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ladytelephagy
4 décembre 2008

Potin du jour

Le vie est une question de priorités.
Je pourrais décider de m'acheter une nouvelle télé pour Noël, genre écran plasma, 2m de long, ultra high tech. Ca coûte un bras, on est d'accord, mais il parait que maintenant, la télé, faut investir dedans... Nan parce que, c'est vrai ça, j'ai regardé les prix des télés samedi dernier à la FNUC, vous vous rendez compte qu'avant on pouvait avoir une télé pour 100F et maintenant on peut même pas en avoir pour 100€ ?! Mais dans quel monde vit-on ? Moi je dis : quand la redevance est moins chère que la télé, c'est que quelque chose ne tourne plus rond !

Bref ; donc je peux m'offrir une télé... OU BIEN, pour le même prix, je m'offre un aller-retour Paris-L.A. pour le 2 janvier.
Pourquoi le 2 janvier précisément, et pourquoi L.A. ?

Parce que c'est le lieu et le moment précis où il me faudra être, afin de réparer une injustice vieille de 13 ans.

McDermott
Voilà, ça, c'est du mâle, Naka. Regarde, et apprends.

En Californie, on peut se remarier combien de temps après un divorce ?
lady McDermott, ça sonne bien, quand même...

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3 décembre 2008

lady, ne vois-tu rien venir ?

Vous trouvez pas que c'est la déprime en ce moment ? Moi, si. Plus de pilote, plus rien. Ah, non, là j'ai vraiment du mal. Comment voulez-vous être pilotovore en une telle période de l'année ?! C'est comme être un bonhomme de neige en juillet...

La bonne nouvelle, c'est que dans quelques semaines, la midseason commence, et alors, côté pilotes, les affaires vont reprendre. Je m'en régale d'avance. D'ailleurs, tellement en avance, que j'ai bien envie de commencer à me demander ce que je vais surveiller du plus ou moins près. Vous êtes avec moi ? Allez, on y va.

The Unusuals - ABC : il y a quelques semaines de ça, Amber Tamblyn, je m'en battais un peu l'oeil. Non que j'ai détesté Joan of Arcadia mais, enfin, avouons-le, je ne suis pas ultra-fan. C'est c'est au même niveau qu'Everwood, pour moi : il y a toujours eu un truc qui ne collait pas, même si je reconnais que c'était une série de qualité. Et puis j'ai vu The Sisterhood of the Travaling Pants 1 et 2 (on en a parlé dans le post sur America Ferrera, rappelez-vous) et maintenant j'ai bien envie de voir ce que ça va donner, car l'actrice, en fait, me botte bien. L'histoire largement moins. Ce ne sera pas ma priorité mais je vais garder un oeil dessus.

Castle - ABC : vu que j'ai pour Nathan Fillon une certaine affection (et qu'elle se passe très bien de l'entendre parler), et que oui, de toutes façons, je mange du pilote le matin au petit déjeuner (dans un grand bol de lait), évidemment je vais regarder la série quand elle débarquera. Mais Seigneur, qu'est-ce que c'est encore que ce concept de merde ? Je ne donne pas cher de ma réaction là-devant.

Dollhouse - FOX : franchement, j'ai l'impression que ça fait des mois qu'on nous bourre le mou avec cette série, et je suis déjà lassée. C'est quand même un peu tragique. En plus, je dois dire que le principe, bon... pourquoi pas mais ça fait quand même un peu réchauffé. Faut voir, quoi. Je suis pas acquise par avance, en tous cas.

Courtoom K - FOX : je viens de découvrir l'existence de ce projet sur la liste des nouveautés de la FOX, et je lis qu'il s'agit d'avocats, et que le producteur exécutif en est Paul Attanasio. Stop ! Say no more, je vais jeter un oeil. Mais Naka devait déjà être au courant, Michael Landes est au générique...

Outnumbered - FOX : tiens, un sitcom. Tiens, une adaptation de série britannique. Je réprime un bâillement et je mets ça tout au bas de ma liste.

Lie to Me - FOX : alors, bon, sentiments mêlés sur ce coup. Le côté pour, c'est que j'aime bien l'approche (se baser sur le language non-verbal pour réfléchir, c'est bien, c'est pas trop cerveau gauche). Le gros côté contre c'est évidemment que c'est encore pour des enquêtes (ce serait marrant que tous ces gens-là mettent leurs capacités au profit d'autre chose, pour changer... je sais pas, un assureur ou un employé du service social, enfin, qu'on trouve autre chose que les éternelles enquêtes criminelles, zut à la fin). Je n'en verrai sans doute que le pilote, et il faudra qu'il soit au-delà du brillant pour que je continue ensuite.

The Listener - NBC : première réaction, l'ennui. Le personnage principal peut lire dans les pensées des gens. On redoute les enjeux de type enquête criminelle, encore. L'espoir n'est que faible quand on apprend que pour une fois, le monsieur n'est pas flic, ou détective, ou enquêteur... non, il est ambulancier. Si New York 911 ou Preuve à l'appui nous ont appris quelque chose, c'est que ça n'empêche absolument pas d'être partie prenante dans des enquêtes. Je crains donc le pire.

The Philantropist - NBC : en voilà une idée originale, quand même ! Non seulement un monsieur riche va jouer les Robin des Bois, mais en plus apparemment, il va aller le faire dans le Tiers-Monde ! Il faut quand même les avoir bien accrochées pour proposer une idée pareille (qu'évidemment 1 spectateur sur 100 pourra suivre, pour les mêmes raisons testiculaires). Allez, franchement, ça fait plaisir, voyons ça !

The United States of Tara - Showtime : on va être honnêtes, c'est un projet que je suis du coin de l'oeil depuis un bout de temps (il en était déjà question à la saison précédente mais, vous savez bien comment les choses ont tourné l'an dernier). C'est en tous cas une idée originale, même si je ne sais pas trop à quoi m'attendre au final, le pitch laissant imaginer aussi bien de la comédie facile que du drame copieusement dérangeant. Quand le pilote va passer, vous allez y avoir droit, ça c'est sûr.

Harper's Island - CBS : sur le principe, j'aime l'idée de base : un Dix Petits Nègres moderne pour se donner des frissons faciles. Après, il faut voir ce que ça donne, que ça ne vire pas à la série B voire Z. La bonne nouvelle, c'est qu'on ne pourra pas rajouter de nouveaux personnages à tuer tout le temps, donc on devrait éviter de trop tourner en rond. C'est ma plus grosse crainte vis-à-vis de cette série : que ça tourne à la mords-moi-le-noeud, sur le modèle LOST.

Concrètement, ce sont les nouveautés qui ont le plus attiré mon attention. J'en oublie peut-être, et peut-être que tous ne verront pas forcément le jour. Mais, bon, voilà à quoi va ressembler la deuxième partie de la saison. C'est pas hyper brillant... mais ptet aussi qu'il faut que j'arrête de rechercher un remplaçant à Pushing Daisies ?

30 novembre 2008

Un peu de ménage

J'avais prévenu ! J'ai fait un peu de ménage dans les catégories de ce blog. Si vous voulez les détails, je vais les donner plus bas, sinon restez encore un peu, je vous parle d'autre chose au préalable.

Vous aurez remarqué qu'autre chose a changé depuis quelques jours : la bannière dédiée à SeriesLive On Air a disparu. J'ai en effet décidé de quitter le projet (faut pas que vous, ça vous arrête, par contre), pour des raisons sur lesquelles je ne m'étendrai pas mais qui, concrètement, se rapportent à de bêtes questions de relations personnelles.
C'est dommage d'en arriver là pour des motifs si terre à terre, mais bon, il y a aussi des personnes avec qui on sent qu'on ne s'entendra pas, et qui ont le don de vous mettre hors de vous, alors que vous n'avez pourtant jamais compté vos efforts et votre investissement.
C'est la deuxième fois que j'arrête ce projet, et une part de moi s'en désole tandis que l'autre se dit que ça n'aurait pas pu se passer autrement. La première fois, c'était encore plus bête : mon ordinateur m'avait lâchée à une période où j'étais en fin de mon CDD de l'époque, ce n'était vraiment pas le moment d'investissements en matériel informatique.
On était ensuiter venu me chercher au début de l'été, et j'en était non seulement flattée, mais aussi heureuse, car on m'avait promis moins d'étouffement que la première fois (qui, déjà, avait déjà conduit à un post dubitatif). Je me disais que j'allais pouvoir m'éclater avec ce projet, enfin, je pensais être sur la même longueur d'onde qu'une partie importante de l'équipe. Ca n'a pas toujours été le cas, et quand j'ai été traitée à mots à peine couverts de menteuse pour une broutille, j'ai compris que ça n'allait jamais l'être.

Je me suis posé des questions. Je me suis dit que, peut-être, le travail en équipe n'était pas mon fort. Et puis j'ai repensé à ce site que j'ai créé il y a plus de 4 ans et où je suis entourée par une équipe épatante, qui assure autant quand je suis à leurs côtés que quand je prends un peu de distance, qui ne me reproche pas mes absences (même si je suis certaine que parfois ça leur pèse), alors que EUX, ils en auraient parfois le droit, une équipe qui me respecte, une équipe en laquelle j'ai toute confiance et avec laquelle je n'ai jamais peur de lancer de projet... et j'ai compris que le soucis ne venait pas nécessairement que de moi.
Inutile d'insister, de chercher à me battre contre des moulins à vent, à persister et m'user les nerfs pour un projet qui a déjà vécu sans moi et peut très bien recommencer.

C'est comme ça que j'ai décidé d'arrêter SeriesLive On Air. Bonne continuation à eux.
Côté série, je m'en tiendrai donc à ladytelephagy, et ce n'est sans doute pas plus mal : ma liberté y est totale.

Voilà donc les catégories que j'ai créées pour m'y épanouir un peu plus encore :
- Games On : concentrera tous les jeux de ce blog, de la Pitchenette au jeu des génériques, et ptet d'autres, qui sait ?
- Tell Me You Google Me : les posts sur les requêtes menant à ce blog me sont apparues comme nombreuses quand j'ai fait un peu de ménage dans les catégories. J'ai donc tout condensé dans cette rubrique qui ne parle pas tant de séries que du blog lui-même.
Dans les prochains jours, une tentative de post sur le cinéma sera eb ligne, et, selon vos retours à son sujet, peut-être qu'une troisième catégorie sera créée, on verra !

Sinon, les posts relatifs à SeriesLive On Air ont été fusionnés à 3615 My (So-Called) Life, cette chère rubrique fourre-tout ; les catégories Consipracy Theories et Point Unpleasant également entre elles, puisqu'en fait, le premier était un cas particulier du second, à bien y réfléchir.

J'ai aussi légèrement remis en forme la colonne de droite (n'hésitez pas à aller cliquer du côté de Mon beau sapin, c'est pour la bonne cause), principalement la rubrique Cagoulage. C'est pas extraordinaire mais je trouve ça moins laid. La colonne en question est encore très imposante mais je n'ai pas envie de me séparer des liens, donc pour le moment, je m'en tiens là. Quand j'aurai trouvé une solution satisfaisante, il y aura peut-être encore du mouvement !

Voilà, je pense que j'ai fait le tour... Merci de votre attention, vous pouvez revenir à la dernière ligne droite du jeu des génériques !

28 novembre 2008

Comme au cinéma

Ca fait quelques petites fois que je vous parle de cinéma. Vous l'aviez peut-être remarqué ? C'est nouveau également pour moi, vous savez. Mais d'un autre côté, je me dis que ce n'est peut-être pas plus mal que je regarde un peu ce qui se fait sur de plus grands écrans ; toutes proportions gardées, bien entendu, puisqu'il ne s'agit pas de laisser tomber les séries. Mais je pense que c'est un signe d'ouverture, quelque part. De la même façon que j'ai du mal à donner leur chance aux séries non-américaines (mais on va en reparler très bientôt), j'ai du mal à admettre qu'il se passe au cinéma des choses qui puissent m'intéresser. C'est un comportement un peu borné et ce n'est sans doute pas plus mal que ça me passe un peu.

Ces derniers temps, j'ai regardé plus de films qu'à l'accoutumée ; ça fait environ un mois et demi, peut-être plus, et, osons le dire, c'est la faute de Lee Pace tout ça !
J'ai voulu en parler sous la forme des posts A vendre, joli, pas cher, parce que ça m'a ouvert les yeux sur le métier d'acteur, que je considérais de façon sinon péjorative, en tous cas, sceptique, pour le moins. Voir un même acteur dans des rôles si différents, sur une courte période de temps (puisque telle était ma démarche), ça change le regard. Mais quand je fais ces posts, je ne parle pas tant des films que j'ai vus, que des acteurs que j'y ai surveillés. Alors, il faut bien le dire, cette rubrique pourtant récente ne me satisfait pas totalement. J'ai bien l'intention de la poursuivre, mais elle ne m'apporte pas grand'chose sur ce plan, en tous cas, et du coup je me demande un peu comment procéder pour parler des films eux-mêmes.

Parce que je n'ai pas non plus envie de faire dévier ce blog de sa course en le bâtardisant en semi-blog de cinéphile. Ce n'est pas vraiment déshonorant, évidemment, mais ce n'est pas sa fonction, voilà tout ! Et puis, je ne suis pas cinéphile, de toutes façons. Je n'ai, à vrai dire, aucune éducation cinématographique. Je n'ai pas vus les "classiques", je ne surveille pas l'actualité ni les tendances, je connais mal les références de cet univers. Et en toute honnêteté, je n'ai pas envie de m'y impliquer comme je le fais depuis des années avec la téléphagie, qui reste l'une de mes deux priorités avec la Jmusic. Cela me demanderait un investissement, notamment en termes de temps, que je juge trop important, avant de parvenir à atteindre un certain niveau "d'expertise", de crédibilité dans mes réactions.
Ce que je voudrais, ce serait pouvoir donner mes impressions sur les films que je regarde, de façon presque naïve, avec mon regard de non-initiée, et surtout mon regard de téléphage, qui forcément donne un angle différent, je pense.

Ce serait ça la démarche : prendre un film d'après mes critères (pas parce qu'il est connu, pas parce qu'il est récent, pas parce qu'il y a des personnalités de référence sur l'affiche...), et en parler avec, simplement, ce que j'ai ressenti, et pas avec les références et les analyses que pourraient produire des cinéphiles qui connaîtraient leur sujet sur le bout des doigts.
Mais dans ce cas, ça n'intéresserait peut-être que moi !

Bref, ça fait quelques semaines que je cogite et que tout cela me pose question. Alors, bah, du coup, je me suis dit : pourquoi ne pas vous la poser aussi, pour voir ? Alors voilà : vous en pensez quoi ?
D'une façon générale va ptet y avoir du changement dans les catégories de ce blog, de toutes façons !

27 novembre 2008

Comme il est bon de ne pas connaître Pushing Daisies !

Ce soir, oui-oui c'est ce soir, j'ai peut-être oublié de le mentionner lors de mes multiples posts précédents sur la série, Pushing Daisies fait ses débuts sur Canal+. Ce soir, des milliers de gens vont découvrir la série. Vous en faites peut-être partie ?

Pour vous, tout commence ! Tout est à découvrir, tout est devant vous ! Une première saison, toute entière, va vous être délivrée, et vous ne la connaissez pas encore, non, vous n'en savez rien ! Vous ne connaissez pas encore Ned, ni Chuck, ni Emerson, ni Olive, ni Digby, ni Pigby, ni le Piehole, ni tante Lily, ni tante Vivian, ni les marguerites, ni les abeilles, ni les tartes ! Vous n'avez pas encore vu le monde en couleurs !

C'est une saison de 9 épisodes merveilleux qui vous attend, mais, à quelques minutes des premières images, tandis que défilent le dernières publicités, vous en ignorez tout. Tout sera une découverte, tout sera une surprise. Et ce sera une saison à l'issue de laquelle vous saurez qu'une seconde vous attend. Et d'elle non plus vous ne savez rien, d'ailleurs.
Vous n'avez encore rien vu, mais juste après ce dernier jingle, vous allez en prendre plein les yeux ! Et plein le cœur...

Il est 20h45 et vous ne connaissez pas Pushing Daisies.
Comme je vous envie, chers téléspectateurs de Canal + !

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26 novembre 2008

Présentez... stylos !

Je suis une célébrité, maintenant ! De partout me viennent des demandes d'interview, de photos dédicacées, et il y a des requêtes qui mènent à mon blog en cherchant mes sextapes... Je ne peux pas vous le reprocher, en même temps. Et si je peux faire retomber sur vous quelque poussière d'étoile de ma précieuse aura violette, alors ce sera avec plaisir que... que je...
BON, D'ACCORD ! J'avoue tout : c'est moi qui ai pris l'initiative de répondre au questionnaire de nos amis de Critictoo. Pfff, dans le genre terre-à-terre, vous, hein, vous vous posez là !

space_2063

En même temps je trouve leur initiative si charmante que j'ai forcément voulu contribuer ! Dresser le portrait de plein de sériephiles, c'est une initiative éclairée. Vous le savez, je suis moi-même de ceux qui pensent qu'il y a autant de façon de regarder la télé que de spectateurs, et c'est vrai même quand on fait partie de la race de ces grands malades que je nomme téléphages, et que l'équipe de Critictoo, plus modérée, a choisi d'appeler sériephiles.
Je n'encouragerai jamais assez de monde à leur adresser un exemplaire du questionnaire, car, vraiment, c'est la multiplicité et la diversité des profils qui fera la richesse de cette nouvelle rubrique. Rendez-les victimes de leur succès !

Mais évidemment, Critictoo ne se résume pas à cette démarche. Critictoo, c'est... bah, euh, un site qui critique tout. Si, promis, juré ! Leur petite équipe met un point d'honneur à regarder une quantité astronomique de séries, toujours plus, qu'elles soient connues ou non, récentes ou non...
Tiens, ça me rappelle quelqu'un !

Certes, je ne suis pas leur lectrice la plus assidue. J'ai toujours peur de me faire spoiler. Il faut dire que leur rapidité à passer les épisodes au crible a de quoi en déstabiliser plus d'un, il est arrivé deux ou trois fois qu'ils parlent de séries dont je n'avais même pas encore percuté qu'elles venaient d'être diffusées !

Mais je dois dire que la rubrique que je lis le plus chez eux, c'est leur Writers Room.

En tout téléphage sommeille un auteur, pour moi c'est évident. Ne serait-ce que parce que nous avons tous eu notre petit projet secret (parfois au pluriel pour les plus atteints d'entre nous) ! Sinon comment expliquer le nombre croissant d'entre nous qui lance et développe un blog ? Nous avons toujours tant et tant à dire sur les séries que nous regardons, celles que nous ne voulons plus regarder, celles dont nous rêvons, que forcément la plume finit par nous démanger.
Pour ce que j'ai pu observer, la téléphagie crée plus souvent des vocations d'auteur, que de comédien ou de réalisateur. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs. Peut-être parce que c'est la vraie différence avec le cinéma : l'écriture. Le reste est finalement plutôt similaire avec l'autre média.

Alors quand des téléphages laissent courir leur plume et leurs idées, forcément, le résultat est beau à voir. Et chez Critictoo, on a non seulement le sens de l'éclectisme, mais aussi une bonne plume. Je suis donc suprêmement contente d'y avoir aposé deux ou trois pixels, et surtout, deux photos de SPACE 2063, dont une en accueil ! Si en plus je peux piquer la curiosité d'une ou peut-être même deux personnes à propos des gars du 58e escadron, moi, je suis heureuse, vous savez bien...

26 novembre 2008

Clarathelephagy ?

J'ai falli m'appeler Clara. J'ai échappé à quelque chose, vous ne trouvez pas ? Mes parents hésitaient entre Claire, Clara... et Frank (je n'aimais pas les échographies). Véridique.
Mais si je peux à la rigueur m'imaginer en Carrie Bradshaw parisienne, le reste du personnage éponyme de Clara Sheller, bloqué dans son complexe de Peter Pan, a de quoi me hérisser le poil comme jamais.

On va être clairs : je n'ai JAMAIS vu la première saison de Clara Sheller. Il paraît que ça se passait il y a quelque chose comme trois ans, et je vous avoue que, là, tout de suite, je ne sais pas où j'étais il y a trois ans, mais ce n'était pas devant France 2 apparemment. Je cherche et je cherche mais, rien à faire, impossible de me rappeler comment je suis passée au travers, surtout qu'il me semble que pourtant, j'ai entendu Naka en parler il y a des lustres (l'air de rien on se pratique depuis un sacré bout de temps, en fait !). Mais bon, il y a une nébuleuse dans ma tête, je ne me souviens de rien.

Du coup quand la seconde saison a commencé à être promue (à coups de gourdin... alors, il marche bien, le marketing sans finesse et sans imagination ? 3 millions de spectateurs, belle déculottée), j'ai passé les dernières semaines à me dire, chaque fois que je voyais la pub (avec son horripilante petite musique) : ok, cette fois, je regarde. Bilan : la semaine dernière j'ai pensé à allumer alors que le premier épisode était bien entamé. No comment. Mais j'ai regardé jusqu'à la fin de la soirée, quand même (d'un autre au côté j'avais pas grand'chose d'autre à foutre, vous me direz), ce qui est une indication de ma bonne volonté !

Les petits gars de chez "heaven" n'ont eu de cesse de m'inonder de mails (je ne me suis pourtant inscrite nulle part, je pense que c'est la faute de ladytelephagy...) pour me dire que, ého ! Clara Sheller arrive ! Je crois que ça fait depuis cet été qu'ils jouent les spams de bas étage. Une nouvelle video (en streaming, et comme vous le savez, le streaming c'est le Mal) par ici, un concours par là... ah il m'a fait rire leur concours, d'ailleurs. L'idée du siècle, quand même : proposer au spectateur d'accueillir Clara/Zoé pour (quoi, une heure je crois ?) regarder des épisodes en sa compagnie. C'était tellement cocasse comme idée que j'en avais fait un post (et puis j'ai pas pensé à la publier à temps, la date est passée, et bon, il est resté en brouillon... vous voulez le voir ?). Et sans parler des petits jeux codés avec les pieds, et les mails même pas pensés pour être assortis au site, alors qu'une identité visuelle c'est pourtant pas compliqué à respecter, les chartes graphiques c'est pas pour les chiens, quand même ! On a dit rose #E1ACB6, nom d'une pipe en bois ! Et puis en parlant de viralité, où se cachaient les petits trucs sympas que les bloggeurs auraient pu mettre sur leur blog, des gadgets originaux, frais, sympas, quelque chose, quoi ! Mais non, rien du tout.
Je sais que j'éviterai de faire appel à ces gens-là si j'ai besoin d'une agence ! Ca faisait complètement amateur. Désolée de vous avoir piquée au vif, Véronique, mais c'est ce que j'en pense.
Et tous contents d'eux, ils ont continué à m'envoyer leur purée et je me suis tapé sur les cuisses une bonne partie de l'automne.

Au final, même ces procédés mal fagotés n'ont pas réussi à me rappeler de me rappeler à temps devant mon écran (oui, même le mail envoyé le jour-même !!!). Et pourtant on parle d'une téléphage... On ne s'étonnera donc pas tellement qu'avec des recettes aussi mal mises en pratique, les audiences aient été... eh bien, celles qu'on connaît.

Sur le fond, le personnage pitoyable remâché d'une Ally McBeal qui aurait percuté Carrie Bradshaw dans un Starbuck n'était guère plus captivant. Je ne saurais juger l'actrice, n'ayant pas le point de comparaison avec le jeu de Mélanie Doutey dans les mêmes fonctions, et n'ayant même jamais vu Zoe Felix à l'oeuvre avant ce soir-là, mais le personnage donnait des envies de meurtre, ça c'est clair(a). Ha ha.

Je lis au sujet de cette seconde saison des choses surprenantes... que Clara Sheller est trop parisianniste, par exemple. Je ne me rends pas compte, personnellement, je dois dire. Mais c'est vrai aussi que je suis moi-même trop parisianniste (ou plutôt parisianniste-wanabee, hein mon timide ?).
Mais je reste surprise de ce genre de reproches, quand même.
Reprocherait-on à Sex & the City son New Yorkisme ? Bah non ! Il fait partie de la série, de son univers. Je ne dis pas qu'un personnage comme Clara ne peut exister qu'à Paris, mais ça lui donne plus de sens, finalement, de la cohérence.

Enfin bref, un beau vautrage dans les règles de l'art !
Alors, la question se pose-t-elle pour moi de regarder ce soir ? Bah, déjà, non : je ne serai pas rentrée du boulot avant, au bas mot, 21h15. Où est l'intérêt de louper 20mn d'un épisode ? Déjà. Et puis de toutes façons, non. Non tout court. D'accord, pour une fois, Clara Sheller n'était pas une série policière, mais pour autant, ça ne donne pas envie de regarder des fictions françaises, dont l'absence d'audace n'a d'égal que le cruel manque d'âme. Pas un souffle de vie ne se dégage de la série, on a une cruelle impression de pénibilité : pénibilité à avoir quelque chose à raconter, pénibilité d'avoir des enjeux à créer, pénibilité de se trouver une identité... On rame beaucoup mais on n'atteint jamais le rivage.

Donc ce soir, pour moi, en rentrant du boulot, ce sera Heroes. C'est tout dire, je pense.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Clara Sheller de SeriesLive.

25 novembre 2008

I like to be in America !

Approchez, Mesdames et Messieurs, approchez ! La récession guette (pardon, "l'austérité"), mais chez lady, il y a des promos toute l'année, et il y en a pour tous les budgets ! J'en veux pour preuve le produit phare du jour, un produit de crise, typiquement : fiable, constant, un rien prévisible mais tellement rassurant...
Et à l'approche de l'hiver, c'est un produit un peu exotique aussi, avec un côté ensoleillé qui fait toujours plaisir, avouons-le, quand chaque matin nous nous levons dans l'obscurité pour aller au charbon !

Aujourd'hui, dans A vendre, joli, pas cher, je vous donne donc l'opportunité de faire un placement sécurisé, en fait, d'investir dans l'avenir sans le moindre risque, en vous faisant plaisir. Vous pouvez me citer combien de secteurs d'activité dont on peut dire la même chose par les temps qui courent ? C'est bien ce que je pensais. Du coup, si vous n'ouvrez pas votre porte-monnaie pour ce produit-là, autant le dire, vous ne l'ouvrirez jamais.

Aujourd'hui, à vendre, jolie, pas cher : America Ferrera.

1) Fiche produit
Soyons clairs : encore une fois, je vous propose du frais, pas du faisandé. America Ferrera n'a pas 25 ans, mais elle a déjà derrière elle une carrière opulente.
Car elle est généreuse, mais elle est pressée, America. Elle a entamé des études en relations internationales (que dans sa précipitation elle a laissées inachevées), s'est dépêchée de se lancer dans la carrière d'actrice par tous les moyens possibles (téléfilm Disney, film indé...), tout ça pour décrocher en à peine 4 ans de boulot à Hollywood un premier rôle, évidemment, dans la série Ugly Betty, et là cher ami téléphage, je ne vous apprends rien j'espère.
Mais force est de constater que du coup, America Ferrera, pour la plupart d'entre nous, c'est uniquement Ugly Betty. Heureusement, cette vente flash exceptionnelle est pour moi l'occasion de vous parler un peu mieux de ladite denrée, même si, reconnaissons-le, c'est bel et bien ce rôle qui lui a apporté les douze statuettes qu'elle a ramenées à la maison ces dernières années. Eh oui, douze récompenses, dont du Golden Globe et du Emmy, et je ne parle même pas des nominations ! C'est un gage de qualité qui ne ment pas, mieux qu'un label rouge estampillé sur les fesses !

2) Fonctionnalités

Je vous le disais : avec America Ferrera, on est dans la constance. Vous avez aimé le produit une fois, vous l'aimerez toujours. C'est comme un tailleur Chanel : in-dé-mo-da-ble. Avec juste une petite odeur de taco en plus... Parce que je ne vais pas vous mentir : quand America Ferrera joue un rôle, c'est soit celui d'une hispano, soit celui d'une grosse, soit celui d'une grosse hispano. Le travail de composition n'est donc pas exactement son fort, mais on ne peut que louer pareille régularité ! Et finalement c'est là que réside tout son art : America interprète presque toujours le même type de personnage, mais jamais le même personnage. Et ça, c'est très fort. Parce que même si ses personnages sont proches, même si certains scénarios présentent de confondantes similarités, America parvient à changer d'identité.
Ajoutons aussi qu'il y a quelque chose de presque militant dans son choix de rôles : en choisissant des emplois qui n'hésitent pas à expliciter des thèmes tels que l'acceptation de ses imperfections physiques, et/ou la culture populaire hispanique un tant soit peu rétrograde, on sent qu'America Ferrera a trouvé le moyen, en disant les mots des autres, de dire quelque chose de précis. Sur elle, probablement, mais aussi sur toutes celles qui se reconnaissent en elle (c'est pas pour rien qu'elle a été primée dans des évènements hispaniques). Un militantisme d'ailleurs affiché au civil lorsqu'elle prend position pour des solutions responsables vis-à-vis de l'immigration clandestine, et après ça on s'étonnera de son apparition dans La Misma Luna !
L'actrice assume totalement son âge, aussi. Son premier rôle principal était celui d'une jeune fille de 18 ans ? Eh bien elle avait justement 18 ans, tout simplement. Et qui dit sortie de l'adolescence et entrée dans le monde adulte, dit aussi toutes les hésitations sexuelles attenantes, et croyez-moi quand America joue une adolescente rondouillette qui ressent ses premiers émois, elle va jusqu'au bout. Je connais des actrices répondant bien plus aux (tristes) canons de beauté de notre époque, avec une expérience professionnelle au moins aussi longue que la sienne, et qui ont eu moins de scènes connotées voire explicites qu'elle ! America ne recule devant rien, et certainement pas devant les scènes un peu plus corsées qu'à l'ordinaire quand ça s'impose (d'où la liberté prise avec le titre de ce post). Et je ne sais pas pour vous, mais je trouve que pour une nana qui taille au-delà du 44 et qui vit à Hollywood, c'est carrément courageux, quand même, de s'exposer ainsi, et de parvenir à retranscrire cela avec sensibilité, sans verser dans le voyeurisme glauque. Mais comme je l'ai dit, elle sait choisir ses projets !
Et pour mieux le comprendre, je rappelle donc les incontournables : Real Women Have Curves, là où tout a commencé, How the Garcia girls spent their summer, le même mais en plus brut de décoffrage, The Sisterhood of the Traveling Pants 1 et 2, pour laisser un peu le côté latino au profit du côté ado (et profiter de la présence à l'écran de 3 autres très bons produits qui mériteraient sans doute que je me penche sur leur cas !), La Misma Luna, même si son rôle y est mineur, parce que c'est juste un bon film, et évidemment Ugly Betty, plus léger, beaucoup plus léger, mais c'est presqu'insultant de devoir vous le signaler. Faites l'impasse sur Gotta Kick it up!, rendez-vous service, et si vous trouvez les autres films de sa discographie, faites-moi signe, je n'ai pas réussi à mettre la main dessus !
Allez, je ne vous laisse pas partir sans votre échantillon de circonstance ; il y en a un peu plus, je laisse ?

America
Du rabb' ?

3) Tarif en vigueur
Couverte de récompenses, choyée comme un coq en pâte dans la série dont elle porte le rôle titre avec une grâce humble, America a le vent en poupe et c'est aussi ce qui lui permet de choisir soigneusement à qui elle fera les honneurs de sa présence. Courtisée ? Je n'irai pas jusque là, car avouons-le, sa petite fixation sur les rôles qui lui ressemblent pourrait bien lui porter préjudice sur le long terme, mais tout justement, c'est ce qui rend le produit si abordable ! C'est de la qualité, approuvée de multiples fois, et en même temps elle ne prend pas la grosse tête et n'a pas encore toutes les raisons de le faire, alors pourquoi se priver tant que c'est dans vos moyens ?
Je vous l'ai dit, et je le redis : America Ferrera, c'est du solide, et c'est du produit qui vieillira bien, en plus, sans se soucier de la première ridule ou du premier bourrelet, et qui se concentrera sur l'essentiel. Alors pourquoi attendre ? Vous aussi, dés maintenant, composez le 555-8569-LADY (+33 depuis la Belgique et la Suisse), et offrez-vous, pour les fêtes, votre petit rayon de soleil personnel ! Simple, sans artifice, agréable et fiable : un placement qui fera la différence !

Allez, ne vous faites pas prier, en plus c'est pour la bonne cause, pour qu'on arrête de voir toutes ces maigrichonnes à la télé.

A vendre, joli, pas cher : America Ferrera. Je ne vous le redirai pas.

22 novembre 2008

Stop ou encore ?

Il y a des jours comme ça, où je me demande à quoi tout cela sert. A quoi sert d'alimenter ce blog, quotidiennement (je voulais voir si je pouvais tenir un mois et, je vais vous dire, quand vous êtes en arrêt maladie, c'est grave facile parce qu'on n'a que ça à foutre, penser au post suivant...). A quoi sert d'alimenter aussi le podcast de SeriesLive On Air, dans une moindre mesure. A quoi sert, d'une façon générale, d'alimenter ma téléphagie.
Il y a des jours comme ça où, merde, quel est juste l'intérêt ? Est-ce qu'en fait on ne se crée pas des obligations et des complications qu'on pourrait aisément éviter ?

L'une de mes amies m'appelle cet après-midi et me raconte, horrifiée, que depuis qu'en allant à la FNUC avec moi l'autre jour, elle joue au jeu video qu'elle a alors acheté (quand je pense que je pouvais lui prêter la démo, elle l'a cherché quand même). Alors du coup elle s'impose des sorties pour se changer les idées, sinon elle passe des heures devant et ça la terrifie.
Je ne fais même pas cette effort puisque je réponds à l'appel des sirènes, moi. Je ne suis pas sûre au juste que ça me fasse du bien.

C'est vrai, j'ai fait une rechute de téléphagie, il faut bien le dire, et comme toute rechute sur le moment ça semble bien, mais est-ce que ça n'entraîne pas avant tout des effets indésirables ? Comme par exemple devoir rendre des comptes à des gens pour tout ce qu'on fait parce qu'on s'est engagé sur un projet ? Comme par exemple devoir poster le vendredi (minimum) parce qu'on s'est engagé à plus de régularité ?

J'étais carrément triste hier, à l'idée que Pushing Daisies, certainement l'une des séries que j'ai le plus investies ces dernières saisons, était annulée, mais finalement n'est-ce pas l'investissement en lui-même qui est coupable ? Ressentir de la tristesse pour une série, ressentir de la colère envers des gens qui en exigent trop de vous, est-ce qui finalement ce n'est pas dépasser la limite ?

Je ne serais pas plus heureuse, par hasard, si je ne me lançais pas avec tant d'enthousiasme dans tout cela ? Si je laissais tomber les projets où au moindre soucis je suis traitée en coupable, par exemple ? Si je laissais tomber les séries pour me contenter de films, comme ça j'y passe 2 heures tout au plus et je suis libre comme l'air ? Si je laissais tomber ce blog pour, je ne sais pas moi, ne pas m'imposer d'écrire régulièrement et gagner du temps sur ma propre vie ?

Passion = poison.

16 novembre 2008

ladytelephagy On Air

Pour être tout-à-fait honnête, ça fait depuis le lancement de ce blog que j'y pensais. Mais voilà : je ne savais pas trop comment faire. Je ne savais pas par où commencer, techniquement, non plus.
Petit-à-petit, l'idée a fait son chemin. Plusieurs fois, j'ai écrit des posts en me disant : "ah, celui-là, il ne faudrait pas juste l'écrire, il faudrait le dire !".

Le temps et l'expérience aidant, j'ai fini par m'y mettre. Je me suis bloquée un weekend, et voilà ! Deux des posts de ladytelephagy sont maintenant disponibles en version audio.
Pour y accéder, vous allez dans la rubrique "Cagoulage", là, à droite, dans la colonne... Au-dessus du flacon rempli de Médicaments génériques, où vous n'allez jamais, là... voilà.
La rubrique s'appelle ladytelephagy On Air (comme c'est original), vous y choisissez le post que vous avez envie d'écouter, et normalement, ça devrait bien se passer. Chez moi, en tous cas, ça marche. Si ce n'est pas le cas chez vous, faites-moi signe ci-dessous... Après tout, c'est encore expérimental !

Avec cette nouvelle fonctionnalité, mon engagement, c'est de laisser la version écrite et vous laisser le choix entre les deux versions d'un même post. Je ne changerai pas un mot, promis ! Ce sera peut-être plus digeste pour les tartines parfois longues que j'ai écrit par le passé, et que j'écrirai encore à l'avenir. Et ça vous donnera peut-être aussi l'occasion de redécouvrir des posts que vous n'avez pas vus, et sur lesquels, moi, j'ai envie d'insister parce qu'ils me tiennent à coeur.

Il y aura d'autres posts à écouter très prochainement, ne vous inquiétez pas.
Et vous pouvez même m'en suggérer si le coeur vous en dit ! Je suis toute ouïe... et, je l'espère, vous aussi ?

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