Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
27 janvier 2009

Sick Sad World

Quand quelqu'un est malade à en crever, en général, il se bourre de médicaments et de bouillon, puis il attend que ça passe. Quand un téléphage est malade à en crever, il se bourre de médicaments et de séries, puis il attend que ça passe. C'est physiologique, on fonctionne différemment.
Ma condition physique m'y contraignant, j'ai donc passé les derniers jours à comater méchamment devant la télé... Je ne comprenais pas tout, mais qui s'en soucie ?

Après avoir étudié le cas 30 Rock pendant une poignée d'épisodes (j'ai commencé à rire franchement à partir du 5e épisode ; allez, à la fin de la saison je pourrai peut-être sincèrement en penser du bien), et même à la suite d'un instant d'égarement devant une rediff de 7 à la Maison un peu avant le déjeuner, mon pharmacien m'a ravitaillée et, là, on a pu aborder les choses sérieuses.

Les choses sérieuses, c'étaient :
- le pilote de Friday Night Lights
- le pilote de Trust Me
- le pilote de Life
- deux épisodes de United States of Tara
- un revisionnage de Doctor Horrible’s Sing-Along Blog
-
et plus d'épisodes du Coeur a ses Raisons que la dignité ne me laisse l'avouer
Ok, je commence par vous parler de quoi ?

Qu'est-ce que c'est cool d'être malade, quand même...! Mais comment font les gens qui ont la grippe et qui ne sont pas téléphages ? Ca reste un mystère pour moi...

Publicité
23 janvier 2009

Pushing DVDs

Mon anniversaire approche, et les tractations entamées il y a plusieurs semaines, infructueusement hélas, ne sont toujours pas finies...

PushingDVDs_1

PushingDVDs_2

PushingDVDs_3

PushingDVDs_4

PushingDVDs_5

PushingDVDs_6

PushingDVDs_7

PushingDVDs_8

PushingDVDs_9

PushingDVDs_10

PushingDVDs_11

PushingDVDs_12

PushingDVDs_13

PushingDVDs_14

PushingDVDs_15

PushingDVDs_16

La suite au prochain épisode, le 1er février.
Si Dieu le veut.

Note : aucune mère n'a été maltraitée durant la rédaction de ce post...

21 janvier 2009

Faire mien

Il y a quelques jours, j'ai parlé de deux-trois séries qui vont prochainement débarquer sur les écrans, ou qui viennent de le faire : United States of Tara, et Lie to Me et The Beast (n'hésitez pas à utiliser les tags pour aller voir ce que j'en dis, d'ailleurs). Et avez-vous remarqué ce que j'ai fait ? Si-si, au moins l'un d'entre vous a remarqué... J'ai comparé.

N'est-ce pas là une habitude détestable ? Mais pourtant, il est très difficile d'y résister, avouez-le. Lorsque nous découvrons une série, invariablement (mais certaines fois moins consciemment que d'autres), nous essayons de comparer avec des séries que nous connaissons déjà. 

C'est assez normal, quelque part. Lorsqu'on présente une série qui, a priori en tous cas, n'est pas connue des lecteurs, on se sent obligé de donner des références, qu'on espère communes, pour situer les choses. Si compare le ton de la série A que vous n'avez pas encore vue, à la série B qui fait les heureux primetime de deux chaînes françaises, vous allez tout de suite comprendre quel est le ton de la série dont je parle. Et nous partons sur une meilleure base pour discuter de la série avant même que vous n'en ayez expérimenté ne serait-ce qu'un seul épisode.

Mais ça va probablement plus loin que la seule fin de communiquer autour d'une série que tout le monde n'a pas forcément vue. Ces comparaisons me sont utiles, même à moi qui ai vu les deux, et sais ce que j'en pense.

Parce que comparer une série que je connais avec une autre que je découvre, cela me permet de m'approprier la seconde. Je sais que j'aime, mettons, je vais dire n'importe quoi hein, Roswell, donc si je trouve des points communs avec Dollhouse, cela me donne des repères. Et lorsque je vais commencer à regarder Dollhouse (ce que nous allons tous plus ou moins faire dans moins d'un mois), ce sera plus facile pour moi d'intégrer Dollhouse à mon univers... et vice-versa.

Combien vous en connaissez, des exemples de téléphages qui commencent par dire "j'attends avec impatience que Dollhouse commence, c'est la nouvelle série de Joss Whedon !". Traduction : j'ai aimé Buffy et Angel, j'ai hâte de découvrir un univers qui m'en semblerait proche ! Avec, bonus non-négligeable, une actrice qui y a figuré, un bonheur ne venant jamais seul.
Quand les premières reviews interviendront, et qu'un petit malin dans mon genre jugera bon de dire "plus sombre que Buffy, la série offre cependant des personnages moins développés", ce même genre de téléphages va commenter, comme piqué au vif : "mais ça n'a rien à voir, les personnages de Buffy essayaient d'être eux-mêmes alors que les personnages de Dollhouse sont toujours quelqu'un d'autre !" Vous avez vu ce qui vient de se passer ? En ayant vu le moins possible de la seconde série, mais avec l'aide de plusieurs saisons de la première, le téléphage vient d'établir des comparaisons et il a déjà l'impression de bien connaître Dollhouse. Et juste comme ça, parce qu'il a pu faire des parallèles, il s'est de lui-même mis dans la catégorie des amateurs de Dollhouse. C'est facile comme ça, de devenir fan. Parce que vous pouvez comparer, vous investissez la série plus rapidement. Surtout si vous pouvez comparer avec des séries que vous aimez.

Une nouvelle série (en tous cas, nouvelle pour celui qui la regarde) débarque, et on fait des comparaisons, pour se sentir dans un univers moins inconnu.

Mais ça permet aussi de très vite placer la nouvelle série sur une échelle de valeurs : je connais bien X-Files, je regarde Fringe, j'y retrouve beaucoup de choses de X-Files, le second arrive plus de 15 ans après le premier, il vaut donc moins que le premier... Fringe est donc un sous-X-Files.
Cette manie de comparer nous conduit très souvent à des syllogismes plus ou moins bancals, d'ailleurs.

Il faut bien l'avouer : si la tentation est si grande de comparer les nouveautés avec les séries que nous connaissons déjà, c'est parce que c'est intellectuellement rassurant et que ça donne plus de prise sur les contenus qu'on commence à peine à aborder.
Je ne sais pas s'il serait possible d'aborder le pilote d'une série inconnue sans faire au moins une fois un parallèle avec autre chose. Vous pensez que c'est possible ? J'ai comme un doute.

20 janvier 2009

On prend une grande inspiration et...

Allez, on s'y met.

30Rock

C'est l'heure de vérité. Cette fois, je me force à regarder le pilote de 30 Rock. Je ne peux décemment pas rester comme ça.

Je compte sur vos encouragements...

16 janvier 2009

Des séries dans le rétroviseur

Être pilotovore, ça a des avantages : je découvre plein de séries en permanence, sans chercher à savoir au préalable quel âge elles ont, qui y joue et quel a été leur succès. C'est l'un des bons côtés de cet état de fringale téléphagique permanent. Mais, hélas, être pilotovore a aussi des inconvénients : comme on ne peut décemment pas regarder toutes les séries qu'on a commencé à découvrir via le pilote, on développe un certain sens critique qui fait que, si le pilote n'a pas convaincu, il y a un maigre espoir qu'on donne sa chance ne serait-ce qu'au second épisode.
C'est un inconvénient dont je vous ai déjà entretenus, je pense, et que je n'ai eu à regretter que pour Boston Justice et Side Order of Life. Le pourcentage de ratées de cette technique est donc infime.

Mais aujourd'hui, je me suis remise en question... c'est pourtant tout bête. J'ai vu le générique de Friday Night Lights et je me suis dit : "une série avec un aussi bon générique ne peut pas être tout-à-fait mauvaise". Ce qui est faux, on le sait, mais le fait est que j'ai douté.

Alors du coup je me suis demandé : quelles sont les séries que j'ai bazardées vite fait de ma liste, genre après le pilote ou, pire, pendant, et auxquelles je devrais peut-être donner une seconde chance ?

Il y aurait probablement Friday Night Lights. C'est une série dont les plus anciens d'entre vous se souviendront peut-être que j'en ai parlé au tout début de ce blog, et qui ne m'avait pas convaincue. Principalement parce que c'était une série de sport, qu'en plus ça sentait la teenagerie à des kilomètres, et que ça me semblait surfait. En soi, la réalisation nerveuse n'était pas tellement ce qui m'avait découragée, mais c'était sans âme. Cependant, quand on voit le générique, on a peine à croire qu'il n'y ait pas d'âme dans Friday Night Lights. Et puis, quand on lit aussi un certain nombre de choses, on se dit qu'on a peut-être jugé trop vite. Que peut-être que Friday Night Lights n'est pas juste une teenagerie sportive. Vraiment, ça m'a mis le doute. Je sais que je devrais avoir foi en mon jugement mais, enfin, parfois, il faut peut-être quand même se dire qu'il y a anguille sous roche.

Il y aurait aussi, vraisemblablement, 30 Rock, dans cette liste. C'est même encore pire pour cette série que pour Friday Night Lights : je ne peux même pas dire que je n'ai pas aimé, je n'ai jamais regardé ! Quand elle est sortie, mon planning débordait de nouveautés, j'ai reporté à plus tard, et plus je reportais, plus tout le monde en parlait, ça m'a gavée, j'ai laissé tomber. J'adore Alec Baldwin mais là, c'est au-dessus de mes forces. C'est le même genre de raisons qui font que j'ai pris Ugly Betty sur le tard et que, même si la série me fait rire, spontanément, je ne pense jamais ni à la cagouler ni à la suivre sur TF1, ce qui fait que tout ça va finir en DVD un jour ou l'autre. Avouez que c'est idiot. Tout le monde en dit tellement de bien, et Tina Fey est vraiment une charmante créature (quand je la vois chez Conan, elle m'amuse bien, c'est même pas comme si je ne pouvais pas la blairer en plus), mais rien à faire, plus tout le monde en parle, plus j'ai une overdose par avance. J'ai regardé les 2 premières minutes, même pas, et à chaque fois j'ai une telle impression de déjà vu (parce que tout le monde en cause partout), que du coup je laisse tomber. C'est terrible. Je me sens mal, vraiment. Je suis sûre de passer à côté de quelque chose. Je le sens.

Il y aurait peut-être même Supernatural. Et pourtant je me suis infligé les deux premiers épisodes de Supernatural quand M6 les a diffusés dans la Trilo, donc en toute logique je sais de quoi je parle, mais là, et c'est le contraire de 30 Rock en somme, chaque fois que je lis les reviews de la Sorcière, je me dis que j'ai dû louper un truc. C'est obligé. Quand je la lis, j'ai ce même sentiment que quand je lis un Trekkophile qui parle de Star Trek : j'ai l'impression de n'avoir pas vu quelque chose qui lui crevait les yeux. Et pas juste sur la plastique de Jensen Ackles (trop jeune pour mes goûts persos), mais vraiment, elle a l'air de s'éclater et je ne comprends pas pourquoi moi, j'ai eu envie de me pendre avec mon intestin grêle quand j'ai testé le début de la première saison. Ca dépasse tellement l'entendement que des fois je me dis que je vais revoir le pilote. Ouais, ça va aussi loin que ça. Flippant, hein ?

La vraie question pour ces séries et quelques autres, c'est : est-ce que j'ai jugé ces séries trop vite, ou est-ce que plus simplement ce sont des séries sur lesquelles on va juste être d'accord pour dire que je ne suis pas d'accord avec le reste de la planète ?
Parce qu'il y en a, des séries pour lesquelles j'assume de ne pas être d'accord avec le reste de la planète, et je ne vais pas jusqu'à me les refarcir, je ne l'envisage même pas un instant. Quand on me parle de Doctor Who, je prends un air très poli, je hoche la tête, et je ne me mets pas la rate au court-bouillon pour si peu. Idem quand tout le monde se lève pour Chuck : on va être clairs, dés fois je tombe dessus sur TF1 quand j'allume trop tôt pour voir New York SVU, bah je m'en formalise pas : je coupe le son et je guette le générique de fin, sans autre forme de scrupule. Et vous croyez que je me flagelle quand on me vante les mérites de How I met your mother ? Eh, j'suis pas obligée d'avoir aimé, et je vais pas m'en rendre malade.

Mais ya deux/trois séries comme ça, vraiment, je ne peux pas juste hausser les épaules et lancer un nouvel épisode de Roseanne en sifflotant, parce que, tout simplement, je n'en ai pas le coeur net.
Ca vous est déjà arrivé, à vous, ce pressentiment d'être passé à côté d'une série laissée au bord de la route ?

Publicité
9 janvier 2009

C'est une idée que vous vous faites

Hein ? Quoi ?

Non... non je n'ai pas ri. Pourquoi vous demandez ça, non, vraiment, je n'ai pas ri. C'est une idée que vous vous faites. Ou alors vous avez entendu un petit bruit, et vous pensez que c'est moi qui ris. Mais mon rire ne ressemble pas à ça, pour tout vous dire. Le mien est un peu plus grave et guttural.

Donc, non, je n'ai pas ri. D'ailleurs pourquoi j'aurais ri ? Je ne vais pas me moquer, quand même ! Dieu sait que ce n'est pas mon genre. Non, vous vous trompez, je n'ai pas ri.

...

Bon, peut-être un peu...

6 janvier 2009

Que sont-ils devenus ?

Le net fourmille de cadavres presque exquis. C'est ce qui en fait un endroit si merveilleux. Presque, aussi.
Avouons-le, le temps de présence sur internet est proportionnel au nombre de choses qu'on y laisse. Je suis prête à parier que vous tous, comme moi, vous avez laissé trainer dans un coin un premier site, un premier blog, des conneries... mais qui disent quelques petites choses sur vous. Et en particulier, sur le téléphage que vous avez pu être à l'époque.
En général, c'est là qu'on rigole.
Mais, bon, pas de ça ici, hein, on ne juge pas, ici. La preuve : vous m'avez tous accueillie avec beaucoup de compréhension lorsque je vous ai avoué certains de mes horribles penchants hier, pendant ce qui restera gravé dans les mémoires comme la Journée de la Honte Téléphagique.

On tombe parfois, au fil de nos errances, de lien en lien, sur de vieux sites, de vieux blogs, des conneries... mais ceux des autres.
Ils ne sont pas morts, tous ces gens-là ! Mais dans ce cas, que sont-ils donc devenus ?

Alors laissez-moi vous présenter Laure.
Qu'est par exemple devenue Laure, qui, il y a environ 4 ans encore, était fan de Dawson ?

Laure avait commencé son blog sous divers mauvais auspices : déjà, elle l'avait lancé sur Skyblog, ce qui semble condamnable en soi mais passons. Mais surtout, elle l'avait démarré ledit blog alors que la série était déjà finie aux USA... et en France ! Et on notera qu'avec tout ça, elle n'avait rien à dire dés le second post... Je ne me moque pas, je constate que le blog est parti de loin : certes, en mettant une image par post, c'est pas bien compliqué (vous voyez : , je médis), mais le blog a quand même tenu sur un an et demi (soit plus de 600 posts si mes calculs sont exacts), autant dire qu'il s'agit ici d'une durée record que sans doute la plupart des blogs conçus par un dimanche après-midi pluvieux ne peuvent qu'envier. A plus forte raison sur cette plateforme.

Laure nous donne cependant un bon indice sur ce qu'elle est téléphagiquement devenue : on peut voir s'opérer une transition vers... une nouvelle teenagerie. C'est là qu'on voit qu'internet est quand même un pays merveilleux... Laure a donc ouvert un nouveau blog (c'est la tradition ; plus encore sur cette plateforme) sur son couple favori dans One Tree Hill et, osons le dire, c'est au moins aussi intéressant que le premier, mais on sent que l'auteur expérimente, on sent qu'il y a des efforts pour créer plus de contenu, avec des extraits de dialogues, des posts qui ne se résument plus à des photos, bref, internet a éduqué la téléphage, ou la téléphage a éduqué son coin d'internet, on ne sait pas trop mais c'est juste beau. Et en fait, ça aussi, c'est un indice sur qui est notre téléphage cobaye.

L'histoire ne finit pas là puisque quelques mois plus tard, Laure laisse tomber ses chouchous de One Tree Hill pour ouvrir un autre blog (encore la tradition) qui a dû servir très brièvement, ou qui a subi un sacré nettoyage de printemps, au choix, à titre non-téléphagique cette fois, et qui renvoie vers un autre blog, perso lui aussi, mais où on distingue nettement un avatar animé de Skins. Retenez votre souffle, ce n'est pas fini, on va essayer de la suivre encore un peu... parce qu'il y en a encore un autre (saloperie de tradition), perso aussi mais cette fois c'est Misha Barton de The OC qui se présente sous nos yeux, dans un layout qu'on sent comme étant plus abouti (surtout vu la plateforme). Et ça a l'air de s'arrêter là... pour le moment ?

Récapitulons ce que nous savons téléphagiquement de Laure (car il n'y a que ça qui nous importe dans ces colonnes) : nous savons qu'elle a aujourd'hui 17 ans, ce qui veut dire qu'elle a commencé sa carrière de bloggueuse téléphage autour de l'âge de 14 ans, par là. Qu'elle était une teenager alors et qu'hélas pour elle, et je compatis, c'est pas encore tout-à-fait fini. Qu'elle regardait des teenageries alors, et qu'elle en regarde encore aujourd'hui.

Et pourtant, quelque chose a changé, vous serez tous d'accord avec moi pour le reconnaître ?

Vous savez comment je connais Laure ?
Je crois bien que je ne la connais pas.
On s'est ptet croisées sur un forum ou un autre ça se trouve, en fait on ne peut pas le savoir, mais dans ce cas précis, j'ai atterri sur son blog sur Dawson simplement parce que j'avais ce concept de post en tête, que j'ai fait une recherche au pif dans Google (skyblog Dawson) simplement parce que je cherchais à trouver un blog d'apprentie-téléphage amourrachée d'une série jugée bien souvent comme peu crédible par les téléphages aguerris que nous sommes, et que j'ai voulu voir. Il m'a suffit de suivre les liens pour la suite. C'est tombé sur elle. Ca aurait pu tomber sur une autre.

Laure et moi n'avons pas le même parcours téléphagique, loin de là. Mais j'ai reconnu quelque chose en elle tout de même, et c'est exactement ce que je suis partie chercher quand j'ai commencé ce post : l'idée d'une évolution de nos goûts, et surtout de la façon de les appréhender.
On commence par se prendre la révélation de plein fouet et on gesticule dans tous les sens pour dire notre admiration, notre enthousiasme, notre envie de partager même si on n'a rien de plus à ajotuer que ce qui a été si parfaitement dit dans la série qui nous a percuté. Et puis on tempère. On intègre un certain nombre de concepts. On a du mal à laisser partir la première série... quelques années plus tard on a parfaitement compris que c'était le cycle de la vie, et on passe à autre chose. Parfois dans le même style, parfois pas vraiment... On a envie de dire plus, et puis au bout d'un moment, cela fait simplement partie du quotidien. On veut dire tout et rien, on apprend à dire un peu moins de rien... On modifie ses exigences. Pas du tout au tout, mais...
Il faut bien reconnaître que de Dawson à Skins, il y a quand même plus qu'un pas : une démarche.

Merci à Laure pour cette grande leçon de téléphagie appliquée, donc.
Laissez-moi vous présenter Virginie...

2 janvier 2009

Service après-vente

On ne le dira jamais assez mais les soldes commencent dés janvier. Pour vous qui n'avez pas forcément eu la possibilité de tester nos premiers produits de la rubrique A vendre, joli, pas cher, une seconde chance s'offre à vous. Je vous promets en effet un échantillon, gratuit et sans obligation d'achat.

Je le prouve aujourd'hui avec cette offre de la nouvelle année : l'un de nos fournisseurs diffusera sur son antenne The Good Shepherd, film avec Matt Damon et Robert De Niro, bon, limite, on s'en fout, film permettant d'entr'apercevoir Lee Pace à plusieurs reprises. Certes, il s'agit d'un rôle plutôt secondaire, mais il est tout de même récurrent en plusieurs points du film, et surtout il y a un moment où il pisse sur Matt Damon, ce qui fait toujours plaisir. Ah, là, les comparaisons avec Pushing Daisies vont être difficiles, quand même.

IAmGonnaPeeOnYa

Si vous pouvez voir Canal+ demain soir, faites-vous une nouvelle idée de notre produit-phare de l'automne !

Toujours pas de réaction sur les épisodes SPACE 2063 que je vous avais gentillement offerts ? Bien bien bien, bah écoutez, je ne sais même pas si je vais vous donner les résultats de la Pitchenette si c'est comme ça. Je suis une Artiste, moi, je ne peux pas travailler dans ces conditions !

19 décembre 2008

Un post d'anthologie

Je suis une téléphage désormais marquée au fer blanc. A l'instar de la télévision américaine, je vais mettre quelques saisons à m'en remettre... Oui, je parle encore de l'annulation de Pushing Daisies. Depuis que la nouvelle est tombée, je dois avouer que je n'ai plus envie de m'attacher à des personnages. D'ordinaire j'aime bien, c'est même le sel de la téléphagie, mais là, j'ai trop peur de me prendre d'affection pour une série, et d'être ensuite déçue ensuite. Ou pire, interrompue.

Du coup j'ai comme une grosse envie d'anthologie, en ce moment. C'est encore le meilleur moyen de ne pas se lier outre mesure, et puis c'est toujours tellement chouette de voir défiler tout un tas de guests plus ou moins connus, d'épisode en épisode...
Eh oui mais, problème : dans l'immense majorité des cas, les séries d'anthologie, c'est soit du fantastique, soit de l'horreur, voire même les deux, or je ne suis que modérément friande des dits genres.

Je trouve ça très intrigant, pas vous ? Comment se fait-il que ces genres soient plus propices à s'affranchir des codes plus feuilletonnants de la série télé, on va dire, "traditionnelle", et pas d'autres ?
Est-on obligés de s'impliquer sur le long terme avec des personnages pour que les autres genres télévisuels fonctionnent ?

J'ai donc commencé quelques recherches pour vérifier si j'avais la berlue. Eh non, c'est pourtant vrai : des séries d'anthologie policières ont existé (Police Story, notamment, qui a donné naissance à Police Woman qu'on a déjà évoquée, mais ça remonte aux années 70), d'espionnage même (mais la bien nommée Espionage date cette fois des années 60) et même une série d'inspiration chrétienne (This is the Life... entre les années 50 et 80, bon, on progresse au niveau chronologique, quand même, mais c'est pas la panacée).
Mais j'ai beau regarder, les (rares) anthologies récentes que je vois appartiennent toutes aux genres les moins réalistes. Je ne peux m'empêcher d'être surprise.

D'autant qu'on a vu fleurir de nombreuses séries, avec la fameuse vague des experts en tous genres, qui ne nécessitaient justement pas d'être feuilletonnantes, et s'en gardaient bien souvent au maximum, comme les franchises des Experts ou des Law & Order qui en disent en général le moins possible sur leurs personnages (de sorte qu'on trouve encore des fils ou des demi-frères cachés, ou bien encore des traumatismes d'enfance bien des saisons plus tard, ça fait un peu effet de manche, mais bizarrement ça ne choque personne dans ce contexte). En quoi une série comme Les Experts a-t-elle besoin de ne pas être une anthologie ? Quand on voit qu'ils sont capables de décliner un même modèle de cast à volonté pour deux spin-off (c'est bien ça, on en est toujours à deux, rassurez-moi ? ils n'ont pas encore lancé Les Experts Bratislava ?), on se dit que rien n'est impossible et que l'anthologie n'est finalement pas si loin.
Et pourtant non.
Une série policière d'anthologie, ça ne marcherait pas ? Mais je me demande bien pourquoi...

Actuellement, de par mes goûts personnels mais aussi à cause du syndrome de l'annulation douloureuse, dont je parlais plus haut, j'aimerais bien dénicher une série d'anthologie de type dramatique, et me l'envoyer paisiblement en attendant que cicatrisent mes blessures téléphagiques. Mais, rien à faire, c'est simplement introuvable !
Alors je comprends bien que, d'une certaine façon, le drame surgit de l'attachement personnel, de ce lien assez inexplicable qu'on tisse avec certains personnages, mais d'un autre côté, maintenant que je regarde des films, je peux dire qu'on n'a pas besoin de suivre un personnage sur le long terme pour l'investir émotionnellement, j'ai vérifié, promis, juré !

Ou alors je prends le problème dans le mauvais sens.
Peut-être que ma définition de la série d'anthologie est en fait trop limitée. Pour moi, une série d'anthologie, c'est Au-delà du réel. Avec, à chaque épisode, un cast différent et une histoire sans lien aucun avec la précédente. Et, bon, puisque ce semble être un passage obligé, un narrateur.
Mais en réalité, je pourrais très bien décider de considérer Les Routes du Paradis comme une anthologie ! Qu'en dites-vous ? Semaine après semaine, un type se déplace à travers l'Amérique pour constater l'histoire (sentimentale, familiale, personnelle...) d'une nouvelle poignée de personnages ; finalement, c'est une anthologie, non ? Ou bien c'est le caractère interventionniste de Johnattan qui le disqualifie ?
C'est vrai que si on va par là, ensuite, on n'a pas fini. A ce tarif-là, dés qu'un formula show s'arrange pour en dire le moins possible sur ses rares personnages réguliers, on peut le qualifier d'anthologie, et cette dénomination devient alors un joyeux bordel, qui ne ressemble plus à rien et donc, qu'il ne nous sert plus à rien d'employer.

Bon, alors j'en reviens à ma problématique de l'investissement émotionnel : pourquoi aurions-nous besoin d'être en présence de personnages réguliers pour recevoir la somme d'émotions qu'on ressent dans une série dramatique, d'ordinaire ? Pourquoi ne serait-ce pas faisable ?

Là encore, je prends peut-être encore une fois le problème dans le mauvais sens. Peut-être que nous n'avons pas besoin d'être familiers des personnages pour ressentir l'impact d'une histoire dramatique, mais que celle-ci nous donne envie d'accompagner ces mêmes personnages vers leur avenir. Peut-être qu'en fait, nous regardons des séries dramatiques non pas pour voir un évènement se produire dans la vie des personnages, mais bien pour regarder comment ils vont le surmonter, s'en remettre, et avancer.
D'ailleurs c'est exactement de cela dont ABC m'a privée : d'un avenir avec les personnages de Pushing Daisies.

L'anthologie ne fonctionne-t-elle que parce que chaque épisode apporte une conclusion fermée à chaque intrigue ? Je ne parviens cependant pas à en être certaine. J'ai souvenir de certains épisodes dont au contraire, la conclusion était ouverte, et c'est justement ce qui était laissé à mon imagination qui me laissait suffoquer de peur, devant le générique de fin d'un Au-delà du réel, le samedi soir sur M6...

En fait, je pense que pour être vraiment convaincue qu'une série d'anthologie de type dramatique ne fonctionne pas, il faudrait que je puisse juger sur pièce, et vérifier qu'effectivement, c'est inefficace. D'ailleurs, peut-être que tout simplement, le vrai problème, c'est que je parte du principe que, parce que ça n'existe pas dans les grilles des saisons récentes, ce n'est pas faisable. Peut-être tout bêtement que personne ne s'est suffisamment penché sur le sujet, en fait. Peut-être que toutes les têtes pensants du paysage audio-visuel américain croient que justement, ça ne marcherait pas.
Vous suivriez une série d'anthologie de type dramatique, vous ?

14 décembre 2008

Eviter l'inéluctable

Ce n'est pas quelque chose que j'ai décidé comme ça, un matin, consciemment, en me levant. La décision s'est prise sans que je m'en rende compte, quand j'ai décidé de ne pas regarder le 9e épisode, ou plus précisément, quand j'ai décidé de regarder autre chose à la place, et que je l'ai laissé là. Cela dit, c'est une bonne décision, et je vais m'y tenir.

C'est donc décidé : Pushing Daisies ne va pas s'arrêter.

Je sais, c'est presque la fin, mais non, je suis désolée, ça ne va pas finir.

Comptearebours

Voilà, j'arrête le temps. Je regarde la première saison, la seconde, et puis je ne vais pas au bout et j'arrête là, et comme ça, juste comme ça, Pushing Daisies n'a pas de fin. Il n'y aura jamais de series finale.

C'est finalement très simple. Il suffit que j'arrête de regarder pour que ça ne s'arrête jamais.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

Publicité
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 > >>
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité