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ladytelephagy

29 août 2010

[Day 29] Tout bien pesé, c'était ma série de l'été

MemeDay_29

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Atami no Sousakan de SeriesLive.

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29 août 2010

There's no way out, only a way through

Key

Je refuse de dire que j'ai vu le dernier épisode de Persons Unknown ; j'ai vu le dernier épisode de la première saison, voilà tout. Non, on ne me fera pas dire que c'était la fin. N'y comptez pas. Je sais que les choses ne sont pas forcément bien engagées pour la série, mais j'ai l'intention de vivre dans le déni encore quelques temps. Après tout c'est la spécialité d'ABC de me laisser tomber, pas de NBC...

Le parcours de Persons Unknown a été compliqué depuis son démarrage en juin, et moi-même je n'ai pas toujours été des plus convaincue. Pourtant, les éléments intéressants que j'avais perçus m'ont persuadée de rester, et je trouve que j'ai bien fait. C'est sur le long terme que Persons Unknown joue sa plus grande carte. La série est pensée sur du long terme. Et avec du recul, c'était finalement évident depuis le début.

Il y a eu, naturellement, des maladresses, et je suis la première à le reconnaître, à plus forte raison que j'en ai moi-même soupiré une fois ou deux. Mentionnons entre autres, mais certainement pas à des fins d'exhaustivité, les tests de personnalité du début, qui disparaissent sans raison, l'enquête des journalistes qui semble n'avancer que par à-coup, le langage conspirationniste employé par plusieurs personnages destiné à en dire le moins possible... Ces choses-là m'ont énervée comme vous !

Mais ces maladresses ne changent rien au fait que le concept de la série, son fil conducteur, ses personnages, ses thèmes, et sa réalisation, sont épatants.

Et surtout, un certain nombre d'éléments décousus trouvent une raison d'être à la fin. Cet épisode un peu étrange où Joe se fait épingler comme un papillon sur une table ? Bah oui mais si. Ce passage où on a voulu nous faire croire qu'on allait éliminer les participants parce que ça a dégénéré ? Bah oui mais si. Toutes ces fois où on nous a répété l'importance de Janet alors qu'il n'y a pas plus transparent qu'elle ? Bah oui mais si.
En fait, tout a un sens, une raison d'être, ça n'a peut-être pas été bien dit, ça a pu sembler lourd, ça a pu mettre des plombes à sortir, mais en dépit de tout ça, ce n'était pas juste pour nous balader. Il y avait quelque chose au bout.

Du coup, ce qui n'a pas encore été expliqué, je peux commencer à m'en faire une idée. Il n'y a pas toutes les réponses à la fin de la saison, mais il y en a suffisamment pour que je n'aie pas l'impression qu'on m'a bourré le mou, arrivée au terme de ces 13 épisodes, je suis sûre et certaine qu'il y a une idée directrice et que les choses qu'on voudra m'expliquer, on me les expliquera en temps voulu.
Si le Dieu de la Téléphagie nous en laisse le temps à tous, naturellement.

Certaines scènes semblent destinées uniquement à dégager une atmosphère particulière, et c'est ce qui donne l'impression de longueur, voire, quand on est de mauvaise humeur, de remplissage. Je suis passée par là ! Par ces soupirs et ces fois où j'ai levé les yeux au ciel ! Au final, cette atmosphère, c'est que j'aime le plus. Entre envie de faire confiance et suspicion. Entre envie de sortir et envie de tout déballer. Entre espoir et désespoir.

Je ne cherche pas à dire que Persons Unknown est une série parfaite. Mais elle est meilleure que ce qu'on pourrait penser, et elle devrait avoir le droit à un peu de temps pour accomplir ce qu'elle semble avoir en tête. La saison 2, si elle devait se faire, devrait exister sous conditions (probablement qu'avoir un horizon fixe allègerait les doutes des scénaristes sur ce qu'on peut faire trainer ou non, par exemple), et je serais NBC, j'exigerais en échange du précieux sésame vers une nouvelle saison qu'il y ait un effort de régularité et de consistance. Mais ce serait aussi incroyablement dommage de jeter le bébé avec l'eau du bain, car Persons Unknown relève de toute évidence d'un projet qu'il faut voir avec une vue d'ensemble. Et puis, Christopher McQuarrie n'est pas coutumier de la télévision, non plus, et je pense que ça joue, même s'il s'est bien entouré.

Du temps. C'est tout ce que je demande.
Je suis prête à négocier.

Shot

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Persons Unknown de SeriesLive.

29 août 2010

On a stick

Fin de l'été, et aussi fin des pays ensoleillés pour notre tour du monde téléphagique... Cette semaine, avec le Mexique, on fait également nos adieux à la telenovela, qu'on aura eu l'occasion d'explorer en long, en large, et en travers.

Mexique_JalapenoTV
Sombres héros : la télévision mexicaine pour les nuls

C'est intéressant de voir comment la télévision mexicaine s'est formée autour autour d'une dynastie (de quoi vous faire regarder vos parents de travers pour n'avoir pas eu la bonne idée d'en faire autant...) qui a dominé l'industrie télévisée depuis sa création, et se transmet la présidence de la chaîne principale du pays depuis maintenant 4 générations.

A chaque pays, sa destinée unique. Il y a ceux qui vivent de la diversité, et ceux qui ont du mal à s'y mettre. Ceux dont l'histoire est pleine de tendresse, et ceux qui sont plutôt dans la gestion pure et dure. Ceux où l'État ne peut pas s'empêcher d'y mettre son nez, et ceux où le gouvernement s'en fout un peu, du moment qu'on ne vient pas le contester. Ceux qui ne jurent que par le public, et ceux qui se reposent sur les chaînes commerciales...

J'aurais aimé vous dire que cette semaine a été l'occasion de me remettre à Capadocia, mais hélas le temps a manqué (mes amis, je ne sais plus quoi faire, non seulement je n'ai pas le temps de vous parler de tout ce que je regarde, mais en plus je n'ai pas le temps de tout regarder, c'est vous dire à quel point vous n'avez pas idée de tout ce que j'ai pu cagouler ces derniers temps !). J'aurais aimé vous dire que je me suis envoyé des telenovelas pour me mettre au jus (pour ma défense, j'ai vu un épisode de Rubi et demi, lorsque ça a été diffusé sur M6). J'aurais aimé vous dire que j'ai eu le cran de regarder un ou plusieurs épisodes des deux anthologies fantastiques que j'ai fichées.
Hélas, non. La fiction mexicaine, comme la fiction argentine, souffre d'un énorme déficit en reconnaissance dans nos contrées.

Cependant, je ne perds pas tout-à-fait espoir, parce que je me dis que je n'ai simplement pas cherché au bon endroit. Réfléchissons un instant : géographiquement et démographiquement, il y a de fortes chances pour que les fictions mexicaines intéressent du monde aux États-Unis. Il doit donc y avoir un moyen de trouver des fichiers (et en meilleure qualité que pour Los Simuladores, où franchement la video était facilement téléchargeable, mais tellement moche que j'en avais les yeux qui pleuraient).

Rendez-vous un peu raté avec la fiction mexicaine en ce qui me concerne... mais la semaine prochaine, on change d'horizon, et tout de suite, ça va aller mieux.

28 août 2010

[Day 28] Voilà qui ne nous rajeunit pas

MemeDay_28

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche SPACE 2063 de SeriesLive.

28 août 2010

Summer Session!

Si aux Etats-Unis, les sitcoms généralement vont dans la soirée à sitcoms, et les séries dramatiques dans la soirée à séries dramatiques, et ainsi de suite, au Japon, c'est loin d'être aussi systématique. Déjà que les chaînes font leurs grilles un peu n'importe comment (ex : du prime time, mais parfois que pour une seule chaîne, des séries complètement tous publics en 5e partie de soirée, etc...), mais en plus, il n'y a absolument aucune règle en matière de genre. C'est-à-dire que si la saison précédente, il y avait une série fantastique et humoristique (genre Kaibutsu-kun) qui avait bien marché, rien n'empêche de mettre un drame larmoyant la semaine suivante (Mioka dans notre exemple). Et c'est d'ailleurs pareil en Corée, mais bon, restons concentrés.
Une leçon que j'essaye de retenir depuis deux ou trois saisons, mais j'ai pas encore le réflexe.

Au printemps, le samedi soir sur TBS, il y avait Tumbling. Et moi (encore une fois ce maudit réflexe), je me suis dit "ouhlà ! HAMMER SESSION!, derrière, ça va pas être ma tasse de thé non plus". Il faut dire que la série n'avait pas grand'chose pour elle, car en-dehors de la présence de Mirai Shida (à qui j'ai décidé de ne pas tenir rigueur pour Shoukoujo Seira, mais que je ne l'y reprenne pas), le cast comme le pitch me laissaient de marbre. Dés qu'une série se passe dans un lycée, moi, je garde mes distances. Soyons sérieux un instant : les séries sur les années lycée, ça ne me captivait déjà pas quand j'y allais, alors c'est pas 10 ans après que ça va m'attirer.

SummerSession

Et puis quelle drôle d'idée, aussi, que de lancer une série sur les études en plein milieu de l'été ?
Ah, on dirait que c'est l'heure de la minute éducative. Au Japon, si la rentrée scolaire est en avril (en fait c'est la rentrée dans le domaine de la télé aussi, les nouvelles émissions débarquant souvent à cette période, et les habillages étant aussi souvent changés à ce moment-là), il y a effectivement des grandes vacances, qui occupent le mois d'août (donc oui, les grandes vacances tombent entre deux trimestres). Donc HAMMER SESSION!, qui a commencé début juillet, était condamnée à parler scolarité pendant le seul mois de l'année où, théoriquement, les ados japonais peuvent faire un break. D'accord, au Japon les cours d'été c'est autre chose que nos cahiers de vacances, mais c'est plus du soutien scolaire que des cours pur jus (enfin bon, on a dit une minute éducative, pas une heure).
Vraiment, drôle d'idée.

Et puis finalement, HAMMER SESSION!, qui hérite d'une case horaire peu alléchante et propose un pitch assez classique où un type qui n'a rien d'un prof conventionnel va s'avérer être un excellent pédagogue (dans la lignée des GTO et autres Gokusen, que j'avais jusque là soigneusement évités), se montre relativement divertissante sans être lobotomisante.
C'était quand même ma plus grande crainte.

Outre le charisme d'un Mokomichi Hayami complètement déchaîné (franchement, tous mes mauvais souvenirs de Zettai Kareshi sont dissipés), la révélation de ce pilote c'est Hideo Ishiguro, qui a vraiment l'étoffe d'un bon, et dont j'espère qu'on ne va pas le mettre de côté au profit des intrigues en stand-alone qui semblent se profiler. Son personnage d'ado tourmenté était impeccablement écrit mais surtout, impeccablement interprété. J'ai rarement vu un ado sonnant aussi juste dans une série nippone. A ce stade, seule Mirai Shida (qui paye encore l'échec de Shoukoujo Seira visiblement) est franchement peu à son avantage, voire sous-employée, ne servant qu'à souligner l'action de l'un ou de l'autre. Personnage mal écrit dont on voit mal comment il pourrait être bien interprété, du coup.

Le thème de la série est plus nuancé qu'il n'y parait, car il s'agit non pas de discipliner d'horribles petits cancres, mais de comprendre les problèmes actuels que peuvent rencontrer les adolescents, sans caricature ou très peu. Le happy slapping, personnellement, je n'avais encore entendu aucune série en parler (mais c'est très possible que je ne regarde pas celles qu'il faut, puisque je snobe les Experts et consorts depuis plusieurs années, alors que ça ferait probablement un bon sujet pour l'une de ces séries). C'est bien pensé. La relation de l'ado avec sa famille est plutôt réaliste, on est loin de la famille parfaite ou totalement dysfonctionnelle, le juste milieu est bien trouvé.
J'ai bien aimé aussi le fait que le principal soit au courant de l'identité du personnage dés le début. Ça évite les chassés-croisés, et ça pose une relation tout de suite très sympathique entre eux deux, même si à ce stade elle n'est pas tellement approfondie : entre eux, c'est une question de confiance. Ils se sont finalement bien cernés l'un l'autre. Certes, on sent que quelques axes répondent à un cahier des charges (les inévitables sidekicks, l'intrigue amoureuse avec la fille du proviseur...), mais si c'est le prix à payer pour une fiction pour ados solide sans être barbante, je suis ouverte au compromis.

Alors du coup, non, HAMMER SESSION! et Tumbling, pas du tout le même combat. C'est même dommage que la série ait des audiences si pourries, conduisant à l'annulation de la case horaire.
Voilà, comme ça au moins, je ne vais plus me laisser berner, j'ai bien appris ma leçon sur ces histoires de cases horaires.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche HAMMER SESSION! de SeriesLive.

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28 août 2010

Oui-oui, ça va, moi aussi j'ai vu Dr House

GMOdoreDoctor

TBS n'a pas réussi à obtenir les droits de Dr House (ravis par NTV) et on sent que ça frustre beaucoup la chaîne, parce qu'elle a tout simplement décidé de sortir sa propre version de la série.
Je caricature mais, oh, à peine. Vraiment, si peu.

Alors bien-sûr, il ne s'agit pas tant d'une copie conforme que d'une démarche destinée à nipponiser la série.
Jugez par vous-mêmes : la musique, la dynamique, les dialogues, les personnages... pas la peine de chercher bien loin pour trouver là la marque des dorama du même genre. Mais au final, même si l'on n'assiste pas à un diagnostic différentiel, avec liste des symptômes sur le tableau et tout, et que les personnages sont différents, on tombe quand même pas loin de ce que la fameuse série américaine peut proposer.

C'est exactement le genre de séries que j'ai envie de recommander à ceux qui ne connaissent pas les séries japonaises, et à la fois d'ardemment déconseiller.
Exactement pour les raisons évoquées ci-dessus.

Parce que si, sur un plan médical, on est effectivement dans un pur Dr House-like (avec l'apparemment inévitable structure en "j'ai le diagnostic ! / mais c'est pas le bon / ah si ça y est / mais les tests le contredisent / enfin la bonne solution !"), en revanche, le ton et le personnage principal sont des clichés ambulants de ce que la fiction japonaise ne fait pas, vraiment pas, de mieux.

Parce que figurez-vous que le Gregory House japonais est en fait... un danseur. Oui, la médecine de haut niveau, c'était son plan de secours. Donc au lieu d'avaler des comprimés, il danse. Non je déconne pas, est-ce que je me suis déjà moquée de vous ? Il danse. Et par-dessus le marché, notre danseur est entouré de bras cassés (à côté, les mecs de BOSS sont des génies), ce qui fait qu'il est en plus le seul à avoir une quelconque valeur pour faire avancer l'intrigue médicale. Comme beaucoup de personnages centraux de séries japonaises "légères" (je n'ose utiliser le terme "comique" tant il est difficile de déterminer si c'est volontaire), il est de surcroît épouvantablement surjoué, et le scénario comme la réalisation en font des tonnes.
Non, vous conseiller GM ~Odore Doctor, c'est inconcevable dans ces conditions.

D'façon ça fait des posts et des posts que j'essaye de vous parler du haut du panier nippon, de sortir des stéréotypes sur la fiction japonaise et de vous montrer qu'on y trouve des perles, alors c'est pas pour recommander cette plaisanterie.
En fait, à choisir, je ne me la recommanderais même pas à moi-même ! Mais bon, le mal est fait...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche GM ~ Odore Doctor de SeriesLive.

27 août 2010

[Day 27] Me poser une question pareille, c'est du sadisme

MemeDay_27

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pretty Handsome de SeriesLive.

27 août 2010

C'est de saison

L'idée est incroyablement bonne. Prévoir une saison de The Big C pour chaque saison du calendrier, c'est une idée en or.
Déjà parce qu'il est rare qu'une série de ce genre s'essaye au conceptuel. D'ordinaire, la série "à concept" est une série d'action, un thriller, ou si on a de la chance, une comédie. Le drame se prête a priori peu à ce genre d'expérimentations, sans doute parce qu'on part du principe que le character development doit prendre le pas sur le reste, et n'être pas gêné par des tournures de style.

Sincèrement, je n'attends pas d'une série sur le cancer, dont l'enjeu principal est que le temps est compté, qu'elle dure plusieurs années. Mais d'un autre côté, c'est intéressant de prendre le temps de développer certaines questions, et d'avoir plusieurs saisons pour le faire. The Big C a trouvé avec cette formule un parfait équilibre.

Du coup, lorsqu'apparait le générique, dans le second épisode, il est difficile de ne pas exulter à l'idée que celui-ci pourra, et même devra, être décliné de bien des façons dans les prochaines saisons. Même musique ? Éventuellement. Nouveau thème visuel ? Assurément. A chaque saison son ambiance, son générique, et peut-être aussi ses personnages.
Fantasme ultime du fan de génériques : que se passera-t-il en 5e saison ?

TheBigSeason

Et puis, à chaque saison, une nouvelle phase pour Cathy. Ce que promet The Big C, avec ce concept, c'est d'arriver au bout, d'aller jusqu'à la fin, d'accompagner son personnages dans son deuil d'elle-même. Je n'ai jamais ce sentiment avec Breaking Bad, parce que Walter me semble toujours tout faire pour ne pas affronter son cancer, et au contraire l'ignore effrontément. J'essaye de penser aux fictions dont je me souviens, et qui traitent du cancer à un moment ou à un autre, et la rémission semble de rigueur. Qui a vraiment cru que Lynette Scavo pouvait mourir ? Parler du cancer, mais laisser penser qu'il y a toujours une porte de sortie... ce n'est pourtant pas forcément aussi simple dans la vraie vie, et j'apprécie que The Big C donne cette impression de compte à rebours (prétendre le contraire me semble une vague tentative de faire perdurer un semblant de suspense, qui à ce stade est contredit par les dialogues).

Le sujet n'en est que plus courageux. Regarder une série en gardant à l'esprit qu'elle finira vraisemblablement par la mort de son personnages principal, c'est prendre le risque de perdre des spectateurs en chemin, mais c'est éviter de faire insulte à ceux qui restent.

Pour ceux qui, comme moi, ne reculent jamais devant une bonne dose de masochisme téléphagique, tout cela est plein de promesses...
J'aime The Big C.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Big C de SeriesLive.

27 août 2010

It's this time of the year again

Que serait un mois de septembre sans Emmy Awards ?
Oh. C'est vrai...

Enfin bon, c'est quand même plus ou moins ce moment de l'année, mon préféré, celui pendant lequel je commence à m'électriser, et où je me pose les habituelles questions : est-ce que je vais regarder en live ? Est-ce que je vais suivre les résultats ? Est-ce que je vais au contraire me couper du monde jusqu'à ce que la cagoule soit dans mon chez moi informatique ? (où de la place a spécialement été faite...)

La réponse, en général, en amont, est que non, lalalalala je ne vous entends pas, en plus je travaille demain, donc on verra tout ça une fois que j'aurai la cagoule...
Et le soir-même, sur le coup de, chais pas, deux heures du matin, après m'être retournée encore et encore dans mon lit, je finis par errer sur un site ou un autre en attendant de glaner quelques informations qui me feront patienter jusqu'à voir la cérémonie quelques heures plus tard. En cela, l'an dernier, trainer ma misère sur Twitter a solutionné et aggravé le problème à la fois, parce que je suis allée me coucher dés que Kristin Chenoweth a eu son award et que, je vous le dis tout net, je pleurais de joie. Ça n'aide pas forcément à pioncer. Encore moins à aller bosser le lundi matin.

Mais l'an dernier n'a pas été la meilleure année en termes d'Emmy Awards, pour moi.

Il faut remonter à l'année précédente pour que je recommence à ressentir une tendresse sincère envers la cérémonie...

ThisTimeoftheYear

Et puis bien-sûr, il y a les cérémonies auxquelles je voue, encore aujourd'hui, un culte absolu : les deux émissions présentées par Conan O'Brien, naturellement.
Mais n'ayant jamais pu voir, pour le moment, de cérémonie intégrale antérieure aux années 2000, je réserve mon jugement. L'appel est lancé, si vous savez où je peux me fournir...

Mais déjà la tension monte. Suivre, sur Twitter, l'ami Jimmy Fallon (ex-SNL, lui aussi) raconter son périple depuis environ un mois n'aide pas à se calmer. Ce n'est pas tellement qui va gagner quoi. C'est qui va faire quoi. Qui va dire quoi. Qui va présenter quoi. Les petits détails...

Déjà j'essaye de me tenir à distance raisonnable pour découvrir au dernier moment un maximum de ces détails. C'est le jour de l'année où je veux ouvrir mes paquets sans savoir ce qu'il y a dedans, le jour de l'année où émerveillée, je me repasse certains passages juste pour voir la mimique de tel invité assis au troisième rang, où je découvre des extraits de séries (en espérant secrètement être foudroyée sur place comme avec On the Beach), où je repère les acteurs qui ne semblent pas liés au premier abord mais qui partagent une certaine connivence dans le public... Le jour où je pleure une deuxième fois ceux qui sont partis.
Une émotion grâce à la fiction, mais qui n'est pas, pas tout-à-fait du moins, de la fiction.

Pour moi, une veille d'Emmy Awards, ce sera toujours comme une veille de Noël.
Les cadeaux en rapport avec les séries en plus.

26 août 2010

[Day 26] Finir dehors, un comble !

MemeDay_26

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Oz de SeriesLive.

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