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ladytelephagy
sex and the city
19 mai 2008

Ex and the city

Ce week end, ma soeur et moi faisions Sex & the City à deux : après un début de soirée dans un musée, on a passé le reste de notre samedi soir à siroter de délicieuses petites choses roses et sucrées (des milk shakes, pas des cosmo... zavez vu les prix rien que pour un milk shake à Paris, alors un cosmo !?) tout en parlant de cul. Evidemment l'une de nous a fait la comparaison, et nous nous sommes demandées si nous irions voir le film.

Parce que la question devait nécessairement se poser à un moment ou à un autre.

sexandthecity_zamovie

Surtout que, même si je ne suis vraiment pas le même genre de nana que les héroïnes de Sex & the City (ou alors, à la grande rigueur, Miranda, mais pas complètement... disons que je ne m'identifie pas à elle mais c'est la seule que je tolèrerais comme amie !), j'ai toujours eu beaucoup d'affinités avec la série. Je la retrouve toujours avec le même plaisir, quel que soit l'épisode qui passe (et Dieu sait que M6, comme moi, semble ne pas pouvoir s'en passer).

Il y a tous les épisodes qui me font rire (ou plus souvent sourire car je me refuse à catégoriser Sex & the City comme une série humoristique), et puis surtout tous ceux qui m'émeuvent beaucoup. Il y en a plusieurs, mais citons principalement La douleur exquise, dont j'ai déjà parlé mais, une fois n'est pas coutume... c'était dans mon blog perso ! Et puis il y a, dans une moindre mesure (je suis émue mais je n'ai pas besoin d'aller jusqu'à pleurer), l'ensemble de la sixième et ultime saison.

Depuis que je l'ai vue, je n'ai de cesse de répéter à qui veut l'entendre (et hélas pour mon entourage, aux autres aussi) que cette sixième saison, et notamment son final, étaient d'une telle perfection, qu'à eux seuls les deux épisodes du final méritaient une septième saison.

Donc avec tout ça, on se demande quand même un peu pourquoi je me demande si je vais aller voir le film ! C'est que justement, tout était si parfait... Je suis restée sur une si bonne impression. Chaque fois que je revois les épisodes à la télévision, j'y vois ce que j'ai aimé. Je n'y redécouvre pas la série, je n'y aperçois pas les défauts qui m'avaient échappé ou que j'avais occultés, non, mon regard ne se dirige que sur ce qui me renvoie à l'histoire si intense que j'ai avec cette série qui a su me toucher et, surtout, le peut encore. Montrez-moi une toute petite photo de Miranda donnant le bain à sa belle-mère et je vous suis toute acquise, désarmée dans l'instant. La moindre suggestion de la complicité qui unit Charlotte et son schmuck, et je fonds littéralement. Voir Smith esquisser la difficile position de la main me coupe immédiatement le sifflet. L'énumération s'arrêtera à trois, Carrie et moi sommes irréconciliables (pour tout vous dire, si c'était l'une de mes amies, elle ne le serait plus depuis longtemps...). Mais toujours est-il que c'est quand même l'une des rares séries à s'être finies en beauté, dans une espèce de grand Schelem impeccable, et ça ya quand même pas des masses de séries qui peuvent s'en enorgueillir !

Combien de fois le téléphage se prend-il la tête entre les mains à la fin d'un series finale, l'air désolé, pour dresser mentalement la liste des ratages, erreurs, et autres dommages collatéraux sur cet exercice de style suprême, peut-être plus difficile encore que le pilote (et c'est une pilotovore qui vous le dit !), qui est celui où il faut clôturer proprement une série ? Combien de lettres inachevées ou postées sur un forum, pour saluer ou conspuer tel ou tel final ? Hein ? Oui, vous, là ! Combien ? Et ceci sans compter les séries qui n'ont pas eu la chance d'avoir une fin... et elles sont là aussi légion.

Vouloir tenter le sort ? Prendre le risque de briser en miettes cette étonnante concordance d'évènements et de talents qui ont permis que Sex & the City se finisse de façon, nan, pas satisfaisante : j'ai dit parfaite ! Et j'assume !

Eh bien, c'est dans ces cas-là qu'un téléphage assume son étrange identité et déclare à la face du monde : j'aime trop cette série pour aller voir le film !

PS : mais comme dit ma soeur, ça veut pas dire que je ne finirai pas par le voir lorsqu'on m'offrira le DVD par exemple... Ça mériterait réflexion, de déterminer en quoi voir le film au cinéma semble une plus grande prise de risque, d'ailleurs.

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de culture (mais je savais par mes mots-clés que vous étiez des cas) : la fiche Sex & the City de SeriesLive.

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16 mai 2008

Je requiers la prison !

Et pour rester dans le ton du post précédent, petit post à charge, j'ai fait un tour dans les mots-clé et franchement, vous me désolez.

Déjà, faut voir ce que vous cherchez à télécharger : que des bouses ! Ensuite pour les autres zozios, je sais plus quoi penser de vous.

- zappeur pipe :
Je sais qu'un zappeur peut parfois prêter à confusion dans le noir, lorsque vous avez égaré votre vibro, mais là, faire une pipe à une télécommande, franchement... Enfin bon, sortez couverts.

- a ne pas regarder si vous avez peur des requins :
Yen a qui cherchent les emmerdes. Vous viendrez pas vous plaindre lorsque vous devrez consulter un psy.

- il y a qu a maté  :
De toute évidence, une autre activité exigerait par trop d'efforts à votre unique neurone.

- "patrick benoit" jeux video -zouk :
Tabernacle.

- profession de carrie dans sex and the city :
Ok, je sors pleurer. Vous êtes odieux.
Finalement, je préfèrais les suceurs de télécommandes.

9 mai 2008

Bon maintenant faut arrêter, hein

En mon absence, vous avez continué à me rendre visite et croyez-bien que ça fait plaisir à voir. Mais, sincèrement hein ? Certains d'entre vous sont quand même de gros boulets !

Ca fait depuis juin dernier maintenant (donc presqu'un an finalement !) que nombre de visiteurs débarquent ici depuis Google, à partir de variations autour de la question "sur quoi Berger plaque-t-il Carrie". C'est très gonflant et j'ai déjà donné la réponse deux fois, histoire qu'on en finisse. Mais je ne sais pas à quel jeu vous jouez, les gars, mais depuis un an vous n'avez toujours pas eu l'idée de regarder cet épisode, ceci dit il est vrai qu'on ne peut pas en demander tant de la part de gens qui n'ont même pas essayé de relever un défi plus important qu'un pareil jeu. Allez, consolez-vous, M6 a une fois de plus rediffusé Sex & the City cette saison, et l'épisode ne devrait plus trop tarder à apparaître comme par magie sur vos écrans. J'espère bien qu'enfin, à partir de ce moment, vos tricheries vont cesser et qu'on pourra parler d'autre chose.

Cela étant, certains d'entre vous ne sont plus les bienvenus ici tant l'orthographe de certaines requêtes sur le sujet sont à pleurer. Ainsi,  "sur quoi Bergé plaque Carrie dans Sex and the City" est d'une infâmie sans nom. 'Tain les mecs, non là, non, ça peut plus durer. C'est un peu comme demander si Mr. Bigg et Carrie vont finir ensemble, et d'ailleurs vous mériteriez que je vous spoile pour la peine. Ya quand même un minimum.

Bon, les choses étant (je l'espère ?) réglées, permettez-moi de continuer ce petit tour dans les stats...

- victoria pratt muscle photos :
Genre c'est les muscles que vous voulez voir. Genre. Allez, à d'autres.

- christopher meloni embrasse un homme :
Où ??? Où ??? Oz ou j'ai manqué un truc ?

- combien d'années passent dans les saisons de grey's anatomy? :
A peu près... trois siècles ?

- decrypter twin peaks :
Bon courage.

- écrire à   michelle trachtenberg :
Dans quel siècle vous vivez, vous ? Envoyez-lui un SMS !!!

Vous m'avez manqué, chers visiteurs... Enfin, sauf ceux qui savent même pas répondre à une question simple sur Sex & the City, bien-sûr. Vous, je vous méprise, ça va de soi.

1 octobre 2007

We're the new women

Vous sentez l'extase monter ? Si, si, vous allez voir : Michael Vartan... si, pas mal comme encas, quand même... Christopher Titus... ça vient, là, hein... et enfin, Dylan McDermott... Vous voyez ? Oh oui ! C'est bon, ça ! Encore !!!

Eh oui mais tout se paye dans la vie, les enfants. Et en échange du regard de braise de Dylan McDermott (qui figure depuis une décennie dans ma liste de mecs qui finiraient en quatre heures si l'occasion se présentait) et des tablettes de chocolat de Chris Titus, il y a... Big Shots. Vous voyez bien que tout a un prix.

Sur le principe, jamais vous ne trouverez quelqu'un qui loue plus que moi les avantages d'une série préférant se préoccuper de la gent masculine plutôt que sur les babillages des demoiselles. Jamais vous ne trouverez plus grande fan des quarantenaires que moi. Et si vous êtes capable de nommer qui que ce soit qui sache qui est Christopher Titus, et qui en plus l'apprécie, eh bien... signalez-moi l'existence de cette autre être humain urgemment !
Aussi, sur le principe, je réponds présente.

Malheureusement (encore un post truffé de "malheureusement", "hélas" et autres "mais"... que me conseillez-vous pour moins de négativité en cette rentrée ?) l'Enfer, comme vous le savez, est pavé de bonnes intentions. Parce que dans les faits, Big Shots est vraiment la version masculine de Sex & the City. Ca marche en miroir exactement sur le même modèle (ils sont quatre, ils ont des façons de voir complètement opposées, qui est bon vivant, qui est super coincé, etc...), sans vraiment qu'on ait l'impression qu'on parle de mecs, de types qui feraient moins les chochottes pour un pet de travers... bon, tu trompes ta femme et tu te sens coupable ? Tu devrais sauter Kim Raver dans Lipstick Jungle, tiens, vous feriez la paire !

Enfin, non, même pas. Car Big Shots arrive à être moins fin que Lipstick Jungle que justement j'ai cité (ne parlons même pas de Sex & the City). Tout ça avec un humour pas très recherché (genre les scènes liées au transexuel, c'est digne, au mieux, d'un vilain sitcom), quelques situations vaseuses voire carrément embourbées (genre la maîtresse de notre transfuge d'A la Maison Blanche, blondasse stéréotypée, garce et de surcroît horripilante), ou même simplement, des maladresses (pourquoi cacher le visage de la femme de Chris Titus si on la voit à l'écran ? autant s'arranger pour qu'on ne la voie vraiment jamais si elle veut nous la refaire Morty Fine, mais là c'est juste débile)... vous voyez le tableau.

Ah, et j'oubliais. Le plus irritant dans cette série, c'est le country club. Nom d'un chien si je chope le gars qui a eu l'idée du country club...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Big Shots de SeriesLive.

28 juillet 2007

Du rouge à lèvres sur ton col...

Mon petit doigt me dit que la rubrique Review vers le futur ne va pas chômer pendant un bon moment encore... Aujourd'hui, Lipstick Jungle, la série que si tu lui donnes moins de 20mn pour faire ses preuves, c'est pas gagné !

En dépit du fait que :
a/ j'exècre Kim Raver (mais elle finit quand même par trouver des séries que j'ai envie d'essayer, t'as de la chance d'avoir un bon agent, toi...)
b/ l'intro est saoulante au possible
c/ je n'ai aucune patience en ce qui concerne les pilotes
d/ Brooke Shields a un défaut de prononciation (genre "mon appareil dentaire se décroche") qui s'aggrave avec l'âge
e/ je ne partais pas du principe que Lipstick Jungle avait la faculté de me surprendre, agréablement ou même désagréablement !
...Eh bien j'ai quand même été jusqu'au bout du pilote. Et alors là, je le dis : je suis en progrès. Vraiment, on sent que j'ai fait un travail sur moi-même, un examen de conscience, bref, que je me force à essayer de donner leur chance aux séries qui pourtant manquent de m'endormir de prime abord. L'initiative est louable et j'attends vos applaudissements.

Bon trève de bavardages, encore une fois je ne m'attendais pas à un miracle avec cette série, et effectivement il n'y en a pas eu. A l'occasion il faudra certainement que je termine le post en brouillon depuis trois mois sur "nos attentes vis-à-vis des nouvelles séries et comment elles façonnent notre façon de découvrir de nouveaux titres", mais en l'absence, je dirais qu'effectivement, partir avec un a priori ne m'a pas aidée, mais n'a quand même pas trop aggravé mon cas.

Première remarque : OH MY GOD elles ne sont que trois. Alors, attendez... ça voudrait dire que les femmes ne se déplacent pas que quatre par quatre ? Ca m'en bouche un coin. Ces dernières années, c'est pourtant ce qu'on nous avait fait croire. Mais non, non-non, elles sont bien trois héroïnes au lieu de quatre. C'est sans doute l'innovation majeure du show mais qu'importe...
Car pour le reste, même si c'est moins léger que ce à quoi je m'attendais (je suis certaine que Cashmere Mafia saura faire le nécessaire de ce côté cependant), je n'ai pas vraiment été surprise.

Oui, il y a quelques bonnes scènes (ça me coûte de le dire mais la meilleure c'est Kim Raver qui l'a eue... dans le taxi, pour ceux qui ont vu). Oui, les personnages sont attachants ; un peu caricaturaux mais attachants : il y a l'asiat' de service (c'est marrant Cashmere Mafia aussi a la sienne ! bon d'accord j'arrête avec les comparaisons de séries dont je n'ai vu que le trailer... m'enfin quand même), calquée sur Carrie Bradshaw (ainsi que son intrigue amoureuse avec un muffle richissime...), mais alors, trait pour trait, ensuite il y a la business woman un peu psychorigide qui se rend compte un beau soir que son mari ne la voit plus (c'est ça d'épouser un British, idiote ! si Une Nounou d'Enfer nous apprend quelque chose, hormi le fait que plus les cheveux sont crépés, plus ça contrebalance l'épaisseur des hanches, c'est bien que les British font des maris durs à décoincer), et enfin la nana qui pensait vivre à BisounoursVille, mais qui réalise qu'elle ne peut plus tout avoir : le job génial et prenant, les enfants, le mari... (et pour elle, l'intrigue se flaire dés les premières scènes).

Les quelques bonnes scènes sont donc noyées dans un océan de scènes conventionnelles, et le pire c'est que ça ne décolle qu'au bout de 20 longues minutes assez moyennes.
Et puis alors moi, j'ai surtout une question, et là j'exige une réponse : pourquoi toutes ces nanas vont toujours manger ensemble pour discuter de leurs soucis ? Hein ? Je suis une nana moi aussi, et pourtant vous ne me voyez pas au resto dés que j'ai un pet de travers ! Qu'est-ce que c'est que cette manie ? C'est fou ça quand même... L'héritage du sexandthecitisme, ça, à tous les coups...

On ne sent pas non plus spécialement d'attachement entre les personnages... c'est assez regrettable. Bon d'accord, c'est facile à dire avec le recul et j'ai peut-être besoin de revoir la 1e saison, mais on ne doutait pas un seul instant de la forte amitié des filles de Sex & the City (avec des hauts et des bas). Ici c'est une amitié qui ne transpire pas à l'écran, s'il y en a vraiment une. D'abord parce que même si elles racontent leur vie aux deux autres, chacune des trois héroïnes garde son petit monde à elle sans vraiment vouloir y impliquer les autres, mentionnons comme exemple Kim Raver qui ne dit même pas ce qu'elle a fait à son mari, ou encore Brooke Shields qui crache le morceau sur ses problèmes de couple au bout de plusieurs jours... En plus il manque une grande dose de légèreté aux dialogues, ça manque de second degré... limite si ça se prend pas trop au sérieux. Ce qui est dommage car avec un peu d'humour, ça passerait souvent mieux.

Vous l'avez compris, Lipstick Jungle ne fera pas partie de mon palmarès de l'année. C'est pas chiant à regarder, plutôt bien ficelé, quelques scènes sont dignes d'intérêt... mais disons ce qui est, il n'y a là rien de mémorable, rien d'accrocheur, rien de nouveau. C'est du recyclage, en juste un peu plus sérieux. Je ne prêche pas pour la dramédie à tout prix, attention... au contraire. On peut choisir de faire une véritable série dramatique sur les calamités que vivent des pauvres femmes riches de New York après tout... mais à condition de s'en donner les moyens scénaristiques. Or Lipstick Jungle navigue dans les eaux de la neutralité et se mouille le moins possible, ni dans l'humour, ni dans le drame, et ça, c'est dommage. Alors après, comment voulez-vous éviter les comparaisons dans un sens ou dans l'autre ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Lipstck Jungle de SeriesLive.

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27 juillet 2007

Week end de défonce

Ce week end, je cède totalement à ma téléphagie et j'entame un rail de séries que je n'ai pas eu le temps de reniffler cette semaine (pourtant déjà bien chargée, avec en moyenne un pilote chaque soir, plus ce que je regarde déjà par ailleurs, plus les autres trucs que j'aime bien faire même si c'est un peu du gaspillage de temps, comme manger, dormir... walou !!!).

Au menu :
- Bionic Woman (je me prépare à être très agréablement surprise)
- Damages (je voulais le regarder hier soir mais j'ai par inadvertance oublié de désinstaller Civilization IV...)
- Lipstick Jungle (après tout, si le trailer de Cashmere Mafia a su m'intéresser et me donner l'illusion d'un spin-off de Sex & the City, je vois pas pourquoi bouder Lipstick Jungle qui est fait des mêmes ingrédients !)
- Meadowlands (j'ai pas encore réussi à me résoudre mais je suis sûre de trouver de la motivation entre deux autres pilotes, dans un appel d'air on va dire)
- Side Order of Life (complètement refroidie par certaines reviews lues çà et là)
- State of Mind (j'ai galéré pour en voir le bout, c'est la moindre des choses même si je ne pars pas très optimiste)
- The Sarah Conor Chronicles (avec mon homme car je pressens que ça va lui plaire)
- The Kill Point (je me rappelle même plus de quoi ça doit causer, on verra bien)

Dans l'intervalle, les pilotes de Cavemen (arf arf arf, il me faut cette grosse daube ! à l'aide, mon homme déteint sur moi !!!) et The Big Bang Theory seront à ma merci, et sans doute même aurai-je la possibilité de regarder le second épisode de Mad Men, du moins si les choses conservent leur rythme...

Et, si j'ai le temps (par exemple cette histoire de sommeil c'est des foutaises et je suis sûre de pouvoir tout-à-fait m'en passer), je regarderai la fin de The Starter Wife que j'avais un peu délaissée. Idéalement, il faudrait aussi que je trouve du temps pour finir la 1e saison de KYLE XY, Heroes, Eureka et Dexter, sachant que pour les trois derniers j'attends que mon homme lui-même libère du temps (mais hélas je crois que Painkiller Jane a eu le dessus sur sa bonne volonté).
Mémo perso : ne pas louper NY SVU demain soir, même les rediffs me font toujours autant plaisir... Ainsi que dimanche, un bout d'Urgences pour entretenir la machine, parce que je ne sais pas y résister et que Neela embellit à chaque saison, et surtout The Nine...

J'ai la tête qui tourne, c'est normal docteur ?

6 juillet 2007

Post-it

Ya un concours ou quoi ???
95% des recherches aboutissant à mon blog en ce moment sont des variations autour de "Sur quoi Berger plaque Carrie dans Sex and the City ?".

Alors de deux choses l'une : soit il s'agit d'un internaute qui n'a pas remarqué que j'ai gentillement donné la réponse dans un post récent, soit c'est l'une des questions d'un concours du moment, je ne vois que ça. Et franchement, faire une recherche sur Google et autres pour une question pareille, c'est un peu la honte, les mecs...

Donc pour la dernière fois : SUR UN POST-IT ! (jaune) (carré)

Ça y est, vous avez tout ce qu'il vous faut ? Passez à autre chose ! Ou trouvez-vous un concours qui ait de l'envergure, enfin quoi...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Sex & the City de SeriesLive.

25 juin 2007

Mais où vont-ils chercher tout ça ?

Dans 99% des cas, sur Google. Et comble de malchance, ils tombent ici. Qui ? Les CAS ! Parmi les dernières recherches menant à ce blog, voici de nouvelles perles :

- Au rayon camisole :
"Avant, je n'avais pas peur du téléphone"
De mon côté je commence à m'inquiéter au contraire... Et dire que j'arrive en tête des résultats avec cette recherche, ça fout les jetons.
"m'est ta cagoule"
Le plus beau c'est que cagoule, mot finalement peu usité une fois qu'on a réussi à perdre la 20e dans la cour de récré et que les parents déclarent forfait, est parfaitement orthographié.
"mate moi"
Masochiste patenté ou exhibitionniste décomplexé ? Je pensais bien que la Play >> mate allait m'apporter des voyeurs mais là j'en reste tout de même sans voix.

- Au rayon téléphagie boîteuse :
"raven simoné 2007"
Ya récidive... J'aimerais bien que le visiteur qui a fait cette recherche de multiples fois ces derniers mois (et a atterri ici de façon répétitive) m'explique le sens de l'année dans cette requête ! Raven Simoné est-elle condamnée et je ne le sais pas ? Ses jours sont-ils en danger ? Me laissez pas comme ça dans l'ignorance !!!
"Sur quoi Berger plaque Carrie dans Sex and the City ?"
Question posée avec des points d'interrogation, et sans. Je réponds, à l'aise : sur un post-it. M'enfin !
"série (les anges du bonheur) poster"
Je le savais que ça se retournerait contre moi, ce post, tôt ou tard.

- Au rayon cagoulage :
Ces derniers temps, le Top Cagoule de ce blog englobe, dans l'ordre décroissant de fréquence : South of Nowhere, Hannah Montana, Sex & the City, Dirt et Zoey.

- Au rayon chouchou :
L'un de mes visiteurs recherche le DVD de Rude Awakening désespérément. On est deux, c'est un début ! Viens que je t'embrasse !

J'en profite en guise de bonus pour attribuer une récompense bien méritée :

CookieShopgirl

Chose promise, chose due !

22 juin 2007

Quota, toi, tu veux ma photo ???

C'est, sur un forum, une remarque a priori anodine (ou en tous cas certainement rédigée comme telle) qui m'a fait m'interroger : où se place, dans les séries, la limite entre la représentation de le diversité et le simple et pur quota politiquement correct ?
Parce qu'évidemment, sur le principe, avoir des quotas plus ou moins officiels, personne ne trouvera ça mauvais. A moins d'avoir des convictions racistes, évidemment, tout le monde est à fond pour le principe du quota. Sur l'air de "au moins tout le monde a sa place à la télé".
[insérez ici un hochement de tête désabusé]
Certainement, oui.

Pour moi, tout a commencé avec l'affaire Grey's Anatomy de cette année, que j'affuble personnellement du sobriquet : "la seule affaire à rebondissements de la saison", à savoir quand Isaiah Washington a laissé échapper un vilain mot hors du cercle privé, et que la presse s'est emparée de la chose, conduisant à une suite de comportements tous plus absurdes les uns que les autres de tous côtés, et étendant stérilement l'affaire sur plusieurs mois. Le cast de la série, je le confirme maintenant après avoir vu une bonne partie de la saison 3, n'avait effectivement rien de mieux à raconter sur ce qui se passe dans Grey's Anatomy cette année, alors en s'y mettant à plusieurs, ils ont fait en sorte que cette connerie revienne régulièrement sur le tapis. Formidable, merveilleux. La conclusion de cette affaire qui évidemment n'en a été qu'une que pour ceux qui n'avaient rien d'autre à penser, comme on s'y attendait, c'est que Washington a fini par se faire vir... hm, non, son contrat n'a pas été reconduit. Ahem.
Et à l'annonce de cette absence de réengagement, je lis sur un forum "j'espère qu'il sera remplacé par un autre personnage de couleur".
. . .
Attendez, là, quoi ? Un personnage de couleur ? Ah bon mais pourquoi ?
Et pourquoi ne pas plutôt le remplacer par un autre personnage intéressant ? Un autre personnage complexe ? Un autre personnage ayant des interactions avec le meilleur personnage/acteur de la série (à savoir Christina) ? Un autre personnage baisable ? Un autre personnage avec des failles ?
Non, je sais pas, c'est juste des idées, comme ça...

Quelle est cette préoccupation de vouloir avoir des quotas, et surtout à ce point ? Comment cela peut-il être un réflexe chez un télespectateur de penser d'abord à la couleur du personnage plutôt qu'à son background, son statut, son caractère ? Est-ce que l'un sous-tend les autres ?
...Et est-ce que je trouve cette réaction étrange parce que je suis blanche ? Parce que dés qu'on parle de couleur, plane très vite au-dessus de nos têtes le spectre du racisme, et qu'on en vient toujours plus ou moins à se poser la question...

Disons-le, c'est vrai que les quotas à la télévision américaine ont fait un travail épatant pour les minorités. On aurait beaucoup à apprendre des dernières décennies télévisuelles outre-Atlantique, en la matière. Intégrer des personnages de couleur, c'est comme intégrer des femmes, c'est nécessaire pour la diversité des personnages, la diversité de leurs possibilités, et puis pour l'identification, évidemment. Et d'ailleurs, pour la gent féminine, là aussi ya eu travail progressif pour en arriver là où nous en sommes aujourd'hui ; les nanas dans les séries, ça n'a pas toujours été des Veronica Mars ou des Carrie Bradshaw ! On a eu un bon paquet de faire-valoir pathétiques et même de séries exclusivement bourrées de testostérone... parfois à dessein, souvent par pur machisme. Bref, les quotas, ça a du bon, ça fait trois ou quatre décennies que ça fait avancer les choses, au moins à la télé et peut-être même parfois par-delà.

C'est devenu une règle et maintenant on est étonnés devant certains castings blancs comme neige... rappelez-vous lorsque Friends était accusé d'être trop blanc ! On entendait même des rumeurs selon lesquelles un septième larron serait adjoint à l'équipe pour rattraper la bévue ! Aujourd'hui, les minorités s'invitent, s'installent, et la plupart d'entre nous trouvent ça normal.
D'ailleurs le dernier quota à la mode, après les gonzesses, les blacks, les latinos... ce sont les gays. J'ai hâte de voir quel sera le prochain : le troisième âge ? C'est vrai, ils sont sous-représentés à la télé, et leur pouvoir d'achat grandit à eux aussi...

Sauf que le problème, de nos jours, ce ne sont pas les quotas, c'est l'utilisation qui en est faite. L'immense majorité des séries qui a un black... a un black. Il est noir il est là vous êtes contents ? Euh oui, enfin, je crois, mais... et après ?
Combien de saisons avant que le quota de couleur de Stargate SG-1 commence à prendre corps et aie quelque chose d'intéressant à apporter à la série ? Je veux dire, oui, si, bien-sûr, la montagne de muscles a été notre eye candy dans la série depuis le premier jour, mais c'est pas l'apprentissage du texte qui a tué Christopher Judge pendant longtemps !!! Le matin avant d'aller tourner, quelques exercices de flexion et d'extension du muscle au-dessus du sourcil, et hop, en piste ! Pas chiant la vie d'acteur !
Et la plupart des séries en sont encore là : les personnages de couleur sont là pour le vénéré quota, mais ils sont souvent plats. Ce ne sont que des alibis, en somme. Et c'est triste. Et on en vient à se demander si tout ça a réellement une raison d'être si c'est pour en arriver là. Au final, ces quotas... est-ce qu'ils servent vraiment à quelque chose ? Sont-ils vraiment satisfaisants ?

Et puis franchement, si dans Grey's Anatomy, Burke était remplacé par un personnage également de couleur, on la verrait venir, la suite, gros comme le nez au milieu du visage, ce serait courru d'avance. C'est le mariage de Miranda qui prendrait un coup dans l'aile. Nan parce que tout le monde aura remarqué que dans Grey's Anatomy comme dans un million de séries ayant plusieurs personnages de couleur : tout se fait entre eux !!! Il y avait deux persos de couleur célibataires dans Grey's Anatomy, pouf ! Ils finissent ensemble ! Obligé ! C'est quand même dingue ça, non ? Et tout le monde est logé à la même enseigne, quel que soit le contexte de la série, dans une immense majorité.
Dans les soaps, ils ne se fatiguent même pas à essayer de maquiller la chose ; tenez, prenons Les Feux de l'Amour (à propos desquels la mémoire m'est rafraîchie plus régulièrement du fait de mon homme qui est fan) : les persos blacks ont leurs scènes entre eux, se marient entre eux, font des bébés (blacks) entre eux, bref sont quasiment dans leur monde à eux. Donc yen a, mais pas à côté des blancs. Bravo le quota, bel effort ! Tout ça pour ça ?

Et puis à force, les quotas, ça fait chier, voilà. A force, les quotas, c'est tellement gros que les casts sont sans surprise, sans intérêt, sans saveur. Ce qui devrait retranscrire la diversité des populations, est devenu une simplification des personnages. Je suis tombée sur Criminal Minds hier soir, et comme les CSI, entre autres (qui font partie des castings les plus ennuyeux du monde), comme un grand nombre de séries reposant sur un cast nombreux : ya la nana, ya le perso de couleur, ya le mec mature plus expérimenté que les autres... C'est toujours pareil. Tout fonctionne par archétype, selon les archétypes de télespectateurs dont on aimerait bien qu'ils envisagent de regarder la série. C'est rasoir.

Pourtant, je suis une femme mais rien ne m'empêche d'encenser une série avec uniquement des mâles, et pas nécessairement parce que je vais les reluquer (même si ça aide, nécessairement) ! Prenez Oz, les nanas, bon d'accord yen a, m'enfin, faut les chercher quand même un peu, et ce ne sont pas elles qui occupent le gros du temps d'antenne ! Pourtant, vous me voyez me plaindre que cette série est trop virile ? Que nenni... Je regarde avec plaisir quelques séries japonaises, je ne suis pourtant pas asiatique (la fin d'un mythe ?). Vous m'entendez me plaindre qu'il n'y a pas de blanche dans ces séries ? Que nenni...

Est-ce qu'une série sans personnage de couleur dégoûte les télespectateurs de couleur ? N'y a-t-il que les blancs qui ont aimé Sex & the City ? Pas d'après ce que je sais...! Et je crois savoir (hélas) que pas mal de monde, pas nécessairement de couleur, apprécie l'humour de Ma famille d'abord, pourtant, là c'est l'inverse, ya que des blacks ! Le télespectateur est-il simplet au point de ne pas pouvoir éprouver de sympathie pour un personnage par lui-même, et d'avoir besoin absolument d'identification ?
Et je pose aussi la question dans l'autre sens : les personnes de couleur se retrouvent-elles réellement dans LE personnage de couleur de la série qu'ils regardent ? Imaginons que je sois un homme noir, je regarde Urgences, est-ce que je me sens automatiquement des affinités avec le Dr Pratt ? Etre un gay ne fait pas de moi quelqu'un qui a le même caractère que Will, je peux même complètement détester Grace et la trouver irritante et gamine, sans pour autant être aussi... flamboyant que Just Jack ! Où s'arrête ce raisonnement débile qui fait assimiler la couleur de peau à une personnalité permettant l'identification ?
Je suis une femme blanche, et pourtant, je ne me reconnais pas dans chaque personnage féminin interprété par une actrice blanche. La preuve avec Desperate Housewives... oui mais là on arguera que la couleur des cheveux influe !
Si je suis WASP, que j'ai la trentaine et que je vis à Miami, suis-je voué à m'identifier à Dexter...? C'est pas un peu dangereux comme système avec des séries pareilles ?

Mais en fait, les quotas, ils n'ont rien à avoir avec la diversité, ce ne sont que des facilités. Des stéréotypes prêts à l'emploi. Et puis comme ça, merde hein, la construction des personnages c'est quand même vachement simplifié. Pourquoi donner une personnalité à la blondinette de service puisqu'il n'y a qu'une blondinette de service au milieu du vétéran, de l'intello et de la caution de couleur de la série ? Etre blondinette de service, c'est déjà bien ! Voilà, ce sera ça de moins à concevoir au moment de créer la série ! Une bonne chose de faite...

Au final, est-ce qu'en tant que télespectatrice, j'ai envie d'une série qui véhicule cette valeur selon laquelle le paraître implique un être, et que l'un découle de l'autre comme une évidence ? Est-ce que j'ai envie d'adhérer à cette clameur reprise de toutes parts selon laquelle un environnement normal, ou peut-être devrais-je plutôt dire : normé, impliquerait d'avoir dans mon entourage : un vieux de la vieille, un intello, un black et une nana ? Est-ce que j'approuve cette tendance à vouloir compter autour de moi les têtes de pipes et les catégoriser si facilement ?
Et si, moi, à mon travail par exemple, j'ai trois collègues de couleur, dont deux nanas, dont une mère au foyer et une qui est la plus ancienne et sage du service, et que dans tout ça je ne suis pas blonde... ne court-on pas le risque que je ne me reconnaisse pas dans les séries qui me montreront d'autres schémas ?
Qui fera la série qui me ressemble ?

Y a-t-il un personnage qui me ressemble vraiment ?

6 avril 2007

Vraiment libre

Comme pas mal de monde apparemment, j'ai reçu il y a quelques jours un mail publicitaire pour me faire découvrir une websérie publicitaire qu'une agence publicitaire à eu l'idée de mettre en place pour une célèbre marque de shampoings.

Eh bien, c'est tout ce que j'en dirai ici.
N'en déplaise à la responsable de com qui espère que je vais moi aussi y dédier une pleine et entière note de mon blog alors que, franchement, j'ai une note en retard sur Sex & the City, une sur Three's company, une sur The Brady Bunch, deux brouillons qui trainent depuis début mars, et en prime, une mini-réflexion sur Babylon 5 toujours en suspens. J'ai autre chose à faire que rabattre du monde chez S******, même quand on me met un mail gentil pour me cirer les pompes (nan parce que j'admets, la phrase d'accroche m'a fait plaisir).

Je ne peux m'empêcher de me dire que lorsqu'on essaye de m'enfoncer brutalement une série dans le bec, j'ai tendance à recracher. Et c'est encore pire (la lecture de mon blog, justement, est informative à ce sujet) lorsqu'il s'agit de séries françaises. Et on atteint des sommets lorsqu'au lieu de me présenter ses qualités, on essaye de me vendre son générique (surtout que, merde alors, l'un des coupables des 11 Commandements et la Beuze, comment puis-je louper ça ? J'ai forcément perdu l'esprit).

Oui, je pourrais perdre mon temps à faire une critique réelle de ce que j'ai pensé de la série en la voyant, mais je ne veux pas donner à cette campagne publicitaire sous le manteau plus d'intérêt qu'elle n'en a vraiment. Car le fait est qu'en tant que série, elle n'existe pas réellement. Elle existe comme concept publicitaire. Que le Dieu de la télévision nous préserve d'une invasion de ce genre de bêbêtes à l'avenir (je préfère presque les sauterelles).

On pourra me rétorquer que, oui, tous les financements sont à la base issus des revenus publicitaires, sous une forme ou une autre, et que beaucoup de séries font elles aussi de la publicité (je le sais bien pour avoir, entre autres, écrit un article de SeriesLive sur le sujet et donc fait les recherches adéquates). Vous pouvez le rétorquer, allez-y. Mais il y a une différence fondamentale entre utiliser une série pour y intégrer des publicités, et créer une série dans un seul but publicitaire.

Notez bien. Mon mètre de cheveux et moi n'avons rien contre la marque en question, je ne suis nullement parti pris contre la marque, juste contre la pratique. Et si plusieurs autres sites et/ou blogs se sont senti l'envie de se faire l'écho de cette campagne, grand bien leur fasse, également, je n'ai pas envie de les dénigrer pour ça (j'ai ptet été légèrement déçue qu'un truc comme ça puisse macher, mais bon c'est moi que ça regarde).

Simplement, on n'a qu'à dire que mon post du jour porte sur le fait que les "créatifs" derrière cette websérie n'ont rien compris à ce qui fait l'intérêt réel d'une série, qu'elle soit de format court ou non, qu'elle soit dramatique ou drôle... et même, qu'elle soit française ou non.
C'est très TF1 comme vision de la fiction !
Une fois de plus, il y a des gens qui pensent avoir tout compris, qui à partir de calculs, et d'études de marché sur le comportement des consommateurs, ont tiré des conclusions, et qui tombent à côté de ce que devrait être la fiction télévisée.

Ca n'empêche pas le monde de tourner, ça n'empêche pas la télé de rester allumée, ça ne m'empêche pas de dormir.
Mais c'est tellement con.

Mouais, d'une certaine façon, j'ai quand même fait ce post sur cette fameuse websérie. Comme quoi, c'est bien vrai l'adage de com qui dit qu'il n'y a pas de mauvaise publicité, juste de la publicité.

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ladytelephagy
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