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ladytelephagy

5 juin 2009

Pas très Rome antique

Il y a quelques jours, M6 commençait à diffuser Rome (et je peux continuer de me vanter d'avoir vu la série avant sa diffusion quand même, et toc), et je voulais vous en reparler même si, c'est vrai, on pourrait croire que j'en ai tout dit l'autre fois. Et donc, en dépit de l'heure tardive, j'étais devant, dimanche. Je ne sais pas encore comment je vais m'organiser pour les semaines à venir (désolée de bosser, hein M6) mais j'ai quand même quelques remarques.

D'une part, j'ai été surprise de la signalétique "-12". Je ne sais pas trop comment ça s'est goupillé sur Canal+, je n'ai pas bien suivi et en plus je n'ai pas la chaîne (déjà en clair, c'est limite...), mais ça me semblait quand même drôlement sous-estimé, et ce tant niveau sexe que violence. Et c'est d'autant plus incohérent que l'heure tardive de diffusion laisse penser qu'un créneau était hors de question plus tôt, même en semaine.

Du coup ça rejoint un peu le débat de la semaine dernière sur l'éternelle question des jeunes devant la télé.
La diffusion de Rome telle que choisie par M6 donne l'impression d'un triple verrou : la signalétique "-12", la diffusion le dimanche soir, et l'heure tardive. Overkill. Et ça pose donc la question suivante : si l'heure de diffusion ne suffit pas, si le jour de diffusion ne suffit pas, qu'attend-on au juste de l'efficacité de la signalétique ? Normalement ces éléments sont des garde-fous, mais si elle en a besoin de trois pour se compléter, n'est-ce pas un aveu d'impuissance ?

Ah, évidemment, il y a l'autre interprétation à ce geste, selon laquelle ce créneau sert de poubelle à une diffusion que M6 n'avait pas envie de mettre en valeur. Mais là on rentre dans un autre questionnement, celui de la présence d'esprit des chaînes françaises qui font des acquisitions pour ensuite ne les diffuser qu'avec négligence et mépris. Vaste sujet que, si vous le voulez bien, on explorera une autre fois et avec le concours de psychiatres.

Et puis, il y a ma deuxième remarque : deux épisodes, c'est tout simplement du vice. Évidemment, comme je n'avais vu que le pilote jusqu'alors, j'étais contente de me voir offrir la possibilité de découvrir la suite sans attendre le dimanche suivant. Je ne vous cache pas qu'un "aaaah" d'enthousiasme m'a échappé lorsque la mention "tout de suite - Rome" s'est affichée à l'écran. Ça se pose comme une évidence sous cet angle, effectivement. Mais si on se raccroche à cette seule logique, dans ce cas autant diffuser l'intégrale de la série en nocturne pour être certain de ne pas faire patienter le spectateur, à ce stade. Mais l'heure choisie pour diffuser la série était déjà assez peu pratique, était-il utile d'en rajouter en optant pour deux épisodes ? Ça faisait quand même beaucoup. Déjà, en général, je fais partie des partisans du "normalement, c'est conçu pour qu'il y ait un épisode par semaine, je ne vois pas pourquoi nous, petits Frenchies, on doit s'en farcir plusieurs d'un coup", mais alors là on est dans l'absurde le plus total. Et pourtant je me vante d'être une noctambule mais à un moment, on a envie de ne pas passer son lundi férié à comater devant la télé juste pour les beaux yeux de M6. Ça s'appelle vraiment se tirer dans le pied !

Parce qu'on ne me fera pas croire que le public se sent incité à regarder une série :
- qui de loin ressemble à un péplum avec des vieillards en robe
- qui passe à des heures indues
- qui oblige à se coucher à plus de 2h du mat' en semaine

Ce qui aurait pu être une excellente idée devient donc, une fois de plus, une mauvaise blague de la part de M6. On a vraiment l'impression que la chaîne manque cruellement de confiance dans son programme, alors qu'il s'agit probablement de son choix le plus ambitieux depuis Oz. Il faut dire que ça date, et qu'en plus ladite diffusion n'avait servi qu'à rabattre les spectateurs sur Série Club, la chaîne ne jugeant opportun que de diffuser la 1e saison, et soigneusement lardée de publicités pour sa petite sœur.

Rome ne proposant que deux saisons, et donc peu de perspectives d'avenir, elle en est donc réduite au statut d'alibi, là où elle aurait pu redorer le blason de la "chaîne des séries". Au moins qualitativement, quoi, à défaut de drainer les spectateurs par millions, chose qui ne se serait sans doute pas produite même dans des conditions optimales, il faut le reconnaître.
Encore que... on n'est pas à l'abri d'une surprise, après tout. Je me faisais l'autre jour la réflexion, devant la saison 2 de The Tudors, que ces fictions semblent de prime abord arides mais sont tout justement étudiées pour éviter d'être barbantes. Par le biais d'action, de sexe, de violence et d'intrigues empruntant à des genres plus grand public (complots, coucheries et tromperies, etc...), elles sont finalement assez accessibles sitôt qu'on franchit la barrière psychologique de la série d'époque en costumes (que, comme vous le savez, j'ai moi-même mis beaucoup de temps à dépasser). Mais la plupart des spectateurs n'ont aucune chance de le savoir. Une fois de plus, on ne permet pas aux gens d'avoir accès à des fictions différentes qui pourraient leur permettre de s'éduquer télévisuellement.

Une fois de plus il ne faudra donc pas compter sur M6 pour faire un effort. Comme un peu trop souvent à mon goût, ce sera au spectateur de faire preuve de bonne volonté... Ce qui est un peu un comble sur le papier ! Ce doit être ça, finalement, l'exception culturelle française : les français qui ont de la culture télévisuelle sont une exception. Les autres n'ont qu'à se ruer sur la viande qu'on leur jette comme à des chiens, même si c'est diffusé dans le désordre, même si les rediffusions sont mêlées aux inédits, même si ça fait quatre fois qu'on a vu la même enquête cette année.
Je vais finir par rompre avec cette chaîne aussi... et après, il ne faudra pas s'étonner, M'ame Albanel !

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4 juin 2009

Procrastination à la française

Un village français s'enorgueillissait de plusieurs choses. D'une part, une campagne publicitaire menée tambour battant, avec des publicités sur les bus (au moins de la capitale, en tous cas), des trailers réguliers sur France 3 et d'autres outils du même type, comme un générique emprunté à Band of Brothers, ou par exemple un slogan de killer : "Vivre, c'est choisir". Et jusque là je dis oui.

C'est après que les choses se compliquent, quand Un village français prend un malin plaisir à sacrifier à absolument tous les torts des séries françaises. C'est pénible !
France 3 aussi a donné, dans la collection "j'aurais pu mieux faire mais je ne veux pas", notamment au niveau de la diffusion. Certes, c'est une soirée de lancement, et on veut ferrer le poisson, je comprends bien. Mais les deux premiers épisodes de la série étant espacés d'une douzaine de jours, une diffusion au rythme américain (1 épisode = 1 semaine) aurait été très logique pour entrer dans la chronologie telle que décrite. Ah, les ravages de la précipitation...

Mais revenons-en aux problèmes de la série en elle-même.
Le pilote commence par planter le décor mais ne parvient pas à jouer sur la problématique pourtant intéressante des choix que chacun doit faire en temps de crise. C'était pourtant l'angle que la série avait prétendument choisi d'aborder, mais au final ce premier épisode n'est qu'une redite de ce qu'on a vu cent fois sur les mêmes circonstances. Alors d'accord la guerre c'est mal et les Allemands sont tous méchants, on sait, merci, mais à un moment, il faut s'affranchir de tout ça et se trouver une personnalité propre. Ça fait bien longtemps qu'il n'y a plus aucun doute sur le fait que la fiction française peut faire de la série de reconstitution historique, avec ce qu'il faut d'engins peints en kaki et d'horreurs de toutes sortes, mais à quoi bon nous en fournir une de plus quand justement on en a déjà tant vues ?
Le reproche que je fais à Un village français ne se situe pas tellement au niveau de son cast, relativement honorable bien que composé de talents assez hétérogènes (la blonde qui sert d'institutrice baisse beaucoup la moyenne générale, par exemple). Il ne se fait pas vraiment à la mise en scène, elle aussi très convenable et parvenant à éviter un certain nombre d'écueils. Non, le problème c'est tout simplement... le scénario. Triste comme un jour sans milk shake à la fraise, il ne cherche pas à offrir quelque chose de nouveau. On passe tout le premier épisode à cocher mentalement les poncifs du genre auxquels la série s'attaque, un à un : le mec riche avec une épouse prétentieuse, le médecin qui sauve des vies, le flic droit dans ses bottes, le flic je-m'en-foutiste, et bien-sûr l'attaque du village, l'arrivée des allemands en ville, les premières pertes humaines... Nom de nom, mais on n'arrive à rien ! Tout ça on le sait déjà, on pourrait le présenter, si ce n'est différemment, au moins plus rapidement. Et passer directement au nerf de la guerre (pardon pour le jeu de mot) : les choix.

Parce qu'avec ce concept de choix (déjà pas absolument révolutionnaire), les auteurs d'Un village français, ils tenaient un bon truc. Ils tenaient un angle. Et un angle, c'est une bestiole très rare dans nos contrées. Il ne fallait pas la lâcher dans la nature. Mais rien à faire, en fait d'angle, le premier épisode patine dans la semoule et reste le plus neutre possible. Et on reporte, et on reporte, et on attend que ça vienne, et ça ne vient pas.

J'entends dire que la série espère atteindre une belle longévité, comme par exemple, soyons humbles, 6 saisons. C'est bien, mais il faudrait être autrement plus courageux pour les mériter, ces 6 saisons. Ce qui n'exclut évidemment pas de les obtenir, les spectateurs français lambda étant peu éduqués télévisuellement.

Au deuxième épisode, effectivement, les premiers choix commencent à se faire. Enfin, j'ai envie de dire. Sauf qu'arrivés au deuxième épisode, les spectateurs ont choisi depuis longtemps, eux.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Un village français de SeriesLive.

3 juin 2009

[DL] Sonny with a Chance

La pile électrique humaine, c'est maintenant et plus jamais ensuite avec le générique de Sonny with a Chance, qui a le mérite de plutôt bien nous prévenir sur ce qui nous attend. J'ai regardé beaucoup de cochonneries dans ma vie, mais je pense que jamais, même adolescente, ni même quand j'étais shootée aux médicaments après mon opération de l'appendicite, je n'aurais suivi plusieurs épisodes de ce truc de mon plein gré.

SonnywithaChance
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

J'aime particulièrement le rugissement de fin, propre à vous donner envie d'aller décrocher une bonne baffe pour calmer Demi Lovato, si le reste ne vous en avait pas encore convaincu. En plus les couleurs dans tous les sens, les personnages qui gesticulent et font des grands sourires de psycopathes, sans compter le mec dans sa limousine qui n'a sans doute pas mangé depuis le XXe siècle, tout ça est vraiment flippant sitôt qu'on se dit que des esprits encore malléables regardent ce truc. Pauvre jeunesse.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (masochistes !) : la fiche Sonny with a Chance de SeriesLive.

3 juin 2009

Saturday Night Trop Alive

Hannah Montana ? Déjà has been. La puberté arrive, et avec elle quelques scandales, ça fait plusieurs années que Miley est omniprésente, elle commence à casser les pieds à de plus en plus de monde... la pauvre est déjà sur la pente descendante. C'est toujours comme ça quand on commence sa carrière très vite et très haut.
C'est tout-à-fait par hasard (en lisant une news de SeriesLive) que j'ai appris que ladite Miley Cyrus avait déjà une remplaçante en la personne de Demi Lovato, un nom que j'ai bien dû lire par le passé mais qui ne m'avait pas poussée à plus de curiosité que ça. Mais j'ai fini par tenter le pilote de Sonny with a Chance, parce que, bah, est-ce que vous m'avez déjà vue résister à l'appel du pilote ?

Ah, les séries Disney... c'était quand la dernière fois que j'en ai regardé une sans espérer stériliser la moitié de la population américaine ? On se le demande. Et j'ai l'impression que chaque nouvelle série est pire que la précédente... moi non plus je ne croyais pas ça possible, et pourtant ! Comme, chez Disney, on est les rois de l'innovation, la recette est quasiment la même qu'avec Hannah Montana : on prend une gamine à peine pubère, on la met au milieu d'un cast de faire-valoirs, on la transforme en star à laquelle soi-disant l'adolescent lambda peut s'identifier, et vogue la galère.

Cette fois, à la place de Hannah (ou Carly chez la concurrence d'ailleurs), on a droit à Sonny. Exactement comme celles qui l'ont précédé, Sonny a un sourire à faire s'évanouir un dentiste. Je pense que la pauvre fille à une dizaine de rangées de dents, en fait. Et elle n'hésitera pas à toutes les montrer à la moindre occasion, soit toutes les 15 secondes selon mes calculs, avec un sourire pas du tout forcé. On sent la gamine à peine coachée.
Mais ce ne serait pas si grave si Demi Lovato, toute choupinette qu'elle soit probablement au naturel, ne passait pas son temps à être hystérique. C'est pas une série, c'est une expédition punitive, avec une gamine pareille. Je sais pas, moi, retirez-lui sa batterie, mettez-la sous valium, écrasez son chat, tuez sa grand'mère, faites quelque chose mais faut la calmer. C'est proprement insupportable. Comme son jeu est particulièrement riche et diversifié, dans une même scène elle peut piailler, hurler ou même brailler sur demande, une vraie machine à bruit. Et parce qu'elle est multifonctions, dans le même temps, elle peut aussi gesticuler, remuer ou encore gigoter tout en faisant du boucan, c'est magique, quel talent.

Le pire, c'est que dans Sonny with a Chance, la crise d'hystérie de Demi Lovato dure plus de 20 minutes, et qu'en plus rien ne vient nous en détourner ne serait-ce qu'une minute ou deux. Comme c'est la star du show (à l'écran comme à la vie), elle a le champs libre pour nous en mettre plein les oreilles. C'est épuisant à un tel point que je ne suis plus étonnée que les américains tiennent tellement à leur liberté de porter des armes : c'est pour mieux pouvoir tirer à vue s'ils croisent Demi Lovato. Pas de scénario, pas de dialogues, et deux décors qui se battent en duel : pour un investissement minimum, occupation de l'espace visuel et sonore maximum. Sans compter que comme Demi Lovato n'est pas coachée par le dernier des imbéciles, la production continue de la faire chanter dans la série pour mieux continuer à vendre des albums dans la vraie vie (je n'en ai pas écouté mais je présume qu'il doit s'agir d'une compilation de cris d'adolescente folle furieuse, du genre qu'on entend aux abords des concerts des Jonas Brothers... comme on se retrouve).

Au milieu de tout ça, j'aimerais dire que Sonny with a Chance apporte quelque chose de nouveau, mais ce serait vous mentir. C'est vrai que sur le papier, l'idée que l'héroîne débarque à Hollywood pour intégrer le casting d'une émission à sketches est sympathique, ça fait un peu Saturday Night Live pour les moins de 15 ans (et encore, seulement les plus attardés d'entre eux), mais le cabotinage est si insupportable et les situations si mal gérées qu'on ne voit pas la différence avec le cas Hannah Montana. Gérer la célébrité tout en étant une adolescente normale, c'est toujours la même chose, sauf qu'en plus Sonny n'aura pas besoin des intrigues sur l'identité secrète, ce qui laisse encore moins de marge de manoeuvre. Et le plus dramatique c'est surtout que les sketches sont pénibles. Si encore ils étaient bien écrits, mais même pas. C'est vraiment du travail bâclé histoire de rentabiliser la pauvre Lovato avant qu'une plus jeune et plus chevalline apparaisse, quoi...
En conclusion, la vraie chance, c'est de ne pas voir la série. Maintenant vous êtes prévenus, donc à vos risques et périls.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Sonny with a Chance de SeriesLive. 

2 juin 2009

There's gotta be more

La journée avait été moite. Mais en dépit de la chaleur, j'avais résolu de m'aventurer dans les rayons de la FNUC. Ondulant entre les bancs de néophytes ("ah, oui, j'adore cette série... comment elle s'appelle déjà ?"), je me frayai un chemin vers le coffret qui m'avait fait envie toute la journée. Que dis-je ? Depuis quasiment six mois.

Essuyant la sueur qui perlait sur mes tempes du revers de la main, je manquai de perdre courage. C'est alors que je le repèrai au milieu de la foule. Il était en face de moi, à trois, ou peut-être quatre mètres. Comme promis, il arborait un bleu rafraîchissant et mentholé. En le reconnaissant, je marquai l'arrêt. Tout en me mordillant la lèvre inférieure pour réprimer un sourire gourmand, je repris presqu'aussitôt mon chemin, orientant mes pas résolus mais déjà apaisés vers lui. Arrivée à sa hauteur, je tendis doucement le bras, mes doigts courrurent à la surface gantée de plastique, remontant langoureusement vers son sommet pour mieux m'en saisir ensuite. Je ne pus alors réprimer mon plaisir plus longtemps, et un sourire ravi de plein contentement s'afficha sur mes lèvres.
Là, dans ma main, le coffret de Life saison 1.

La suite aurait pu rester dans l'intimité de ma chambre, entre mon lecteur DVD et moi. Après des semaines où l'attente avait atteint son paroxysme, mettant un à un les sous dans la cagnotte et guettant le calendrier, ma satisfaction était totale, puisque Charlie Crews allait enfin rentrer avec moi. Hélas, cet orgasme téléphagique devait connaître un coitus interuptus.

VousAvezAimeDrHouse_NeQuittezPas

Glurps.
Un vrai tue-l'amour.

Euh, ah bon ? C'est sûr, ça ? Et de quelle façon je vous prie ? En-dehors de la diffusion consécutive des deux séries à un moment, comment TF1 justifie-t-elle un tel slogan ?

Car du maussade, revêche, et auto-destructeur Gregory House, comment peut-on passer au lumineux, emphatique et miraculé Charlie Crews ? C'est comme passer des forces de mort aux forces de vie. L'un est en fait l'antithèse de l'autre.
House suspecte que tout le monde ment, Crews veut laisser le bénéfice du doute au présumé innocent. House se contrefiche de son existence qu'il ment en danger tous les quatre matins, Crews croque les plaisirs simples de l'existence en reprenant sa vie en main.
Bon, d'accord, les acteurs sont tous deux Britanniques, je vous concède déjà ça.

Il aurait peut-être fallu commencer par mieux vendre la diffusion sur TF1 plutôt que de courir béatement après la vente de DVD basée sur cette seule publicité mensongère. Laisser Life dans l'ombre de House... voilà bien l'oeuvre d'une chaîne qui ne regarde toujours pas ce qu'elle commercialise, par quelque biais que ce soit. D'un autre côté on parle de la chaîne qui a maltraité Twin Peaks au-delà de toute tolérance à la douleur, alors, Life...

J'ai cligné des yeux et la rage est retombée d'un coup. La tête me tournait encore, mais j'ai tenu bon sur mes jambes.
...
Le coffret sur le coeur, j'ai marché vers les caisses.

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2 juin 2009

C'est mathématique

J'ai fait des calculs de probabilités. J'ai invoqué de puissants esprits. J'ai lu dans le marc de café. J'ai lancé des osselets dans le sable. Eh oui, tremblez, jeunes gens, car voici venir mes prévisions de la saison 2009-2010.

Voici donc mes prédictions. On se donne donc rendez-vous dans quelques mois pour se moquer de ma tronche.

- Les séries pour lesquelles je vais avoir un coup de coeur...
... seront annulées au bout de deux saisons. Exemples : Pushing Daisies, Life, Samantha Who?.

- Les séries que j'aimerai plutôt bien et auxquelles je déciderai qu'il me faut du temps pour les adorer...
... seront annulées en moins d'une saison. Exemple : Privileged.

- Les séries super originales mais qu'on sait qu'on regardera seulement avec une boîte de paracétamol :
... n'iront même pas jusqu'au bout de leur saison. Exemples : Kings.

- Les séries dont je n'ai rien absolument rien à battre limite au contraire...
... seront honteusement renouvelées. Exemples : Hannah Montana, The New Adventures of Old Christine, 30 Rock.

Voilà, circulez, ya rien à voir, les jeux sont faits, rien ne va plus, inutile d'éplucher les projets de la rentrée, on sait déjà tout, il n'y a plus le moindre suspense. Rentrez chez vous, messieurs-dames.

Je crois que la chaleur me rend blasée.

1 juin 2009

And I need you more tonight...

Ce petit intermède ne parlera pas de séries. Je sais, c'est choquant. Mais il parlera quand même de télévision, rassurez-vous.
Ce soir, Conan O'Brien commence sa nouvelle carrière d'hôte du Tonight Show de NBC.

conansback

Celui qui restera certainement mon rouquin préféré se trouve donc devant un nouveau challenge, celui d'amuser l'Amérique une heure plus tôt. Le défi pour lui est de réussir à mettre juste un peu d'eau dans son vin pour coller à ce nouveau time slot, sans se départir des qualités qui font de lui un animateur si populaire.
Qu'il se rassure, moi, je le suivrai dans cette aventure.

Si je parle de Conan ici, c'est parce que lui et moi avons une histoire vieille de près de 7 ans, et qu'elle a commencé... avec les séries. Car en 2002, Conan présentait pour la première fois les Emmy Awards, qui étaient retransmis par je ne sais plus quelle chaîne du câble française. J'avais enregistré l'émission pour... eh bien, pour ce qu'elle était : une cérémonie de récompenses sur la télévision. J'ignorais alors complètement qui était Conan O'Brien.

Et puis, il est apparu.
Conan_BonnieTyler
Et la face du monde en a été changée. Elle est devenue pâlichonne et pleine de tâches de rousseur.
Une fois n'est pas coutume, merci, merci au Mal de m'avoir approvisionnée en attendant que je numérise ma VHS ; et entre nous soit dit, c'était quand même une autre époque, regardez-moi ce public : Aniston et Pitt en couple, le cast de Six Feet Under et A la Maison Blanche... voilà qui ne nous rajeunit pas.

A l'époque, je n'avais pas internet chez moi. Mais chez mes parents, sur l'ordinateur de l'école ou dans des cybercafés, j'ai commencé à faire des recherches, pour comprendre d'où sortait ce grand maigrichon à l'humour ravageur, et à la mèche rousse. J'ai commencé par me familiariser avec son univers, à lire religieusement le Conologue qui était pendant un temps disponible sur le site officiel du show, et que je lisais semaine après semaine et gardais dans un coin. Et dés que j'en ai eu la possibilité, j'ai cagoulé des émissions du Late Night où j'avais appris qu'il faisait office depuis des années. J'avais l'impression d'avoir raté quelque chose pendant une éternité. A côté, ce pauvre vieux Letterman, que j'avais découvert un peu plus tôt, n'était qu'un petit joueur, il était moins drôle ! Et puis, il était moins roux.

Inutile de dire que, quand une fan des Emmy Awards et de Conan voit arriver la 58e cérémonie quelques années plus tard, elle ne peut qu'être à la fête.

Toutes ces années, je me suis réjouie de le voir, dés que j'en avais l'occasion, officiant dans ce Late Night qui m'avait permis de glisser un oeil par le trou de la serrure pour prendre le pouls d'une autre Amérique, celle qu'on ne voit pas souvent ici (mais Canal + nous a depuis offert la possibilité de faire la connaissance de Jon Stewart, c'est pas mal aussi même si ce n'est pas la même chose). Lorsqu'un artiste que j'aimais, le plus souvent un acteur puisque je ne suis que peu branchée musique occidentale, se voyait invité chez lui, j'étais toujours aux anges et j'essayais de voir l'émission, c'était une consécration, c'était une intronisation, c'était... la perfection. J'ai souvent rêvé d'y voir Kyle MacLachlan et plus tard Lee Pace (orgasme télévisuel assuré) mais ça ne s'est jamais fait ; pour le premier je n'ai jamais mis la main sur l'émission, pour le second, il lui manquait visiblement des galons.
La bonne nouvelle c'est qu'en s'installant plus près, à L.A., Conan leur donne à eux tous et aux autres une nouvelle chance !

Il y a quelques semaines, j'étais en larme devant l'épisode final du Late Night. Le coup de détruire le décor, ça m'a tuée. Que ce soit le dernier, aussi, ça a marqué la fin d'une époque. Le début d'une autre...

C'était donc le post sentimental du jour, pour souhaiter bonne chance à Conan. Et lui dire que... pour ce que ça vaut, moi, demain, je le regarderai dans ses nouvelles attributions.

1 juin 2009

[DL] Quoi de neuf, docteur ?

Je me rappelais d'une version de ce générique encore plus attendrissante, où on voyait des photos du cast à divers âges. J'ai peut-être rêvé, ou peut-être est-ce une autre saison que le générique que j'ai déniché ici, je ne sais pas. Toujours est-il que la chanson est absolument charmante, et que la mise en images est largement plus originale que la plupart des séries de ce genre. Je sais pas, vous prenez La Fête à la Maison, qui à mon sens relève du même genre (mais ça fait longtemps que je n'ai pas regardé, il est vrai), c'était quand même très basique. Alors que là... ce générique a résolument beaucoup de charme.

Quoideneufdocteur
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Avec ce générique sous les yeux, on comprend mieux l'inspiration derrière le générique de Desperate Housewives, vous ne trouvez pas ? D'ailleurs ça m'étonne que je ne vous l'ai jamais proposé, celui-là. M'enfin c'est pas dans la thématique, ce sera pour une autre fois...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Quoi de neuf, docteur ? de SeriesLive.

1 juin 2009

[DL] Major Dad

Je n'ai pas la mémoire aussi fiable que Jérôme quand il s'agit de me souvenir des diffusions de séries datant d'il y a des années. Mes souvenirs sont moins précis, simplement parce qu'il se raccordent le plus souvent à mon mode de vie à l'époque. Major Dad m'évoque les premières années de collège, quand je rentrais à la maison et que pour la première fois, j'avais les clés qui me permettaient de me trouver seule, et de fondre sur la télévision dans le plus grand secret.

MajorDad
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Ici ce n'est ni une question de musique, ni une question d'images, et pas non plus une question d'acteurs... c'est, je ne sais pas, je ne pourrais pas expliquer. C'est Major Dad, voilà tout... parfois ça ne s'explique pas.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Major Dad de SeriesLive.

1 juin 2009

[DL] Corky, un enfant pas comme les autres

Cet été, une version moins crasseuse du générique devrait apparaitre sur ce blog, ainsi que, vous n'y couperez pas, la fin de la série. Depuis le temps que je veux vous en parler ! Enfin, il est vrai, dans la rubrique ladytelephagy On Air, j'en parle... mais ce n'est pas encore assez. Dans l'intervalle, je n'ai pas su résister à l'envie d'aller récupérer le générique sur le Mal. C'est que, j'y tiens à ce générique...

Corky
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Il est bon de noter qu'ici, c'est une version un peu spéciale du générique, puisqu'elle est particulière à l'épisode final. En effet, au cours des saisons, le générique montrait les mêmes scènes, mais avec une progression : Drew qui tente de se mettre au sport mais n'y arrive jamais, par exemple. A une époque, Becca devant son miroir, c'était (s'adressant à sa poitrine) : "soyez pas timides, quoi, allez, poussez !". Ma grand'mère avait vu un épisode, une fois, sans que j'aie à lui en parler d'ailleurs ; ça l'avait marquée ce genre de petits détails. Et puis il y a Arnold, le chien, qu'on oublie de nourrir tous les matins, et qui dans ce générique ultime, finit par être enfin récompensé de plusieurs saisons de patience...
Et puis, Jesse. Jesse, oh mon Dieu, Jesse...
Ca se sent que j'ai les larmes aux yeux, ou pas ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Corky de SeriesLive.

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