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ladytelephagy
pushing daisies
24 novembre 2008

Le cinéma, ce Piemaker

Depuis l'annulation de Pushing Daisies, on voit un peu partout fleurir... non pas des marguerites, mais des espoirs. Espoir d'un comic mettant fin à la série (c'est mieux que rien mais personnellement je sais que ce changement de média me bloquera), mais aussi espoir d'un film final.
Aujourd'hui, on annonce que c'est au tour de The Riches de se conclure par un film.
Mentionnons tant qu'on y est la sortie prochaine du film de Dead Like Me, les projets sur Arrested Development (je l'avais déjà oubliée cette série-là pourtant) et Veronica Mars (il parait), les rumeurs sur LOST (mais qu'on les achève !), ainsi que les sursauts du macchabée Stargate qui se rêve en... Star Trek, dont tout justement la sortie d'un nouveau film approche (et qui à première vue ressemble à beaucoup de choses, sauf à un film de Star Trek ; voir les posts sur le sujet pour voir que je n'en pense pas forcément que c'est une mauvaise chose, d'ailleurs).

Dites-moi, qu'est-ce qu'ils ont, tous, là, avec leurs films ?

Vous connaissez ma réticence envers ce format long, dont justement je parlais il y a peu. L'inconvénient principal, c'est à mes yeux la problématique du cumul de la longueur et de la brièveté : il faut rester deux heures sur son fauteuil, mais l'histoire doit tenir en seulement deux heures. Du coup, ça change tout. Peut-être même plus encore que pour une version en comic, finalement. Parce qu'alors toute la structure est à inventer ! Et puis évidemment, il faut prendre en compte tout un tas de choses : être cohérent pour ceux qui ne sont pas familiers avec l'univers de la série et qui vont quand même venir (les chieurs), donner le quota attendu de retournements de situation, d'action, de frissons, etc... Car disons-le, la plupart des films issus d'une série sont conçus comme des blockbusters, et non comme des films originaux et plus personnels (je vais pas parler de film d'auteur, non plus, mais on se comprend). Bref, le film, rien à voir. Du coup, c'est la porte ouverte à toutes les déceptions, et elles ne sont pas rares pour le téléphage, avouons-le, surtout que le poids de l'attente joue souvent son rôle.

Evidemment, je ressens une certaine jouissance à me dire que le cinéma semble héberger maintenant les restes de la télévision, récupérant les miettes de la gloire passée de séries qui ont quand même eu un succès suffisant pour justifier l'investissement financier dans un ultime film, donc jouissant d'une certaine aura, mais qui restent un rebut de l'industrie télévisuelle. C'est en moi la téléphage engagée qui se dit ça...
Mais une autre voix dit aussi (c'est en moi la téléphage schizophrène qui se dit ça) : pourquoi justement le cinéma donne-t-il leur chance à des projets qui sont souvent frappé du sceau de l'échec ? Car c'est quand même souvent ça, l'histoire derrière le film faisant suite à une série. On fait un film parce qu'on s'est fait court-circuiter, et qu'on n'a pas eu le temps de raconter tout ce qu'on avait à dire ; s'il venait à se faire, le film de Pushing Daisies serait probablement de cet ordre, par exemple. Et donc finalement, le cinéma semble être en berne côté créativité, en récupérant ce que la télévision a jeté pour diverses raisons (la télé est un enfant capricieux qui jette facilement ses jouets à la première humeur), mais par contre, côté liberté, finalement le cinéma aurait encore pas mal de choses à offrir, peut-être plus qu'à la télévision.

Je vous avoue que je me demande quand même comment on peut lancer le financement d'un tel projet. Je sais pas, imaginez : vous êtes Joss Whedon, vous n'avez plus aucune série à l'antenne, et vous cherchez à financer le film d'un projet (avec effets spéciaux en plus !) qui n'a même pas duré une saison ? Car Firefly est l'exemple même des séries pour lesquelles on se demande comment le miracle du cinéma a pu se produire (même s'il a effectivement pris son temps).
J'essaye de me figurer Bryan Fuller (enfin, après Dead Like Me, il doit être rôdé, le pauvre... à quand un film Wonderfalls pour boucler la boucle ?) en train de présenter son projet devant une tablée de producteurs impossibles à dérider : "Bon alors c'est une série bien onéreuse, pas très rentable, qui a été annulée après deux saisons toutes deux très courtes, audiences catastrophiques, acteurs impossibles à remplacer, et euh... voilà, c'est tout. Vous me faites un chèque ? Parce que sinon je prends aussi les cartes de crédit, les bons au porteur, et les rouleaux de pièces de 10 cents, hein". Hmmmouais.

On a souvent envie de parler des autres genres de films basés sur les séries : ah la gloire de Sex & the City, ah la renaissance du cultissime (sic) X-Files, ah la belle longévité des Simpsons... C'est facile pour ceux-là. Je ne me fais même pas de soucis pour eux ! L'opération est vouée à la rentabilité (et ça entraine d'autres types d'inconvénients de type fan-milking).

Mais pour tous ces projets de la dernière chance, tous ces revivals touchés du doigt du Piemaker (First touch, movie. Second touch, dead. Again. Forever.), j'ai quand même un pincement au cœur. On sent bien que c'est pour finir ce qui a été commencé, contenter les derniers fans enragés (ce sont les pires), mais au final, ça pose des questions, quand même.
Et au final, j'avoue que j'ai rarement l'envie d'aller les voir, ces films.

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22 novembre 2008

Stop ou encore ?

Il y a des jours comme ça, où je me demande à quoi tout cela sert. A quoi sert d'alimenter ce blog, quotidiennement (je voulais voir si je pouvais tenir un mois et, je vais vous dire, quand vous êtes en arrêt maladie, c'est grave facile parce qu'on n'a que ça à foutre, penser au post suivant...). A quoi sert d'alimenter aussi le podcast de SeriesLive On Air, dans une moindre mesure. A quoi sert, d'une façon générale, d'alimenter ma téléphagie.
Il y a des jours comme ça où, merde, quel est juste l'intérêt ? Est-ce qu'en fait on ne se crée pas des obligations et des complications qu'on pourrait aisément éviter ?

L'une de mes amies m'appelle cet après-midi et me raconte, horrifiée, que depuis qu'en allant à la FNUC avec moi l'autre jour, elle joue au jeu video qu'elle a alors acheté (quand je pense que je pouvais lui prêter la démo, elle l'a cherché quand même). Alors du coup elle s'impose des sorties pour se changer les idées, sinon elle passe des heures devant et ça la terrifie.
Je ne fais même pas cette effort puisque je réponds à l'appel des sirènes, moi. Je ne suis pas sûre au juste que ça me fasse du bien.

C'est vrai, j'ai fait une rechute de téléphagie, il faut bien le dire, et comme toute rechute sur le moment ça semble bien, mais est-ce que ça n'entraîne pas avant tout des effets indésirables ? Comme par exemple devoir rendre des comptes à des gens pour tout ce qu'on fait parce qu'on s'est engagé sur un projet ? Comme par exemple devoir poster le vendredi (minimum) parce qu'on s'est engagé à plus de régularité ?

J'étais carrément triste hier, à l'idée que Pushing Daisies, certainement l'une des séries que j'ai le plus investies ces dernières saisons, était annulée, mais finalement n'est-ce pas l'investissement en lui-même qui est coupable ? Ressentir de la tristesse pour une série, ressentir de la colère envers des gens qui en exigent trop de vous, est-ce qui finalement ce n'est pas dépasser la limite ?

Je ne serais pas plus heureuse, par hasard, si je ne me lançais pas avec tant d'enthousiasme dans tout cela ? Si je laissais tomber les projets où au moindre soucis je suis traitée en coupable, par exemple ? Si je laissais tomber les séries pour me contenter de films, comme ça j'y passe 2 heures tout au plus et je suis libre comme l'air ? Si je laissais tomber ce blog pour, je ne sais pas moi, ne pas m'imposer d'écrire régulièrement et gagner du temps sur ma propre vie ?

Passion = poison.

21 novembre 2008

Compte à rebours avant le néant

Plus que quelques semaines et ce sera fini. J'ai l'intention de me régaler sans retenue, mais je ne peux pas m'empêcher d'être peinée par cette nouvelle.
Comme si le monde n'était pas un endroit suffisamment gris, on nous ôte nos couleurs.

Ça faisait plusieurs semaines que je guettais les divers sites consacrés à la news téléphagique, toutes langues confondues. Chaque jour, je regardais ce qui se disait et, évidemment, tous les signes concourraient, mais puisque justement les nouvelles à ce sujet trainaient à sortir, on avait l'impression qu'il résidait encore une certaine hésitation en haut lieu.
Et puis je me disais que finalement, on pouvait peut-être espérer une troisième saison très courte à la rentrée prochaine. Peut-être même un passage en série estivale, pourquoi pas ? Rester sur un principe de 13 épisodes par an, pour faire des économies mais conserver les bonnes critiques, car la critique, quasi-unanimement, était très favorable.

Nous ne sommes peut-être pas aussi nombreux à aimer les aventures du Piemaker que d'autres séries, mais notre passion est sans doute plus vive que celle d'un grand nombre de spectateurs d'autres shows qu'on regarde en s'impliquant moins.

Vous prendrez bien un dernier morceau de tarte, avant d'avoir le cœur brisé par la disparition de Pushing Daisies ?

AdieuAuxTartes

14 novembre 2008

Une semaine de boulot

Dans ce que nous dit SeriesLive sur Pushing Daisies, hélas, pas grand'chose de nouveau. Hélas...
...si ce n'est qu'on y apprend que le tournage s'est achevé jeudi !

Et je ne sais pas pour vous, mais je trouve cette idée simplement magique. De savoir quand les séries se tournent.
Quand je lis "le tournage du treizième épisode de Pushing Daisies s'est terminé ce jeudi", tout de suite me vient à l'esprit l'image du plateau du Piehole, avec les techniciens qui rangent leurs câbles, Lee Pace qui effondre son mètre quatre-vingt douze sur une chaise et Kristin Chenoweth qui se masse les pieds douloureusement torturés par des chaussures à talons gisant à ses côtés. Tout de suite. C'est clair dans mon esprit. Comme si j'y étais.

La simple idée de savoir quand se déroulent les tournages, quand ils se finissent, je trouve ça juste magique. Imaginer (sans grand effort en ce qui me concerne) les acteurs au travail, ou en train de prendre une pause, ou se dire au revoir le temps d'un hiatus pour s'aérer la tête avec de nouveaux projets, c'est juste merveilleux à imaginer.

Quand on regarde des séries, on ne sait au juste pas trop quand l'épisode qu'on regarde, ou le dernier en date qu'on a vu, a été tourné. On en a une vague idée, au mieux. On devine bien que, vu ce qu'on sait, la saison a commencé à être tournée à tel moment, ou tel autre, et puis quand la saison est interrompue comme l'an dernier, évidemment on le sait aussi. Mais globalement, on reste dans une certaine distance vis-à-vis de ça. Comme si ça tuait la magie. Moi je trouve que ça en ajoute, que l'idée que le casting de telle ou telle de mes séries favorites bosse en même temps que moi, ça a quelque chose de motivant.

Ça ajoute une forme de proximité de se dire qu'on sait qui fait quoi. Ca ajoute une forme d'intimité. Se dire que pendant que je me tapais le dossier de lundi matin (et je me le suis tapé jusqu'à 20h30, ce soir), eh bien, il se tournait une scène, ça a quelque chose de terriblement proche. Une sorte de domestication.

Bonnes vacances Lee, bonnes vacances Anna, bonnes vacances Kristin, bonnes vacances Chi, et bien-sûr, bonnes vacances Bryan.
Car oui, ce ne peuvent être que des vacances.

Zavez signé ? Un petit autographe, s'il-vous-plait.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

12 novembre 2008

J'ai un mot du médecin

Il fait noir. Oh mon Dieu, tout est noir ! J'ai ouvert les yeux et il fait toujours noir ! A l'aide ! Je suis aveugle !!!
En tant que téléphage (et de surcroît avec des oreilles aussi paresseuses que les ovaires de Miranda Hobbes... j'aurais pas dû faire ce test de BuddyTV), c'est mon pire cauchemar, évidemment.

Alors, lorsque mon amie l'ophtalmo m'a gentillement cloué les yeux avec de l'acide (elle dit que c'est pour faire un fond de l'oeil, mais je ne suis pas dupe !), me rendant aveugle pour quelques temps, la panique s'est forcément emparée de moi. "C'est temporaire", qu'elle disait ; et moi, inquiète, je répétais : "Temporaire comment ? Ok nan mais ça fait combien, en épisodes ? Bon, disons qu'on compte en comédies, combien ? Dites, combien ? Un épisode, deux ? Plus ? Combien ?" Elle m'a renvoyée chez moi avec une tape sur l'épaule (mais je suis aveugle, au nom du ciel, ne me relâchez pas dans la rue comme ça, j'ai tout un pâté de maison à contourner !) et un petit sourire... oh je ne l'ai pas vu, le sourire, mais il s'entendait et il était narquois. "Tout va bien aller...". Merci mais ça ne répond pas à ma question.
Ma vue a baissé. Je me rapproche du jour où je devrai me contenter de la radio, comme les vieux. Ah nan, pas ça, ils ne font plus de série à la radio... Si ? Non, je pense que ça n'existe plus. Faudra que je me renseigne, quand même. Pour plus tard. Ou moins tard que je ne le pense. Oh mon Dieu je deviens aveugle !

Je suis rentrée tant bien que mal chez moi, ait laissé mes chaussures dans l'entrée en trébuchant dessus, ait piétiné un chat ou deux (quelle est votre excuse à vous les matous, vous qui pouvez même voir la nuit ?!), me suis allongée toute habillée sur mon lit trouvé en tâtonnant, et les mains jointes sur le ventre, et j'ai attendu que le plafond retrouve sa couleur initiale, passant du noir au blanc. Ou disons qu'il devait l'être il y a 10 ans.
Et j'ai réfléchi.

Ce qui fait l'intérêt d'une série télé par rapport à un feuilleton radio, ce n'est pas simplement de voir, oh les jolis filtres des Experts du Siqueur, oh les décors qui arrachent la cornée de Hidden Palms, oh les formes affriolantes de Shemar Moore (bah, quoi ?). Non, ça va bien plus loin, évidemment.
C'est même au-delà du ravissement sans nom qu'est Pushing Daisies à chaque instant.
C'est bien plus que tout cela. Qui est pourtant déjà pas mal, je vous l'accorde.

C'est voir tout le langage non-verbal, ce qui à mon sens distingue l'acteur-fonctionnaire de l'acteur-artiste.
C'est voir les personnages grandir, vieillir, évoluer.
C'est voir un interprète apprivoiser son personnage. Un styliste en affiner l'apparence, la faire évoluer.

C'est voir la différence d'un demi-millimètre à peine qui réside dans l'oeil d'un acteur qui nuance sa peur en terreur, ou sa colère en rage, ou son amour en passion.

Perdre mes yeux, c'est perdre les yeux de ces centaines de gens qui ont affiné, peaufiné, chaque personnage, pour lui donner sa substance actuelle !

Passant progressivement du noir au gris, puis du gris au presque blanc, les doigts enlacés sur le ventre, je songeais à tout ce que je perdrais si j'étais aveugle. Quand la lumière est réapparue, j'ai foncé chez l'opticien avec ma belle ordonnance, et j'ai supplié pour qu'on me donne le nec plus ultra des lunettes ! Peu importe le prix, j'ai un rein dont je n'ai pas usage de toutes façons...
Je suis allée chercher ma nouvelle paire d'yeux quelques jours plus tard. Je suis rentrée chez moi, éblouie. J'ai allumé l'écran. J'ai retrouvé mes séries.

Ou bien ?
Subitement, j'ai remarqué une ride au coin du regard de Fran Drescher. Une dent légèrement sortie de l'axe, cachée derrière la lèvre inférieure taquine de Lee Pace. Un grain de beauté insoupçonné sur le visage de Christina Applegate. Vous voyez ? Mon regard a déjà changé.

Orgie d'images ! J'ai de nouveaux yeux et je compte bien m'en servir pour tout regarder à nouveau ! Vérifier ce que j'ai raté ! Les détails à côté desquels je suis passée ! Les nuances que je n'ai pas saisies au premier regard !
Et puis, mon ophtalmo me l'a bien dit : "Vous ne pouvez rien faire pour empêcher votre vue de baisser, c'est normal (ç'aurait même dû se produire au moment de l'adolescence). Alors profitez de vos yeux tant que vous les avez".

Eh, si ce sont les ordres du médecin...

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9 novembre 2008

Et maintenant... que vais-je faire ?

nextepisode

Le 19 Novembre ?! Tout ça ? Une semaine, bon, passe encore mais... le 19 Novembre ?
. . .
Dites, ça me fait penser, vous voulez que je vous avoue un truc honteux ?

Je n'ai pas du tout l'oreille musicale. Ce qui est un comble quand on sait que j'ai fondé un site sur la musique japonaise (QUI a dit que ce n'était pas vraiment de la musique ? ne niez pas j'ai entendu). Pour commencer je n'ai aucun, mais alors aucun sens du rythme, je chante faux, et d'une façon générale, je suis nulle dans tout ce qui touche à ce domaine. En même temps, j'ai une excuse : mon oreille droite est en panne depuis quelques années.

La plupart du temps, je suis incapable de dire si l'épisode que je viens de regarder contenait de la musique ou non, et si c'est le cas, de quel genre. Il faut vraiment que j'aie affaire à un extrême pour que ça fasse tilt chez moi. Mais comme je l'ai dit, c'est la faute de mon oreille droite : si elle faisait son boulot, l'autre n'aurait pas à se concentrer sur les dialogues, occultant ainsi la bande son afin de suivre l'histoire (ça reste quand même le plus important !).

J'ai passé des années à essayer de discipliner mon ouïe, mais rien à faire : elle reste désespérément bancale.
Sans compter que dés que j'essaye de chanter, ça donne un peu, si vous voulez, comme la fin du season première de Samantha Who?, pour ceux qui suivent...

Il m'arrive de temps à autres de m'acheter une B.O. de série pour essayer de prêter un peu plus l'oreille à l'univers musical des séries que je regarde. J'ai ainsi prêté l'oreille à Sex & the City (oubliez, une arnaque), Malcolm (fun mais en fait beaucoup des chansons de ce CD n'ont pas été utilisées plus de 30 secondes dans la série), Farscape (carrément le pied) et autres Soul Food (j'en ai déjà parlé dans un épisode de SeriesLive On Air).

Alors, quand je chante (faux) les louanges d'une B.O. de série, croyez-moi, c'est qu'elle a quelque chose de très, très spécial. Et quand je m'aperçois qu'elle est dispo alors que j'étais sûre qu'elle ne sortait pas avant un mois, forcément...

Donc écoutez bien : Pushing Daisies, la B.O. de série du siècle !!! D'accord, c'est court, mais c'est bon.
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PS : quand on écoute cette merveille, on se dit que la seule chose qui manque à cette série pour être parfaite, c'est un générique d'une minute !!!

8 novembre 2008

Devinez devinez devinez qui je suis !

Il y a quelques jours, je faisais un petit test sur Pushing Daisies (qui n'a pas signé ?), et je me suis aperçue qu'il en existe pour plein d'autres séries. Des séries où on ne peut pas ressusciter les morts mais tant pis. Alors voilà mes résultats... je promets pas que ça veut dire grand'chose mais je me suis amusée à les faire, alors...
Pour note, j'ai reçu les résultats mais uniquement parce que j'ai dit que je n'avais pas de compte Gmail/Hotmail/Shitmail. Tentez toujours.

Quel Cylon de Battlestar Galactica êtes-vous ?
bsgcylon_cavil
En fait, à partir du moment où tu es un Cylon, tu ne peux pas être satisfait du résultat.
(j'ai fait le test avec les persos de la série mais il doit être truqué, c'est pas possible)

Quel personnage de Scrubs êtes-vous ?
scrubs_carla

Quelle déception, j'aurais préféré être le Dr Cox... avec des dents qui font pas peur, je veux dire.

Quel personnage de Brothers & Sisters êtes-vous ?
brosis_nora
Ç'aurait pu être pire, j'aurais pu être Kitty. Ou Tommy. Brrrr...

Quel personnage de Sex & the City êtes-vous ?
sitc_miranda
Oh, yeeeeees ! Je suis rousse !

On est bien d'accord que ça ne veut strictement rien dire, mais ça n'en est pas moins fun. Allez, à vous !

4 novembre 2008

Woof !

Bon, sur un ton plus léger que tout-à-l'heure... Je sens bien que c'était un peu hardcore pour vous.

Quel personnage de Pushing Daisies êtes-vous ?

pushingdaisies_digby

La bonne nouvelle, c'est que je reçois plein de caresses ! La mauvaise c'est qu'aucune ne vient de Lee Pace.

1 novembre 2008

Prévisions téléphagiques

Pour des raisons sur lesquelles je ne m'étendrai pas, j'ai reçu récemment une somme d'argent assez providentielle. Qui tombe à un moment où je ne suis déjà pas à plaindre.
Mon premier réflexe (d'ex-chômeuse) a été de me dire que j'allais mettre cet argent de côté. Economiser pour mon futur appart. Pour mes vieux jours. A cause de la crise.
Ça a duré un demi-quart de seconde, environ.

Et puis j'ai pensé : Opération COLLECTION !!! Et plus précisément, j'ai pensé :
- Roseanne (pas eu le temps ce mois-ci)
- Pushing Daisies
- Brothers and Sisters
- Farscape
- Oz (ça fera doublon avec mon coffret saison 1 mais qui s'en soucie ?)
- Flander's Company
- Twin Peaks
- Battlestar Galactica (même avec un coffret tout moche)
- Angela, 15 ans (parce que mon coffret import a un vilain défaut)
- Boston Justice
- Boston Legal

J'ose même pas faire le total. Surtout qu'après je vais me rendre compte que j'en ai les moyens et là ce sera pas beau à voir.

Dieu soit loué, Noël le 25 décembre, et mon anniversaire le 25 janvier, devraient aider... D'ailleurs, je vous ai dit que c'était bientôt Noël ? Je me souviens plus trop si on a déjà commencé à parler cadeaux, vous et moi...?

31 octobre 2008

Pace sur vous, mes frères et mes soeurs

Comme promis, dans cette nouvelle rubrique, je vous proposerai de temps à autres mes services afin que vous fassiez l'acquisition d'un objet rare : un acteur. Parce que Noël approche, comme je vous l'ai déjà dit, et que ya des idées cadeau sympas auxquelles on ne pense pourtant jamais, par exemple...

Et alors je vous assure : c'est du testé et approuvé. Bon, pas testé au sens biblique du terme, évidemment (bande d'obsédés !), mais c'est quand même de la marchandise de qualité, pas la première offre promotionnelle venue quoi. Ça a fait ses preuves, voilà, c'est solide, résistant, et en plus, ça possède une qualité propre à ce genre d'articles : des talents d'acteur. J'ai vérifié moi-même pour m'en assurer, c'est dire si je réponds de ce que je vous vends !

Aujourd'hui, dans A vendre, joli, pas cher, je vous propose donc un premier produit, inaugural pourrait-on dire. Et c'est une occas', franchement. Foncez pendant qu'on l'a encore en stock. Dans quelques mois, une ou deux années au plus, on se l'arrachera et il sera introuvable en rayon. Conseil d'amie. Avec le nombre de nominations et récompenses qu'il a déjà à son actif, ce n'est plus qu'une question de temps. Pis attention, on a cassé le moule.

Aujourd'hui, à vendre, joli, pas cher : Lee Pace.

1) Fiche produit
Bon, alors on va faire net et précis : l'article Lee Pace, on ne l'a pas depuis très longtemps, mais il n'a pas lambiné en chemin. C'est pas le gars qui va jouer le guest pendant 10 ans dans des séries de seconde zone avant d'enfin devenir premier rôle quelque part (non, il a juste fait une apparition dans New York Unité Spéciale, mais ça se défend quand même).
A moins de 30 ans (âge de maturation irréprochable, si j'ose dire : sorti de la chaîne de montage, mais pas encore lustré par l'usure), il a déjà accompli pas mal de bonnes choses, par exemple c'est quand même un produit issu de Julliard, mais aussi, il a déjà reçu deux récompenses (un Gotham et un Obie), pas le top du top c'est vrai, mais pour le top du top, voyez-vous, il a quand même trouvé le temps d'être déjà nommé (deux Golden Globes, deux Satellites, un Emmy, c'est très honnête). Quand je vous disais que c'était du premier choix.
En outre, ce petit a su s'attirer les faveurs de personnalités auréolées d'une certaine, dirons-nous, gloire, avec par exemple le réalisateur de The Cell qui lui a offert un premier rôle dans son dernier film en date, et ce bon vieux Bryan Fuller qui l'a recyclé dans Pushing Daisies à la mort de Wonderfalls. Bref, c'est de la qualité, c'est prouvé, du solide, je vous l'avais promis.

2) Fonctionnalités
Le produit Lee Pace peut tout faire. C'est ce qui fait que la valeur du produit augmente tant, avouons-le. Il minaude, devient inquiétant, violent, charmeur, innocent, perdu, héroïque, mystérieux, tendre, pervers. Des acteurs réellement multifonctions, on n'en voit pas tant que ça.
Ce qu'il y a de bien c'est qu'il n'a pas peur de se mettre en danger pour un rôle, aussi mineur commercialement soit-t-il. Et je le prouve ! Démonstration : dans le téléfilm pour Showtime Soldier's Girl, ce petit mec du Sud n'a pas hésité à interpréter le rôle d'une transsexuelle/danseuse exotique, accomplissant le tour de force de se plier à ce difficile exercice avec un naturel saisissant et en évitant la caricature, ce qui lui a d'ailleurs ouvert les portes qu'il traverse de façon si preste aujourd'hui. Sans même parler de l'investissement physique que cela a représenté ; moi franchement ce genre de choses, ça m'impressionne, et je ne diffère pas tellement de vous sur ce point je pense.
Dans un même film, il peut interpréter un romanesque bandit masqué au look hispano ET un suicidaire junkie addict à la morphine (et être crédible et ultra-consommable de bout en bout). Il peut. Il peut le faire. Et ne parlons même pas de ses talents pour la comédie plus légère, je ne vous fais pas l'affront, ami téléphage, de vous rappeler qu'il FAUT voir Pushing Daisies.
Je rappelle donc les incontournables, à voir et revoir pour s'assurer au préalable de la qualité de la marchandise : Pushing Daisies, oui mille fois oui et sans retenue, The Fall, oh que oui même sans parler de Lee Pace, Soldier's Girl, comme si votre vie en dépendait parce que sa prestation mérite un post de 5000 caractères à elle seule. Accessoirement, Miss Pettigrew Lives for a Day, investissement honorable, à un moment il tente même de chanter, et de toutes façons le film passe très vite. Pour le reste, vous pouvez vous permettre l'impasse ; bon, disons éventuellement The Good Shepherd mais jamais je ne me sentirai le droit de vous inciter à vous infliger un film avec Matt Damon. Pis alors, franchement, laissez Infamous aux habitués de la maison, on l'y voit quelque chose comme 10 minutes en tout et pour tout, et avec un éclairage peu coopératif en plus.
Encore un peu hésitant ? Madame, vous êtes regardante sur les dépenses en ces temps de crise ? Monsieur, pas complètement convaincu par ce qui vous semble n'être qu'un délicieux eye candy ? D'accord, j'ai compris, c'est comme ça que fonctionne le commerce, pas de problème. Je vais donc faire un geste commercial. Alors voici les captures que j'ai, moi-même personnellement de mon propre fait, réunies pour vous. Par contre, oui, ça va vite, parce que parfois le regard de ce jeune homme peut brûler la rétine et briser des cœurs, et je ne veux pas de réclamation.

Lee
Et oui, je le jure sur la tête de ma télécommande, c'est lui à chaque fois.
J'ai aussi des extraits video à votre disposition, que je me suis mis de côté dans l'arrière-boutique, mais j'ai peur de vous spoiler grave, donc même si le client est roi, le client va d'abord regarder ce qu'on lui recommande, après on discutera.

3) Tarif en vigueur
Attention, la côte va grimper très vite. Déjà avec Pushing Daisies, là, ça marche bien, mais avec la sortie de The Fall et de telles qualités, le produit, autant vous le dire, il ne va pas nous rester sur les présentoirs. Il va faire un film ici, un film là (oh tiens, un film du réalisateur de The Grudge, avec SMG en partenaire, se profile, qu'est-ce que je disais ?), et bientôt on ne pourra plus le blairer tellement il sera partout. Bon je m'emballe, mais on va en entendre parler quand même. Prendez tant que vous avez les moyens.
Alors Mesdames et Messieurs, le Lee Pace, vous ne le trouverez pas pour la somme de 100 €, pas pour la somme de 50 €, non ça fait 30 € ou pas bien loin (sans les frais de port), c'est une aubaine vous dis-je. Au pire d'ici-là vous avez le temps de vous faire une cagnotte, et je fais aussi des facilités de paiement.

N'hésitez pas, aussi, à en profiter pour plébisciter ce produit exceptionnel en signant la pétition pour sauver Pushing Daisies... si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour moi...

On s'est compris ? Vous allez vite fait tirer les conclusions qui s'imposent et ajouter cet ustensile de grande qualité à votre collection ! Fort bien. Revenez m'en dire ce que vous en aurez pensé. Ni repris ni échangé : pas besoin, vous en serez satisfait.

A vendre, joli, pas cher : Lee Pace. Je ne vous le redirai pas.

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