Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
sex and the city
8 mars 2007

[DL] Sex & the City

C'est un générique ultra-connu, et normalement tout le monde le connaît, mais allez, justement, faisons-nous plaisir.
. . .
Nan, pas plaisir comme ça, bande de dégoûtants.

SexandtheCity_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (je commence à me poser des questions sur votre compte !) : la fiche Sex & the City de SeriesLive.

Publicité
8 mars 2007

MST

Depuis maintenant deux semaines, mon homme (car c'est encore de lui qu'il s'agit) ne jure que par Sex & the City. Ca fait pourtant depuis plusieurs mois que nous suivons les rediffusions de M6 le vendredi soir, mais lorsque je lui ai annoncé que nous venions d'entamer la dernière saison, les choses ont soudain changé. Depuis lors, c'est avec une gloutonnerie assez spectaculaire que nous finissons les DVD de la saison 6 (c'est Scrubs qui va en pâtir, mais, quoi, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs...), à raison de deux à trois épisodes par jour. Il est tout de même bon de préciser que j'ai en ma possession l'intégralité de la série, et qu'il le sait, mais que nous n'avons commencé à prendre de l'avance sur la rediffusion télé qu'au moment de l'ultime saison... Intéressant, non ? Nous sommes à présent sur le point de regarder les deux derniers épisodes : Une américaine à Paris...

Depuis qu'il sait que la série va finir, il cherche à deviner la fin. D'abord je trouve le concept intéressant : parce que la série va finir, les histoires le devraient aussi ? Comme s'il était logique que la vie des personnages d'une série finisse avec la série en question... Bon bien-sûr, il y a des personnages qui meurent dans les series finale de plusieurs shows, c'est une figure de style récurrente et bien utile, mais pourquoi penser, dans le contexte de Sex & the City, que les personnages auront épuisé leur quota d'expériences au terme de la dernière saison ? Un peu réducteur, non ? Des femmes qui ont passé 6 saisons à butiner, se questionner, tenter de concilier plusieurs aspects de leur vie de femmes... vont prendre une orientation nette et définitive en fin de série ? Et là je ne peux m'empêcher, à la Carrie Bradshaw, de me demander "sommes-nous formatés pour espérer que toutes les histoires doivent finir comme les contes de fées ?" (là-dessus il serait logique que je lève les yeux, et prenne un air dubitatif tout en me mordant la lèvre inférieure, pour rester dans l'ambiance).

Mais, donc, du coup, il cherche à deviner par avance comment tout cela va se finir. Le terme est important parce qu'il revient sans cesse dans ses prédictions. Et pour moi qui ai vu la série intégralement plusieurs fois (et la 6e saison plus que les autres encore car c'est ma préférée), c'est une source d'amusement inédite à l'approche d'une fin de série.

- Pour Carrie, les diagnostics sont les plus changeants : un jour elle doit finir avec Big, le lendemain elle finit seule mais reste amie avec Big, ensuite il avait décrété qu'elle se remettrait avec Berger (cette théorie n'a duré que quelques minutes)... actuellement il parie qu'elle va rester à Paris avec son Russe et que, éventuellement, une ou deux de ses amies vont la rejoindre.
- Pour Miranda, c'était corsé : après avoir distinctement entendu un "ils sont mignons tous les deux" alors que Miranda et Steeve ne s'étaient pas encore officiellement réconciliés, j'ai compris qu'il les voyait bien finir la série ensemble. Il n'a pas vu le mariage venir, non plus que le déménagement à Brooklyn, mais cela semble n'être qu'un détail dans la vie du couple. Que peut-il encore se passer ? Eh bien, au pire, il a évoqué l'idée que Miranda pourrait attendre un second enfant.
- Pour Charlotte, la sans-surprise : bien que, lorsque Harry a quitté la table pour leur premier vendredi soir en amoureux, il ait été étonné, mon homme a bien compris que ces deux-là allaient se marier et rester ensemble dés que le crâne ovoïde de notre potz préféré est réapparu à l'écran. De son côté à elle, il n'y a plus rien à espérer apparemment : elle est casée, n'en parlons plus. Ses problèmes de stérilité ne semblent pas compter beaucoup. A un moment, il a vaguement pronostiqué qu'ils devraient adopter, mais que ça se produise ou non, alors là... il s'en fout comme de l'an quarante.
- Pour Samantha, tout peut arriver : après avoir sous-estimé pendant une bonne moitié de la saison la relation entre Sam et son jeune Smith, mon homme a commencé à se dire qu'ils allaient rester un peu ensemble lorsque Smith a tenté la position de la main, et plus encore parce que Samantha est revenue à lui après avoir fauté avec Richard. Mais sa théorie la plus solide est qu'elle finira par le larguer puisqu'il n'est pas fait pour elle... Le cancer l'a pris au dépourvu, il hésite un peu : va-t-elle avoir une rechute ? Peut-être bien. Va-t-elle y survivre ? Qui sait... Il pense aussi (et ça date même d'avant le cancer) que Samantha va prendre conscience de son âge et qu'elle va mettre de l'eau dans son vin, et probablement finir seule. C'est apparemment à elle qu'il pense lorsqu'il estime que quelqu'un ira vivre avec Carrie à Paris. Mais dans le fond, il attend tout de Samantha qui est, de loin, la plus imprévisible à ses yeux.

Moi, ça fait trois saisons qu'il m'a fait promettre de ne pas le spoiler : je ne dis rien. Mais alors : rien. Si, j'ai juste dit "la fin que j'ai préférée, c'est celle de Miranda". Je sais, je l'aide pas beaucoup, mais j'ai promis. D'ailleurs c'est lui qui m'a fait promettre, même si, lorsqu'il débite ses théories, ça l'énerve un peu...
De mon côté, je savoure doublement, d'abord parce que voir ce non-téléphage être si curieux des épisodes à venir et de les anticiper dans de régulières conversations fait vraiment plaisir à observer. Et puis, cette fin de saison, je n'aurai de cesse de le dire, vaut à elle seule une septième vague d'épisodes, juste parce qu'elle est vraiment idéale. Elle parvient à être drôle, mais avec toujours en fil rouge une somme d'émotions qui souvent étaient masquées par de la comédie dans les saisons antérieures. Pour moi qui n'ai jamais pu considérer Sex & the City comme une série comique/humorisitique, c'est donc l'idéal.
Soyez mignons, ne lâchez rien sur le final dans les commentaires, il lit ce blog... et ça fait partie de l'expérience !

C'est tout de même intéressant de se dire que le simple fait de savoir que la série était sur le départ a complètement changé sa façon de la regarder. De spectateur passif, en position d'attente de l'épisode suivant, il est devenu pressé de savoir la fin. Cette fameuse fin.

Je regarde donc ce que mes expériences de contagion produisent... ses théories, sa curiosité... la façon dont il va réagir aux deux épisodes ultimes. Comment il va gérer le soudain effet de manque après ça... Restez en ligne, je ferai un compte-rendu scientifique rigoureux de ces expérimentations in vivo... Mais d'après ce que j'ai constaté, il faut bien se rendre à l'évidence : la téléphagie est une maladie sexuellement transmissible.
Carrie ne nous avait pas prévenus !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous êtes sûrs d'être téléphage ?!) : la fiche Sex & the City de SeriesLive.

13 février 2007

En quelques mots

Comme tout bon blogger qui se respecte, je fais occasionnellement un tour dans mes statistiques (= euphémisme). Les mots clés sont évidemment l'aspect le plus drôle de la question. Petit tour d'horizon, pour meubler, et aussi parce que j'avais terriblement besoin de partager mes fous rires...

- Les vilains cagouleurs :
Au menu des petits malins qui tentent de pallier à l'absence de DVD ou de budget pour le DVD, on trouve des adeptes de divers moyens de téléchargement, dont voici les cibles les plus prisées par mes visiteurs : Sex & the City, La Belle et la Bête (qui êut cru), Hannah Montana, New York Unité Spéciale...

- Les génériquophiles :
La rubrique Médicament générique est plutôt populaire, le croiriez-vous ? Mais le plus étonnant c'est la quinzaine d'amoureux du générique d'Angela's Eyes (pourtant, ya plus follichon...). On trouve aussi des fans de Boomtown (c'est bien ça, bon petit, envoie-moi ton adresse, je t'envoie le coffret DVD*), South of Nowhere, Urgences (mais comment mon blog apparait-il dans les réponses pour cette série que je ne pense pas avoir déjà évoquée !?).

- Les stalkers en herbe :
Alors eux, ils ont une obsession, c'est un acteur, en particulier, et ils n'en démordront pas. Avec une seule requête, bizarrement, ce n'est pas Nick' Lea qui arrive en tête du classment mais bien la recherche "informations personnelles sur Adrian Pasdar". Si j'en avais je garderais ça jalousement pour moi, désolée ! D'ailleurs si quelqu'un veut le numéro de téléphone perso de Jay Mohr, je l'ai mais je ne le dirai pas non plus. Et toc. Sinon apparemment il y a au moins un fan de Christopher Titus, et quelqu'un qui veut voir Christopher Meloni, si possible peu vêtu (eh bah prends un ticket !). J'ai aussi un imposant "I HATE BRENT SPINNER" qui me fait un peu peur... Je ne m'inquiète pas trop par contre pour "raven symone de cette année 2007", normalement ya pas de raison qu'elle ne passe pas l'année.

- Les documentalistes :
Ils se renseignent, c'est mignon ! Du coup on a plein de gens qui s'inquiètent du sort de SeriesLive (rha, mais ils ont prévenu vendredi soir que c'était juste un changement de serveur... ah hem, ah bon, ça s'est vu que je les aime bien ?) et qui tombent chez moi (c'était pas prévu pour à la base mais bon, on va pas se plaindre). Je salue aussi la recherche sur "tbs collection printemps ete 2007". Collection ça fait plus joli que saison, ça c'est bien vrai.

- Les inquiets :
Alors eux, rien à voir avec la choucroute. Tomber sur ce blog a dû leur faire un choc vu la nature de leurs interrogations profondes : "copier hollywood boulevard" (ah ouais, pas facile), "invasion extraterrestre" (zinquiétez pas, si ça arrive on est parés, c'est Karen Sisco qui gère), ou mon préféré : "reconnaître un psychopathe envers les femmes" (ouhloulou !). C'est vrai ça peut toujours servir.

- Mes petits préférés :
Ils ont gagné toute mon amitié virtuelle. Le petit génie qui a tapé "définition de téléphage" a gagné l'intégrale de Rude Awakening en DVD VF* ainsi que, naturellement, celui qui est arrivé avec "rude awakening jimmy publics". Ne me remerciez pas. Enfin, coup de chapeau à "super hiro", voilà quelqu'un qui parle la même langue que moi.

Mais que vous soyiez arrivé ici par hasard ou pas, grâce à une recherche bizarre, ou parce que vous cherchez le blog de quelqu'un qui sait lever le coude (pour tenir la télécommande, s'entend), sachez une chose : vous êtes quand même les bienvenus.
Et ça, c'était ma dédicace spéciale à "démagogie explication". Merci à tous et bonne soirée !


*Envoi assuré dés le 29 de ce mois-ci.

2 février 2007

[DL] Enterprise

Sans doute mon générique de la franchise Star Trek favori. Tout en y retrouvant les éléments immanquables du genre, on a aussi une excellente idée : celle de montrer qu'il s'agit d'un prequel tout en reprennant les grands thèmes de l'aventure et de l'exploration, des grands navigateurs au vol du Phoenix), universels même si inscrits dans la mythologie de la franchise.  Le fait que le générique ne soit pas totalement instrumental et même légèrement rock aide bien aussi à affirmer la différence de ce générique en comparaison avec ceux qui l'ont précédé.

Du beau boulot. Et je ne dis pas ça juste parce qu'Enterprise nous permettait de retrouver l'irremplaçable Scott Bakula, parce qu'on ne l'y voit même pas.
Enterprise_generique

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : euh, voyez les liens du post précédents, j'ai une attaque de flemmingite et Sex & the City va commencer...

23 janvier 2007

Caisse spéciale moins de 10 rires

TBS s'autoproclame chaîne très drôle.
Moi je veux bien, cela dit ce n'est pas tout de le dire, il faut le prouver aussi. Espérons que la série que j'ai testée aujourd'hui ne soit pas le fer de lance de la chaîne (qui, il est vrai, n'a cette saison que deux séries originales dans sa grille, le reste reposant sur des rediffusions de formats courts des autres chaînes : Tout le monde aime Raymond, Sex & the City, ou encore le roi de la rediff Friends...)

Au départ, la sitcom 10 items or less a une foule de qualités : pas d'acteur très connu au compteur (donc personne qui ne soit là pour faire son show et voler la vedette à tout le monde ; j'y ai par contre retrouvé un acteur de Lincoln Heights), un cadre un peu inhabituel (et s'il y a une seule chose à retenir de Malcolm in the Middle, c'est que les magasins, c'est plein à craquer de ressorts comiques potentiels), un sens de l'humour un peu absurde, et un personnage central nullissime, et tout-à-fait prêt à l'assumer. Bref je partais du bon pied.

Eh oui, mais. Car il y a un "mais"... (eh oui, si je me plaignais pas ce ne serait pas un blog)

La plupart des acteurs n'y croient pas une seule seconde ! Seuls deux ou peut-être trois d'entre eux sont vraiment à fond dedans, les autres sont là pour pouvoir manger, mais n'ont pas la moindre conviction. Je comprends bien qu'une série comique de TBS, c'est pas la même chose qu'un drama en primetime sur un network, mais quand même ! Mettez-y du coeur, quoi !
Mention spéciale à l'interprète d'Amy, qui non seulement a de quoi se faire détester pour son rôle de garce, mais en plus est vraiment là en touriste ! Comment une comédienne a pu passer la barrière des castings, je pose la question ?! Elle a couché avec qui, au juste ?

Moi qui me demande souvent comment on distingue le mauvais acteur du personnage mal écrit, je crois que j'ai trouvé en 10 items or less ma référence en la matière. Ce qui est dommage, en fait, car il y aurait eu de quoi rire à pleins poumons s'il n'y a avait pas eu de quoi bâiller aux corneilles.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche 10 Items or Less de SeriesLive.

Publicité
15 janvier 2007

A part Clown, c'est pas des clowns

Avant qu'elle ne soit bêtement renommée Marni et Nate, et plus encore bêtement diffusée dans le cadre de KD2A (une véritable aberration), il existait, à une époque, une délicieuse mais trop courte série intitulée Committed. Dans ce modeste sitcom nous présentant un duo d'amoureux au début de leur relation, la véritable force était que non pas l'un, mais bien les deux personnages principaux, étaient totalement barrés ! Ne cherchez pas, il n'y en avait vraiment aucun pour rattrapper l'autre.

Le pilote commence sur une présentation croisée de nos deux protagonistes racontant chacun, à travers leurs espérances pour le blind date qu'on leur a fixé, leurs derniers échecs amoureux : des flashbacks nous montrent Nate se comportant comme un véritable abruti, et Marni évoquant les attouchements de son oncle en riant. Mouais. Pas étonnant que le commun des mortels aie un peu de mal avec eux. Le soir du blind date arrive, et le courant passe à merveille entre ces deux allumés, chacun respectant les TOC ou bizarreries de l'autre (mais en eussions-nous douté ? De toutes façons les spectateurs français étaient avertis : leurs noms étaient au générique, ils ne pouvaient que s'entendre !). Je vous épargne les quelques retournements de situation qui nous attendent dans la suite du pilote et qui ne font que nous conforter dans l'idée que si c'est bizarre, alors ça va les rapprocher. Et qu'ils sont faits pour se mettre à la colle quoi qu'il arrive (parce qu'en plus, ensemble, ils sont mignons à mort).

Dés ce premier dîner, drôle et touchant à la fois, on peut sentir la magie de Committed opérer. Ce qui frappe, c'est qu'avant tout, le couple Marni/Nate ne fonctionne pas sur la structure comique habituelle Auguste/Clown blanc, si chère à de nombreux sitcoms du même genre. Citons les comparaisons les plus faciles : Dharma & Greg, Will & Grace, ou encore Dingue de Toi. Car dans ce couple, l'un ne sert pas de faire-valoir aux extravagances de l'autre. Non, les deux sont complètement azimutés, tenez-vous le pour dit. L'un a certes une personnalité plus expansive que l'autre (Marni ne tient pas en place, tandis que Nate semble terrifié par tout), mais, comme dans un épisode d'un Sex & the City taquin, ils ont simplement trouvé chez l'autre le monstre qui embrassera leurs trois têtes : ils se complètent sans qu'aucun personnage ne soit lésé.

En parlant de clowns, n'oublions pas de citer également les seconds rôles, et principalement Clown (interprété par l'excellent quoique peu bavard Tom Poston). Voilà encore des petits malins qui tirent admirablement bien leur épingle du jeu et qui, même si le personnage de Bowie est plus lisse que les autres, permet là encore de passer d'excellents moments. Mentionnons aussi (pour nous éviter tout problème) l'excellent Todd, irritant mais à dessein, et dont les airs pincés valent tout l'or du monde. Sa haine tenace envers Nate n'en est qu'à ses prémisses dans le pilote !

En dépit de son annulation, je reste fidèle à ce que j'en pensais lorsque j'ai goulûment regardé cette série pour la première fois...
Mahna mahna... Du du dudu du... Oh, à moins que vous ne vouliez faire les Mahna mahna, parce que je peux faire des Du du dudu du !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Committed de SeriesLive.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité