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ladytelephagy

6 août 2010

[Day 6] Pour n'en citer qu'un

MemeDay_6

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche SPACE 2063 de SeriesLive.

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5 août 2010

[Day 5] Le choix a été rude

MemeDay_5

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche NCIS de SeriesLive.

5 août 2010

Oh, moi, tu sais, les chiffres...

Mais oui, alors justement ! Finissons-en avec la dictature du chiffre d'audience !

Bon, je vous l'ai déjà dit : je comprends rarement l'intérêt des audiences. Si une série fait une audience pourrie, ça ne va pas me la faire plus ou moins détester qu'avant. Et si ses audiences sont épatantes, je ne vais pas lui accorder tellement plus d'attention, rapport au fait que j'aurai 95% de chances d'avoir déjà testé le pilote de toute façon (ce serait intéressant de faire des stats sur le nombre de pilotes que je regarde chaque saison, tiens).

Mais bon, à tout prendre, si vraiment il faut parler d'audiences, pourquoi ne pas en parler d'une façon qui soit... parlante ?

Quand on me dit que telle série a été vue par 4 millions de personnes, ça ne me parle pas. Derrière ces 4 millions, il y a plein de questions : dans quel pays ? Sur quelle chaîne ? Selon ces deux facteurs, ces 4 millions peuvent aussi bien être une record incroyable qu'un épouvantable bide. Je suis censée connaître par cœur le nombre d'habitants aux États-Unis ? Ah, bon. Genre, vous, sans tricher, vous le savez...

Ces 4 millions, dans l'absolu, ça fait forcément beaucoup de monde... sauf quand après je m'aperçois que c'est un network dans un pays qui compte 309 millions d'habitants. Là tout de suite, c'est miteux. Et si c'est 4 millions sur une chaîne payante du câble, ça va quand même un peu mieux.

Regardez les audiences des fictions asiatiques : elles s'expriment en pourcentages. Et ça, ça me plaît, les pourcentages. Quand on me dit que 30% des spectateurs ont regardé tel épisode, que ce soit 30% de 309 millions ou 30% de 12 millions, c'est pareil, c'est 30%, c'est du solide, je sais si la population est intéressée ou pas. Ça ne résout peut-être pas la question de la chaîne, mais au moins, je vois quelle est l'exposition de la série, et le succès qui en découle. 30%, c'est un peu moins d'un tiers de la population, quel que soit le bout par lequel on le prend.
Du moins, c'est ce que me souffle mon cerveau peu enclin à faire des mathématiques.

Kroniken

J'y repensais en fait en lisant des infos sur la série danoise Krøniken (d'où la mignonne illustration champêtre ci-dessus). L'une des reviews sur IMDb en dit que 2,2 millions de danois ont regardé le pilote lors de sa diffusion en 2004. Instinctivement, je commence à me dire que ça fait beaucoup de bruit pour rien, cette affaire. Et puis, quelques mots plus tard, j'apprends que 2,2 millions de spectateurs... ça fait 40% de la population. Et là tout de suite, ça prend une autre tournure.

Concrètement, plus je fais de kilométrage téléphagique, plus le traitement des audiences devient un exercice périlleux. Je ne peux plus faire comme quand je ne regardais quasiment que des séries américaines et que je tombais sur des résultats d'audience (qui m'intéressaient déjà assez peu à l'époque) chiffrés en millions. L'absolu du million n'existe plus, chaque fois que je change de pays, 1 million vaut plus ou moins, c'est une monnaie qui se dévalue d'un pays à l'autre suivant la population. Le pourcentage s'impose comme la seule valeur dont le cours ne peut chuter.

Ça sert à rien, et je ne changerai pas le monde, et certainement pas l'internet téléphagique, mais sachez que je milite pour les audiences en pourcentages.

4 août 2010

[Day 4] Révélation ! Ah bah toujours pas

MemeDay_4

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche SPACE 2063 de SeriesLive.

4 août 2010

Ravale ton litre de larmes

Il y a quelques années, tout le monde y allait de sa petite larme de commisération devant 1 Rittoru no Namida. "Mais oui mais aussi", expliquiez-vous en reniflant, "tu te rends compte, Aya va mourir et elle ne connaîtra peut-être jamais l'amour ! Et elle est si brave dans la maladie !". Et c'est vrai que c'était beau, tout ça. Aya qui vaillamment s'acharnait à ne pas perdre le sourire et à rester une gentille petite fille modèle, qui va briser tous les cœurs quand elle partira parce qu'elle aura été si douce et si gentille jusqu'au bout. Oh, elle pleure une fois ou deux, bien-sûr, mais globalement, qu'elle est noble, cette Aya !

Bon, on va redevenir sérieux une seconde : vous, si vous n'aviez même pas 20 ans et que vous appreniez que vous allez casser votre pipe dans les mois qui viennent, touché par une maladie dégénérative qui progressivement va vous diminuer, et qu'on vous obligeait quand même à aller faire des visites médicales tous les quatre matins, vous seriez tous sourires ? Oh vraiment, en pleine crise d'adolescence ?

Voilà, pour ceux qui n'avaient pas accroché à cette approche de 1 Rittoru no Namida, un brin idéaliste (mais peut-on faire autrement lorsque c'est adapté d'une histoire vraie à partir du journal intime d'une adolescente qui est vraiment décédée ?), bougez pas, voilà Mioka.

Mioka_1

Oh, on retrouve dans Mioka un certain nombre d'éléments de la série sus-citée, ça c'est sûr, vous aurez tout votre content de parents désespérés mais qui veulent faire bonne figure, de docteur dévoué au patient qui va chercher des solutions même s'il ne peut pas faire avancer la médecine tout seul, et de jeune homme qui n'avait rien demandé mais qui va se retrouver pris dans l'histoire, parce qu'épris de la jeune fille. On n'a pas renversé le schéma, on a gardé tous ces éléments-là.

Ceux qu'on a virés, c'est tous les indices qui pouvaient mettre le spectateur dans un état de transe admirative. Mioka ne suscite pas l'admiration. Elle a mauvaise réputation, mauvais caractère, se fritte avec ses parents, ne se pointe pas aux rendez-vous médicaux, pique les petits copains des autres, balance des torgnoles quand on la cherche, etc... C'est une sale gosse.

Mais vous savez quoi ? Si, alors que je n'avais pas encore fini mes études, on m'avait annoncé que ma vie était finie, je n'aurais pas spécialement été d'humeur charmante, moi non plus. Je ne me serais pas pointée en yukata de coton au festival d'été, j'aurais mis une jupette toute courte, et j'aurais dit "fuck". Si on n'a plus que quelques mois devant soi, c'est pas pour la jouer parfaite petite adolescente et récolter des bons points. C'est pas un concours de la plus irréprochable ; l'égoïsme est de mise, il est totalement compréhensible dans ce contexte.
Aya était un personnage écrit pour laisser une image positive derrière elle, Mioka est un personnage écrit pour vivre le présent avant de partir. Ça fait franchement plaisir.

Mioka_2

Je suis toute disposée à y aller d'une larmouchette, peut-être deux, quand viendra le moment, quand Mioka va devenir très très triste parce que son héroïne aura perdu ses moyens et sera réduite à l'état de loque devant les yeux de son bien-aimé, mais si ça peut se faire sans redite ni complaisance, j'aime autant.
Un seul 1 Rittoru no Namida, c'est très bien comme ça, et c'est une bonne nouvelle que Mioka se positionne autrement.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Mioka de SeriesLive.

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3 août 2010

[Day 3] Entre plusieurs maux...

MemeDay_3

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche V de SeriesLive.

3 août 2010

Engagé

Picture it : Sicile, 1927.
Euh, non, pardon. Je vous ai dit que je finissais Les Craquantes ces derniers jours ?

Picture it : déjeuner dominical avec mes parents.
Dimanche, donc. Histoire de ne pas être obligée d'aller les voir chez eux, je les invite au restaurant japonais (c'est toujours marrant de regarder mon père demander une fourchette pour ses sushis pendant que je mange mon riz avec des baguettes). Et en plus, ça évite de faire la vaisselle.

Bref. En ce moment, lady est juste un peu occupée par : son nouveau boulot, ses nouveaux collègues, ses nouvelles attributions sur SeriesLive. Donc bien que lady essaye de parler de plein de choses, à un moment, c'était inévitable, lady commence à parler de séries du monde... difficile de déterminer si c'était le wasabi ou le sujet qui ont fait s'étouffer mon père.

Comme souvent lorsque je leur parle des séries que je regarde, je leur sers grosso-modo un résumé de ce que j'ai pu dire dans des posts récents : le fait de l'avoir posé noir sur blanc aide bien à définir les informations-clé qui seront intéressantes à ressortir dans une conversation avec quelqu'un qui n'a pas du tout suivi ce que j'en ai dit récemment. Donc j'évoque chaque pays déjà traversé (et celui de cette semaine, mais, ah ah, surprise ! je n'en dirai mot ici), et lorsque j'en viens à Israël, naturellement, je ressors mon couplet extatique sur la façon dont on ne peut dissocier la fiction israélienne de l'histoire d'Israël. On ne peut pas juste la regarder comme une fiction, c'est forcément une fiction d'Israël.

Et là, ma mère me dit : "oui, c'est une fiction engagée". Hmmmmnon. C'est pas engagé, ya pas de message politique. C'est juste ancré dans la réalité du pays. "Oui, mais si : c'est engagé quoi". Mmmmmais non. Non, là ça donne un côté revendication qui n'est pas exact. Engagée ? Ayrilik est engagée. Pas Mesudarim ou Srugim. Pourtant ces fictions ne sauraient être vues sans une vague conscience de leur origine ; il me semblerait difficile de faire passer ces séries pour américaines si elles venaient à être doublées par exemple (et, oh, oui, s'il-vous-plaît ! Doublez Mesudarim !).

MesudarimMessage

Mais j'ai depuis repensé à la réaction de ma mère. Je crois qu'instinctivement, elle voulait qu'on puisse tirer un message de ces séries (et des autres dont j'ai parlé, oui nan mais j'ai vu ton sourire narquois quand j'ai parlé de Naznaczony, ça va hein). Qu'on en retienne quelque chose qui dépasse la série elle-même. Et ça me semble une approche erronée de la fiction, du moins si elle est appliquée de façon systématique.
C'est pour ainsi dire une lubie dans ma famille. Quand on regardait un documentaire, ou parfois un film, surtout si c'étaient mes parents qui l'avaient choisi (et c'était le cas à 99% jusqu'à ce qu'un jour, ma sœur et moi apprenions à faire du lobbying, plus ou moins avec succès), à la fin, mon père ne manquait pas de demander : "alors, qu'est-ce que tu en as retenu ?", et je retenais surtout ce que j'avais ressenti, et pas vraiment de grande leçon sur la vie, la morale ou la dangerosité du monde extérieur (parce que, quand on regarde des reportages sur la délinquance, la violence, la drogue ou le métier de flic quasiment chaque semaine, quand c'est pas le travail des enfants, on peut pas vraiment dire que le message soit super positif). Alors il s'énervait et à partir de là, la suite m'appartient.

Mais enfin globalement, ça me semblait étrange de toujours vouloir tirer une leçon de tout. Surtout en matière de fiction. C'est bien d'essayer de réfléchir un peu sur ce qu'on a vu, et je m'efforce de le faire (quoique je ne sois pas aussi capable qu'Adam de Blabla-Series d'en tirer un enseignement philosophique), mais le ressenti a toujours sa place, et parfois il faut admettre que certaines séries se prennent pour cela, pour le ressenti, sans chercher à vouloir élargir au-delà des personnages. C'est notamment vrai dans le cas des séries asiatiques, qui s'intéressent plus à l'exploration de leurs personnages qu'à une situation généralisable dont il faut tirer un enseignement moral quelconque (si on le prend comme ça, 1 Rittoru no Namida devient incroyablement gnangnan, forcément !).

C'est à rapprocher, pour moi, de ces gens qui voudraient absolument qu'une série soit "réaliste". C'est ridicule. On ne demande pas United States of Tara d'être réaliste sur les personnalités multiples, ou à Nurse Jackie d'être réaliste sur le métier d'infirmière (des attentes d'ailleurs vite déçues). Pas plus qu'on ne demandait à Prison Break d'être réaliste sur la vie en prison, et ainsi de suite. Le principe de la fiction est de justement aller au-delà, d'explorer, par des extrapolations, des exagérations et des retournements de situation improbables, des thèmes intéressants, juste pour curiosité intellectuelle.
Les propos d'une bonne sœur que Jackie rapporte dans le pilote ("the people with the greatest capacity for good are the ones with the greatest capacity for evil"), montrent bien que la profession d'infirmière n'est qu'une excuse pour délivrer un personnage tout en nuances, effectivement capable de soigner, mais aussi capable de causer beaucoup de tort. C'est un combat intérieur entre le bien, le mal, et la zone de confort individuelle, que traite Nurse Jackie. Ce n'est pas une chronique hospitalière, pour ça, voir Urgences, et encore, il y aurait long à dire sur les quelques libertés prises avec le réel. Mais c'est le principe, et c'est tant mieux.

HugeMessage

Et quand Eclair dit qu'il regrette que Huge n'aille pas plus loin dans son exploration des problématiques de l'obésité, je dis que ce que traite Huge, c'est indubitablement le ressenti d'un obèse, et pas la politique nutritionnelle des fast-foods. Si Huge passe autant par les regards et par le non-dit, c'est parce que son sujet, c'est l'obèse, pas l'obésité. Le regard des autres, et non un regard sur le sujet. En cela, Huge est une série extraordinairement puissante, mais voilà, si on voulait une série qui condamne les politiques publiques sur la gestion de l'obésité et de la nutrition aux États-Unis, il fallait regarder une autre série, pas Huge dont ce n'est pas le propos central. Peut-être Gigantic, dont je n'ai pas encore réussi à dégoter un épisode ?
De la même façon qu'on ne regardait pas Ally McBeal pour sa critique du système judiciaire. Évidemment, ce sujet peut être effleuré plus ou moins volontairement par la série en question, mais il est quand même préférable de regarder The Practice pour une approche plus précise de ces problématiques.

Une fiction engagée à tout prix. C'est un peu comme une série historique fidèle à la chronologie à tout prix. Ça n'a qu'une valeur vraiment moindre à mes yeux. Je n'attends pas d'une série qu'elle remplace la lecture de journaux, de livres, ou les expériences réelles. Juste qu'elle serve de complément, pour le ressenti et l'approche de sujets que je n'aurais pas abordés de moi-même (par exemple parce que je n'ai pas d'infirmière dans mon entourage).
Une série n'a pas besoin d'être engagée pour être bonne. Même si ce peut être un plus, ce n'est pas essentiel.

2 août 2010

[Day 2] Allez quoi, en plus c'est pas long !

MemeDay_2

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Aishiteru ~Kaiyou~ de SeriesLive.

2 août 2010

Yen aura pour tout le monde

Eh bah voilà. Je vais encore passer pour une snob. Boh, allez : un peu plus, un peu moins...
Mais voilà : j'ai beau trouver qu'internet soit une chose merveilleuse quand on est téléphage, j'ai en revanche tendance à considérer qu'internet est mauvais pour ceux qui ne le sont pas.

Et en fait, c'est ça la conclusion que je tire du post d'Eclair, que je n'avais pas forcément bien interprété la première fois que je l'ai lu. Il faudrait en fait dissocier ce qu'internet apporte de façon individuelle, et ce qu'internet apporte aux "masses" (terme à ne pas prendre de façon aussi péjorative que la moyenne).

Avec internet, tout le monde se sent autorisé à avoir un avis.
Et à la base j'aurais envie de dire que c'est merveilleux. Quand je croise des téléphages passionnés mais discrets, j'ai tendance à les encourager à prendre la parole, à discuter, débattre, et si possible ouvrir leur propre blog, car l'accès à la multiplicité des points de vue est un des gros avantages d'internet. C'est encore plus vrai pour les filles qui semblent toujours plus sur leur réserve, dans ce milieu, mais c'est déjà un autre débat.
Néanmoins, le problème, c'est qu'internet a ouvert la téléphagie aux quatre vents, et que dans le courant d'air s'est engouffrée une masse de gens qui à la base, n'ont rien de téléphages, ils se contentent de voir ce qui passe à la télé quand ça passe, et ne cherchent pas à aller plus loin. Sur internet, ils parlent de ce qu'ils ont vu, souvent avec l'enthousiasme de celui qui est passionné essentiellement par manque de points de comparaison, leur avis manque cruellement de nuance et la seule information qu'ils cherchent, c'est celle qui porte sur ce qu'ils connaissent : les dates de diffusion, la vie des acteurs qu'ils voient sur leur écran...

Ceux-là, c'est ceux que j'appelle sur ce blog des télambdas.
Ils sont légion. Le phénomène des séries télé leur a donné accès à une offre immense mais dans laquelle il ne font pas de tri, ils laissent d'autres le faire pour eux. Pour eux, ce n'est jamais qu'une question d'offre et pas vraiment de demande, ils prennent ce qui vient, quitte à regarder une rediff des Experts Brisbane pour la 50e fois ou un épisode de The Mentalist dans le désordre. Du moment qu'on peut voir. Du moment qu'on peut participer. Du moment qu'on peut avoir l'impression d'en être.
Leur nombre augmente à une vitesse vertigineuse, à mesure que l'offre se multiplie. Ils consomment, uniquement. Les plus courageux, mais on est déjà dans les strates les plus prometteuses, ouvrent un skyblog. Parfois, d'un ou deux, on parvient à faire un téléphage un peu plus réfléchi et posé, quelqu'un avec un sens critique et l'envie d'aller plus loin. A ceux-là on peut montrer une série qui n'est pas encore arrivée en France, un truc de Showtime ou AMC qui fait peu parler de lui ici, une série britannique éventuellement, si le germe Doctor Who a préparé le terrain, merci à France 4.

Mais dans leur immense majorité, les télambdas sont un peu comme une mule refusant d'avancer, mais pas décidée non plus à reculer : ils veulent regarder la télé mais surtout, qu'on ne les dérange pas dans le confort de leur vague appréciation distante du sujet.

MuleduPape

Ce sont hélas des télambdas qui s'expriment sur les forums et les commentaires d'un certain nombre de sites et blogs. On ne peut pas les en empêcher : c'est internet, et tout le monde a droit à la parole sur internet. C'est le principe, et la démocratie d'internet n'apprécie pas qu'on pose des limites.

Mais parfois, juste parfois, j'aimerais que sur lesdits sites et blogs, ces télambdas se posent une question vitale avant d'intervenir : "quelle est ma légitimité à intervenir ?".

Le télambda se croit souvent être autorisé à nous gratifier de ses commentaires et ses réflexions. Il n'a pourtant qu'une connaissance très limitée de ce milieu, mais eh, les séries sont un phénomène populaire et tout le monde a le droit de parler sur internet, alors pourquoi pas lui ?
Il y a ceux qui s'intéressent, se renseignent, se posent des questions et ont la bonne idée d'en poser à voix haute. Ceux qui tâtonnent, qui n'ont pas encore tout compris de certains points du système de diffusion ou de la réalité d'un tournage, mais qui participent avec ce qu'ils savent et s'améliorent progressivement.
Et puis, parmi les télambdas, il y a un énorme creuset de trolls potentiels, des mecs qui ne comprennent rien à rien mais c'est pas ça qui va les arrêter.

Je ne crois pas un seul instant qu'il faille museler ces intervenants là. Mais je pense que s'ils ne font pas l'effort de se renseigner un peu avant d'ouvrir une fenêtre de commentaire, et qu'ils finissent par prouver leur complète ignorance avec fierté, voire même une arrogance revendicative, on devrait aussi, en tant que personnes censées fréquentant une communauté informée, avoir le droit (le devoir ?) de leur faire fermer leur clapet et les réduire au silence jusqu'à ce qu'ils acquièrent, à défaut d'une maîtrise suffisante de leur sujet, au moins le talent de savoir quand ils sont à leur place, et quand ils n'y sont pas.

Oui, internet, c'est vrai, est particulièrement nuisible lorsqu'on fréquente ce genre de malotrus qui ne connaissent rien à rien mais qui en sont ravis. Internet a créé le télambda. Et le pire, c'est que certains sont complètement fermés à la moindre ouverture d'esprit. La liberté d'expression, j'en viens à penser qu'il ne faut s'en servir que si on jouit d'un certain nombre de capacités intellectuelles...

Mais pour tous les autres : bienvenue. Si vous y mettez du vôtre, vous allez vraiment vous éclater. Et si vous avez envie d'en savoir plus sur quelque chose, que vous voulez découvrir l'inconnu ou poser des questions, sérieusement, du fond du cœur, je suis à votre disposition.

1 août 2010

[Day 1] Attention, un post à suspense !

MemeDay_1

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

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