Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
true blood
18 avril 2010

[DL] Justified

Et alors ? A quel moment j'ai dit que jamais plus je ne regarderais la série ? Vous pouvez me citer le passage où j'ai dit que jamais plus jamais...? Non. Voilà, CQFD. C'est pas parce que je suis chiante face au pilote que ça veut dire que je vais pas donner sa chance à la série, c'est simplement qu'on part sur de mauvaises bases, voilà tout. Non, je continue Justified, c'est pas encore plié cette affaire. Je compte bien rattraper mon retard cette semaine.

Justified
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et en fait, je fais bien, parce que voilà un générique qui a de quoi me ravir et à côté duquel j'aurais pu passer. Ça me fait d'ailleurs penser à une version de True Blood qui n'aurait aucun rapport avec les vampires... double bon point, donc. C'est rien que du bonheur.
D'ailleurs tout ça me rappelle un autre post que je voulais faire il y a quelques temps et que j'ai laissé en jachère... tiens, bougez pas, du coup ; on en reparle demain.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Justified de SeriesLive.

Publicité
22 février 2010

David Vincent les a vus (ah, tiens, il prend le RER lui aussi ?)

Ce matin, dans un train. Deux jeunes femmes discutaient. Petite vingtaine.
L'une, blonde, cheveux longs, voix grave et timbre assuré de la nana qui a l'air féminine mais a des antécédents de garçon manqué. L'autre, brune, cheveux mi-longs attachés, voix discrète et intonations étouffées.
Leur conversation a commencé à attirer mon attention quand la blonde a lancé le plus naturellement du monde à sa compagne : "et tu regardes quoi en ce moment ?".

Ah. Tiens.
"Et tu regardes quoi en ce moment" est le cri de ralliement de tous les téléphages du monde. Seul un téléphage aurait l'idée de poser cette question. Laquelle, en dépit de sa formulation en apparence simple, cache deux sous-entendus révélateurs : d'abord que la personne à qui on s'adresse est coutumière du fait de regarder quelque chose (donc il s'agit bien de téléphagie volontaire), mais aussi d'autre part, que l'action de regarder se fait sur une période de temps étendue (si on parlait de films, on dirait "qu'as-tu regardé dernièrement", donc il ne s'agit pas de quelque chose qui se regarde en deux heures).
"Et tu regardes quoi en ce moment", c'est notre mot de passe secret, celui par lequel nous nous reconnaissons aussi sûrement que si notre petit doigt restait raide en toutes circonstances.

J'ai mal entendu la réponse de la brune. Grosso-modo, il était question de ne pas regarder grand'chose.
"Ah... t'es plus trop série ?" fait la blonde d'un air entendu. Ça se confirme.
La brune enchaîne avec une brumeuse explication, couverte par le bruit du train, mais s'achevant sur les mots "The Vampire Diaries".

Bon alors les enfants, je crois que c'est clair, j'en ai repéré deux. Deux spécimens de téléphages. Leur goûts ne sont (clairement) pas les miens mais enfin, pour faire la démarche de cagouler une série de la CW qui n'a connu que très peu d'écho dans les médias français, c'est quand même bien qu'il y a quelque chose qui dépasse le comportement du télambda.
Je vous l'avais bien dit, on se reconnait entre nous.

Mine moitié pensive, moitié offensive de la blonde qui contre-attaque : "moi je regarde Skins. Tu regardes Skins ?". A ce stade je ne suis même pas convaincue qu'il y ait une eu point d'interrogation. On entend une négation timide en face. "C'est bien, Skins. Et puis ça va vite, ça fait que 10 épisodes par saison. Moins, même, pour une saison."
Oho ! La blonde a l'air d'en avoir dans la télécommande. C'est visiblement elle le téléphage Alpha. Si elle calcule en nombre d'épisodes, c'est qu'elle est téléphagiquement entreprenante. Elle a certainement l'habitude de calculer le temps que va lui demander le visionnage d'une intégrale, et peut-être même est-elle rodée aux tours et détours de la contagion.
"Et je commence aussi True Blood". Deux séries en parallèle ? Ça se confirme.
"C'est sur des vampires aussi, c'est pas mal". Ni vu ni connu j'te contamine. Et moi je dis Madame.

L'air de rien, elle a quand même bien pris ses mesures : tu aimes les teenageries, je te suggère Skins. Non, plutôt le côté vampires ? Bouge pas j'en ai aussi en stock. Il ne sera pas dit qu'on va laisser la téléphagie s'éteindre en toi, petite brunette.

Quelques mètres plus loin, lady, admirative, se disait qu'elle avait trouvé son maître. Et a fini de rédiger le prochain post à destination de son blog téléphagique, avec un petit sourire en coin.

Ils sont parmi nous.
Et ils ont un plan.


Etilsontunplan

14 juin 2009

Give credit where credit is due

Je vous propose souvent des génériques, certains de qualité, d'autres moins, certains recherchés, certains bêtes à manger du foin, bref. Aujourd'hui, je suis tombée complètement par hasard (ou plutôt par le genre de hasard qui fait qu'on clique sur un sujet et qu'on se met à lire tout ce qui traine) sur le site de DIGITAL KITCHEN. Un nom qui ne parle pas nécessairement au premier abord mais dés que je vais vous expliquer de quoi il retourne, la lumière va jaillir, vous allez voir.
DIGITAL KITCHEN est une agence qui s'occupe de développer des génériques.

J'ai toujours pensé instinctivement que ce n'était pas la production d'une série qui s'occupait du générique. Principalement dans le cas des bons génériques qui vont avec de mauvaises séries, et vice versa. Tenez, prenez Point Pleasant : très bon générique, mais rien à voir avec la qualité de la série. C'est donc bien que son concepteur ne travaillait pas sur le show. Cela semblait donc évident pour certaines séries, mais je ne m'étais jamais piquée de le vérifier. Et puis là, par hasard vous disais-je, je suis tombée sur le site de DIGITAL KITCHEN qui effectivement produit (entre autres) des génériques. Et leur palmarès a de quoi faire baver n'importe quel téléphage, jugez plutôt quelques uns de leurs accomplissements :

Dexter_generique_580   GhostWhisperer   TrueBlood_580   SixFeetUnder

Eh ouais, quand même. Sans compter aussi The Company (comment n'ai-je pas pensé à proposer ce générique plus tôt), Rescue Me, Nip/Tuck ou encore House. Que du bon, quoi.
Alors, devinez quoi ? Se donner du mal pour un générique, c'est payant : à l'exception de Rescue Me et True Blood (mais pour ce dernier, dans un mois on aura les nominations des Emmys et ce sera la 1e année d'elligibilité de la série, attendons de voir), tous ces génériques ont reçu au moins une nomination aux Emmy Awards, et plusieurs ont été récompensées d'un trophée.
Comme quoi, avec tous leurs génériques de 10 secondes, un grand nombre de séries du moment n'ont rien compris aux multiples bienfaits d'une mise en bouche digne de ce nom ; on ne fabrique pas simplement une jolie video, on ne se crée pas juste une identité : on marque les esprits.

C'est peut-être l'influence de Teruki Paradise sur mon esprit malade, avec ses videos en format court à la pelle, mais je trouve qu'il serait intéressant qu'on puisse trouver sur un site quelconque (au hasard... SeriesLive ?) une indication plus systématique quant à ceux qui sont derrière nos génériques préférés. C'est quand même drôlement intéressant de constater qu'il y a des gens qui ont autant d'excellence dans ce domaine que le studio DIGITAL KITCHEN, non ? Et puis, pourquoi pas, ça vaudrait aussi bien pour l'aspect video qu'audio, d'ailleurs. Tenez, vous saviez par exemple que le compositeur du générique de 30 Rock était le mari de Tina Fey ?

Merde alors, on dirait presqu'un post éducatif. Vite, vite, une video pour compenser... Ah, je sais : oh, le joli making-of ! Ouf, l'espace d'un instant, j'ai failli être sérieuse.

23 mai 2009

Gleetter

On a parlé l'an dernier, à l'occasion de True Blood principalement, de ces séries qui sont retravaillées avant leur diffusion alors qu'une version (plus ou moins) aboutie du pilote existait déjà. La raison en est évidemment que des tests sont réalisés en amont de la diffusion (c'est aussi "grâce" à eux que des séries comme Pretty Handsome ou Faceless ne voient pas le jour) et que des recalibrages sont effectués de façon à obtenir les résultats maximum une fois à l'antenne. Les périgrinations de Dollhouse sont aussi là pour nous rappeler que ce que l'on voit n'est pas nécessairement ce qui a voulu être fait.

Dans le cas de True Blood, je persiste à dire que le pilote valait cent sous de plus dans sa première version, avec les scènes coupées et tout. Je trouve en revanche très dommage que certaines scènes qui se trouvaient à l'origine dans le pilote de Glee n'y aient finalement pas trouvé leur place... et comme je suis tombée dessus et que je suis pas un rat, c'est cadeau.

- La scène d'ouverture :
Glee_coupee1
On a vu avec l'affaire Brothers & Sisters sur TF1 qu'une scène d'ouverture, même en apparence anodine, se doit d'atteindre rapidement et facilement son but, et que sa disparition entraîne des conséquences parfois non-négligeables. Sauf que sans la comparaison, il est impossible de déterminer que la faiblesse provient de ladite scène d'ouverture. Pour Glee, c'est à présent chose faite. L'introduction nous met tout de suite dans le contexte des glee clubs, auxquels en France, il faut le dire, nous sommes peu familiarisés, si ce n'est par des découvertes télévisuelles ou cinématographiques antérieures. L'ambiance est immédiatement là, avec en prime une explicitation du rôle de Mrs Adler, dont on entrevoit la photo dans le pilote diffusé cette semaine sur la FOX ; de ce côté c'est une grande perte car dans le pilote "officiel", son influence est diminuée, alors qu'elle est fondamentale dans la quête du prof qui tient le rôle principal. Ajoutons que quand on voit cette scène, même si elle ne dure qu'une minute et demie, on trouve moins chaotique l'entrée pétéradante du petit prof dans la cour d'école, qui est devenue par la force des choses la scène d'ouverture définitive.

- Les attermoiments du prof :
Glee_coupee2
Où l'on s'aperçoit qu'il manque un autre passages, et pas des moindres : un numéro musical ! Vraisemblablement abandonné afin de séparer les passages musicaux de l'intrigue (voir mon post au sujet du pilote, hier), il n'a pas grande valeur si ce n'est de symboliser le tourment du personnage principal (dont mon cerveau refuse, à ce stade et malgré deux visionnages, de mémoriser le nom). Par contre il a une incidence sur la "bible" de la série dans le sens où du coup, la petite prof Monk-esque n'apprend pas que l'épouse est enceinte. Cette ignorance est-elle choisie ou sera-t-elle réexplicitée ensuite ? Trop tôt pour le dire évidemment. Mais c'est assez dommage de se dire que du coup ce personnage perd en profondeur dans la version définitive, puisqu'elle en reste alors à croire que le prof et son épouse ont des soucis de couple, et donc de l'espoir. Il faut croire que son rôle a été diminué dans l'intervalle...

Les deux versions du pilote diffèrent également au niveau du montage (un rôle plus mineur étant donné dans la version définitive à l'ex-dirigeant du glee club, nous privant alors d'une excellente reprise de A Chorus Line... réutilisable plus tard elle aussi, mais dans ce cas où serait l'intérêt ?), qui donne au pilote diffusé une chronologie plus fluide (les auditions ont lieu avant les répétitions, et non après comme dans la version de test, qui employait apparemment trop les flashbacks pour être claire).

L'un dans l'autre on peut comprendre certains choix dans l'ordre des scènes, mais la coupure de l'intro est vraiment dommage ; cela dit c'est justement la scène qui est la moins susceptible d'être définitivement perdue. Ouvrons les paris pour voir si elle sera réemployée !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Glee de SeriesLive.

26 septembre 2008

Sous la dent

Je ne suis pas fan de canines pointues.
Petite, les vampires étaient ma plus grande phobie, et même si je sais bien, maintenant, qu'ils n'existent pas, je préfère garder mes distances avec leur univers. Combien de fois, dans un innocent épisode de Buffy, ou autre, ai-je dû détourner les yeux simplement parce qu'une paire de dents cauchemardesque faisait son apparition le temps d'un éclair ? Je vais même vous dire : voir Peta Wilson pendant une demi-seconde bien précise m'a complètement gâché le visionnage de La ligue des gentlemen extraordinaires. Il y a même certains clips que je ne peux pas regarder alors que j'adore la chanson. Même Le shérif a les dents longues me fait frissonner par moments (et pourtant j'adore cet épisode, c'est l'un de mes préférés avec Prométhée post-moderne et Je souhaite). C'est comme ça, chacun ses phobies après tout... moi, j'ai jamais vraiment le cou tranquille.

Alors on comprend aisément que j'aie soigneusement tenu mes distances avec Moonlight !

Et pourtant, tout le monde continuait de comparer le pilote de True Blood avec cette série et il a bien fallu que je prenne sur moi pour voir de quoi il s'agissait. Parce que la seule chose médiocre que True Blood n'a pas encore fait, c'est bien le copier coller...
J'ai donc calfeutré les fenêtres, vaporisé la pièce d'ail, et je me suis emmitoufflée jusque sous le menton, puis j'ai lancé le pilote, un pieu à la main, en toute sécurité. Je ne crois pas aux vampires mais après tout, j'ai ptet tort, hein.

Bon, déjà mauvaise nouvelle : d'après Moonlight, l'ail, les pieux, tout ça, ça fait que dalle. Merci, les gars, hein. On se sent tous beaucoup mieux, maintenant.
Autre constatation, plus agréable celle-là : c'est drôlement esthétique, la réalisation tient plutôt bien la route (ya que les flashbacks qui sont relativement lourds et pas super bien gérés), les effets spéciaux ne sont pas faméliques et, même si l'histoire du pilote est un peu caricaturale, on ne s'ennuie pas. Il y a ce qu'il faut un peu partout, suspense, action, dialogues... incisifs... bref il y a à boire et à manger pour tout le monde. Enfin, je me comprends.

Alors évidemment, Moonlight, c'est un peu du travail trop propre. On est sur CBS, ils ne connaissent quasiment que ça. M'enfin, ça se tient. Ca se tient tellement que, le temps de m'acheter un briquet, des allumettes et un bec bunsen, de m'allumer un bon feu de cheminée et d'anticiper la Saint Jean... je regarderai peut-être même le second épisode. Je suis une téméraire !

Enfin, je dis peut-être, parce qu'il y a quand même un peu trop de canines là-dedans. Donc j'attends de voir si je me prépare des cauchemars vampiriques pour les nuits à venir, et j'aviserai ensuite.
Ca ne tiendrait qu'à moi, je t'enverrais tout ça chez le dentiste, et puis c'est tout, mais non, il y a toujours ces maudits clichés comme quoi le vampire doit avoir les canines acérées... franchement, tant qu'à vouloir à tout crin briser les stéréotypes, en voilà un intéressant auquel faire la nique, non ? Non ? Vous dites ? Je dis ça parce que j'ai les chocottes ? Et alors c'est interdit ? Ce serait pas le principe, même, des fois ?

Il paraît intéressant de se demander pourquoi la plupart des séries de vampires s'attachent à justement défaire un certain nombre de stéréotypes, tout en conservant tout de même une partie d'entre eux. On fait mine de réinventer le mythe, mais est-ce vraiment le cas ? On veut rendre le vampire plus proche de la réalité, plus plausible (et pour ça je renouvelle mes remerciements...), mais en même temps on maintient un certain nombre de clichés. Est-ce par pure convention ? Sont-ils réellement nécessaires pour frapper l'imaginaire ? La vraie originalité, ce ne serait pas justement de s'en affranchir complètement ? D'inventer de nouvelles explications aux trous dans les jugulaires, à la peau pâle, tout ça ? Mais non, il y a une sorte de base intouchable, et c'est vraiment dommage. Surtout pour ceux que ça fait flipper...

Ce qui me rappelle que j'ai ce vieux pilote de Kindred qui n'attend qu'une chose : que je me prenne en main. Je tourne autour du pot depuis deux ou trois ans, au moins. Il serait peut-être temps de franchir le pas, non ? Ou pas. Ya rien qui presse... j'aime pas être prise à la gorge.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture et de sang frais : la fiche Moonlight de SeriesLive.

Publicité
26 septembre 2008

[GAME] Devinez, c'est gagné !

Vous n'êtes pas sans savoir que dans mon chez moi informatique, c'est le branle-bas de combat depuis plusieurs semaines et que je tente d'y organiser le chaos, notamment du côté des génériques que j'essaye de rassembler quand tout plein d'entre eux sont dispersés un peu partout. Du coup je retombe sur plein de merveilles, plus ou moins insoupçonnées, et je me suis dit que j'allais faire tourner !

Alors je vous propose un petit jeu en ce premier weekend d'automne... Je vous invite à deviner "les meilleurs génériques des pires séries". En gros, il s'agit d'essayer de trouver les séries que je déteste, parfois même avec acharnement, mais dont j'adore le générique. Et chaque fois que vous en trouvez un, je l'uploade ; vous avez une semaine pour essayer d'en trouver un maximum ; vendredi prochain, je vous donnerai les titres que vous n'avez pas trouvé, mais c'en sera fini pour les videos.
Ça vous tente ?

Bon, je ne vous laisse pas comme ça, hein, je vais vous donner des indices pour chaque série concernée. Mais essayez aussi de lire un peu par-ci par-là, de voir quelles séries je n'aime pas d'ordinaire, tout ça... ça peut aider, même si je ne dis pas pour autant que toutes les séries ont déjà été mentionnées sur ce blog par le passé.

1 - Une série soapesque > General Hospital
2 - Une série au titre botanique > One Tree Hill
3 - Une série d'hôpital très inhospitalière > Kingdom Hospital
4 - Une série Raimi > Cleopatra 2525
5 - Une série I see dead people > Ghost Whisperer
6 - Une série dans l'univers des comics > Birds of Prey
7 - Une série des 80s en milieu riche > Dallas
8 - Une série avec Richard Burgi > Point Pleasant
9 - Une série au pied des montagnes > Everwood
10 - Une série trash > Nip/Tuck

Evidemment, aucun de ces génériques n'a déjà été ajouté au flacon. Donc pas de True Blood, pas d'Angela's Eyes, pas de Secret Life of the Machin Bidule, non, rien de tout ça. Mais je me suis arrangée pour qu'elles soient toutes relativement connues, je suis pas garce à ce point !
Et en plus, vous avez droit à une question (et une seule) pour chacune, vous pouvez les poser ci-dessous... indiquez simplement son numéro, ok ?

Allez, tentez votre chance, ya du générique en bonne (parfois très bonne) qualité à la clé !

22 septembre 2008

Trop facile

Je perds la boule. Je n'arrive pas à me souvenir si je vous ai déjà parlé de Raising the Bar. Les tags me disent que non (hein que c'est utile, ces bidules ?). Je recouvre un peu de ma santé mentale. Très peu, vu la série dont je m'apprête à vous parler et qui me rend dingue...

Préambule : notez bien que je suis extrêmement bien disposée, sur le papier, à l'arrivée de cette série. Je n'ai qu'une affection modérée pour les séries policières, mais les séries judiciaires ont d'avance toute ma sympathie. J'allais y retrouver la délicieuse Jane Kaczmarek, en plus ! Et puis Gosselaar, même avec le cheveu long et gras, reste Gosselaar... un bon petit eye candy qu'on ne peut décemment pas refuser. Même si son jeu est pourri, il présente bien, quand même !

En dépit de tous ces a priori positifs (ou peut-être justement par leur faute), Raising the Bar a démontré que Bochco ne plaçait pas... non, attendez. Je ne vais pas m'amuser à ça. Pas de jeu de mot sur le titre (lui-même étant déjà un pun), ce serait trop facile. Ce serait entrer dans le jeu de la série. Non, je ne vous donnerai pas cette satisfaction, Môssieu !

Parce que franchement, c'est la raison pour laquelle je n'avais pas parlé de Raising the Bar plus tôt : cette série est simplement pathétique ! C'est une dramédie à la Kelley, mais sans le génie de Kelley... pour autant que je sache Bochco n'a jamais eu son génie lorsqu'il s'agissait d'intégrer dans une même série autant de folie que de raison. Bochco ne sait pas nous éberluer devant la fantaisie de ces personnages, et je le soupçonne d'en manquer beaucoup trop lui-même pour pouvoir faire illusion. Ce type a des qualités mais la démence n'en fait pas partie, or c'était une qualité essentielle si l'on voulait faire de Raising the Bar une vraie réussite.

Non qu'il soit nécessaire d'être Kelley pour faire une série à la fois judiciaire et déjantée, je suis sûre que d'autres peuvent le faire, et pas strictement sur le même modèle d'ailleurs, simplement il leur faudrait la même capacité que lui à sortir des poncifs du genre, et des rigidités habituelles des personnages. A les rendre réellement désaxés. Ici, les personnages de Raising the Bar sont d'une banalité affligeante, ils sont... beiges, oui, je pense que c'est le mot. Tristement passe-partout. Et ce n'est pas d'apprendre les coucheries des uns et des autres sur la fin (surtout que ça ne surprend personne, l'effet est entièrement raté) qui change la donne.
Celui de Jane Kaczmarek, effectivement, retient à peu près l'attention. L'actrice semble s'y donner avec délectation, et l'écriture semble lui offrir les seules opportunités d'originalité, mais tout ça manque de logique. Les personnages d'une bonne dramédie sont bizarres, mais on peut les comprendre ou compatir à leurs tribulations, bref se lier avec eux de façon à leur pardonner leur étrangeté, voire même la voir comme une qualité charmante. Ici rien de tout ça, dans Raising the Bar c'est en fait exactement l'inverse, les personnages sont on-ne-peut-plus normaux, mais ils semblent inconsistants. Comment voulez-vous vous lier avec eux dans ces conditions ? Et si on ne peut pas établir de lien avec toute cette clique, comment les supporter jusqu'au bout de leurs argumentations ? Comment espérer avec eux la relaxe du client ?

Le problème c'est que ni l'émotionnel, ni le rationnel, n'ont d'attrait ici. Les plaidoiries sont fades (bah oui mais quand on passe derrière d'autres séries du même genre, il faut savoir relever le défi !) et sans surprise. Pas un avocat, même Gosselaar qui pourtant semble avoir été désigné personnage principal, avec ce que ça semble comporter obligatoirement d'idéalisme et de passion (Alan Shore me manque...), que tout cela est prévisible, ne se revèle être spécialement brillant devant la Cour. Et c'est le personnage avec le plus de temps d'antenne, alors imaginez le peu de répondant en face ! Non, sérieusement, on essaye de faire quoi, ici ?

Tout cela n'a nullement empêché la série de très bien fonctionner et de faire partie des premiers renouvellements de la saison, pour une raison qui m'échape encore. Ca doit être ce même genre de motivation qui fait que les gens s'intéressent quand même à la suite de True Blood. Comme une sorte de papillon attiré par l'espoir lumineux de finir par voir une amélioration, j'imagine.
Eh bah brûlez-vous les ailes, si tel est votre bon plaisir, mais ce sera sans moi.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Raising the Bar de SeriesLive.

12 septembre 2008

C'est certain, Sookie sucks

Faisant fi de toute tentative de suspense, j'annonce donc clairement la couleur : True Blood ? No pasarán ! Pourtant on ne pourra pas dire que je n'ai pas fait d'effort : devant un preair pourtant risible, je n'ai pas hésité à regarder la version définitive du pilote, au cas où. La triste constatation qui en a découlé s'est faite en plusieurs étapes :

1 - "Eh merde, Anna Paquin marine toujours dans son short !" : remporter un Oscar avant d'avoir perdu toutes ses dents de lait n'implique pas forcément qu'il faille persister dans cette carrière. Ou alors c'est les cheveux blonds qui ont un effet pervers... toujours est-il que la nunucherie est toujours là et bien là, et elle donne des envies de meurtre. Et les jolies filles comme moi, vous savez ce qu'on leur fait en prison ?!

2 - "Est-ce que le pilote de Six Feet Under était aussi décousu ?!" : je me pose de grandes questions sur Alan Ball, la principale étant : ce mec n'est-il pas carrément surrévalué ? Quand on voit la façon dont les scènes se succèdent dans True Blood, passant d'un genre pitoyable à un autre sans la moindre logique, si ce n'est celle de reprendre les recettes qui font les succès des séries Z, franchement, on s'interroge.

3 - "Scenes not missing anymore" : on s'en doutait un peu mais, bon, hein... vu ce à quoi on a affaire, j'ai préféré vérifier. Donc oui, toutes les scènes manquantes ont été ajoutées, et certaines ont été refaites (principalement à cause du point n°4). Avec une classe qui n'a rien à envier à celle de feue Anna Nicole Smith, et la discrétion d'une Paris Hilton ! Prenez par exemple l'une des scènes qui se fout le plus ouvertement de notre gueule, quand le frère de Sookie rapplique dans le bar. Ce mec a eu l'excellente idée de se couper les cheveux entre les deux tournages (avec un petit méchage blond dont ma coiffeuse vous dirait des nouvelles), mais seules certaines scènes ont été retournées, ce qui permet d'avoir une différence énorme d'un plan à un autre. Juste par radinerie. Alors il parait qu'être radin, c'est in, mais là, franchement, on est dans le summum du cheap. Quand on veut avoir l'air de ne pas prendre les spectateurs pour des boeufs, soit on se fend de tout tourner une seconde fois, quitte à mettre la main à la poche, soit on s'arrange avec ce qu'on a. A se demander où est passé le perfectionnisme qu'on appréciait, si-si, je vais le redire, dans Six Feet Under.

4 - "Tara est morte, vive Tara !" : ça c'est quasiment la meilleure nouvelle de ce pilote. L'actrice qui jouait Tara a décampé, vite fait mal fait. Je dis "quasiment" parce que, reconnaissons-le, si la nouvelle Tara ne surjoue pas autant, elle n'est pas pour autant meilleure, non, elle est juste moins mauvaise... Quand au fait que ce changement de casting a induit des coups de ciseaux très malencontreux, j'en ai parlé ci-dessus. Comme quoi, quelque part, au fond de son cœur, Alan a su que j'avais raison...

5 - "La mythologie c'est pour les cons" : ça n'a pas changé, le coup des vampires est toujours aussi mal exploité. Pire encore, un axe du preair a été abandonné, alors qu'il aurait pu donner lieu à une intrigue à peu près intéressante, mais il a été lâchement passé au massicot : il n'y a plus de témoin mystérieux au sauvetage du vampire par Sookie (et donc pas d'intervention pour l'aider à se battre). Peut-être que les mecs se sont dit qu'ils n'arriveraient nulle part avec ça, ou que ça faisait trop pour un pilote, mais c'était quand même la seule vraie indication qu'on allait s'intéresser un peu aux vampires. Là, du coup, tout ce qu'il reste, c'est les coucheries du frère de Sookie qui le font finir en prison, et Sookie qui s'est mis les Thénardiers du coin à dos. Ca valait vraiment la peine de nous faire chier avec les histoires de vampires.

Bon, vous l'avez compris, je passerai mon tour sur cette série, je lui ai quand même offert, en l'espace de quelques mois, un part considérable de mon temps, tout ça pour un rendu pitoyable. Le southern gothic, c'est bien, mais encore faut-il le maîtriser, et ne pas chercher à le mâtiner avec plein d'autres trucs pour faire de l'esbroufe : les idées dans une série, c'est bien, mais comme le dit Fran à propos du maquillage : "quand yen a moins, c'est un plus !".

Mais si jamais je me suis plantée, ça arrive même aux meilleures, n'hésitez pas à venir me dire un petit mot pour m'avertir du miracle, en cours de saison, ok ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (c'est pas avec cette série que ça va s'arranger) : la fiche True Blood de SeriesLive.

11 septembre 2008

La Meglodie du bonheur

En cette rentrée télévisuelle, tout le monde vous parle de True Blood, Fringe ou 90210. Il parait que ce sont les séries les plus attendues (et comme tout bon commercial le sait : la demande, ça se crée) de la saison, en-dehors de Dollhouse qui arrivera plus tard. Bah, moi, comme série de la rentrée, j'attendais notamment Privileged. C'est comme ça.
Et je ne l'attendais pas simplement parce qu'en ce moment, je m'envoie trois épisodes de Reba par jour et que l'actrice Joanna Garcia avait obtenu le rôle principal de Privileged. C'est sûr que ça ne gâche rien mais ça ne se limitait pas à ça. Non, c'est juste que je me suis dit qu'on aurait peut-être droit à, enfin, un peu de maltraitance sur tous ces gamins riches qui pullulent à la télé en ce moment. Qu'on allait mater tous ces petits péteux et les remettre à leur place d'ados pas finis.

Je ressors de ce pilote avec une vision beaucoup moins tranchée du sujet. Pas vraiment refroidie, mais pas complètement extatique non plus. Et, comme j'ai pitié de vos bourriques virtuelles qui doivent avoir les paniers pleins de True Blood, Fringe ou 90210, justement, bah je vous en parle en rubrique La preuve par trois, comme ça vous n'aurez pas d'excuse pour ne pas avoir jeté un œil à cette série dont assez peu de monde a parlé. Si vous n'avez pas encore compris l'astuce de cette rubrique, j'ai un email, ok ? Allez, on y va.

Privileged_1
Première impression : bonne. L'intro était gentille et picotait un peu, ce n'était pas extraordinaire mais ça faisait une entrée en matière honnête. Seconde impression : excellente !!! Debi Mazar et Joanna Garcia dans la même scène ?! Faites entrer Fran Drescher et je suis une téléphage comblée ! Troisième impression : mais au fait, Debi et Joanna ont-elles vraiment tourné cette scène ensemble ? Regardez la façon dont c'est filmé : à aucun moment il n'y a de vraie scène avec ces deux-là. Comme si Debi avait été obtenue au dernier moment (en fait ce n'est probablement pas le cas, toutes les scènes de ce type sont, dans le pilote, filmées de cette façon scolaire, c'est même un peu irritant à la longue). Et puis quel est ce personnage horriblement larmoyant qu'est devenue Megan subitement, elle qui semblait si intelligente et sympa dans la première scène ? J'attendais un personnage sûr de lui, pas misérable et maladroit !
C'est en voyant cette scène affligeante que j'ai compris que Privileged n'allait pas juste être la bonne partie de rigolade que je m'étais imaginée. Mais notez que ça ne m'a pas découragée pour autant, ce n'est donc pas tragique.

Privileged_2
Et c'est là, un peu avant la 9e minute, qu'est arrivé mon premier fou-rire. Déjà la chambre des filles est au-delà du descriptible, kitschissime comme dans mes cauchemars les plus fous, mais en plus, que Sage tire au taser, avec son bandeau sur les yeux, pour se rendormir pendant que Meg agonise sur le tapis angora, c'était divin. On sent d'ailleurs très bien, dés ce pilote, qu'on tient avec les frangines un duo bien pensé : j'ai trouvé Rose délicieuse, et Sage formidablement vénéneuse, et pour autant, ça ne les empêche pas d'être très dépendantes l'une de l'autre et d'avoir une relation intéressante. A ce titre, deux scènes-clés : quand Megan et Rose discutent de la fac, et quand Sage vient épingler Megan avec son sourire de pire garce de l'année (dans une scène qui a vraisemblablement été refaite si on en croit le trailer). Chacune des deux le fait pour une bonne raison, et la raison, c'est la relation entre les deux sœurs. Ce pourrait être intéressant de voir comment les deux vont évoluer, à la fois ensemble et séparément.

Privileged_3
Le rôle d'Anne Archer semblait de prime abord purement anecdotique, un peu comme celui de Debi Mazar, à ceci près que c'est quand même Anne Archer et qu'on ne va pas la sous-employer, ce ne serait pas rentable vu qu'on a réussi à la booker, probablement à prix d'or, à la dernière minute (cf. trailer). Et puis, comme la majorité des personnages de la série, on s'aperçoit assez rapidement qu'elle est plus intelligente qu'il n'y parait. Et j'ai beaucoup aimé cette scène pendant laquelle Laurel et Megan semblent commencer à tisser un lien grâce à ce qui les unit : leur souhait de faire ce qu'il y a de mieux pour les deux sœurs, autant que possible. D'une façon générale et à l'exception notable de deux des personnages masculins (avec en tête, Marco le quota coloré, cuisinier de son état qui, comble du cliché, est forcément gay, sinon c'est pas drôle), tout le monde s'avère bien moins simpliste qu'on ne l'aurait pensé au départ. A commencer par Megan, qui se montre sous un jour moins optimiste lors d'une discussion sur la plage, puis ferme avec Sage Baker alors qu'on aurait juré qu'elle se laisserait impressionner. Il y a aussi les deux frangines, qui en dépit d'une superficialité affichée, et même revendiquée, sont toutes les deux très futées, Rose étant plus sensible mais aussi d'un tempérament curieux et ouvert, et Sage ayant ce type d'intelligence qui fait qu'on n'a pas envie de se la mettre à dos. Laurel, elle aussi, bien qu'elle clame n'accorder d'importance qu'aux apparences (et Megan en a pris bonne note : serait-elle également un peu vicieuse, notre petite prof ?), parvient à se montrer sous un jour complexe. Bref, c'est pas pour rien que Privileged n'est pas une comédie de 20mn : la série, sous ses dehors badins, a vraiment la possibilité d'offrir de bons personnages et peut-être même de bonnes intrigues.

Disons que je suis contente à 80% de ce que j'ai vu, ce qui n'est déjà pas si mal. Vous me direz où vous vous situez ; mais vu que vous attendiez probablement moins que moi de ce pilote, votre appréciation sera probablement plus clémente, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Privileged de SeriesLive.
favicon

8 septembre 2008

[DL] True Blood

Ah, le sud ! Ses rednecks érudits, sa faune et sa flore accueillantes, son histoire sociale reluisante, sa modération religieuse, son sens inné du bon goût et de la retenue... et on s'étonne que la Louisiane soit la destination favorite des touristes !!!
Hm ? Pardon ? Ah, on me dit que non. Je me demande bien comment ça se fait, ça donne envie pourtant...

TrueBlood_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Mention spéciale aux vues pourries du bayou, et surtout au renard.
Dites, c'est moi, ou le genre "Amérique profonde" est tendance, cette saison ? Mon conseil mode : accessoirisez ça avec un accent patate chaude et des vêtements aux couleurs passées, pour être dans le ton.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (nan mais avouez, vous vivez dans une grotte, en fait ?) : la fiche True Blood de SeriesLive.

Publicité
<< < 1 2 3 > >>
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité