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ladytelephagy
31 août 2009

Combat glacial du Bien contre le Mal

Le thème du Bien contre le Mal, mais le Bien n'est pas si Bien et le Mal c'est pas si Mal, c'est vieux comme le monde.

Alors imaginez à présent vous retrouver devant une série au thème si galvaudé, en sachant que les deux rôles principaux sont interprétés par des chanteurs issus de boysbands, et vous avez un aperçu relativement fidèle de mon appréhension à regarder Orthros no Inu. Et au final, c'est pas que j'en aie pensé du bien, ni du mal, c'est que je me suis ennuyée de bout en bout.
Mais avant d'aller plus loin, je sens que d'aucuns parmi vous ont des lacunes en mythologie, alors reprenons.

Orthros

Orthros est en effet un chien mythologique (reproduit avec les moyens du bord ci-dessus, ça m'évite d'aller copier des images sur Google) avec deux têtes, et qui s'est fait mettre sa race par Hercule. Du coup, sous-entendre que le personnage mauvais qui peut faire le Bien, et le personnage gentil qui peut faire le Mal, sont les deux visages d'une même bête, semble prometteur, c'est une variation un peu plus originale que d'essayer bêtement de mettre le Bien et le Mal face à face.

Mais pour en arriver là, il faut se raconter l'histoire dans sa tête au lieu d'essayer de regarder le pilote, parce que tout y est épouvantablement poussif, et que ce thème n'est pas installé ni exploité.

A commencer par ces imbroglios policiers qui n'intéressent personne et pourtant prennent un temps fou. J'adore l'actrice qui joue la fliquette, je lui trouvais un charme fou dans Last Friends, mais son rôle de gourdasse placée entre deux personnages soi-disant charismatiques (et dans ce contexte, l'adjectif charismatique se traduit par des cheveux devant les yeux et un regard torve) qui comprend tout avec 10mn de retard a de quoi rendre fou. Une ado est morte, une autre est dans le coma (et si les dorama sont un tant soit peu représentatifs de la vie au Japon, je pense pouvoir dire que tous les Japonais tombent dans le coma à un moment ou un autre de leur vie, une vraie épidémie), et on n'en a, pardonnez mon langage, strictement rien à branler. On n'est pas venus pour ça mais parce qu'il y a potentiellement une histoire fantastique (au sens de "avec du surnaturel", pas qualitativement parlant), et on aimerait bien qu'à un moment il se passe des trucs.
Sans compter avec le lourd sous-entendu sur les capacités de l'un des bonshommes à guérir les malades, et ça alors la fille de l'enquêtrice est malade, c'est fou les coïncidences dans la vie, on aurait fait exprès qu'on n'aurait pas pu.

Seule la confrontation entre les deux hommes à la fin de l'épisode prend un semblant de saveur, j'ai bien dit un semblant. On peut avoir quelque espoir de développement des personnages (celui qui peut tuer mais a une conscience pourrait laisser tomber sa conscience) mais à voir l'interprétation, ça n'est pas plus excitant que ça.

J'ai eu un peu l'impression de regarder une sorte de Supernatural japonais, avec deux beaux gosses pour rameuter les minettes, deux-trois trucs un peu fantastiques histoire de dire (j'ai remarqué que dés qu'on brandit la carte du fantastique, c'est plus facile de se faire pardonner les autres lacunes de la série), et puis on va dire que ça suffit.
Et parce qu'il y a une justice dans la vie, même en matière de business, la série Orthros no Inu a commencé fin juillet et depuis lors, ses audiences sont en baisse constante. Et ça, ya pas de doute, c'est Bien.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Orthros on Inu de SeriesLive.

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30 août 2009

[DL] Attention Please

A l'heure où les plus fleur bleue d'entre vous viennent de regarder Pretty Woman pour la 712e fois (ce n'était que la 2e pour moi), je me suis dit que vous sauriez apprécier le générique d'Attention Please à sa juste valeur.

J'ai déjà mentionné cette série sur les hôtesses de l'air de la Japan Airlines plusieurs fois sans me donner la peine de vous en faire tout un post, on va dire que c'est aujourd'hui fait. Il faut dire que cette comédie est loin d'être incontournable ; ça divertit le temps que ça dure mais bon, de là à la recommander...

AttentionPlease
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Bon la qualité est ignoble parce que ça vient du Mal, mais la version que j'avais est couverte de karaoke et consorts, et ça m'énerve de vous donner un truc barré d'écriture dans tous les sens.

Reste que cette reprise (où Kaela Kimura démontre qu'elle a un accent japonais à couper au katana) est assez amusante, et que je trouve adorable l'idée de reconstituer l'histoire de la JAL à travers ses uniformes. Et puis au moins, le sponsor en a eu largement pour son argent ! De toutes façons, l'idée est bonne, la petite Aya Ueto a un grand sourire (c'est à ça qu'on la paie... on est toujours la pretty woman de quelqu'un dans ce business), les uniformes sont marrants, bref c'est sympa comme tout. Idéal pour un post du dimanche soir, finalement...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Attention Please de SeriesLive.

29 août 2009

Carte postale

PostSecret

Finalement, j'en viens à la conclusion que la téléphagie, ça ne se commande pas.

Je voulais absolument me trouver une série à dévorer cet été, et je vous proposais de m'aider à choisir. Je m'était fixée sur une série, et ne manquait plus que le passage à l'acte.

Mais alors, je ne sais plus trop comment, je me suis trouvée happée par un tourbillon de séries japonaises, et puis, bon, du coup le reste est un peu passé à l'as. Ce n'est ni une bonne, ni une mauvaise chose, d'ailleurs ; c'est juste que ça s'est passé comme ça.

Depuis, le cœur tordu devant 14 Sai no Haha, Kaze no Garden ou Aishiteru ~Kaiyou~, riant aux éclats devant Seigi no Mikata, et mangeant des M&M's devant BOSS (c'est là mon Top 5, en passant), j'ai mis de côté mes découvertes ou redécouvertes américaines. N'allez pas croire cependant que cette orgie a complètement shunté la fiction américaine.

Car à ma plus grande surprise, ces quinze derniers jours, j'ai aussi trouvé du temps pour m'enfiler tous les épisodes ultimes d'Urgences diffusés pendant cette période (ça doit faire 5 ou 6 épisodes, en tout, non ?), j'ai continué à regarder Drop Dead Diva (même si je n'ai aucune idée de pourquoi), je me suis même laissée aller à 1 Monk ici et 1 Chuck là. Preuve que ma dévotion envers le Japon n'a rien eu pendant cette période d'exclusive.

En toute sincérité, je pense que j'en ai encore pour quelques temps comme ça, deux, trois semaines peut-être, avec une consommation aussi effrénée. Ce n'est pas trop m'avancer que de dire que plus la rentrée américaine approchera, plus elle aura mon attention (surtout qu'elle commence avant le gros de la rentrée japonaise), à plus forte raison parce que j'ai soigneusement évité 99% des trailers pour les nouveautés de la saison.

En fait, c'est même complètement la raison pour laquelle je suis dans cette phase en ce moment, si on réfléchit bien. Car vu le taux d'annulation de la saison dernière, ce qui se joue en septembre aux USA, c'est un peu l'intégralité de ma saison, puisqu'en dehors de Better Off Ted, je ne suis pas spécialement fan des séries qui reviennent cette saison. Ou alors j'ai une grosse amnésie, mais bon.

Et comme justement, ce n'est pas sur la fiction japonaise qu'il faut compter pour du long terme dans la majeure partie des cas, mon attention va être soutenue envers la rentrée US, sans pour autant me lamenter à attendre qu'elle soit enfin lancée. Une attention que je crains justement d'être trop soutenue, car ça risque de m'influencer dans mon opinion que de savoir que je n'ai plus de série fétiche à l'antenne, dans un sens comme dans l'autre puisqu'il sera possible que je me dise aussi bien "pff, ça vaut pas Pushing Daisies" que "woah, une nouvelle série à encenser, je n'attendais que ça". C'est à double tranchant, mais c'est de toute évidence ma dynamique de la rentrée. Ce sera un vrai challenge que cette nouvelle saison où je n'ai à fêter le retour de personne en particulier (le feu pour Brothers & Sisters s'était apaisé... faut dire que j'ai lâché en cours de 3e saison, je sais plus trop pourquoi d'ailleurs ?).

Alors bon, disons que jusqu'à la fin de l'été, ma téléphagie a pris des vacances, qu'elle a fait ses valises pour le Japon, qu'elle revient bientôt mais qu'elle va continuer à donner des nouvelles.
Dans ce contexte, je peux comprendre que ses carnets de voyage n'intéressent pas tout le monde (bien que je le regrette), mais si ça peut vous rassurer, les choses vous se rééquilibrer d'ici quelques semaines, mécaniquement.

Par contre, j'espère bien me désintoxiquer de Drop Dead Diva parce que ça m'inquiète. Je ne sais pas comment j'ai chopé ça, en buvant de l'eau du robinet peut-être, mais j'espère que ça va s'arrêter à un moment...

29 août 2009

On n'attrape pas les téléphages avec du miel

Vous savez pourquoi j'aime regarder des pilotes ? Parce que ça me fait découvrir un univers nouveau. Le mot-clé étant "nouveau".
Car j'ai tout de suite un gros contentieux avec les séries qui dés le pilote, ne trouvent rien de mieux à faire que copier d'autres séries sans rien y apporter de personnel. J'imagine par exemple que le génie qui a été vendre Hachimitsu to Clover l'a pitchée comme suit : "ce serait Orange Days mais dans une école d'art". Et là je fronce les sourcils puissance 10 millions.

Orange Days est une excellente série. Était ; elle est japonaise. Ça fait d'ailleurs des plombes que je me jure de vous en parler et que je ne l'ai pas fait, c'est un crime. Il était donc naturel qu'un petit malin arrive par derrière et cherche à la ranimer. Mais ça, c'est quelque chose qui arrive souvent, simplement la plupart des créateurs de séries qui font ça tentent de maquiller leur forfait, et ajoutent quelques éléments pour faire genre "ah nan mais attends, c'est pas du tout pareil parce que tu vois...". S'ils ont du bol, le spectateur fera semblant de les croire.

Mais avec Hachimitsu to Clover, on ne gobe pas un seul instant qu'il s'agisse d'autre chose que d'un repompage en règle. Orange Days se passait à la fac ? Hachimitsu to Clover se passe à la fac. Orange Days suit les aventures de 5 amis ? Hachimitsu to Clover suit les aventures de 5 amis (même population d'ailleurs : 3 garçons / 2 filles). Orange Days a un personnage quasi-muet dont le héros tombe amoureux ? Nan, laissez-moi deviner... Et je n'irai même pas jusqu'à relever qu'un acteur d'une série se retrouve dans l'autre avec quasiment le même personnage.

Alors en soi, ce n'est pas une mauvaise série, certes, il y a des passages drôles (très drôles pour un ou deux) et d'une façon générale, c'est bien réalisé. Mais franchement, ça ne suffit pas à ce pilote pour qu'on développe une addiction à la série. Or, désolée, mais moi je pars du principe qu'il y a suffisamment de poissons dans l'océan pour que je ne me limite pas au menu fretin.
Par contre j'ai très envie d'un sandwich à la sauce miel-moutarde maintenant (alors qu'on n'a pas vu une goutte de miel dans cet épisode, allez comprendre).

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Hachimitsu to Clover de SeriesLive.

28 août 2009

[DL] BOSS

Quand je vois BOSS, je me dis qu'il n'y a aucune raison pour qu'un spectateur européen ne soit pas capable d'apprécier cette série.
Le générique est du genre à me conforter dans cette idée. C'est efficace, soigné, et en même temps convivial...
Et je vous avoue que j'ai un faible pour l'interprète de ce générique, Superfly, dont la plupart des sorties sont très sympa. Ah si seulement un site proposait la version longue de cette chanson...

BOSS
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Quelque chose dont je n'ai pas parlé, c'est l'utilisation par la série de gimmick pour son personnage principal. Une fois de plus, c'est un emprunt à d'autres fictions américaines (la sucette de Kojak, les graines de tournesol de Fox Mulder...) qui est utilisé à bon escient. Eriko Osawa consomme donc des M&M's dans chaque épisode (c'est même amusant de voir que la couleur du M&M's lui indique si la journée sera bonne, ou de voir que quelqu'un se sert dans son paquet et elle fronce les sourcils sans rien dire... bref un exemple de plus des petites touches d'humour fugace de la série), et j'aime bien qu'on retrouve rapidement cet élément dans le générique... Si, regardez bien !

Et si vous vous demandez comment la fiche de cette série a pu apparaitre si vite alors que je n'ai commencé la série qu'il y a 48h, eh bien c'est tout simplement que j'ai re-rejoint l'équipe de SeriesLive pour la rédaction de fiches asiatiques. Et encore, ce n'est pas tout, puisque je suis aussi rédactrice pour Critictoo sur le même sujet à présent... où l'on devrait bientôt avoir des nouvelles de BOSS aussi, d'ailleurs.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche BOSS de SeriesLive.

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28 août 2009

I can't live without you

Depuis quelques jours, ma marotte, c'est BOSS, l'une des séries qui a le plus marché au printemps. Et c'est justement pour ça que je n'y avais pas encore touché, en fait. Il faut dire que quand on voit que des Mei-chan no Shitsuji remportent des récompenses, on développe une certaine méfiance vis-à-vis des séries couvertes de statuettes. Évidemment, j'étais aussi pas mal refroidie par l'idée de regarder une série policière, car comme chacun sait, c'est loin d'être mon violon d'Ingres.

Pourtant, en décidant de sauter le pas, j'ai pris la bonne décision. Comme quoi, même les plus curieux d'entre nous gagnent à se pousser à encore plus de curiosité !
Contrairement à mes craintes, BOSS n'est pas une pâle copie d'un show américain genre Les Experts Santiago, mais parvient tout de même à se démarquer pas mal de séries japonaises d'enquêtes (bien que je confesse avoir plutôt regardé des Maid Deka ou Q.E.D. que des séries strictement policières). L'équilibre se trouve dans le fait que si on y trouve effectivement une équipe de police où chacun a ses compétences techniques, avec passage au labo et tout, en revanche on s'y autorise d'une part des personnalités plus ambivalentes (les personnages sont des ratés, c'est même pour ça qu'on les a regroupés dans la même unité) et un aspect plus feuilletonnant autour des déboires de l'unité pour se trouver une crédibilité.

BOSS parvient également à surprendre dans ses orientations scénaristiques. Les rebondissements surprennent réellement, du moins une bonne partie d'entre eux, et on n'a pas ce sentiment désagréable d'avoir résolu l'enquête avant tout le monde, qui en ce qui me concerne est assez récurrent (sauf quand le scénario fait exprès de me laisser dans le noir, ce qui m'agace au moins autant). Non, ici, quand on entend les conclusions de l'héroïne principale, Eriko Osawa, on se dit "mais ouiiiiii ! je l'avais vu ça en plus ! mais c'est tellement évident !", le genre de réaction que j'aime bien avoir devant une série policière, en fait.

Ce que j'aime aussi, c'est la façon dont la comédie est présente, mais largement moins appuyée que dans des NCIS qui se targuent d'être des comédies policières mais ne font que tartiner indéfiniment les mêmes gags d'épisode en épisode. Non, ici c'est plus subtil. Par exemple dans le pilote, l'assistant d'Eriko, un jeune flic pas bien mature, à qui il faut dire que la porte se tire au lieu de se pousser, ça dure 2 secondes, ya pas de musique débile, on est dans le pince sans rire le plus total, et pouf, c'est déjà oublié, l'enquête suit son cours. Un regard, une phrase, c'est tout. Cette façon de ne pas chercher à faire rire mais juste de ménager des respirations, ça marche à fond sur moi.

BOSS utilise aussi un grand nombre d'effets spéciaux (dont la majorité se trouve être très réussie), d'effets de montage (la caméra donne l'impression d'être perpétuellement en mouvement alors qu'on a juste retiré 1 seconde au plan pour lui donner un effet de rapidité), de jeu sur les musiques (pour l'instant le deuxième épisode a été le plus doué à cette petite technique), bref, les petites idées fusent pour qu'on sorte de la routine télévisuelle, et ça fait un bien fou.

Du coup, moi qui ne suis pas tellement branchée séries policières, vous savez quoi ? En 48h, j'ai déjà regardé 4 épisodes.
Je me prends presqu'à rêver que pour une fois, celle-ci va être prolongée... c'est pas totalement exclu mais hélas c'est quand même trop rare pour que je me berce d'illusions. Dommage, mais du coup je vais savourer les quelques épisodes qu'il me reste à découvrir avec d'autant plus de bonheur.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche BOSS de SeriesLive.

27 août 2009

La chair est faible... mais abondante

Ah mes côtes, ah j'ai mal. Oh non, il faut vraiment que je partage ce fou rire, c'est pas possible. Ohlala, j'ai des crampes, c'est atroce ! Allez lady, on se reprend. C'est pas le tout, mais j'ai une mission cette semaine, faire connaître les séries japonaises, et il me faut l'accomplir sans me laisser distraire ! Cela dit, aujourd'hui, je vais vous parler de Shimokita GLORY DAYS, et je pense que je vais avoir toute l'attention du lectorat masculin. Pour cela, nul n'est besoin de vous expliquer le pitch, ou de vous parler de la réalisation, non, je vais aller droit au but : les captures.

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Rapidité, efficacité, rentabilité.

Un mot quand même pour ceux qui parviennent à détacher leurs yeux des captures disposées ci-dessus. Les filles et les gays, je suppose.

Depuis bientôt 5 ans que je fais tourner Teruki Paradise, j'ai fiché des centaines (ou peut-même même quelques milliers, mais je n'étais pas seule donc...) de videos que je représente par trois captures, dont il est de notoriété publique que je les choisis soigneusement, voire même tendancieusement, de façon à appuyer ma critique, à souligner mon propos, à donner une vision la moins objective possible du résultat final.
Eh bien sachez que ce n'est absolument pas le cas avec les captures ci-dessus. Shimokita GLORY DAYS est vraiment une série pleine de nichons rebondis et de petites culottes. Dans le genre comédie coquine, ça se pose là, et j'avoue ne jamais avoir vu d'équivalent occidental à ce qui me semble être une spécificité, sinon japonaise, au moins asiatique : être capable de rire (grassement, certes) tout en affriolant vaguement le spectateur. Il est vrai que devant Dante's Cove on rit aussi, mais c'est pas voulu, et surtout c'est pas assumé puisque fait sous couvert du fantastique...

Pour que les moins lubriques d'entre vous aient un peu de nourriture pour l'esprit, sachez que les jeunes donzelles qu'on voit dans cette série sont moins des comédiennes que des jolis popotins sur pattes.
Au Japon, on appelle ça une gravure idol. Petit cours de civilisation japonaise : la gravure idol pose dans des tenues courtes, son uniforme de prédilection étant le bikini, et son choix d'orientation de carrière va de la pose-mignonne-coquine à complètement-à-poil-en-page-centrale. Les gravure idols sont partout, et surtout dans les magazines, mais aussi dans des photobooks, soit des albums de photos où se succèdent poses lascives et poses de carrément mauvais goût, selon les orientations professionnelles toujours. La gravure idol s'élève en batterie, il y en a plus que les mains ne peuvent toucher ne peuvent compter, aussi est-il normal qu'elles s'essayent à la diversification. De toutes façons, au Japon, on se diversifie presque toujours, les chanteuses sont mannequins à l'occasion, les mannequins sont actrices, les actrices sortent des albums, les gravure idols jouent dans des fictions de seconde zone, les jeunes chanteuses font des photobooks, les actrices de porno sortent des singles, c'est le bordel, tout va bien. Donc ici, le cast est rempli de gravure idols plus ou moins fréquentables (j'adore la fiche de D-addicts qui stipule "merci de ne lister que les films qui ne sont pas pour adultes" XD ), qui sont donc tout-à-fait dans leurs attributions, non, aucun talent pour la comédie n'a été malmené pendant ce tournage. Vous voici éduqués.

Outre ses nymphettes en chaleur qui se tripotent les unes les autres, et qui se pavanent quasi à poil devant le premier venu pour voir à quel point il est salace (zavez de la chance d'être tombées sur un JD-like, mesdemoiselles, complètement empoté et avec des lèvres toutes aussi improbables, d'ailleurs), on trouve dans Shimokita GLORY DAYS ce qu'il faut de musiques bidons, d'effets sonores complètement à la ramasse (miaulements de chattes, soupirs lascifs...), d'intrigues indigentes (j'ai même honte d'appeler ça des intrigues), et alors, le top du top : les filles ont à la fin de l'épisode un "corner" (une rubrique, quoi) où elles présentent une œuvre de littérature tout en se déshabillant devant la caméra. Grandiose.

Désormais, quand on me dira que les séries japonaises, c'est pour les gonzesses, je pourrai brandir Shimokita GLORY DAYS comme parfait contre-exemple. Pas sûr que ça réhabilitera la réputation de la fiction nippone, mais qu'on ne me dise pas que les dorama c'est rien que des histoires pour faire pleurer dans les chaumières !!! Vous comprenez bien que vraiment, je ne pouvais pas m'empêcher de mentionner un truc pareil ! Évidemment, ça n'est pas la série qui va captiver le public téléphage de nos latitudes, m'enfin admettez que si vous n'aviez pas connu cette série, vous auriez un peu moins souri aujourd'hui !

Et pour ceux qui... j'ose ? Non... si ? Allez, si : la fiche Shimokita GLORY DAYS de SeriesLive.

PS : gloire aux Japonais ! Ce sont les seuls au monde qui, quand ils se glissent dans une maison par effraction, pensent à ôter leurs chaussures avant d'entrer ! C'est vrai, c'est pas parce qu'on veut molester des jeunes filles qu'il faut saloper le plancher...

26 août 2009

Mieux vaut un petit chez soi...

Aujourd'hui, ce n'est pas la téléphage qui vous parle. C'est l'amoureuse des appartements. Eh oui dans ma vie j'ai une autre passion, c'est voir les logements des autres. On psychanalysera ça une autre fois.
Et je dois dire que ces deux dernières semaines notamment, j'ai été frappée par le charme fou des logements japonais tels que dépeints dans les séries. Alors hop, petite visite des lieux. Si Melrose Place peut le faire, pourquoi pas moi avec des dorama ?

Évidemment, il y a le truc auxquels on pense tous, gavés de stéréotypes que nous sommes, c'est la table au ras du sol auprès de laquelle on s'assied sur les genoux jusqu'à ce que mort du tibia s'en suive. Je ne conteste pas, ça existe.

Appart_Tradi1
1 Rittoru no Namida (avouez, vous avez tout de suite pensé à ça quand j'ai parlé de logement japonais)

Appart_Tradi2
Seigi no Mikata (et encore, il y a sur la gauche les meubles occidentaux de la grande sœur qui donnent déjà du cachet)

Mais ce n'est finalement pas le plus courant, et c'est, en fait, de là que vient parfois l'ennui. Il faut dire que beaucoup de décors d'intérieur dans les fictions japonaises sont atteints du syndrome du "parquet ciré", genre la jolie maison avec les canapés au carré et le sol impeccablement nu. Bon, c'est un style, hein ? Mais c'est triste comme un jour sans riz.

Appart_Cosy2
Aishiteru ~Kaiyou~ (il est pas ciré mon parquet ? Le Japon envisage de proclamer que son drapeau sera désormais bois-blanc-beige...)

Appart_Cosy3
14 Sai no Haha (le cliché de la chambre d'adolescente rangée méticuleusement est tout un poème à lui seul)

Appart_Cosy1
Katagoshi no Koibito (il ne s'agirait pas que les coussins soient en vrac, Dieu nous en préserve. Attention, du rose anticonformiste s'est glissé dans cette image)

Le genre d'endroit où mon père rêve de vivre, où on repère le moindre cheveu qui traine à 500km à la ronde.

Mais attendez, il y a pire... au syndrome du "parquet ciré" s'ajoute souvent la blanchite aiguë. Tout est blanc ! Plus blanc que blanc, même ! Du blanc où que le regard se porte !

Appart_Blanc2
At Home Dad (parce que le blanc, c'était pas assez, il faut aussi ajouter l'effet inox)

Appart_Blanc1
Seigi no Mikata (avec les incendies et les vampires, c'est le genre de truc qui me donne des sueurs froides la nuit)

Appart_Blanc3
Seigi no Mikata (le salut vient à grand'peine des rideaux ; oui, les Japonais se meublent tous chez Ikéa, pourquoi cette question ?)

Quand on vit dans ce genre d'endroit, on doit avoir l'impression de vivre dans un laboratoire ! Mon cauchemar... Ya quand même des fois où avoir une Valérie Damidot sous la main ne ferait pas de mal à tout ce beau monde. Chais pas, du bleu, du vert, du prune, de l'orange, n'importe quoi mais faut arrêter avec le blanc hôpital !

Mais l'espoir est venu des appartements de célibataires, en fait. Car les logements ci-dessus ont la curieuse caractéristique commune d'être dédiés à une famille ou, au mieux, un couple. Mais prenez une célibataire japonaise, et tout de suite, elle donne de la personnalité à son appartement.

Appart_Celib2
Kimi wa Pet (je vous l'accorde, c'est plutôt blanc, mais cette mezzanine c'est de l'or en barre !)

Appart_Celib1
Zettai Kareshi (j'adore l'impression de bordel girly qui en ressort... et l'agencement des pièces est sympa, aussi... 'me ferais bien ça en Sims)

Appart_Perfect1
Katagoshi no Koibito (alors là c'est juste le living de mes rêves, tout va bien ; ya juste la couleur du canapé à changer)

Je suis amoureuse, mais alors amoureuse de chez amoureuse, de la maison meublée quasi-uniquement avec du fer forgé de Katagoshi no Koibito. Allez, on en remet une couche.

Appart_Perfect3
L'entrée toute de vert vêtue, avec une impression de fraîcheur accueillante.

Appart_Perfect4
Une vue de la cuisine dont on jurerait qu'en fait c'est l'atelier d'un jardinier.

Appart_Perfect5
La terrasse rappelle (en plus fournie) celle de Will & Grace (appartement dont j'ai déjà chanté les louanges, suivez l'tag).

Appart_Perfect6
Mais non, c'est pas (que) pour la télé que j'ai pris la capture, zavez repéré la cheminée sur la droite ?

Appart_Perfect2
Vue depuis le lit de la salle de bains, agencée façon véranda. Priceless.

Appart_Perfect7
Allez, pour finir, une vue d'ensemble de la pièce principale ; on appréciera l'impression de luminosité pas agressive qui en ressort. Je n'ai pas la main verte mais je suis sûre que de toutes façons la plupart des plantes sont en plastique, donc ce serait jouable.

Voilà, c'était pas grand'chose, mais je voulais tout de même partager avec vous mes découvertes immobilières, même si certaines (notamment la dernière) sont très irréalistes au regard des surfaces habituellement en vigueur dans les métropoles nippones.
La prochaine fois, si vous voulez, on causera architecture, parce que j'ai aussi eu le temps de repérer deux/trois immeubles qui méritent le coup d'œil...

26 août 2009

Prison Fake

C'est pas que j'aie ressenti une certaine pression, mais disons qu'une certaine série m'avait été chaudement recommandée. Quelques jours plus tard, je repêche, noyé dans un océan de pilotes nippons, le premier épisode de Shiroi Haru que j'avais déjà eu le temps d'oublier ; j'en ai donc profité pendant que je le tenais.

Il n'a pas fallu bien longtemps pour que je comprenne d'où venaient les recommandations. En fait, il a suffit que le personnage principal à peine sorti de prison claque tout son pognon dans son premier repas de liberté pour que je sois entière acquise à sa cause. Et qu'il se baffre à s'en rendre malade tellement manger dehors représentait tant pour lui. C'est peut-être un détail pour vous, etc. Il y avait un grand sentiment de "ça, c'est fait" suite à cette scène : Haruo aurait pu faire n'importe quoi, j'étais avec lui. Et plus l'épisode avançait, plus je le trouvais drôle, touchant, tragique, bref, plus je m'attachais (non, pas comme ça, c'est pas mon style les grands tous secs).

Le problème de Shiroi Haru, toutefois, c'est qu'en dehors de l'immmmmmense sympathie qu'on ressent pour son héros, le reste est d'une banalité sans nom.
Gnagnagna je suis un ex-yakuza qui voulait s'acheter une conduite, gnagnagna j'ai tué un homme pour payer les soins de la femme que j'aimais et qui était malade, gnagnagna elle est morte mais je le découvre qu'au bout de 9 ans, gnagnagna elle a laissé une petite fille derrière elle... Plein de gnagnagna partout. Affreux. L'angoisse.
Et pire que tout, il y avait le : gnagnagna la petite fille que je sais pas qu'elle est ma fille et elle non plus, elle m'adore déjà. Ouh pinaise, retenez-moi je vais faire un malheur.

Alors d'accord. Je sais. J'ai tendance à regarder des dorama aussi parce que je trouve qu'on y déniche plein d'histoires touchantes. Entre autres. Mais quand même pas mal pour ça. Par mon téléphagique masochisme, je recherche ce genre de choses. Mais là, c'était juste trop. D'un personnage si bien parti (et si bien interprété), on en arrive à une intrigue dégoulinante de chamallow fondu. Le chamallow fondu c'est bon, hein, sur un ptit feu de bois et tout... mais c'est vite trop. Et après on a mal au cœur. On se sent nauséeux. On regrette le dernier coup de dents. Ohlala, ça va pas passer tout ce sucre.

J'sais pas si c'est supposé s'arranger avec le temps, mais pour le moment, la rédemption du ce grand délinquant tout sec, ça sonne creux pour moi. Ya un côté cheap qui vraiment ne passe pas. Il me faut ajouter aussi que le reste du cast est désespérément transparent. Ce qui n'aide pas.
Trois Television Drama Academy Awards pour Shiroi Haru ? Oh, si Mei-chan no Shitsuji a pu en glaner deux, pourquoi pas, tant qu'on y est... Mais là, non. Sans moi.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Shiroi Haru de SeriesLive.

25 août 2009

30 ans, c'est le bel âge !

Ça ne m'a jamais dérangée qu'on dise ou qu'on pense que j'ai 30 ans. Pour moi, 30 ans serait même l'âge idéal, et ça fait déjà une ou deux années que je n'hésite pas à arrondir toute seule à la décennie supérieure. J'ai 27 ans et demi, ou disons 28, ou même 30, et ça me convient très bien. Ce n'est qu'assez récemment que j'ai ma vie a commencé à ressembler à celle d'une trentenaire, pourtant ; quand j'ai commencé à avoir une vraie carrière, notamment. Mais les histoires de trentenaires, ça a toujours été beaucoup plus mon truc que les teenageries, même avant que je n'en arrive à ce stade. Quand j'étais ado, c'était pour moi l'absolu idéal dans la vie, avoir 30 ans. Quand je serai grande, je serai trentenaire.
C'est comme ça.

Aussi, quand un peu par hasard, je suis tombée sur le pilote de Katagoshi no Koibito, je ne me suis pas vraiment posé la question de savoir si j'allais regarder, ça tombait assez sous le sens. Et j'en ai eu pour mon argent : a contrario de certaines séries qui présentent les trentenaires comme des ados attardés, l'héroïne de cette série, Moe, est la trentenaire de mes rêves. Elle ressemble un peu à Sumire de Kimi wa Pet, mais en plus équilibrée : elle travaille, elle a une vie amoureuse, des amis, son caractère bien à elle, bref, elle a 30 ans. Cherchez pas. Mais Moe (à la différence, donc, de Sumire) se pose des questions sur sa vie. Ce n'est pas qu'elle ait une pression sociale pour se marier, ce n'est pas que sa vie professionnelle soit un fiasco, non, elle se demande simplement à quoi va ressembler sa vie dans quelques temps. C'est ça aussi le charme d'avoir 30 ans : les grandes transitions de la vie sont derrière soi, ne reste plus qu'à faire le choix des grandes orientations qu'on veut à présent lui donner. Une époque de luxe, quelque part.

A travers le parcours de Moe qui fait ses grands choix pour l'avenir, Katagoshi no Koibito nous permet aussi de faire la rencontre d'autres personnages plus ou moins de la même tranche d'âge, comme son amie d'enfance Ruriko qui se marie pour la 3e fois mais dont le tempérament infantile ne lui permet pas de réussir son mariage, Nobuyuki, époux de Ruriko qui se rend compte que celle-ci ne l'a pas épousé pour les bonnes raisons et se sent enfermé dans une vie qui n'est pas celle dont il rêvait, Yuusuke, homme marié et ex de Ruriko qui tombe sous le charme de Moe suite à un one night stand, Bun, le patron d'un bar gay qui ne parvient pas à trouver l'âme soeur, ou encore Ryo, qui se présente comme un étudiant voulant travailler à temps partiel dans l'entreprise de Moe.

Tous ces personnages sont tiraillés entre leur désir d'avoir un avenir à leur goût (quel qu'il soit) et une profonde envie d'être eux-mêmes ici et maintenant. Bref, ne pas faire de concession (et ça aussi c'est vachement mon truc, il faut bien le dire), ni sur le présent, ni sur le futur. Mais évidemment, ce n'est pas si simple.

On passe une bonne partie du pilote à se demander où tout cela nous mène. Il faut dire que c'est une même partie du pilote qui tourne autour des caprices de Ruriko, dont la superficialité et l'apparente insouciance masquent une grande peur de l'avenir. Elle voudrait que chacun trouve sa chacune, mais en fait c'est elle qui rêve de stabilité. Elle n'a simplement aucune idée de ce à quoi peut ressembler cette stabilité. Une fois qu'on met en retrait ce personnage pour se concentrer sur les rencontres de Moe, ça devient largement plus intéressant, même si les adeptes du "et c'est quoi les enjeux" en seront pour leurs frais. Si Katagoshi no Koibito est bien évidemment une comédie romantique, elle n'a pourtant pas comme enjeu de maquer à tout prix deux de ses personnages. Non, on se contente de suivre ces personnages qui font un bout de chemin, les uns avec les autres, les uns malgré les autres, et en ce qui me concerne, vous le savez, ça me convient tout-à-fait ; mais ça ne sera pas du goût de tous.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Katagoshi no Koibito de SeriesLive.

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