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ladytelephagy
30 avril 2009

So I listen to the radio

Je crois qu'on est en train de battre tous les records en ce qui concerne le nombre de posts La preuve par trois en une seule semaine. De mémoire, hein, mais je pense pas que vous ayez déjà été aussi gâtés (parallèlement, vous avez rarement été aussi peu bavards... enfin bon, moi je les ai vus les pilotes, une prochaine ce sera tant pis pour vous, et voilà tout).

Et comme on est en plein dans la semaine thématique (un peu par hasard mais ça n'ôte rien à son mérite) dédiée aux médias vus par les médias, aujourd'hui, on a rendez-vous avec Newsradio, dont Jérôme a deviné hier soir qu'il serait question tôt ou tard. Eh, à aucun moment j'ai dit qu'on ne parlerait que d'émissions télé, relisez bien.

Newsradio___1
On retrouve assez facilement l'ambiance qu'on avait vue ces derniers jours avec Sports Night ou Back to You... en plus pire, j'ai envie de dire. Le pilote de Newsradio est sans pitié, et le dirigeant de la chaîne, Mr James, n'y est sans doute pas pour rien. En effet, en bon patron sadique qu'il est (tiens, voilà une réplique que je ressortirai demain aux camarades pendant les défilés du 1er Mai), a engagé un nouveau directeur de l'information... sans que le poste soit vacant. A charge pour le petit nouveau de virer son prédecesseur : ce sera sa première tâche. On imagine aisément combien la perspective peut le mettre mal à l'aise, d'autant que notre petit bonhomme (un rouquin, chouette !) n'est pas exactement débordant de charisme...

Newsradio___2
Comme souvent dans les séries se déroulant dans une entreprise (et là ça m'a notamment fait penser à des séries que je ne pourrai hélas pas vous montrer dans l'immédiat, parce que je n'ai pas les pilote au format numérique, dont Une Fille à Scandales et Suddenly Susan, qui se seraient pourtant si bien intégrées dans notre semaine thématique... mais je pourrais en citer encore bien d'autres), les personnages sont hauts en couleur et tous un peu timbrés. A commencer par l'éternelle assistante qui n'a pas la langue dans sa poche, le pseudo-loser pas très sex, le love interest potentiel, en plus de l'incontournable patron tyrannique. Enfin, vous connaissez le truc. Et pourquoi on retrouve ce genre de cast si souvent ? PARCE QUE CA MARCHE ! Et la dynamique des personnages fonctionne très bien ici, moitié parce que les codes du genre sont suivis à la lettre, moitié parce que les personnages ont tous leur petit truc sympa qui fait que l'énergie qui se dégage de l'ensemble est très vivante.

Newsradio___3
Le pilote est rythmé par les rendez-vous avec les auditeurs : voilà une série sur le travail où, pour une fois, on ne passe pas son temps à papoter dans les bureaux ! On y travaille réellement, et ça fait plaisir à voir, même si le rythme n'est pas aussi soutenu que dans Sports Night où l'ambiance est galvanisante, on sent que la série est là pour parler boulot et pas juste babiller. Bon, si, c'est quand même un peu bavard (c'est un sitcom, au nom du ciel ! où placer des gags si les personnages ne discutent pas ?!), mais le travail n'est pas juste un prétexte à faire rire, le cadre de l'entreprise est bien utilisé, et comme en plus les différents postes d'enregistrement sont vitrés, ça permet de ne pas sortir des locaux de la rédaction même quand l'un des personnages est au micro, une chose bien pensée qui, dans les émissions portant sur la télévision, n'est pas possible de la même façon.

C'est donc pas le regard du siècle, mais quand même définitivement un angle nouveau que nous apporte cette série sur la radio. Comme le pilote tourne autour d'un quiproquo et de ses conséquences, on n'a par contre pas trop le temps d'étudier en détail les spécificités de l'univers de la radio, mais l'avantage c'est que cette rédaction spécialisée dans l'information permet de parler aussi bien de sport que de trafic routier ou de politique, et en cela, les promesses sont grandes sur ce qu'on pourra attendre de la série ensuite, et sur les thèmes dont elle se plaira à se moquer gentillement. Car qu'on se le dise, avec Newsradio, on n'est quand même pas trop dans la satire, mais plus dans l'humour bon enfant.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Newsradio de SeriesLive.
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29 avril 2009

IL est de retour

On continue notre petit voyage dans l'univers des médias vus par eux-mêmes... En toute sincérité, je n'avais pas prévu de passer la semaine sur ce thème, mais bon, une chose en entrainant une autre : je regarde une série, ça me fait penser à une autre... et de fil en aiguille je me suis dit : "pourquoi pas ?". Donc voilà, ça tombe cette semaine : rien que des posts pour parler des médias américains traités par la fiction ! Je suis aussi surprise que vous, mais voilà, c'est comme ça.

Bon alors, vous allez me dire : on a vu Sports Night, on a vu le Larry Sanders Show, on a déjà parlé de 30 Rock, tous dans des posts La preuve par trois d'ailleurs (cf. tags pour le vérifier), bon, on a un peu fait le tour du sujet, non ?

Non. Car après l'émission sportive, le talk show tardif, et le divertissement hebdomadaire, il reste encore autre chose : l'émission d'information pure. Parce que l'émission d'information, aux States, c'est toute une culture, vous voyez. Le summum de la ringardise et l'ambition dévastatrice qui parviennent à fusionner en coulisses, pour donner comme résultat à l'écran de sublimissimes émissions au contenu calibré pour flirter avec l'entertainement, sans jamais vraiment en être, mais sans jamais être tout-à-fait de l'information non plus.
Bienvenue, donc, dans cet univers, avec aujourd'hui Back to You.

BacktoYou___1
Le personnage principal est tout-à-fait le genre de gars qu'on s'attend à retrouver dans pareil univers : il a les dents qui rayent le parquet, il est complètement egocentrique, il accorde une importance immense à l'image qu'il renvoie... sauf qu'en fait, bien-sûr, il a raté un tournant de sa vie. Il était présentateur sur une chaîne locale, il est parti "vers de plus verts paturages", pour au final revenir dix ans plus tard la queue entre les jambes après avoir pété les plombs en direct (le phénomène des videos virales précipitant quelque peu sa chute dans le précipice de la célébrité). Le revoilà donc, revenant en perdant, mais se comportant en vainqueur qui a tout vu et tout fait, dans la chaîne qui l'a fait connaître, et il y retrouve ses anciens collègues qui, forcément, n'accueillent pas son arrivée avec les meilleurs sentiments. A commencer par son ancienne partenaire, autrefois faire-valoir à ses côtés, et aujourd'hui devenue présentatrice à part entière. Les années ont passé et elle n'a pas l'intention de retourner en arrière...

BacktoYou___2
C'est d'ailleurs du rapport entre ces deux personnages que naissent les meilleurs dialogues : sous les dehors d'une convivialité de bon teint, toute professionnelle, tout simplement, se camoufle en fait une animosité remontant à des années en arrière. Le petit enfoiré qui tente de donner l'impression qu'il nous joue le retour du fils prodigue se fait recevoir par une harpie bien décidée à ne pas lui céder un pouce de terrain, parce qu'elle, elle est restée là pendant tout ce temps.

BacktoYou___3
Sauf qu'une révélation (que, j'avoue, je n'avais pas vue venir) va venir bouleverser ce pitch pour le moment très habituel. Je vous spoile ou pas ? Disons simplement que les choses ne sont pas telles qu'elles en ont l'air. Non, ce n'est pas sur une seule rivalité professionnelle (bien que ce soit aussi un peu le cas) que repose la tension très électrique dans le bureau de l'émission. Il ya 10 ans, notre héros est parti et a laissé bien plus derrière lui qu'il ne le pensait. Voilà, je ne vous en dis pas plus, mais vous verrez que ce petit twist donne un peu de piment à ce qui aurait pu être un pilote extrêmement convenu. Je ne suis pas en train de clamer que ce retournement de situation tient du génie, mais ça varie un peu de ce qu'on a pu voir plus tôt, métissant ce sitcom en milieu médiatique avec un autre genre, voire, et c'est finalement assez rafraîchissant de ce point de vue. Et puis cela donne une épaisseur au personnage principal qui, il faut le dire, tenait jusque là de la caricature et gagne ici en intérêt (toutes proportions gardées).

Tiens, pour ceux que les séries à vocation médiatique intéressent, on a aussi vu par le passé Pepper Dennis, je viens de m'en souvenir. Mais vous allez voir que la semaine n'est pas finie et que j'en ai encore un peu en réserve...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Back to You de SeriesLive.
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28 avril 2009

Live from...

Tiens bah, puisque j'en parlais hier, on va aborder le Larry Sanders Show. Parce que je dois vous le dire, cette série, c'est très exactement le genre de série dont j'ai entendu parler pendant des lustres, le plus souvent en termes extrêmement flatteurs, par des personnes dont on aime à penser qu'elles font autorité dans le milieu... et puis pourtant, bah allez savoir pourquoi, mais ça ne passe pas.
Et comme j'ai mentionné la série récemment, j'ai ressorti son pilote d'une vieille cagoule histoire de me rafraîchir la mémoire à son sujet. Bon bah toujours pas. Si, il y a bien eu un moment où j'ai, comment dire, eu une sorte de mouvement musculaire au coin de la bouche, mais je pense pas qu'on puisse qualifier ça de sourire, c'était plutôt un réflexe nerveux, besoin de sommeil sans doute.

Non, rien à faire, le Larry Sanders Show, je ne comprends pas pourquoi j'en avais lu tant de bien. Attendez, non, vous savez ce qu'on va faire ? On va essayer de voir ça ensemble, pour être sûrs. Vous me direz ce que vous en pensez, vous aussi. On verra bien.

TheLarrySandersShow___1
Avec sa bonne tête de vainqueur, son sourire niais (eh, ça y est, je sais d'où François Hollande tient sa légendaire mimique !), et sa dégaine pas vraiment sex, personnellement, j'ai un peu de mal à imaginer Larry en star de la télé. Fort heureusement, et contrairement à ce qu'on croit sur la télévision américaine, on peut être un puissant laideron et quand même y faire fortune, et ce même sans qu'il s'agisse de fiction (vous avez vu la gueule à Leno ? que tous ceux qui trouvent Letterman attirant lèvent la main ! et à part moi, ça branche qui, un quarantenaire rouquin ? CQFD). Et donc même si à la base, il ne paye pas de mine, on comprend que Jerry Sanders est tout-à-fait à sa place ici, il gère bien, on dirait qu'il a fait ça toute sa vie (ce qui, venant d'un habitué du stand-up comme Garry Shandling, n'étonne qu'à moitié côté interprétation). Bref, en tant qu'hôte de l'émission, il est bien à sa place, tout en ayant ce genre de visage qui raconte des blagues avant même que l'homme qu'il affuble n'ait prononcé le moindre gag. Donc à la base, pour un animateur télé, le perso a tout bon pour s'attirer la sympathie du public, non ?

TheLarrySandersShow___2
Le problème c'est qu'en fait, on s'attend à ce que Larry, comment dire ? Mérite sa place dans ce milieu ? Qu'il bosse dur. Qu'il se creuse la tête pour son monologue. Qu'il soit malin et qu'il ne soit pas aussi à côté de ses pompes qu'il en a l'air. Or c'est le cas. Il suffit de voir sa relation avec son producteur Artie : c'est pas un producteur, c'est un chien pour aveugles, ce pauvre gars. Non, ça fait de la peine. Larry est absolument incapable de s'exprimer sans avoir recours à ce compère pour faire la traduction, parfois même dire tout simplement ce que lui-même n'aura pas les co*illes de dire à son interlocuteur. Et ça franchement, si ça peut paraître drôle au début, on a vite fait de s'en lasser. On se dit que finalement, pourquoi ce mec-là anime une émission en late night plutôt que n'importe quel autre clampin ? Qu'est-ce qu'il a de si spécial, cet asocial, pour atterrir sous le feu des projecteurs ? Comment il peut maîtriser son émission devant les caméras, et être une telle brêle dés que le boyant rouge s'éteint ? C'est simplement inconcevable ! Du coup, de potentiellement très sympathique, Larry devient vite très irritant.

TheLarrySandersShow___3
Toujours complètement à la ramasse, incapable de s'adapter au moindre élément nouveau, alors qu'il travaille quand même dans l'un des médias où la réactivité compte le plus... ce type est là, il traine ses guêtres dans les couloirs du studio, fait des petites plaisanteries à la Chandler Bing parce qu'il est mal à l'aise et a du mal à communiquer avec notre espèce autrement. Plus l'épisode avance et plus c'est lamentable.
Si ce mec en avait dans le pantalon, il défendrait ses convictions ("je veux pas faire de pub dans mon émission"), il monterait au créneau, foncerait dans le tas (no offense, Miss Parrish), et taperait du poing sur la table, mais là, non, rien. Il cherche son producteur du regard... MAIS C'EST PAS TA NOURRICE ! Virez-moi ce guignol ! Si au moins ses blagues étaient vraiment drôles, mais ce sont justes celles d'un homme complètement insécure ! Comment ce mec a pu avoir un tel succès ? Et sa femme, comment il peut se taper Meghan Gallagher, non, attendez, ça marchera pas, ça. Plus le pilote avance, plus on se demande ce que le personnage fait là, et nous aussi, par la même occasion. Il fait de la peine. Le même genre de peine que j'ai ressentie devant The Comeback, vous voyez ? Ca fait pitié.

Comme il est de coutume de prendre trois captures, et pas une de plus, il ne sera donc pas fait mention du chien de Larry, ni de l'éxquise présence de Jeffrey Tambor au sommet de son art dans une publicité pour du jardinage, stop voilà, j'ai rien dit. Les règles sont les règles, et vous me connaissez, je n'oserais les transgresser.

Nan mais, en vérité, je ne pense pas que le Larry Sanders Show soit mauvais, c'est pas ça.
Contrairement à, oh, mon Dieu, tant de séries, comment toutes les citer ? Enfin, n'importe laquelle des abominations que j'ai eu l'heur de traiter ici peuvent servir d'exemple, piochez-en une de votre choix.
Eh bien contrairement à cette série, le Larry Sanders Show n'est pas pitoyable, pas mauvais, pas mal réalisé, pas peuplé d'acteurs au QI d'huître... c'est même pas ça le soucis. Le soucis, c'est juste que j'ai pas réussi à trouver ça drôle, parce que son personnage n'a rien à offrir, en somme.

Mais en fait, le pire, c'est que maintenant que j'ai revu ça, je réalise combien Conan me manque... Encore plus d'un mois avant le début du Tonight Show, je vais jamais tenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Larry Sanders Show de SeriesLive.
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27 avril 2009

Il va yavoir du spoooort !

Il suffit parfois d'une impulsion minime pour enfin vous pousser à faire quelque chose que vous avez toujours su que vous feriez un jour. C'est en tombant par hasard sur la fiche, et parce que de toutes façons en ce moment je m'arrange pour combler mes lacunes et que la fenêtre à cagoulage était ouverte juste à côté, que je me suis dit "ça y est, cette fois j'y vais".

Cette fois, et j'ignore comment j'ai attendu mais je savais avant même de me lancer que j'aurais tort, et j'en suis sûre à présent, je regarde Sports Night. Allez, vous savez quoi ? Je vous emmène.

SportsNight___1
On en a déjà parlé avec notamment Friday Night Lights, mais je ne suis pas tellement attirée par les séries sportives. Cependant, Sports Night est avant tout une série qui parle d'une émission de télévision sur le sport, et ça fait toute la différence. Evidemment il me manquera de temps à autres des références (quoique, j'ai saisi l'allusion à OJ Simpson...) mais je crois que l'essentiel n'est pas tellement dans le choix du sujet de l'émission que dans le reste. D'ailleurs, comme le Larry Sanders Show quelques années plus tôt, et comme plus tard 30 Rock ou Studio 60 on the Sunset Strip (d'ailleurs le tandem formé par les deux personnages principaux de Sports Night m'y a pas mal fait penser), le feront ensuite avec des émissions de divertissement... ce n'est pas tant le sujet que la passion qu'on y insuffle, ainsi le regard glissé en coulisses, qui importe. Les premières minutes de l'épisode sont électrisantes, et donnent immédiatement le ton. J'ai presqu'envie de dire qu'on sait qu'on regarde du Sorkin dés les premiers instants, en fait. Ca parle, très vite, en mélangeant le travail et le personnel à une vitesse fulgurante, c'est tout de suite rythmé, bizarre, amusant, taquin et futé, on est scotché, en fait non seulement j'ai envie de le dire mais je vais le crier : c'est du Aaron Sorkin, aucun doute là-dessus !

SportsNight___2
Je savais que dans la série je retrouvrais Sabrina Lloyd (Sliders), Peter Krause (Six Feet Under) et Felicity Huffman (Desperate Housewives), mais j'ignorais que j'allais aussi y retrouver Robert Guillaume (Soap)... et plus étonnant encore Joshua Malina (A la Maison Blanche) ! Sa scène d'introduction (il a même droit à deux scènes d'introduction, si on veut chipoter) est absolument géniale ! Les personnages ont tous droit à d'excellents dialogues, et j'avais aimé la réunion un peu plus tôt par sa dynamique (qui ne laissait aucun répit, aucune envie de regarder l'heure ou même s'il reste du milk shake à la fraise), mais là on décroche vraiment la palme, on rit aux éclats, c'est juste excellent. D'une façon générale (et l'avenir l'a prouvé) le casting est tellement excellent qu'à aucun moment le spectateur ne se sent délaissé, tous les personnages même mineurs sont formidables et permettent de toujours mettre de l'ambiance même quand, en définitive, il ne se passe pas grand'chose.

SportsNight___3
Je disais plus haut que le choix du sport n'était pas forcément important. En fait, ce n'est pas tout-à-fait vrai, et cette scène où toute la rédaction de l'émission assiste émerveillée à un exploit en direct (hautement symbolique, en plus, et ce à plusieurs égards) montre bien que le sport reste l'un des rares domaines qui savent parfois inspirer les gens au-delà de toute rationalité. Je n'aime par exemple pas ces imbéciles qui se sentent obligés de klaxonner dans la rue pendant des heures le soir parce que leur équipe favorite a gagné je-ne-sais-quel championnat, mais il faut quand même bien avouer que seul le sport est capable d'enthousiasmer autant des personnes très différentes avec autant de puissance. Et moi qui n'aime pas spécialement le sport pour le sport, j'ai ressenti le même enthousiasme que toute l'équipe à ce moment-là, et je pense qu'en cela, le sujet du sport est bien choisi, il pose des questions sur la passion, le feu sacré, l'esprit de corps... et en face, tout ce que cite Casey à un moment, c'est-à-dire le business du sport, les pseudo-scandales qui l'entourent, etc.

Et c'est ainsi que même quelqu'un comme moi est tombé sous le charme de Sports Night, et a entrepris d'en découvrir la suite. Tout va bien, je n'ai que deux saisons à regarder, finalement. Parce que, en fait, vous savez quoi ? Qui a besoin de dormir quelques heures par semaine quand on peut recevoir une telle décharge d'adrénaline ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Sports Night de SeriesLive.
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26 avril 2009

Non.

C'est la réaction que j'ai eue tout-à-l'heure en tombant sur la news en page d'accueil de TV Guide. Non. Juste non. Encore une fois, on s'absente quelques heures et on retrouve le monde à l'envers en revenant...

BeatriceArthur

Quand je pense que je venais tout juste de découvrir une autre facette d'elle dans Maude, et que j'ai passé des heures de mon adolescence devant Les Craquantes, non, juste non. Je refuse, c'est bien simple.

Reviens Beatrice ; cette fois, c'est pas drôle.

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26 avril 2009

La femme qui valait pas tripette

Juste pour voir si ça s'arrangeait avec le temps, j'ai décidé de donner sa chance à Harper's Island, ce qui tombe bien puisqu'il me reste du popcorn à la maison et que ça me permet de l'écouler sans trop me poser de questions. Et ça valait le coup d'attendre : la patience a payé, puisque le troisième épisode a commencé à enfin entretenir un certain suspense chez moi.
Attention à ceux qui ne suivent pas encore la série, je ne promets pas qu'il n'y aura pas de spoiler ci-dessous.

A l'heure actuelle, la question qui me taraude est donc la suivante : un personnage est mort brûlé vif dans l'épisode précédent, et personne ne semble s'émouvoir de son absence pendant l'intégralité de l'épisode qui suit. J'ai passé tout l'épisode à attendre que quelqu'un se dise "ah tiens, il manque quelqu'un", mais non, rien.
 
L'une des victimes précédentes (fin du pilote) est actuellement couverte par une excuse bidon : un message a été envoyé à partir de son portable pour signifier qu'il courait la gueuse quelque part sur l'île et qu'il ne fallait pas compter sur lui avant le mariage. A un moment, ça va bien finir par se voir (si quelqu'un survit jusqu'à la cérémonie du mariage, je veux dire), mais pour le moment ça fait illusion. Fort bien. Un autre personnage tombe sous le coup d'une enquête policière (enfin, le shérif de la ville se pose des questions, quoi... et le dentiste fait l'autopsie, c'est dire si l'enquête est sérieusement menée), donc jusque là, les réactions au décès sont normales. Sans compter le tout premier mourru du pilote, lui on n'en a plus jamais parlé mais comme tout le monde pense qu'il n'est jamais monté sur le bateau pour aller sur l'île, admettons.

Donc pour ceux-là, bon, à la rigueur, mais là je vous parle d'une mort relativement difficile à rater du second épisode, la première victime féminine de l'île d'ailleurs, dont la disparition fait qu'étrangement personne ne s'interroge, et c'est même pire que ça, j'ai même pas l'impression qu'on ait noté son absence. Alors, bon, c'est vrai aussi que je me faisais les ongles.

J'ai pourtant passé tout l'épisode à me dire : "mais c'est pas Dieu possible que personne n'ait remarqué qu'il manque une paire de nichons dans l'épisode !", mais non, rien. Ou bien c'est quand je suis allée chercher mon dissolvant à la salle-de-bains que tout d'un coup tout s'est joué, je sais pas.

Pour évacuer ma frustration, et une fois mes ongles secs, j'ai donc essayé d'imaginer toutes les fois où les personnages auraient pu remarquer qu'il manquait encore une invitée au mariage (ainsi que son putain de clébard, d'ailleurs). Voilà donc ci-dessous un certain nombre d'occasions manquées pour les scénaristes de montrer que leurs personnages ne sont pas complètement égocentrés...

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La bonne nouvelle c'est que ça m'a tenue en haleine pendant tout l'épisode. La mauvaise c'est que la série a perdu à mes yeux le peu de crédibilité qu'elle avait... et que maintenant je pense que je vais pouffer dans tous les épisodes suivants.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Harper's Island de SeriesLive.

25 avril 2009

[DL] The Chronicle

Si j'ai été amusée par le pilote, en revanche le générique ne me semble pas très révélateur de ce que la série a à offrir... La musique est stéréotypée, mais ça, à la rigueur, ça irait, si les images avaient suivi le même ton. Or, ce n'est pas le cas.

TheChronicle
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Au contraire, on reste dans quelque chose de très banal, avec des scènes d'action plus qu'il n'en faut (au regard du pilote, c'est même quasiment de la publicité mensongère), des effets très convenus, des filtres verts histoire de faire faussement inquiétant, bref, rien de très captivant. Il aurait fallu jouer la même carte que dans l'épisode lui-même, pour bien faire, à savoir allier l'humour à l'envie d'aborder le paranormal. C'était probablement faisable, mais ici, c'est la solution de facilité qui aura pourtant été retenue. Tant pis.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture terrienne : la fiche The Chronicle de SeriesLive.

25 avril 2009

La vérité est sous leurs yeux

Un peu plus tôt cette semaine avec The Wedding Bells, on parlait de la façon dont il parait impossible de rater une série où pourtant des noms qui nous sont connus, voire même des visages, ont travaillé, mais force est de constater que même ce genre de choses n'empêche pas de passer à côté de séries qu'on aurait pourtant eu toutes les raisons de découvrir il y a des siècles.
Sans que cette fois ce ne soit la faute du quizz démoniaque de Serieslive (ou alors, très indirectement, vous savez ce que c'est : on clique ici, puis là, puis encore là, et pouf ! On tombe sur un pilote par hasard), je découvre donc aujourd'hui The Chronicle, et non, je vous arrête tout de suite : rien à voir avec les chroniques pitoyables d'une quelconque Sarah Connor.

Quand je tombe de la sorte sur un pilote que je ne cherchais pas particulièrement mais dont je ne sais rien, naturellement, mon premier réflexe est de lancer le cagoulage, et de poser les questions ensuite. C'est donc pendant que m'étaient livrée The Chronicle que j'ai appris qu'il s'agissait d'une série américaine, diffusée sur Sci-Fi, et où on retrouvait en coulisses Silvio Horta (Jake 2.0, Ugly Betty), mais aussi David Janollari et Robert Greenblatt, qu'on connait principalement parce qu'on voyait leurs noms au générique de Six Feet Under (mais Maggie Winters est sur ma liste de découvertes prochaines aussi, cela dit).
Sans compter qu'on trouve au générique rien moins que Jon Polito, l'exquise Rena Sofer, etc...
Et là je me dis que, quand même, je devrais avoir honte.

Le postulat de départ est assez simple : les torchons juste bons à tapisser la litière de votre chat, et faisant leurs gros titres sur des évènements surnaturels totalement improbables... eh bien ils sont tous vrais. Si, tous. Même celui avec les triplées siamoises. Le journal World Chronicle rapporte donc cette vérité si étrange et improbable sur le monde dans lequel nous vivons : il s'y passe effectivement des choses incroyables, même si tout le monde pense que ce sont des foutaises.

Sauf que The Chronicle, ce n'est ni une redite vaguement déformée de X-Files, ni même une tentative du même genre que Freakylinks dont le parti-pris était d'essayer de donner des frissons. Ici, on prend les choses avec plus de légèreté et d'humour. Je dirai même que le personnage qui finalement est le plus sérieux à propos de tout ça, c'est le personnage principal, Tucker, qui débarque dans ce monde avec incrédulité et est plus facilement inquiété par les évènements que les autres membres (il lui arrive même de s'évanouir). Tout le reste de la rédaction est en revanche habitué à tout cela, ça ne les inquiète pas du tout qu'ils soient les seuls à parler de cette vérité, c'est au contraire un petit monde bien rôdé au surnaturel et au mystérieux. D'ailleurs, l'équipe rédactionnelle compte une voyante, une jeune femme enlevée par des aliens (plusieurs fois), etc... Toutefois, si la série se permet de prendre le sujet avec légèreté, on n'est quand même pas dans un sitcom. C'est cet équilibre entre les tons qui permet à The Chronicle d'être amusant sur un sujet pourtant usé jusqu'à la corde, sans toutefois virer à la caricature comique.

The Chronicle n'est pas en soi une série révolutionnaire. Le personnage principal qui débarque dans un univers loufoque au sein duquel il lui faudra réviser un peu son jugement sur le monde afin de pouvoir continuer à travailler, les tentatives de lui ouvrir les yeux, les personnages tous plus bizarres les uns que les autres, sont des thèmes que le fantastique a déjà abordé plusieurs fois, et même d'autres genres. Mais bien réalisée, sympathique, et témoignant d'une envie d'innover dans le domaine du fantastique (tout en sacrifiant à un certain nombre de passages obligés du genre), The Chronicle s'avère très divertissante, et beaucoup moins abêtifiante, en plus, que des séries partant de postulats proches, s'essayant aussi à la légèreté, mais ce faisant, ayant oublié d'engager un scénariste, et que je ne citerai pas pour ne froisser personne. Hein, Special Unit 2 ? Rien que pour ça, ça valait quand même le coup de donner sa chance à ce pilote.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Chronicle de SeriesLive. Tiens, si j'avais TF6 j'aurais découvert cette série plus tôt, apparemment.

24 avril 2009

[DL] The Old Guys

J'ai peine à croire ce que je vais faire. Je vais vous proposer un générique de série britannique ! Je sais même pas si ça s'est déjà produit dans ces colonnes. Même par pour Jekyll (faut dire que, hein, le générique de Jekyll, bon...). Mais j'ai trouvé qu'il était si bien troussé que franchement ç'aurait été dommage de passer à côté. Et puis il fait partie de mon programme de rattrapage, en plus...

TheOldGuys
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

J'adore la musique, j'adore le style graphique, j'adore le ton qui est tout de suite donné, j'adore la chute... j'adore tout !
Me voir aussi extatique quant à une série britannique vous trouble ? Rassurez-vous, je n'ai pour l'instant eu le temps de regarder que le générique, donc pour la série, je reste sur ma réserve.
On en reparle plus tard si vous voulez ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Old Guys de SeriesLive.

23 avril 2009

Pas Digsby ni Pigsby, mais Bigby

Jusqu'où ira mon dévouement téléphagique, quand même ? Toujours dans ma démarche, cette semaine, d'être un peu moins ignorante (au moins côté séries, le reste c'est un autre problème), je continue de me cultiver, ou d'au moins essayer, sur des séries dont j'ignore tout, parfois même jusqu'à l'existence.

Donc aujourd'hui, la séance de rattrapage porte sur une série dont le personnage se nomme... Ned !

Respirez, tout va bien, je vais pas vous ressortir mes obsessions en matière de tarte, il s'agit d'une série de Nickelodeon intitulée Ned ou comment survivre aux études (j'adore les titres qui font trois kilomètres, c'est si accrocheur, et en plus ça me pourrit bien la vie niveau tags), qui vu ses caractéristiques n'avait que peu de chances d'attirer mon attention. Quand je tombe dessus, ou si j'ai lu des articles, ou que ça semble fonctionner aux States, des fois je teste quand même un pilote ici ou là... mais enfin, ma priorité ne va pas aux séries typiquement destinées à faire partie du catalogue de K2DA ensuite, si vous voyez ce que je veux dire.
Par exemple, on en a déjà parlé ya des siècles, mais j'avais testé Hannah Montana ya des lustres de ça ; on n'a pas eu le temps d'en parler mais j'ai tenté iCarly aussi (parce que Miranda Cosgrove était dans je-ne-sais-plus quel classement des gamines les plus prometteuses du moment, avec la sempiternelle Abigail Breslin... dont je suis étonnée qu'elle n'ait pas encore son propre show, celle-là, d'ailleurs). Bref, vous voyez le genre. Sinon, je ne m'amuse pas à regarder ces séries-là aussi. D'façons je ne suis pas dans leur public-cible, alors ça vaut sans doute mieux pour tout le monde...

Dans le cas qui nous préoccupe, le pitch me laissait perplexe : une série sur les sempiternels malheurs larmoyants des pré-ados, dans le cruel univers du collège... bon, ça va, on a déjà vu. Si c'est juste pour utiliser l'effet de style du petit gars qui s'adresse à la caméra, et entre parenthèses Malcolm reste quand même la référence en la matière (Malcolm ou comment survivre à la famille, bigre, voilà un titre qui en jette !), histoire de changer vaguement la forme, l'équipe derrière Ned et Stacey et Chuck et ses amis pouvait s'épargner cette peine.

Mais en fait, Ned ou comment survivre aux études a quand même un peu plus à apporter au genre. Sa fantaisie n'est pas sans rappeler Parker Lewis ne perd jamais, même si évidemment, il ne parvient pas à être aussi pétillant que son auguste aîné. Le personnage central, Ned Bigby (mais c'est fini d'appuyer là où ça fait mal, oui ?!), est sympathique, ses deux larrons ont du répondant et fournissent ce qu'il faut d'opportunités comiques, le rythme est très soutenu et l'épisode foisonnant de petites scènes, si bien qu'on a du mal à croire qu'il se passe tant de choses en une vingtaine de minutes.

Mon bémol ira au fait que je n'ai pas non plus trouvé ça infiniment drôle. C'est bien foutu, mais on ne se marre pas comme on peut le faire devant certaines séries comiques. Je sais, je ne suis pas dans la tranche d'âge visée, on l'a déjà dit, mais je ne pense pas qu'on puisse trouver la série exceptionnellement drôle. C'est un divertissement, et c'est un divertissement qui n'est pas non plus niais, donc c'est bien. M'enfin ne nous excitons pas, si vous êtes passés à côté, franchement, vous n'avez pas besoin de vous flageller pour si peu. Disons que je suis moins amusée que pour The Wedding Bells, et moins fâchée que pour Modern Men, en gros, pour vous donner un repère.
Mais c'est sympa, cette semaine de découvertes improbables. Allez, je continue ! Avec quelle autre série le quizz de SeriesLive m'a-t-il collée, ces derniers temps, voyons-voir...?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Ned ou comment survivre aux études de SeriesLive.

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