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ladytelephagy

17 juillet 2008

[DL] Notre Belle Famille

D'abord les séries françaises, maintenant ça... je sais, je vous fais peur. Ca doit être le soleil qui tape trop fort, que voulez-vous ?

Non, en fait, c'est juste que je suis retombée sur le pilote de la série, et que je me suis rappelée d'un truc qui m'a toujours fait marrer dans ce générique. Saurez-vous trouver de quoi il s'agit ? Un cookie à celui qui l'aura vu aussi !

NotreBelleFamille
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et non, je ne parle pas de la fin, où l'on voit sans conteste les plus mauvais effets spéciaux de l'histoire de la télévision...
Est-ce à dire qu'il y aura un post sur Notre Belle Famille ? Euh, faut ptet pas pousser non plus les gars.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la  fiche Notre Belle Famille de SeriesLive.

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12 juillet 2008

Cagoulage !

Nous interrompons votre programme pour faire une annonce.
Si vous êtes observateur... oh mais je n'ai aucun doute sur le fait que vous le soyez, cher visiteur... vous avez remarqué qu'il y a un truc qui s'est passé dans la colonne.
Sur le côté.
Oui, là.

Ya quelque chose qui est apparu et qui s'appelle Cagoulage.
Alors, Cagoulage, j'ai envie de dire : koikoukesse, koikoukesse ?

Eh bien d'abord, j'avais plein de captures sur les bras, pour tous les génériques uploadés depuis un an et demi maintenant, et je me suis dit que c'était trop bête qu'elles soient si peu accessibles. J'ai donc tout regroupé dans un album photo (puisque canalblog a cette fonctionnalité qui n'exige de moi que très peu de travail), pour vous et rien que pour vous.

L'avantage c'est que chaque fois que vous agrandissez une capture de générique, je vous mets, hop ! un lien sur la droite, pour justement aller regarder le post qui s'y rapporte. Donc si le lien MegaUpload est encore valide, vous pouvez cagouler, et dans le cas contraire, il suffit de me le dire en commentaire, c'est comme le Port Salut, c'est écrit dessus. Vu ?

Bon, j'avoue, ce n'est pas purement frivole. D'une part, cet album photo est en fait une sorte de récapitulatif de la rubrique Médicament générique, et que, l'air de rien, il y flotte un tel parfum de diversité que j'avais envie de mettre ça en avant. Ensuite je dois bien reconnaître que j'ai remarqué que c'était la catégorie la moins commentée, alors que je sais qu'elle est très fréquentée. Ptet bien que je ferai un truc équivalent pour La preuve par trois, qui sait ?

Donc voilà, si vous ne savez pas quoi faire, commentez du générique, d'accord ? D'façons je suis sûre que vous ne les avez pas tous vus. Et si vous les avez vus, vous avez donc forcément quelque chose à en dire...

Voilà voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. Vous pouvez reprendre le cours de vos activités...

12 juillet 2008

The truth is mine

Oubliez tout ce qui Chris Carter vous a dit : la vérité n'est pas ailleurs, c'est simplement Simon Baker qui la gardait pour lui pendant tout ce temps !

Car, chose promise chose due, on va un peu parler nouveautés ! C'est après tout le devoir de tout blog téléphagique, non ?
N'ayant pas très envie de vous faire un post argumenté vu la bête, j'ai choisi pour The Mentalist d'en faire un post La preuve par trois, parce que ya pas de quoi en faire une dissert', mais que je m'en voudrais de ne pas souligner quelques bons côtés de la série, car il y en a.

TheMentalist_1
Des bienfaits de la persistance. Les 5 premières minutes de The Mentalist étaient mortellement ennuyeuses et linéaires. Et puis vient ce dialogue et là, ma curiosité a été piquée. Mieux encore, la façon dont Gail O'Grady indique qu'elle a tout compris m'a réjouie au plus haut point. Et quand le premier coup de feu a retenti, je me suis frotté les mains et j'ai murmuré "ok, now we are speaking". Et puis, ont suivi 5 autres minutes très... blah. Et je me suis demandé si ç'allait être les montagnes russes tout le temps. Oui. A des scènes extrêmement réjouissantes s'opposent d'autres d'une banalité inouïe. On n'a rien sans rien, j'imagine. Reste que ce premier aperçu de la série est suffisamment significatif pour que, si au bout de 7mn 30, vous n'aimez pas ce que vous voyez, ne vous infligez pas la suite, ce sera exactement comme ça tout le long du pilote.

TheMentalist_2
Red John est un serial killer tout-à-fait "sympathique", dont le rapport avec Mr Jane m'a un peu rappelé la relation qu'avait Sam Waters avec "Jack", c'est-à-dire une sorte de fascination mutuelle franchement glauque. On ne le pressent pas au début mais la vraie-fausse consultation psychologique va nous permettre de découvrir que ce symbole signifie beaucoup pour notre héros. Et l'explication faite à ce moment-là sur le symbolisme de Red John permet à la scène de flashback, ainsi qu'à la chute de l'épisode, d'être impressionnantes pour le spectateur. Mr Jane est un être torturé, mais aussi un peu tordu... Il n'est pas seulement intelligent, il a quelque chose de cassé. J'aime bien ça chez lui. Espérons que ça soit poussé plus loin par la suite.

TheMentalist_3
Je suis la seule à trouver que Simon Baker semble débarquer des 70s ? Mais si, allons : le sourire adamantin, le pantalon moule-burnes, la petite vaguelette blonde sur le côté... ceux qui ont lu mon post sur The White Shadow (il n'est d'ailleurs pas trop tard pour bien faire) comprendront ce dont je parle, la ressemblance est frappante ! Bon à part ça, cette scène sent le piège à plein nez, vu qu'on a bien compris comment Mr Jane manipulait les circonstances pour mieux manipuler les gens afin d'obtenir la vérité, donc on n'est pas tellement surpris, nous non plus, que le petit tour de passe-passe fonctionne. Mais c'est quand même bien divertissant. J'en profite pour saluer toutes les têtes qu'on voit passer dans ce pilote : Gail O'Grady, Steven Culp, Jack Plotnick, Jeffrey Nordling, Zeljko Ivanek... C'est la fête du téléphage, cet épisode !!!

Bon donc en résumé, un ptit épisode inégal mais sympa, qui augure d'une série ayant un grand besoin de perfectionnement mais avec de belles perspectives lorsque ce sera fait.
Simon Baker ne me donne plus des envies de meurtre, preuve qu'il aura réussi à se mettre dans son nouveau personnage en me faisant oublier le frigide Nick Fallin, les persos du reste du cast (et notamment le malheureusement sous-employé Owain Yeoman) ont encore besoin d'être écrits pour avoir une réelle consistance, les dialoguistes sont bons mais les scénaristes un peu moins, les enquêtes sont basiques mais bien troussées, bref il y a du bon comme du moins bon, mais au moins ce n'est pas la bouse de l'année (titre qui pour le moment revient à True Blood), mais ce n'est pas non plus une révélation. Une petite série sans conséquence mais bien divertissante nous attend donc, sur laquelle garder un œil des fois que ça s'affine...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Mentalist de SeriesLive.
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12 juillet 2008

A l'ouest

On va la faire courte : East Bound and Down est une sous-merde de 30mn, sans humour, et vulgaire, dont l'intérêt scénaristique est tout simplement négatif, et qui ne fait que confirmer la théorie de la déchéance de HBO. J'ai fait l'effort d'aller jusqu'au bout en pensant qu'il se passerait quelque chose, mais ce sont 30mn de ma vie que je ne reverrai jamais.

On part d'un concept éculé (la star déchue qui a besoin de se faire une nouvelle vie), on y ajoute un personnage ordurier et ridicule de bout en bout, on plaque quelques scènes ultra-convenues, filmées de façon scolaire, et on espère ainsi créer une sorte de divertissement populaire, où les doigts d'honneur et les grossièretés sont sensées être super osées, alors qu'elles ne sont qu'une démonstration d'impuissance.

Pas de méprise : je jure moi-même comme un charretier, et ne recule jamais devant une bonne blague de cul, même grasse. Mais je pense le faire soit avec humour, soit avec finesse, pardonnez l'immodestie. Je ne me chose pas d'une série qui serait libre dans le ton comme dans le choix de vocabulaire, mais à condition qu'elle n'ait pas qu'une liste de gros mots à débiter, et qu'elle offre, sinon une histoire, au moins de bons dialogues, ou des personnages intéressants.

Je ne connais rien de moins bandant qu'une série qui se contente de tester les limites de la censure (et sur HBO les limites sont très larges comme chacun sait, alors imaginez le festival) sans avoir de vrai propos derrière, ou, à défaut, sans avoir le talent de faire rire. A mon avis, East Bound and Down a été écrite pendant la grève des scénaristes par un livreur de pizza, et encore. Chacun des piètres acteurs commis dans cette fiente télévisuelle mérite de devenir un paria, et s'il y a un Dieu, leur carrière est finie.

Des séries comme ça me replissent d'une haine indicible envers la télévision.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche-projet East Bound and Down de SeriesLive.

11 juillet 2008

Dictionnaire téléphagique

C'est l'été, vous tombez par hasard sur ce blog et vous n'êtes pas sûr de tout comprendre à l'univers téléphagique. Remarquez moi non plus. Mais je vais quand même essayer de vous donner un coup de main !

AMC : ruée vers l'or.

British (humour) : ensemble de ressorts comiques, hermétiques pour le téléphage français lambda.

Cast : ensemble d'acteurs amenés à prendre plus d'importance que la série elle-même. En France : fonctionnaires contrariés.

Drame : série qui déprime. Par extension, se dit de toute annonce dans la grille de la CW.

Episode : 45 minutes pendant lesquelles le monde n'existe plus.

Française (fiction) : private joke sortant rarement du territoire national.

Générique : intermède musical permettant d'entamer le paquet de chips sans entraver la compréhension de l'intrigue.

HBO : ex-Valhalla.

Inepte : adjectif applicable à 50% de la diffusion télévisuelle.

J.J Abrams : roi Midas de la production pop-corn.

Kelley (David E.) : archétype de l'hyperactif instable.

Londres : capitale de la série américaine.

Moraliste : se dit de toute série n'ayant pas les mêmes opinions que le spectateur.

Network : grand pourvoyeur de séries, mais de qualité inégale.

Original (qualificatif des mots "série", "concept", "scénario", ou parfois "parti pris esthétique") : rarement utilisé, ou alors dans l'expression "rien de très original".

Pilote : statistiquement, le type d'épisodes qu'un téléphage voit le plus dans sa vie. C'est pire encore pour le pilotovore, pour des raisons évidentes.

Qualité (série de) : œuvre ne s'adressant et/ou ne touchant qu'un public restreint.

Rentrée : synonyme de "saturation du disque dur".

Scandaleux : qualificatif attribué (souvent rapidement) à une série masquant l'absence de scénario par la provocation. Voir aussi "Californication".

Téléchargement : mal (nécessaire).

Upper East Side : lieu où se déroulent 90% des séries ayant lieu à New York.

VHS : relique d'une autre ère.

Warner : excellent producteur, très mauvais diffuseur.

X-Files (à la) : disqualifie d'office toute série tentant de mettre en place une mythologie un peu complexe.

Youtube : mal (inutile).

Zapping : action téléphagique consistant à ne passer qu'une seconde par chaîne tout en espérant que l'une d'entre elles s'avère convaincante.

Voilà, maintenant choisissez n'importe quel post de ce blog, ou n'importe quel lien dans la colonne de droite, vous êtes paré !

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11 juillet 2008

Home Alone

L'une des caractéristiques du téléphage, c'est d'être d'une curiosité dévorante, parfois en dépit de son propre bien. Vous le savez, j'ai pris l'habitude de vous parler ici aussi bien des toutes dernières nouveautés (même quand je suis la seule à ne pas en penser que du mal), comme de séries plus anciennes, voire même antiques.
En ce moment, les pilotes et les preairs ne manquent pas, mais avant d'y venir (avec tout bientôt The Mentalist par exemple), j'avais quand même envie de vous proposer un post sur La Vie à Cinq. 'Zen faites ce que vous voulez.

Pourquoi La Vie à Cinq ?
Parce que lorsque M6 l'a diffusée, moi, je ne pouvais pas regarder. Je suis donc totalement passée à côté de ce drame dont beaucoup parlaient, et en bien, en plus. J'en connaissais l'histoire et le cast, faut pas croire, je me documente même sur ce que je n'ai jamais vu, m'enfin bon, ça n'allait pas bien loin. Cela dit, je crois quand même qu'une fois je suis tombée sur un épisode tardif (Charlie n'avait pas une copine blonde qu'il voulait épouser sur la fin ?), mais ça s'est arrêté là en tous cas. Et s'il y a bien une chose que je déteste, dans la vie, c'est de rester dans l'ignorance.

Alors, puisque j'en ai eu l'opportunité, je me suis prise par la main et j'ai attaqué le pilote par la face nord. Sans attente, sans espoir, sans préjugé... Juste pour voir ce qui avait ému tant de monde des années durant.

Le pilote s'ouvre donc sur les déboires des enfants Salinger, déboires qui se placent de prime abord plutôt du côté des bêtes contingences domestiques : une nounou à dénicher, un évier à déboucher... Evidemment on se demande un peu pourquoi ils gèrent ça tous seuls ; d'ailleurs la mise en place est un peu brouillon et je me suis fait la réflexion qu'heureusement, je savais déjà que les parents étaient morts. Mais lorsqu'on l'apprend, ça ne nous émeut pas outre-mesure. Ce n'était donc pas un effet de style, mais une première faiblesse.

C'est d'ailleurs le véritable drame de ce pilote : la situation pourrait être amenée avec sensibilité, mais on a l'impression que les scénaristes ne savaient pas trop comment nous le dire. Peut-être craignaient-ils de tomber dans un trop lourd pathos mais du coup, la scène où le décès des parents est explicité tombe carrément à plat et c'est l'effet inverse qui est obtenu. C'est vrai aussi que le jeu de l'irritante Neve Campbell n'aide pas, non plus.

Mais alors, où est l'émotion ? Dans pareille situation, on s'attend quand même un peu à s'en prendre plein la poitrine. Soit, vu que le décès est encore récent (six mois plus tôt), on nous la jouait carrément violons (c'est clichés mais si c'est bien fait, ça peut s'assumer), soit on nous présentait des personnages combatifs faisant des efforts monstrueux pour que la vie reprenne ses droits. Or, sur cinq personnages, on en a rien moins que trois qui sont d'une fadeur ahurissante, et un quatrième qui, étant un bébé, n'a pas grand'chose à offrir de toutes façons.

Alors, qui reste-t-il ?
Une personnage (et une comédienne) d'un charme fou : Claudia. Cette petite fille en plein éveil intellectuel et artistique est une force vive qui éclipse systématiquement le reste de la fratrie sitôt qu'elle apparaît à l'écran. Elle a tous les atouts : candeur, vivacité d'esprit, maturité... et évidemment, un regard un peu perdu, ce qui se conçoit vu les circonstances.

Mais est-ce que ça suffit ? A moi, non, je vous le dis tout net. Je n'ai pas trouvé la force d'aller au bout de ce pilote. C'est Neve Campbell qui m'en a définitivement découragée, d'ailleurs. Le look pseudo-rebelle alterné avec les balbutiements d'ado bécasse, ça m'a complètement achevée. Et puis à vrai dire, une fois qu'on a su que tout ce petit monde était orphelin, il n'y avait plus vraiment d'enjeu. Oui ils sont tous seuls, oui ils ont des soucis d'argent, mais qui se demande sincèrement s'ils s'en sortiront ? Je ne me le suis pas demandé, par exemple.

Finalement, en dépit du cliché que ç'aurait été, il aurait peut-être été intéressant de placer ce pilote six mois plus tôt dans la chronologie, par exemple lors de l'annonce du décès des parents. J'imagine bien le truc : le pilote s'ouvrant sur les 5 enfants assis dans la salle d'attendre froide d'un hôpital, abattus et hagards, silencieux et sous le choc après avoir appris que leur vie allait changer pour toujours. Quitte à opter ensuite pour une ellipse temporelle et gérer l'après avec plus de recul. Mais au moins, on aurait ressenti un petit quelque chose. Là rien, le néant.
Cela dit je suis prête à parier qu'une scène approximativement ressemblante a dû être tournée ensuite, pour un flashback ou deux, l'occasion dramatique est trop belle et aucun scénariste en pleine possession de ses moyens intellectuels ne la laisserait filer !!! Pas vrai ? Hein ?

Enfin bon, il ne sert à rien de réinventer ce pilote. En l'état, ces douze premières minutes n'ont pas su me convaincre. Ce qui veut dire que ces 14 dernières années, je pensais avoir loupé quelque chose, et ce n'était pas le cas. En fait, je vais même aller plus loin ; aurais-je patienté aussi longtemps s'il ne s'était agi d'une série dont j'ai entendu tant de choses ?

Je sais qu'une série n'est pas son pilote, à plus forte raison pour une série dramatique. Qu'on ne peut la résumer à lui, et qu'il faut bien souvent lui laisser l'occasion de mûrir, mais ici, j'ai ressenti un grand vide ennuyeux, là où je pensais m'attacher aux personnages, en attendant que passent les scènes d'exposition. Des personnages majoritairement fade, une trame scénaristique sans enjeu... Pour quelqu'un qui pensait n'avoir pas spécialement d'attentes, je suis étonnamment déçue.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (c'est-à-dire plus que moi ces dernières années) : la fiche La Vie à Cinq de SeriesLive.

8 juillet 2008

Et puis, pourquoi s'arrêter là ?

Je n'avais prêté qu'un oeil distrait aux mots-clés qui vous conduisent à ce blog, ces derniers temps, mais force est de constater qu'il y en a qui cherchent à se faire remarquer...

- "personnage parfait"+livre+vice+vie
Qu'on parle de personnages parfaits, de vies et de vices ici, oui, mais tant qu'il restera un souffle de vie en moi, de livre, JAMAIS !

- ladytelephagy gossip girl
Je constate qu'il y a des gens qui me détestent et qui veulent rire de mes malheurs...

- que sont devenue les acteurs de la serie ma famille d'abord aujourd'hui
Où qu'ils soient, ils y sont mieux que devant une caméra.

- lost-room moitié traduit
Heu, quelqu'un m'explique ?

Et puis, mon préféré...
- comment avoir les memes sourcils que sherilyn fenn?
Ne vous arrêtez pas en si bon chemin, faites-vous aussi une mouche près de l'oeil et puis ensuite, essayez d'avoir le même petit nez (merci Dr Weinstock), etc...

Vous êtes impayables...!   

7 juillet 2008

Attention, c'est du lourd !

Mouais... c'était pas mal. Ya eu quelques commentaires, effectivement. Mais c'est pas encore ça, hein. J'ai pourtant du mal à croire que 90% de mon lectorat ne sache pas écrire, mais passons.
Chose promise, chose due, donc : voici un post sur Roseanne. Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas un mais deux épisodes qui m'ont servi pour me (re)faire une opinion sur la série. Ouais, rien que ça, et je ne regrette rien, et si c'était à refaire, je le ferais, parfaitement !

De Roseanne, dont j'ai quelques vagues réminiscences, je n'ai gardé qu'un souvenir finalement plutôt vague : le générique (version partie de poker, donc... le plus fou, c'est qu'en deux épisodes, j'ai déjà vu deux génériques différents !), le décor, dont j'avais plutôt bien mémorisé la configuration (allez savoir pourquoi), et bien-sûr le couple formé par Roseanne Barr et John Goodman.

Alors déjà, non, hein, stop, je vous arrête tout de suite : non, je ne m'en souvenais pas parce qu'ils étaient gros. Nan mais merci, quoi, ya quand même un peu plus à retenir de ces personnages ! En plus c'est même pas comme s'ils se revendiquaient de la Size Acceptance.
Moi, ce qui me frappait chez eux, et me frappe encore, c'était leur naturel.

Je vous rappelle quand même, l'air de rien, qu'il n'y a pas si longtemps, les sitcoms, sur M6, c'était plutôt le Cosby Show et Madame est Servie, quand même. Alors, bon, d'accord, c'était drôle (aurions-nous eu la délicieuse Une Nounou d'Enfer s'il n'y avait pas eu Madame est Servie ? Même moi j'en doute), mais on ne peut pas dire qu'il y avait un fort facteur d'identification. On avait plutôt le choix entre un personnage à gimmicks comme Cliff Huxtable, et de l'autre côté, une situation plus qu'incongrue (c'était même le but du jeu).
Alors que dans Roseanne, et c'est d'ailleurs ce que les différents génériques illustrent si bien, on est dans "la vraie vie". Pas de pitch improbable (pas de pitch du tout...), pas de personnages caricaturaux, non juste une famille. Au quotidien. Le vrai quotidien.
On a tous dans notre fratrie (ou, si vous êtes enfant unique, parmi les proches cousins) un frère et/ou une soeur qui ressemble à l'un des enfants Conner ! Becky la bêcheuse, Darlene l'impertinent garçon manqué, ou le petit dernier dont personne ne retient jamais le nom parce qu'il a encore le nez enfoui dans les jupes de sa mère !
Les enfants sont turbulents, bruyants, ingérables... ils nous ressemblent. Il y a des bêtises dans chaque épisode, ils répondent à leurs parents, ils mentent... c'est pas comme Sam qui était toujours toute mignonne et polie !

Et puis, bien-sûr, il y a le couple Roseanne/Dan. Evidemment, les meilleures répliques sont pour eux ! Enfin, bon, laissez-moi préciser : si Roseanne Barr n'a pas un jeu aussi riche que John Goodman (mais qui peut rivaliser avec John Goodman ?), du moins a-t-elle droit aux phrases les plus drôles. Mais en même temps, hein, c'est qui le patron ici ?

Comme je vous le disais, il n'y a pas vraiment de pitch : à l'instar d'un grand nombre de sitcoms, l'intérêt c'est d'avoir des personnages, les situations viendront ensuite.
Pour vous la faire courte, Roseanne travaille à l'usine, tandis que Dan... il est entre deux emplois, dirons-nous. Et ça aussi, ça semble absolument génial : Roseanne n'est pas une femme au foyer, sans toutefois avoir un métier de folie à la Clare Huxtable ou Angela Bower. Avocate, publiciste... et pourquoi pas chirurgienne, aussi ?!
C'est donc elle le soutien de famille, d'autant que Dan, bon, c'est pas un mauvais bougre, mais c'est un peu une feignasse, quand même (qui a dit "grosse feignasse" ? on avait dit qu'on parlait pas du physique !). Et ça, ça lui permet d'être à la fois dans la position de la mère de famille qui fait tourner sa maison (pas comme Angela qui se reposait sur Toni) tout en revendiquant une certaine dose de girl power !!! Il faut la voir, dans le pilote, tenir un discours ultra-sexiste (du sexisme anti-mâle, j'entends) pour comprendre que le personnage de Roseanne... bah, il en a dans le pantalon.

Entre Roseanne et Dan, on sent aussi une sincère complicité (étonnant, d'ailleurs, de constater à quel point elle est patente dés le pilote), de celle que partagent deux personnes qui, après, quoi ? 15 ans de mariage ? Par là... Eh bien, c'est la complicité de deux personnes qui s'apprécient toujours mais qui n'ont pas besoin d'en faire des tonnes. Mais si, vous en connaissez plein, dans les séries, des couples de fictions qui ont 10, 20, parfois 30 ans de mariage, et qui sont écrits et/ou joués comme si c'était leur premier jour ! Ou pire : qui ne le jouent pas du tout (sur l'air de "bah c'est marié dans le script qu'on est mariés, de toutes façons, alors à quoi bon ?"). Ils se charrient mutuellement, se lancent des piques, mais ça n'a rien de méchant ; on n'est pas dans le registre "je t'aime, moi non plus pétasse" de Al Bundy par exemple. Non, il en ressort une impression de tendresse véritable, comme deux personnes qui partagent réellement leur quotidien ensemble, sans que la série cherche à le fantasmer dans un sens ou dans l'autre. C'est un couple dans lequel il n'est pas tant question d'Amour avec un grand A, mais d'humour, et c'est déjà bien quand on traverse plus d'une décennie de galères avec quelqu'un.

Et il en faut, de l'humour, parce que les galères, elles ne se privent pas pour arriver. Et quand on élève trois enfants avec presque pas d'argent, il vaut mieux savoir en rire. L'air de rien, on est dans la seconde partie des années 80, et on ne le repère pas seulement à la toison permanentée de l'héroïne, mais aussi à ce que cela sous-entend d'une certaine morosité économique (la série date de 88, une période de récession avait été entamée l'année précédente, si mes souvenirs de collégienne sont exacts). Et c'est encore pire pour une famille d'extraction modeste, on s'en doute. Donc, la vie n'est pas simple, on compte les sous... et d'ailleurs dans le second épisode, c'est visiblement le nerf de la guerre. On y voit Dan ramener la somme providentielle de 500$, ce qui forcément réjouit tout le monde ; devant l'enthousiasme de ses enfants, Roseanne, explique qu'il y a d'abord des factures à payer, mais que, promis, avec l'argent qu'il restera, ils feront construire une piscine... Et d'argent bien-sûr, il ne va rien rester (ou alors si mais je ne vous explique pas tous les tours de passe-passe que Roseanne opère pour en arriver là !). Dans cette maison pas absolument propre, un peu chaotique, chaque dollar compte, même si parfois on aurait bien envie de se faire plaisir aussi...

En fait, je m'aperçois que les similitudes avec une série que j'adore, plus vieille de 5 ans, Une Maman Formidable (ok, son titre français est particulièrement inepte), sont très nombreuses : Grace a également un mari bon à rien (mais elle, dans le pilote, elle s'en débarrasse), elle a trois enfants intenables, un job dans une usine (où elle n'a pas la chance d'avoir autant de collègues féminines que Roseanne, et fait donc face au sexisme ambiant)... D'ailleurs ça me fait penser que je voulais vous faire un post sur cette série, je me demande bien quel épisode de ma telephage-o-theque je vais choisir pour ça...? On verra. Ca dépendra aussi de vous.

Enfin, bref. Regarder Roseanne m'a aussi rappelé tout un tas de choses. Roseanne, en fait, c'est un peu mon enfance, moi qui avais 6 ans en 1988, je reconnais bien là les horribles pulls en tricot, les permanentes improbables et même les contingences financières de la famille Conner.
A une époque où les revivals font fureur, je m'étonne que personne n'ait eu l'idée de nous rappeler cette décennie dont nous avons miraculeusement réchappé, nous, les enfants des années 80. C'est vrai que quand on voit d'où on est partis, on se dit qu'on en a fait, du chemin...

 

Allez, tous avec moi : femme des années 80...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Roseanne de SeriesLive.

4 juillet 2008

[DL] Roseanne

Le teaser de la mort !!!
Comme hier je vous ai super gâtés avec rien moins que quatre posts, et que vous avez laaaaargement de quoi faire niveau lecture, aujourd'hui pour le traditionnel post du vendredi, voici un petit générique, en toute simplicité.

Roseanne_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Quelque part dans ma mémoire brumeuse je me souviens vaguement avoir vu Roseanne sur M6 (par contre c'est d'une partie de poker dont je me souviens pour le générique, donc j'ai dû plutôt voir une autre saison). Je ne m'explique pas pourquoi on ne voit plus du tout cette série, toute marquée par son temps qu'elle puisse être.
D'un autre côté, osez me dire que Ma Sorcière Bien-Aimée n'est pas marquée par son temps ! Ce sitcom-là est multi-rediffusé, alors que Roseanne, rien du tout. Je comprends pas.

Ok, donc vous avez compris le principe, si vous êtes sages, ou plutôt si vous ne l'êtes pas, et que vous continuez à commenter plein de posts comme vous l'avez fait ces derniers temps, ya un bon gros post sur le pilote de Roseanne qui vous attend, puisque j'ai moi-même avec mes petites mains extirpé ce générique dudit épisode !
A vos claviers !!!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Roseanne de SeriesLive.

3 juillet 2008

[DL] The Secret Life of the American Teenager

Bon par contre il est vraiment trop long ce nom, ya pas moyen. Rien qu'à cause de ça on sait qu'elle va se vautrer, cette série.

Apprécions aussi le côté doux-amer du générique, tant qu'on y est : jolies couleurs, chanson bateau... mais des petites abeilles qui butinent les fleurs, comme ça, l'air de rien, sous notre nez !

TheSecretLifeotheAmericanTeenager_580

Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et, notez : pas un seul aérosol anti-insecte à l'horizon... Elle est sur la bonne voie, cette série, je vous le dis. Ya toute une génération d'ados américains qui la remercieront plus tard.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Secret Life of the American Teenager de SeriesLive.

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