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ladytelephagy
8 octobre 2010

It's The SeriesLive Shooow !

C'est une première : une catégorie qui avait disparu voilà des mois et des mois à la faveur d'une petite mise à jour du blog, qui revient bien plus tard, ça n'était simplement jamais arrivé. Mais voilà : Entre potes (cast) est à nouveau d'actualité, comme vous me découvrez également via SeriesLive...

TheSeriesLiveShow_MEA
The SeriesLive Show - 1x01

L'occasion pour moi d'aborder des séries que j'avais déjà oubliées, à l'instar de Spartacus, ou encore Glee que j'essaye d'oublier. Les fidèles de ce blog y entendront également une petite allusion à une série indienne évoquée dans ces colonnes, saurez-vous la repérer ?

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11 novembre 2008

Four's company

Je dis souvent (ou je laisse entendre) que les séries françaises, c'est de la merde. Je suis un peu l'anti-Coffe de la série française, et j'assume pleinement. D'ailleurs je le pense encore dans 99% des cas, qu'on soit bien clairs. Eh bien il y a aussi des exceptions et je suis toujours contente de le souligner.

Par exemple demain, avant d'aller au boulot (puisque je commence à 13h), je vais prendre mes petites jambes, mon petit chéquier, et aller acheter le DVD de la 1e saison de Flander's Company, et là aussi j'assume complètement.
Il est rare que je rie autant devant une série française, alors vous pensez si je ne vais pas me priver.

J'aime bien NERDZ (pas forcément pour toutes les bonnes raisons d'ailleurs), mais j'adore Flander's Company pour son habilité à me fait rire. Et pour Frédéric Hogstein, dont je vous ai déjà parlé d'ailleurs, et dont le charisme et le talent n'égalent que son sens du détail, sensible à chacune de ses apparitions.

C'est pas pour rien que ceci est planqué dans ma signature sur plusieurs forums !NecassezpasKurtzman

On a des mecs comme ça, en France ! Des mecs qui se sont trouvé leur petit coin de lucarne où faire profiter quelques spectateurs de leur talent, et la plupart d'entre nous ne le savent pas. C'est dommage, non ?

On a aussi des mecs comme Ruddy Pomarede, en France, qui s'impliquent depuis 10 ans dans la fiction, et, bien que n'ayant qu'une audience relativement confidentielle, ont su affiner leur art. On sent la progression, on sent le travail, on sent l'aboutissement d'années de peaufinage, et on sent aussi le plaisir. Et ça c'est bon.

Alors quand quatre mecs qui bossent sur la Flander's Company me disent qu'ils seront ravis de participer à SeriesLive On Air, je me fiche comme d'une première chemise qu'ils ne soient pas aussi célèbres qu'un Carrazé, je leur ouvre grands les bras, et je profite de leur bonne humeur, de leur envie de bien faire ce qu'ils font avec les moyens qu'ils ont, et de leur bonne volonté.
Et ce même si je suis malade à en crever ce jour-là (et les suivants...).

Pour savoir ce que cet enregistrement (et encore, il y a du contenu pour des bonus), ça se passe sur le post de l'émission du jour !

Et pour ceux qui manquent cruellement de son : SeriesLiveOnAir_Purple_mini

14 octobre 2008

Around the world

Si je devais faire une review de la série dont je vais vous parler, je ne saurais pas trop comment classer le post. En général, quand je vous parle d'une série dont la diffusion a commencé il y a quelques semaines dans son pays d'origine, soit c'est Review vers le futur (pour les séries américaines, qui finiront sans doute par être rachetées par les chaînes françaises), soit c'est Dorama Chick (vu qu'il ne faut pas trop compter sur la diffusion française d'une série nippone). Mais aujourd'hui, vraiment, je ne sais pas. Pourtant je vais bel et bien vous parler d'une série étrangère qui a commencé cet été... mais comme elle est indienne, vraiment, ça ne me simplifie pas la vie. Mais dans SeriesLive On Air, ce soir, on va parler de séries d'un peu partout, alors je me suis dit que j'allais vous en glisser un mot.

Comment j'en suis arrivée là ? Asseyez-vous, je vais vous raconter une histoire.
Il y a bien longtemps (deux ans, autant dire une éternité), j'ai changé de fournisseur d'accès à internet, incluant un abonnement à tout un tas de chaînes dont je n'aurais pas l'usage. Et pour me souhaiter la bienvenue, mon FAI m'a offert la totale, une offre béton avec quelque chose comme 3 mois d'accès intégral à toutes les chaînes, ce qui fait que pendant plusieurs semaines, j'ai eu à portée de main des chaînes dont je ne soupçonnais pas l'existence auparavant. Zee TV était de celle-là : la chaîne indienne diffusait des soaps jusqu'à des heures indues, et en sous-titré anglais par-dessus le marché ! Un vrai régal. Comme attendu, l'accès à Zee TV n'a pas été éternel, et j'ai dû laisser tomber. On ne va pas non plus s'amuser à cagouler des soaps, tous indiens fussent-ils !

Mais de temps à autres, je vais voir où ça en est, ce qui se fait, ce qu'il y a de neuf...
Tenez, par exemple dans Kasamh Se, en ce moment, c'est une vraie boucherie, hyper violent pour ce qui n'était qu'un soap quand je l'ai découvert, avec maintenant une ambiance de possession démoniaque qui fout vraiment les chocottes. Kasamh Se a toujours été sombre (la majorité des scènes se déroulant de nuit, ça instaurait tout de suite une certaine ambiance), avec des intrigues assez classiques (jalousies familiales et/ou amoureuses) mais révélant une vraie méchanceté entre les personnages, avec souvent des mégères perfides envers la traditionnelle jolie petite nana aux grands yeux, qui sert alors d'oie blanche et de bouc-émissaire à leur frustration (yen a en général une par soap indien). Mais ça restait propre. Là, ya des litres de ketchup qui coulent de partout, c'est carrément plus pareil. Mais ça m'éclate de voir qu'un soap peut s'autoriser autant de choses, en même temps. Les soaps indiens semblent avoir une telle liberté, par rapport à ceux qu'on connait...

Et donc chemin faisant, je suis tombée sur Arslaan, qui a commencé sa diffusion sur la chaîne indienne de Sony le 13 juillet dernier, et qui est une série fantastique. Fantastique dans le sens : SF/Fantastique, hein, pas de méprise. Vous allez comprendre l'ampleur des dégâts très vite d'ailleurs...

Arslaan est un jeune héros assez typique des univers de fantasy (son look rappelle d'ailleurs pas mal la saga des Final Fantasy, comme les choses sont bien faites ), avec une zolie épée et un caractère aventureux mais honnête. Evidemment il va se faire des amis sur la route de son long périple courageux, chacun ayant la capacité de se battre à sa manière, bref le tout fait un peu jeu video sur le papier, je ne vous le cache pas.
Le seul truc, c'est que pour tout le reste, des effets spéciaux au jeu des acteurs, la paternité serait plutôt à aller chercher du côté de... Power Rangers ! Bon, peut-être pas quand même, puisque les monstres ne sont pas en latex, mais hormi ce détail on frise le même ridicule.

D'ailleurs finalement, Sony a bien compris l'ampleur du désastre, et le 19 octobre, ce sera déjà la fin d'Arslaan, une série qui avait pourtant bénéficié d'un gros budget et d'une promotion conséquente : site officiel, goodies divers, offre de téléchargement légal de la musique du générique, trailers (je suis la seule à avoir l'impression d'entendre une bande-annonce en langage Sim ?), et même un mini-jeu pas franchement révolutionnaire... mais qui dépasse largement ce que j'ai eu l'occasion de constater en termes de promotion pour les séries indiennes. L'annulation a été annoncée avec une certaine gène puisque la chaîne n'a même pas commenté sa décision (c'est pourtant si simple de mettre ça sur le dos des audiences, en tous cas aux States ça passe très bien !).

Dans ce cas, pourquoi je vous parle d'Arslaan, mes amis ? Pour le plaisir de recenser une catastrophe télévisuelle supplémentaire sur cette planète ? Non, c'est juste parce que, voilà, il se passe des trucs ailleurs, aussi, et ça fait du bien d'y jeter un oeil, oui tout-à-fait, même à moi, la lady sectaire et fière de l'être.

Certes ya un côté éminemment kitsch dans les séries indiennes que j'ai pu voir jusqu'à présent (et j'en ai regardé une poignée honorable je pense), mais il est totalement assumé, on n'est pas du tout dans le même registre que les séries américaines, on ne cherche pas à les copier, et ça fait plaisir à voir, d'une certaine façon. Parce que, oui, c'est peut-être ça qui charme dans les séries non anglo-saxones : même si elles ne plairont pas à tout le monde, elles ont leur propre cachet. Qu'elles soient japonaises, coréennes ou indiennes, c'est la même chose : elles ont une personnalité propre, et ça les rend profondément attachantes, même si d'un autre côté elles ne brillent pas forcément par des qualités auxquelles nous sommes accoutumés via les séries américaines. C'est ce qui me semble faire profondément défaut chez la fiction française : elle n'a pas encore su se trouver. Ca commence pourtant à faire un sacré bout de temps qu'elle se cherche !

Alors, vous savez quoi ? Bah Arslaan, d'une certaine façon, ce n'est pas pire que... je sais pas, au hasard... Flics, par exemple. Ya ptet plus d'un rapport avec le podcast de ce soir, finalement...

Et pour ceux qui manquent cruellement de son : SeriesLiveOnAir_Purple_mini

30 septembre 2008

S.L. Law

J'adore le film La guerre des Rose. Non, je ne me suis pas trompée de blog, mais c'est mon intro, un peu de patience.
Dans ce film, le personnage de Danny DeVito a une réplique sublime : "un bateau coule avec 100 avocats à son bord, que reste-t-il ? ...un immense espoir".
Parce qu'en fait, j'adore les blagues d'avocat.

J'aime en fait tout sur les avocats, avouons-le. J'ai souvent du mal avec les séries policières, mais les séries judiciaires, je suis partante ! Avant même d'être une téléphage acharnée, je regardais L.A. Law avec amour, le soir à des heures indues, sur France 3. Eh oui les gars, j'ai idolâtré John Spencer bien avant de découvrir A la Maison Blanche ! Qui l'eut cru ?

Ce qui me plaît le plus, ce n'est d'ailleurs pas tellement le procès en lui-même. Je suis assez indifférente aux peines et aux condamnations. Ce qui m'interpelle, c'est la façon qu'ont les personnages de réagir aux questions qui se posent à eux : morales, éthiques, juridiques ; d'essayer d'en faire un paquet cohérent pour l'homme, alors que ce n'est pas fait pour.
J'aime aussi la faculté qu'ont ces personnages à souvent modeler les mots et les idées avec intelligence ("wit" est le mot idéal), avec des éclairs de génie qui sont d'une intense stimulation pour le spectateur.
Voilà, et c'est ça qui est bon. Et quand une série parvient à faire les deux, c'est encore mieux !

Quand on regarde, les avocats sont partout, même dans les séries non-judiciaires. Plusieurs personnages, dans A la Maison Blanche, étaient avocats de formation. Pourtant, de tribunal il n'est que peu question. En ce moment, je vois un avocat omniprésent dans Brothers & Sisters, comme une sorte de personnage incontournable dans les affaires familiales et professionnelles des uns et des autres.
Les avocats sont là pour nous faire réfléchir sur notre société, pour la faire avancer, parfois dans la laideur, et ce même si parfois, ils le font sur des sujets aussi farfelus qu'Ally McBeal a pu le faire. On n'est pas obligés de se prendre la tête pour apprécier les qualités des séries d'avocats d'ailleurs !

Evidemment, toutes ne sont pas forcément bonnes, je l'ai vu récemment avec Night Court dont je parlais il y a peu... Mais globalement, c'est vraiment un genre formidable qui recèle de grands trésors dramatiques, notamment. Et rien que pour ça, on n'avait vraiment pas trop de 15mn pour en faire notre sujet de débat dans le numéro de SeriesLive On Air de ce soir.

Et vous, quelles sont vos préférées dans ce registre ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de son : SeriesLiveOnAir_Purple_mini

25 octobre 2007

L'aile ou la cuisse ?

C'est ce soir !
Qu'est-ce qu'on fait ce soir ? Ce que nous faisons un jeudi soir sur deux : tenter de décrypter le monde des séries !

Je vais pas vous refaire le menu, hein, évidemment, je sais que vous êtes assidus du blog du podcast SeriesLive On Air et que vous avez déjà pris toutes vos infos dessus, m'enfin permettez que je fasse un petit retour sur le sujet du débat : les séries policières.

J'aime pas le poulet à la télé. C'est viscéral, je crois que c'est dû à un contexte familial un peu particulier, en fait. Depuis que le monde est monde et que je suis téléphage, je passe mon temps à répondre à qui me demande mes genres favoris que j'adore les drames, et que j'exècre le genre policier.

Pourtant avec les années, j'ai bien été obligée de réviser ma position. L'offre en matière de séries policières s'est étoffée, comme vous le savez, ces dernières années. Au point qu'on ne sait plus trop où donner de la tête... Il y a la facilité : la dose de 500 heures d'Experts en intraveineuse chaque semaine grâce aux bons soins de TF1 (et si vous êtes en manque entre deux épisodes, il reste l'autre grande franchise, les L&O)... et puis, il y a le reste. Tooooooout le reste. Et finalement, même quelqu'un qui n'apprécie pas le genre peut trouver son compte !

Au final, cette "mode" de la série policière n'a eu qu'un aspect désolant : populariser une façon très "cerveau gauche" de concevoir l'enquête criminelle, en délaissant, majoritairement (mais heureusement pas unanimement), l'aspect plus humain de la question. Le prochain défi de la série policière, ce sera certainement de revenir à plus de chaleur humaine : plus de proximité avec le quotidien, plus de simplicité dans le traitement, plus d'humanité dans l'approche...

Mais pour entendre plus de points de vue sur la série policière, ce qu'il vous faut, c'est sûr, c'est passer trois quarts d'heures entre potes (cast).

Et pour ceux qui manquent cruellement de son : SeriesLiveOnAir_Purple_mini

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11 octobre 2007

Guilty pas pleasure

Depuis 20h ce soir, vous pouvez découvrir la seconde édition du podcast de SeriesLive On Air, que j'ai l'heur de présenter.
Au sommaire, vous allez découvrir notre discussion sur Gossip Girl, la nouvelle série de The CW (c'est plus facile à écrire qu'à prononcer !). Une série que j'ai regardée à l'occasion de la préparation de cette émission, vu qu'elle ne faisait pas du tout partie de ma liste de priorités (et ya déjà une bonne cinquantaine de séries sur cette liste prioritaire, alors imaginez ce que c'est d'être sur la liste secondaire !)...

Quand on regarde Gossip Girl, et qu'on voit aussi qu'elle semble suffisamment plaire pour obtenir une saison complète, on a un peu envie de redéfinir le véritable sens du "guilty pleasure". Peut-être est-ce par abus de langage, mais aujourd'hui, on met cette expression à toutes les sauces, et je l'ai entendue sur ce show, ainsi que sur d'autres... ce qui me fait m'interroger.

A l'origine, ça signifie simplement qu'on regarde une série décriée par la plupart des gens, mais à laquelle on prend tout de même plaisir à regarder les épisodes. Mais aujourd'hui, le guilty pleasure c'est simplement la série nulle qu'on regarde pour se mettre le cerveau en veille, en sachant pertinemment que c'est déplorable et en étant le premier à le reconnaître ! Est-ce qu'aujourd'hui on ne peut plus avouer regarder un divertissement sans profondeur, sans aussitôt avoir envie de se dédouaner en brandissant l'étendard du guilty pleasure ? Ah, comme c'est pratique !

Oui, c'est pratique, mais c'est lâche. Alors assumons ! Renouvelons notre emploi du terme "guilty pleasure", et sachons aussi ne pas lui attribuer notre mauvais goût ou notre envie de légèreté... Oui, sachons lever la tête et dire : "je regarde une merde, je la déteste, mais j'ai vu les 8 saisons !" Téléphages mes frères, en avant !

Et pour ceux qui manquent cruellement de son : SeriesLiveOnAir_Purple_mini

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