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ladytelephagy
26 octobre 2007

D'oh!

A quel moment beaucoup de Matt Groening, c'est trop de Matt Groening ? La question va finir par se poser, alors que mon homme et moi engloutissons en moyenne deux à trois heures de Simpsons/Futurama par jour.
Oui, vous avez bien entendu : par jour.
Je pensais avoir le summum de l'overdose cet été avec la diffusion bouche-trou de M6, mais avec NT1 et W9, je dois dire qu'il y a de sacrés challengers.

Et pourtant j'ai aussi l'impression de redécouvrir l'humour de ces deux séries, leurs univers si particuliers, leur ton (Moot-Moot peut tenter de reprendre ce ton, ça reste difficile d'être drôle en copiant, quand même...), leur graphisme... Certes, je n'ai jamais beaucoup regardé Futurama, mais j'ai l'impression de réapprivoiser les Simpsons, et que ce soit justement à un moment où j'ingurgite autant d'épisodes, ça m'étonne un peu.

Peut-être aussi qu'actuellement, me prennant la tête avec des détails anodins comme des dossiers de fond, j'ai un furieux besoin de décompresser rapidement, et ces séries sont précisément idéales pour ça. Le simple générique de la célèbre famille jaune est fait pour sauter à pieds joints dans l'univers de la série, puisqu'on guette les variations en habitué, et que donc, on se déconnecte du reste !

Ce que j'aime plus que tout avec les Simpsons, c'est qu'en général, les deux ou trois premières minutes de l'épisode n'ont rien à voir avec la suite. Ca commence dans une cuisine, ça finit sur un stade de football américain, l'intrigue semble s'orienter dans un sens, elle dévie vers le grand n'importe quoi et le tourbillon est tel qu'on ne peut qu'accrocher de bout en bout.
Quant à Futurama, les personnages fonctionnent à merveille et le comique fonctionne encore plus sur les running gags, et franchement, je suis amateur à fond de ce genre de choses.

M'enfin quand même, ça fait beaucoup d'épisodes par semaine. Dois-je m'inquiéter pour ma santé mentale ? A partir de combien d'heures de Groening par semaine les médecins recommandent-ils l'internement ?

Et pour ceux qui manq... quoi, non, vraiment ? Vous déconnez, là, j'espère. Ah non, pas de lien vers les Simpsons, vous êtes trop grands pour ça maintenant !

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25 octobre 2007

L'aile ou la cuisse ?

C'est ce soir !
Qu'est-ce qu'on fait ce soir ? Ce que nous faisons un jeudi soir sur deux : tenter de décrypter le monde des séries !

Je vais pas vous refaire le menu, hein, évidemment, je sais que vous êtes assidus du blog du podcast SeriesLive On Air et que vous avez déjà pris toutes vos infos dessus, m'enfin permettez que je fasse un petit retour sur le sujet du débat : les séries policières.

J'aime pas le poulet à la télé. C'est viscéral, je crois que c'est dû à un contexte familial un peu particulier, en fait. Depuis que le monde est monde et que je suis téléphage, je passe mon temps à répondre à qui me demande mes genres favoris que j'adore les drames, et que j'exècre le genre policier.

Pourtant avec les années, j'ai bien été obligée de réviser ma position. L'offre en matière de séries policières s'est étoffée, comme vous le savez, ces dernières années. Au point qu'on ne sait plus trop où donner de la tête... Il y a la facilité : la dose de 500 heures d'Experts en intraveineuse chaque semaine grâce aux bons soins de TF1 (et si vous êtes en manque entre deux épisodes, il reste l'autre grande franchise, les L&O)... et puis, il y a le reste. Tooooooout le reste. Et finalement, même quelqu'un qui n'apprécie pas le genre peut trouver son compte !

Au final, cette "mode" de la série policière n'a eu qu'un aspect désolant : populariser une façon très "cerveau gauche" de concevoir l'enquête criminelle, en délaissant, majoritairement (mais heureusement pas unanimement), l'aspect plus humain de la question. Le prochain défi de la série policière, ce sera certainement de revenir à plus de chaleur humaine : plus de proximité avec le quotidien, plus de simplicité dans le traitement, plus d'humanité dans l'approche...

Mais pour entendre plus de points de vue sur la série policière, ce qu'il vous faut, c'est sûr, c'est passer trois quarts d'heures entre potes (cast).

Et pour ceux qui manquent cruellement de son : SeriesLiveOnAir_Purple_mini

19 octobre 2007

Play >> mate d'Octobre

Je me suis aperçue que pendant que le blog était en jachère, vous n'avez pas pu profiter des Play >> mate qui pourtant étaient sur mon disque dur (très) ! Alors permettez que je rattrape l'erreur : les Play >> mate des mois de Juillet à Octobre sont donc en ligne. A vous de cliquer pour les reluquer, bande de voyeurs !

C'est pas parce qu'il y a pas grand'chose à la télé, qu'il y a des mauvaises nouvelles dans le journal et que le temps est pourri, qu'il faut se laisser miner. En octobre, on a tendance à déprimer un peu mais, heureusement, voilà venue l'heure de la Play >> mate du mois !
Ce soir c'est la pétillante Clara qui nous propose de voir la vie en rose !

2007_10_Octobre

Ca c'est une télécommande qui respire la joie de vivre ! Si votre rayon de soleil mesure autour d'une quinzaine de centimètres et fonctionne à piles, envoyez-moi votre Play >> mate vous aussi !

15 octobre 2007

Ode to my VHS

Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas eu l'occasion d'aller dans cette FNAC ; la plus grande que je connaisse, si ce n'est la plus grande tout court. C'est dans ce temple du produit culturel que je venais, il n'y a pas si longtemps, prendre mon fix régulièrement. Ca faisait en fait 3 ans. Le rayon DVD a déménagé au premier étage, mais à part cela, rien n'a changé dans le magasin. Je réprime un soupir mêlé de nostalgie et de contentement, et m'engage sur l'escalator.

Plus qu'un rayonnage obscur caché au milieu des imports, les séries ont désormais tout un espace qui leur est dédié. Sur les coffrets, les plastiques sont propres et bien tenus, l'étiquettage est soigné, coloré, bardé d'autocollants signalant des promotions... Bien en évidence, les séries du moment ont aussi droit à un panneau "à la TV", et tout cela est très proprement classé alphabétiquement.

Ce rayon, vous le connaissez tous à présent. Mais pour moi qui n'étais pas venue depuis 3 ans, c'est un peu comme une révélation ! Après des années à fouiller laborieusement, cherchant à deviner si mes séries favorites seraient cachées au beau milieu des comédies musicales (ne riez pas, c'est du vécu) ou parmi les films pour ado faisant la part belle à la videographie des soeurs Olsen ; après des années à ramener chez moi des coffrets déchirés à l'étiquette illisible (mais qui, c'est vrai, m'a permis d'obtenir un rabais inattendu par deux fois lorsque la pauvre préposée à la caisse devinait à grand'peine le prix à me demander) ; à lutter pour trouver les nouveautés... Cette époque de vaches maigres est derrière moi, elle est derrière nous tous, et n'a sans doute plus cours que dans les espaces culture des supermarchés de Province... Et encore.

Pourtant, je ne peux pas étouffer ma déception. Au milieu des dizaines, des centaines de coffrets DVD bien rangés, acheter un pilote ou une saison n'est plus aussi magique. La joie d'avoir déniché un titre sortant des classiques X-Files/Buffy/Ally McBeal (ouais ça marchait bien la Fox à l'époque), le bonheur de fouiller des heures pour déterrer le seul coffret Will & Grace disponible... Et puis, la sensation rugueuse de la cassette, aussi, une fois à la maison, devant le magnétoscope, le plastique tiède qu'on pouvait prendre à pleines mains pour la glisser dans l'appareil, le petit cliquetis des deux bobines dans le boîtier noir, les premiers centimètres de bande transparente, le petit carré à casser pour bloquer l'enregistrement (ou la petite glissière verte de BASF...) !

J'embarque mes rondelles dans leur coffret tout plat. Bien-sûr, l'essentiel, on est d'accord, c'est le contenu. Mais notre façon d'apprécier le contenu n'a-t-elle pas changé, du coup ?

Le regard las, la caissière me donne le prix exact, conforme à l'étiquette au centime près, et me glisse mon DVD dans un rachitique sac pour CD. Ce qui est rassurant, c'est que par contre c'est toujours aussi cher...

En sortant, mon sac light en plastique glissé dans mon sac à mains (ai-je mentionné combien je regrette les sacs monstrueux qui cognaient mon mollet ?), je passe devant le rayon des supports vierges. Pour trois étals de DVD, DVD-R et autres galettes satinées, on ne trouve plus qu'une pile de VHS de 180 mn, le strict minimum, et même plus de choix de marques. Quand je pense qu'à une époque, ils les vendaient par packs de 10 x 240 mn...

14 octobre 2007

[DL] Joou no Kyoushitsu

Au Japon c'est le générique de fin qui prime, mais ici c'est vraiment la fin de tout. Voir Mme Akutsu sourire au staff de la série, dégraffer son col, puis enchaîner sur une chorégraphie sur les toits de l'école avec l'autre prof en leader, ça tue toute l'ambiance de la série...

JoounoKyoushitsu_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Ajoutez à cela que le choix des EXILE pour interpréter le générique d'une série plutôt sombre, avec des enfants encore jeunes, est assez curieux, puisqu'avec EXIT, on a plutôt un titre enjoué et s'adressant, par ses sonorités R'n'B, à un public ado. Bref, le gars qui a signé les EXILE sur ce coup a un peu mis à côté ce qui n'aide pas. M'enfin...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (bis) : la fiche Joou no Kyoushitsu du Drama Wiki.

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14 octobre 2007

Oui maîtreeeeesse !

Vous avez l'impression que la rentrée a été difficile ? Vos profs vous en font baver ? Consolez-vous, c'est bien pire pour Kazumi et ses camarades de classe, dont la dernière année à l'école élémentaire s'annonce comme un Enfer à temps complet.

Pourtant l'école primaire, la plupart d'entre nous en garde un charmant et nostalgique souvenir. Et c'était bien l'intention de Kazumi aussi, qui espérait se faire des amis, s'amuser et vivre des expériences positives avant d'entrer au collège. L'arrivée d'une nouvelle institutrice tue dans l'oeuf tous ses rêves : Mme Akutsu n'a pas du tout les mêmes objectifs pour sa classe. Pour eux, le principal est qu'ils aient de bonnes notes pour pouvoir être pris aux concours des collèges privés, et tant pis si ça doit être difficile pour ses jeunes élèves dans l'année à venir.

Parce qu'on commence à suivre Kazumi dés la première scène du pilote de Joou no Kyoushitsu, on se sent immédiatement une certaine affinité avec ce petit bout, adorable petite gamine plutôt normale, mais qui, on s'en rend vite compte, est vite effrayée et intimidée. On voudrait la cajoler et la choyer, parce qu'on sent bien qu'elle est à la torture pendant tout l'épisode, mais le discours de son professeur fait appel à une certaine conscience chez le téléspectateur qui remet un peu les choses en perspective.

Car, non, Maya Akutsu n'est pas une sadique dans l'âme. Si elle interdit à ses élèves d'aller aux toilettes pendant les heures de cours, si elle instaure immédiatement une hierarchie entre eux (basée sur les notes d'un examen qu'ils ont chaque lundi), et si elle transforme la responsabilité de délégué de classe en damnation humiliante et dévouée aux pires corvées, ce n'est pas pour brutaliser ses élèves. Non, s'ils sont traumatisées, c'est juste un bonus...!

Dés leur premier jour, plutôt que de leur souhaiter la bienvenue dans sa classe pour cette nouvelle année scolaire, elle préfère au contraire leur expliquer que la vie est dure, que seulement 6% de la population nippone, qui a beaucoup travaillé pour en arriver où elle est, peut jouir de privilèges dus à une excellente condition sociale. Les 94% restants mènent en revanche une vie laborieuse, où ils doivent travailler beaucoup pour un salaire relativement décent, et payer des impôts lourds.
Le constat social balancé à ces têtes blondes d'à peine 10 ans est déjà peu réjouissant, mais évidemment il est donné dans un but bien précis : faire prendre conscience aux élèves que la vie n'est pas facile, qu'il leur faudra travailler beaucoup et n'espérer aucune complaisance de sa part... Les forts en thème auront des privilèges, les autres vont en chier !

Un discours aussi pragmatique (déprimant, mais réaliste finalement) est un sacré ovni lorsqu'on est habitué aux séries japonaises habituelles, où on reste au maximum dans le politiquement correct, à plus forte raison sur le tissus social du pays. Et surtout le contexte dans lequel il apparait est pour le moins surprenant, puisque la plupart du temps, dans un dorama, un enfant est un être innocent vivant dans un univers protégé du monde adulte, et qu'on essaye de préserver. Là c'est même pas la peine d'espérer, c'est le contraire. Et à travers les reproches du professeur Akutsu à ses collègues, on sent bien que c'est là une autre critique de la société qui s'insinue : on ne prépare pas les enfants à ce que sera leur vie d'adulte. Qu'on soit d'accord ou non avec ce point de vue, force est de reconnaître que ce n'est pas un discours qu'on entend souvent.

Un petit bémol cependant : le jeu des acteurs de ce dorama manque dramatiquement (!) de nuances. La petite qui joue Kazumi n'est pas mauvaise évidemment, elle est plutôt mignonne et assez expressive (même si terrifiée en permanence par la simple vue de son institutrice), mais elle ne parvient pas à sortir d'un certain nombre de poncifs. C'est pire encore pour le clown de la classe, caricatural au possible. Quant à la prof, c'est bien simple, elle ne donne dans ce pilote aucune épaisseur à son personnage (au point qu'on lui conseillerait bien de se trouver un petit copain et décoincer tout ça vite fait, avant de nous courir sur le haricot).
Autre bémol, mais plus léger, la forme est parfois un peu lourde. Sur 57mn d'épisode, il ya bien, allez, disons 15mn consacrées à Mme Akutsu en train de marcher au ralenti dans les couloirs de l'école et faire frissonner de peur la petite Kazumi. Dans le couloir principal. Dans les escaliers. Dans le couloir à côté de la classe. Elle hante l'établissement pendant une moitié d'épisode et c'est assez pesant, surtout qu'en dehors d'une tenue vestimentaire austère, elle n'a franchement rien d'effrayant.

Résultat : si sur la forme, Joou no Kyoushitsu ne révolutionne pas le genre, sur le fond on trouve des idées assez étonnantes. Hélas la mise en pratique, sur le long terme, risque moins de se transformer en revendication politique qu'en déclinaison des divers "châtiments" imposés par le professeur pour apprendre la vie à ses élèves.
Une fois l'étonnement passé, que reste-t-il de Joou no Kyoushitsu ? Une série assez rigide qui ne s'est pas autorisé, ou du moins pas encore, un propos réellement impressionnant, mais qui a surtout un pitch sortant des sentiers battus.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Joou no Kyoushitsu de SeriesLive.

12 octobre 2007

[DL] Twin Peaks

Simplement inoubliable. Je pense sincèrement que c'est la musique qu'on entend une fois mort, au Paradis (enfin, ptet une fois au Purgatoire vu la série...). Bref, si vous n'avez jamais vu ce générique, il est franchement temps de s'y mettre.

TwinPeaks_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Si vous ne devez avoir qu'un générique sur votre disque dur, c'est bien celui-là. Alors faites-le avant de vous retrouver enveloppé dans une bâche en plastique, vu ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (à un moment il faudra vous prendre en main, hein ?) : la fiche Twin Peaks de SeriesLive.

12 octobre 2007

Wrapped in Plastic

Il y a cinq, peut-être six ans, je fréquentais une librairie spécialisée épatante où dépenser mes sous de façon inconsidérée, et j'y voyais régulièrement des numéros du magazine Wrapped in Plastic. J'étais intriguée par ce que je voyais en couverture, mais comme j'avais les bras chargés (ahem), je ne prenais pas vraiment le temps de le feuilleter...
Ceci n'est en fait qu'une des multiples expériences, en apparence anecdotiques, qui m'ont fait croiser le chemin de la série Twin Peaks sans vraiment avoir une véritable occasion de regarder la série, tout au long de ma vie de téléphage. L'occasion s'est révélée il y a quatre ans environ, et là encore, le rendez-vous, bien que m'ayant changée à jamais, a été amputé puisque je n'ai pu voir que le pilote...

Lisant il y a quelques semaines le post de La Sorcière sur ledit pilote, je me suis justement dit que je me referais bien ce pilote précieusement conservé avec les années et que je n'ai pas encore revu cette année. J'ai donc pris mon homme sous le bras et l'ai invité à un voyage qui, à son tour, devait changer son regard sur la fiction télé.

Mon homme a vu pas mal de choses depuis qu'il me suit dans mes délires pilotovores, mais rares sont les séries qui ont eu un tel impact sur lui ! Le pilote était à peine fini qu'il était déjà en train de planifier de voir la suite ! Et croyez-moi, il a déployé tous les moyens nécessaires pour voir la saison 1 dans les jours qui ont suivi ! (je vous jure, je n'avais rien planifié, je ne l'ai pas fait uniquement parce que le DVD est sorti il y a peu...)

Ce qui l'a marqué, c'est bien-sûr l'ambiance, glauque, et pourtant onirique, le grain de folie de chaque personnage, et évidemment cette musique, ce style visuel... cette "patte" qui fait qu'on ne peut confondre Twin Peaks avec rien d'autre, pas même une fraction de seconde.

"Comment j'ai pu louper ça ?!" se demandait-il, catastrophé à l'idée des 16 ans perdus, passés dans l'ignorance. Oui, comment pouvons-nous être aussi ignorants de si bonnes séries ? C'est en effet vraiment un drame qu'aujourd'hui, cette série ne soit pas accessible à plus de monde, qu'il faille déjà savoir de quoi il s'agit pour pouvoir acheter les DVD (et encore, combien de temps les avons-nous attendus ?!). Allez, profitons-en pour sortir le refrain habituel sur l'air de "ya des trucs qu'on nous rediffuse sans relâche, mais Twin Peaks, par contre, on passe à côté !".

Alors, mes amis, si je peux vous conseiller quoi que ce soit, c'est bien de vous trouver un bon café, noir et chaud, et de vous installer devant cette série. Si vous ne le faites pas pour vous, ni même pour moi, alors faites-le pour Kyle MacLachlan... Aaaah, Kyle...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (mais comme on l'a dit, c'est pas facile-facile) : la fiche Twin Peaks de SeriesLive.

11 octobre 2007

Guilty pas pleasure

Depuis 20h ce soir, vous pouvez découvrir la seconde édition du podcast de SeriesLive On Air, que j'ai l'heur de présenter.
Au sommaire, vous allez découvrir notre discussion sur Gossip Girl, la nouvelle série de The CW (c'est plus facile à écrire qu'à prononcer !). Une série que j'ai regardée à l'occasion de la préparation de cette émission, vu qu'elle ne faisait pas du tout partie de ma liste de priorités (et ya déjà une bonne cinquantaine de séries sur cette liste prioritaire, alors imaginez ce que c'est d'être sur la liste secondaire !)...

Quand on regarde Gossip Girl, et qu'on voit aussi qu'elle semble suffisamment plaire pour obtenir une saison complète, on a un peu envie de redéfinir le véritable sens du "guilty pleasure". Peut-être est-ce par abus de langage, mais aujourd'hui, on met cette expression à toutes les sauces, et je l'ai entendue sur ce show, ainsi que sur d'autres... ce qui me fait m'interroger.

A l'origine, ça signifie simplement qu'on regarde une série décriée par la plupart des gens, mais à laquelle on prend tout de même plaisir à regarder les épisodes. Mais aujourd'hui, le guilty pleasure c'est simplement la série nulle qu'on regarde pour se mettre le cerveau en veille, en sachant pertinemment que c'est déplorable et en étant le premier à le reconnaître ! Est-ce qu'aujourd'hui on ne peut plus avouer regarder un divertissement sans profondeur, sans aussitôt avoir envie de se dédouaner en brandissant l'étendard du guilty pleasure ? Ah, comme c'est pratique !

Oui, c'est pratique, mais c'est lâche. Alors assumons ! Renouvelons notre emploi du terme "guilty pleasure", et sachons aussi ne pas lui attribuer notre mauvais goût ou notre envie de légèreté... Oui, sachons lever la tête et dire : "je regarde une merde, je la déteste, mais j'ai vu les 8 saisons !" Téléphages mes frères, en avant !

Et pour ceux qui manquent cruellement de son : SeriesLiveOnAir_Purple_mini

5 octobre 2007

Dirtier and Sexier

Dirty and sexy ? Je m'attendais à bien pire ! D'accord, certaines choses sont un peu dures par moments (la conversation entre Juliet Darling et son adorable matriarche par exemple) mais franchement, non, c'est pas assez sombre pour moi. Je m'attendais à quelque chose qui prendrait à la gorge, mais le pilote semble se tâter entre lorgner vers la dramédie, et essayer de rentrer dans l'intimité de la riche famille au coeur de l'histoire.

Oui, l'humour, ça peut avoir son intérêt, évidemment, mais vu le pitch, vu les acteurs (souvent bons, parfois très bons), vu même les intrigues, il y a largement moyen de faire bien plus couillu, dans un sens comme dans l'autre.

Peut-être que j'ai un peu trop attendu cette série, en fait. Peut-être que j'avais commencé à fantasmer sur son univers, que j'attendais comme noir (humour y compris) et grinçant.
Là, on l'impression que la série a voulu profiter de l'intérêt du public pour les party girls et autres pauvres petites filles riches qu'on voit dans les tabloids, et qu'au final, ni le personnage principal, ni l'histoire servant de fil conducteur (et potentiellement mythologique) n'arrivent à vraiment dépasser ce stade assez bon enfant, faits de gags faciles (c'est mon deuxième travesti en quelques jours) et de scènes pas si puissantes que ça (la confrontation entre Nick et Tripp semblait bien plus intéressante dans le trailer).

J'ai aussi l'impression de voir arriver gros comme une maison un retournement de situation ultérieur, et ça me dérange, non parce que j'ai automatiquement deviné juste mais parce que cette piste, donnée à plusieurs reprises (Tripp insistant sur le fait qu'il regrette de n'avoir pas eu d'enfant comme Nick, par exemple...) n'est pas tellement intéressante non plus mais plutôt soapesque.

Dirty Sexy Money pourrait éventuellement mériter un post plus long de ma part, mais pas au stade du pilote. Je réserve éventuellement un jugement plus long pour la suite, si jamais elle vient à me plaire. Après tout, ce n'était pas un mauvais épisode, juste pas celui que j'attendais...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dirty Sexy Money de SeriesLive.

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