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ladytelephagy
battlestar galactica
28 janvier 2009

La minute de violence gratuite

LaMinuteNecessaire

Garantie sans spoiler ajouté.

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25 décembre 2008

Les 58 coups de minuit

C'est la belle nuit de Noël, et ce soir je vous propose un post un peu spécial : un post La preuve par six. Ce sont en effet deux épisodes qui vous seront présentés ici, et je suis certaine que vous saurez apprécier ce cadeau à sa juste valeur...

En dépit de bientôt deux ans d'existence, c'est le premier Noël que je fête sur ce blog, et je souhaitais marquer le coup ; et quelle meilleure façon pour cela que vous faire découvrir l'une des séries avec lesquelles je vous bassine depuis des lustres ?
Ce soir, un cadeau qui vient vraiment du cœur : SPACE 2063.

SPACE2063___1
La structure de ce pilote est bien l'une des rares choses dans lesquelles Battlestar Galactica n'a pas pioché (sinon, la ressemblance Cylons/IA, le look du Galactica et celui du Saratoga, certaines thématiques, ça, ils n'ont pas hésité, et tout le monde n'y a vu que du feu). En effet, une énorme partie de ce pilote est consacrée à comprendre pourquoi les personnages centraux (j'ai nommé Nathan West, Shane Vansen et Cooper Hawkes) se sont engagés dans les Marines. Cela peut d'ailleurs sembler d'autant plus étonnant que ces axes ne seront employés qu'avec grande parcimonie par la suite (et seul Nathan y trouvera une à-peu-près-conclusion), mais la vérité, c'est que SPACE 2063, avant de se présenter comme une série de science-fiction, avant même de se présenter comme une série de guerre, se présente comme une série dramatique. Du coup, on apprend d'abord à faire connaissance avec les personnages, à les apprivoiser, et à prendre la mesure de leur personnalité. Immédiatement, on est touché par la rudesse de Shane, la loyauté de Nathan ou encore le côté immature de Cooper, chacun de ces traits de caractère ayant, on le pressent, autant d'avantages que d'inconvénients.

SPACE2063___2
Chacun de ces trois personnages a, je l'ai dit, une bonne raison d'entrer dans les Marines, mais il est bon de noter qu'aucune n'est belliqueuse. Cependant, chacune nous donne un excellent éclairage sur le cadre dans lequel se situe SPACE 2063 qui, vous n'allez pas le croire... se déroule en 2063. Du coup il y a toute une époque à présenter, un contexte auquel nous familiariser ; plutôt que de parier sur ses effets spéciaux pour montrer qu'elle se déroule dans le futur (effets spéciaux qui, bien qu'ayant vieilli, n'avaient vraiment pas à rougir), la série nous parle donc d'un contexte social, scientifique, historique, et même politique. D'ailleurs, les histoires de Nathan et de Cooper se répondent entre elles : Cooper est un sans-ventre (comprenez : un être créé in vitro et né à l'âge de 18 ans, ex-race d'esclaves et de chair à canon), qui bien que libre, est confronté à un racisme violent, alors que Nathan fait les frais d'une politique de discrimination positive et est évincé du programme de colonisation Tellus, et ainsi séparé de sa fiancée. Inutile de dire que leur relation ne commence pas exactement sous des auspices favorables ! Quant à Shane, elle nous offre l'occasion de mieux comprendre la partie historique de la chose, ayant vécu de très près la guerre contre les IA (ou Silicates). Trois histoires, et surtout trois façons de nous présenter non seulement les personnages, mais aussi le contexte de la série. Je sais pas pour vous, mais je trouve ça brillant.

SPACE2063___3
C'est peu après leur arrivée parmi les Marines que ceux qui deviendront le 58e escadron vont apprendre la destinée funeste de la colonie Tellus, sonnant le glas d'une époque de Paix qui n'aura pas duré très longtemps. C'est le moment pour le pilote de s'éloigner des aspects les plus introductifs de sa trame, pour se concentrer sur le lancement de la saison. A travers ce message, on apprend cependant que la Terre est désormais fédérée, et qu'elle possède un Président (en fait un Secrétaire Général, mais vous saisissez l'idée). Ce ne sera pas du tout anodin arrivé à un certain stade de la série, puisqu'à l'occasion, SPACE 2063 se transformera également... en série politique. Et dire que vous m'avez prise pour une allumée quand j'ai comparé Battlestar Galactica à la série ! Si-si, j'ai bien vu votre air, allez.
Il ne faut pas, en effet, oublier qui est derrière SPACE 2063 : James Wong et Glen Morgan, deux hommes qui ont très largement contribué au succès et à la renommée de Chris Carter (ce sont aussi eux qui ont introduit les arcs mythologiques de Millennium, sauvant ainsi la série du chaos dans lequel elle s'était embourbée pendant sa 1e saison) de par leur amour des imbroglios à vocation conspirationnistes et/ou politiques, et qui n'ont jamais reculé devant la perspective d'inclure de nombreux axes variés dans une seule et même trame au départ fantastique ou SF. On sent d'ailleurs, à un certain point de la série, que s'ils avaient eu l'opportunité de continuer, nos deux lascars auraient, sans le moindre doute, également travaillé ce côté-là de leur histoire... notamment avec celle qui deviendra en cours de saison Madame la Présidente, un personnage complexe qui se préparait à développer des intrigues non-militaires, en dépit (ou grâce à) ses ennuis de santé. Non mais, quand je vous dis des trucs, ya une raison...

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Il faudra attendre d'être entrés dans la seconde partie du pilote pour voir arriver les Chigs (les ennemis sans visage, cachés sous leur armure), et c'est ce qui démontre qu'on n'est pas du tout dans une logique guerrière ; car la première rencontre Homme/Chig, elle ressemble à quoi ? A une étrange comparaison. Le Chig pris en otage pas le 58e est en effet très semblable à eux, à bien des égards : il porte sur lui un objet familier, semble paniqué par la situation, et finit par mourir par honneur. Dans une série qui appuie tant sur le code de l'honneur des Marines et leur sens du devoir, inutile de dire que cette première scène a de quoi étonner. Les Chigs ne sont pas dépeints comme de simples êtres sanguinaires, les vilains méchants de service, c'est juste une autre nation, et s'ils ne sont pas humains (parce qu'ils ne le sont évidemment pas...!), ils ont en tous cas des traits de caractères qui en font des personnes. Ce sera aussi cela, l'enjeu de la série : affronter la guerre avec des êtres qui, finalement, ne sont pas si différents de nous. Et devoir parfois les tuer avec cette donnée à l'esprit. C'est pour des séries comme celle-ci que je dis et répète à l'envi que la science-fiction est un genre métaphorique, vous comprenez : on parle de tuer des extraterrestres mais en fait, on parle de tuer, point barre. Les questions se poseraient, et se sont posées par le passé ce que là aussi la série n'hésitera pas à évoquer, tout autant s'il s'agissait d'humains. D'ailleurs, avec ses multiples références militaires et/ou stratégiques, notamment à la Seconde Guerre Mondiale, SPACE 2063 montre bien que ses enjeux sont de parler de la guerre en général, et pas juste de faire péter l'hémoglobine.

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A ma droite : Colonel McQueen. Rrrrraw. A ma gauche : une pauvre table innocente. Pour bien donner le ton, celui qui ne s'était pas spécialement distingué au sol pour sa franche camaraderie montre qu'il ne va pas s'en laisser compter. Le Colonel McQueen et son numéro de table volante, c'est un peu un grand classique (les personnages n'hésiteront pas à en rire ensuite, à leurs risques et périls), je dois dire. Un de ces petits moments où, vous savez ? On se cale au fond de son fauteuil parce qu'on est chez soi. Reste que ce qu'il dégage a de quoi impressionner, et c'est sans conteste le personnage le plus charismatique (bien que souvent taciturne) de la série. Aaah, le colonel McQueeen... j'en fais des rêves encore aujourd'hui, vous savez. Son regard bleu, son air fermé, ses cicatrices et sa tendance à philosopher en plein espace... Et sa femme a divorcé ? J'y crois pas un seul instant.
Cependant, ce qui se passe dés cette scène, c'est que McQueen va immédiatement et définitivement s'adjuger l'admiration et le respect du 58e escadron, pas juste parce que la table était méchante et qu'il l'a bien punie, mais véritablement parce qu'il déborde de charisme et d'expérience, ce grand bonhomme. Ils lui deviendront très rapidement fidèles, et c'est l'une des relations les plus touchantes, celles de cet escadron de têtes dures avec leur supérieur qui n'est guère plus tendre. Dés le pilote, on voit d'ailleurs comment Hawkes et McQueen fonctionnent tout de suite très bien ensemble, par des jeux de regards et un ou deux dialogues brefs mais qui en disent long, parce que ces deux hommes partagent quelque chose : leur nombril. Je me comprends.

SPACE2063___6
Est-ce la fin ? Mais non... Ça ne fait que commencer ! (celui qui trouve de quel film ce dialogue est tiré gagne un cookie à la myrtille) Il y a à la fois tout un univers, et presque rien, une seule saison, entre ce pilote et la fin de la série. Arrivée à la fin de ce pilote, pourtant en deux parties, j'ai l'impression de ne pas en avoir assez dit, et je brûle de l'envie de vous parler des épisodes suivants... De l'ambiance de peur de L'Ennemi, du sentiment d'abandon de Reste avec les morts, Pearly, Poussière d'étoiles ou Qui pilote les oiseaux ?, de comment Le Cinquième Element a tout pris dans La Permission (Coolio étant alors remplacé par Chris Tucker), des questions de spiritualité et de croyances des Silicates dans Le Cheval de Troie et La Face cachée du Soleil... Il y aurait tant à dire sur la mythologie, sur les personnages, sur les axes, sur les différentes lectures...!
Tant de choses se sont passées, depuis ce moment du pilote où Nathan a levé les yeux vers le ciel. Et puis, plus rien. Je suis partagée entre l'envie de vous parler des courriers de Shane à sa soeur, du cri de terreur de Wang dans l'épisode final, de Chiggy Von Richtoffen, de Patsy Cline et bien d'autres... et l'envie de vous faire tout découvrir par vous-mêmes, comme ç'a été le cas pour moi voilà maintenant, doux Jésus... ça fait 13 ans.

Parce que parfois on a peur que notre propre passion ne soit pas contagieuse, ou le soit trop.
En fait voilà, j'aurais dû vous en dire du mal, et vous auriez été surpris dans le bon sens... ou non, ne pas vous en parler du tout, juste vous donner votre cadeau, et ne plus rien dire.
Comme ça : favicon favicon

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture, mais c'est Noël et je sens qu'un miracle va se produire : la fiche SPACE 2063 de SeriesLive.
Et gloire aux posts qu'on peut programmer à l'avance !

23 décembre 2008

Pour tout l'or du monde

Une téléphage de ma connaissance m'a invitée à dévaliser la FNUC en sa compagnie (histoire de finir l'année en beauté... vous pensez qu'ils ont un record de facture au rayon DVD qu'on peut essayer de battre ?), et j'ai bien envie d'accepter, bien qu'en général je sois très réticente à l'idée de mêler internet et vie perso. Mais bon, une invitation à dépenser mes derniers deniers de 2008 (au 1er janvier, juré, je deviens économe), ça ne se refuse pas.

Mais, au préalable, j'ai voulu me demander ce que j'allais faire à la FNUC. J'ai tellement dépensé (je ne vous dis pas le montant, c'est indécent) que c'est à se demander ce que je pourrais bien y trouver, d'autant que Noël et mon anniversaire approchent et qu'il ne s'agit pas d'anticiper bêtement sur ce qui a été mis sur ma liste au Père Noël. Pitié, que le Père Noël soit belge cette année, d'ailleurs.
Je me suis donc surprise à imaginer pour quelles séries je pourrais sortir mon chéquier, d'autant que, reconnaissons-le, j'ai quand même acquis pas mal de raisons d'être pleinement satisfaite de ce côté-là ces dernières semaines.

Et pourtant.

Et pourtant, il y a effectivement des séries que j'ai bien envie d'acheter en DVD. Le problème c'est que, laisser son imagination divaguer sur ce genre de sujets, sans garder les pieds sur Terre avec par exemple DVD Séries sous les yeux, finit par causer plus de mal que de bien. Je me mets à rêver d'acheter des DVD qui n'existent tout simplement pas.

Car enfin ! Où sont mes DVD de thirtysomething, cette série que je ne pourrai sans doute pas découvrir avant d'avoir l'âge de ses protagonistes (et encore, dans le meilleur des cas) et que je me désespère de découvrir depuis près de 10 ans déjà ; où sont mes DVD de Rude Awakening ou The War Next Door ; où est mon coffret DVD de SPACE 2063 en édition française parce que, je les aime, moi, les voix françaises, et puis, franchement, mon lecteur DVD, il est zone 2, voilà tout ; où est mon DVD de La Famille Green non vraiment, il me le faut, ne serait-ce que pour vous présenter le pilote, ou plutôt le final, enfin il sera toujours temps de choisir quand je l'aurai en main ; et tant que j'y serai on parlera des trois épisodes ultimes de Corky, pour vous faire comprendre...

J'en ai le souffle coupé : comment ai-je pu acheter autant de DVD quand ceux qui comptent vraiment n'existent même pas ?
Evidemment, il n'y avait aucune raison de résister à Battlestar Galactica ou Boston Justice, mais... les autres ? J'avais vraiment besoin des autres ?
Oui. Mais là n'est pas le propos.

Vous savez quoi ? Je serais prête à dépenser l'équivalent de ces deux derniers mois de pillage de FNUC dans un seul de ces coffrets.
Prête à parier que ça ne m'est pas spécifique, d'ailleurs. C'est pas vrai ? Je suis sûre que vous aussi, vous seriez prêts à dépenser... bon, peut-être pas autant, ce serait indécent, mais en tous cas des sommes folles pour vos séries préférées.
Enfin, sauf qu'évidemment on râlerait parce que les coffrets sortiraient à un prix exorbitant, mais on les payerait quand même. Heureux que ça existe. Enfin !

PS : Notez bien que, dans le fond, j'ai quand même quelques petites idées de ce que je pourrai acheter à la FNUC...

27 novembre 2008

Fonctionne avec piles

Pour être complètement honnête, je dois dire que ma télé, je ne la supporte plus. Elle est petite, il y a des récepteurs morts quasiment en plein milieu de l'écran, elle ne fait pas le format 16/9 (donc ya plein de mots et images qui apparaissent coupés), elle ne capte Canal+ en clair qu'une fois sur deux, et il ne faut plus toucher l'entrée Péritel, sinon ça crée un faux-contact. Bon, soyons sincères, il va falloir que je la lourde (mais là c'est plus la saison, j'aurais dû y penser pendant que je préparais encore Noël, j'en suis maintenant à acheter les cadeaux de mes proches). En attendant, ça fait un peu cache-misère mais bon, je tente de la changer de place. J'ai notamment corrigé son angle : maintenant, je la vois aussi bien depuis le bureau que depuis le lit. Car personnellement, je résiste difficilement au plaisir d'écouter des débats de politique ou de société pendant que je bosse sur l'ordi (c'est mon problème, ça ne regarde que moi et mon psy). Et j'ose l'affirmer, ce sont les seules circonstances pendant lesquelles un téléphage fier de sa condition a le droit d'écouter la télé au lieu de la regarder.

Pendant que je faisais donc ces quelques ajustements pour rendre cette vieille téloche à peu près supportable, j'ai donc fait un peu de ménage sur ce qui me tient lieu de meuble télé, essayant de réorganiser l'endroit pour que l'objet du délit ait l'air moins miséreux, et je dois dire que j'ai été assez surprise par la pile de DVD qui reposait là.
Mais si, la pile de DVD ! LA pile de DVD même, celle que tous les téléphages ont, sous une forme ou sous une autre, et qui en fait regroupe les DVD qu'on pourrait qualifier d'actualité, là où, quand le téléphage a les bras chargés, il se défausse de ses coffrets divers et variés ; là où ça se passe, quoi. La hauteur des piles varie plus ou moins d'un specimen à un autre, mais c'est surtout leur composition qui mérite notre attention.

On aurait pu penser que se trouveraient là, plutôt, mes derniers achats en date (dont je me vantais vicieusement il y a quelques semaines ; j'ai été bien punie puisque depuis je ne garde quasiment aucune nourriture solide depuis lors). Mais pas du tout. Rangeant certains d'entre eux en lieu sûr (= hors de porté de la civilisation féline), j'ai en fait uniquement laissé le coffret de Heroes parmi eux, ce qui est aussi révélateur, en un sens.

Alors, qu'y trouve-t-on, du haut de la pile à ses fondations ?
Zêtes assis ?

Le DVD du dernier concert en date de PUSHIM.
Le DVD du concert d'adieu des Biyuuden, dont d'ailleurs je ne me suis pas remise.
Le DVD de Heroes saison 1.
Le DVD d'Action!.
Le DVD du best of de Namie Amuro.
Le DVD de la saison 2 de NERDZ.
Le DVD de la dernière collection de clips des Biyuuden. Encore elles.
Le DVD de Band of Brothers.
Le DVD de Battlestar Galactica saison 3.
Le DVD de Battlestar Galactica saison 2.
Le DVD de Battlestar Galactica téléfilm pilote. Tiens, où est la saison 1 ?
Le DVD de Babylon 5 saison 1.
Le DVD d'un single des THC!!.
Le DVD de Sex & the City saison 6, pardonnez la démarche peu scientifique mais je pense qu'on peut émettre l'hypothèse d'une datation à ce jour-là.
Le DVD de Battlestar Galactica saison 1, ah, il est là !
Le DVD d'Une Nounou d'Enfer saison 1.
Le DVD d'un concert des Morning Musume.
Le DVD de Damages saison 1. Il n'y aura sans doute jamais de saison 2 par là.
Le DVD de Son of the Beach saison 1. C'est marrant, j'étais sûre qu'il calait la table dans l'entrée...
Le DVD d'un autre concert des Morning Musume. Décidément...

Ha, je sais ce que vous pensez, cette pile doit être vraiment très haute, eh bien oui, elle fait deux fois et demi la hauteur de la télé. Vous comprenez pourquoi la civilisation féline est redoutée...
Après on peut parler de la pile de VHS mais ça risque d'être autrement plus long, vu le nombre de séries différentes qu'on trouve sur une même VHS.

A bien y réfléchir... Je crois que finalement, ce que nous regardons n'en dit pas tant sur nous que ce que nous gardons à portée de main, qu'en pensez-vous ?

Ok, donc maintenant, sans tricher : qu'y a-t-il dans la pile de DVD à côté de votre télé ?

10 novembre 2008

Un gros sac, hein

Je n'ose même pas vous dire combien j'ai dépensé ce weekend à la FNUC. Non, je ne vous dis rien, c'est indécent.
Il faut me comprendre : quand je suis arrivée devant cet immense rayon, mon sang s'est mis à bouillonner, et dans ma poitrine, mon coeur s'est mis à palpiter... ah non, c'était mon portefeuille dans ma veste, ça.

J'étais accompagnée d'une nouvelle connaissance, non téléphage, que j'ai essayé d'éduquer au fur et à mesure que nous avancions dans le rayon (chouette, une nouvelle victime pour mes expériences de contagion !), et qui, un peu sciée quand même même si elle sait que je suis à un stade de téléphagie avancé, me regardait faire mon marché. Parce que c'était exactement ça, il faut le dire.

"Oh, l'intégrale de Twin Peaks... elle est sur ma liste ! Oooooooh, et alors finalement, ça y est, ils ont réussi à se ravitailler en saison 1 de NERDZ après tout ce temps ? Où elles sont les intégrales des saisons 1 à 3 de Roseanne, dites, où elles sont ? Non ça c'est les coffrets individuels, où sont les intégrales ? Là, à côté de l'intégrale des 6 saisons de Oz, peut-être ? Oh et puis, si je me mettais enfin à la fin de la 1e saison de Heroes, que je n'ai jamais vue parce qu'il y a toujours mieux à cagouler ? Comme ça c'est fait... Hmmmm, ya bon Razor, vivement la sortie de la saison 4 de Battlestar Galactica d'ailleurs !"
La pile montait, montait, montait ! Mes bras se chargeaient, chargeaient, chargeaient ! Les yeux de mon amie s'arrondissaient, s'arrondissaient, s'arrondissaient !

D'ailleurs c'est assez amusant de voir que l'intégrale de Twin Peaks est quasiment aussi épaisse que celle de Oz, alors que l'une compte 2 saisons et l'autre 6 ; le package pour la seconde étant, il est vrai, moins classe, plus économe, mais qui s'en soucie ? Ce qui compte c'est ce qu'il y a dedans...

Après un petit passage au rayon jeux videos (et encore je me suis retenue de prendre Spore...) et une emplette de dernière minute près des caisses où il y avait un livre très alléchant (que j'ai d'ailleurs déjà fini de lire), j'arrive devant la machine à faire le calcul de ma nouvelle pauvreté.
"Vous avez des gros sacs ?" dis-je avec un large sourire pendant que je décharge ma cargaison sur le comptoir de la caisse. "Des très gros sacs ?"

Bon alors bilan, à la FNUC, ils ont pensé à faire des gros sacs, mais ils ont oublié de les faire résistants.
Les poignées n'ont pas résisté au poids.

Et j'étais heureuse !!! Vous n'imaginez pas. 

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8 novembre 2008

Devinez devinez devinez qui je suis !

Il y a quelques jours, je faisais un petit test sur Pushing Daisies (qui n'a pas signé ?), et je me suis aperçue qu'il en existe pour plein d'autres séries. Des séries où on ne peut pas ressusciter les morts mais tant pis. Alors voilà mes résultats... je promets pas que ça veut dire grand'chose mais je me suis amusée à les faire, alors...
Pour note, j'ai reçu les résultats mais uniquement parce que j'ai dit que je n'avais pas de compte Gmail/Hotmail/Shitmail. Tentez toujours.

Quel Cylon de Battlestar Galactica êtes-vous ?
bsgcylon_cavil
En fait, à partir du moment où tu es un Cylon, tu ne peux pas être satisfait du résultat.
(j'ai fait le test avec les persos de la série mais il doit être truqué, c'est pas possible)

Quel personnage de Scrubs êtes-vous ?
scrubs_carla

Quelle déception, j'aurais préféré être le Dr Cox... avec des dents qui font pas peur, je veux dire.

Quel personnage de Brothers & Sisters êtes-vous ?
brosis_nora
Ç'aurait pu être pire, j'aurais pu être Kitty. Ou Tommy. Brrrr...

Quel personnage de Sex & the City êtes-vous ?
sitc_miranda
Oh, yeeeeees ! Je suis rousse !

On est bien d'accord que ça ne veut strictement rien dire, mais ça n'en est pas moins fun. Allez, à vous !

1 novembre 2008

Prévisions téléphagiques

Pour des raisons sur lesquelles je ne m'étendrai pas, j'ai reçu récemment une somme d'argent assez providentielle. Qui tombe à un moment où je ne suis déjà pas à plaindre.
Mon premier réflexe (d'ex-chômeuse) a été de me dire que j'allais mettre cet argent de côté. Economiser pour mon futur appart. Pour mes vieux jours. A cause de la crise.
Ça a duré un demi-quart de seconde, environ.

Et puis j'ai pensé : Opération COLLECTION !!! Et plus précisément, j'ai pensé :
- Roseanne (pas eu le temps ce mois-ci)
- Pushing Daisies
- Brothers and Sisters
- Farscape
- Oz (ça fera doublon avec mon coffret saison 1 mais qui s'en soucie ?)
- Flander's Company
- Twin Peaks
- Battlestar Galactica (même avec un coffret tout moche)
- Angela, 15 ans (parce que mon coffret import a un vilain défaut)
- Boston Justice
- Boston Legal

J'ose même pas faire le total. Surtout qu'après je vais me rendre compte que j'en ai les moyens et là ce sera pas beau à voir.

Dieu soit loué, Noël le 25 décembre, et mon anniversaire le 25 janvier, devraient aider... D'ailleurs, je vous ai dit que c'était bientôt Noël ? Je me souviens plus trop si on a déjà commencé à parler cadeaux, vous et moi...?

7 septembre 2008

L'éducation sentimentale

Faisons ensemble un petit tour d'horizon des séries que ma sœur regarde et apprécie spontanément, si vous le voulez bien...

Il y a eu Los Angeles Heat qu'on regardait le soir, je crois, en semaine. Ou peut-être le samedi. Ou certainement les deux.

Il y a eu, oh mon Dieu oui il y a eu, les épisodes d'Agence Acapulco, elle en était parfaitement dingue. Pour vous en assurer, il y a un test infaillible : vous la lancez sur sa réplique culte ! Prononcez la première phrase de ce dialogue et imparablement elle enchaînera sur la suivante :
Ashley - Mike, mais tu ne penses qu'à "ça" !
Mike - Mais à quoi peut-on penser d'autre ?
Comme ça, là, ça n'a l'air de rien, mais ma main au feu qu'elle battra des deux mains, extatique, et vous parlera ensuite de Cat avec une lueur étrange dans les yeux.

Il y a eu Sunset Beach. Je crois même qu'elle en a enregistré. Ce qui est au moins aussi absurde que quand un soap sort en DVD.

Vers la fin des années 90, on a eu une lueur d'espoir avec Buffy. A vrai dire, c'est ma frangine qui m'a vraiment mis le pied à l'étrier en la matière, elle m'a montré de bons moments qu'elle enregistrait, alors que le premier épisode que j'en avais vu ne m'avait pas du tout convaincue. On peut dire qu'on tenait le bon bout, à cette époque.

Las, j'ai quitté la maison en cours de route et l'éducation téléphagique de ma soeur s'est arrêtée là. Tout au plus avait-elle fait l'acquisition de quelques coffrets VHS (oui, ça date) de saisons d'Urgences qu'elle avait trouvées çà et là, ou bien regardait-elle avec moi, à l'occasion, quelques Friends, Rude Awakening ou The War Next Door lorsque je rentrais le week end et que je regardais ce que ma mère avait enregistré en mon absence. Mais sans grande conviction.

Il faut dire que ma soeur est un public sacrément difficile. L'émotion, déjà, ce n'est pas son truc. Sitôt qu'une série s'emploie à essayer de jouer sur la corde sensible, elle se referme immédiatement, et dans ces cas-là au lieu de regarder l'écran, c'est moi qu'elle surveille pour me voir réagir, et se délecte de mes émotions. Pour le rire, elle est meilleur public mais reste toujours maîtresse d'elle-même et ne rit jamais complètement.
Elle manifeste toutefois beaucoup d'intérêt pour les séries, aussi nous retrouvons-nous régulièrement devant un écran pour que j'essaye de lui élargir ses horizons.

Fort heureusement, j'ai atteint quelques objectifs par le passé : Sex & the City, Desperate Housewives, Lost, KYLE XY, Eureka...
Plus récemment, elle a bien réagi à Samantha Who?, et m'a même emprunté la première saison de Battlestar Galactica qu'elle avale à une cadence plus que louable quand on connaît son emploi du temps.

Du coup, quand cet après-midi, nous avons fixé un rendez-vous à samedi prochain, qu'elle m'a confirmé qu'elle n'avait pas fini la 1e saison de Battlestar Galactica, et que donc il nous fallait trouver un programme téléphagique pour cette occasion.
Ce qui d'une part me réjouit, puisque j'aime contaminer mon prochain et disséminer le virus de la téléphagie, mais aussi m'effraye car devant ce public particulier, je ne sais pas trop que proposer. J'essaye autant que possible d'éviter de simplement transférer mes propres préférences (par exemple en ce moment, bien que ce soit mon obsession, je ne lui soumettrai pas Reba) et de m'adapter à ses goûts, mais quand on voit ce qu'elle regarde, il est assez difficile de dessiner une tendance : il n'y a pas de genre, pas de forme, pas de sujet qui semble l'attirer plus particulièrement qu'un autre. Les séries "grand public" semblent a priori fonctionner mais il y en a aussi de nombreuses autres qui glissent sur elle.
Ouais, c'est pas facile de transmettre la téléphagie.

D'où ma question : je lui montre quoi ?

18 juillet 2008

Stats life !

J'ai pas eu le temps de relever tous les mots-clés de dingues qui vous amènent ici, mais faut quand même que je souligne deux-trois trucs, parce que dans notre monde cruel, une raison de sourire, ça ne se refuse pas.

D'abord, enchantée qu'il y ait des gens qui fassent des recherches sur Frédéric Hosteing dont j'ai parlé plus tôt, et encore plus flattée que ces recherches conduisent ici. Un jour c'est ptet bien lui qui viendra me gratifier de sa présence sur ce blog !

Ensuite, les recherches ciblées avec la formule "une série + le nom de ce blog", ça fait fureur ces derniers temps, et ça me surprend. La dernière fois c'était avec Gossip Girl, cette fois on a progressé, c'est Battlestar Galactica. Ah oui le progrès est net, là, continuez.

Il y a encore quelqu'un qui était en quête de DVD Rude Awakening, et bah... non, toujours pas de nouvelles, mais cela dit, vous pouvez compter sur moi pour vous le dire à la minute où je le saurai si ça vient à se produire.

Plus tragique : "femme battue par son fils". Ne vous laissez pas faire madame.

Et puis, yen a encore un, et celui-là promis, il fait sourire, voire même rire. C'est est un qui me laisse circonspecte. Je... je sais pas, je... ça me perturbe. Je suis même doublement estomaquée. D'une part, qu'on puisse le vouloir. Et d'autre part, qu'on entre ça dans un moteur de recherche : qu'espère-t-on trouver ? Bon, donc je vous laisse avec cette révélation étrange issue d'une recherche Google (et le pire c'est quand même que ça conduit ici !) : "J'aimerais faire l'amour avec Amanda Tapping".


Oh, attendez ! Ya un bonus !!!
cookie_missL
Et c'est de bon coeur. Avec des myrtilles, en plus... ^_^
C'était peut-être un peu trop facile, je verrai si je peux trouver plus corsé pour une prochaine fois, ok ?

23 mai 2008

[Spoiler !]

Aujourd'hui, au boulot, je m'emmerdais un peu. VDM.
Alors du coup j'ai commencé à cliquer un peu partout (c'est encore ce que je fais le mieux), et notamment sur Wikipedia. De là, je suis tombée complètement par hasard, qui comme chacun sait est sacrément bien fait, sur la page de Battlestar Galactica. A l'issue de quoi j'ai visité l'un des wikis existant sur la série, et je me suis plongée à corps perdu dans sa lecture (Dieu merci, la réunion de Monsieur Patron n'en finissait pas).

Sauf que dans l'histoire, j'ai quand même omis un petit détail : je n'ai pas encore fini de regarder la saison 3. En même temps, c'est bien ma faute de mélanger le personnel et le téléphagique, au point de ne pouvoir poursuivre le visionnage de mon DVD, on est bien d'accord ; mais il n'empêche : j'ai pas fini.

Vous devinez donc sans peine ce qui m'est arrivé, et qui devait bien se produire tôt ou tard : je me suis fait salement spoiler sur la mort d'un personnage. Et je l'avais bien cherché.
Mais oui mais, mettez-vous à ma place, aussi ! Tomber sur un excellent wiki, plein d'infos, de recherches approfondies, d'articles complémentaires ou de sujets de fond... il y avait par exemple une analyse plutôt intéressante de la mini-série. Vous arrivez à résister à ça, vous, un travail de fond aussi complet et exhaustif sur une série que vous adorez ? Bah si c'est le cas vous êtes drôlement fortiche, parce que moi, je ne sais pas résister à la lecture d'une telle littérature.

Notez bien que, d'une façon générale, je ne suis absolument pas blonde, hein, je sais éviter de me faire spoiler. Ca n'arrive vraiment que très rarement que je me fasse avoir. Comme tout téléphage aguerri sur le net (et nous sommes une armée sans cesse plus nombreuse), j'ai su développer les bons réflexes sitôt qu'il s'agit de lire une news, fréquenter un forum ou visiter un blog téléphagique. Mais dans ces cas précis, on sait ce que l'on va lire, en fait : soit de l'informatif sur des changements de casting (bon bah ça, c'est du spoiler qui ne dit pas son nom, bien souvent) ou de diffusion (aucun risque), sachant que les sites de news sont suffisamment rigoureux pour annoncer clairement la couleur, soit des avis très subjectifs (donc avec relativement peu de risques), soit encore des reviews (bon bah là, franchement, faut le faire exprès !).
Mais avec un tel wiki, c'est déjà autre chose ; de par le principe-même du wiki, on cherche l'exhaustivité et c'est ça qui en fait un travail passionnant à lire.

Tenez, moi qui ne suis pas une inconditionnelle de Lost, et qui ai arrêté de regarder la série (je suis juste tombée sur la fin de la saison 3 lorsqu'elle est passée sur la TNT), eh bien, il y a quelques semaines, je suis restée absorbée des heures durant par la lecture d'un wiki sur le sujet (c'est populaire les wikis axés sur une seule série !). Ce qui m'intéressait, c'était justement d'être spoilée à mort sur la mythologie de la série, et notamment sur le projet Dharma. Je me suis mangé des spoilers pendant des heures, et j'en redemandais ! En fait, si juste après, on m'avait proposé d'acheter un bouquin récapitulant l'histoire du projet Dharma à ce jour, je l'aurais acheté, cash, sans même sourciller (je vais même vous dire : en soi, la question du projet Dharma me passionne tellement que si un prequel de Lost venait à naître sur le sujet, je signerais de suite un bon de pré-commande des DVD). Alors bon, vous allez me dire : "bah, justement, tu t'en fous, puisque tu ne suis plus la série qu'irrégulièrement !". Ok, je vous le concède bien volontiers, un point pour vous. Mais quand même.

Parce que la vérité c'est que, malgré tout, parfois, le spoiler... mais si, avouez... on le désire de tout son petit être de fragile téléphage ! Parfois, on court après ! Surtout si la série est complexe, surtout si la série est dotée d'une solide mythologie, surtout si, tout simplement, la série est de grande qualité...

D'ailleurs, faites vous-mêmes la comparaison ! Prenez deux séries que vous regardez avec plaisir : l'une simplement parce qu'elle est divertissante, l'autre parce qu'elle figure dans votre Top3 des meilleures séries qui déchirent tout de tous les temps. Maintenant, imaginez être spoilé sur l'une et l'autre. La vérité, c'est qu'être spoilé sur la première c'est agaçant, mais pas dramatique, tandis que l'être sur la seconde vous apporte à la fois du soulagement et une grande frustration, parce que ce spoiler, vous le vouliez tout en souhaitant le découvrir avec la série, mais plus vite ! Et c'est en fait cette ambivalence qui façonne le téléphage : l'envie de se nourrir goulûment de toujours plus de contenu, d'histoire, d'infos, de détails, de background... et puis en même temps, l'envie de l'apprendre dans un épisode, pas par un tiers.

Je me rappelle encore quand je me suis fait infliger un spoiler colossal sur la façon dont commençait la saison 3 de Battlestar Galactica, justement. J'ai passé la saison 2 à me demander comment on allait en arriver là. C'était frustrant de savoir comment la saison se finissait... mais finalement très exaltant et enrichissant d'essayer d'imaginer les possibilités, les retournements de situation qui allaient conduire à...

Ce n'est pas facile à gérer, ça. C'est certain. Mais c'est aussi ce qui fait de notre maladie un charme. C'est la raison pour laquelle être téléphage est si addictif : plus, toujours plus, encore plus... mais pas trop !
Même télé éteinte, le téléphage ne s'ennuie jamais précisément parce qu'avec une passion si dévorante à gérer, il n'en a simplement pas le temps ! Si nous n'étions pas ce genre de personnage un peu timbré, nous ne serions même pas là : ni moi à écrire sur les séries, ni vous à lire à leur sujet. A la fin de l'épisode, nous passerions simplement à autre chose. Mais nous voulons savoir, comprendre, rêver, ressentir, imaginer, prédire, anticiper, découvrir... ça ne s'arrête jamais ; d'où notre rapport au spoiler.
Quelque part, le spoiler fait partie intégrante de notre passion. Nous jouons avec au moins autant que nous le craignons.

D'ailleurs ce post m'a été inspiré par ma frangine Rei, avec qui je discutais de KYLE XY, et qui me lance "ah sur M6, c'est la saison 2 ? ils en sont où de la saison 2 ?". Et moi de lui répondre (un poil blasée) "Oh, depuis la mort d'Adam, pas bien loin...". Elle m'a alors fixée avec horreur : "Quoi ?! Adam est mort ? Mais je viens à peine de finir la saison 1, il vient de rencontrer Adam !!!". Ce qui prouve bien que le téléphage a quand même un rapport au spoiler assez particulier, c'est qu'elle avait quand même posé la question !!!

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