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ladytelephagy
une nounou d'enfer
23 mai 2010

Rituels

C'est tellement ridicule que j'hésite à en faire un post ; mais je me demandais si j'étais la seule à avoir une sorte de rituels devant certains génériques ?

L'une des raisons pour lesquelles on aime qu'une série qu'on regarde ait un générique (ou un truc équivalent qui fasse illusion pendant une dizaine de secondes), c'est parce que c'est en quelque sorte le comble du comble téléphagique : regarder une série, de par sa récurrence semaine après semaine sur nos écrans, crée un lien affectif, et retrouver un générique semaine après semaine renforce ce lien affectif. C'est encore plus familier que les personnages, parce que les personnages ne font pas la même chose d'un épisode à un autre, alors que le générique est le même (sauf cas particulier comme Weeds).

Le moment du générique, c'est le moment où l'on est certain d'être là où on devrait être, le cérémonial de retrouvailles par excellence. Ça et, quand on a de la chance, de la musique sympa et de jolies images. Le générique d'une série, c'est cet instant de communion avec l'univers que vous êtes venu chercher, le moment où la téléphagie s'exprime pleinement, le sentiment à la fois de confort (c'est ma série !) et d'excitation (que réserve ce nouvel épisode ?) à son maximum.

Et donc, personnellement, devant certains d'entre eux, j'ai tendance à développer des petits rituels, que j'aime la série ou non, c'est plutôt la force de l'habitude couplée avec un thème musical qui s'y prête plus ou moins. Par exemple :
- applaudir pendant le générique de Friends
- taper des mains pendant le générique de Fraggle Rock ou Green Acres
- lancer "bang" à la fin du générique de The Big Bang Theory
- scander "come on, come on" pendant le générique de Rescue Me
- et, depuis quelques jours, claquer des doigts à la fin du générique de 30 Rock
Ce qui en soi n'est pas dramatique pour beaucoup vu que la série est finie, sauf que j'ai une playlist de génériques que je joue régulièrement...

Il ne s'agit pas de chanter le générique en chœur (comme je le fais par exemple pour Une Nounou d'Enfer ; il faut quelques années de pratique pour parvenir à ce résultat, ne le faites pas sans la présence d'un adulte pour vous superviser), y compris quand il n'a pas de paroles (je ne vous raconte pas le nombre de fois où j'ai fait des vocalises plus ou moins tolérables devant Invasion Planète Terre, Battlestar Galactica ou The Tudors...) mais d'avoir un petit signal que je fais sans même m'en rendre compte, épisode après épisode, toujours au même moment et sans raison apparente.

Plus généralement, il m'est arrivé très souvent de m'apercevoir que, pendant que défile le générique que, pour des raisons évidentes, jamais je n'aurais l'idée de regarder en avance rapide, je fais la même moue qu'un personnage, ou le même geste, de façon synchronisée. Je faisais ça déjà quand je regardais MacGyver étant gamine, alors ça ne pouvait pas s'arranger...

C'est que le générique est tellement devenu un rituel qu'on connait sur le bout des doigts, et la playlist n'aide pas évidemment, qu'on finit par se l'approprier totalement. Et que, d'une certaine façon, ces petites habitudes ridicules (que je ne fais presque pas lorsque je ne regarde pas les séries concernées en compagnie d'autres spectateurs... hélas pour ma dignité, j'ai dit "presque") nous permettent de reconnecter les liens qui s'étaient légèrement distendus entre deux épisodes.
Le générique, c'est vraiment un cérémonial à part entière, et pas juste une video qui permet à la série de tout de suite donner le ton sur son univers, ou une carte de visite. C'est l'équivalent téléphagique de "eh, comment tu vas, je suis trop content(e) de te retrouver !".

Alors, juste pour savoir si je dois me faire enfermer, je suis la seule à avoir ces petits rituels, ou pas ?

RituelsPaiens
Je viens de réaliser que je n'ai jamais posté ce générique. Stupeur.

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7 mai 2010

Intemporelle amitié

Tout ça, c'est bien évidemment la faute de SNL (depuis quelques mois, SNL est à blâmer pour beaucoup de choses, il est vrai). Demain soir, Betty White sera l'invitée vedette de Saturday Night Live et je dois dire que j'ai eu, en l'apprenant il y a quelques semaines, une grande bouffée de "chouette-génial-mais-pourquoi".
Mais si ! C'est cette bouffée d'enthousiasme qui fait plop tout d'un coup dans votre tête, et dans la seconde qui suit, vous vous demandez ce qui a bien pu la causer. En l'occurrence, Betty White est-elle quelqu'un de drôle que j'aimerais voir dans des sketches de SNL ? Spontanément, j'ai envie de dire oui, mais, pourquoi, au juste ? N'est-on pas devenu un peu sentimental avec cette brave dame, si bien qu'on lui attribue des mérites dont on a envie de croire qu'elles les a toujours possédés ?

Parce que, vous voyez, les gens qu'on a l'impression d'avoir toujours vus à la télévision, depuis qu'on est petits, eh bien, ça se trouve, on les trouvait drôles juste parce qu'on était petits et impressionnables ! Et puis, c'était il y a des années et des années, comment être sûrs et certains que nos souvenirs ne nous jouent pas des tours, c'est possible aussi. Je veux dire, ça fait des années et des années que je dis que j'aime Une Nounou d'Enfer et si Fran Drescher venait à être invitée à présenter SNL (arrêtez tout, là, le doute m'assaille : est-ce qu'il existe quelque part un épisode où Fran Drescher présente SNL ? Non ? Je suis déçue et rassurée à la fois ; on peut reprendre) et s'avérait ne pas être drôle, ça remettrait l'ordre de l'univers en question, un peu, quand même, et je préfèrerais que l'univers me prévienne avant de faire ce genre de trucs.

Et c'est avec cet étrange cheminement de pensées que je me suis dit : allez hop, on regarde Les Craquantes/The Golden Girls. Pour être sûre que Betty White est quelqu'un de drôle et que l'épisode de SNL ne va pas me décevoir.

Et c'est comme ça que j'en suis arrivée à en voir déjà deux saisons. Donc déjà, ça confirme que Betty White est drôle. Mais pas seulement.

Ça faisait des mois et des mois que je n'avais pas vu un épisode de cette série, après avoir regardé le pilote peu après le départ d'Estelle Getty. Mes archives indiquent que je devrais peut-être plutôt compter en années. Ah ouais, quand même.
J'avais revu le pilote et j'avais un peu ri, mais je me souvenais de plus franches rigolades que ça, alors j'en étais restée là, au pilote, c'était déjà bien. Mais là, j'ai enfilé un épisode, puis un second, un troisième, et avant même de pouvoir dire ouf, j'entamais déjà la deuxième saison, et pendant que je vous parle, j'aime autant vous dire que la troisième est en cours de cagoulage à titre préventif : je regarde le season finale de la saison 2 demain.

Les Craquantes n'est pas seulement une série drôle. C'est une série délicieusement en phase avec son époque... et la nôtre.
Vous savez, entre Les Craquantes, Roseanne et quelques autres comédies un peu datées que j'aime bien m'envoyer derrière la cravate de temps à autres, je me dis que, sérieusement, quand est-ce qu'on a loupé le virage ? Je veux dire que des comédies, j'en regarde pas mal, essentiellement des pilotes pour les sitcoms, et pour les single camera, j'ai des stats corrects sur le long terme, sincèrement, j'en vois des comédies... mais des comédies capables de ça ? Je n'en vois plus.

Je regarde Les Craquantes avec l'impression désagréable qu'aujourd'hui on cherche à me faire rire avec ce qui est déjà drôle. Je crois que c'est aussi pour ça que je n'accroche pas avec les sitcoms d'aujourd'hui, et que ceux que je regarde sont vus plus en désespoir de cause que par conviction ou attachement. C'est incroyable le nombre de thèmes abordés par Les Craquantes où je me dis : sans déconner, ils vont parler de ça, là, maintenant ? Dans les années 80, on parlait de ça sur un network ? Je ne suis même pas certaines que des comédies du câble parlent de ça. J'exagère, mais à peine.
Et non seulement on va aborder des sujets un peu délicats, mais on va les faire aborder par des "vieilles" dames ? Mais les comédies d'aujourd'hui sont tellement conformistes, en comparaison !

Un exemple tout bête. Je vous le sous-titre vite fait et à l'oreille (donc ça vaut ce que ça vaut), d'accord ?

CarteVermeilleandtheCity

C'est un peu comme voir Sex & the City 2 en avant-première, non ?

Et c'est sans compter les thèmes autres que la sexualité, abordés pendant un épisode ou simplement effleurés au détour d'un dialogue, des thèmes pour lesquels on a l'impression qu'il y a encore beaucoup à dire et que ce n'est pas nécessairement le rôle d'une série dramatique d'en parler, que c'est dommage.

Sincèrement, j'ai eu beau regarder bien des épisodes dans mon adolescence, j'ai eu l'impression avec ces deux saisons de redécouvrir une série que j'avais, avec le temps, fini par considérer comme inoffensive. Or c'est tout le contraire, Les Craquantes en a plus dans le pantalon que 90% des sitcoms d'aujourd'hui.

Alors pour répondre à la question que vous ne vous posez pas, oui, le SNL de demain, avec (entre autres) Betty White, je veux, que je vais le regarder ! Je veux !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Les Craquantes de SeriesLive.

5 avril 2010

Le guide du routard téléphagique

Pour une fois, on va parler d'Opération COLLECTION, mais pas de DVD. Me regardez pas comme ça, oui, ça m'arrive de ne pas parler de DVD. Nan mais, allez, dites aussi que je suis obsédée par le rayon séries TV de la FNUC !
...
Je vois ce que vous voulez dire.
Bref, non, aujourd'hui je vais vous parler de bouquins.

Books
Puisque je vais parler de bouquins et de séries, j'ai eu envie de rappeler Mousou Shimai à votre bon souvenir...

Je faisais du rangement et je suis retombée sur de vieux guides. Ça m'a rappelé plein de choses. Pour commencer, le fait qu'à une époque, j'en achetais. Et puis, aussi, le fait qu'à une époque j'avais commencé à en écrire un.
Mes fouilles effectuées, voici donc les guides sur lesquels j'ai remis la main. On ne rit pas s'il vous plait, sinon je vous oblige à donner la liste des guides que VOUS avez achetés. Ha, on fait moins le malin...

Guide_AllyMcBeal
  Ally McBeal
Guide_Farscape
  Farscape
Guide_Friends
  Friends
Guide_SexandtheCity
  Sex & the City

Il y a aussi ceux que j'ai lus mais qui appartenaient à ma frangine :

Guide_Buffy
  Buffy contre   
les vampires
Guide_XFiles
  X-Files

Sans avoir recours au carbone 14, je pense que vous pouvez deviner très facilement de quelle époque il était question un peu plus haut... Par contre je précise que je ne sais plus lequel c'était pour X-Files, parce que des guides, il y en a eu trois douzaines, et que, par définition, les bouquins qui appartiennent à ma sœur, je ne les ai pas chez moi pour faire les vérifications qui s'imposeraient.

Alors, bon, il faut bien le dire, le guide officiel (ou non-officiel, parce que dans le fond on s'en fiche, franchement), c'est typiquement le produit dérivé que vous voulez absolument acheter, absolument dévorer, absolument relire, tant que la série est vivante. Du jour où elle est annulée (parfois même avant), il perd tout intérêt. Or, la plupart des guides sortent alors que la série est encore en cours, ce qui les rend rapidement obsolètes (outre le fait qu'il est impossible à un guide paraissant au cours de la saison 3 de couvrir une saison 5 dont on ne sait même pas encore qu'elle existe).

A ce facteur vient s'ajouter une autre contingence qui me bloquait beaucoup : l'accès à toute cette belle littérature. Je vous parle d'un temps où il ne sonnait pas comme une évidence de commander sur internet (rapport au fait que déjà, tout le monde n'avait pas internet ; je suis entrée dans l'ère numérique avec le début du siècle seulement), et où il fallait donc attendre, d'une part, qu'un guide soit traduit, et d'autre part qu'il atteigne les rayons des magasins les plus accessibles. Inutile de préciser qu'à cette époque-là, on avait plus de chances de trouver un guide X-Files ou Buffy que Les Soprano. Mettons. D'ailleurs si j'ai fait main basse sur celui de Farscape, c'est plus tard, grâce à la boutique Album (et il n'est pas en français ; rapport ou coïncidence ?).

Donc, quel est l'avenir d'un guide sur une série donnée plusieurs années après l'achat ? Je vais être sincère, il n'en a pas des masses. Même par sentimentalisme (mais il s'avère que je ne suis qu'assez peu sentimentale sur les séries pour lesquelles j'avais trouvé des guides).
Pire encore, aujourd'hui, pas loin d'une décennie après, internet a supplanté en grande partie les guides au format papier.

C'est que, pour commencer, le guide des épisodes, est dorénavant disponible en temps réel, et constamment remis à jour, sur une bonne louche de sites internet de nationalités diverses. Déjà, ça, ya plus besoin.
La présentation des personnages, la petite bio des acteurs et/ou du créateur, ça aussi, ça a fait long feu. De vous à moi, je suis quasiment certaine de n'avoir jamais lu la présentation des personnages, sur aucun de mes guides. Faut être logique : si on connaît la série, cette partie ne relève pas du moindre intérêt. Si c'est pour lire que Mulder est un agent du FBI qui a vu sa sœur être enlevée par des extra-terrestres, j'ai un peu l'impression d'être prise pour une buse !

Ce qui reste, une fois qu'internet a prouvé qu'il proposait une alternative plus intéressante pour le lecteur à tout ça, c'est l'analyse.
Or, ces guides n'offrent qu'une analyse très, très succincte, dans le meilleur des cas, voire pas d'analyse du tout. Il faut dire que pour pratiquer une analyse en profondeur sur un épisode de Friends, il faut quand même se lever tôt. Loin de moi l'idée de prétendre qu'il n'y a pas de fond dans Friends, je pense qu'on peut même pousser jusqu'à dire que les personnages sont au contraire suffisamment denses pour permettre un certain nombre de choses, mais enfin, ya pas non plus de quoi se faire des nœuds avec la cervelle, quand même.

Les citations, qu'on trouve à divers degrés (une phrase ponctuellement, ou au contraire, énormément de petites phrases), recouvrent encore un certain intérêt, mais à la condition qu'on lise le guide dans la même langue que celle dans laquelle on a découvert la série. Il n'existe pas, à ma connaissance, de base de données sur des citations de séries suffisamment large pour que cet accessoire soit devenu inutile, par exemple.

Si vous avez du bol, le guide propose aussi une petite visite de la fabrication des épisodes (c'est plus facile pour les séries fantastiques, qui ont recours aux effets spéciaux et/ou aux maquillages divers), qui peut à la limite donner un petit plus produit à ces guides. Mais bon, on ne peut pas dire que ce soit Byzance non plus.

Non je ne vends pas mes guides. J'ai pas encore fini mon post. Vous allez voir qu'en fait il y a du bon à tirer de ces guides plus ou moins officiels. Ou plutôt de certains d'entre eux. D'ailleurs ça se fait encore, preuve que ça doit bien encore avoir de l'intérêt.

Permettez que je reprenne ma documentation, histoire de parler concrètement.
Vous prenez le guide de Farscape. C'est informatif, complet, c'est très bien. Bon, depuis, on a vu la fin de la série, et puis aussi The Peacekeeper Wars parce que le DVD se trouve plus facilement que les saisons elles-mêmes (ah ben non, on avait dit qu'on parlerait pas de DVD !), franchement, à un certain point, on n'en a plus rien à faire de ce qui se dit dans les 3/4 du bouquin. Bikoz tout ce que j'ai dit plus haut.
Vous prenez maintenant le guide Friends. C'est bourré d'anecdotes, synthétique, c'est très bien. On a beau avoir vu ces épisodes cent fois (au moins 5 fois par chaîne du PAF, grosso modo), ça fonctionne toujours parce que le guide est écrit avec humour, on retrouve des petits dialogues, des petits détails amusants, ça se lit sans faim.
La différence tient peut-être aussi au genre, mais pas seulement. La différence, c'est que certains guides peuvent survivre parce qu'ils proposent un équilibre entre la forme et le fond, et font ainsi perdurer un univers. Ne pas trouver d'humour, ou trop peu, dans un guide Farscape est quand même sacrément rédhibitoire. Limite illogique.

Tout-à-l'heure, j'ai évoqué le fait que moi aussi je voulais écrire un guide... c'était sur Une Nounou d'Enfer. Ça m'avait pris un temps de folie. J'avais dû couvrir quelque chose comme la moitié de la première saison, parce que j'écrivais à la fois des transcripts des épisodes en VF, et à la fois le guide lui-même. C'était pas forcément la meilleure méthode mais enfin bon. Le choix de la série était assez évident : j'avais vu tous les épisodes plusieurs fois, grâce aux multiples rediffusions, suivies des enregistrements sur VHS. Aujourd'hui encore, même s'il n'y a pas nécessairement de quoi se vanter, je suis plus facilement capable de vous déclamer des répliques de la série que du Prévert.
Et puis un beau matin, j'ai réalisé qu'à part passer 2 heures par jour sur un tel projet, ça ne servirait à rien, d'autant on ne fait pas publier le guide d'une série qui s'est achevée depuis trois ou quatre ans, en admettant que la publication soit envisageable, à plus forte raison en France. Tout ce que j'écrivais, je le savais déjà, c'était pas la peine de me tuer à la tâche pour écrire un guide qui n'aurait que moi comme lectrice.

Pourtant, cycliquement, l'idée refait son chemin, je suis bien obligée de le reconnaître.
Encore récemment, je me disais que je me lancerais bien dans un guide Pushing Daisies. Mais là encore, à quelle fin ? Internet a peut-être changé ça aussi, on se dit qu'on pourrait plus facilement être lu. Mais au final, quel est l'intérêt d'un guide aujourd'hui ? Le problème reste entier.

Le guide d'une série, ça reste quand même le truc auquel on pense par sentimentalisme, mais qui n'est pas vraiment vital. Avec les guides d'épisodes, les sites de fans et un moteur de recherche, on trouve déjà très largement des informations sur une série donnée.
Pourtant, je ne sais pas, ça me rend toute nostalgique de penser à tout ça...

23 janvier 2010

Let the memory live again

L'an dernier, pour mon anniversaire, je vous avais offert le pilote de Ricky ou la Belle Vie, série qui était née la même année que moi. Cette année, dans le même ordre d'idée, j'avais espéré parler de Cagney & Lacey. Mais voilà : impossible de mettre la main sur le pilote. Pas une cagoule qui traine, rien. Le désert.

Bah je vais pas me laisser arrêter pour si peu. Je vais le faire de mémoire.
Sauf qu'en dépit de l'immense tendresse que j'éprouve pour cette série, je ne me souviens plus de grand'chose. Aussi, quoi de mieux, alors que je m'apprête à prendre un an de plus, que de vous proposer un post sur la mémoire du téléphage ?

CagneyLacey

Pour regarder plus de films ces dernières semaines, je n'ai que plus encore la conviction que la mémoire joue un rôle essentiel dans la téléphagie.
Quand un film est relativement intelligent (partons sur ce postulat de base, voulez-vous ?), il construit son intrigue sur la base de petits éléments qui prennent du sens au fur et à mesurte, de sorte que, lorsqu'arrive la conclusion du film, la façon dont se finit l'histoire ait du sens. C'est vrai aussi bien d'une histoire d'amuuuur ("en fait il l'a toujours aimée !") que d'un thriller ("ah mais c'est pour ça qu'il arrivait aussi vite sur les lieux du crime !"). Mais en faisant cela, le film ne joue que sur la mémoire immédiate. Dans deux heures, vous n'aurez plus besoin de vous rappeler si le tueur au masque était apparu alors que le meilleur copain était sorti de la pièce.
Et même dans le cas d'un film à suites, la plupart du temps, la réutilisations de gimmicks, ou le rappel de quelques éléments de l'intrigue par des allusions voire un flashback, suffisent amplement à rafraîchir la mémoire pour obtenir le minimum syndical. D'ailleurs, pour ce que j'en ai observé, la plupart des films comptant plusieurs volets tiennent en fait plus de la franchise que de la suite, et peuvent être vus de façon indépendante sans que cela ne bloque la compréhension. Box office oblige, j'ai envie de dire.

Avec la série, c'est évidemment différent, donc. Le principe étant qu'on va revenir entre 10 et 25 fois par an, disons, sur les écrans. La mémoire du spectateur a alors un rôle essentiel à jouer. L'exemple le plus évident étant celui du personnage mineur qu'on a totalement oublié et qui réapparait subitement pour révéler un point capital de l'intrigue. D'où le soin infini porté à la construction d'un axe ou d'un personnage dans toute série un peu sérieuse sur ses intentions.
En fait, j'ai même envie de dire que, dans le fond, écrire une série télévisée, c'est apprendre à appuyer sur les interrupteurs de la mémoire du téléphage.

Tout le jeu consiste à savoir distiller des éléments et à les réutiliser ensuite. Même pas forcément sur plusieurs épisodes, d'ailleurs. Les comédies, qui se dispensent plutôt bien d'arcs couvrant plusieurs semaines, exploitent ce procédé à l'intérieur d'un même épisode, par exemple ; cela leur permet de trouver de bonnes chutes pour un gag, ou de jouer sur le comique de répétition. Or, le comique de répétition, comment fonctionne-t-il ? Il fait de l'effet au spectateur parce que celui-ci a mémorisé le fait que telle réplique, ou tel geste, a déjà eu lieu. Un geste souvent anodin la première fois qu'il est exécuté (à plus forte raison si la série n'est pas tournée en public ni ponctuée de rires enregistrés), mais qui a été écrit et montré de telle façon qu'un marqueur invisible l'a pointé du doigt pour qu'à l'occurrence suivante, le spectateur s'en souvienne et réagisse.

C'est tout un art de jouer avec la mémoire des gens à la télévision. Parce qu'on n'est jamais sûr de ce que le spectateur a vu : il peut être en train de manger, de discuter, d'envoyer un texto, de lire ses mails, de passer un coup de balai...
La subtilité d'écriture d'une série repose en définitive sur deux choses dans un tel contexte : la capacité à inciter le spectateur à ne pas faire autre chose, et la façon de poser les marqueurs sans avoir l'air d'insister lourdement. Avec ces deux qualités, un scénariste peut emmener un spectateur n'importe où.

Pour autant, le téléspectateur ne peut pas tout mémoriser. Il a beau avoir relevé plus ou moins consciemment tous les marqueurs sur le moment, il passe aussi tout le reste de la semaine à penser à autre chose. Et même, à regarder d'autres séries, avec leurs propres marqueurs. Même le téléphage le plus absorbé ne peut se souvenir de tout. Et celui qui le prétend est soit un menteur, soit un asocial qui passe son temps à apprendre ses épisodes comme on apprenait des poèmes de Prévert à l'école primaire.
Il y a donc, nécessairement, une part d'oubli dans le visionnage d'une série.

D'ailleurs, faites l'expérience. Prenez l'une de vos séries préférées, et faites-vous l'intégrale d'une saison. Quelle que soit la série choisie, vous allez à un moment ou à un autre, au milieu des exclamations de ravissement ("ah, attends, j'adore cette scène... là, après ça"), finir par vous exclamer : "tiens, je ne me rappelais plus de ça". Une scène, une réplique, un gag... J'ai beau avoir vu Une Nounou d'Enfer une bonne douzaine de fois en intégralité (et je remercie M6 sans qui tout cela n'aurait jamais été possible), pourtant, il y a invariablement une réplique qui me surprend alors même que je récitais l'épisode par cœur.
Ainsi, même si la mémoire est un ingrédient fondamental de la téléphagie, l'oubli en fait partie aussi. Et c'est une excellente nouvelle pour l'industrie du DVD.

Nous ne sommes qu'humains, après tout. Et nous ne pouvons pas nous souvenir de tout ce que nous voyons.

On en a d'ailleurs régulièrement l'illusion ! Si vous êtes un peu comme moi, la moitié du temps, vous êtes infichus de dire ce que vous avez mangé mardi soir dernier, mais vous pouvez réciter l'intégralité des dialogues d'une scène issue d'une série donnée !
(votre entourage, souvent ignorant en matière de téléphagie, prétend alors, à tort, que vous avez la mémoire des choses inutiles. Mais peut-on qualifier un dialogue d'A la Maison Blanche d'inutile ?! Décemment non)

C'est la raison pour laquelle j'ai tellement de mal à faire ce post, qui pourtant me tenait à cœur, sur Cagney & Lacey. De mémoire, en tous cas. Les bribes de ce que j'en ai retenu, autour d'une vingtaine d'années après en avoir vu des épisodes, sont insuffisantes. Je n'étais pas la téléphage que je suis aujourd'hui, pour commencer, mais j'étais aussi moins sensible aux marqueurs parce que je ne donnais pas forcément la même attention à ce que je regardais. Qui plus est, je n'ai pas eu la chance de me rafraîchir la mémoire et, au cours de ces années de téléphagie intensive où j'aurais été complètement à même d'enregistrer un maximum de données, de voir ne serait-ce qu'un seul épisode de la série.
Pourtant, ces mêmes bribes semblent encore suffisantes pour avoir, chevillée au cœur, cette tendresse envers la série.
C'était certainement le marqueur le plus efficace, en fin de compte.

29 novembre 2009

Le retour de Macavity !

Comment parler de comédies musicales sans aborder celle qui va suivre ? Il me semble inconcevable d'avoir attendu près de deux décennies avant de découvrir Cats. J'ai hélas souvent eu l'occasion de constater que d'aucuns attendent plus longtemps encore, mais ne bougez pas, je viens y remédier.

C'est quoi le nom du film ? Cats
C'est plutôt quel genre ? Miawsical
Qui on connaît là-dedans ? Un chartreux, deux siamois, un européen à poils courts... très joli casting, il faut le dire. Et accessoirement, Elaine Paige (non, rien à voir avec Ellen Page).
Ça date de quand ? 1998
En résumé, de quoi ça parle ? De chats. Quoi, qu'est-ce que j'ai dit ?

Cats___1 Cats___2 Cats___3 Cats___4 Cats___5

En moins résumé, de quoi ça parle ? Les Jellicle Cats sont une féline communauté qui se réunit une fois l'an, à la pleine lune, et élisent un chat qui aura le droit de partir dans l'au-delà, afin de se réincarner dans sa vie suivante. Chats domestiques ou chats de gouttière, ils se retrouvent tous afin de déterminer quel est le chat à la personnalité la plus méritante, celui que leur leader autorisera à partir au firmament lorsque sera venu le petit matin.
Et ça finit comment ? Au-delà de l'hôtel Russell.

Pourquoi c'est bien ? Ne me regardez pas comme ça. Je sais bien que, vu la description, Cats n'affolera pas les foules a priori : une comédie musicale avec des humains déguisés en chats, tu m'étonnes ! Mais Cats, c'est de la pure magie. Il règne une ambiance parfaite tout au long du film, qui évoque parfaitement le côté bizarre de la rencontre, le mystère félin, l'humeur lunaire... Quant aux chats, ils sont tous plus merveilleux les uns que les autres, les danseurs incarnent totalement le chat, avec passion et tendresse. Après, évidemment, il y a les musiques et la danse, et là encore, le travail réalisé est énorme d'énergie et de méticulosité. Enfin, il y a un aspect pour lequel j'ai un petit faible : Cats est une adaptation filmée de la pièce, avec quelques rares effets spéciaux, des mouvements de caméra relativement libres... mais tout se passe sur les planches d'un théâtre (londonien) au lieu de chercher à sortir, à tourner des plans en extérieur, à tenter de ressembler à un film grand public. Cats ne renie jamais, à aucune moment, sa parenté avec la scène, et j'aime ça.
Pourquoi c'est pas bien ? La première fois, je dois vous avouer que je n'ai trouvé aucun défaut à ce film. Et puis, maintenant que je l'ai revu quelques petites fois, je constate... qu'il n'y a résolument aucun défaut. Ça doit être pour ça qu'en fait ça tourne autour de 20 fois. Oh, évidemment, il faut se laisser porter : Cats est un univers particulier, je ne le nierai pas. Mais une fois qu'on laisse ses éventuels préjugés de côté et qu'on se détend, la magie opère sans discontinuer à chaque scène et jusqu'à la fin.

Ah, les joies du cinéma ! Lorsque j'ai découvert le film, je ne vous cache pas que je faisais mes premiers pas sur internet et que mon premier réflexe a été d'aller regarder des sites sur le sujet. Et sur les fansites, systématiquement, on répertoriait les danseurs qui avaient un ou plusieurs chats à la maison. D'où ma question : fallait-il avoir des poils de chat sur son justaucorps pour pouvoir auditionner pour Cats ?
La réplique qui tue : Cats a la particularité de faire partie de ces comédies musicales intégralement chantées, et vous n'y trouverez pas une ligne de dialogue parlé. Mais c'est pas grave, je ne vais pas vous abandonner pour si peu, je vous propose de piocher dans les lyrics ! Surtout qu'ils sont inspirés par les vers du poète T.S.Eliott... "We're quiet enough in the morning hours, we're quiet enough in the afternoon, reserving our terpsichorean powers to dance by the light of the Jellicle moon".
La scène qui tue : Ce paragraphe devient un vrai crève-coeur. Évidemment, il y a, comme dans toute comédie musicale, des numéros que j'aime un peu moins que d'autres (Skimbleshanks ou Jenny Any Dots), mais parmi ceux que j'aime sans retenue, c'est vraiment trop dur de devoir choisir. Je vous avoue cependant que l'un des charmes de Cats, ce sont aussi ses chorégraphies de groupe. Chaque chat s'y montre unique mais à l'unisson ; sans compter que les chorégraphies sont toujours très réussies. Alors j'ai opté pour l'intro, lancée avec la chanson "Jellicle Songs for Jellicle Cats", où en termes d'unisson, de rythme et de malice, on trouve largement son compte.

Cats___Extrait

Une note ? CagoulesCagoulesCagoulesCagoulesCagoules
Clairement, le barème The Fall s'applique à sa pleine mesure ici. Les deux films provoquent un émerveillement similaire... en fait, j'irai même jusqu'à avancer que c'est The Fall qui s'est vu appliquer le barème Cats.
Bilan : Tout a commencé avec une VHS, voilà 10 ans tout juste. Ma sœur et moi avons découvert Cats, ébahies, et ça a été l'une de nos rares obsessions communes, au point que lorsque, quelques mois plus tard, j'ai quitté la maison, je me suis racheté une VHS car aucune de nous n'était résolue à vivre sans garder le film à portée de main. Regarder Cats est aussi intimement lié, chez moià, l'hiver, voire aux fêtes de fin d'année, mais je regarde ce film en toute saison, ça va de soi.
Plus important encore, Cats est une expérience que j'aime faire autant seule qu'accompagnée. D'ailleurs, quand j'ai quelqu'un dans ma vie, le film me sert même de test ! La tête que mon voisin fait devant le film est un indicateur clair de sa capacité à lâcher le monde réel pendant 2 heures et s'enfoncer dans un monde plus abstrait avec moi. Et le verdict a été imparable, d'ailleurs, tous ont aimé (sauf un qui n'aimait rien et s'est contenté d'un "c'était pas mal", c'était le mieux qu'il savait faire quel que soit le sujet, et c'est aussi pour ça que je ne regrette pas ce type :P ). La palme revenant à celui qui deux jours plus tard a demandé à revoir le film...
Pourtant, chaque fois qu'on s'apprête à montrer Cats à quelqu'un, on prend la mesure du défi que ce projet a pu représenter au moment de son lancement : comment convaincre les gens a priori (puisqu'une fois dans le feu de l'action, tout doute est écarté) qu'il y a du bon dans une pièce avec des jeunes gens déguisés en chats qui chantent ? Il y a une réplique d'Une Nounou d'Enfer à ce sujet, d'ailleurs, Maxwell Sheffield ayant fait l'erreur de refuser Cats, le projet lui semblant alors absurde et voué à l'échec.
Chaque fois que je me prépare à montrer Cats à quelqu'un, je me dis " ça doit avoir l'air ridicule ! Le pitch est bizarre, il n'y a pas vraiment d'histoire, pas une ligne de dialogue... c'est vrai, c'est vrai. Mais tout ça, c'est ce qu'on se dit avant d'avoir vu Cats. Avant d'avoir accepté de se laisser embarquer.

Et, vous savez quoi ? Homme ou femme, jeune ou moins jeune, famille ou amis... je n'ai jamais vu quelqu'un en dire du mal après visionnage.

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14 octobre 2009

Erreur 404 - Ce post n'existe pas

Je voulais vraiment vous parler d'Otomen, et c'est avec toute la bonne volonté du monde que j'avais lancé le pilote. Mais je vais maintenant devoir faire marche arrière : il n'est pas possible pour moi d'en faire un post. Mais comme j'en ai commencé un, je vais plutôt faire un post sur pourquoi je ne peux pas faire de post sur Otomen. J'aime pas laisser perdre...

Le pitch d'Otomen, c'est un jeune garçon avec des loisirs de fille qui tombe amoureux d'une fille.
Et sur le pitch je dis oui ! Voilà une bonne idée ! Une vraie exploration du questionnement sexuel ! Renversons les idées reçus ! Comme ce dialogue entre Fran et son ami Kurt qu'elle croyait gay :
"Fran, je suis hétéro.
- Tu es hétéro ?! Mais... est-ce que ta mère le sait ? Ça a du lui faire un choc quand tu lui as dit !"
Je sais pas pourquoi je pense à ce dialogue d'Une Nounou d'Enfer. Peut-être parce qu'il existe toujours un dialogue d'Une Nounou d'Enfer pour rire de chaque situation désespérée...?
Enfin bref, la bonne idée, c'était de prendre un personnage qu'on nous montrait comme gay et montrer qu'il n'est pas gay du tout, la preuve, il est amoureux d'une fille.

Mais on ne peut pas dire que c'est ça, la thèse d'Otomen ! On ne peut pas ! Parce qu'en fait, bien qu'employant les clichés de l'homosexualité et l'hétérosexualité "typiques", Otomen ne cherche même pas à jouer sur les stéréotypes. En tant que comédie, la série pouvait pourtant se permettre des malentendus, des quiproquos, des situation à double sens, mais pas du tout.
Alors je ne peux pas écrire qu'Otomen est une série qui joue sur l'identité sexuelle. C'est faux. Et je me refuse à catégoriser la fiche dans le groupe "Gay et lesbien" de SeriesLive, aussi. Ce serait honteusement mensonger.

Otomen, bien que se déroulant dans le milieu du kendo, n'est pas non plus une série sur le sport, même si Asuka, le personnage principal, est champion de kendo, et qu'une partie non-négligeable du pilote est consacrée à des combats. Combats opérés, eh oui c'est du kendo, avec de longs sabre de bois ; c'est Freud qui aurait été content. Cette partie de la trame est tellement sous-employée (en fait c'est tout juste un prétexte) que prétendre qu'il y a des éléments sportifs, c'est à peu près comme dire que Buzzer Beat est une série sur le basketball (j'en ai pour des années de thérapie avant de parvenir à effacer Buzzer Beat de ma mémoire, hélas...).

A la grande rigueur, on peut faire mine de dire qu'Otomen est une comédie romantique, mais sincèrement, elle n'en présente pas les éléments habituels. Pour la simple et bonne raison qu'il n'y a rien qui s'oppose à ce que Asuka et sa tendre Ryo finissent ensemble, ce qui est tout de même sensé être la condition sine qua none pour qu'une comédie romantique existe. On est supposés faire semblant de croire (le plus souvent de très bonne grâce) que leur amour est impossible, parce qu'ils se querellent, parce qu'il y a un triangle amoureux, parce que tout les sépare, etc... Bref qu'il y a un truc. Mais là rien.

Alors vous comprenez, je ne peux pas vous parler d'Otomen. Je n'ai rien à en dire ! Il n'y a pas vraiment de thème, pas vraiment d'histoire, pas vraiment de parti pris. C'est juste... une occupation. Voilà, plein de techniciens, d'acteurs et d'auteurs qu'on a occupés le temps de quelques épisodes. Faut les comprendre, c'est la crise et on veut tous mettre du wasabi dans les épinards...
Il n'y a pas de sujet. Il n'y a dans Otomen ni gay, ni trans, ni questionnement sur la sexualité, ni même questionnement sur les sexes (ce qui semblait être un minimum) rien. Pourtant, ce sujet est passionnant. Il peut apporter aussi bien des réflexions captivantes que des blagues savoureuses.

Par contre, si jamais le sujet vous intéresse, je peux vous faire des propositions alternatives : le téléfilm Soldier's Girl, le pilote Pretty Handsome, peut-être même les articles nombreux qui ont fleuri sur la toile suite à l'affaire Caster Semenya, ou encore le dossier transexualité de Rue89. Mais Otomen, non ; passez votre tour.
Donc désolée, rien à faire, il n'y a et n'aura pas de post Otomen sur ce blog. J'avoue mon impuissance.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Otomen de SeriesLive.

28 septembre 2009

Pilote automatique

Sacrée journée que celle d'hier ! Huit pilotes en moins de 24h (avec les posts qui font bien comme vous pouvez le voir dans la colonne de droite), ça fait un bien fou ! Je devrais faire ça plus souvent. Finalement, ce n'est pas une si mauvaise idée que de regarder tous les pilotes de la semaine passée en une seule journée... bon, quand je dis "tous", on se comprend. Tant que faire se peut, quoi. Par exemple à mon grand regret, je n'ai pas eu le temps pour Flash Forward (et plus j'attends, plus je crains d'être déçue, alors que si je m'étais lancée sans attendre...). Mais quand même, l'expérience sera à renouveler dans un futur que j'espère proche.

Pour une pilotovore telle que moi, ce genre de journée, c'est évidemment le pied. Mais d'ailleurs, saviez-vous qu'en plus de dévorer des pilotes de série le matin au petit déjeuner (dans un bol de lait), il m'arrive fréquemment d'en revoir certains, juste pour le plaisir ? Car il y a quelques années, j'ai découvert qu'un pilote a la particularité d'être non seulement une délectable initiation à un nouvel univers de fiction, mais aussi, ensuite, d'être un épisode savoureux à regarder avec du recul, une fois qu'on a vu tout ou partie de la série.

Alors du coup, je me suis amusée à faire un top des pilotes que j'ai regardés volontairement le plus de fois. J'insiste sur le volontairement, parce que je ne compte pas ceux sur lesquels je suis tombée par hasard. Non, ceux que j'ai fait exprès de regarder, encore et encore, à l'aide de rediffusions, de DVD ou autres... Et évidemment, je parle de pilotes seuls, et pas de pilotes vus dans le cadre d'une intégrale.

1 - Une Nounou d'Enfer - 8 fois
Oh, au moins. Les rediffusions de Hem6 aident bien, c'est sûr, mais à chaque fois je me remets devant de bonne grâce (et avant le coffret DVD, j'enregistrais chaque fois que je regardais). Pourtant, a contrario de la plupart des autres épisodes, la première saison et plus encore le pilote ont énormément vieilli. Mais ce serait contre nature que de refuser ces retrouvailles.

2 - SPACE 2063 - 4 fois
Je sais, le nombre est étonnamment bas. Il faut dire que le pilote est tout de même double, ce qui décourage un peu. Qui plus est, avec cette série, mon régal est aussi de prendre pour cible de mes rediffusions plutôt un épisode ultérieur, genre Reste chez les morts, ou Très chère Terre. Ou Qui pilote les oiseaux. Ou Poussière d'étoiles. Ou... oh, il y a tellement, des épisodes préférés, dans cette série. Une bonne vingtaine, je dirais.

3 - A la Maison Blanche - 4 fois
En plus de regarder la série avec attention, je m'en suis aussi servie pour mes expériences de contagion intensive sur deux personnes. Et comme je suis un agent bactériologique consciencieux, j'ai regardé ce pilote avec elles. D'ailleurs cycliquement, je me dis que je me referais bien une intégrale, et puis le temps manque... mais il est très possible qu'à la faveur d'un peu de temps libre, ce pilote monte dans le classement.

4 - Battlestar Galactica - 3 fois
Si la toute première fois, un acte complètement non-prémédité, est un très grand souvenir de téléphagie, les deux suivantes, placées sous le signe de la contagion, ont été marquantes également. Il est assez excitant de regarder un tel pilote avec quelqu'un qui le découvre, et l'animation se fait alors aussi bien à l'écran que sur le visage du cobaye.

5 - Oz - 3 fois
Je lis sur votre visage l'expression qu'ont les lecteurs qui se disent "ouais, et quoi de neuf sinon ?". C'est vrai que pour le moment ce petit classement n'étonnera pas grand monde ; les vraies surprises viendront plus tard dans le classement. Il n'est en effet pas très étonnant qu'on trouve l'un de mes classiques après... quatre autres de mes classiques.

6 - Pushing Daisies - 3 fois
Shocker ! L'auriez-vous imaginé ? Je suis même étonnée que ce chiffre soit si modeste. Mais dans quelques années, il y a fort à parier que ce pilote aura grimpé, peut-être même allant jusqu'à atteindre la deuxième place de ce classement. Après tout, n'oublions pas que la blessure est encore fraîche.

7 - Le Cœur a ses Raisons - 3 fois
Eh oui ! C'est assez étonnant de trouver cette série ici, quand j'en parle peu par ailleurs. Mais quand je l'ai découverte, il y a eu pour cette série quelques semaines d'ivresse pendant lesquelles je me suis enfilé les deux premières saisons. Une de ces périodes de fringale mono-obsessionnelle dont je me suis fait une spécialité, et qui devient même dangereuse pour mon entourage, qui se voit harcelé : "tu devrais regarder ce pilote, tu devrais regarder ce pilote, tu devrais regarder ce pilote !". Jusqu'à ce que, de guerre lasse, ils regardent effectivement ce pilote avec moi, ce qui a invariablement pour effet d'aboutir à la conclusion suivante : "ouais, bon, c'est pas mal... mais pas autant que tu me l'avais laissé pensé". Fallait pas insister.

8 - Reba - 3 fois
Même syndrome, mêmes conséquences. Après avoir vu le pilote (et ce qui a suivi) deux fois à environ un an et demi d'intervalle, j'ai entrepris de faire découvrir le pilote à ma soeur qui, c'est le moins qu'on puisse dire, s'est montré assez tiède au sortir du visionnage. C'est vrai que l'accent texan, je le reconnais, c'est pas à la portée de tout le monde. Moi-même au début j'avais du mal d'ailleurs. Mais bon, ça n'a pas trop bien marché. A part pour moi qui, du coup, ai regardé le pilote une troisième fois.

9 - Pretty Handsome - 2 fois
Ah, là on commence à discuter ! Pour un pilote qui a, grosso-modo, un an, la performance est pas mal dans le genre. Rétrospectivement, il m'apparait comme évident que cette série aurait figuré en bonne place dans mon classement perso si elle avait été achetée. Ah, imaginer que pendant une saison, j'aurais pu me délecter de Pushing Daisies et de Pretty Handsome en même temps, ça me donne des frissons... Avec ces deux mamelles téléphagiques, j'aurais été une téléphage repue.

10 - True Blood - 2 fois
Comme quoi il n'y a vraiment pas que les séries que j'adore qui ont les honneurs de rediffusions de pilote. En l'occurrence, c'est vrai que je comptabilise le preair du pilote comme 1 fois, et le pilote définitif comme une 2e fois, ce qui nuance quelque peu le propos, mais quand même. Je veux dire que, franchement : qui s'attendait à ce qu'on trouve une série avec des vampires dans le top des épisodes que je regarde le plus souvent, et de mon plein gré ? N'est-ce pas. Bon, une troisième fois, cela dit, ça n'arrivera pas. Courageuse mais pas téméraire.

Je me demande si je suis la seule à faire ça, regarder des pilotes (sans forcément embrayer derrière sur tout une saison, a fortiori toute une série) que j'ai déjà vus. Si ça vous est arrivé, ça m'amuserait de voir à quoi ressemble votre palmarès : est-ce que ça reflète vos goûts ?

30 juillet 2009

Le Gong sonne toujours deux fois

On parle de plus en plus de la reunion des acteurs de Sauvé par le Gong. Ce qui n'était au départ qu'une blague parmi tant d'autres, dans un talk show américain parmi tant d'autres, a servi de test et devant l'écho enthousiaste rencontré, a permis à la reunion de se mettre en branle. J'avoue qu'au départ, j'étais assez sceptique quant aux probabilités que ça se produise véritablement, mais apparemment ça va bel et bien être le cas, même si Tiffani Thiessen fait mine d'entretenir le suspense (avec brio cela dit).

ShitTonofStuff

Crédit : funnyordie.com

Je dois bien avouer que ces reunions, ça me rend assez perplexe.

Si je parviens à comprendre qu'on cherche à faire un épisode ou un téléfilm de suite, genre "10 ans après, que font nos personnages bien-aimés" (et cela sans être systématiquement partisane de la pratique), le concept de reunion me laisse par contre assez froide.

J'ai pourtant regardé A Nosh to Remember, la reunion d'Une Nounou d'Enfer. Et osons le dire, j'ai pleuré comme un bébé pendant tout le long. Sur l'air de : "bouhou, c'est Fran ! bouhou elle fait des pâtes ! oh arrêtez, maintenant Charles vient de sonner à la porte, bouhouhouhouhou !". Vous voyez le genre. Mais pendant que vaquais à mes midinettes occupations, mon cerveau continuait de réfléchir. Et il trouvait tout cela un peu trop facile... les acteurs qui viennent discuter des bons moments passés sur la série, les extraits en guise de flashbacks nostalgiques, bah ouais, et pourquoi pas tout le monde qui s'embrasse avec les yeux humides ?! Ah, ça aussi ils l'ont fait, au temps pour moi. En somme, pas l'ombre d'un contenu inédit. Une arnaque bien camouflée, mais une arnaque quand même.
On trouvera difficilement fan plus passionnée que moi envers cette série, et pourtant, j'étais déçue. Oui, déçue. Même en y voyant un intérêt qu'on pourrait qualifier de documentaire, en tant que lectrice de Fran Drescher, pour voir à quoi ressemblait la fameuse maison toute blanche sur la plage et ce genre de choses, il y avait objectivement peu de raisons de sauter au plafond, objectivement parlant. Mais j'aime pas dégoûter les autres donc allez vérifier par vous-même ce que vous en pensez.

Il doit pourtant bien y avoir un intérêt à ce type d'exercice, mais je ne vois juste pas lequel. Ma distance vis-à-vis des reunions s'explique peut-être par le fait que je ne suis pas attirée par les acteurs en tant que personnes, ni par ce qu'ils pensent, mais seulement par les personnages qu'ils interprètent. Et que les voir "au naturel" me captive finalement peu. Je ne mélange même pas l'acteur et le personnage, non, c'est juste que l'acteur a sa vie et que je n'ai pas très envie qu'elle soit mêlée à la mienne.
Et cette façon de voir n'est pas contradictoire avec l'affection que j'ai développée pour certains d'entre eux, au point de lire leurs ouvrages autobiographiques ou de me rendre à une dédicace, ni de baser tout un post sur leur filmographie, a contrario de ce qu'on pourrait croire. Pour moi, ces opérations permettent de comprendre comment ils font leur travail d'acteur, d'où ils tirent ce qu'ils ont à offrir à ces personnages que j'affectionne. Mais à la base, je n'ai aucune envie de savoir avec qui ils couchent ou leur sauce préférée pour les pâtes.

Sauf que ces reunions ne donnent pas lieu, ou je ne suis pas tombée sur les bonnes, à une réflexion de ce type. On y reste dans l'émotionnel au mieux, la superficialité au pire, et on n'est pas plus avancés. C'est si pratique de ressortir les archives qui ont marché il y a 10 ou 15 ans, plutôt que de se donner du mal. L'ambiance est là, mais c'est bien tout.

Et surtout, je trouve ça très réducteur pour le cast lui-même, convoqué au nom d'un succès passé et condamné à ne vivre que par lui. C'est sans doute le dernier élément d'une longue liste qui me détournent des reunions...
Bon et puis, de vous à moi... Sauvé par le Gong...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Sauvé par le Gong de SeriesLive.

6 juillet 2009

[GAME] C'est pas grave...

Devant la participation au jeu des intrus, je me dois de battre en retraite : visiblement, zêtes pas inspirés. C'est pas grave, je vais pas insister. J'espère que ceux qui ont joué se sont tout de même bien amusés.

Allez, je suis pas rancunière, voici tout de même les réponses !
- chaque fois que je suis à la FNUC, je regarde s'il y a la suite de Gilmore Girls et je me rends compte que j'ai oublié si j'ai acheté la saison 3 ou pas et, dans le doute, je n'achète rien
C'est vrai, et d'autant plus pénible que la rubrique Diagnostic COLLECTION devrait m'aider, mais la faille dans mon plan, c'est que je n'ai pas internet à la FNUC.
- je proclame que j'ai 800 VHS à la maison mais je sais que c'est faux
Encore une vérité vraie : je sais pertinemment qu'il y en a bien plus. J'ai juste la flemme de compter !
- j'ai acheté la saison 1 de Deadwood sans avoir jamais vu un seul épisode de la série, justement dans l'objectif de m'y mettre
Et c'est l'une de mes lumineuses idées téléphagiques les plus coûteuses à l'heure actuelle. Nan mais un jour qu'il n'y aura rien d'autre à regarder, je vais forcément m'y mettre, hein ! Hein ?
- sur VHS, j'ai la plupart des épisodes d'Une Nounou d'Enfer en double, et quelques uns en triple... il y en a par contre un que je n'ai jamais enregistré
Absolument, et il s'agit en plus d'un épisode génial entièrement réalisé en dessin animé, un amusant épisode de Noël... M6 l'a à ma connaissance diffusé une seule fois, puis snobé pendant les nombreuses rediffusions suivantes. Qu'est-ce que ça a pu me faire râler !!! Mais avec le DVD de la saison 3, j'ai trouvé le repos du guerrier...
- les étiquettes de toutes mes VHS ont été faites sur le même modèle (celui-ci), à quelques exceptions pour marquer certaines VHS plus particulières. L'une d'entre elles arbore fièrement le logo de Loft Story dessiné à la main
C'est absolument avéré, je voulais illustrer l'enregistrement d'un prime. A l'époque je considérais que puisque c'était scénarisé, c'était à assimiler à une série. Et en plus je m'en étais voulue d'avoir raté le pilote... d'un autre côté j'avais 18 ans, c'est l'âge bête. Je suis en train de chercher la cassette, je vous tiens au courant de la preuve photographique.
- il m'est déjà arrivé d'acheter un DVD et de le laisser sous plastique pendant des mois sans avoir même envie de le regarder
J'ai sous les yeux la saison 1 de Deadwood pour le prouver. Et hélas pas qu'elle, m'enfin bon, c'est pas la Journée de la Honte Téléphagique, aujourd'hui...
- mon premier coffret DVD était la saison 6 de Sex & the City
Comme pour A la Maison Blanche, ce sont longtemps les coffrets VHS qui ont prédominé (majoritairement parce que j'ai eu mon premier lecteur DVD apprivoisé en 2004). Mais vu le nombre de rediffusions, ya pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon.
- je n'ai toujours pas compris pourquoi Action! est sorti en DVD et pas Manhattan, AZ
Juré, parfois, ça me réveille la nuit. C'est une vraie torture ! Les séries ont à peu de choses près la même durée, ont connu la même exposition en France (proche du néant), ont été diffusées sur la même chaîne du câble à la même heure, je ne comprends pas pourquoi ça a semblé rentable de distribuer l'une et pas l'autre. Sérieux, c'est au-delà de mes facultés de compréhension.

Vous l'aurez compris par élimination, l'intrus était donc le suivant :
- un été, j'ai piqué une crise au téléphone parce que ma mère n'avait pas enregistré un épisode d'Invasion Planète Terre saison 3 pendant que j'étais sortie
Jamais je me serais énervée pour la saison 3, m'enfin !!! Et puis quoi encore, pleurer sur le sort de Ken et Barbie ? Il faut vraiment que je vous éduque mieux sur cette série...

Alors, bon, en ce lundi où j'avais quand même envie de poster un jeu, c'est le retour des Illustres Inconnus que je vous propose. Le principe est ultra-simple : vous avez trois photos, à vous de trouver les noms et le titre d'au moins une série où on a pu voir la personne en question.

Round9_1 Round9_2 Round9_3
Rachelle Lefevre
(Le loup-garou
du campus)
Reba McEntire
(Reba)
Julianne Nicholson
(Les Mediums /
Ally McBeal)

Petite devinette : c'est quoi le thème du jour ? Juste pour voir si vous suivez...

29 juin 2009

[GAME] Je crois que c'est une première...

Une seconde semaine de notre jeu des intrus estival s'est écoulée...
Comme la dernière fois, avant de vous donner le résultat, je vais donc revenir sur les différentes affirmations énoncées quant à mon enfance téléphagique. Rho, c'est meugnon...

- pendant les vacances, j'étais capable de passer la journée devant des séries, en commençant devant KD2A et en finissant juste avant que ma mère ne rentre devant Urgences
C'est évidemment vrai et je pense qu'on a tous fait ça, non ? Non ? Que moi ? Enfin, je pense que ça doit être plus difficile aujourd'hui qu'il y a 10 ans, il y a moins de séries en milieu d'après-midi.
- quand mon père rentrait tard du travail, ma mère nous autorisait à manger devant la télé. C'est ainsi que coquillettes et Notre Belle Famille sont liées à jamais dans mon subconscient
Les coquillettes au beurre en train de refroidir, plus précisément. Je ne pense pas qu'on en ait mangé systématiquement, mais ça m'est tout de même resté. J'aime bien les pâtes mais j'exècre les coquillettes. Et ce n'est pas une coïncidence...
- j'ai eu en ma possession 3 coffets VHS de Profit
Il suffisait de vérifier l'anecdote dans la rubrique Diagnostic COLLECTION pour s'en assurer, c'est entièrement vrai. Ce qui fait 4 coffrets en tout, si l'on compte le DVD !
- une fois, j'ai volé sans le faire exprès une encyclopédie Star Trek d'une valeur à l'époque d'environ 200 Francs
J'insiste sur le "sans le faire exprès". Pour ceux qui ont fréquenté le Vergin Megasture des Champs il y a quelques années (je crois savoir que des travaux ont depuis été effectués), vous vous rappelez peut-être qu'à l'étage des livres, au sous-sol donc, il y avait tout au fond à gauche un espace réservé au fantastique et à la science-fiction. C'est là que tout le monde venait s'installer pour lire. Sauf qu'un escalator partait de cet endroit précis, sur le côté, et remontait à la surface (normalement pour donner accès aux toilettes). Une fois ici, il n'y avait plus aucun contrôle sur les achats effectués ou non. Je me suis donc retrouvée dehors sans le vouloir, et, ma foi, je suis partie avec ma grosse encyclopédie sous le bras, au nez et à la barbe de tout le monde. Il y a prescription.
- pendant une époque j'ai mangé tous les jours au Quick pour pouvoir collectionner les tasses et mug Friends
C'est vrai, et entre les doublons et autres, j'ai fini par n'en garder que 3, ceux de Ross, Chandler et Phoebe (ce dernier était une tasse aussi large qu'au Central Perk). Ils ont survécu à 4 déménagements mais Chandler a été fracassé par mon chat le soir du tout premier prime time de Kaamelott. Il faut en effet savoir que la seule collection d'objets dérivés que j'aie consiste en un panel de mugs de séries télé : deux mugs Farscape, hélas plus qu'un mug Friends, un mug Star Trek qu'on m'a offert, ainsi qu'un mug Sex & the City qui m'a été emprunté et n'est jamais revenu. Hm... il n'en reste donc plus grand'chose, en fait. A vot' bon coeur.
- ma mère m'avait créé un cahier spécial dans lequel elle avait collé toutes les coupures de journaux sur MacGyver (je crois qu'elle était plus fan que moi)
C'est vrai, il y avait de nombreux articles y compris sur le "scandale" des explosifs faits maison, et on y trouvait des coupures datant de Scandales à l'Amirauté, et même des dessins faits par ma génitrice prêts à être coloriés.
- on me répète que je regardais Les Tripodes quand j'étais petite, mais je n'en ai pas le moindre souvenir alors qu'il parait que ça m'avait terrifiée
C'est le blackout total à ce sujet. Je persiste à croire que j'ai été déflorée par L'Enfer du Devoir. Il y a pas si longtemps, j'ai voulu (re?)voir le pilote, mais rien que de faire la fiche sur SeriesLive, j'ai été totalement découragée.
- mon premier coffret de série, c'était la VHS de la moitié de la première saison d'Invasion Planète Terre
Ne vous ai-je déjà pas raconté combien cette série a été l'une des pierres angulaires de ma téléphagie ? Je m'en souviens d'autant plus que c'était au Vergin Megasture du Carrousel du Louvres où je ne vais jamais. D'ailleurs en rédigeant ce post, je m'aperçois qu'avant, j'étais surtout cliente chez Vergin... brrr.
- un été, ma mère a bouclé à clef le meuble télé ; je n'avais pas assez regardé MacGyver, parce je n'ai jamais réussi à crocheter...
C'est très vrai et les oreilles de ma mère ont toujours ce sifflement désagréable qui résulte du coup de fil que j'ai passé à son bureau dans la minute qui a suivi la découverte du forfait. L'accès à la culture libre pour chacun ! C'est sans doute de là que ça me vient.

Vous l'aurez donc compris, la bonne réponse était la suivante :
- j'ai fait découvrir Buffy à ma soeur alors que pendant longtemps, elle pensait que c'était une niaiserie de série Z
C'est complètement l'inverse qui s'est produit ! Il suffisait de parcourir les tags sur Buffy pour s'apercevoir que je l'avais déjà raconté. Dans la famille, j'ai eu la primeur de la découverte de la série, mais c'est ma frangine qui la première fois a su y voir des qualités. Quant à moi, il m'a fallu attendre la deuxième saison pour que j'accepte d'y jeter un oeil autre que sceptique... Acathla !

Personne n'avait trouvé... alors que la réponse était sur le blog, pourtant. C'est pas pour rien que les tags pour ce jeu sont hyper nombreux, vous savez ? Je crois bien que c'est la première fois que personne ne gagne de cookie à un jeu, dans l'histoire de ce blog.

Allez, une nouvelle semaine commence, et avec elle, une nouvelle quête de l'intrus ! Le thème de cette session : COLLECTIONNITE. Tout ce qui a rapport de près ou de loin avec les VHS et les DVD...

- chaque fois que je suis à la FNUC, je regarde s'il y a la suite de Gilmore Girls et je me rends compte que j'ai oublié si j'ai acheté la saison 3 ou pas et, dans le doute, je n'achète rien
- je proclame que j'ai 800 VHS à la maison mais je sais que c'est faux
- j'ai acheté la saison 1 de Deadwood sans avoir jamais vu un seul épisode de la série, justement dans l'objectif de m'y mettre
- sur VHS, j'ai la plupart des épisodes d'Une Nounou d'Enfer en double, et quelques uns en triple... il y en a par contre un que je n'ai jamais enregistré
- les étiquettes de toutes mes VHS ont été faites sur le même modèle (celui-ci), à quelques exceptions pour marquer certaines VHS plus particulières. L'une d'entre elles arbore fièrement le logo de Loft Story dessiné à la main.
- il m'est déjà arrivé d'acheter un DVD et de le laisser sous plastique pendant des mois sans avoir même envie de le regarder
- mon premier coffret DVD était la saison 6 de Sex & the City
- un été, j'ai piqué une crise au téléphone parce que ma mère n'avait pas enregistré un épisode d'Invasion Planète Terre saison 3 pendant que j'étais sortie
- je n'ai toujours pas compris pourquoi Action! est sorti en DVD et pas Manhattan, AZ

Allez, vous avez une semaine !!!

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