Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
24 juin 2009

Joue-la comme Cabrel

Il n'y a pas grand'chose qui m'énerve autant que les "c'était mieux avant". Ah, si, je sais : les "c'est mieux maintenant".
L'un comme l'autre sont profondément invalides à mes yeux. Et, comme je dis à mon chat lorsqu'il me harcèle alors qu'il reste des croquettes dans la gamelle : "argument non-recevable". C'est rien que des conneries, tout ça (pardon my French).

Il n'y a pas de raison qu'une décennie soit meilleure qu'une autre, la seule chose qui a changé, c'est l'attention portée aux fictions télé, en général comme en particulier (et encore, ça dépend des fictions de quel pays on parle). Vous aviez quel âge lorsque vous êtes réellement devenu téléphage ? C'est la condition de tout.

Ce n'était ni mieux ni pire, avant. Exactement comme aujourd'hui, il y avait de bonnes choses, et de moins bonnes. Je ne m'érige pas en experte, mais j'ai la chance d'être suffisamment curieuse pour comparer, au moins à mon échelle.

Depuis des mois et des mois, je vous parle de séries quasiment néanderthalienne, genre Three's company, Gilligan's Island ou The White Shadow. Je n'en ai pas parlé faute de temps mais j'ai aussi eu l'occasion de tester les pilotes de That Girl, Land of the Lost, ou encore I Dream of Jeannie. Du noir et blanc, du papier peint marronnasse, et tout ce qui s'ensuit. On a aussi effleuré d'autres séries anciennes via le jeu des génériques, dont j'ai tenté une bonne partie des pilotes, comme Police Woman, Logan's Run ou Honey West. J'en oublie forcément.

Et dans tout cela, il y avait du bon (je continue de suivre Three's company avec plaisir, lorsque mon emploi du temps téléphagique me le permet), du moins bon mais pas catastrophique (That Girl) et du déplorablement barbant (Quincy). de la même façon que cette saison passée nous aura apporté aussi bien Nurse Jackie, Better Off Ted... que Roommates. Du bon comme du mauvais. On pourrait aussi dire qu'il y en a pour tous les goûts, si on voulait faire dans le politiquement correct.

Alors pourquoi comparer des époques ? (fussent-elles séparées d'une seule décennie, parfois... car les plus passéistes d'entre nous ne sont pas forcément ceux qu'on croit)

C'est vrai que de décennie en décennie, et ça me semble difficile à nier, la télévision a évolué, sur la forme, le fond, l'industrie, les moyens, la promo, la reconnaissance publique, et tout le reste. Stylistiquement et esthétiquement, on peut au premier coup d'oeil reconnaître l'époque d'une série (bon, à l'année près, je ne peux pas, cela dit).
Mais scénaristiquement ?

L'histoire et le propos du Prisonnier n'ont pas vieilli (j'attends de voir le remake avant de m'avancer jusqu'à dire qu'il n'était pas nécessaire, cependant). L'humour de Three's a company fonctionne toujours. Le personnage de That Girl est aussi vif et charmant qu'à son apparition.
Sitôt qu'on fait abstraction de ce qui marque l'âge des séries, on s'aperçoit qu'un grand nombre d'entre elles sont intemporelles... Et elles n'ont pas besoin d'être aussi travaillées et/ou conceptuelles que Le Prisonnier pour toujours émouvoir ou interroger le spectateur qui leur donne leur chance.

Alors, bon. Si vous avez envie de dire que "c'était mieux avant" ou "c'est mieux maintenant", c'est votre droit le plus strict. On est sur internet, dans un pays libre (pour l'instant ?), vous faites comme vous voulez.
Mais pas ici.
Les plus bornés d'entre vous sont priés de prendre la porte... ou, s'ils consentent à un effort, à visiter les posts relatifs aux séries citées dans ce post, pour commencer.
Ah, la magie des tags...

Publicité
24 juin 2009

Purple Days

...L'opération "éduquons SeriesLive sur la fiction japonaise" continue.
Gloire donc à Eske (que ses séries favorites soient renouvelées à l'infini) qui a mis en ligne ce soir les fiches suivantes :

- LIAR GAME
- Orange Days

D'Orange Days, je veux vous parler depuis un bon bout de temps. J'y viendrai lorsque j'aurai un moment, surtout maintenant que je sais que la curiosité de certains a été piquée quant à la télvision de l'archipel ! En tous cas patience, d'autres fiches sont encore à publier (et quand ce sera fait, d'autres seront envoyées... on n'en verra probablement jamais le bout et quelque part tant mieux).

En attendant n'hésitez pas à visiter les fiches en question, ainsi que les tags s'y rapportant...

22 juin 2009

New Friends

Oyez, oyez ! Eske (que mille DVD lui soient offerts en sacrifice) a pu mettre en ligne une partie des fiches nippones que j'avais envoyées il y a quelques temps. Dans la prochaine salve, vous trouverez également des séries dont je n'ai pas parlé mais dont le post est actuellement en travaux, d'ailleurs...

Mais pour le moment :
- Bokura no Yuuki
- Hokaben
- Joou no Kyoushitsu
- Last Friends

N'hésitez pas à leur payer une visite, et d'en profiter pour aller relire les tags associés, car il s'agit de séries dont j'ai déjà parlé par le passé. Je crois me rappeler que Last Friends avait fait une adepte, n'hésitez pas à tenter votre chance avec l'une ou l'autre de ces séries !

Après le succès de Lunch no Joou (prochainement fiché aussi), je vais essayer d'espacer un peu moins les posts sur les séries nippones, comme vous avez pu le voir tout à l'heure avec Yakou no Kaidan... que d'ailleurs je dois envoyer à Eske dans un avenir proche. Le pauvre, il n'en verra jamais le bout.

21 juin 2009

Plus besoin de pousser...

C'était très long (voir épisodes précédents liés à ce tag) de faire comprendre à ma famille à quel point je m'étais attachée à Pushing Daisies. Les tribulations autour du coffret DVD n'ont pas manqué de rebondissements, mais je crois qu'on y est.
Sans raison aucune, ma sœur m'a bricolé un petit gadget pour nettoyer l'écran de mon téléphone... à l'effigie de mon Piemaker préféré...

KeepingDaisies

Le message est bien passé, ils sont mûrs. Le coffret de la 2e saison ? Je sens que ça va être de la tarte.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

21 juin 2009

lady's reasons why not

Ah, malheur, je suis découverte. Oui, j'aime faire des listes, mais j'avais réussi à vous le cacher jusqu'à présent. Quasiment.
J'instaure donc à compter d'aujourd'hui une catégorie encore moins nécessaire qu'un visionnage de Fringe en français, j'ai nommé : lady's reasons why not. Un cookie à la myrtille avec la compassion du chef pour qui a vraiment regardé la série à laquelle il est ici fait référence.
En toute sincérité, des posts en brouillon sur le thème des listes, j'en ai déjà déjà plein dans ma besace, et il n'est pas impossible que d'autres finissent par fleurir dans un avenir plus ou moins proche, surtout avec l'été qui guette, les crises de flemmingite à répétition, et ma résolution non-verbalisée d'essayer de poster quotidiennement pendant quelques temps. Préparez-vous au pire.

Mais j'en avais tellement marre de lire des posts (un peu sell-off) sur l'air de "10 raisons de regarder la série que tout le monde va regarder" que franchement il m'était urgent de réagir. A mon échelle. C'est-à-dire par la mauvaise foi. Chacun se bat avec les armes qu'il a.

Souvent, je vous entretiens de séries dont personne n'a rien à carrer en vous vantant leurs louanges en pure perte (exemple concret et récent : moi disant du bien de Law & Order ...pour une fois que je parle pas de SVU). C'est une de thérapie postive téléphagique où j'essaye de vous éduquer de façon à peu près ouverte aux réalités de ce monde : ce que regardent les autres c'est de la merde, et les séries que j'aime sont les meilleures. Je devrais même pas avoir besoin de vous le préciser, mais bon, je sens que c'est la fin de la semaine et que vous avez beaucoup de temps de cerveau disponible pour le Cocu Colu.

Ici c'est totalement le contraire qui va régir cette catégorie, dans le sens où, plutôt que de m'acharner bêtement à flatter votre curiosité et vous ouvrir des portes insoupçonnées sur, qui sait, des fictions qui se déroulent en Afrique ou des séries qui datent d'avant votre conception (même pas votre naissance, votre conception !), je vais me contenter d'être bileuse. Les mauvaises langues argueront que je le fais aussi très souvent, mais elles sont mauvaises langues, et ont donc par définition zéro crédibilité.

Donc dans lady's reasons why not, je vous donnerai non pas 3, nous pas 5, mais bien 10 raisons de NE PAS regarder une série donnée.

Si vraiment vous voulez voir dans cette rubrique le signe qu'une force créatrice me pousse à agir pour votre bien, on n'a qu'à dire que c'est pour vous éviter de perdre du temps devant des conneries, et mettre à profit le temps gagné pour, mettons, eh bien, disons, c'est-à-dire, par exemple, faire du bénévolat dans des centres gériatriques, lutter pour la Paix dans le monde, ou regarder des séries qui en valent la peine (par ordre croissant de vitalité pour la planète).
Voilà, c'est ça, on n'a qu'à dire.

Et j'en profite pour ajouter que j'aime bien faire des posts moyennement utiles pour vous présenter la moindre nouveauté de ce blog (et ici les nouveautés sont toujours moindres parce que c'est pas le but du jeu que de vous en mettre plein la vue avec des gadgets, en plus), que c'en est un ici, qu'il n'y aura donc pas de liste dans le post ici présent, donc hop, je passe au premier post de cette catégorie dans quelques minutes.
Tain je pète la forme moi. Aucun rapport avec les médicaments que je prends ou ne prends pas en ce moment pour me faire oublier la douleur.

Publicité
18 juin 2009

Attention, please

On est des tarées, nous autres qui n'avons pas de majuscule. freescully et moi-même vous donnons en effet rendez-vous ce soir à 20h pour un visionnage du pilote de HawthoRNe en direct, sur Twitter.

Pour une fois, on va changer un peu de méthode ! Ainsi, plutôt que de vous produire un pavé de 50 000 caractères post-découverte, nous serons toutes les deux, simultanément, sur nos comptes Twitter, afin de partager nos impressions sur ce pilote. C'est un peu ce qu'on avait fait pour The Beast en plus mieux, en plus interactif, bref, plus 2.0. Je vous l'avais dit, on est des tarées.
En plus, vu les audiences tièdes de la série, je pressens que ce pilote va être un festival.

La question que certains parmi vous se posent peut-être, c'est : "pourquoi Twitter ? Zavez pas assez d'un blog ?" Si, si j'ai lu la question dans vos yeux.
D'ordinaire, je suis pas trop "site communautaire" et toutes ces sortes de choses. J'ai jamais eu de MySpace (je considère que c'est à laisser aux musiciens et chanteurs), j'ai jamais eu de FaceBook (je considère que c'est à laisser à ceux qui veulent se faire des amis imaginaires, cf. post d'hier ?), par contre Twitter, ça remplace un flux RSS (en effet, mes 3 blogs sont suivis automatiquement sur mon compte, et je répercute aussi les news de Teruki Paradise que je fais), un forum non-exclusif (tout le monde peut rejoindre la conversation), un chat, une boîte mail (ça tombe bien pour moi qui oublie tout le temps le mot de passe de la mienne), bref, pour moi qui déteste avoir 500 applications et/ou sites web pour bosser, c'est le rêve.
Certes, il y a le fait qu'on est limités à 140 caractères. Personnellement, sur mon compte Twitter, j'ai pris le parti de faire ça uniquement en anglais histoire de s'amuser avec le concept. Mais 140 caractères ça rend les structures de phrases simples et faciles à suivre. Alors bon, pourquoi pas ?
J'ajoute que point n'est besoin de s'inscrire, même si c'est plus pratique.

Donc si vous voulez suivre nos impressions ce soir à partir de 20h (à un poil près, quoi), le lancement sur fera sur Twitter sur nos comptes :

lady_2009_bigger           Logo_bigger   

17 juin 2009

Imaginaire Imogène

Je ne sais plus pourquoi mais je me suis mise à repenser à l'un de mes ex. Non je me suis pas trompée de blog. Après que nous ayons rompu, je me suis aperçue qu'il avait souscrit à un service de petite amie virtuelle, qui lui envoyait régulièrement des mails indigents du genre "ah j'ai passé une bonne journée aujourd'hui, j'ai hâte qu'on se voie", rien de polisson.
Comment j'ai eu accès à ces mails relève désormais de la prescription. Non, je vous le dirai pas... vous êtes de la police ou quoi ?
Bref j'y repensais, sans jugement aucun d'ailleurs (est-ce ma faute si je suis trop humaine pour les hommes que je fréquente ? Raisonnablement non), et je me suis dit : je me demande s'il est encore abonné à ce truc. Sans doute pas. Je le lui souhaite. Enfin, avec les mecs, on sait jamais. Mais même s'il l'était encore, ça m'a rappelé à quel point certains d'entre nous entretiennent tout de même des relations imaginaires.
Arrêtez de vous moquer. Je parle aussi de nous, téléphages.

Cette relation imaginaire avec des séries, je ne vais pas avancer bêtement qu'elle existe entre le spectateur et la série qu'il suit. Au contraire, cette relation-là est bien réelle. Pas comparable avec d'autres relations évidemment (pour ceux qui se rappellent encore comment on peut avoir des relations avec quelqu'un d'autre que le monsieur qui nous livre des pizzas pour nos soirées télé), mais elle existe et j'en ai déjà parlé de nombreuses fois (dont ici). Bien crétin celui qui irait faire mine d'avancer que, boh, la télé, ça n'engendre pas un lien affectif. Ou alors ce serait quelqu'un qui tond la pelouse en même temps qu'il regarde Damages (je me fais pas des amis en appuyant là où ça fait mal). La tendresse qu'on a envers les personnages, notre assiduité d'une semaine à l'autre, et pour les bloggueurs téléphages parmi nous, la ferveur que nous mettons à disserter sur le sujet en long, en large, en review et en travers, en sont des indices assez nets.

Non, je parle de la relation imaginaire avec les séries qui ne sont plus. Nous les avons tant investies que nous continuons de nous en préoccuper alors même qu'il ne s'y passe, par essence, plus rien. Je ne le critique pas, pour le pratiquer moi-même, mais je dois dire que je connais très peu de domaines d'intérêt où cette inclination est si prononcée.

Scarlatiine parle par exemple de La petite maison dans la prairie, et à travers cette série, de tout ce qui nous a marqué à jamais dans nos coeurs de téléphages. Comment se fait-il que 10, 15, ou même 20 ans après, nous continuons d'avoir une relation avec ces séries qui nous ont marqués ? Cela fait par exemple des siècles qu'il n'y a plus d'inédit d'Une Nounou d'Enfer (depuis l'arrêt de Living with Fran, diront les mauvaises langues), et pourtant j'ai trouvé le moyen d'avoir des choses à en dire à 24 reprises depuis l'ouverture de ce blog, alors qu'évidemment la série était finie depuis des lustres avant même que je n'ouvre ladytelephagy ! La faute aux rediffusions ? Pas seulement ! Ou alors on m'explique les 26 occurrences de Rude Awakening...

La série vit toujours en nous.
Même sans aller jusqu'à la fanfiction (quoique les Buffyistes soient parmi les coutumiers de la chose), nous repensons aux personnages, aux bons moments passés, bref nous la nourrissons de notre imaginaire. Nous avons réellement construit des souvenirs avec ces séries... comme s'il s'agissait d'amis imaginaires. Sans même parler des extrêmistes qui tombent dans le culte de la personnalité (chais pas moi, imaginez quelqu'un qui regarde tout ce que fait Kyle MacLachlan même quand c'est pourri ; et ça l'a longtemps été), il est assez perturbant de voir que nous continuons d'investir des séries tombées au combat.
Un peu plus tôt ce matin, tao tweetait sur Everwood. Voilà bien un exemple flagrant de série avec laquelle les spectateurs ont continué d'entretenir une relation tendre. Et moi, avec mon deuil de Pushing Daisies qui me mine le coeur ? Pas mieux.

Je trouve ça absolument sidérant, finalement. Certes, tant qu'on reste dans une certaine mesure, ce n'est pas inquiétant. Mais ça pose sérieusement question tout de même sur le principe même de la série, qui s'insinue dans notre quotidien et espère tentaculairement s'accrocher à tout ce qui dépasse pour qu'on ne cesse jamais de la regarder. Une fois l'annulation passée, ainsi que des années voire des décennies, nous sommes toujours sous le charme.
L'addiction à une série se soigne-t-elle un jour ?

Une partie de moi espère que non. L'autre partie pourrait rationaliser un peu, mais elle est trop occupée à écouter la première chanter After You've Gone, chanson utilisée dans un épisode de Rude Awakening que je n'ai pas vu depuis deux ou trois ans, et que je fredonne depuis ce matin. Vous en tirerez les conclusions que vous voudrez...

14 juin 2009

Le web téléphagiique s'agrandiit

Bon alors vous le savez, c'est pas trop mon truc le copinage, d'ordinaire.
Et comme vous le savez, c'est pas trop mon truc Les Simpsons, d'ailleurs.
Et comme vous le savez, le rouge c'est pas tout-à-fait ma couleur.

...euh, pourquoi je fais de la pub pour ce blog alors ?

Grandiie

Eh bien, tout simplement parce que c'est celui, tant attendu, de Scarlatiine, oui elle s'est enfin décidée, et elle va nous faire bénéficier à son tour de son regard sur les séries. Depuis le temps que je faisais du lobbying pour que ça arrive !

Affluez nombreux, précipitez-vous, la peinture est fraîche mais je n'ai pas le moindre doute sur ce blog !
Euh, pensez à revenir me voir de temps en temps, hein ?

1 juin 2009

And I need you more tonight...

Ce petit intermède ne parlera pas de séries. Je sais, c'est choquant. Mais il parlera quand même de télévision, rassurez-vous.
Ce soir, Conan O'Brien commence sa nouvelle carrière d'hôte du Tonight Show de NBC.

conansback

Celui qui restera certainement mon rouquin préféré se trouve donc devant un nouveau challenge, celui d'amuser l'Amérique une heure plus tôt. Le défi pour lui est de réussir à mettre juste un peu d'eau dans son vin pour coller à ce nouveau time slot, sans se départir des qualités qui font de lui un animateur si populaire.
Qu'il se rassure, moi, je le suivrai dans cette aventure.

Si je parle de Conan ici, c'est parce que lui et moi avons une histoire vieille de près de 7 ans, et qu'elle a commencé... avec les séries. Car en 2002, Conan présentait pour la première fois les Emmy Awards, qui étaient retransmis par je ne sais plus quelle chaîne du câble française. J'avais enregistré l'émission pour... eh bien, pour ce qu'elle était : une cérémonie de récompenses sur la télévision. J'ignorais alors complètement qui était Conan O'Brien.

Et puis, il est apparu.
Conan_BonnieTyler
Et la face du monde en a été changée. Elle est devenue pâlichonne et pleine de tâches de rousseur.
Une fois n'est pas coutume, merci, merci au Mal de m'avoir approvisionnée en attendant que je numérise ma VHS ; et entre nous soit dit, c'était quand même une autre époque, regardez-moi ce public : Aniston et Pitt en couple, le cast de Six Feet Under et A la Maison Blanche... voilà qui ne nous rajeunit pas.

A l'époque, je n'avais pas internet chez moi. Mais chez mes parents, sur l'ordinateur de l'école ou dans des cybercafés, j'ai commencé à faire des recherches, pour comprendre d'où sortait ce grand maigrichon à l'humour ravageur, et à la mèche rousse. J'ai commencé par me familiariser avec son univers, à lire religieusement le Conologue qui était pendant un temps disponible sur le site officiel du show, et que je lisais semaine après semaine et gardais dans un coin. Et dés que j'en ai eu la possibilité, j'ai cagoulé des émissions du Late Night où j'avais appris qu'il faisait office depuis des années. J'avais l'impression d'avoir raté quelque chose pendant une éternité. A côté, ce pauvre vieux Letterman, que j'avais découvert un peu plus tôt, n'était qu'un petit joueur, il était moins drôle ! Et puis, il était moins roux.

Inutile de dire que, quand une fan des Emmy Awards et de Conan voit arriver la 58e cérémonie quelques années plus tard, elle ne peut qu'être à la fête.

Toutes ces années, je me suis réjouie de le voir, dés que j'en avais l'occasion, officiant dans ce Late Night qui m'avait permis de glisser un oeil par le trou de la serrure pour prendre le pouls d'une autre Amérique, celle qu'on ne voit pas souvent ici (mais Canal + nous a depuis offert la possibilité de faire la connaissance de Jon Stewart, c'est pas mal aussi même si ce n'est pas la même chose). Lorsqu'un artiste que j'aimais, le plus souvent un acteur puisque je ne suis que peu branchée musique occidentale, se voyait invité chez lui, j'étais toujours aux anges et j'essayais de voir l'émission, c'était une consécration, c'était une intronisation, c'était... la perfection. J'ai souvent rêvé d'y voir Kyle MacLachlan et plus tard Lee Pace (orgasme télévisuel assuré) mais ça ne s'est jamais fait ; pour le premier je n'ai jamais mis la main sur l'émission, pour le second, il lui manquait visiblement des galons.
La bonne nouvelle c'est qu'en s'installant plus près, à L.A., Conan leur donne à eux tous et aux autres une nouvelle chance !

Il y a quelques semaines, j'étais en larme devant l'épisode final du Late Night. Le coup de détruire le décor, ça m'a tuée. Que ce soit le dernier, aussi, ça a marqué la fin d'une époque. Le début d'une autre...

C'était donc le post sentimental du jour, pour souhaiter bonne chance à Conan. Et lui dire que... pour ce que ça vaut, moi, demain, je le regarderai dans ses nouvelles attributions.

27 mai 2009

Fiching

Un quatrième post aujourd'hui (quelle santé, quelle jeunesse !), mais plus mineur que les précédents, un tout petit 3615 My (So-Called) Life, histoire de tirer mon chapeau à Eske pour sa patience. Il a en effet mis en ligne sur SeriesLive une partie des fiches que je lui avais envoyées, et qui sont les suivantes :
- Dante's Cove
- Guiding Light
- Noah's Arc
- Space Precinct
- The DL Chronicles
- The Lair

Evidemment, les posts sur ces séries ont été mis à jour, et si ce n'était encore fait, vous pouvez aller y jeter un oeil en suivant les tags... Quelle petite machine bien huilée, tout ça !
Prochaine fournée dans quelques jours, avec cette fois les fiches de séries nippones que j'ai envoyées...

Et tant que j'en suis aux messages personnels, félicitations à rei, ma frangine, qui s'est hissée à la 4e place du quizz de SeriesLive cette semaine. Bravo soeurette ! Continue à tenter de ramener les biffetons à la maison, je suis toujours en désintoxication...

Publicité
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 > >>
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité