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ladytelephagy
16 août 2010

C comme charmée

Voilà des années que j'en rêvais. Une fois de plus, Showtime l'a fait.
Showtime, fournisseur officiel de lady en bonnes séries depuis Rude Awakening.

BigC

J'étais extatique devant The Big C parce que c'est la série que je voulais voir. Je voulais la voir il y a des années, et depuis qu'un de mes proches a un cancer, j'ai besoin d'une série comme ça pour aborder le sujet, et Breaking Bad ne m'a pas donné ce que j'en attendais (suivez les tags pour plus de détails).

J'aime The Big C. J'aime le fait qu'elle ne s'invente aucun artifice pour parler de son sujet de façon détournée. J'aime le fait que sa narration ait laissé tomber le passage qui jusque là a toujours semblé obligé en matière de phase terminale, c'est-à-dire le parallèle avant/après avoir appris la mauvaise nouvelle. J'aime le fait que son pari sur l'avenir se fasse en chamboulant la chronologie, pas en étirant indéfiniment la maladie. J'aime le fait que son héroïne ne se sente pas obligée de passer par le stade de pauvre chose fragile et introvertie avant de se révéler, mais qu'on sente qu'il s'agit de ses premiers pas. J'aime le fait que le docteur ne soit pas juste le messager mais un personnage qui prend une certaine place dans la vie de Cathy. J'aime qu'il y ait tant de monde dans l'entourage de Cathy, mais qu'aucun ne s'impose comme le confident idéal. J'aime la vieille carne qui habite en face de chez l'héroïne. J'aime les anecdotes que raconte Cathy régulièrement. J'aime le frère de Cathy. J'aime les colères de Cathy. J'aime sa capacité à être épouvantablement cinglante. J'aime The Big C.

J'aime The Big C.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Big C de SeriesLive.

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16 août 2010

V'en pire

C'est pas parce qu'on ne regarde pas une série qu'on refuse d'en entendre parler. En l'occurrence, comme il n'y a vraiment aucune, mais alors, aucune chance que je regarde True Blood, mais qu'apparemment ça continue d'être une sorte de phénomène pour des raisons qui m'échappent complètement (si ce n'est que leur promo à coups de gourdin semble marcher), je veux bien qu'on m'en parle deux minutes, là, comme ça, histoire de se tenir au courant.
Sans montrer de dent, merci d'avance.

Venpire

Mon problème, c'est que l'information qui me parvient sans que je fasse le moindre effort est un peu toujours la même. J'entends deux sortes de news : d'une part, les news sur le casting, d'autre part, les news sur les nouveaux trucs chauds que vont faire les personnages.
De là où je suis, c'est-à-dire à une distance plus que respectable, on dirait que True Blood est, en gros, une série de cul. Je caricature, mais à peine.

Je vous avoue que quand j'avais vu le pilote (en fait le pre-air et le pilote, ce qui fait de moi, à mes yeux en tous cas, une survivante de l'extrême), j'avais effectivement repéré cette tendance à en rajouter dans les scènes de cul pour meubler, mais ça semble dépasser toutes mes prédiction, à ce stade. En fait c'est bien simple, en volumétrie, je dois entendre parler de True Blood en termes de scènes chaudes à peu près 80% du temps.
De là à dire que je ne suis pas étonnée quand je vois, depuis le lancement de la saison 3, des gens indiquer sur Twitter que, "ça y est, cette fois j'arrête True Blood", il n'y a pas loin.

Les infos que j'ai de True Blood ne sont donc guère rassurantes sur sa qualité. Parfois j'aimerais bien qu'il y ait des retours qui me fassent regretter d'avoir lâché la série très tôt, comme c'est le cas pour d'autres. Ou au moins, qu'à la lecture des news, j'ai la vague impression que ce n'est pas parce que je ne regarde pas cette série qu'elle est forcément nulle. Tenez, j'ai arrêté de regarder Lost... ça ne voulait pas dire que la série ne valait rien, juste que nos chemins s'étaient séparés.
Et j'ai toujours cet espoir pour True Blood parce que d'une part, j'ai envie de croire que mon biais anti-canines est la raison principale pour laquelle je boude la série, et surtout, j'ai envie de croire en Alan Ball.
Mais True Blood semble se refuser obstinément à renvoyer une bonne image de ce qu'elle a à offrir à ceux qui ne la regardent pas.

Ça pose la question de l'information résiduelle (je ne sais pas comment la qualifier autrement), c'est-à-dire l'information sur la série qui filtre lorsque les gens qui la regardent en parlent entre eux, mais sont disponibles là où de non-connaisseurs peuvent les lire. Car évidemment, les informations que je lis ne sont pas la totalité des informations qui sortent sur la série, étant donné que je ne vais pas sur des forums consacrés à True Blood, je ne lis pas les reviews et je ne suis pas l'actu de cette série de près. L'information résiduelle, c'est donc ce qui me parvient quand même, ce qu'il reste quand on n'est pas un connaisseur mais qu'on ne refuse pas non plus obstinément de lire une news si elle se présente sur un site généraliste.

Et ce qui me parvient, c'est uniquement des références sur qui va coucher avec qui. Ou qui a couché avec qui. Ou comment. Une part de moi se dit que, nécessairement, la série ne peut pas se limiter à ça. Mais l'autre trouve quand même que l'information est peut-être résiduelle, mais elle est sacrément persistante.

Le telambda, c'est-à-dire le premier venu qui n'est pas forcément un forcené de la télévision, n'a en général que l'information résiduelle. Il ne va jamais chercher les autres infos, donc il n'entend que celle-là. C'est là que c'est intéressant : ce que les non-connaisseurs entendent des informations échangées entre non-initiés. Et franchement, les gars, ce qu'on entend sur votre série... la vache ! Ça donne pas envie.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche True Blood de SeriesLive.

15 août 2010

[Day 15] Oï

MemeDay_15

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Une Nounou d'Enfer de SeriesLive.

15 août 2010

You'll miss me when I'm gone

Si vous avez bonne mémoire, ou que vous avez pris l'habitude de cliquer un peu partout, en vous aidant des catégories et des tags, pour fouiner un peu dans ce qui s'est dit précédemment, vous savez que la mort des personnes célèbres (ou célèbres à mes yeux) exerce sur moi une fascination quelque peu malsaine. C'est ce qui me pousse à poster régulièrement des messages morbides dans la catégorie Point Unpleasant.

Parfois, ça va même plus loin : je me demande comment je réagirai quand telle ou telle personnalité de la télévision sera partie.

Cet été j'ai relu mon bouquin sur Saturday Night Live (oui, seulement 650 pages, je m'ennuyais à me contenter d'écrire un article par semaine pour SeriesLive et m'envoyer l'intégrale de Will & Grace), et j'ai été frappée de voir que cette attitude morbide était partagée. Ça ne m'avait pas frappée à la première lecture, probablement parce que j'étais trop occupée à digérer toutes les autres infos, mais soudain j'ai repéré toutes ces petites mentions du type "qui s'occupera de SNL quand Lorne ne sera plus là ?" ou encore "SNL mourra probablement avec Lorne Michaels, il est le show". Je peux vous confirmer que contrairement à toutes mes croyances, j'espère dorénavant avec ardeur en la vie éternelle.

Il y a des gens, comme ça... quand on réalise qu'ils ne seront plus, ça fait un choc. On se demande un peu à quoi le monde ressemblerait sans eux. Le monde télévisuel, ça va de soi.
Et, alors que globalement je suis attachée à relativement peu d'acteurs, soudain cette perspective est effrayante. Qu'ils soient actifs ou pas actuellement, ces gens me semblent indispensables. Ils font partie de l'écosystème, ils sont intouchables. Ils devraient avoir une dérogation, quelque chose.
Je peux admettre être mortelle, je peux admettre que mes proches le soient (même si franchement ya pas le feu), autant, certaines personnes ne peuvent juste pas se le permettre. Tout justement parce que j'ai besoin de ce qu'elles peuvent m'apporter quand le reste flanche (et il flanchera).

J'ai besoin de Lorne Michaels, j'ai besoin de Dick Wolf, j'ai besoin de... La liste est longue.
Et elle prend parfois un tour surprenant quand je regarde une série et que je me dis : "quand je pense que cet acteur-là est décédé, c'est tellement bizarre de le voir... ça me fera drôle quand tel autre l'aura rejoint". Ce sont peut-être les effets pervers d'un semestre difficile, mais je me retrouve de plus en plus souvent à penser ce genre de choses.

Et le plus terrifiant, c'est que la plupart des noms de cette liste, je ne réaliserai qu'ils n'y figurent que lorsqu'il sera trop tard.

LorneMichaels

15 août 2010

Objection

De vous à moi... ça reste entre nous, hein...? Je ne suis pas absolument satisfaite de mon dernier article en date sur SeriesLive. La raison ? C'est extrêmement frustrant pour moi d'avoir si peu accès à des séries et d'en parler tout de même. J'ai vu quelques petits bouts sur le Mal, c'est sûr, mais ça ne compense pas. Heureusement, j'ai Epitafios sur le feu pour compenser, normalement c'est mon programme de l'après-midi même, mais je suis bien obligée de reconnaître que ma connaissance de la telenovela est extrêmement limitée.

Argentine_Premiertango
Premier tango à Paris : la télévision argentine pour les nuls

Et c'est d'autant plus rageant que j'ai apparemment eu la bonne idée de naître dans un des rares pays où la telenovela ne prend pas. Si-si, j'ai bien remarqué qu'il en passait quelques unes ici et là (jamais quand je peux les voir, hélas, et je n'ai plus de matériel pour enregistrer depuis bien longtemps), mais d'une part elles ne sont pas argentines pour autant, et surtout elles reste nichées sur des chaînes qui font que franchement, c'est n'importe quoi.

Pourquoi la France passe-t-elle à côté de la déferlante des telenovelas ? C'est une excellente question à laquelle je ne vois pas de réponse, là, tout de suite. Les Français consomment pourtant des soaps américains sans sourciller depuis des années, mais une malheureuse saga de 150 épisodes grand max, ça, non.
Qu'est-ce qui dans notre culture nous fait systématiquement louper ce qui se passe dans la culture des autres ? Je serais bien curieuse de le savoir. On est encore une fois en train de passer à côté de quelque chose qui n'est pas forcément extraordinaire, mais qui plait à, d'après les chiffres que j'ai trouvé, 2 milliards d'individus dans le monde (telenovelas de toutes nationalités confondues), et qui en cela, a donc bien un sens. Lequel nous reste obstinément invisible.

Quand on me parlait de favoriser notre "exception culturelle", j'avais pas compris qu'on ferait exception de la culture des autres, moi.

Deux choses frappent sur la télévision argentine : d'une part, les liens qu'elle tisse tout au long de ses décennies d'existence avec le pouvoir. Il y a une sorte de relation amour/haine entre ces deux entités, qui finalement préfigure bien des romances de telenovela : je t'aime, je te quitte, je te re-aime, je te re-quitte. Des pays où la politique a des liens étroits avec la télévision, il y en a plein, mais une telle saga m'était pour l'instant inédite.

Et puis surtout, ce qui me touche, c'est la façon dont la télévision argentine a démarré. Au lieu d'être le projet d'un gouvernement, l'ambition d'une main-mise sur l'information ou la quête d'un médias moderne capable de fédérer la population autour d'une culture commune... en Argentine, la télévision est à l'origine le fait d'un seul homme. Je confesse avoir versé une larme en apprenant que Jaime Yankelevich, non seulement avait lancé son projet de télévision suite à la mort de son fils, mais était décédé un an après avoir atteint son but, avec, anecdote lacrymale s'il en est, un des premiers postes de télévision du pays dans sa chambre d'hôpital. Et on s'étonne que les telenovelas soient fondées sur l'émotion !

Ma découverte de la semaine, c'est la canaille Alma Pirata, une série sympathique, probablement à destination des jeunes adultes (elle a gagné une récompense "jeunesse", mais bon, c'est pas du Disney) (quoique maintenant, les séries Disney, ça veut plus rien dire) (suffit de voir Miley "Herpes" Cyrus), c'était plutôt marrant mais presque totalement dénué de dialogue ! Du coup c'est facile à comprendre, certes. En tous cas dans la collection divertissement, ça se posait là, même si pour la profondeur des intrigues, il me faudra probablement attendre Epitafios cet aprem...

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14 août 2010

[GAME] Method acting

Avant d'en finir définitivement avec cette série, je voudrais vous proposer un petit jeu sur JOKER. Le principe ? Décortiquer le jeu de Masato Sakai, son acteur principal. Car avouons-le : déjà qu'au naturel il a un drôle de truc qui se passe au niveau des lèvres, mais il en rajoute, en plus, l'animal.
Sa technique ? A mon avis, il essaye d'imaginer qu'il y a une odeur déplaisante dans la pièce, et selon l'odeur, il change d'expression. Je ne vois que ça. Allez, illustration.

JOKER_Smellycat_1

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C'est là que vous entrez en piste. Maintenant, à vous d'imaginer la nature des odeurs qu'il tente d'exprimer : poisson pas frais, œuf pourri, string de Paris Hilton, litière, égouts, cadavre en décomposition... Les jeux sont ouverts. Vous avez carte blanche !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche JOKER de SeriesLive.

14 août 2010

[Day 14] Eleven years and counting

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Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche New York Unité Spéciale de SeriesLive.

14 août 2010

Tout le monde a droit à un JOKER

Ça semble se confirmer : autant aux États-Unis, un bon générique est souvent un indice sur la qualité d'une série (avec seulement quelques exceptions pour confirmer la règle), autant au Japon, c'est plutôt l'inverse. Vous vous souvenez comme j'étais ravie par le générique de JOKER ? Bon bah voilà, tout est dit.

ToutlemondeadroitaunJOKER

Non ? Booooon. D'accord, je vais développer. Bande de sadiques.

Alors, d'abord, récapitulons : JOKER, c'est l'histoire d'un flic qui en apparence est toujours gentil avec tout le monde, limite bonne poire, et qui, quand une injustice est commise et que la police ne peut plus rien, sort lui-même dézinguer les méchants.
Toute ressemblance avec une autre série serait purement fortuite.

JOKER, c'est donc l'histoire d'un gars qui a une tête de rigolo, qui fait des moues pas possibles, et qui a l'air de toujours tout laisser glisser, mais qui en réalité, a commencé très jeune à tuer et ne s'est plus jamais arrêté.
Toute ressemblance avec une autre série serait purement fortuite.

JOKER, c'est une série sur un mec qui a un bateau et qui emmène les criminels dessus quand il n'en a pas tout-à-fait fini avec eux.
Toute ressemblance avec une autre série serait purement fortuite.

Cette fois n'insistez pas, je n'en dirai pas plus. Je vais regarder le 2e épisode d'Atami no Sousakan, et si jamais il me vient l'envie de voir à l'écran un tueur qui exécute des criminels qui n'ont pas été puni par le système judiciaire, Dexter me suffit, merci.

Parce que JOKER, c'est la série qui a le culot de commencer par un panneau expliquant que "ce dorama est purement fictif. Toute ressemblance avec de véritables personnes, lieux ou évènements est purement fortuite. Mais vous pouvez décider de prendre ceci comme une histoire entièrement inventée, ou vous en servir pour prendre la mesure des ténèbres de notre monde moderne". Finalement, et contrairement à mon impression devant la série, les mecs derrière JOKER ont vraiment de l'humour.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche JOKER de SeriesLive.

13 août 2010

[Day 13] Viens écouter la belle histoire...

MemeDay_13

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Tchaou et Grodo de... ah bah non, en fait.

13 août 2010

Tango

Ittakes3toTangle

L'accent australien m'étant à peine plus compréhensible que l'accent britannique, on imagine aisément pourquoi une série sans doublage ni sous-titre me prend plusieurs semaines à découvrir : il faut environ deux mois au préalable avant de faire preuve de volonté, pour enfin réussir à lancer le pilote. Et je confirme : j'ai vraiment du mal avec l'accent.

Mais est-ce qu'on va se laisser freiner pour si peu ? NON ! On est des téléphages oui ou non ? OUI ! On va parler du pilote de Tangle ? OUI !!!
Nan mais.

Mais le problème de Tangle, finalement, ne réside pas uniquement dans l'accent. La vie téléphagique serait si simple, si ça n'était jamais qu'une question d'accent...! Non, Tangle est aussi terriblement froide. Concrètement, 90% de ses personnages sont épouvantablement distants. Et ce faisant, ils s'aliènent le spectateur, qui n'a vraiment qu'un intérêt très modéré à les suivre leurs aventures plus ou moins captivantes.

Et je dis bien "plus ou moins", car le pilote lambine pas mal en chemin. Il pose, à n'en pas douter, de nombreux éléments qui seront, j'imagine, importants par la suite, mais pour un pilote, il reste quand même très poussif. Le retour de Nat aurait dû être un prétexte à remuer les habitudes de chacun, mais le clash met des plombes à se produire. Elle-même a l'air totalement désintéressée de ce qui se passe, ce qui franchement, me décomplexe ; elle passe le plus clair de son temps à ne rien foutre, on sait pas ce qu'elle fait là, on sait pas ce qu'elle compte faire de ses journées, et si vous voulez mon avis, c'est quand même faire beaucoup de kilométrage juste pour venir se vautrer sur un canapé.

Bien-sûr, Tangle pourrait s'abaisser à profiter de ce retour pour placer quelques enjeux (je n'aime pas ce mot d'ordinaire, mais là, il faut bien dire que l'épisode est un peu tout nu), mais la confrontation entre la revenante et les autres protagonistes est réduite à sa plus simple expression. Rien ne sort. Il y a juste une scène, à l'issue de la fête d'anniversaire de Max, qui se montre intéressante, quand soudain Ally sort de son rôle de gentille sœur pour s'énerver, mais ça n'aboutit à rien. Le lendemain, Ally souffre de nouveau en silence et Nat en fait toujours à sa tête (ou ce qui lui tient lieu de).

Ah, on me dit dans mon oreillette qu'il y a des adolescents aussi dans Tangle. Alors, l'adolescent Max, justement ? Dans le genre apathique, il se pose là lui aussi ! L'histoire de l'inconnu mort en forêt démontre bien à quel point ce gamin est, dans le fond, outre un ado morbide (pléonasme), mais surtout un gosse dépourvu d'émotions. Son visage n'affiche rien quand il découvre le cadavre. Il rentre comme si de rien n'était, et revient plus tard pour mieux observer. C'est à ça qu'on repère les psychopathes, vous savez ? A leur absence d'émotion dans des situations pareilles.

Mais ils sont comme ça, les personnages de Tangle. Pas communicatifs. Peut-être par CB, et encore. Chacun vit enfermé dans son monde intérieur et ne communique avec le dehors qu'en cas d'absolue nécessité. Et tant pis si ça les rend antipathiques pour le spectateur, il n'a qu'à faire l'effort.
Ça ne marche pas comme ça. Pas pour moi. J'ai du mal avec les frustrés. Si vous ne communiquez pas avec moi, comment suis-je sensée m'intéresser à vos problèmes ?

Euh, bon, à part ça, une bonne nouvelle... Voyons, qu'est-ce que j'ai bien aimé dans Tangle ?
Ah oui ! Son générique.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Tangle de SeriesLive.

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