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12 octobre 2010

The Telephsage Experiment : la corne d'abondance

Jour6

Ah ! Je ne manque pas d'occupations, aujourd'hui. Mais étrangement j'ai redécouvert de vieux DVD qui prenaient la poussière dans un coin. Je remercie notamment la personne qui, par ses mentions continuelles de la série sur Twitter, m'a rappelé à quel point il était nécessaire de regarder A la Maison Blanche. Franchement, merci, ça tombe parfaitement bien.
Je me suis aussi envoyé un épisode de la saison 1 de Mad Men, et ça fait du bien d'avancer un peu, enfin.

Pourquoi je prends jamais le temps de faire ça ? Pourquoi je marche par fringale ? C'est bien aussi de prendre le temps de se pencher sur un DVD délaissé. C'est bien aussi de reprendre le visionnage d'une série malencontreusement interrompu par une rentrée galopante. C'est bien aussi de se poser devant le lecteur DVD au lieu de lancer directement une cagoule. Pourquoi je fais pas ça plus souvent ?
Alors évidemment, je le fais parce que je suis pas mal de séries qui sont diffusées où vous savez et que je cagoule comme vous savez... ça joue. Je veux dire, entre un "nouveau" Mad Men et un nouveau The Good Wife, comment vous expliquer ? Le choix est fait.

Mais ça me fait aussi comprendre que j'ai pris quelques étranges habitudes. En dépit de mon adoration pour les coffrets DVD, je ne les traite pas très très bien, à bien y réfléchir. Je veux dire qu'en général, je ne les achète plus que dans deux contextes : il faut que j'aime la série, et là j'en achète le coffret soit parce que je veux m'enfiler une intégrale, soit parce que je veux garder la série à dispo d'un caprice téléphagique soudain qui ne souffrirait pas le délai de quelques heures que nécessiterait un cagoulage. Il y a donc toute une zone qui n'est pas couverte par ma pratique du DVD ces derniers temps (en excluant, c'est évident, le problème de la non-commercialisation de nombreux titres) ; d'une part, les séries que je regarde "juste comme ça" n'ont aucune chance, et d'autre part, s'il n'y a pas le temps pour une intégrale, je n'y touche tout simplement pas. Cas d'école : pas le temps pour une intégrale des deux saisons de Pushing Daisies, je ne touche donc pas aux coffrets (j'ai pourtant été prise d'une envie dévorante la semaine dernière, mais ce serait de la folie douce).
Je n'aurai certainement jamais 30 Rock en DVD et pourtant elle est sur ma liste de ce que je rattraperai dans quelques jours quand j'aurai le temps, donc ça montre bien que dans mon système de consommation actuel, il y a des séries qui sont dans une espèce de no man's land.

Mais en-dehors de cette mise en lumière de mes pratiques téléphagiques vis-à-vis du DVD, la journée a été satisfaisante. J'ai même trouvé le temps de regarder un très vieux pilote, et il était délectable, on en reparle d'ailleurs très vite, qui dormait dans un coin depuis plusieurs jours (cf. post d'hier). Franchement c'est un peu la version téléphagique des vacances.
J'aurais presque de la peine de me dire que demain est le dernier jour, tiens.

Je déconne. J'aimerais quand même bien voir Raising Hope et The Good Wife, et Outsourced me manque un peu aussi, et presque The Defenders. Sans compter le Caprica de la semaine. Nan là, euh, je veux bien être gentille et tout, mais je veux mon cagoulage.

Mais bon, ce n'est qu'une expérience d'une semaine, après tout, ça va aller. Ça commence quand même un peu à durer.

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7 septembre 2010

Télé éducative

Aujourd'hui, un post de pure science-fiction. Non, ce n'est pas la suite de mes interrogations lasses sur les pitches de SF (qui d'ailleurs ont largement été atténuées par la découverte de District 9 sur les recommandations éclairées de Livia), mais un post qui en lui-même, relève de l'imaginaire.

Il y a eu une naissance, récemment, dans mon entourage. Fait peu courant parce que, globalement, on est en froid avec la plupart des membres de notre famille, mais surtout parce que, même en cherchant bien parmi ceux à qui on ne cause plus, on doit être 5, à tout casser, à être dans la tranche d'âge où on pourrait faire des enfants. Dont ma sœur, moyennement motivée, et ma cousine, pas tellement plus convaincue mais bon, elle vient de se marier, on en reparlera dans quelques temps ; du côté des garçons j'ai pas de nouvelles mais apparemment ce n'est pas à l'ordre du jour. Quant à moi, j'ai clairement fait savoir qu'il valait mieux porter ses espoirs sur autre chose, qu'au mieux je veux bien produire quelques textes chaque semaine, mais que c'est tout ce qu'on fera sortir de moi (et à l'approche des trente ans, mes parents commencent à réaliser que je ne déconne pas et que les chances que je change d'avis s'amenuisent). Donc, la natalité, dans ma famille, c'est pas ça qu'est ça. Obligée de me tourner vers les proches en-dehors du cercle familial.

Cette naissance a donc déclenché quelques interrogations de ma part, dont le tout naturel : "et tu vas lui faire regarder quoi, à ton gosse ?". Ce qui, nous en conviendront tous, est une question des plus évidentes lorsque l'enfant paraît. Devant l'absence de réponse de mon interlocutrice (dévoilant par là que son projet éducatif n'est pas encore bien clair), je me suis donc mise à imaginer ce que moi, je ferais voir à mon gamin, si par le plus grand des malheurs il m'en venait un.
Malheur qui, si je puis me permettre, serait probablement réciproque chez ledit bambin : "maman c'est quand qu'on mange ?"/"chut, laisse-moi finir ma saison".

Baby

En tant que téléphage, la télévision fait partie intégrante de l'arsenal que je déploierais pour éduquer un gamin. C'est tellement évident que je ne devrais même pas avoir besoin de le préciser.

Je ne dis pas qu'il serait question pour moi de me servir de la télé comme d'une nourrice, au contraire. Je ne vois pas l'intérêt de mettre un chérubin qui ne sait pas encore parler devant une télé qui blablate à longueur de temps, pour commencer. On ne regarde pas la télévision parce que ça bouge et ça fait du bruit, on la regarde parce qu'elle raconte quelque chose, de réel ou de fictif (souvent un peu des deux), et pour cela il faut que la parole soit déjà présente, ça semble logique. Certes, je ne suis pas très au fait de ce que disent les spécialistes sur la capacité de compréhension d'un bébé avant et après qu'il possède le don (ou la malédiction, ça dépend du point de vue) de parole, ça se trouve un bébé est tout-à-fait capable de piger ce qui se dit dans un programme pour jeunes enfants, je n'en sais rien, je m'en fiche. Là, tout de suite, un expert débarquerait pour me dire qu'un enfant de 6 mois peut suivre sans problème un épisode d'A la Maison Blanche, c'est le même tarif. Si le gamin ne peut pas parler, je ne vois pas pourquoi il regarderait la télé.
Évidemment, je ne le parquerais pas dans son berceau pendant que je regarde moi-même la télé, il serait éventuellement envisageable que quand je la regarde, il soit dans les parages, donc il pourrait l'entr'apercevoir, mais je ne lui ferais pas spécialement regarder.
Ce serait plutôt une façon réaliste de lui faire comprendre que dans les décennies à venir, s'il me cherche, il sait où me trouver : cherche l'écran, tu trouveras maman.

Ainsi donc, être capable de communiquer avec le gamin semble, de façon instinctive, logique. S'il ne peut pas discuter de ce qu'il voit, ça n'a pas le moindre intérêt. Ensuite, effectivement, viendraient les années les plus horripilantes, quand le gamin peut parler mais n'a rien à dire et finit par faire du bruit. Je vous avoue que ces 3, 4, ou peut-être 5 années-là sont une des grandes raisons qui m'incitent à ne pas faire d'enfant (ça, et les 15 suivantes ; en gros, je suis tout-à-fait prête à avoir un enfant s'il m'est livré majeur, par exemple). Il y a probablement des choses à faire regarder à un enfant qui est en maternelle, mais pour ma part je n'en vois aucune actuellement.

En fait, je commence à avoir une idée précise des séries que je ferais regarder à un enfant vers l'âge de 6 ou 8 ans, mettons.
Instinctivement, j'ai envie de dire que beaucoup des séries que j'ai vues dans ma propre jeunesse lui seraient recommandées. Punky Brewster, par exemple, très bien. Ricky ou la Belle Vie, très bien aussi. Des séries mignonnes, tous publics (enfin, je me suis pas fait d'intégrale mais d'après mes souvenirs et les pilotes revus récemment, je pense quand même que je ne m'avance pas trop), mais pas abrutissantes. Je ne vais pas me donner la peine de donner naissance à un gamin si c'est uniquement pour qu'il aille grossir les flots de décérébrés qu'on trouve déjà en quantités un peu partout. Non, si je dois avoir un mioche, autant ne pas le trépaner. Car ces séries ont quand même le mérite de n'être pas totalement des séries de Bisounours : une orpheline qui vit dans la rue, un petit garçon qui n'a pas de maman... bon, on ne va pas se le cacher, ce que je vais donner à manger téléphagiquement à mon gamin imaginaire, c'est pas quelque chose d'idéalisé.
Hélas, je n'arrive pas à penser à un exemple de série récente qui s'inscrive dans cette démarche. Des idées ?

Mais surtout, c'est ensuite que les choses se jouent. Jusque là c'est facile : le mioche vit en circuit quasi-fermé, il n'a pas de raison de sortir du cadre scolaire ou familial sans encadrement, il est culturellement contrôlable. Mais vient l'âge honni de la pré-adolescence, et là, tout bascule. Les forces qui sont en jeu sont énormes. Il faut lutter contre la société toute entière.
Le défi ? Éloigner mon rejeton des tentations des séries Disney.

En garde, héritières hélas inévitables de Hannah Montana, remakes honteux de Phénomène Raven, surenchères de niaiseries chantées à la Sonny with a Chance ! Ce n'est pas parce que tout le monde les regarde qu'il faut que le fruit de mes entrailles en fasse autant. Et si tout le monde se jette du haut d'un pont, est-ce qu-... Hm. Passons. Non, c'est un combat à la vie à la mort pour le salut de l'âme de la Bête pré-adolescente qui vit dans la chambre dans laquelle je ne peux plus entrer. Oh, c'est sûr, je vais me faire haïr pour ça, mais de toute façon je vais me faire haïr, alors autant que ce soit pour la bonne cause.
Et avec les années, le défi va augmenter. Alors qu'inexorablement, je vais devoir laisser l'Animal sortir de la maison de plus en plus souvent, pour des motifs qui me sembleront ridicules tels qu'aller faire du lèche-vitrines, se retrouver pour jouer au foot, ou même, jusqu'où ira la débauche, des pyjama parties (et encore, Dieu nous préserve des goûters d'anniversaires, mais enfin tu l'as pas déjà fêté l'année dernière ?!), je vais perdre le peu de contrôle que j'avais sur la consommation téléphagique de la Bête, c'est sûr.

C'est pour ça qu'il faut prendre les devants avant même les 10 ans. C'est ce que préconisent tous les spécialistes de la téléphagie. Statistiquement, c'est à ce moment-là ou jamais. Il me faudra alors regarder le plus possible de bonnes séries avec mon gamin, des séries récentes, évidemment, on ne veut pas l'effrayer ce petit, mais des classiques, aussi : 10 ans, La Belle et la Bête. 11 ans, Une Nounou d'Enfer. 12 ans, V. 13 ans, Oishii Gohan.14 ans, Pushing Daisies. 15 ans, Angela, 15 ans. 16 ans, A la Maison Blanche, Boston Public, Mousou Shimai, Roseanne, Better Off Ted... Je n'aurai jamais assez de temps !
Et ne pas juste lui faire regarder, non, regarder avec lui, et discuter, discuter, discuter, et expliquer, expliquer, expliquer...

Ça m'épuise juste d'en parler.
C'était déjà tellement difficile de m'éduquer moi-même téléphagiquement ! Regardez : bientôt 30 ans, et j'en suis à peine à aborder l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Sud... Non, il y a trop de boulot. La tâche est énorme.
Rien que pour ça, papa, maman, désolée, mais je ne ferai jamais d'enfant.

27 août 2010

It's this time of the year again

Que serait un mois de septembre sans Emmy Awards ?
Oh. C'est vrai...

Enfin bon, c'est quand même plus ou moins ce moment de l'année, mon préféré, celui pendant lequel je commence à m'électriser, et où je me pose les habituelles questions : est-ce que je vais regarder en live ? Est-ce que je vais suivre les résultats ? Est-ce que je vais au contraire me couper du monde jusqu'à ce que la cagoule soit dans mon chez moi informatique ? (où de la place a spécialement été faite...)

La réponse, en général, en amont, est que non, lalalalala je ne vous entends pas, en plus je travaille demain, donc on verra tout ça une fois que j'aurai la cagoule...
Et le soir-même, sur le coup de, chais pas, deux heures du matin, après m'être retournée encore et encore dans mon lit, je finis par errer sur un site ou un autre en attendant de glaner quelques informations qui me feront patienter jusqu'à voir la cérémonie quelques heures plus tard. En cela, l'an dernier, trainer ma misère sur Twitter a solutionné et aggravé le problème à la fois, parce que je suis allée me coucher dés que Kristin Chenoweth a eu son award et que, je vous le dis tout net, je pleurais de joie. Ça n'aide pas forcément à pioncer. Encore moins à aller bosser le lundi matin.

Mais l'an dernier n'a pas été la meilleure année en termes d'Emmy Awards, pour moi.

Il faut remonter à l'année précédente pour que je recommence à ressentir une tendresse sincère envers la cérémonie...

ThisTimeoftheYear

Et puis bien-sûr, il y a les cérémonies auxquelles je voue, encore aujourd'hui, un culte absolu : les deux émissions présentées par Conan O'Brien, naturellement.
Mais n'ayant jamais pu voir, pour le moment, de cérémonie intégrale antérieure aux années 2000, je réserve mon jugement. L'appel est lancé, si vous savez où je peux me fournir...

Mais déjà la tension monte. Suivre, sur Twitter, l'ami Jimmy Fallon (ex-SNL, lui aussi) raconter son périple depuis environ un mois n'aide pas à se calmer. Ce n'est pas tellement qui va gagner quoi. C'est qui va faire quoi. Qui va dire quoi. Qui va présenter quoi. Les petits détails...

Déjà j'essaye de me tenir à distance raisonnable pour découvrir au dernier moment un maximum de ces détails. C'est le jour de l'année où je veux ouvrir mes paquets sans savoir ce qu'il y a dedans, le jour de l'année où émerveillée, je me repasse certains passages juste pour voir la mimique de tel invité assis au troisième rang, où je découvre des extraits de séries (en espérant secrètement être foudroyée sur place comme avec On the Beach), où je repère les acteurs qui ne semblent pas liés au premier abord mais qui partagent une certaine connivence dans le public... Le jour où je pleure une deuxième fois ceux qui sont partis.
Une émotion grâce à la fiction, mais qui n'est pas, pas tout-à-fait du moins, de la fiction.

Pour moi, une veille d'Emmy Awards, ce sera toujours comme une veille de Noël.
Les cadeaux en rapport avec les séries en plus.

22 août 2010

L'œil et le bon

Oeil_1

Producteur, producteur exécutif, réalisateur, showrunner... tout ces mots ne me parlaient pas du tout, il y a 15 ans, lorsque j'ai commencé à regarder les séries, et non plus à me contenter de les voir. Alors, quelle que soit la personne qui se cache derrière la magie d'une série réalisée avec une certaine recherche esthétique, je disais qu'il y avait "un œil derrière la caméra". Depuis, je connais un peu mieux la définition de ces titres parfois ronflants, mais cette expression reste la plus évocatrice d'une réelle identité visuelle.

Les séries desquelles ont peut dire qu'il y a un œil derrière la caméra sont rares, en définitive. La plupart du temps on reste dans une mise en images sommaire, scolaire, quelque chose de classique. Certaines séries se font une spécialité d'avoir l'air absolument passe-partout. Oh, je ne dis pas que c'est le cas de toutes. Je dis que c'est le cas de beaucoup.

Une série avec de bons éclairages, une réalisation maîtrisée et une identité immédiatement reconnaissable à l'œil nu, c'est ce qu'on trouve en général dans le haut du panier. Il y en a pas mal, mais comme ça demande plus de travail, plus de moyen, plus de temps, ce n'est pas ce qu'il y a de plus courant. Comme vous le savez, je me suis remise à Mad Men, et si je reconnais bien volontiers qu'il y a une certaine recherche esthétique, celle-ci passe plus par les recherches du département stylisme que par la réalisation, qui reste très simple. Ce n'est pas un reproche. Mad Men a beaucoup d'autres qualités après tout.

Mais je compare régulièrement la recherche faite autour de la série avec celle exécutée autour d'un sketch de SNL avec January Jones. Conçu pour renvoyer à Mad Men, sur la forme, il est infiniment plus abouti dans la recherche des couleurs, du grain. Personnellement je ne pourrais probablement pas prendre Mad Men au sérieux, avec les thèmes sombres qui semblent se profiler (faut qu'on en reparle d'ailleurs), si la série employait le même chemin esthétique que ce sketch. Mais dans l'absolu, l'un est plus travaillé que l'autre, c'est évident.
Faudra que je vous le mette, un jour, ce sketch, d'ailleurs. Même pour moi qui n'apprécie pas January Jones (et ce bien avant qu'elle ne se pique de s'approprier Jason Sudeikis... ce qui évidemment n'arrange pas son cas), c'est une perle.

Alors, plus rare, il y a les séries dont instinctivement je dis qu'il y a un œil derrière la caméra. Celles où la recherche est poussée, aboutie, travaillée. Il y en a une poignée. Une poignée qui vont au-delà de ce qui est raisonnable d'exiger d'une série de 10 ou 20 heures. Chacune dans son style accomplit quelque chose qu'on ne croirait possible qu'au cinéma. A tort.
Des séries comme Carnivàle, Pushing Daisies, Mousou Shimai... et Capitu.

Sans avoir trouvé le moindre sous-titre, me voilà à regarder le deuxième épisode.
Je crois que je suis amoureuse.

Il faut vraiment que je vous raconte.

1 août 2010

[Day 1] Attention, un post à suspense !

MemeDay_1

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

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15 juin 2010

Distances de sécurité

Moins de 3 semaines après avoir remis la main dessus, je m'aperçois d'un petit détail en apparence anodin : j'ai regardé le season premiere de la saison 3 de Rude Awakening cinq fois. Et il est en deux parties. Et je me suis refait un intégrale de la série dans le même intervalle. C'est peut-être rien pour vous, etc...

Non que le fait soit exceptionnel. Ma tendance à la monomaniaquerie, largement documentée dans ces colonnes, n'est plus à prouver, et ses manifestations vont de "ah tiens, si je regardais 5 saisons des Craquantes en deux mois" à "bien-sûr je pourrais regarder un inédit mais si je regardais plutôt le pilote de Pushing Daisies pour la troisième fois cette semaine ?", en passant par "je suis pas sûre d'aimer 30 Rock mais c'est pas ça qui va m'empêcher de regarder les 4 saisons pendant 3 jours où je suis clouée au lit". Et encore, dit comme ça, on aurait l'impression que c'est plus conscient que dans la réalité. Mais toujours est-il qu'il s'agit d'un cas relevant de la psychiatrie, je vous l'accorde bien volontiers et ne m'en suis jamais cachée.

Mais revoyons l'action au ralenti, si vous le voulez bien : dans la plupart des cas, il s'agit de regarder plusieurs épisodes différents d'une même série en une très courte période de temps. Pas toujours mais le plus souvent. J'appelle ça une fringale, et si les résultats peuvent être étonnants (les 4 saisons de 30 Rock en trois jours, c'est pas mal dans le genre, même pour une comédie), en revanche ils restent quand même relativement compréhensibles.
Or, regarder le même épisode encore et encore, ça, c'est quand même assez particulier. C'est tout juste si je ne reviens pas au début de l'épisode une fois le générique de fin achevé, oui, c'est à ce point, vous avez raison de me regarder comme ça.

Mais voilà : je ne le fais pas seulement avec des comédies, mais bien avec des séries qui ont sur moi un impact émotionnel fort pour quelque raison que ce soit ; en général il y a une forte corrélation avec d'une part mon attachement pour la série et d'autre part le contenu de l'épisode lui-même.
Et c'est là que je me demande comment ça se fait que la deuxième, la troisième, la quatrième fois que je regarde l'épisode, je suis toujours émue. A ce stade je suis surprise qu'il soit encore capable de m'émouvoir. A plus forte raison en si peu de temps.

Film

Plusieurs hypothèses.
Soit vraiment l'épisode est bon... c'est subjectif mais on va partir du principe que oui, puisque le premier visionnage m'a convaincue que l'épisode valait le coup d'être revu.
Soit je crée moi-même un cercle vertueux, au centre duquel j'entretiens une petite étincelle d'émotion que je revis encore et encore, cristallisant une affection pas tout-à-fait spontanée qui au bout de deux à trois rediffs ne l'est évidemment plus du tout.

Il y a pourtant des cas, et ils restent les plus nombreux je vous rassure, dans lesquels je n'ai pas envie de revoir un épisode dans l'immédiat. C'est pas un problème de suspense (je regarde très peu de séries reposant sur la base du suspense), mais plus un problème de préférer m'occuper de mon stock de pilotes plutôt que de m'envoyer un épisode que je viens de voir, aussi bon soit-il.
Devant un épisode que je revois trop vite, je réalise que c'est trop tôt et je m'ennuie une minute ou deux avant de couper. Et ça, en dépit de ma tendance à la monomaniaquerie, ça m'arrive quand même (c'est même systématique si je regarde une rediff à la télé...).

Quelles sont les distances de sécurité en matière de téléphagie ? Je suppose qu'elles varient d'un téléphage à un autre, et très probablement aussi d'une série à une autre, selon la charge émotionnelle qu'on a bien voulu y investir. On peut regarder en boucle notre série préférée, moins rapidement une série qu'on regarde juste pour tuer le temps (un peu comme quand je regarde The Big Bang Theory la mort dans l'âme mais convaincue de sacrifier à une pulsion sociale). Quand vous avez vu un épisode, combien de temps mettez-vous avant de le regarder à nouveau de votre propre chef ? Quel est votre record ?

5 avril 2010

Le guide du routard téléphagique

Pour une fois, on va parler d'Opération COLLECTION, mais pas de DVD. Me regardez pas comme ça, oui, ça m'arrive de ne pas parler de DVD. Nan mais, allez, dites aussi que je suis obsédée par le rayon séries TV de la FNUC !
...
Je vois ce que vous voulez dire.
Bref, non, aujourd'hui je vais vous parler de bouquins.

Books
Puisque je vais parler de bouquins et de séries, j'ai eu envie de rappeler Mousou Shimai à votre bon souvenir...

Je faisais du rangement et je suis retombée sur de vieux guides. Ça m'a rappelé plein de choses. Pour commencer, le fait qu'à une époque, j'en achetais. Et puis, aussi, le fait qu'à une époque j'avais commencé à en écrire un.
Mes fouilles effectuées, voici donc les guides sur lesquels j'ai remis la main. On ne rit pas s'il vous plait, sinon je vous oblige à donner la liste des guides que VOUS avez achetés. Ha, on fait moins le malin...

Guide_AllyMcBeal
  Ally McBeal
Guide_Farscape
  Farscape
Guide_Friends
  Friends
Guide_SexandtheCity
  Sex & the City

Il y a aussi ceux que j'ai lus mais qui appartenaient à ma frangine :

Guide_Buffy
  Buffy contre   
les vampires
Guide_XFiles
  X-Files

Sans avoir recours au carbone 14, je pense que vous pouvez deviner très facilement de quelle époque il était question un peu plus haut... Par contre je précise que je ne sais plus lequel c'était pour X-Files, parce que des guides, il y en a eu trois douzaines, et que, par définition, les bouquins qui appartiennent à ma sœur, je ne les ai pas chez moi pour faire les vérifications qui s'imposeraient.

Alors, bon, il faut bien le dire, le guide officiel (ou non-officiel, parce que dans le fond on s'en fiche, franchement), c'est typiquement le produit dérivé que vous voulez absolument acheter, absolument dévorer, absolument relire, tant que la série est vivante. Du jour où elle est annulée (parfois même avant), il perd tout intérêt. Or, la plupart des guides sortent alors que la série est encore en cours, ce qui les rend rapidement obsolètes (outre le fait qu'il est impossible à un guide paraissant au cours de la saison 3 de couvrir une saison 5 dont on ne sait même pas encore qu'elle existe).

A ce facteur vient s'ajouter une autre contingence qui me bloquait beaucoup : l'accès à toute cette belle littérature. Je vous parle d'un temps où il ne sonnait pas comme une évidence de commander sur internet (rapport au fait que déjà, tout le monde n'avait pas internet ; je suis entrée dans l'ère numérique avec le début du siècle seulement), et où il fallait donc attendre, d'une part, qu'un guide soit traduit, et d'autre part qu'il atteigne les rayons des magasins les plus accessibles. Inutile de préciser qu'à cette époque-là, on avait plus de chances de trouver un guide X-Files ou Buffy que Les Soprano. Mettons. D'ailleurs si j'ai fait main basse sur celui de Farscape, c'est plus tard, grâce à la boutique Album (et il n'est pas en français ; rapport ou coïncidence ?).

Donc, quel est l'avenir d'un guide sur une série donnée plusieurs années après l'achat ? Je vais être sincère, il n'en a pas des masses. Même par sentimentalisme (mais il s'avère que je ne suis qu'assez peu sentimentale sur les séries pour lesquelles j'avais trouvé des guides).
Pire encore, aujourd'hui, pas loin d'une décennie après, internet a supplanté en grande partie les guides au format papier.

C'est que, pour commencer, le guide des épisodes, est dorénavant disponible en temps réel, et constamment remis à jour, sur une bonne louche de sites internet de nationalités diverses. Déjà, ça, ya plus besoin.
La présentation des personnages, la petite bio des acteurs et/ou du créateur, ça aussi, ça a fait long feu. De vous à moi, je suis quasiment certaine de n'avoir jamais lu la présentation des personnages, sur aucun de mes guides. Faut être logique : si on connaît la série, cette partie ne relève pas du moindre intérêt. Si c'est pour lire que Mulder est un agent du FBI qui a vu sa sœur être enlevée par des extra-terrestres, j'ai un peu l'impression d'être prise pour une buse !

Ce qui reste, une fois qu'internet a prouvé qu'il proposait une alternative plus intéressante pour le lecteur à tout ça, c'est l'analyse.
Or, ces guides n'offrent qu'une analyse très, très succincte, dans le meilleur des cas, voire pas d'analyse du tout. Il faut dire que pour pratiquer une analyse en profondeur sur un épisode de Friends, il faut quand même se lever tôt. Loin de moi l'idée de prétendre qu'il n'y a pas de fond dans Friends, je pense qu'on peut même pousser jusqu'à dire que les personnages sont au contraire suffisamment denses pour permettre un certain nombre de choses, mais enfin, ya pas non plus de quoi se faire des nœuds avec la cervelle, quand même.

Les citations, qu'on trouve à divers degrés (une phrase ponctuellement, ou au contraire, énormément de petites phrases), recouvrent encore un certain intérêt, mais à la condition qu'on lise le guide dans la même langue que celle dans laquelle on a découvert la série. Il n'existe pas, à ma connaissance, de base de données sur des citations de séries suffisamment large pour que cet accessoire soit devenu inutile, par exemple.

Si vous avez du bol, le guide propose aussi une petite visite de la fabrication des épisodes (c'est plus facile pour les séries fantastiques, qui ont recours aux effets spéciaux et/ou aux maquillages divers), qui peut à la limite donner un petit plus produit à ces guides. Mais bon, on ne peut pas dire que ce soit Byzance non plus.

Non je ne vends pas mes guides. J'ai pas encore fini mon post. Vous allez voir qu'en fait il y a du bon à tirer de ces guides plus ou moins officiels. Ou plutôt de certains d'entre eux. D'ailleurs ça se fait encore, preuve que ça doit bien encore avoir de l'intérêt.

Permettez que je reprenne ma documentation, histoire de parler concrètement.
Vous prenez le guide de Farscape. C'est informatif, complet, c'est très bien. Bon, depuis, on a vu la fin de la série, et puis aussi The Peacekeeper Wars parce que le DVD se trouve plus facilement que les saisons elles-mêmes (ah ben non, on avait dit qu'on parlerait pas de DVD !), franchement, à un certain point, on n'en a plus rien à faire de ce qui se dit dans les 3/4 du bouquin. Bikoz tout ce que j'ai dit plus haut.
Vous prenez maintenant le guide Friends. C'est bourré d'anecdotes, synthétique, c'est très bien. On a beau avoir vu ces épisodes cent fois (au moins 5 fois par chaîne du PAF, grosso modo), ça fonctionne toujours parce que le guide est écrit avec humour, on retrouve des petits dialogues, des petits détails amusants, ça se lit sans faim.
La différence tient peut-être aussi au genre, mais pas seulement. La différence, c'est que certains guides peuvent survivre parce qu'ils proposent un équilibre entre la forme et le fond, et font ainsi perdurer un univers. Ne pas trouver d'humour, ou trop peu, dans un guide Farscape est quand même sacrément rédhibitoire. Limite illogique.

Tout-à-l'heure, j'ai évoqué le fait que moi aussi je voulais écrire un guide... c'était sur Une Nounou d'Enfer. Ça m'avait pris un temps de folie. J'avais dû couvrir quelque chose comme la moitié de la première saison, parce que j'écrivais à la fois des transcripts des épisodes en VF, et à la fois le guide lui-même. C'était pas forcément la meilleure méthode mais enfin bon. Le choix de la série était assez évident : j'avais vu tous les épisodes plusieurs fois, grâce aux multiples rediffusions, suivies des enregistrements sur VHS. Aujourd'hui encore, même s'il n'y a pas nécessairement de quoi se vanter, je suis plus facilement capable de vous déclamer des répliques de la série que du Prévert.
Et puis un beau matin, j'ai réalisé qu'à part passer 2 heures par jour sur un tel projet, ça ne servirait à rien, d'autant on ne fait pas publier le guide d'une série qui s'est achevée depuis trois ou quatre ans, en admettant que la publication soit envisageable, à plus forte raison en France. Tout ce que j'écrivais, je le savais déjà, c'était pas la peine de me tuer à la tâche pour écrire un guide qui n'aurait que moi comme lectrice.

Pourtant, cycliquement, l'idée refait son chemin, je suis bien obligée de le reconnaître.
Encore récemment, je me disais que je me lancerais bien dans un guide Pushing Daisies. Mais là encore, à quelle fin ? Internet a peut-être changé ça aussi, on se dit qu'on pourrait plus facilement être lu. Mais au final, quel est l'intérêt d'un guide aujourd'hui ? Le problème reste entier.

Le guide d'une série, ça reste quand même le truc auquel on pense par sentimentalisme, mais qui n'est pas vraiment vital. Avec les guides d'épisodes, les sites de fans et un moteur de recherche, on trouve déjà très largement des informations sur une série donnée.
Pourtant, je ne sais pas, ça me rend toute nostalgique de penser à tout ça...

29 mars 2010

C'est vraiment trop inzuste

N'allez pas croire que je sois aigrie. Ooooooh que non. Depuis plusieurs mois, ya pas plus positive que moi en matière de téléphagie ! Il y a plein de séries que j'aime, plein de séries que je regarde, plein de séries sur ma liste de découvertes. J'ai même renforcé la surveillance des pilotes pour n'en louper que le strict minimum. Alors, aigrie, moi ? Pfff. Allons donc.

Mais enfin, je constate que :

Save the Piemaker !
90 000 signatures
   Pas renouvelée
Remember Samantha !
35 000 signatures
   Pas renouvelée
Save Better Off Ted
10 000 signatures
   Pas renouvelée
Save Life Unexpected
1 500 signatures
   En attente

Et vous pouvez me croire quand je vous dis que j'ai vérifié : les chiffres n'ont guère évolué depuis l'annulation des séries concernées (je les ai même arrondis au plus bas parce que je ne les vérifie quand même pas tous les quinze jours).

Alors, voilà le deal. Bon, pour Better Off Ted, je ne me fais pas d'illusions, c'est mort même si à ma connaissance rien n'a été officialisé. Mais Life Unexpected ? J'attends de voir.

Si Life Unexpected est renouvelée alors que la ferveur populaire est aussi minime, ça va chier. Ce n'est pas une série qui marque les esprits ; la preuve, son propre public a du mal à se passer le mot pour signer une malheureuse pétition. Je ne dis pas que c'est un facteur déterminant dans le cas d'un sauvetage de série, mais c'est un indicateur clair du phénomène qui se passe autour d'elle.
Alors, si une série qui collecte péniblement quelques centaines de signatures se fait renouveler, moi j'exige d'ABC qu'elle en fasse autant avec une série qui a plusieurs dizaines de milliers de signatures, comme, disons, au hasard, mettons, une série dans laquelle il y aurait des tartes. Par exemple. Sinon c'est moi qui vais en distribuer !

Mais non je suis pas aigrie. J'attends simplement qu'il y ait un semblant de justice en ce bas monde.

2 janvier 2010

Résolution

La nouvelle année commence et avec elle un nouvelle décennie. Mais ça, vous le savez forcément déjà, vu comme tout le monde vous a bourré le mou avec les classements des séries de la décennie, des acteurs de la décennie, des génériques de la décennie, des annulations de la décennie, c'est tout juste s'il n'y a pas eu de classement des classements de la décennie. Donc, vous êtes au courant.
Une nouvelle décennie, c'est un symbole de changement pour moi encore plus que pour d'autres, parce que je suis née en 1982 et que, donc, j'ai fêté mes 18 ans en janvier 2000, ce qui était forcément annonciateur de chamboulements en tous genres.

Alors, qu'est-ce que je souhaite pour 2010 en tant que téléphage ? Poursuivre l'Opération COLLECTION, ça va de soi.

La décennie précédente a marqué la naissance de ma collection, passant en quelques années du tout VHS au hybride, avec le DVD. Mais force est de reconnaître que je ne suis pas forcément un gourmet en la matière.

A ma grande honte, je me dois de confesser que je suis pratiquement infichue de voir dans le DVD autre chose que la "possession". J'ai la série en DVD, elle est à moi, pour toujours, je peux la voir et la revoir à volonté.
Pourtant, le reste du monde semble dire que les DVD, c'est bien pour avoir les épisodes en bonne qualité. Et là j'avoue que je suis complètement larguée.

Après avoir pratiqué le cagoulage pendant un peu moins que la décennie, j'ai l'impression que mon œil ne s'est toujours pas éduqué, et je ne vois pas vraiment ce qu'un DVD a de si génial. Les rips qu'on trouve si facilement ne me semblent pas avoir grand'chose à envier à la qualité DVD, laissons de côté le Blu-Ray et toutes ces choses qui ont l'air de gadgets à mes yeux, plutôt que de véritables améliorations.

Évidemment, des couleurs un peu ternes, un logo... tout ça je le vois quand même. Mais enfin, il y a des cagoules qui valent bien la soi-disant haute définition même avec tout ça. D'ailleurs qui a besoin de voir The Big Bang Theory en haute définition ? Bien des séries se passent très bien d'une telle exigence technique, quand on voit leur peu de recherche esthétique. Oui, je présume que Pushing Daisies en haute définition, ça doit valoir le coup : les couleurs, les détails, les décors... les yeux de Lee Pace. Bon, soit. Encore que, sur un écran immense, plus probablement que sur mon modeste écran.

Mais enfin, voilà, cette année, ce que je veux, c'est apprendre à apprécier un peu plus le contenant, essayer de me pencher un peu plus sur tout ça, être exigeante aussi sur ce genre de choses. Il y a beaucoup de séries qui tirent partie de ces avancées et c'est probablement dommage de ne pas savoir apprécier cette partie-là du travail. Être une téléphage pilotovore, oui, une boulimique de découvertes, oui, mais aussi apprendre à demander plus, désormais.
En fait, cette année, je n'ai pas pris de bonne résolution, je veux juste une meilleure résolution.

18 décembre 2009

Un peu de matérialisme (c'est de saison)

Là, comme ça, tout de suite, je sais : ça peut paraître étrange. Mais je vous rassure, j'ai une excellente raison pour avoir mis à jour la page Diagnostic COLLECTION. Deux, même. C'est dire.

La première c'est que franchement il y manquait pas mal de choses. Faut dire aussi que la première chose que je fais en rentrant de la FNUC, c'est déballer mon précieux, pas aller chercher une image de la cover pour la mettre dans l'album. Nan mais ho.

Et la seconde c'est que, ça ne vous aura pas échappé, mais Noël est dans quelques jours. Rappelons qu'évidemment, toutes les dispositions ont été prises il y a bien longtemps pour que cette année encore, ce soit une fête inoubliable... mais ça n'empêche nullement de faire une petite mise au point numérique, histoire que, disons, si quelqu'un de bien intentionné, à quelques jours du D-day, se pique de venir chercher l'inspiration dans ces colonnes, il puisse trouver une liste exhaustive de ce que j'ai. Un indice : tout ce que je n'ai pas ce trouve sur la liste de Noël. Bon, presque tout, on l'a déjà dit : de certaines séries on peut faire l'économie.
Je sais pas pour vous mais je trouve ça clair.

De toutes façons, puisque de saison 2 de Pushing Daisies il n'y a point dans nos contrées, autant se l'avouer : je ne suis que modérément enthousiaste pour ce que je pourrais éventuellement trouver sous le sapin cette année. Il n'y a que ça qui me ferait plaisir, mais l'ampleur du complot est telle que cette année, le coffret zone 2 n'existe même pas.
Cela dit, parmi mes acquisitions récentes, il y a eu Life (dont, comme vous le savez, j'ai également du mal à me séparer), et il y avait quelque chose de presque douloureux dans le fait d'acheter la saison 2 en sachant qu'il n'y aurait plus rien à attendre derrière. Je la regarde d'ailleurs au ralenti parce que ça me pèse de me dire que cette fois, c'est fini.

Et puis, il y a l'espoir. L'espoir qui vient d'un autre achat récent (une semaine, tout juste !), la première partie de la série coréenne Damo. Sur ce coup-là c'est vraiment un coup de poker, parce que si j'ai entendu parler de la série, j'avais résolu d'attendre de l'avoir en DVD avant de la regarder (au prix que ça coûte, en même temps, vaut mieux que le plaisir de la découverte soit inclus dans le coffret...!). Eh bah voilà, c'est fait. Et je dois dire que, posséder les DVD d'une série asiatique par un autre moyen que le cagoulage, ça a quand même grave de la gueule. Je suis moins portée sur la Corée que sur le Japon, certes, je ne suis que modérément fan de séries historiques, certes, mais enfin, il y a une part de moi qui s'est sentie militante au moment de l'achat ! Si mes 50 et quelques euros (les 7 épisodes, oui-oui) peuvent participer à convaincre les distributeurs que ça peut être éventuellement rentable, alors c'est déjà ça. Si la série est bien c'est évidemment encore mieux. Mais enfin, finalement, cet achat, d'une façon plus générale, symbolise assez bien mon engagement envers la fiction asiatique en 2009. Ça faisait longtemps que je tournais autour du pot, quelque part, c'est comme si ça rendait la chose officielle. On reparle de Damo bientôt de toutes façons...

Damo

Enfin, il faut quand même le dire, cette petite mise à jour met en condition pour la semaine prochaine, où, à la même heure, je serai normalement en train de savourer un nouveau DVD... lequel ? Eh bien on en reparlera à ce moment-là, mais les paris sont ouverts !!! A votre avis ?

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