ça parce que je suis fan de Didier Richard... fan serait un bien grand mot mais ya quand même un fond de vérité, cela dit). C'est un peu dommage mais quand on est en format court, on ne peut pas tout faire et c'est normal. Pendant la scène avec Régis-Robert, je me suis humiliée moi-même, lors de mon premier visionnage, en m'écriant : "C'est Star Trek TOS !!!". Ok je sors.

Bon alors, je sais bien, si je soutenais VRAIMENT la série, je ne vous proposerais pas de lien en téléchargement, ni même en streaming (mais le streaming de toutes façons, c'est le Mal), m'enfin ya tellement de gens qui n'ont pas Nolife, ou qui n'ont pas l'idée de regarder s'il y passe des séries, qu'un peu de pub ne peut pas nuire. Et puis qui voudrait garder un épisode d'une qualité pareille sur son disque dur ? Non, il vous faut une meilleure définition, il vous faut d'autres épisodes, il vous faut... le coffret DVD de la saison 1 ! Ca tombe bien, il est sorti l'an dernier, et en plus à JAPAN EXPO, le week end prochain, la saison 2 sera dispo en avant-première, avant d'atterrir sur les présentoirs des FNUC et consorts à la rentrée.
Voilà une bonne façon d'encourager la création française !!! Eh, pour une fois que je vous y pousse, c'est qu'il doit bien y avoir quelque chose, non ?
Promis, je touche pas un rond pour toute cette pub...

Bon et en fait, ce post n'est pas innocent, j'ai l'intention de vous reparler très bientôt de séries françaises... non je ne me suis pas cognée la tête, pourquoi vous demandez ça ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de (sous-)culture : la fiche NERDZ de SeriesLive sera postée super bientôt. Je le sais de source sûre parce que la source c'est moi... Woah ç'a été super vite en fait, merci Eske !!!
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27 juin 2008

Project Dharma

Quel bonheur que de voir (enfin) le pilote de Dharma & Greg ! J'avais vu un grand nombre d'épisodes de la série lors de ses diffusions sur M6 mais jamais le pilote, et vous le savez, ça ne pouvait faire que mon désespoir, pilotovore que je suis.
Mais bon, cette lacune est désormais comblée et je suis sur le point de vous offrir un post La preuve par trois ; normalement, hein... vous savez comment ça se passe.
Mais si vous êtes plus blonds que Dharma, vous pouvez poser vos questions en commentaire, ok ?

DharmaGreg_1
Avons-nous déjà abordé le problème de la diction de Jenna Elfman ? Je crois bien que non. C'est normal, ce pilote était aussi mon premier épisode de Dharma & Greg en VO ! Et autant vous le dire, on n'est pas vraiment préparé à ça quand on a connu la voix de Marie-Christine Darrah. En fait on n'est pas DU TOUT préparé à ça. Et en fait elle m'énerve, cette Jenna...

DharmaGreg_2
Ineffable Kitty Montgomery ! J'ai toujours adoré ce personnage... évidemment le parallèle entre les deux couples de parents est savoureux... Ce qui est rassurant c'est que si Dharma et Greg sont tous les deux les fruits de leur éducation respective, ils sont quand même plus modérés. Hélas les différences sont quand même là et à la fin du pilote, déjà, elles vont poser des problèmes. Pourtant la réaction de Greg m'a surprise, tant elle est en antithèse totale avec son personnage dans le reste de l'épisode. Il prend la défense de Dharma devant ses parents, mais se montre plus insensible qu'eux à la fin de l'épisode.

DharmaGreg_3
Je pensais mourir avec mon secret, mais bon, parce que c'est vous, je peux bien le dire... j'ai toujours pensé que l'un de mes ex ressemblait de façon très impressionnante à Greg (ou l'inverse) ; je vous rassure, je n'ai rien en commun avec Dharma, ni éducation de hippie ni la passionnante carrière de dresseuse de chiens. Ah, et je ne suis pas obsédée par les pâtisseries à la myrtille non plus !
Dans Dharma & Greg, on retrouve la structure habituelle du couple de sitcom, où seul l'un des personnages est vraiment digne d'intérêt, l'autre lui servant de faire-valoir ou clown blanc. Et effectivement chaque réaction de Greg montre bien qu'il est complètement dépassé par la blondinette...

Dans l'ensemble, le pilote n'est pas extraordinaire, mais il comporte quelques bonnes scènes quand même, même si la retenue (et les règles de cette catégorie du blog) m'empêchent de toutes vous les montrer... donc non, il ne sera pas ici question de l'adorable scène dans le metro (les deux premières plutôt), ni de la première conversation téléphonique de Dharma avec sa belle-mère (magnifique façon de décrocher, il faut bien le dire), et bien-sûr, le fait que le chien de Dharma... ait un chien !
En fait le perso de Dharma est magnifique, c'est l'actrice qui m'énerve un peu.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dharma & Greg de SeriesLive.
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25 juin 2008

[DL] The Powers of Matthew Star

C'est une private joke mais j'en fais profiter tout le monde...

ThePowersofMatthewStar_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Alors, levez la main ceux qui connaissaient ? C'est bon, je me sens moins seule...
Et pourtant, on voit bien qu'on a beaucoup perdu en passant à côté de cette série !!!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture... Ah bah zut, pas de fiche SeriesLive pour cette série-là non plus.

25 juin 2008

Link's awakening

Ces derniers jours j'ai essayé de faire un maximum de nettoyage dans mes liens, en ajoutant des téléphages blogueurs qui n'y figuraient pas encore, et en retirant, hélas, ceux qui n'étaient plus actualisés depuis plusieurs mois.

Si vous voyez des blogs téléphagiques qui manquent, n'hésitez pas à me les proposer ci-dessous, en commentaire !

Collusion de circonstances, je viens aussi de faire la connaissance de l'un de ces blogueurs, qui est de surcroît animateur radio sur Radio Junior où il parle de séries aux plus jeunes : Alex.
Alex touche sa bille, croyez-moi, en la matière... il a même réussi à me coller sur une série dont j'ignorais l'existence !

Alors permettez que je fasse un truc que je ne fais jamais : DU COPINAGE ! Hop, un joli ptit lien pour ceux d'entre vous qui êtes curieux. Et la curiosité, quand on est téléphage, c'est une qualité !

galaxies_580

24 juin 2008

Comme une ombre blanche

Ami téléphage, je sais que tu viens aussi me rendre visite pour entendre parler de séries dont personne d'autre ne parle. Alors tu vas être à la fête : aujourd'hui j'ai choisi de te présenter une série qui n'est (pour autant que je sache) jamais passée en France, qui a pourtant duré 3 saisons... et qui date de 1978 ! Je sais que ça te plaît, ami téléphage (et pas qu'à toi si j'en crois mes stats), et ça me fait plaisir aussi, alors pourquoi se priver ?
Avant Coeurs Rebelles la série, avant Esprits rebelles le film, il y avait donc The White Shadow, et tu n'en savais rien. Mais lady est là pour te tirer de ton ignorance.

Le héros de cette série, c'est Ken Reeves, et, comment te dire ? Ken Reeves, c'est un peu le fils que ta mère aurait voulu avoir. Oui, elle t'a toi, mais elle aurait préféré Ken Reeves. Mets-toi à sa place : le sourire adamantin, la mèche blonde savamment ondulée sur le côté, de l'énergie à revendre, un solide sens de l'humour... tu ne fais pas le poids.
Et puis c'est quand la dernière fois que tu as joué avec les Chicago Bulls ? Allez, sois beau joueur, cède ta place, ça fera plus plaisir à ta maman que les fleurs que tu lui as offertes pour la fête des mères.

Le pilote s'ouvre sur plus de 3mn sans la moindre ligne de dialogue, et je te prie de me croire, ça impressionne. On y suit la brillante carrière sportive de Ken Reeves, son accident, sa blessure au genou, sa lente rééducation, et son retour dans l'équipe. Seulement il faut se rendre à l'évidence, passé la trentaine, avec un genou encore fragile, revenir sur le devant de la scène, c'est pas gagné pour le gentil Ken. C'est du moins ce que son ami Willis, proviseur d'un lycée pas super bien fréquenté (ç'aura une vague importance par la suite), lui dit afin de préparer le terrain pour la proposition qu'il a à lui faire : "tu plaques ta carrière professionnelle, tu laisses tomber la gloire, tu oublies aussi l'argent, et en échange, je t'offre... un poste de coach dans mon lycée pas super bien fréquenté". C'est cadeau.

Une offre qu'on ne peut pas refuser, mais comme Ken Reeves, il est le fils idéal, on l'a dit, eh bien tout naturellement il décide de tenter le coup, et en moins d'un pilote, il prend son boulot très à coeur.

Parce qu'être coach, surtout dans un lycée par super bien fréquenté, ce n'est pas une sinécure, et il ne s'agit pas que de sport. Il s'agit d'éducation. Et la bande de lycéens rebelles, je-m'en-foutistes et un peu délinquants sur les bords, elle a bien besoin d'une éducation solide, avant qu'il ne soit trop tard. Et ça, Ken Reeves le magnifique, il a tout de suite capté. Je te l'avais dit qu'il était meilleur que toi, on peut pas lutter contre un mec pareil. Surtout s'il fait près de deux mètres.

Comme la série est née avant toi, ami téléphage, on ne se permettra pas d'en dire qu'elle est super convenue, qu'on a déjà vu le pitch cent fois et tout, parce que ce serait plutôt l'inverse. Aux Etats-Unis, The White Shadow a quand même marqué son temps, bon pas autant que d'autres, mais le fait d'être la première série avec un cast à majorité colorée (blacks et hispanos forment la majorité des rangs indisciplinés de l'équipe de basket ball) a quand même laissé un certain souvenir.

Et pourtant, pour une première incursion dans le genre "école pas super bien fréquentée avec des minorités en situation d'échec", The White Shadow a su éviter un certain nombre de clichés, permettant aux jeunes lycéens d'être sympathiques et pas caricaturaux. Ce qui est bizarre c'est que, les clichés, on en voit dans des séries d'aujourd'hui alors que celle-ci a ouvert la voie. Va comprendre.
Le pilote est assez classique, c'est vrai, Ken Reeves est tellement parfait que c'en devient un peu trop facile, et ce contre quoi il doit lutter (indiscipline, absentéisme, problèmes financiers de ses élèves...) ne vous remuera pas les tréfonds de votre âme. Mais la série est très plaisante à regarder, avec un univers saturé d'hormones mâles chaleureuses (hou ! parfait pour moi) qui font rapidement corps, et créent une vraie ambiance d'équipe. Tout le monde l'a bien vite adopté, ce bon coach, et tant mieux puisqu'on se serait puissamment ennuyés s'il avait dû batailler pendant toute une saison pour s'imposer : Ken Reeves, l'essayer c'est l'adopter, demande à ta maman.
L'univers de la série ne tourne rien exagérément au dramatique, mais les personnages ont quand même de la crédibilité... l'équilibre est donc bon.

Avec fermeté mais tendresse, Ken Reeves s'apprête à aider ses élèves à progresser, au basket comme dans la vie, et à les suivre pas à pas... comme une ombre blanche. J'y peux rien, ça m'a touchée.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The White Shadow de SeriesLive.

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24 juin 2008

Ex-BO

On ne peut pas être et avoir été. Tandis que je cherche désespérément dans la grille de HBO de quoi me satisfaire, il me faut me rendre à l'évidence : HBO n'est plus la chaîne bluffante et ébouriffante qu'elle a été. Les séries les plus enthousiasmantes qu'on trouve sur le site officiel de la chaîne... ce sont celles qui sont finies. Sex & the City mais surtout Six Feet Under ou Oz auront marqué leur temps par leur audace, leur inventivité, leur dureté. Et ensuite ? Ensuite, downhill.

Le temps a passé et je regarde les projets de la chaîne pour la saison prochaine. Ah bah, on va être servis. Je dois vraiment reparler de True Blood ? Soyez sympas, j'ai encore des crampes d'estomac à force de rire...

Alors, bon... ya quand même un de leurs projets que je surveille : Anatomy of Hope. Non ce n'est pas un autre spin-off de la série à laquelle vous pensez. C'est d'ailleurs assez fou, je n'avais pas encore entendu parler de ce projet il y a quelques temps lorsque j'ai fait mon post La mort vous va-t-elle bien ?, eh bah c'est exactement ce que je réclamais. Mais si c'est du Abrams, je réserve mon jugement, quand même... ce mec n'a jamais su me convaincre durablement. La surveillance s'impose donc à bien des égards.

Mais franchement ça fait de la peine de voir que HBO n'est plus que l'ombre de son ombre... aujourd'hui les projets les plus cinglants, les plus intéressants, ils viennent de Showtime ou FX, et AMC a vraiment réussi à mériter très vite de l'attention. Du côté de HBO, ça stagne. La chaîne semble vivre sur l'acquis. Genre il suffit de recycler Alan Ball et hop ! C'est gagné ! C'est ça, leur projet-phare de la prochaine saison ? Nan mais laissez-moi pouffer ! (juste pouffer parce que j'ai vraiment mal aux côtes à cause de True Blood)

D'un autre côté, c'est le cycle de la vie, pas vrai ? Tant qu'il reste des séries épatantes pour nous visser à notre télécommande, quelle que soit la chaîne, on s'en fout ! Ce n'est dommage que pour HBO quoi...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Anatomy of Hope de SeriesLive.

22 juin 2008

[DL] Pretty Handsome

Deux pour les prix d'un ! Mais comme vous allez le voir, le générique de Pretty Handsome est avant tout basé sur la musique et la sobriété.

Mais en fait, ça a eu exactement l'effet escompté sur moi, et finalement j'ai adoré cette retenue qu'a eue le générique. Qui a quand même le mérite d'exister, il faut le dire.

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Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Rappelons-le, ici, c'est la série qui mérite le coup d'oeil, ne vous laissez pas intimider par toute cette austérité. Personnellement, je la trouve de bon augure.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pretty Handsome de SeriesLive, encore.

22 juin 2008

[DL] Fringe

Ce qui m'a frappée pendant ces dernières 24h de téléphagie assumée, c'est que deux des pilotes que j'ai regardés avaient un générique (et rien que ça, c'est suffisamment rare pour être souligné ces derniers temps, surtout dés le preair), et en plus un générique très classique, à grands renforts de piano.
Alors, pour l'étude comparative, je vous offre les deux ce soirs, histoire de finir mon pilotothon du week end.

Fringe_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Alors côté image, c'est pas vraiment la joie, hein, on ne s'est pas foulés, mais attendez le générique de Pretty Handsome qui vient juste derrière, c'est encore plus drôle.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (des fois je me demande si vous lisez mes posts en fait) : la fiche Fringe de SeriesLive.

22 juin 2008

Machine à popcorn

La question qui m'étreint après avoir vu le pilote de Fringe (puisqu'apparemment il fallait en passer par là), c'est : à quoi sert Joshua Jackson ? J'aimerais bien avoir la réponse. A part à rameuter les ex-fans de Dawson qui ont aujourd'hui grandi (et sont donc pile dans la tranche d'âge pour regarder la série), je ne vois absolument pas ce qu'il vient faire là.

En fait c'est bien simple, on nous a présenté Fringe comme une série tournant autour de ce petit génie, mais la vérité c'est que c'est la (très) belle Anna Torv qui mène le jeu, aussi bien sur le plan scénaristique puisque le show entier dépend de son personnage, qu'au niveau du jeu puisqu'il n'y a pas une scène où son regard vert ne détourne notre attention de ses partenaires. Ya même eu un moment où je ne me suis pas réjouie de la présence de Kirk Acevedo (mais ça n'a pas duré, je vous rassure).
Complètement anecdotique (plus l'épisode avance et plus on se dit qu'il est juste l'enjeu masculin obligatoire de toute série dont le personnage central est une femme), son rôle ne prend un petit peu d'intérêt que vers la fin quand il a une idée pour compléter celles de son génie de père, et faire guérir John. Le reste du temps, il n'est qu'un passeport vers son patriarche, lequel est un personnage déjà suffisamment riche, et n'avait pas besoin d'être mis en retrait par la présence du petit grassouillet (je suis la seule à avoir ri ?).

En-dehors de cette interrogation qui, je dois le dire, me tord le cerveau en tous sens, il n'y a pas grand'chose à dire de Fringe. La qualité première de ce pilote, c'est son efficacité. Non, pas vraiment, puisque cet épisode fait en 1h20 ce que je suis sûre qu'on aurait pu faire en 1h, voire peut-être même encore moins, avec juste un peu plus de rythme, et moins de plans sur la lingerie noire d'Anna Torv (les Anna sont en chaleur en ce moment !).
Ce qui est rassurant, c'est qu'au moins, cette première rencontre avec Fringe affiche clairement la couleur : quand on voit qu'il faudra attendre très exactement 58 minutes pour qu'enfin on mette en place les éléments de la mythologie à venir, on sait qu'on a affaire à un nouveau X-Files qui fera hurler les impatients et délectera ceux qui aiment regarder un épisode qui ne leur en apprendrait pas plus que le précédent.

Donc, la qualité première de ce pilote, ce serait... sa propreté. Je ne trouve pas d'autre terme. Ah ça, c'est pas du travail de cochon : esthétiquement c'est pas mal foutu, les dialogues fonctionnent à tout moment (même si la langue de bois typique aux séries à complot fait rapidement son entrée dans le vocabulaire des protagonistes), ya de l'action à rythme régulier et tout et tout. On sent que celui qui est derrière cette série (et son simple nom suffit à intéresser les foules, la preuve par l'exemple : JJ Abrams... hop vous voyez, tout de suite, vous êtes déjà plus attentif à ce que je dis !) maîtrise son art, simplement en l'occurence, comme un peu souvent ces derniers temps, la série manque dramatiquement d'âme. Tout cela est bien propre, mais ça l'est trop.

A un moment, quand même, on a l'impression de patauger dans une grosse flaque de n'importe quoi : précisément lorsqu'entre en scène la vilaine méchante firme suspecte dont on aimerait bien connaître les secrets, mais on peut pas, puisque c'est le pilote. On se retrouve tout d'un coup dans un univers futuriste, là, comme ça, on a pas compris ce qui nous arrivait, et personne ne semble s'en émouvoir. Mais si du coup, Fringe est une série d'anticipation, comment se fait-il qu'on ne nous l'ait pas dit plus tôt ? Tout d'un coup, on se retrouve dans un univers où la technologie est super avancée, et on n'en savait rien ? N'y a-t-il que pour moi que ç'ait été déconcertant ?

Ouais, alors, bien-sûr, vous allez me dire que je suis encore en train de dire du mal d'une série. Mais pas du tout. Je ne dis pas que Fringe est mauvais. Je dis que Fringe est... popcorn.
Vous regardez ça pour vous donner une saine dose d'adrénaline, sans avoir à trop réfléchir ni trop vous mettre à l'épreuve, le genre de truc qu'on peut mater une semaine sur deux sans problème puisque de toute façon l'intrigue n'avancera pas d'un iota dans l'intervalle, c'est bien, voilà une série qui n'exigera rien de vous, mais il n'y a pas de quoi être absolument fan, ni sentir son univers bouleversé par ce qu'on vient de voir.
Ya des gens qui aiment bien ça, remarquez, regarder une série pour le divertissement pur, par exemple le soir en rentrant du boulot, pour s'abrutir gaiement. Et il n'y a rien de mal à ça. Mais chacun sa came, et moi c'est pas la mienne. J'attends un peu de stimulation de la part de ce que je regarde, fût-elle intellectuelle ou émotionnelle. Mais côté émotion on ne se prend pas au jeu ne serait-ce qu'un court instant, puisqu'il est visible comme le nez au milieu du visage qu'il n'y a aucun enjeu.

Si parmi vous, il y a des fans de popcorn, je vous laisse ma part, c'est de bon cœur. Toutefois attention, on a vite fait de passer au coca après... et le cerveau perd l'habitude d'être sollicité.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Fringe de SeriesLive.

21 juin 2008

Pretty Awesome !

Les qualificatifs me manquent pour faire l'éloge du pilote de Pretty Handsome, pilote au générique fabuleux qui plus est : Ryan Murphy à la barre, Joseph Fiennes et Carrie-Ann Moss devant la camera... Mais ça ne s'arrête pas là, croyez-moi, voilà une série qui a bien mieux que son affiche à offrir, et il ne faut pas deux minutes pour s'apercevoir qu'on tient là un des meilleurs pilotes du moment.

On aurait pu penser que regarder pendant plus d'une heure un personnage se questionner à propos de son identité sexuelle serait assez difficile à suivre pour le commun des mortels, et je craignais de souffrir du manque d'identification, vu qu'il s'agit d'un sujet très particulier. Mais pas du tout. Le brio de Pretty Handsome, c'est de mettre en parallèle de la crise identitaire de Bob celle de tous ses proches... et en particulier des autres hommes de la famille.

Là où la série est à la fois cruelle et truculente, c'est lorsqu'elle dénonce quelque chose qu'elle déploie en parallèle : Bob voudrait qu'on ne le regarde pas comme un homme, mais il ne parvient pas à trouver le courage de se montrer tel qu'il est. Il vit une blessure parce qu'il a l'impression de vivre caché. Mais par contre, il attend que ses fils soient parfaitement conformes à l'idée qu'il se fait d'eux et ne les voit pas non plus tels qu'ils sont. Ce qui ronge Bob s'apprête à ronger ses fils exactement de la même façon : être soi en cachette... quitte à vivre dangereusement.
Qui mettra Bob face à sa vraie contradiction ? Pas sa femme ni sa mère qui ne semblent rien voir. Ici, la seule femme qui a le beau rôle... c'est Bob.

Et qu'il est beau et puissant, Joseph Fiennes, lorsqu'il fixe son regard dans le miroir et tente d'y voir tantôt ce qu'on attend de lui, tantôt ce qu'il voudrait être ! Si Pretty Handsome avait été tourné au temps du cinéma muet, les scènes de Fiennes auraient eu l'exact même effet qu'ici. Qui a besoin de dialogues quand on a un excellent acteur ? Il porte le show sur ses épaules, et le fait à la perfection. En dépit de la multiplicité des scènes qui nous font entrer dans le monde torturé de Bob, on n'a pas un seul instant l'impression d'une redondance quelconque, chaque scène atteint sa cible. En plein coeur !

Plusieurs scènes sortent encore plus du lot : les entrevues de Bob avec le couple de transsexuels, d'une sincérité rare, les quelques interactions de Bob avec ses fils où subitement, notre homme se comporte avec un poil de machisme ce qui n'apporte que plus de nuances au personnage, et évidemment, le moment où chacun se révèle à lui-même, l'apogée de ce pilote... rha non, je ne veux surtout pas vous spoiler sur ce coup, c'est trop énorme. Sachez juste que si Pretty Handsome finit par se trouver une saison à mettre derrière ce pilote (et hélas je n'ai pas trouvé beaucoup de bonnes nouvelles allant en ce sens), il faudra vraiment être un putain de génie pour surpasser cet instant d'une frénésie, d'une intensité et d'une perversité déconcertantes.

Mon esprit malade sans cesse en quête de séries dérangeantes sans taper dans le provocateur (et Dieu sait que c'est exactement ce que la plupart d'entre nous attend très exactement de Ryan Murphy d'ordinaire... attendez-vous à revoir votre opinion sur lui à la hausse), où la dureté se trouve dans la forme tant que dans le fond, a vraiment été ébloui, et maintenant, il lui faut la suite. Fallait pas commencer, aussi...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pretty Handsome de SeriesLive.

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