Un gros sac, hein
Je n'ose même pas vous dire combien j'ai dépensé ce weekend à la FNUC. Non, je ne vous dis rien, c'est indécent.
Il faut me comprendre : quand je suis arrivée devant cet immense rayon, mon sang s'est mis à bouillonner, et dans ma poitrine, mon coeur s'est mis à palpiter... ah non, c'était mon portefeuille dans ma veste, ça.
J'étais accompagnée d'une nouvelle connaissance, non téléphage, que j'ai essayé d'éduquer au fur et à mesure que nous avancions dans le rayon (chouette, une nouvelle victime pour mes expériences de contagion !), et qui, un peu sciée quand même même si elle sait que je suis à un stade de téléphagie avancé, me regardait faire mon marché. Parce que c'était exactement ça, il faut le dire.
"Oh, l'intégrale de Twin Peaks... elle est sur ma liste ! Oooooooh, et alors finalement, ça y est, ils ont réussi à se ravitailler en saison 1 de NERDZ après tout ce temps ? Où elles sont les intégrales des saisons 1 à 3 de Roseanne, dites, où elles sont ? Non ça c'est les coffrets individuels, où sont les intégrales ? Là, à côté de l'intégrale des 6 saisons de Oz, peut-être ? Oh et puis, si je me mettais enfin à la fin de la 1e saison de Heroes, que je n'ai jamais vue parce qu'il y a toujours mieux à cagouler ? Comme ça c'est fait... Hmmmm, ya bon Razor, vivement la sortie de la saison 4 de Battlestar Galactica d'ailleurs !"
La pile montait, montait, montait ! Mes bras se chargeaient, chargeaient, chargeaient ! Les yeux de mon amie s'arrondissaient, s'arrondissaient, s'arrondissaient !
D'ailleurs c'est assez amusant de voir que l'intégrale de Twin Peaks est quasiment aussi épaisse que celle de Oz, alors que l'une compte 2 saisons et l'autre 6 ; le package pour la seconde étant, il est vrai, moins classe, plus économe, mais qui s'en soucie ? Ce qui compte c'est ce qu'il y a dedans...
Après un petit passage au rayon jeux videos (et encore je me suis retenue de prendre Spore...) et une emplette de dernière minute près des caisses où il y avait un livre très alléchant (que j'ai d'ailleurs déjà fini de lire), j'arrive devant la machine à faire le calcul de ma nouvelle pauvreté.
"Vous avez des gros sacs ?" dis-je avec un large sourire pendant que je décharge ma cargaison sur le comptoir de la caisse. "Des très gros sacs ?"
Bon alors bilan, à la FNUC, ils ont pensé à faire des gros sacs, mais ils ont oublié de les faire résistants.
Les poignées n'ont pas résisté au poids.
Et j'étais heureuse !!! Vous n'imaginez pas.