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ladytelephagy
une nounou d'enfer
24 février 2007

In the yeeeeeeear twenty-five twenty-five

Je ne pense pas que Cleopatra 2525 soit conçue comme une série comique. Encore que. Toujours est-il que ça n'empêche pas d'être pliée de rire devant pareille bêtise. Pourtant, on pourrait se dire qu'ayant vu quelques Hercule, à peu près autant de Xena, et même, ya des siècles, un Jack of All Trades, j'étais parée à la forme toute particulière que revêtent les séries de Sam Raimi. Eh bah non ! Ou plutôt : on a beau s'y préparer, quand le moment vient, on est quand même démuni.

Cleopatra 2525 reprend une partie des éléments qui avaient marché avec Xena, d'ailleurs : les héroïnes sont des femmes (cette fois, elles sont trois), et à la vue du pilote, on peut se dire qu'il suffirait de pas grand'chose pour instaurer une intrigue entre deux d'entre elles, peut-être même les trois, allons-y carrément. Les fringues sont à peu de choses près dans le même esprit, il n'y a que les matières qui changent et avec quelques accessoires futuristes en sus parce que, notons-le : Cleopatra 2525 est, de ces quatre séries, la seule qui ne se déroule pas à un âge antique. Bien qu'on retrouve les mêmes codes... et bien-sûr la même réalisation. Il y a de l'action, les hommes sont soit serviles, soit inifiment belliqueux, et bien-sûr, un quota de plaisanteries par acte.

A noter : ce ne sont pas ces plaisanteries contractuelles qui font rire. Non, c'est l'accumulation d'une réalisation déplorable (quand on est dans l'antiquité, ça passe, mais dans le futur, ça fait tâche) et d'une qualité de jeu qui donne à penser que la direction d'acteur n'est pas le plus gros du travail opéré sur la série. Ne parlons pas des effets spéciaux qui ont vieilli plus vite que ceux de certaines séries plus anciennes, sinon on en a pour des heures. Si avec ça, vous ne trouvez pas, sinon à vous poiler, au moins à sourire d'une rictus dédaigneux, c'est probablement que vous êtes trop coutumier de Sam Raimi et sa vision toute particulière du divertissement de télévision.

Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit, dans le fond, de divertissement. En dépit de la trame scénaristique (il en fallait bien une, et on s'arrange pour qu'elle soit la plus simpliste possible, quasiment un prétexte), on a surtout là une série pas prise de tête, parée pour vous faire passer les 20 minutes les moins compliquées à comprendre possible, avec une moyenne d'une scène d'action toutes les deux minutes environ. Ce qui est beaucoup. Pourtant je n'ai rien contre les divertissements à la base, notez bien, j'en regarde un certain nombre moi-même à mes heures (on parle quand même de quelqu'un qui vient d'enchaîner sur la seconde saison de Reba et encense Une Nounou d'Enfer avec ferveur depuis une décennie, mes standards en terme de divertissement ne sont donc pas si élevés) mais il faut reconnaître que ce genre convient assez mal aux séries futuristes en général. Alors oui, on passe un bon moment (la moitié étant consacrée à se moquer du jeu de scène de Victoria Blatte, toujours si subtile) mais, sur le même principe (trois belles nanas, un contexte futuriste et de la baston régulièrement), on peut par exemple citer Birds of Prey, bien plus efficace, et surtout exigeant de son casting un peu plus que des mouvements de bassin ou de torse. Qu'une série ait vécu plus longtemps que l'autre reste un mystère pour moi.

Il faut quand même noter que le casting en question s'est illustré ensuite dans des rôles à la mesure de son talent : Victoria Prout a dégoté un rôle de composition dans Mutant X (ou on sent bien qu'elle a travaillé ses mimiques félines... et euh, c'est tout), on se souvient principalement de Jennifer Sky pour avoir officié dans le pilote de Fastlane, dans du Charmed et surtout dans un épisode de la première saison de Boomtown (en tant que... danseuse érotique aussi, et vu son CV actuel, c'est sans doute encore ce qu'elle fait pour gagner sa vie), et enfin Gina Torres n'est autre que la fière combattante qui se tient aux côtés de Malcolm Reynolds dans Firefly (là aussi, on sent le rôle de composition) ce qui lui a ouvert les portes d'une apparitions dans Angel (elle jouait aussi les terreurs, mais pas de démonstration exagérée de muscles cette fois) lorsque la luciole en question s'est éteinte, et qui depuis s'est tapé l'incruste dans un grand nombre de séries (24, The Shield, ALIAS...). On constate que c'est celle qui a le jeu le moins risible qui s'en est le mieux sortie. Comme quoi ya bel et bien une justice, même à Hollywood. Et puis finalement, Gina nous démontre quoi avec toutes ses apparitions ? Qu'il n'y a pas de mauvais acteur : il n'y a que des mauvais rôles, et des metteurs en scène de merde. Nan, ok, ya aussi des acteurs pitoyables, mais l'écriture et la direction n'arrangent rien.

Je sens que je vais discrètement planquer mon épisode de Cleopatra 2525, ptet même le jeter, je sais pas, parce que d'ici à ce que mon homme se pique de vouloir le regarder, ya pas loin. Et franchement, je ne voudrais pas interrompre sa consommation de Mutant X. D'ailleurs plus j'y pense, plus ces séries vont bien ensemble et se complètent à merveille.
O_o
Ok, c'est dit, je brûle mon exemplaire du pilote. Pas de blagues.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (culture, culture... un bien grand mot) : la fiche Cleopatra 2525 de SeriesLive.

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12 février 2007

L'angoisse de la fin de saison

C'est horrible. Nan, ça ne peut pas se produire. Ah nan mais quelle horreur : plus que deux épisodes, et c'est la fin de la saison.

Je devrais être ravie, gourmande, curieuse, heureuse ! Mais la perspective que cette saison prenne fin (et que la suivante soit encore loin) me rend au contraire nerveuse. Tenir trois mois ? Vous n'y pensez pas !

Voilà plus d'un mois maintenant que mon homme, tombé comme moi amoureux de Battlestar Galactica, tente désespérément de voir la fin de la saison 2. Je suis étonnée qu'il n'ait pas vu le coup arriver. En effet, pour la saison 1, à peine achetée, à peine regardée ! Mais si la période de Noël n'avait pas été là, je pense que nous y serions encore, car la seule perspective d'atteindre le dernier DVD était terrifiante à mes yeux. Mais là, il n'y a pas (encore) de 3e saison ! Alors pas touche ! Je ne dis pas qu'on s'en garde pour plus tard, même pas, c'est bien simple : on regardera la fin de la 2e saison quand on sera sûrs d'avoir la 3e entre nos petites mimines. Avant, c'est même pas la peine d'y penser.

Je ne dis pas ça que parce que je pressens que, comme pour la première saison, le cliffhanger va être énorme. Non, parce que je vais vous dire : ça me fait exactement pareil pour la saison 5 d'A la Maison Blanche. Tant que j'ai pas le coffret de la saison 6, il est souhaitable pour tout le monde que le DVD reste où il est. Zoey pourrait être en danger de mort une nouvelle foi, le président Bartlet faire une attaque cardiaque doublée d'une aggravation de sa maladie, et Leo pourrait se mettre à sourire, que je ne changerais pas d'avis. N'y comptez pas. Et même si Josh devait embrasser Donn... enfin ça, on verra.

C'est psychologique. Quand on a comme moi le malheur de ne pas s'amouracher des séries les plus populaires (comme LOST), on se condamne à un rythme de sortie digne d'un scenario de soap opéra : l'an prochain on y est encore. Tenez, Une Nounou d'Enfer : près de 10 ans d'attente, tout ça pour quoi ? Une saison par an !!! Un malheureux sitcom déjà doublé et diffusé 100 fois, connu de tous ! Ils attendent quoi, que les tenues de Miss Fine aient vraiment l'air de dater de deux décennies ??? Autre exemple : vous avez vu combien de temps il a fallu attendre pour avoir Oz en DVD ? Hein ? Comment ne pas devenir parano dans ces conditions ?!

Alors oui, Grey's Anatomy, LOST... alors là d'accord, là ça y va, genre une demi-saison tous les quinze jours, là ok, on se lâche ! Mais les autres, hein, les autres ? Bah les autres rien, nada, nothing, pouet, peau d'balles ! Faut pas compter dessus. Et je ne compte même pas sur les diffusions télé, yaurait de quoi devenir chèvre. M6 a beau s'obstiner à rediffuser Une Nounou d'Enfer, apparemment la chaîne ne retrouve pas ses 3 dernières saisons, et même les trois premières c'est pas dit qu'elles soient montrées dans l'ordre. Et l'épisode de Noël en dessin animé, vous l'avez vu plus d'une fois, vous ? Voilà, exactement ce que je disais.

Alors ce DVD de Battlestar, plutôt mourir que le sortir de sa boîte avant la parution du suivant. C'est peut-être d'une logique bancale (parce que dans le fond, je suis bien consciente que je me prive de ma série pendant tout ce temps-là) mais je n'en démordrai pas.

Et il y a peut-être certaines séries qu'on peut se permettre de mordiller ça et là sans complexe, mais quand il s'agit tout de même de Battlestar Galactica, A la Maison Blanche, Oz et Une Nounou d'Enfer, non madame, non monsieur, chez moi on ne mange pas de ce pain-là. Bon d'accord, du coup on ne mange plus rien du tout, mais pourquoi on n'en profiterait pas pour regarder ce DVD de Mutant X qu'on snobe systématiquement chaque fois qu'on se demande ce qu'on pourrait regarder, hein ? C'est vrai ça, que fait cette bouse dans le fond de la téléphage-o-thèque, toute poussiéreuse et délaissée de tous...?

21 janvier 2007

Hannah vous barbera

En règle générale, je n'ai rien contre les séries non-animées pour enfants. Phénomène Raven est par exemple un show qui a ses bons moments, et sur les trois-quatre épisodes que j'ai vus, je dois reconnaître que les situations arrivent à être drôles sans être forcément ridicules, en dépit de l'extrême redondance des mimiques de Raven-Symoné (ya des enfants stars qui vieillissent résolument mal).

C'est donc sans a priori que j'ai tenté pilote de Hannah Montana, série qui a enflammé les audiences de Disney Channel US l'an passé, et dont je pensais donc qu'elle allait me faire passer 20 minutes agréables. Ce préjugé positif était peut-être aussi dû au fait que la dernière fois que j'avais vu Billy Ray Cyrus à la télé, c'était dans un épisode d'Une Nounou d'Enfer, une série que même si je le voulais, je ne pourrais pas critiquer, et le fait est que je ne le veux même pas.

En dépit de toutes ces ondes positives envoyées à mon écran, ça n'a pas très bien marché. D'accord, Miley est une adorable petite chose, sa copine est plutôt mignonne aussi, et à elles deux, elles n'ont pas l'air de deux ados excessivement vieillies : elles ont ce côté enfantin que d'autres comédiennes dans des séries similaires n'ont plus depuis bien longtemps. Mais l'histoire... nan mais attendez, là, quelle hitoire ? Ce pilote n'a ni queue ni tête, tout n'est que prétexte à des gags vu et revus (ce qui n'aide pas), et il n'y a là-dedans rien de drôle, croyez-moi. Sans compter que le frère de Miley n'est pas drôle, et Billy Ray Cyrus... pas meilleur comédien qu'il y a 10 ans. Ya 10 ans on s'en foutait, mais à présent il n'y a pas de membre du cast qui soit plus charismatique que lui à l'écran pour aider à faire passer la pillule.

Le fait est que Hannah Montana ressemble à ces chewing-gums bas de gamme qui semblent colorés et marrants, mais qui au premier coup de dent n'ont que le goût et la consistance du plastique mou : la série est superficielle et ne fait même pas semblant d'être attachante. Je m'en remettrai, ne vous inquiétez pas. J'ai presque déjà oublié. Je me demande juste ce qui a pu justifier les audiences de cette série.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Hannah Montana de SeriesLive.

14 janvier 2007

Reba-pas-rbatif

Depuis le temps que je voulais la tester ! J'ai enfin trouvé le temps de faire main basse sur Reba, ce sitcom dont il y a des lustres, j'avais fait la fiche sur SeriesLive (oui, sans jamais l'avoir vu, mais on fait ce qu'on peut... dans le fond c'est pas ma faute si les chaînes hertziennes françaises ne connaissent que 10 sitcoms à rediffuser en boucle !)

Premier constat : l'accent de Reba McEntire n'est pas... disons, comment dire ? C'est un accent du Sud, quoi. Vraiment. Le genre qu'on n'entend pas trop à la télé en général (les acteurs américains sont bien dressés, leurs accents locaux s'entendent peu). Bon, même pour moi qui en général n'ai pas trop de mal avec l'accent américain dans son immense généralité, j'ai atteint mes limites... mais ce n'était qu'un petit obstacle, insignifiant au regard de la drôlerie du pilote.

Du coup, j'ai pu constater qu'effectivement, Reba est un personnage (et de facto, une série, puisque tout repose sur les épaules de son héroïne éponyme) plein de bonne humeur et de positivisme. Car quoi qu'il arrive, Reba prend les choses avec le sourire et fait contre mauvaise fortune bon coeur.
Reba, c'est pas la nana qui va piquer une crise et s'énerver parce que les choses ne vont pas comme prévu. Mais contrairement à certaines héroïnes qui ressentent profondément le besoin d'aller de l'avant (je pense à Billie de Rude Awakening ou Fran d'Une Nounou d'Enfer, entre autres), elle a juste atteint une sorte de maturité et de sagesse. Son humour, elle le doit plus à sa lucidité que sa combativité.

Comme dans la plupart des sitcoms, Reba est entourée de personnages plus hauts en couleur qu'elle, histoire de la mettre en valeur et ainsi lui donner divers prétextes à sortir des bons mots (en plus d'être la seule à pouvoir gérer avec bon sens les diverses situations dont ils sont à l'origine). Notons plus particulièrement Barbara Jean, la nouvelle copine de son époux, et son futur genre Van, incoutournable benêt, et superbe faire-valoir à sa fille. S'en tire aussi plutôt bien : l'ex-mari de Reba, toujours légèrement piteux, et complètement hors du coup. A eux seuls ces trois personnages valent bien de regarder la série et de rire des ennuis de notre héroïne.

Du coup me voilà prête à regarder un second épisode, pour confirmer le diagnostic. C'est qu'on se laisserait prendre à ce genre de séries assez facilement ! Reba partage avec un certain nombre de sitcoms récents (comme 8 Simple Rules par exemple) ce goût prononcé pour la découverte d'une vie de famille qui ne reposerait pas que sur des gags faciles mais aussi sur des véritables préoccupations de parent.

La note pour la fin, c'est le décor : de toute évidence, Living with Fran a entièrement pompé le set de Reba, si ce n'est intégralement réutilisé avec à peine deux coups de peinture pour toute différence ! La ressemblance est frappante et, pour tout dire, elle ne s'arrête pas là... mais ça, ce sera sans doute l'affaire d'un nouveau post !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Reba de SeriesLive.

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