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ladytelephagy

26 février 2007

Vahiné c'est gonflé !

J'ouvre cette rubrique (dont j'ignore pour le moment à quel point elle sera régulière) avec le pilote de Cleopatra 2525, puisqu'il s'agit du dernier épisode en date que j'aie pu capturer.
Voici donc les 3 captures que j'ai décidé de retenir sur ce pilote.

Cleopatra2525_pilot_1
Je suis désolée, mais le déhanché de Victoria Pratt est simplement risible. Au moins, dans Mutant X, il y avait un chorégraphe pour essayer de ne pas la laisser se rendre ridicule à ce point. Comment a-t-elle pu penser que le recul de son arme serait répercuté sur son bassin ? C'est idiot ! Ou alors peut-être croyait-elle donner ainsi l'impression d'un effort pour tirer ? On dirait plutôt que le bas et le haut de son corps sont indépendants. Et comment ce plan a-t-il passé le stade du montage ? Pour moi c'est le genre de scène qui veut tout de suite tout dire à propos de la qualité de la série.

Cleopatra2525_pilot_2
Entrée en scène de Jennifer Sky ! Qui dans le fond n'est pas une mauvaise actrice, surtout si on compte le nombre de mimiques et expressions faciales dont elle est capable. Bon allez, je l'avoue, elle a une bonne bouille. Son jeu est mois rigide que celui de ses deux copines, en plus : entre Gina Torres, qui joue avec un balai dans le fondement (sur l'air de "c'est un boulot purement alimentaire et je ne trompe personne à ce sujet"), et Victoria Pratt qui compte une palette de très exactement trois expressions ; les moues de Jennifer Sky font quand même du bien.

Cleopatra2525_pilot_3
Pauvre Gina Torres qui, de toute évidence, n'a pas les mêmes attributs que ses deux collègues, et qui se retrouve avec un bustier trompe-couillon qui en réalité ne trompe personne. C'est marrant, dans Firefly elle n'avait pas l'air d'avoir à se soucier de ça... Il faut dire qu'avec les deux porte-obus que sont Victoria et Jennifer, ya du monde au balcon ! J'aime bien aussi cette scène parce que c'est genre "merde, il ne reste qu'une minute pour boucler l'intrigue !", alors vite fait on va faire en sorte que Cleopatra ait des états d'âme, et que Sarge ait un coeur. La pauvre Hel, comme d'hab', est l'avatar des scénaristes pour essayer de diriger un peu le scenario. Bref c'est bien bidon. On a complètement oublié la fameuse voix qui dicte à Hel ce qu'elle doit faire, on ne sait pas trop ce à quoi va servir l'arme capturée en début d'épisode, rien. Comment le médecin touffu n'a-t-il pas encore été évoqué (techniquement Cleo est encore sa possession), on se le demande. Je sais, son maquillage était pourri, mais quand même. Cette scène finale est donc le summum du n'importe quoi !

J'avoue que pour cette première fois, j'ai dû mettre de côté deux autres captures qui valaient vraiment le coup que j'en parle, mais c'est justement le but du jeu d'être sélective, si possible partiale et de mauvaise foi, et de ne souligner que 3 scènes d'un épisode donné. Me d'mande ce qu'il y aura au menu la prochaine fois ?

Ah, et au fait pendant que j'y pense, pour ceux qui manquent cruellement de culture (même si dans cette série, ya pas trop de ture) : la fiche Cleopatra 2525 de SeriesLive.
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26 février 2007

La preuve par trois

J'inaugure avec ce post une nouvelle rubrique : La preuve par trois.

En raison d'autres pratiques d'internaute (les plus futés d'entre vous auront compris de quoi il s'agit en quelques clics), j'ai régulièrement, dirons-nous, l'occasion de faire des captures de videos dans le cadre de critiques. L'exercice n'est pas si facile qu'il n'y paraît lorsqu'on le prend au sérieux (et étant légèrement psychorigide, c'est mon cas), car il s'agit à la fois d'être capable de résumer une video en un nombre limité de captures, et donc pas juste en mitraillant, mais aussi d'illustrer la critique et si possible, la refléter. Ainsi cet exercice de style peut être un jeu assez amusant, où on part d'une analyse pour l'illustrer au mieux, mais c'est aussi parfois assez compliqué, surtout quand la video propose une histoire longue (mon exercice habituel s'applique à des formats très courts de 4mn en moyenne) et parfois complexe.

Mais je me suis dit que dans le cadre d'une série que je regarde, exceptionnellement ou régulièrement, et lorsque j'en ai la possibilité technique, bien entendu, ça pouvait être intéressant de me demander : quels sont les trois scènes (ou trois pensées survenues en voyant des scènes) que j'ai retenues à la vision d'un épisode en particulier ?

Naturellement je commenterai ces trois captures histoire de ne pas balancer ça comme ça dans la nature ! J'espère que cette rubrique vous intéressera !

24 février 2007

[DL] Century City

Un thème entre le futuriste et le tribal (brillant), un générique monté avec punch, et peu avare de couleurs, et un putain de casting : mais que faut-il donc au public pour reconnaître l'excellent générique d'une excellente série lorsqu'il en a un parfait exemple sous les yeux ?!

CenturyCity_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (là je commence à vous en vouloir, quand même) : la fiche Century City de SeriesLive.

24 février 2007

Objection, votre cyber-honneur !

C'est impératif, il me faut Sci-Fi. C'est en tous cas la conclusion logique que je tire de la news de SeriesLive qui annonce une nouvelle série dans la grille de cette chaîne.

Comment cette chaîne a-t-elle pu avoir l'idée de diffuser Century City, ça m'échappe complètement. Comment ça, "parce que c'est de la SF" ? Ca va, je sais, je l'ai vue moi cette série (combien ici peuvent en dire autant ? aha !), je sais bien que c'est une série d'anticipation, mais il est quand même bon de préciser que Century City est une série CBS, à la base. Et que sa diffusion calamiteuse, suivie d'une annulation nette et sans douleur (sauf pour moi), ne permettait pas d'espérer beaucoup de réapparitions, et encore moins de diffusion intégrale des épisodes tournés (que je n'ai jamais réussi à collecter dans leur immense majorité).

Je n'ai jamais compris comment cette série a pu se croûter. Peut-être parce qu'une chaîne osait lancer une série de tribunal sans avoir David E. Kelley ou Dick Wolf au générique ? C'est vrai que le pari était osé mais le fond comme la forme n'avaient pas à rougir. Bon d'accord, la forme aurait gagné à s'affiner avec le temps, mais alors franchement, si on s'arrêtait toujours à ça, j'aimerais qu'on m'explique comment certaines autres séries arrivent à tenir plusieurs saisons sans problème ! En plus, l'exercice était nouveau, que dis-je ? Novateur ! Aborder des problèmes de société sous l'angle de la loi, tout le monde le fait, mais aborder des problèmes de société liés à la médecine, la science et les technologies, excusez-moi mais donnez-moi un seul autre exemple ! C'était vertigineusement intelligent !

Quoi, c'est le juge holographique qui vous a découragés ? Alors là franchement, c'est désespérant.

Pendant quelques temps, je ne cache pas que j'ai espéré qu'une chaîne française fasse l'acquisition des droits de Century City pour une couchée de pain, et diffuse la série, par exemple, le samedi après-midi. Mais là, alors que j'avais abandonné tout espoir, que Sci-Fi s'y mette, alors que cette encore jeune chaîne (sur le PAF, j'entends) est loin d'être à la portée de tous, là ça me dépasse. C'est forcément pour me faire du tort. Vous voyez une autre explication ?

J'ai donc environ un mois pour trouver le moyen de m'abonner à cette chaîne, et donc de débloquer les fonds nécessaires à cette entreprise, tout ça pour 9 épisodes ! Quelqu'un croît réellement que je vais le faire ? Si ça n'est pas du foutage de gueule, ça...

Et je vous le demande, qui va passer à l'acte ? A quel moment une chaîne comme Sci-Fi a-t-elle l'idée saugrenue de se dire que diffuser Century City (probablement achetée avec des cacahuètes) va être un investissement rentable pour une chaîne du câble/sat, puisque justement la série a sombré et que, même si ça plaît à un public qui aurait regardé par curiosité, sans connaître, yaura pas de suite à diffuser de toutes façons !
C'est plutôt une mission pour Super-M6, ça ! Ou même Ultra-France2, qui adore ne jamais diffuser la totalité de ses saisons, bah là avec 9 épisodes, elle n'était pas trop gênée aux entournures ! Et au final, ceux qui auraient regardé Century City avec enthousiasme, parce que curieux, parce que désespérés, ne le pourront pas parce que Sci-Fi est une bonne chaîne, certes, et qu'on ne peut pas être déçu par sa programmation fiction, mais que, quand même, s'abonner à une chaîne pour 9 épisodes, c'est tiré par les cheveux (voir mon raisonnement plus haut).

Si ça n'est pas du sadisme, qu'est-ce ?!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (en même temps, on peut pas vous le reprocher) : la fiche Century City de SeriesLive.

24 février 2007

In the yeeeeeeear twenty-five twenty-five

Je ne pense pas que Cleopatra 2525 soit conçue comme une série comique. Encore que. Toujours est-il que ça n'empêche pas d'être pliée de rire devant pareille bêtise. Pourtant, on pourrait se dire qu'ayant vu quelques Hercule, à peu près autant de Xena, et même, ya des siècles, un Jack of All Trades, j'étais parée à la forme toute particulière que revêtent les séries de Sam Raimi. Eh bah non ! Ou plutôt : on a beau s'y préparer, quand le moment vient, on est quand même démuni.

Cleopatra 2525 reprend une partie des éléments qui avaient marché avec Xena, d'ailleurs : les héroïnes sont des femmes (cette fois, elles sont trois), et à la vue du pilote, on peut se dire qu'il suffirait de pas grand'chose pour instaurer une intrigue entre deux d'entre elles, peut-être même les trois, allons-y carrément. Les fringues sont à peu de choses près dans le même esprit, il n'y a que les matières qui changent et avec quelques accessoires futuristes en sus parce que, notons-le : Cleopatra 2525 est, de ces quatre séries, la seule qui ne se déroule pas à un âge antique. Bien qu'on retrouve les mêmes codes... et bien-sûr la même réalisation. Il y a de l'action, les hommes sont soit serviles, soit inifiment belliqueux, et bien-sûr, un quota de plaisanteries par acte.

A noter : ce ne sont pas ces plaisanteries contractuelles qui font rire. Non, c'est l'accumulation d'une réalisation déplorable (quand on est dans l'antiquité, ça passe, mais dans le futur, ça fait tâche) et d'une qualité de jeu qui donne à penser que la direction d'acteur n'est pas le plus gros du travail opéré sur la série. Ne parlons pas des effets spéciaux qui ont vieilli plus vite que ceux de certaines séries plus anciennes, sinon on en a pour des heures. Si avec ça, vous ne trouvez pas, sinon à vous poiler, au moins à sourire d'une rictus dédaigneux, c'est probablement que vous êtes trop coutumier de Sam Raimi et sa vision toute particulière du divertissement de télévision.

Parce que c'est bien de ça qu'il s'agit, dans le fond, de divertissement. En dépit de la trame scénaristique (il en fallait bien une, et on s'arrange pour qu'elle soit la plus simpliste possible, quasiment un prétexte), on a surtout là une série pas prise de tête, parée pour vous faire passer les 20 minutes les moins compliquées à comprendre possible, avec une moyenne d'une scène d'action toutes les deux minutes environ. Ce qui est beaucoup. Pourtant je n'ai rien contre les divertissements à la base, notez bien, j'en regarde un certain nombre moi-même à mes heures (on parle quand même de quelqu'un qui vient d'enchaîner sur la seconde saison de Reba et encense Une Nounou d'Enfer avec ferveur depuis une décennie, mes standards en terme de divertissement ne sont donc pas si élevés) mais il faut reconnaître que ce genre convient assez mal aux séries futuristes en général. Alors oui, on passe un bon moment (la moitié étant consacrée à se moquer du jeu de scène de Victoria Blatte, toujours si subtile) mais, sur le même principe (trois belles nanas, un contexte futuriste et de la baston régulièrement), on peut par exemple citer Birds of Prey, bien plus efficace, et surtout exigeant de son casting un peu plus que des mouvements de bassin ou de torse. Qu'une série ait vécu plus longtemps que l'autre reste un mystère pour moi.

Il faut quand même noter que le casting en question s'est illustré ensuite dans des rôles à la mesure de son talent : Victoria Prout a dégoté un rôle de composition dans Mutant X (ou on sent bien qu'elle a travaillé ses mimiques félines... et euh, c'est tout), on se souvient principalement de Jennifer Sky pour avoir officié dans le pilote de Fastlane, dans du Charmed et surtout dans un épisode de la première saison de Boomtown (en tant que... danseuse érotique aussi, et vu son CV actuel, c'est sans doute encore ce qu'elle fait pour gagner sa vie), et enfin Gina Torres n'est autre que la fière combattante qui se tient aux côtés de Malcolm Reynolds dans Firefly (là aussi, on sent le rôle de composition) ce qui lui a ouvert les portes d'une apparitions dans Angel (elle jouait aussi les terreurs, mais pas de démonstration exagérée de muscles cette fois) lorsque la luciole en question s'est éteinte, et qui depuis s'est tapé l'incruste dans un grand nombre de séries (24, The Shield, ALIAS...). On constate que c'est celle qui a le jeu le moins risible qui s'en est le mieux sortie. Comme quoi ya bel et bien une justice, même à Hollywood. Et puis finalement, Gina nous démontre quoi avec toutes ses apparitions ? Qu'il n'y a pas de mauvais acteur : il n'y a que des mauvais rôles, et des metteurs en scène de merde. Nan, ok, ya aussi des acteurs pitoyables, mais l'écriture et la direction n'arrangent rien.

Je sens que je vais discrètement planquer mon épisode de Cleopatra 2525, ptet même le jeter, je sais pas, parce que d'ici à ce que mon homme se pique de vouloir le regarder, ya pas loin. Et franchement, je ne voudrais pas interrompre sa consommation de Mutant X. D'ailleurs plus j'y pense, plus ces séries vont bien ensemble et se complètent à merveille.
O_o
Ok, c'est dit, je brûle mon exemplaire du pilote. Pas de blagues.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (culture, culture... un bien grand mot) : la fiche Cleopatra 2525 de SeriesLive.

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23 février 2007

Liste des "séries-qu'il-faut-que-je-prenne-le-temps-de-regarder-mais-ya-que-24h-dans-une-journée"

Etre téléphage est un sacerdoce. Malheureusement, comme beaucoup de sacerdoces, cette piété prend un temps incroyable. Et hélas, lorsqu'on tente de concilier maladie et vie normale (genre : écran éteint), le temps disponible pour jouer de la télécommande baisse d'autant.

Par curiosité, combien de séries que je n'ai pas encore eu le temps de regarder du tout font partie de mes prochaines priorités ? Je prends un stylo et commence une liste. Bon, les trois ou quatre premiers sont faciles : ce sont ceux dont j'ai tellement entendu parler, que mon ignorance me fait honte rien que d'y penser. Lire des articles sur certaines séries tous les deux clics (blogs, forums...) est une humiliation constante, qui s'ajoute à cette culpabilité personnelle de n'avoir pas eu la curiosité, de m'être laissée rebuter par des détails mineurs, et/ou de n'avoir pas pris le temps. Il n'y a vraiment pas de quoi être fière ! Pour ces séries, je n'ai aucune excuse : je sais très exactement comment les voir. Et vous aussi, mais personne ne va entrer dans les détails...

Les suivants sur la liste sont un peu plus difficiles à ajouter de simple mémoire. Pour établir ma liste de façon sérieuse et exhaustive, je me sens obligée, afin d'être sûre de ne rien oublier (c'est ma téléphagie qui se déclare), d'éplucher consciencieusement, année par année, la base de données des séries sur SeriesLive. 2007 : ça va, je n'ai que deux mois de retard, au pire. Et certaines séries de ce listing ne sont pas encore diffusées, de toutes façons. Tiens, et ça, là ! C'est meêm pas américain, c'est donc hors-concours. Je me sens rassurée. Hélas l'année 2006 me donne des vertiges. Et plus je remonte dans le temps, plus je me sens barbouillée. A partir de 2001 ou 2000, je perds, de surcroît, la possibilité de rattrapper mon retard facilement. Le numérique est arrivé dans nos vies beaucoup trop tard...

On est en 1995, date à partir de laquelle je n'étais pas encore atteinte de téléphagie ou si peu, et là, je sens que ma peau a changé de couleur. Elle arbore une jolie teinte à mi-chemin entre le vert et le violet, et semble particulièrement flasque au toucher lorsque je masse mes tempes battantes. Mon pouls s'est affolé au-delà du raisonnable, et plus aucun appareil de mesure ne tient le rythme. Je me sens tremblante, à bout de forces, au bord de l'évanouissement ou de la crise cardiaque. Je transpire à grosses gouttes tandis que la liste s'allonge, s'allonge... et je continue d'ajouter les titres du bout du stylo...

Je passe par divers états successifs...
Mon Dieu, j'atteins déjà la troisième page ! Non, ce n'est pas possible qu'il y ait tant de séries que je n'aie pas vues, c'est juste une impression due au fait que j'écrive un titre par ligne. Mais c'est incroyable, cette manie de sortir de nouvelles séries chaque année, les chaînes sont d'une instabilité et d'une voracité inouïes, c'est honteux, tout ça n'est pas ma faute ! Il faut se rendre à l'évidence, je ne suis pas la téléphage que je pensais être, je n'ai vu que quelques centaines de séries sur toutes celles qui existent, une misère, je ne suis pas digne de ma téléphagie... Allez, inutile de faire les années antérieures à 1982, je me fais du mal inutilement, je n'ai vu quasiment aucune série antérieure à ma naissance de toutes façons. Il faut se dire que ce sont autant de séries qu'il me reste à découvrir, je devrais le prendre comme une bonne nouvelle, non ?

Une fois mon deuil fait, je décide de prendre les choses avec optimisme. Laissant ma téléphagie parler pour moi, je commence déjà à faire un état des lieux : je prends des marqueurs fluo et surligne de couleurs différentes les séries selon qu'elles sont disponibles par des moyens faciles d'accès (en jaune), par DVD interposé (en vert), par rediffusion (en bleu) ou encore, par le biais de recherches dans les archives d'autres téléphages (en violet). Il me reste un marqueur rose pour toutes les séries pour lesquelles il n'y a que peu de chances que je rattrape mon retard, mais lorsque je m'aperçois que le rose se démarque trop dans ma liste, je lui préfère le marqueur indélébile noir qui m'a servi pour marquer des cartons lors de mon dernier déménagement. Je me sens mieux de ne pouvoir lire que les titres des séries que je pourrai voir un jour. Je choisis une couleur pour commencer à récupérer mon retard, la plus facile, et je recopie les titres sur une liste à part.

Mon rythme cardiaque revient à la normale. Pour terminer de me calmer et retrouver ma sérénité, je jette purement et simplement la première liste : trop colorée, trop gribouillée ! En revanche, je conserve la seconde, constituée d'une dizaine de titres, que je colle au-dessus de mon magnétoscope et mon lecteur DVD.

Bon, ça me semble un objectif réalisable... sur plusieurs mois. Après tout je viens déjà de passer une heure sur ce listing, on ne peut pas être partout. Ce que ça peut bouffer comme temps, quand même, la téléphagie...

20 février 2007

[DL] Veronica Mars

Un fond musical pop/rock gentillet, djeunz', une héroïne très télégénique, et un générique doux-amer : le charme de Veronica Mars en quelques notes et images.

Bon, comme je le disais, mon avis est moins crédible pour ce générique maintenant que je me suis lassée de la série, mais voilà qui reste tout de même pas mal.

VeronicaMars_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Je suis la seule à penser parfois à Angela, 15 ans pendant ce générique ? Laissez, laissez ; ça doit venir de mon esprit tordu et/ou nostalgique.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (à croire que vous vivez dans une grotte) : la fiche Veronica Mars de SeriesLive.

20 février 2007

Les dessous de Veronica

J'avais été charmée, ravie, enchantée par le pilote de Veronica Mars lorsque je l'avais vu. Le personnage m'a plu, l'intrigue m'a plu, bref, je me pensais acquise à la cause. Et d'ailleurs je l'ai été assidûment lorsque j'ai regardé les, disons, douze premiers épisodes ? Quelque chose comme.

Et puis, le drame s'est produit : j'ai été dans l'impossibilité (technique) de regarder la suite pendant plusieurs mois. Et comme on s'y attend, lorsque j'ai pu le faire, l'envie m'en était totalement passée. D'autres séries étaient arrivées depuis certes, mais surtout, bien que ne revenant pas sur les qualités que je lui avais trouvées, Verocynica ne m'attirait plus tellement. Je n'ai jamais rattrapé vraiment mon retard. Comme 24 ou LOST, cette série est sans doute perdue pour la cause à présent que j'ai décroché, ce ne sera plus jamais pareil. Je n'essaye même pas de recoller les morceaux, je sais que c'est peine perdue.

Il y a trois mois environ, j'ai quand même dépoussiéré mes archives pour montrer le pilote à mon homme. Il n'était pas spécialement enthousiaste. Ironiquement, je n'ai pas compris comment il a pu ne pas en exiger un second épisode et se contenter d'un "ouais, pas mal", puis passer à autre chose. Mais je n'allais pas insister, vu que moi-même, je n'étais plus capable d'en penser autre chose à présent.

Pourtant aujourd'hui, le voilà qui saute sur ses deux pieds à 18h50 tapantes "eh, ya le second épisode de Veronica Mars !". Moi, circonspecte : "euh, c'était pas ya une heure ?". Puis : "tu te rappelles du pilote au moins ?". Mais il a insisté. Et c'est vrai que c'est sympa. Mais la magie est partie.

Je vois à présent la série sous un autre angle. Regarder cette pauvre Veronica, réduite en esclavage par son père qui lui donne des missions sans la rémunérer, à effectuer sur ses heures de cours, en plus, voilà un exemple flagrant que la magie m'a lâchement abandonnée ! On est quand même en train de cautionner le travail des enfants, d'une certaine façon ! Alors oui, à partir de 16 ans, les jeunes font des petits boulots, vaut mieux être détective privé que serveuse au fast food, mais là encore, j'insiste, elle touche pas un rond, la petite ! Et pour être détective privé, faut quand même un certain nombre d'accréditations, tout ça... Mouais, finalement, elle est pas claire, cette série !

Ca ne me dérangerait pas de regarder les épisodes suivants, mais je crois que la diffusion de M6 est à l'image de la consommation que j'en ferais : regarder régulièrement, oui, mais il n'est plus question pour moi de ressentir tellement d'enthousiasme à propos de la série et d'en faire un rendez-vous majeur de ma téléphagie. C'est assez dramatique parce que la plupart des gens qui regarderont Veronica Mars en quotidienne sur M6 n'auront pas déjà vu la série auparavant... j'espère donc que tout le monde n'aura pas le même regard désabusé que moi sur ce "petit divertissement" sympathique, mais sans plus, regard que la diffusion actuelle n'aide pas à changer. Certes, la VF est à classer parmi les ratées du genre (voix mal choisies, notamment pour le rôle titre et son pater, doublage extrêmement peu rythmé, impression de vide que n'avait pas la VO...) mais ça n'est pas tout.
Y a-t-il ou aura-t-il des spectateurs capables de s'enflammer pour Veronica Mars dans ce contexte ? Pour tomber sous le charme de la série et ne manquer aucun épisode, follement intéressé par les répliques cinglantes, essayer de comprendre le meurtre de Lilly Kane, de rire des enquêtes souvent bizarres menées par l'agence Mars ? (j'ai encore en mémoire celle qui se déroulait dans une secte...) J'avoue que je ne sais pas trop comment c'est possible. J'ai oublié comment on fait. Pourtant je sais que ç'a été mon cas à un moment...

En tous cas, mon conseil : ne laissez pas passer une épisode. Vous risqueriez de descendre du train en marche.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Veronica Mars de SeriesLive.

13 février 2007

Il est grand, il est beau, il est fort !

Je ne regarde pas souvent New York: Section Criminelle. Déjà parce que toutes les sections sont criminelles (traduction de titre miteuse oblige, je boycotte), ensuite parce que j'ai toujours espoir que Shirley Bellinger revienne à la vie au lieu de la donner, et enfin parce que Goren, je ne le supporte pas. Dans cette excellente franchise faite d'ensemble shows plus brillants et subtils les uns que les autres, et se bonnifiant avec les années par-dessus le marché, c'est vraiment un mouton noir.
Mais dimanche soir, on avait envie de se faire une série (BSG et TWW étant indisponibles une fois de plus), on est tombés dessus, on a regardé. C'est parfois aussi simple que ça.

Ce qu'il est grand, Goren ! D'ailleurs dans le générique à un moment il se plie en deux pour regarder un suspect dans les yeux, ça trompe pas. Il est beau aussi... Son sourire charmeur quand il tourne autour de sa proie... Et puis surtout, ah oui surtout, qu'est-ce qu'il est fort !!! C'est bien simple, tout le monde est trop lent pour lui. Goren, s'il n'avait pas un cahier des charges imposé par la chaîne qui scrupuleusement a besoin d'occuper 45 mn de façon la plus formatée possible, il résoudrait non pas une, mais au moins deux voire trois affaires par épisode. Parce qu'il est comme ça : il sait tout avant tout le monde.

Première enquête hier soir : une jeune femme très influençable et à l'esprit particulièrement malléable qui aime qu'on prenne les décisions pour elle se fait embringuer dans une histoire qui la mène droit au casse-pipe.
Premier coup de génie : le duo Goren/Eames est sur la piste de Donnie, le poseur de lino (et accessoirement poseur de bombes sur ses complices), là ils apprennent qu'il prend des cours de danse, donc Goren entre sur la piste (Goren ne paie pas ses cours de danse, ce serait insultant) et hop ! Première femme entrant dans le champs, elle a son manteau dans la main : il fait trois pas, la drague, et à peine partie, il annonce à sa collègue qu'elle est la nouvelle complice de Donnie ! J'ai peut-être loupé un truc mais à quel moment a-t-on dit qu'il avait UNE nouvelle complice ? Et comment a-t-il su que c'était elle ? Il n'a même pas parlé aux autres ! Il ne s'est pas dit que sur deux cours de danse par semaine, Donnie pouvait avoir plein d'autres possibilités pour recruter un complice ? Mais non, je suis bête : c'est Goren ! Il est dans la confidence des Dieux (= scénaristes).
Après naturellement, on finit par perquisitionner la voiture de la pauvre femme et on trouve deux produits chimiques cachés dans le coffre. Et là, j'aimerais qu'on fasse une pause sur le regard de cocker d'Eames qui attend sagement que Goren l'irradie de la lumière divine de son intelligence pour lui lire les étiquettes et dire à quoi ça sert ! Eames a fait l'académie de police, mais Goren lui, il a pris des cours avec Paster et Einstein, on ne peut rien contre lui ! Eames doit vachement s'identifier à la femme qu'ils cherchent, dans cet épisode, je vous le dis...
Pour finir, naturellement, on a droit une fois de plus au show de Goren. Je ne sais pas si c'est l'acteur ou le rôle qui influent, mais qu'est-ce que ça peut être gonfflant de le voir faire son cirque à chaque épisode... La scène de la danse avec Donnie, c'était en plus le nec plus ultra du ridicule. Mais si c'est spectaculaire, c'est pour Goren ! Dans sa tête, il sait exactement quoi dire, et comment faire en sorte d'obtenir que la complice balance le criminel ! Les rouages de l'esprit humain sont des tobogans pour lui !
Et Eames, elle fait quoi pendant tout ce temps ? Bah, elle, elle assure la phrase de chaque fin de chapitre, la petite accroche un peu piquante. C'est contractuel. Et puis sinon elle pose des questions, pour que les télespectateurs qui n'ont pas le Q.I. à quatre chiffres de Goren puissent comprendre ce qui se passe.

Ce n'est hélas pas toujours facile de suivre. La preuve dans le second épisode (celui-là je suis certaine que c'est une rediff, je m'en souvenais très bien... mais je n'ose pas dire pourquoi à cause de I HATE BRENT SPINNER...). Là, mon homme était complètement largué. Déjà l'enchaînement dans le pré-générique était digne d'un marathon. A la suite de quoi notre héros se fait fort de résoudre toute l'enquête tout seul. Parce qu'il ne peut pas compter sur ses collègues, techniquement, ce serait comme si un cheval de course espérait qu'un petit poney rose à crinière fuschia l'aide à gagner sur l'hippodrome de Longchamps. Donc à partir d'une simple date de naissance, il arrive à conclure non seulement que la victime s'est rendue à la fête d'anniversaire de la psy, mais en plus il trouve le resto du premier coup ! Et là on est obligé d'être soufflé par tant de brio ! Ensuite sa façon de démasquer les actes manqués de la fille des suspects, en interprétant ses mots (pas étonnant qu'il obtienne toujours des aveux s'il interprète tout !) pour les tourner en dénonciation ou en tous cas, pour en faire un témoignage menant à des indices, est simplement bluffante. Mais bon, c'est Goren, à force, on admire en silence.

Vous voulez que je vous dise ? Une part de moi est vraiment ravie qu'il ait fallu ramener Big dans la franchise. Ca ne se dit pas, mais les problèmes de santé de Vincent d'Onofrio nous auront vraiment rendu service. Parce que, que cela vienne de l'acteur ou de l'écriture, au moins, on était certains que ça ne pouvait pas se reproduire dans la même série. C'est vrai, un flic qui résoud une affaire, seul, sans l'aide de personne, en interprétant les témoignages, en comprenant les preuves tout seul, en ne faisant presque jamais appel aux services médico-légaux, et en étant capable de toujours tout savoir sur tout... eh bah merde, c'est l'ennui mortel.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche New York Section Criminelle de SeriesLive.

13 février 2007

[DL] Angela's Eyes

Moyen éhonté de me faire des amis (voir note précédente), j'ai décidé d'uploader une fois pour toute le générique d'Angela's Eyes. Bon franchement d'accord, la musique est plutôt chouette, mais primo l'actrice principale (la seule nana, devrais-je dire) a une tête à baffes, et ensuite niveau mise en scène, il n'y a rien de révolutionnaire.

Mais bon, apparemment ce générique a fait des émules, alors si vous savez m'expliquer pourquoi, ne vous gênez pas...

AngelasEyes_generique_580

Par contre j'adore ce regard sur la fin. D'abord c'est un beau final de générique (plus classe que le début), et ensuite on ne dirait vraiment pas qu'il s'agit des yeux qu'on voit pendant tout le reste du générique. Bref, on reconnaît pas Abigail Spencer. Donc moi heureuse.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Angela's Eyes de SeriesLive.

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