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ladytelephagy
pushing daisies
12 avril 2009

Avis ! Avis !

Souvent, quand je me promène dans la rue, les gens m'interpellent et me disent : "ô lady, toi qui connais taaaant de séries, que me conseillerais-tu pour un dimanche pluvieux/pour éduquer mes nièces/pour changer mes horizons/pour les mariages, baptêmes et enterrements ?". Embarrassée, et les invitant à se relever, je réponds alors que c'est difficile à dire, qu'une recommandation peut fonctionner sur une personne et pas forcément sur une autre, et qu'une série, ça ne se recommande pas comme ça, sans réfléchir !!! Diantre, il faut tout leur dire...
Mais je comprends bien qu'en désespoir de cause, quand l'inspiration manque, eh bien, on se tourne vers ceux qui détiennent le savoir, et c'est là ma lourde responsabilité. Ou c'est là la différence entre quelqu'un qui a une vie et un téléphage, au choix ; mais j'aime mieux la première hypothèse, question d'ego... 

C'est vrai : qui suis-je pour vous conseiller une série plutôt qu'une autre, au final ?
D'accord, je boulotte de la série télé depuis près de deux décennies, mais ce n'est rien comparé à d'autres qui sont là depuis plus longtemps que moi, franchement. Cela dit, pour ma défense, mes parents n'ont pas eu l'idée de me concevoir avant 1982, j'ai fait avec ce qu'on m'a donné, après tout. Mais quand je vois Jérôme, avec sa mémoire incroyable d'une époque télévisuelle pour laquelle je n'ai que des souvenirs épars et/ou flous, je me dis que je n'ai sincèrement rien de plus qu'un autre à offrir en la matière.
C'est vrai aussi qu'en tant que pilotovore, j'ai vu, d'un point de vue strictement quantitatif, plus de séries que beaucoup de gens. Mais je ne les ai certainement pas toutes regardées en intégralité, ce qui invalide d'autant cet argument. Car recommander une série, c'est plus que recommander son pilote. La personne s'attend à ce qu'on l'engage sur un chemin à long terme, quand elle vous pose la question.
Et puis j'admets qu'effectivement, je fais plus que regarder la télé. Rien que le nombre de posts de ces derniers jours prouve que je suis une passionnée (les mauvaises langues iront jusqu'à me qualifier d'acharnée). J'aime me documenter, j'aime découvrir, j'aime expérimenter, bref j'ai passé depuis longtemps la phase passive où on attend de voir ce qui passe le soir à la télé pour se faire une opinion, et ma consommation télévisuelle peut, effectivement, laisser penser que j'ai un certain savoir (qu'il y a pas deux jours, l'un de mes amis qualifiait pompeusement d'encyclopédique). Mais il faut garder à l'esprit que je ne déguste jamais de série dans une autre optique que celle de mon plaisir, et que je ne peux donc recommander une série que d'après ce critère.

Mais est-ce que pour autant mon expérience (certes touffue) de télespectatrice m'autorise à recommander des séries ?
J'ai un infini respect pour des gens comme Martin Winckler, Christophe Petit, et quelques autres. Mais ce que j'apprécie chez eux, c'est leur recul, leur sens de l'analyse, leur regard différent du spectateur classique. Le fait qu'ils considèrent les séries non pas comme un simple divertissement, mais bien comme un art à part entière, différent du cinéma, avec ses propres règles et ses propres exceptions, ses propres repères et ses propres particularités. Parallèlement à ce que j'apprécie chez eux, je sais qu'on n'a qu'assez rarement de goûts en commun ; quand l'un ou l'autre recommande une série, il est très rare que j'en pense la même chose qu'eux. C'est assez logique, si on y pense (je ne suis pas de leur génération, je ne suis pas du même sexe qu'eux, je n'ai pas la même expérience de la vie qu'eux, etc...).
Alors comment, moi, petite ladyteruki, pourrais-je faire ce que des sommités comme eux ne parviennent pas à accomplir ?

En plus, il n'y a rien de plus énervant que quelqu'un qui vous recommande une série.
Vous le savez bien, d'ailleurs, parce que, parfois, j'insiste pour vous faire découvrir des pilotes, et quand il n'y a pas de réaction je m'impatiente, et vous ne vous privez pas pour me le faire remarquer.
Quand je suis à votre place et qu'une autre personne me recommande une série trop prestement, moi aussi j'y vais à reculons (comme récemment pour Rome ou Into the West). Et mon interlocuteur s'impatiente de son côté, et le cercle vicieux continue... mais rien n'est pire que quelqu'un qui cherche à vous forcer la main, à plus forte raison quand vous savez que ce qui plaît à cette personne, d'ordinaire, ne vous plaît pas à vous, et qu'il y a assez peu de chances pour que cette nouvelle recommandation fasse exception.
Tenez, un exemple tout bête : quand je recommande à Jérôme une série après avoir tant parlé de mon bonheur devant Pushing Daisies, alors que lui n'aime pas du tout la série, quelle crédibilité ai-je auprès de lui ? Pas la moindre. Je sais même pas pourquoi il continue de me lire !

Je sais que j'ai lancé ce blog justement pour faire découvrir des séries, mais puisque c'était un blog, je me disais que je pourrais le faire spontanément et au feeling, quand l'envie me prendrait, et sur les séries qu'il me plairait de mettre en lumière. Et cela, bien avant la création des posts La preuve par trois. J'aime y voir des réponses, car j'aime l'idée de ne pas parler dans le vide, sans quoi ce blog, je ne l'écrirais que pour moi (et c'est évidemment aussi une question d'ego), mais je ne me sens pas à l'aise quand on me prend à partie en me disant : "tu es téléphage, alors dis-moi : que regarder ?". Mise au pied du mur, je ne me sens plus le droit de recommander quoi que ce soit.

La problématique qui se pose à moi est alors la suivante : comment sortir de ma propre affection pour certaines séries, et pousser les gens dans la direction qui leur conviendra ? Je crois pouvoir faire la différence entre une série que j'aime parce qu'elle est d'une excellente qualité, et une série que j'aime parce que je m'y suis attachée, mais ce n'est pas forcément vrai, et lorsqu'on me pose la question "quelle(s) série(s) pourrais-je regarder ?", je me demande si mes préférences ne vont pas pervertir la recommandation que je vais donner, malgré tout. C'est le même problème que quand je tente de noter une série sur SeriesLive, d'ailleurs (un lien par post, c'est contractuel). Faut-il noter à l'affect ? Faut-il noter à la qualité ? Comment être sûre que je ne trouve pas la seconde à cause du premier ?
Et même dans ce cas, les qualités que je vois, les autres ne les voient peut-être même pas.

A titre d'exemple : cette semaine je parlais de Life avec une collègue qui regarde un peu de séries, mais qui n'est pas aussi passionnée que moi. Une spectatrice lambda, pourrait-on dire, mais le terme sonne souvent comme trop péjoratif et ce n'est pas le cas ici. Pour elle, ce n'est qu'une série policière comme les autres. Pour moi, c'est une révolution. Elle trouve Charlie Crews assez classique pour un enquêteur, je le trouve étourdissant de force vitale. Elle aime les séries policières, je ne les regarde que si elles sont hybrides et qu'elles m'offrent plus que de simples enquêtes.

Nous qui tenons des blogs, ou intervenons sur des forums, nous savons bien que les avis divergent. Aussi, est-ce que le fait de poster ici mon 555e message me donne-t-il le droit de recommander quoi que ce soit ? Ce sera la même question au 10 000 post (si ce blog vit aussi vieux), de toutes façons. Je n'ai aucun genre de légitimité. Je me contente de partager mes documentations, mes découvertes, mes expérimentations. C'est déjà pas mal, mais ça s'arrête là.

Alors si les gens pouvaient arrêter de me poser ce genre de questions, ça me simplifierait bien la vie, quand même. J'aurais moins de cas de conscience. Je n'essayerais pas de dresser des listes, ou de peser le pour et le contre. Si les gens pouvaient se contenter de me suivre dans mes aventures téléphagiques sans espérer que je les éclaire de quelque façon que ce soit sur ce que, eux, ils devraient regarder, ça m'arrangerait. Arrêtez de me demander que regarder ! D'une certaine façon, je vous donne déjà des orientations ici, à vous de piocher dedans... ou pas. Même si parfois, ça signifie que certains de mes posts resteront lettre morte définitivement (et que ça me blesse forcément un peu, encore une question d'ego), ça me rassure, quand même, de me dire que vous ne m'avez pas chargée d'une aussi grande responsabilité que celle de vous forcer la main à regarder quelque chose juste parce que, à moi, ça a plu.
En fait c'est même pour ça que, partout où je participe sur le net, j'encourage les gens à commenter et discuter : parce que mon avis ne vaut pas plus que le leur, et que si le leur est contradictoire (comme ces derniers temps les posts de freescully sur Parks & Recretations ou Harper's Island), ça fait drôlement du bien, ça me soulage. Les avis divergent, se complètent, s'affrontent, et ça c'est vraiment bien. C'est le but d'internet, dans le fond. C'est le but de ce blog, aussi.

Mais pitié, arrêtez de me demander ce que vous devriez regarder ! Faites vos propres documentations, vos propres découvertes, vos propres expérimentations !
Et puisqu'on en parle, Scarlatiine, quand est-ce que tu ouvres ton blog ?

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11 avril 2009

[DL] Life

Est-ce que j'ai prétendu que le générique de Life était génial ? Non. A aucun moment, relisez bien.
Est-ce que j'ai prétendu que le générique de Life était long ? Alors là certainement pas, c'est le but du jeu.
Est-ce que j'ai prétendu que le générique de Life avait quoi que ce soit pour lui ? Oui. Rappelez-vous : c'est le générique de Life. Et Life c'est un peu la série du moment sur ce blog, si vous n'aviez pas remarqué, du moins quand je n'ai pas le nez dans mes DVD de Pushing Daisies.

Life
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Vous savez quoi ? Comme générique, moi, j'aurais bien vu un générique à la The Listener. Avec Charlie Crews qui se régale des sons, des lumières, des odeurs de la ville et des gens autour de lui (en moins ahuri qu'Olejnik, donc). Et qui croque un fruit à la fin. Presque sûre qu'on pouvait le faire en 4 secondes. Moins sûre qu'on pouvait le faire avec le même budget qu'ici...

Finalement ce qu'il y a de bien avec les génériques très courts, c'est qu'ils nous permettent d'en imaginer tout un tas d'autres tout en ayant quelques bases à partir desquelles lancer notre imagination. A votre avis, qu'aurait-on pu imaginer d'autre pour le générique de Life ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Life de SeriesLive.

11 avril 2009

ABC et FOX sont dans un bateau...

...Pushing Daisies et Dollhouse tombent à l'eau, qui est-ce qui reste ?

Réponse : pas les spectateurs.
Arrivés à un certain point, faut arrêter le foutage de gueule.

Non parce que nous, en bons petits français, on se plaint de nos chaînes cocorico, soi-disant qu'elles ne respectent rien, que c'est indigne, etc... Bon, ça ne retire pas leurs torts à TFHein et consorts, mais sachons admettre que parfois, les chaînes américaines ne font pas mieux.

Cette fois c'est donc la FOX qui, ô surprise, vient d'annoncer qu'elle opérait un largage de Joss Whedon en pleine mer(de). Ce type doit vraiment avoir un contrat en béton avec le network, parce que sinon c'est du pur masochisme et il faut se faire traiter urgemment par les autorités compétentes, mon grand. On t'a déjà fait ce genre de sale coup combien de fois, en fait ?

Bon, c'est pas que je sois fan de Dollhouse. J'ai même pas du tout suivi l'affaire, donc vraiment n'y voyez là aucune sorte de biais. C'est juste que je suis téléphage. Que je trouve qu'on mérite le respect. Parce qu'on fait vivre tous ces gaillards (d'accord, sauf quand on cagoule, mais je me comprends). Merde à la fin. Si même les amerloques font n'importe quoi (et cette saison c'est une véritable épidémie), je sais pas comment on va réussir à dresser nos chaînes locales.

Et que je subodore que ce genre de choses soit de plus en plus fréquent, pour fourguer du DVD plus facilement. Mais dans ce cas, j'ai envie de dire à la FOX, et à toutes les autres chaînes d'ailleurs, et soyons chiches, dans tous les pays : si c'est juste pour teaser le télespectateur et ensuite tout laisser tomber au premier coup de grisou, je sais pas si ça vaut pas la peine d'instaurer carrément un circuit de direct to DVD pour les séries aussi, comme ça existe pour les films, et comme ça on sait exactement à quoi s'attendre, hm ? La plupart des chaînes ont aussi un organe de distribution alors allez-y, ne vous privez pas, et comme ça en prime, on n'a pas à attendre des mois avant de voir la fin d'une série.

Bon et puis, toi, Joss, c'est un peu ta faute aussi. Je suis sûre que l'expérience Doctor Horrible t'a appris que t'étais pas obligé de passer par un network pour vivre... et que même si internet c'est moins rentable, ptet qu'il va falloir commencer à songer au moins au câble, d'accord ? Chais pas, fais quelque chose, mais à un moment tu commences à faire pitié, mon grand.

Cancel me once, shame on you, cancel me twice, shame on me.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dollhouse de SeriesLive.

10 avril 2009

[DL] Surviving Suburbia

Boooo ! Déshonneur ! Honte ! Abomination ! Infamie ! Non seulement Surviving Suburbia (c'est terrible, j'ai besoin des copier-coller pour ce titre alors que je peux écrire Desperate Housewives sans même regarder, c'est le mot "Suburbia" qui me coince, je sais jamais où mettre le "r") est une série de pacotille mais le générique est un honteux repompage de Pushing Daisies (le second) ! Boooo !

SurvivingSuburbia
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et puis celui de Pushing Daisies, je l'aime pour moitié parce que c'est celui de Pushing Daisies, et pour moitié pour la musique. Bon pas exactement dans ces proportions-là, mais c'est pas la question ; la question c'est que le générique de Surviving Suburbia (hop, copier-coller) n'a ni l'un ni l'autre pour lui.
Donc en fait ouais, je vous fournis un générique de merde. Même pas honte. Après tout, si la prod de Surviving Suburbia (hop) l'a jugé suffisamment bon pour être diffusé, je peux bien vous l'offrir en cagoulage, hein.

Et pour ceux qui manquent de culture : la fiche Surviving Suburbia (re-hop) de SeriesLive.

10 avril 2009

[DL] Pushing Daisies

J'avoue que le générique de Pushing Daisies, ce n'est pas tout-à-fait un monument du générique mais, disons-le, il a son charme.
Euh, pardon... j'ai dit "le" générique ? Je voulais dire LES génériques, car il y en a eu deux, tous deux aussi courts l'un que l'autre, mais l'un avec un peu plus de charme à mon sens. Et comme je suis pas un rat, et que vous offrir des fleurs en ce weekend printanier, c'est un peu normal, je vous offre... les deux !

PushingDaisies_1
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Bon, classique, gentillet, pas très original, mais bon. Admettons. Pis très franchement, ce thème musical... il vaut à lui seul.

PushingDaisies_2
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Le toucher magique du Piemaker (ya encore des esprits retors qui vont y voir matière à jeux de mots... mais on ne souille pas Pushing Daisies sur ce blog, messieurs-dames, un peu de décence envers les séries mortes au combat !) vaut quand même mille fois les fleurs qui poussent comme par magie, quand même, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

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10 avril 2009

[GAME] Devinez qui est de retour ?

Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, ça va recommencer !
Sous vos yeux ébahis, voici le grand retour du jeu des génériques, qui vous manquait, j'en suis sûre, je le sais, ne niez pas. Le weekend sera long pour ceux d'entre nous qui, ayant trop dépensé en DVD, ne peuvent pas partir chasser l'oeuf de Pâques à la campagne, alors pour vous occuper, voici 10 nouveaux génériques dont il vous faudra deviner l'identité.

Le thème du jour est : je suis déjà bien gentille d'appeler ça un générique.
En effet, vous n'aurez pas été sans remarquer que les génériques relèvent de plus en plus souvent de l'arnaque. Donc aujourd'hui, on va parler de séries qui ont opté, et ça n'a rien à voir avec leur qualité d'ailleurs, pour le moindre effort, proposant ainsi un générique de quelques secondes à peine, parfois à peine un petit panonceau !
Les exemples ne manquent pas (hélas), et certains ont plus de charme que d'autres mais, comme toujours, vous aurez droit à un petit indice, et si vous demandez gentillement, vous en aurez peut-être plus. Faites déjà ce que vous pouvez, on verra ensuite.
Je vous rappelle juste que par exemple Traveler ou Pretty Handsome ne sont pas recevables, parce que déjà postés sur ce blog. Alors n'hésitez pas à vérifier le flacon !

Donc les génériques que nous cherchons aujourd'hui ne durent pas plus, montre en main, que 10 secondes grand, grand maximum, et à ma connaissance (hop, je suis perchée) il n'en existe pas de version longue. Et voilà quelques indices pour deviner à quelles séries ils correspondent...

1 - Une série avec un nœud papillon > Party Down
2 - Une série où on pourrait croire qu'on voit Ken Reeves, mais non, c'est pas lui > The Mentalist
3 - Une série qui se passe dans un monde riche > Privileged
4 - Une série qui n'a rien d'aussi aérien que Laputa > Castle
5 - Une série qui devrait vous sembler évidente vu le blog où vous vous trouvez > Pushing Daisies
6 - Une série qu'on a oubliée > Samantha Who?
7 - Une série à propos de laquelle je vous ai bourré le mou il y a quelques mois > Brothers & Sisters
8 - Une série avec de la pelouse partout, et il n'y a que ça à voir > Surviving Suburbia
9 - Une série de banlieue > Rita Rocks
10 - Une série dont je reparle plus en détails en juin > Life

Allez, je suis gentille : comme vous avez les bras chargés de chocolat, on va dire que vous avez jusqu'à lundi soir... ça fait un bon gros weekend pour trouver les 10 séries en question ! Et puis c'est vrai qu'il y en a qui sont piège... Un indice sur le n°10 viendra au cours du weekend mais si vous devinez avant que je ne poste cet indice, je vous offrirai une surprise en bonus.

Bon jeu à tous et que le meilleur gagne !

Au fait, j'vous devais pas un cookie, par hasard ?
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9 avril 2009

By the rivers of Babylon

Vous pensiez que j'avais abandonné mon espoir de faire un post A vendre, joli, pas cher sur Amber Tamblyn ? Non, point du tout. C'est juste qu'il y a des gens qui sont tellement occupés qu'on a du mal à se taper toute leur filmographie tout en ayant une vie (et des DVD de Pushing Daisies) à côté.
Cela dit, en prévision de ce post qui arrivera tout de même (dussiez-vous attendre encore un peu pour cela), voici un petit pilote qui n'est pas sans rapport avec mes recherches sur l'actrice, puisque nous allons parler de Babylon Fields.

"Mais c'est pas une série, ça, Babylon Fields ! Je n'ai jamais rien vu de tel sur les grilles !" me rétorquerez-vous vertement. Soit, je ne nie pas qu'il n'y a jamais eu de diffusion de Babylon Fields à la télé américaine (ni, à ma connaissance, ailleurs). Mais à l'instar des jours où je vous parle de Nikki & Nora, Pretty Handsome et autres Faceless, aujourd'hui, comme tout pilotovore se doit de le faire lorsqu'il en a l'occasion, je vais parler d'une série qui n'existe que par son pilote.
Les faits datent pourtant d'il n'y a pas si longtemps, mais déjà qu'on a du mal à regarder absolument tout ce qui passe bel et bien à la télévision, alors si en plus il faut guetter les pilotes de séries qui ne verront jamais la lumière du jour (enfin, dans ce contexte, qui peut dire que la résurrection ne se produira pas, hein ?), on n'en a pas fini. Eh bien l'erreur est réparée, pour vous comme pour moi, puisqu'il s'agit d'un post La preuve par trois. 'Tain vous êtes gâtés en ce moment, c'est à peine croyable.

BabylonFields___1
Babylon Fields, c'est un pitch assez simple à comprendre, et qui de prime abord pourrait sembler assez bateau, limite série Z : des morts reviennent à la vie et réinvestissent les riantes ruelles d'un bled nommé Babylon (avec un nom pareil, tout déménagement est comme une perche tendue aux coups du sort ; pourquoi pas être un loup-garou et habiter une ville qui s'appellerait Wolf Lake tant qu'on y est ?). Là où on aurait pu tomber dans la fosse septique scénaristique (bref, là où on l'a pas joué comme Cavemen), heureusement, c'est qu'on a choisi d'en faire une série un peu plus dramatique qu'il n'y parait. Au lieu d'être des aspirateurs à matière grise aux membres pendouillants, les morts se contentent d'être normaux et de n'avoir aucune velléité particulière envers les habitants de la ville... si ce n'est reprendre leur vie où ils les avaient laissées. C'est déjà pas si mal.

BabylonFields___2
Il y a un, oh, tout petit, minuscule, mais néanmoins intéressant détail, c'est que de tous ces morts... l'un d'entre eux n'est pas revenu à la vie au cimetière. Nope. Lui, il n'a pas été enterré comme les autres. Mais il est de retour. Et c'est une intrigue dont on pressent qu'elle pourrait être intéressante (même si on comprend assez vite ce dont il retourne) qui permet à Amber Tamblyn et Kathy Baker de faire équipe dans de plutôt bonnes scènes : la mère et la fille se sont débarrassées du despote violent qui les tyrannisait à la maison, sans que personne ne le sache. Sauf que là, la vérité... refait surface. Heureusement pour elles, l'ex-défunt ne sait pas comment il est mort, mais la plaie béante à l'arrière de son crâne, et l'un de ses anciens amis (également de retour en ville) qui lui confie que tout le monde croyait qu'il avait foutu le camps, sont là pour lui donner ce qu'il faut de doutes pour qu'on comprenne que la mère et la fille n'ont pas tellement envie, a contrario de certains autres personnages, de fêter avec émotion leurs retrouvailles avec leur cher disparu.

BabylonFields___3
A ce titre, l'histoire de Martha est sans doute la plus touchante, et est celle qui permet de s'éloigner le plus possible des poncifs qu'ont d'ordinaire à nous offrir les histoires de zombies. Passée la première phase, assez compréhensible, faite de surprise et de frayeur, elle accueille chez elle son mari revenu d'entre les morts, parce que, dit-elle, c'est ce pour quoi elle a prié avec tant d'ardeur toutes ces années. C'est le genre de touches (avec quelques autres) qui permettent de comprendre que Babylon Fields n'aurait pas été juste une série où on tire au bazooka sur des zombies comme une brute (merci de se référer à la saga Resident Evil pour ça), et où ces personnages ne sont pas juste un facteur de peur, mais peuvent aussi permettre des choses assez élégantes autour du travail de deuil, de l'amour, et quelques autres thèmes plus sensibles qu'il n'y paraissait de prime abord en lisant le pitch. Parce qu'on sait tous qu'un zombie, c'est pas ce qu'il y a de plus sexy, donc on a un peu fait le tour de cet aspect-là du sujet alors ça fait plaisir de voir une fiction changer un peu de disque, pour une fois, et nous parler d'autre chose que simplement des mecs qu'on a du mal à dézinguer parce qu'ils sont déjà morts. A ce titre, le pilote est prometteur, même s'il n'évite pas un ou deux clichés au passage (mais c'était perfectible à n'en pas douter). Pis ptet qu'à un moment on va se demander aussi comment et/ou pourquoi ils sont revenus à la vie tous en même temps, ça peut être intéressant aussi.

Bref, Babylon Fields aurait pu être une bonne série, d'autant que le cast était équilibré entre valeurs sûres et nouvelles têtes, donc vous aussi, signez la pétition Babylon Fields... euh, ou pas. Mouais, ya que dans une série qu'on peut faire revenir les morts aussi facilement parmi nous.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche-projet Babylon Fields de SeriesLive.
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6 avril 2009

DVD What ?

Jusqu'où poussera-t-elle la logique ? C'est un miracle que je sache lacer mes chaussures quand on voit par qui j'ai été éduquée.

Après m'avoir fait une mauvaise blague en ne m'offrant pas le DVD pour lequel je faisais du lobbying depuis des mois.
Après avoir promis un DVD de Pushing Daisies "pour mon anniversaire en retard".
Après me l'avoir offert sans le consentement de mon père parce que je trépignais ostensiblement d'impatience.
Après m'avoir repris le coffret en me laissant les DVD pour que ça me soit offert avec mon père pour témoin.
Après avoir passé du temps à chercher un coffret pas trop cher  pour avoir quand même un ticket de caisse à montrer à mon paternel, notre choix final se portant finalement sur Samantha Who?.
Après avoir décidé de mettre les DVD de Samantha Who? dans le coffret de Pushing Daisies pour faire illusion.
Après m'avoir finalement offert le coffret de Pushing Daisies vide ce samedi, cette fois bien en présence de mon père.
Après m'avoir laissé tout le weekend pour ranger, perplexe, mes DVD Pushing Daisies dans mon coffret Pushing Daisies.

...Ma mère m'a, en cachette de mon père, ce soir, remis les DVD et le coffret de Samantha Who?.

CompletementPerdue

Je m'attends d'un jour à l'autre à ce qu'elle me reprenne l'un, l'autre ou les deux, parce que franchement, là, je ne la suis plus du tout.

Et pour ceux qui manquent cruellement de repères : la fiche Samantha Daisies? de SeriesLive.

5 avril 2009

Chronique d'une mort annoncée

Ça fait quelques jours que je lis les réactions suite au décès d'Urgences.
Pour être tout-à-fait franche avec vous, je ne suis pas certaine de savoir qu'en penser.

Urgences, comme vous le savez si vous êtes un habitué (ou si vous savez cliquer sur un tag), ça n'a jamais été une série qui a révolutionné mon univers, pour une bête question de timing. C'est sans doute une histoire téléphagique qui était vouée à ne pas se faire à la base, et mes tentatives tardives n'ont pas vraiment pu changer la donne. Quand je tombais dessus, bon, bah je regardais, je ne suis pas une mauvaise bête, mais je ne surveillais pas les saisons, je n'attendais pas la suite, je ne m'attachais pas à la grande majorité des personnages. D'ailleurs, qu'il y ait eu un tel turn-over de personnages ne m'a pas dérangée du tout, parce que comme je regardais de loin, quand il y avait un personnage qui partait ou mourrait, et/ou qu'un autre arrivait, ça me faisait du mouvement, c'était sympa. Et puis je finissais toujours par avoir un nouveau personnage "préféré" (comme au départ avec Carol, puis j'avais dévié sur Carter, etc... et ces derniers temps c'était Neela) alors l'un dans l'autre je retombais toujours sur mes pieds. Jamais vraiment déçue, jamais vraiment accro, en somme.
Je n'étais pas tellement investie dans cette série, donc mon comportement était finalement plutôt normal dans ces circonstances. Je savais reconnaître un bon épisode quand j'en voyais un mais, et finalement c'est peut-être bien la seule série pour laquelle j'ai eu ce comportement non-téléphagique, ça ne m'incitait pas spécialement à vouloir en voir plus. Quand on me connaît, on sait à quel point c'est assez exceptionnel...

Alors quand les fans d'Urgences veulent dire leur ressenti sur la façon dont s'est finie la série (et comme la plupart s'y est pris bien avant moi, je leur cède bien volontiers le passage pour s'exprimer à ce sujet), à la base, je ne me sens pas vraiment le droit de réagir.

Quand certains disaient qu'il était grand temps que ça s'arrête, j'avais envie de leur dire que je n'imagine pas la télé sans Urgences, mais je ne m'en sentais pas le droit. Pourtant c'est vrai, j'ai du mal à m'imaginer être entrée dans une ère où Urgences n'existera plus en toile de fonds des grilles de programmes et des news.
Quand certains disaient que de toutes façons ce n'était plus aussi bien qu'avant, j'avais envie de leur dire que c'était normal qu'Urgences ait tenté des changements et des évolutions parce que la survie est à ce prix, mais que c'est pas toujours facile pour le public de rester pendant aussi longtemps devant un programme qui n'évolue pas toujours dans le même sens que lui, mais je ne m'en sentais pas le droit, parce que j'étais en fait assez incapable de discerner si oui ou non les saisons antérieures étaient réellement de qualité supérieure. Pourtant je n'ai jamais regretté de regarder ce que j'ai vu des saisons récentes.
Quand certains disaient que les changements de personnages avaient complètement dénaturé la série, j'avais envie de leur dire que personnellement, je m'imaginais mal passer 10 à 15 ans de ma vie avec les éternels échanges entre Carol et Doug, et qu'à un moment, un personnage comme Mark, ou même comme John, on en a fait le tour. Mais je ne m'en sentais pas le droit parce que je n'étais pas attachée à ces personnages comme l'étaient les vrais fans de la série.

Voilà pourtant tout ce que j'aurais voulu dire quand la série était encore en vie.

Mais le plus difficile à appréhender pour moi, c'est finalement la façon dont la série s'est finie. Il y a les séries qui se finissent abruptement, et c'est douloureux ; et je parle d'expérience récente avec Pushing Daisies qui me fait toujours comme une hache plantée dans le coeur quand j'y pense. Il y a les séries qui se finissent, et dont on peut comprendre que c'est le cours des choses même si une annulation est rarement une bonne nouvelle (non, il y a une exception : le jour où Smallville est annulée, le champagne est pour moi), mais comme on nous a préparés depuis quelques semaines, que les choses se concluent avec intelligence et que l'adieu n'est pas trop médiatisé, on finit par savoir faire son deuil et accepter que c'est le cours des choses : des séries naissent chaque année (et en tant que pilotovore je suis la première à m'en réjouir, et j'aime ces bonnes nouvelles-là), et puis chaque année il y en a qui partent, et il faut savoir admettre qu'il faut que le second cas se produise pour accueillir le premier avec ce qu'il faut de joie et d'émerveillement.

Seulement pour Urgences, ça fait des années que l'ombre plane. Des années qu'à la Oliver Twist, on nous dit : "j'en voudrais encore, monsieur NBC, s'il vous plaît". Des années que tant de fans eux-mêmes disent "nan, cette fois il faut que ce soit la dernière".
Et depuis qu'on sait que c'est la der des der, mais même avant, on parlait de cette fin, sur tous les tons, sur tous les modes, mais on en parlait, et depuis septembre on nous prédisait qui reviendrait, qui ne reviendrait pas, et on a fait monter la sauce...

Et nous y voilà. C'est fait. Ca y est.

Après tant d'années à ne pas oser en dire quelque chose, parce que je ne pensais pas avoir de légitimité à ce sujet, après tant d'années à regarder quand même, même si sporadiquement, après tant d'années à savoir que la fin arrivait, et à la voir se préparer comme un cancéreux met ses papiers en ordre, moi, je dois vous le dire, je me sens toute bizarre.
Un peu vide, un peu triste, un peu perplexe, un peu soulagée.

Il y a des tas de gens très doctes au sujet de cette série pour être capables de dire plein de choses suite à cet évènement : commenter les audiences, réagir au contenu de ce final, dresser un bilan de la série ou simplement faire leurs adieux...
Mais moi je sais pas quoi dire.

J'ai même pas vraiment envie de savoir comment ils ont fini la série, en plus. Je sais juste que c'est fini et quelque part c'est tellement symbolique que ça me prend là, juste là, vous voyez, et ça se serre, et je n'ai même pas de raison valable, je n'étais pas fan, ni rien, mais voilà, Urgences... si, il faut le dire : Urgences c'est fini.

Très franchement, je ne sais pas si je peux envisager vraiment que ça se soit produit cette semaine, et en fait, que ça se soit produit tout court. Je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie. En tant que téléphage, c'est comme si je n'avais jamais connu le monde de la télé sans Urgences. Mais on y est, en tous cas.

Urgences n'est plus.

Et pour ceux... non, je ne pense pas qu'on puisse ne pas connaître Urgences. Mais voilà quand même la fiche Urgences de SeriesLive.

4 avril 2009

Quand yen a plus...

Ca y est, de haute lutte, j'ai enfin le coffret qui va avec les DVD Pushing Daisies. Ça n'a pas été de tout repos, ça n'aura jamais pris que plusieurs mois, mais ça y est, je peux enfin dire que la première saison est intégralement mienne.

Le repos du guerrier ? Pas pour tout de suite.

Attention les yeux, cet été sort la saison 2 aux Etats-Unis, avec TOUS les épisodes (même si d'ici-là ABC persiste dans son ignominie et sa bêtise), et un nouveau combat s'engagera.

Mais pour l'instant, je savoure cette première victoire, remportée de haute lutte.
Hm, d'ailleurs maintenant que j'y pense, c'est ptet pas plus mal qu'il n'y ait plus d'anniversaire à fêter ni rien en ce qui me concerne en été, comme ça j'ai les coudées franches, ça va être beaucoup plus simple pour tout le monde !

UnDinerPresqueParfait

PS : je remarque cependant que ma mère a dû lire mon post de cette nuit, parce que finalement, il n'y avait pas de DVD Samantha Who? dans le coffret qui m'a été solennellement remis aujourd'hui. Le gag ultime, en quelque sorte.
Vous voyez ? Une bataille se gagne, une autre s'annonce...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

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