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ladytelephagy

24 mai 2009

[DL] Relativity

Voilà bien une série datant de temps immémoriaux, dont je ne m'attendais pas à voir la cagoule trainer. Je ne pensais pas non plus que je me dirais "tiens, voyons ça", juste parce qu'il ne m'en restait plus aucun souvenir si ce n'est la vague réminiscence d'un encadré sur mon Télé Z à la page de M6 (d'ailleurs, s'il y avait eu la moindre autre raison que je m'en souvienne, je pense que ce serait le cas). Mais les faits sont là : j'ai cagoulé. Mais au moins maintenant, j'ai le générique et je peux donc vous l'offrir.

Relativity
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Quelque part, c'est dans le contexte de l'article de SeriesLive sur les séries annulées rapidement. Trop rapidement ? Je n'irai pas jusque là, vu que dans le pilote l'héroïne principale est bonne à baffer, et c'est absolument décourageant pour entreprendre la suite. Mais enfin, sacré générique, quand même. Au niveau des noms, je veux dire.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Relativity de SeriesLive.

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23 mai 2009

Gleetter

On a parlé l'an dernier, à l'occasion de True Blood principalement, de ces séries qui sont retravaillées avant leur diffusion alors qu'une version (plus ou moins) aboutie du pilote existait déjà. La raison en est évidemment que des tests sont réalisés en amont de la diffusion (c'est aussi "grâce" à eux que des séries comme Pretty Handsome ou Faceless ne voient pas le jour) et que des recalibrages sont effectués de façon à obtenir les résultats maximum une fois à l'antenne. Les périgrinations de Dollhouse sont aussi là pour nous rappeler que ce que l'on voit n'est pas nécessairement ce qui a voulu être fait.

Dans le cas de True Blood, je persiste à dire que le pilote valait cent sous de plus dans sa première version, avec les scènes coupées et tout. Je trouve en revanche très dommage que certaines scènes qui se trouvaient à l'origine dans le pilote de Glee n'y aient finalement pas trouvé leur place... et comme je suis tombée dessus et que je suis pas un rat, c'est cadeau.

- La scène d'ouverture :
Glee_coupee1
On a vu avec l'affaire Brothers & Sisters sur TF1 qu'une scène d'ouverture, même en apparence anodine, se doit d'atteindre rapidement et facilement son but, et que sa disparition entraîne des conséquences parfois non-négligeables. Sauf que sans la comparaison, il est impossible de déterminer que la faiblesse provient de ladite scène d'ouverture. Pour Glee, c'est à présent chose faite. L'introduction nous met tout de suite dans le contexte des glee clubs, auxquels en France, il faut le dire, nous sommes peu familiarisés, si ce n'est par des découvertes télévisuelles ou cinématographiques antérieures. L'ambiance est immédiatement là, avec en prime une explicitation du rôle de Mrs Adler, dont on entrevoit la photo dans le pilote diffusé cette semaine sur la FOX ; de ce côté c'est une grande perte car dans le pilote "officiel", son influence est diminuée, alors qu'elle est fondamentale dans la quête du prof qui tient le rôle principal. Ajoutons que quand on voit cette scène, même si elle ne dure qu'une minute et demie, on trouve moins chaotique l'entrée pétéradante du petit prof dans la cour d'école, qui est devenue par la force des choses la scène d'ouverture définitive.

- Les attermoiments du prof :
Glee_coupee2
Où l'on s'aperçoit qu'il manque un autre passages, et pas des moindres : un numéro musical ! Vraisemblablement abandonné afin de séparer les passages musicaux de l'intrigue (voir mon post au sujet du pilote, hier), il n'a pas grande valeur si ce n'est de symboliser le tourment du personnage principal (dont mon cerveau refuse, à ce stade et malgré deux visionnages, de mémoriser le nom). Par contre il a une incidence sur la "bible" de la série dans le sens où du coup, la petite prof Monk-esque n'apprend pas que l'épouse est enceinte. Cette ignorance est-elle choisie ou sera-t-elle réexplicitée ensuite ? Trop tôt pour le dire évidemment. Mais c'est assez dommage de se dire que du coup ce personnage perd en profondeur dans la version définitive, puisqu'elle en reste alors à croire que le prof et son épouse ont des soucis de couple, et donc de l'espoir. Il faut croire que son rôle a été diminué dans l'intervalle...

Les deux versions du pilote diffèrent également au niveau du montage (un rôle plus mineur étant donné dans la version définitive à l'ex-dirigeant du glee club, nous privant alors d'une excellente reprise de A Chorus Line... réutilisable plus tard elle aussi, mais dans ce cas où serait l'intérêt ?), qui donne au pilote diffusé une chronologie plus fluide (les auditions ont lieu avant les répétitions, et non après comme dans la version de test, qui employait apparemment trop les flashbacks pour être claire).

L'un dans l'autre on peut comprendre certains choix dans l'ordre des scènes, mais la coupure de l'intro est vraiment dommage ; cela dit c'est justement la scène qui est la moins susceptible d'être définitivement perdue. Ouvrons les paris pour voir si elle sera réemployée !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Glee de SeriesLive.

23 mai 2009

STOP ! In the name of love...

Ok, ok, ça suffit, arrêtez tout. Ça ne va pas aller, là. Je n'en peux plus. Depuis quelques jours et consécutivement aux upfronts, nous sommes noyés sous les trailers et autres extraits de tous poils ; et au bout d'un moment, trop c'est trop. C'est même l'invasion à ce stade.

Pour autant que j'adore découvrir le pilote d'une série, les trailers et autres extraits ne m'intéressent pourtant pas le moins du monde.
Regardez celui de Nurse Jackie : il m'avait totalement induite en erreur. J'ai regardé l'une des videos sorties pour V (New Gen), car ma curiosité était grande, mais j'avoue que je n'en ai pas pensé grand'chose, et, ayant peur de me laisser influencer par une ou deux minutes de montage, j'ai décidé de ne pas aller plus loin dans ma découverte prématurée de la série. Ce serait dommage, après des années passées à attendre que ce projet issu de V (j'en ai parlé à plusieurs reprises depuis l'ouverture de ce blog, suivez les tags pour plus de détails), de se laisser conditionner des mois à l'avance, soit dans un sens ("youpi chouette, enfin le projet dont on parle depuis des lunes"), soit dans l'autre ("de toutes façon c'est n'importe quoi, ce ne sera jamais aussi bien que la série d'origine"). Pour raison et foi garder, je pense qu'éviter à partir de maintenant les trailers peut s'avérer nécessaire voire même salvateur.
Mais bon, chacun voit midi à sa porte, évidemment, hein...

Que peut nous apprendre un trailer de toutes façons ?
Pour une série à vocation humoristique, ça peut valoir le coup, à la rigueur : on prend la mesure du type de gag, du style (une caméra ou plusieurs), mais il reste tout de même un certain nombre de choses qui, par essence, ne peuvent pas se savourer dés le pilote, et notamment ce qui est l'une des qualités fondamentales d'une série drôle, à savoir le rythme. Par ses multiples extraits et son jeu de montage, le trailer est proprement incapable de donner une idée précise de la question.
Côté série dramatique, si certes on cerne plus facilement les problématiques posées par le pitch d'origine, et du traitement choisi (un peu de second degré ou pas du tout ? visuellement travaillé ou pas tellement ?), sur la profondeur des intrigues, le trailer restera muet comme une carpe, ce n'est de toutes façons pas son rôle.
Quant aux séries policière ou d'action, alors là franchement, on restera dans quelque chose de si générique qu'il vaut mieux ne pas s'y fier du tout.

Certes, dés le trailer de Carpoolers ou de Cavemen, on savait que ces séries seraient du plus haut pitoyable. Mais pour la gamme inférieure des productions, ce n'est jamais difficile de déterminer qu'une série est abyssalement lamentable dés ses premières images, la médiocrité ayant ceci de particulier qu'elle ne jouit pas de l'intelligence suffisante pour se dissimuler à nos yeux.
C'est donc comme toujours facile de déterminer quand quelque chose est mauvais, mais les nuances entre le correct, le plutôt bien, le très bon et l'excellent demandent plus d'observation que ce qu'un trailer peut offrir (ou plusieurs, d'ailleurs).

Je fais donc, à compter d'aujourd'hui, la grève du trailer.
Remarquez bien que ça ne m'empêche évidemment pas de m'intéresser aux nouveautés de la saison ; vous me connaissez trop bien pour croire le contraire de toutes façons ! Mais c'est juste que la pilotovore que je suis ne supporte plus ce faux-buzz organisé dés le mois de mai alors qu'en définitive, le salut ne viendra que des épisodes eux-mêmes. D'ailleurs, aux salutaires articles synthétisant les upfronts (comme celui de SeriesLive), il manque des informations plus précises quant au câble, et c'est justement souvent là que se passe le nerf de la guerre. Donc le plus intéressant reste à venir de toutes façons, comme Camelot, la prochaine série du créateur de The Tudors, qui tombe à point nommé dans mon cas, mais dont je ne parviens pas à trouver la confirmation dans les grilles prochaines de Showtime.
Donc si à l'avenir, on ne sait pas, l'été sera long et il peut se passer plein de trucs, si donc je parle des séries de la rentrée avant d'en avoir vu le pilote, vous saurez que j'ai fait exprès de ne pas regarder les bandes annonce et autres promotion de tous poils. Les preairs, les photos et les articles, ça, par contre, on est d'accord que ça ne m'engage à rien.

22 mai 2009

Terrain gleessant

Glee_preambule

*claquement de cartilage*
Ryan, mon petit Ryan, tu pensais te mettre dans la poche tout le monde et n'importe qui avec ce projet de série musicale ? Oui, prenons les éléments des comédies musicales pour teenagers, et faisons-en une série avant que Disney ne le fasse... Inutile de jouer les innocents, les scrupules, ça n'a jamais été ton fort. Et plutôt que de bosser sur le perturbant Pretty Handsome, tu t'es tourné vers la facilité en te disant que les temps étaient durs. Ce genre de techniques, mon petit Ryan, ne marche pas un instant sur moi, autant que ce soir clair. Car en me laissant voir le pilote de Glee dés le mois de mai, tu as pris un gros risque : me laisser tout l'été pour l'épingler, le détricoter, le réduire en filaments avant la rentrée. C'est que, mon petit Ryan, si tu veux qu'on parle comédies musicales, figures-toi que tu vas trouver à qui parler : mon premier film était Grease, je connais Cats sur le bout des griffes, Jesus Christ Superstar est ma bible, j'ai grandi avec Les Misérables et Starmania en boucle dans mon lecteur à cassettes, je me repasse des extraits de West Side Story régulièrement, et s'il ne devait y avoir qu'une seule fan de Hair, ce serait sans nul doute moi (sur A Chorus Line, je ne prononce par contre pas, je n'ai fait qu'écouter le CD en boucle pendant des années sans avoir jamais pu voir le spectacle). Alors attention à ce que tu fais, j'ai l'oeil.
Je n'ai donc pas 16 ans, j'ai déjà vu de vraies comédies musicales, et j'ai la rancune tenace concernant l'annulation prénatale de Pretty Handsome, autant te prévenir, Ryan, tu vas trouver du répondant.

Les enjeux de ce post étant désormais clairement posés, étudions donc le pilote plus en détails.

Je vais commencer par vous parler des personnages, de vivantes caricatures du monde lycéen dans toute son horreur. Mais vous verrez bien vite que de ces personnages dépend tout le reste.
Dans un univers rappelant assez celui de Miss/Guided, on retrouve donc le professeur débordant d'idéaux, le vilain proviseur qui fait rien que de pas aider, les profs de sport forcément bornés chacun à leur façon, la petite prof mignonne mais un peu timbrée qui en pince pour le professeur tout gentil tout choupi, et du côté élèves, c'est à peine plus glorieux, avec une belle brochette de perdants plus vrais que nature, dont la petite nénette rongée par l'ambition et l'envie de prendre sa revanche sur son statut de paria, le gay qui est trop à la fashion mais n'a pas mué, la black grassouillette, l'asiat toute timide et un peu marginale, le pov' geek en fauteuil roulant et, pour que le tableau soit complet, il nous manquait le footballer avec des états d'âme, eh bien c'est fait aussi.

La bonne nouvelle, c'est que toute comédie musicale repose sur des stéréotypes. Et à ce titre, l'ensemble fonctionne étonnamment bien, parce que toutes ces pièces rapportées forment un groupe cohérent, c'est même complètement le thème de la série : l'effet de chorale, c'est quand toutes les personnalités s'additionnent pour ne former qu'une grande harmonie ('tain c'est beau ce que je dis, j'me ferais presque pleurer bordel). Ce qui aurait pu, donc, avoir l'air d'être une lourdeur, va aussi être une force, parce que très vite les personnages dépassent leur propre stéréotype tout en l'utilisant. On est sur le mode de la revendication : "je suis comme je suis, mais je peux être meilleur encore", et bien que le message ultra-positif puisse sembler être usé jusqu'à la corde, la bonne humeur et la naïveté ambiante de Glee font que ça donne au contraire une touche vivifiante à la série.

Côté musique à proprement parler, il y avait deux parti-pris possibles concernant la série :
- soit la comédie musicale dont les chansons sont intégrées dans l'histoire
- soit le spectacle musical dont les chansons servent de divertissement à chaque acte
Là encore, Ryan Murphy a choisi la facilité puisque les chansons ne servent pas (ou alors seulement de très loin, à l'instar du final) à décrire ce que ressentent les personnages, mais plutôt à organiser des petits moments de lâchage musical, avec des chansons empruntées à la culture populaire et pas spécifiquement écrites pour le show. Eh oui, n'est pas Cop Rock qui veut (*blink blink* chers lecteurs, on est fin mai, l'été approche). Mais comme on a justement choisi de faire se dérouler Glee dans le monde du lycée, il apparaît finalement que ce n'est pas si grave et que, même, c'est finalement plus aéré de cette façon. En évitant de jouer lourdement du pathos avec des chansons terriblement triste et larmoyantes, pour ne se concentrer que sur l'entertainment pur, le choix est clair : on veut passer un bon moment, pas détrôner Andrew Lloyd Webber (il aurait fallu se lever bien plus tôt pour ça de toutes façons !).

Et puis, une fois n'est pas coutume, Glee brille par ses personnages masculins, et notamment le petit prof et le footballer, qui ont tous deux des ambitions des plus intéressantes : être eux-mêmes et faire ce qui les rend heureux (et pas juste se faire remarquer comme la petite pimbêche qui cherche à tout prix à devenir une star). Ces deux personnages parviennent à insuffler juste ce qu'il faut d'âme pour qu'on se prenne d'affection pour eux sans pour autant mettre notre conjoint à la porte, et permettent de s'impliquer, oh, à peine, seulement de quoi ne pas regarder tout ça d'un oeil trop cynique.

Avec ses numéros musicaux réussis même si un peu artificiels, son casting fait de bouts de ficelles bricolées bizarrement mais qui tient tout de même la route (Jessalyn Gilsig me fait-elle rire ou me fait-elle peur ? je ne suis pas encore décidée), Glee parvient à être un divertissement de qualité, entrainant, amusant, rythmé et coloré... Et juste cela. C'est déjà pas si mal si on y pense. Personne n'en attendait plus de toutes façons, estimons-nous heureux que ce ne soit pas moins, déjà.

Le verdict sera donc en ce qui me concerne :
Glee_verdict

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Glee de SeriesLive.

21 mai 2009

[DL] A la Maison Blanche

La tendance est à la nostalgie, au refuge dans les valeurs sûres, et donc aux premières saisons d'A la Maison Blanche en ce jour férié. Et devant cet air solennel et pour ainsi dire sacré, lady est au garde à vous devant sa télé exactement comme dans le générique de L'Enfer du Devoir.

AlaMaisonBlanche
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Reprise des programmes demain, promis. Surtout qu'on sera vendredi, et qu'il y aura une bonne review de Glee (ou une mauvaise, repassez demain pour le savoir). Mais aujourd'hui, mon cœur de téléphage fréquente deux cathédrales.

Et pour ceux qui manquent cruellement d'éducation : la fiche A la Maison Blanche de SeriesLive.

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20 mai 2009

C'est pas que je ne veux point, c'est que je ne peux point

Depuis quelques semaines, je guette une nouvelle série, arrivée sur les écrans de NTV ce printemps, et intitulée Aishiteru ~Kaiyou~ (qu'on pourrait traduire par Amour et pardon, par exemple, voire même mieux si on avait le talent qui me manque pour inventer des titres).
Pourquoi cette série-là plutôt qu'une autre ? Tout simplement pour le choix de son sujet : un petit garçon de 10 ans en a tué un autre de 7, et les familles des deux enfants vont devoir vivre avec ce drame. Vous êtes déjà en train de m'imaginer me frotter les mains ? Normal, ça veut juste dire que vous commencez à cerner mes goûts.

Le problème, c'est que cette série, même avec toute la bonne volonté du monde, je ne peux pas la regarder. Pourquoi ? Eh bien pour une bête question de sous-titres, puisque je ne parle pas japonais (ou alors comme une vache espagnole, ce qui est d'autant plus contrariant que je n'ai jamais étudié l'espagnol de ma vie). C'est là que je prends la mesure de ce que ce doit être pour les téléspectateurs non-anglophones que d'attendre désespérément qu'une bonne âme fournisse les sous-titres d'une série méconnue venue des States ou autre. Je ne me rends pas compte de ma chance parfois.

Ce genre de circonstances me fait réaliser aussi combien il est difficile et peu encouragé d'être curieux culturellement parlant. Vous voulez regarder des séries ? Ne vous contentez surtout que ce qui est diffusé et/ou distribué dans vos contrées. Tant pis pour vous si la série qui a piqué votre curiosité, ou le genre que vous préférez, n'a pas les honneurs des attentions françaises. Pire encore, sitôt qu'on sort des pays habituellement fournisseurs de fictions (USA, et dans une moindre mesure Canada, Royaume-Uni, Allemagne, et encore plus loin derrière l'Italie), circulez, ya rien à voir. Vous avez décidé de donner leur chance, ne serait-ce qu'une fois, aux séries issues de pays africains, arabes, slaves ou asiatiques, tant pis pour vous. On ne vous donnera pas la moindre aide en ce domaine. Vous mourrez idiot s'il le faut.

Il existe des moyens de trouver des dorama (pas tous hélas) sous-titrés à partir du japonais, du coréen... j'ai de gros doutes en ce qui concerne d'autres nations. Pourtant chaque pays ou presque a sa production nationale, mais rien à faire, vous ne parviendrez pas à mettre la main dessus, ou alors en n'en comprenant pas un mot (voir aussi : Arslaan). Voilà qui me met absolument hors de moi. Hors de ce qui est considéré comme rentable par les diffuseurs ou les distributeurs, point de salut. Et point de légalité non plus...

Je sais bien que la découverte de séries congolaises, danoises ou russes n'intéresse qu'une partie extrêmement marginale de la population, y compris de la population téléphagique. C'est tout aussi vrai pour le cinéma, la musique ou la littérature. Mais pour ceux qui n'ont pas les moyens commerciaux, il n'y a ni les moyens légaux ni mêmes les moyens illégaux, de faire des découvertes, d'élargir leurs horizons, de tâter un peu ce qui se passer ailleurs, prendre le pouls culturel de la planète, avec ce que cela pourrait apporter de captivant comme de pitoyable, ya pas de raison, mais au moins on se ferait une idée.

On ne peut évidemment pas reprocher aux teams de fansub de ne pas traduire TOUTES les séries nippones/coréennes/peu importe de la création. Si je prends l'exemple du Japon, cette ambition serait de toutes façons invivable puisque les séries sont conçues pour être courtes et remplacées environ à chaque trimestre par une nouveauté, les prolongations sur plusieurs saisons tenant plus de l'exception que de la règle.
Mais dans ce cas que reste-t-il ? Quelle est l'alternative de ceux qui n'ont pas une vision simpliste de la culture, qui ne veulent pas juste se contenter de ce qu'on leur jette comme de la viande à des chiens affamés, et qui sont curieux ? Rien. Il ne reste rien.
Sinon l'investissement dans de la littérature Assimil.

20 mai 2009

Ton moulin, ton moulin...

Avec un peu de persistance, effectivement, je suis un peu plus à même de comprendre que The Tudors revête de l'intérêt.

Sur le principal, néanmoins, je n'ai absolument pas changé d'avis : pas mal de facilités voire de gratuité en font un divertissement sans grande prétention. Sept épisodes plus tard, l'aspect soapeque n'a pas cillé, il est là, fidèle au poste. Cela dit, au moins, les choses sont claires et on sait à quoi s'en tenir.

Mais The Tudors, et je m'en aperçois à présent après avoir passé plus d'épisodes d'observation (soit est-ce cela, soit ai-je cerné enfin la petite nuance qui me maintient malgré tout devant mon écran), ne vaut en fait ni par ses intrigues de cour, ni pour ses histoires de coeur ou de chair, ni pour le côté "téléfilm catastrophe" de l'épidémie de suette du dernier épisode en date, mais bien par son personnage principal, et uniquement lui.

Le Roi Henry VII est en effet le stéréotype du dirigeant trop puissant pour parvenir à ses fins. Il n'est que péché d'orgueil, il ne vit que dans le paraître et, prisonnier de ses passions, il est proprement incapable d'une vision à long terme. Si effectivement il jouit d'un pouvoir immédiat et absolu sur ses sujets, ce dernier est aussi son pire ennemi dans le sens où il l'empêche de s'apercevoir que d'aucuns, dans son entourage, ont la vue moins courte. Ils exploitent donc cette faiblesse en lui, et il leur suffit d'être outrancièrement obséquieux pour en obtenir tout ce qui leur chante, à l'instar évidemment du cardinal Wolsey.

Par-dessus le marché, comme le roi n'a aucun recul sur ses actes ou ceux des autres, il se montre d'une folle inconstance. Ses alliances diplomatiques en sont un bon exemple : il les tisse et les détruit sans vraiment réfléchir, en général suite à un coup de sang et à cause de propos rapportés, si fiant aveuglément à ce qu'on lui dit sans chercher à analyser les choses par lui-même. Et puisqu'il est toujours dans la réaction au lieu de l'action, il se sent obligé de prouver sa puissance là où souvent il lui serait préférable de faire montre de finesse, de stratégie ou juste d'autorité. D'ailleurs invariablement, s'il y a la moindre chance pour que ce jeune coq s'humilie en cherchant à prouver sa force, invariablement, il ne finira que par montrer qu'il est incapable de mesurer sa force et/ou l'ampleur du danger. A tant vivre de son ego, il le met d'ailleurs en péril, puisqu'il ne prouve que sa fougue, ainsi que son tempérament caractériel et sanguin.

Il est terrifié à l'idée de ne rien laisser à la postérité, et par association d'idées, hanté par la perspective de sa propre mort (et plus tard quand même un peu par celle de lady Boleyn), mais il se montre pourtant incapable de bâtir quoi que ce soit, justement à cause de ces travers.

Donc en fin de compte, le choix de cette gravure de mode qu'est Rhys-Meyers, tout en muscles saillants et en yeux habités par la folie, s'avère finalement cohérent. De cette façon, l'homme a l'air superficiel, pour mieux montrer qu'il l'est totalement. Tout torturé qu'il soit, il résonne creux, et cette beauté surfaite et aggressive en est finalement un élément à part entière. Cette apparence tape-à-l'oeil n'est là que pour mieux souligner, finalement, sa totale impuissance. Sa façon de perdre le peu de contrôle qu'il a de lui-même à la moindre contrariété est également révélatrice.

De ce fait, le portrait dépeint (et les éventuelles réflexions que le personnage peut apporter sur le métier de dirigeant, y compris aujourd'hui) donne une saveur insoupçonnée, sitôt qu'on considère toutes les intrigues sous cet angle.

Ainsi, je révise mon jugement : The Tudors est une plutôt bonne série, et ses faiblesses sont compensées par ce portrait sordide mais pertinent des excès et écueils qui guettent les puissants.
Je continue donc ma découverte de la saison 1, et après avoir vu le prix vert collé sur le coffret saison 2 hier, je sens arriver le tour pendable qui me guette. Il ne s'agira jamais de ma série préférée, ni même d'une de mes dix préférées, mais je suis, finalement, plutôt contente de lui avoir donné sa chance. Du moment qu'on sait qu'il ne faut pas s'attendre à des intrigues hors du commun ou à des relations d'une profondeur folle, on reste tout de même en de bonnes mains.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Tudors de SeriesLive.

19 mai 2009

Fichage

Depuis quelques jours, j'essaye de faire le tour dans les séries que j'ai mentionnées et qui n'ont pas de fiche sur SeriesLive. A cet effet j'ai même instauré un tag dont j'espère que je n'aurai bientôt plus l'utilité, le tag [A FICHER]. La liste est longue, et je n'ai certainement pas fini de l'éplucher, mais j'ai déjà envoyé 14 fiches (si je sais toujours compter) à ce brave Eske qui est bien courageux de ne pas encore m'avoir dit "mais tu peux pas envoyer ça à quelqu'un d'autre pour une fois, pitié, j'ai une vie !!!". Chapeau bas à lui pour sa patience.
Et d'ailleurs si vous pensez à des anciens posts qui pourraient tomber sous le coup de ce tag et qui m'auraient échappé, faut pas hésiter à le dire, hein.

Pour être totalement sincère, je serais curieuse de savoir combien de fiches j'ai envoyées depuis que je ne fais plus partie de l'équipe. Vraisemblablement plus d'une vingtaine rien qu'en 2009, mais au-delà, je ne saurais dire.
Non pas que je cherche à me faire réembaucher, à gagner quelque chose (quoique si je gagnais quelques $L pour donner plus de points à Pushing Daisies, ça me ferait plaisir) ou quoi que ce soit (au contraire, si je fais toutes ces fiches en ce moment c'est pour que, lors de ma semaine de congés à compter de lundi, je puisse consacrer du temps à mon propre site), mais je serais curieuse, quand même. De toutes façons on va être clairs, j'ai toujours pensé que le nom du rédacteur d'une fiche série devrait apparaitre quelque part, dans un coin. Ca permettrait d'instaurer une complicité supplémentaire : ah, j'aime bien le style d'Untel, tiens Autretel a encore utilisé sa tournure fétiche, etc... Et puis, give credits where credit is due, en plus. Ll est de toutes façons hors de question que SL instaure ça uniquement pour satisfaire ma curiosité.

L'autre jour j'essayais de retrouver une image qui n'apparaissait plus sur la fiche de la série. J'étais sûre, nom de nom, d'avoir fait la fiche moi-même à l'époque où je faisais partie de l'équipe, je m'en souvenais d'autant plus clairement qu'à l'époque, on en faisait pas de fiche sans avoir les deux images (le logo et le cast) et que j'avais bien galéré pour trouver celle-ci en définition raisonnable ; et en plus je pensais tout garder. J'ai effectivement retrouvé pour 15Mo d'images (ce qui vu la taille des illustrations "de base" sur les fiches représente quand même un petit quelque chose), mais pas celle-là. Heureusement, Eske a pu mettre la main dessus dans les fichiers du site.
Mais du coup je me suis rappelée à quel point j'aimais participer à ce site, y apporter de nouvelles fiches, surtout.

Ah, c'était une sacrée époque, quand Eske, Sirius et moi-même étions en amicale compétition pour faire le plus possible de nouvelles fiches séries ! J'avais intégré le site pour m'occuper des acteurs mais quand j'ai commencé à faire les fiches séries, c'est devenu ma priorité.
Parfois, encore aujourd'hui, quand je mets un lien vers une série en particulier, je relis l'intro et je me dis "tiens, on dirait que c'est moi qui l'ai écrit, ça" (parfois je n'en suis pas certaine, ça date trop). Et ça me fait marrer de me souvenir de toutes les fois où on se battait pour que nos fiches apparaissent dans le cadre de la colonne de gauche, là où étaient affichés les derniers ajouts à la base de données.

Il me souvient aussi être restée levée jusqu'à 7h du mat pour finir mon article sur les Emmy Awards, une année. J'étais crevée, mais on avait été les premiers !!! Ca tient à pas grand'chose parfois... c'qu'on peut être bête quand on est passionné.

Je crois qu'en fait, ce qui me plait dans ce travail de fichage, c'est d'une part qu'il est moins fastidieux que celui de videos de Jmusic (normal puisque je peux faire la grande partie sans avoir la série sous les yeux au moment où j'en parle, il suffit que je l'ai regardée et que j'aie un peu de doc sous le bras... merci à l'imprimante du boulot pour m'aider dans cette tâche sur mon trajet !), et surtout qu'il correspond exactement à ce que je fais ici, c'est-à-dire faire découvrir des séries méconnues voire inconnues. La différence notable, c'est qu'ici, vous répondez, enfin, dans vos bons jours quoi, pis je remarque qu'il y en a qui boudent, alors que sur SL on n'a aucun feedback sur les séries fichées, les gens ne se disent pas (ou le cachent bien) "ah je connais pas ça, je vais voir si je peux regarder", et ne viennent jamais donner leur avis pour les fiches qu'on sort des décombres de l'oubli. N'ont leurs faveurs qu'une poignée qu'ils découvrent d'eux-mêmes, en définitive... C'est, pour autant que je me souvienne, ce qui m'avait découragée à l'époque, et conduite progressivement à quitter l'équipe rédactionnelle.

Mais j'avais envie de partager avec vous cette grande vague de nostalgie, quand même. Dans le fond, d'une façon ou d'une autre, non seulement je ne suis jamais vraiment partie, mais j'y suis toujours revenue, que ce soit sur ce blog ou en continuant d'inonder Eske de fiches à insérer dans la base de données.
Il faut croire que ma passion pour les séries n'a d'égale que mon envie de partager.

18 mai 2009

[DL] The Tudors

Et à la fin du générique, vous avez le numéro pour acheter par correspondance la couronne en plaqué or et les bagouses avec zirconium teinté. Non ? Ah dommage, employer des mannequins pour ne pas faire de pub, c'est comme engager des acteurs pour ne pas faire de série. Tiens, mange.

TheTudors
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Sinon, tout le temps que je regardais le générique, je pensais... eh bien, ce que j'ai déjà pensé devant le générique d'Into the West : "vous avez vu, ça fait vrai, hein, ça fait vrai vous trouvez pas, nous on trouve que ça fait vrai, ça fait vraiment authentique, voilà c'est vraiment le mot : authentique, ah non c'est bien franchement, on est contents de nous, là". Et j'ai eu envie de crier : ON SAIT ! Zut à la fin. 'Pourriez pas essayer d'innover un peu, pour voir ?
PS : oui, j'ai quand même donné sa chance au second épisode. Putain mais il fume quoi, Rhys-Meyers ? Ça a l'air fort, mais efficace.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Tudors de SeriesLive.

18 mai 2009

Pitch Story

Il y a des pitchs dont on a l'impression de les lire partout. Les projets s'accumulent, mais très peu sortent de l'ordinaire. Et même parmi ceux qui se montrent un tantinet originaux, la plupart ne verra de toutes façons jamais le jour. Un bête exemple : regardez les projets annoncés au compte de la FOX en 2009, et regardez la grille qui vient d'être annoncée pour la prochaine saison : 6 nouveautés, pas une de plus. C'est dans l'ordre des choses, certes, m'enfin.

A la faveur d'une insomnie, cette nuit, je faisais tout justement le tour des différents projets pour 2009, tels que fichés sur SeriesLive. C'était plus pour le fun que pour réellement m'attacher à l'un ou l'autre ; ne parlons même pas de pronostics. Mais durant ce petit voyage dans le monde de l'improbablement visible, j'ai été frappée par les ressemblances entre un grand nombre d'histoires présentées sur lesdites fiches-projet.

Alors là, stop, non, je vous arrête tout de suite : on ne va pas entrer dans le débat "un pitch est par définition réducteur, il ne faut pas s'y fier" ; je le sais pour être la première à le dire et notamment lorsque le pitch fait référence à d'autres séries (sur l'air de "la série serait un croisement en Desperate Housewives et Alerte à Malibu", mettons... ça ne veut tellement rien dire que c'était même pas la peine de le lire). Non, vraiment, je parle d'une question de fond. Le nombre de séries en milieu policier, si on prend l'exemple des séries dramatiques, est absolument hallucinant. J'ai vu passer tant d'annonces de projets (sur SL et ailleurs) commençant par les mots "la série s'intéressera à une équipe d'enquêteurs/policiers/agents" que je suis infoutue d'en avoir retenu un seul, en définitive. Côté comédie, c'est l'increvable pitch avec une famille loufoque et/ou difficile à vivre qui a de quoi sidérer.

Ca m'a ramenée à ce post ô combien et comme toujours instructif de Seriocity qui m'avait pour ainsi dire foudroyée sur place, lorsque son auteur, une scénariste confirmée (cf. fiche IMDb), relevait comme tenant de l'exception que certains pitchs ne l'avaient pas effleurée dans la première cuvée de l'année. Et surtout, la démonstration que chaque année, des équipes différentes de scénaristes proposent les mêmes idées les unes après les autres ("We pitch this show every year, and we're not the only ones") m'a paru absolument ahurissante. Ceci impliquant d'autre qu'un pitch n'est jamais vraiment nouveau. Voilà qui remet quand même pas mal de choses en perspective.

Vous vous rendez compte de ça ? Quelle que soit l'histoire que vous portiez en vous, elle a déjà été proposée à un moment ou à un autre à une autre chaîne ! C'est juste qu'elle a été refusée, mais ça, le public l'ignore. Et quand débarque Heroes, tout le monde a l'impression que c'est nouveau, alors que Kay et son staff y ont déjà pensé. Parfois, à force d'insistance, en frappant à diverses portes saison après saison, une série finit par voir le jour, et cela peut être lié à des facteurs ô combien divers : la popularité du scénariste a augmenté (dans l'intervalle, pour vivre, il a en effet pu se faire remarquer sur d'autres shows), la mode est plus propice au genre choisi (pitcher CSI dans les années 90, est-ce que ç'aurait pris ? c'était pas forcément le moment), la réécriture parfois en compagnie de nouveaux collaborateurs a porté ses fruits et le nouveau calibrage contente plus facilement la chaîne, etc...
Je trouve à la fois angoissant et terriblement fascinant de songer qu'aussi loin qu'on réfléchisse (ou presque), l'idée aura déjà existé, été pitchée, écrite, peut-être même qu'elle aura eu un feu vert pour un pilote... et tout ça sans même que le public ne le sache.

Le coeur de la question, c'est en fait que le plus important n'est évidemment pas le pitch. C'est par lui que tout commence mais il ne suffit pas à lui seul. Ce qui importe, c'est le traitement qui en est fait.
Entre deux séries au pitch similaire (et c'est vrai qu'à l'approche de chaque saison, imparablement, on est frappés par les similitudes entre deux, trois voire quatre projets, même contexte, même pitch ou quasiment, on dirait qu'ils ont tous fait de l'espionnage industriel c'est pas possible autrement, eh bien visiblement même pas puisque tout le monde y a pensé avant), ce qui fait la différence, ce n'est pas la situation de départ mais l'angle par lequel la production va l'aborder.

Alors, en cette période où aux annonces de projets en tous genres (auxquels il convient de ne pas s'attacher) succèderont bientôt (ça a donc déjà commencé) les annonces de grilles, mais aussi à une époque où on parle de réduire les budgets, et de restreindre les équipes d'auteurs, il est bon de se rappeler qu'un pitch n'est, en définitive, qu'un élément très limité de la série. On ne peut pas se fier à un pitch.
Vous savez, c'est comme Anatomy of Hope, l'un des rares projets que je surveille du coin de l'oeil, tapie dans l'ombre... sur le papier, l'idée est superbe. Et puis on réalise que c'est J.J. Abrams qui serait aux commandes et paf ! On déchante.

N'oublions pas que de toutes façons, tant que toutes les grilles ne sont pas annoncées (et à plus forte raison en ce moment que les chaînes, ABC en tête mais pas seulement, font les poubelles les unes des autres), rien ne sert de prendre quoi que ce soit pour argent comptant. J'aimerais d'ailleurs bien trouver des statistiques mettant en relation le nombre de pilotes réellement écrits sur le nombre de séries réellements parvenues au bout du chemin de croix. Et ça sans parler des Nikki & Nora, Faceless et autres Pretty Handsome qui sont venues au monde mais sont mortes-nées sans aucune forme de baptême.

D'ailleurs, je sais pas si c'est une impression, mais avant cette année, je n'avais pas senti d'engouement si flagrant pour les projets. Il y a toujours eu des projets en cours, pour les saisons, les mid-seasons, les grilles d'été... mais les annonces semblaient relayées avec moins d'entrain, et suivies avec moins d'assiduité par les téléphages. On retenait quand un "grand" lançait son nouveau projet, ou quand un acteur très connu se préparait à faire son "retour", mais ça s'arrêtait souvent là. J'y vois le signe (mais je peux me tromper) que les spectateurs espèrent la nouveauté comme un ange tombé du ciel (attention à ne pas amortir la chute !), mais c'est aussi, du coup, la garantie que nombreux sont ceux qui se seront déjà attachés à ce pitchs plus ou moins prometteurs, tenant pour acquis qu'on les verra bientôt.
Parce qu'un pitch, ce n'est peut-être pas grand'chose, mais on continue de s'y attacher, à ces petites bêtes !

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