Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
5 avril 2009

Chronique d'une mort annoncée

Ça fait quelques jours que je lis les réactions suite au décès d'Urgences.
Pour être tout-à-fait franche avec vous, je ne suis pas certaine de savoir qu'en penser.

Urgences, comme vous le savez si vous êtes un habitué (ou si vous savez cliquer sur un tag), ça n'a jamais été une série qui a révolutionné mon univers, pour une bête question de timing. C'est sans doute une histoire téléphagique qui était vouée à ne pas se faire à la base, et mes tentatives tardives n'ont pas vraiment pu changer la donne. Quand je tombais dessus, bon, bah je regardais, je ne suis pas une mauvaise bête, mais je ne surveillais pas les saisons, je n'attendais pas la suite, je ne m'attachais pas à la grande majorité des personnages. D'ailleurs, qu'il y ait eu un tel turn-over de personnages ne m'a pas dérangée du tout, parce que comme je regardais de loin, quand il y avait un personnage qui partait ou mourrait, et/ou qu'un autre arrivait, ça me faisait du mouvement, c'était sympa. Et puis je finissais toujours par avoir un nouveau personnage "préféré" (comme au départ avec Carol, puis j'avais dévié sur Carter, etc... et ces derniers temps c'était Neela) alors l'un dans l'autre je retombais toujours sur mes pieds. Jamais vraiment déçue, jamais vraiment accro, en somme.
Je n'étais pas tellement investie dans cette série, donc mon comportement était finalement plutôt normal dans ces circonstances. Je savais reconnaître un bon épisode quand j'en voyais un mais, et finalement c'est peut-être bien la seule série pour laquelle j'ai eu ce comportement non-téléphagique, ça ne m'incitait pas spécialement à vouloir en voir plus. Quand on me connaît, on sait à quel point c'est assez exceptionnel...

Alors quand les fans d'Urgences veulent dire leur ressenti sur la façon dont s'est finie la série (et comme la plupart s'y est pris bien avant moi, je leur cède bien volontiers le passage pour s'exprimer à ce sujet), à la base, je ne me sens pas vraiment le droit de réagir.

Quand certains disaient qu'il était grand temps que ça s'arrête, j'avais envie de leur dire que je n'imagine pas la télé sans Urgences, mais je ne m'en sentais pas le droit. Pourtant c'est vrai, j'ai du mal à m'imaginer être entrée dans une ère où Urgences n'existera plus en toile de fonds des grilles de programmes et des news.
Quand certains disaient que de toutes façons ce n'était plus aussi bien qu'avant, j'avais envie de leur dire que c'était normal qu'Urgences ait tenté des changements et des évolutions parce que la survie est à ce prix, mais que c'est pas toujours facile pour le public de rester pendant aussi longtemps devant un programme qui n'évolue pas toujours dans le même sens que lui, mais je ne m'en sentais pas le droit, parce que j'étais en fait assez incapable de discerner si oui ou non les saisons antérieures étaient réellement de qualité supérieure. Pourtant je n'ai jamais regretté de regarder ce que j'ai vu des saisons récentes.
Quand certains disaient que les changements de personnages avaient complètement dénaturé la série, j'avais envie de leur dire que personnellement, je m'imaginais mal passer 10 à 15 ans de ma vie avec les éternels échanges entre Carol et Doug, et qu'à un moment, un personnage comme Mark, ou même comme John, on en a fait le tour. Mais je ne m'en sentais pas le droit parce que je n'étais pas attachée à ces personnages comme l'étaient les vrais fans de la série.

Voilà pourtant tout ce que j'aurais voulu dire quand la série était encore en vie.

Mais le plus difficile à appréhender pour moi, c'est finalement la façon dont la série s'est finie. Il y a les séries qui se finissent abruptement, et c'est douloureux ; et je parle d'expérience récente avec Pushing Daisies qui me fait toujours comme une hache plantée dans le coeur quand j'y pense. Il y a les séries qui se finissent, et dont on peut comprendre que c'est le cours des choses même si une annulation est rarement une bonne nouvelle (non, il y a une exception : le jour où Smallville est annulée, le champagne est pour moi), mais comme on nous a préparés depuis quelques semaines, que les choses se concluent avec intelligence et que l'adieu n'est pas trop médiatisé, on finit par savoir faire son deuil et accepter que c'est le cours des choses : des séries naissent chaque année (et en tant que pilotovore je suis la première à m'en réjouir, et j'aime ces bonnes nouvelles-là), et puis chaque année il y en a qui partent, et il faut savoir admettre qu'il faut que le second cas se produise pour accueillir le premier avec ce qu'il faut de joie et d'émerveillement.

Seulement pour Urgences, ça fait des années que l'ombre plane. Des années qu'à la Oliver Twist, on nous dit : "j'en voudrais encore, monsieur NBC, s'il vous plaît". Des années que tant de fans eux-mêmes disent "nan, cette fois il faut que ce soit la dernière".
Et depuis qu'on sait que c'est la der des der, mais même avant, on parlait de cette fin, sur tous les tons, sur tous les modes, mais on en parlait, et depuis septembre on nous prédisait qui reviendrait, qui ne reviendrait pas, et on a fait monter la sauce...

Et nous y voilà. C'est fait. Ca y est.

Après tant d'années à ne pas oser en dire quelque chose, parce que je ne pensais pas avoir de légitimité à ce sujet, après tant d'années à regarder quand même, même si sporadiquement, après tant d'années à savoir que la fin arrivait, et à la voir se préparer comme un cancéreux met ses papiers en ordre, moi, je dois vous le dire, je me sens toute bizarre.
Un peu vide, un peu triste, un peu perplexe, un peu soulagée.

Il y a des tas de gens très doctes au sujet de cette série pour être capables de dire plein de choses suite à cet évènement : commenter les audiences, réagir au contenu de ce final, dresser un bilan de la série ou simplement faire leurs adieux...
Mais moi je sais pas quoi dire.

J'ai même pas vraiment envie de savoir comment ils ont fini la série, en plus. Je sais juste que c'est fini et quelque part c'est tellement symbolique que ça me prend là, juste là, vous voyez, et ça se serre, et je n'ai même pas de raison valable, je n'étais pas fan, ni rien, mais voilà, Urgences... si, il faut le dire : Urgences c'est fini.

Très franchement, je ne sais pas si je peux envisager vraiment que ça se soit produit cette semaine, et en fait, que ça se soit produit tout court. Je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie. En tant que téléphage, c'est comme si je n'avais jamais connu le monde de la télé sans Urgences. Mais on y est, en tous cas.

Urgences n'est plus.

Et pour ceux... non, je ne pense pas qu'on puisse ne pas connaître Urgences. Mais voilà quand même la fiche Urgences de SeriesLive.

Publicité
30 mars 2009

Je suis une obsédée du quizz, sortez-moi de là !

- On a déjà établi que j'aimais les séries télé. Si, on l'a vaguement évoqué, rappelez-vous.
- On a établi que dépenser mes sous à la FNUC ne me faisait pas peur, et que je ne courrais pas après les bons de réduction pour ça.
- On a déjà établi que j'aime bien jouer, notamment quand j'ai mentionné le jeu video Desperate Housewives ou que j'ai parlé de l'initiative Party Down (cf. tags, je vous remets pas les liens)
La seule chose que peut-être vous ignorez sur moi (sauf si ma frangine me lit), c'est que je raffole des Quizz. Quotidiennement, je vais sur StudioQuizz pour avoir ma dose, quand quelqu'un propose de faire un jeu de société, je choisis toujours soit les jeux de type questions de culture générale (et comme ma soeur a des tonnes de jeux de société, elle finit par ne même plus amener ceux-là pour que les autres gagnent un peu aussi de temps en temps), soit le baccalauréat, bref, les quizz, c'est mon truc. C'est ptet parce que mes parents n'ont jamais jugé utile de m'acheter un Trivial Pursuit et que depuis je cherche à compenser, je sais pas.

Bref.
Alors le quizz mis en place sur SeriesLive depuis plusieurs semaines, c'est juste une torture. Désolée, faut être inscrit. Mais par contre, c'est addictif, mais d'une force !
Donc non, je ne joue pas pour gagner, je m'en fous (d'ailleurs vu que j'avais eu par erreur accès à l'intégralité des questions, la semaine dernière, je me suis effacée pour éviter tout malentendu), je joue pour jouer ! Et c'est horrible !

A chaque fois je me dis : "ok, tu vas jusqu'à 500pts de plus, et après tu arrêtes". Sauf qu'arrivée à la dernière question qui me permet d'atteindre le quota fixé, la question qui apparait alors est super facile. Je suis obligée de répondre, vous comprenez.
Mais du coup ça fait pas un chiffre rond, j'ai 510pts au lieu de 500, et bizarrement dans ce cas-là j'ai comme un toc, le chiffre DOIT être rond, et donc je joue encore un peu en me disant : "allez, tu vas jusqu'au chiffre rond suivant, et après tu arrêtes". Et là étrangement, comme un fait exprès, ya une série de 15 questions tellement faciles qui si j'y réponds pas, je me dis que c'est un peu la honte. Alors je réponds, sauf que la 16e, je me plante, je perds 5pts, et là le compte est vraiment plus rond du tout. Alors je réponds faux exprès à la question suivante, ce qui fait que j'ai donc un chiffre rond moins 10pts, et là je réponds à une autre question et j'ai un chiffre rond. Et là, comme par un fait exprès, la question suivante, mais alors à croire que ce site est paramétré pour piocher dans mon profil la question qu'il faut, porte sur, au choix, Pushing Daisies, Une Nounou d'Enfer, Action!... Et je suis obligée de répondre, par sentimentalisme, et parce que si le site m'a sorti cette question, c'est que quelque part, si j'y réponds pas, c'est un aveu d'impuissance, si vous voulez. Donc je réponds. Et du coup le chiffre n'est plus rond. Et rebelotte.

Donc là, il est 1h45 du matin, et je supppppppplie les gens de SeriesLive de désactiver la fonction Quizz après minuit, s'il vous plaît, ayez pitié.

Par contre je réalise aussi que ce quizz a une fâcheuse tendance à parler de séries qui sont même pas faites aux Etats-Unis, et je trouve ça très insultant quand, rieur, le site me dit "c'est pas çaaaaaa ! parce que la série est australienne et que tu l'as jamais vuuuuuue !". Et pour me venger, je fais 10 questions de plus.

Sortez-moi de là.

27 mars 2009

Dans les épisodes précédents...

Si vous avez loupé les épisodes de 3615 My (So-Called) Life (et tous les autres) ces deux dernières semaines, pas de panique, voilà un petit récapitulatif histoire de se remettre dans le bain. Ne vous inquiétez pas, on va y aller un orteil à la fois, tout va bien se passer, sans hydrocution ni rien.

Il y a les mauvaises nouvelles, accrochez-vous ça va être pénible...
D'abord, j'ai recommencé à regarder Grey's Anatomy. Ah nan, je me sens mal, vous n'imaginez pas, alors n'en rajoutez pas. Cette semaine, avec la noyade de Meredith, on est même arrivés au stade critique où la dernière fois, j'avais lâché prise et que j'avais compris qu'on pataugeait dans le grand n'importe quoi ; paradoxalement c'est justement cette semaine que, mon emploi du temps me le permettant, je me suis mise à surveiller la fin de l'odieuse série de TFHein en sourdine pour ne pas louper le début des aventures du Seattle Grace. Cet après-midi, c'était la fin des deux épisodes de tribulations d'Addison Montgomery à Los Angeles, la dernière chose qui valait le coup dans cette saison, donc c'est officiel, à partir de lundi, si je regarde encore, c'est que mon cas est grave. C'est vrai qu'il y a encore le mariage de Christina et Burke devant nous (et que j'ai très envie de revoir Christina faire une crise de panique et ordonner à Meredith de lui retirer sa robe, juste parce que la première fois je sais que j'en avais pensé un truc mais je ne sais plus quoi) mais ça reste très pathétique. Priez pour moi, et pour que mon état s'améliore.
J'ai aussi vu du Bones, comme vous le savez, mais face à cette torture intellectuelle insidieuse, j'ai fait de mon mieux pour ne pas regarder (là est la nuance) et lancer mon cerveau sur d'autres sujets, si bien que je pense avoir réchappé à peu près indemne de cette rude expérience. C'était aussi très salvateur de me confier à vous la dernière fois à ce sujet.
Ah mais il y a pire. Je n'ai toujours pas regardé la fin de la première saison de Dexter (parce que j'ai pas la saison 2 à la maison), et j'ai même arrêté Big Love (juste parce que la VF de mon DVD ne me plaît pas, vous parlez d'un motif stupide).
Non attendez, c'est pas encore fini, si ce n'était que ça... moi, moi la téléphage, j'ai été trois fois au cinéma (et trois fois pour le même film... qu'auparavant j'avais cagoulé et regardé, ce qui prouve que HADOPI n'a rien compris). Moi, la téléphage. C'est la honte et le deshonneur.

Maintenant, il y a les bonnes nouvelles, bon, quand même, mon cas n'est pas complètement désespéré.
Si j'ai arrêté le visionnage de certains autres de mes DVD, c'est aussi parce qu'on m'a offert celui de Pushing Daisies (allelluia !!!) et que c'est vraiment bizarre, mais ça m'a retardée pour plein d'autres choses. Difficilement explicable, n'est-il pas ? D'ailleurs, si vous me le demandez, j'aurai une adorable anecdote à ce sujet... mais aurez-vous les tripes pour supporter un autre post dédié à Pushing Daisies ? A vous de voir.
C'est avec le délice que vous pouvez imaginer que j'ai redécouvert les premiers épisodes de Life, dont je suis amoureuse comme au premier jour (qui date d'il y a à peine quelques semaines, c'est vrai), et que, quand je ne m'endors pas pendant le générique (et vous avez vu la durée du générique ?! faut que j'arrête les journées chargées), franchement, c'est un plaisir de tous les instants. Comment vous dire ? Cette série, c'est juste... l'inspiration ultime. Je mets sciemment de côté les intrigues policières et me contente de me laisser charmer par le personnage de Charlie Crews et la force vitale qui se dégage de lui. Je n'arrive simplement pas à m'arrêter de jeter des fleurs à ce personnage. Je passe donc au sujet suivant, mais sachez que je continue mentalement les louanges.
Ce qui m'a aussi beaucoup occupée, c'est la 712e rediffusion de l'ultime saison d'Une Nounou d'Enfer ! C'est le genre d'expérience que tout téléphage malsain de corps et d'esprit sait qu'il faut reproduire à l'envi, dés que l'opportunité s'en présente, et grâce à M6, c'est le cas très régulièrement, je sais qu'il y en a qui s'en plaignent, mais moi, je ne peux pas, voilà tout... Revoir, encore et encore, cette dernière saison (en plus pourquoi se priver puisque c'est ma préférée, avec la première, la seconde, la troisième, la quatrième, et la cinquième), réciter les dialogues et tout de même rire et pleurer comme au premier jour... c'est simplement impossible à refuser. Je resignerais pour une nouvelle diffusion dés demain, à vrai dire, même si Malcolm c'est pas mal aussi, mais il n'y a évidemment pas le même attachement. Vous savez, ce qui est beau, et pathétique aussi quelque part évidemment, c'est que ma série s'est finie en 1999... et qu'en 2009, j'étais une fois de plus devant, à prier pour entendre et ne pas entendre The way we were... parce que ça signifie la fin. C'est, je sais pas ce que c'est. Mais ça l'est ! Vous savez, n'est-ce pas ? Ce que c'est quand on est là, avec LA série, celle qui sera toujours là. Ah oui au fait, la semaine prochaine, j'ai prévu de m'acheter la saison 3, alors l'histoire n'est pas prête de finir.

Et puis, il y avait les nouvelles nouvelles. De bons pilotes à déguster ! Ah, que j'aime cette saison, presqu'autant que l'automne! Pour l'instant je n'ai pas bien fait mes devoirs, puisque je n'ai pas encore regardé Castle par exemple, mais par contre j'ai tenté Better Off Ted, Roommates, Party Down... Les posts relatifs à ces séries viendront en leur temps, mais l'idée essentielle à retenir c'est que pour Better Off Ted, je suis conquise, donc vous allez de toute évidence en entendre reparler.

Bon, et puis j'ai aussi eu un peu de temps pour quelques vieilleries, comme beaucoup de Titus (il ne me reste plus qu'une saison, je ralentis donc, fidèle à mon habitude de ne pas aimer les séparations...), quelques rediffs de Sex & the City mais il faut de toute évidence se résigner, quelqu'un parmi vous va me pousser dans mes retranchements sans le savoir, et je vais devoir en faire un post...

J'ai aussi découvert un truc qui de prime abord n'a rien à voir, mais ça s'appelle Cash Converters et ces magasins auront ma mort. Le jeu video Desperate Housewives pour une bouchée de pain, c'est rien que du vice mais qu'est-ce que c'est bon ! En plus, en dépit de son apparente simplicité, le jeu offre pas moins de 4 fins différentes, des quêtes facultatives marrantes, tous les personnages et un peu plus encore (c'est juste dommage qu'ils n'aient pas eu les doubleurs de la série mais, pour leur défense, les remplaçants ont vraiment tout donné pour bien respecter les tics verbaux et intonnations des doubleurs habituels), bref je me suis éclatée, largement plus que sur le casual game de Party Down dont je vous parlais plus tôt. J'ai aussi eu le film First Contact en DVD pour 90 centimes (bah oui, mais j'ai que la VHS et c'est mon film préféré de Star Trek...), le pilote de Clair de Lune pour 1€, bref de la grande folie, c'est largement mieux que le magasin de videos d'occas' que je fréquentais à une époque dans le Ve (et qui a d'ailleurs fermé depuis) où, cela dit, j'avais trouvé un coffret de T&T, deux VHS pour, quelques francs, là aussi du gros délire, mais c'était le bon vieux temps, je ne pensais pas retrouver pareille occasion. Là yavait la première saison de How I met your mother pour 7€, coffret en état plus que potable, et toute la saison ! A ce prix-là, quand même... Bon, j'aime pas la série, alors je l'ai reposé. Mais j'ai hésité, c'est clair.
La semaine prochaine, ma sœur m'emmène à un autre Cash Converters. Ça va saigner.
Enfin, même pas, en fait.
Si mon banquier et ma téléphagie arrivent à cohabiter, ça bouleverse l'ordre cosmique, j'ai l'impression, donc il y aura aussi un passage en FNUC ensuite, pour me sentir mieux envers l'univers. Ce qui tombe bien parce que j'ai très envie du coffret Angela 15 ans en VF.

Bref vous voyez, vous avez loupé plein de trucs, mais ne vous inquiétez pas, je reprends doucement mais sûrement les commandes, et je vous fait état de tout ça en détail, et plus encore, dans les temps à venir.
Vous m'avez manqué, quand même.

6 mars 2009

Get the party started

Le mois de mars va vraiment être un plaisir sitôt que je retrouverai mon chez moi informatique chéri, ça va même ressembler à un joli marathon de pilotes ; prenez une grande inspiration, je vous résume ce qui nous attend.

On commence dés lundi 9 avec Castle, où on pourra mater Nathan Fillon à qui mieux-mieux (probablement en coupant le son mais ne partons pas avec des idées préconçues), suivi le 15 de Kings qui semble ambitieux et donc que j'attends au tournant, normal qu'on soit sceptique devant une truc pareil, trois jours plus tard soit le 18, c'est au tour de Better Off Ted, et là ABC a intérêt à faire très fort pour me charmer parce que je suis comme qui dirait en phase de boycott, et puis le 20, ce sera Party Down, peut-être la série que j'attends le plus ce mois-ci parce que l'idée me fait ricaner bêtement devant mon écran, c'est le genre de concept qui ne fait pas appel aux facettes les plus nobles de ma personnalité mais qui résolument pique ma curiosité.
Je passe sous silence un autre pilote prévu pour ce mois-ci, c'est sciemment, j'ai encore quelques vendredis d'ici-là.

Party Down, on en a parlé jusque là parce Rob Thomas, parce que Kristen Bell, et que rien que ces deux noms suffisent à allumer les fantasmes les plus fous (pas forcément à raison), et que par-dessus le marché tout le monde s'attend à du Entourage vu par ceux qui recherchent désespérément la célébrité, on attend du vitriol, de la délation, du croustillant, c'est normal, les héros de Party Down, ce sont des mecs qui veulent réussir à Hollywood et qui n'y arrivent pas, vous savez, le fameux "beaucoup d'appelés et peu d'élus", et nous, on est dans la masse des pas élus et on espère bien obtenir notre revanche. Je schématise, mais en gros, on regardera (ou pas) Party Down pour ça.

Sauf qu'on parle d'une chaîne comme Starz, pas vraiment un cador de la télévision, côté promo on n'a pas de quoi se payer pour trois milliards d'affiches géantes sur Rodeo Drive, alors on a opté pour la promo light. Tout le monde a remarqué le site officiel, c'est un classique, tout le monde a aussi vu le trailer sur le Mal, je ne vous fais pas une réédition, Rob Thomas a donné des interviews aussi, où on apprend deux-trois trucs, mais par contre, avez-vous joué au jeu video Party Down ? Hm ?

PartyDown

Le jeu propose évidemment de se glisser dans la peau d'un personnage de la série (le choix est limité entre deux d'entre eux : un féminin, et un masculin... attention aux explosions de budget si on en avait proposé plus), et d'officier comme serveur ou plutôt larbin à tout faire dans des soirées de Hollywood. Je dis plutôt larbin parce qu'autant s'y faire, les stars sont vraiment infoutues de faire quoi que ce soit toutes seules : à vous de leur poser les fesses sur le canapé (avec les coussins de la bonne couleur, s'il-vous-plait), de leur montrer où est la piste de danse (c'est juste le truc qui clignote dans le coin de l'écran, c'est vrai, pas facile à repérer), ou même les faire discuter avec d'autres stars, car les vedettes, c'est bien connu, sont de grandes timides. Tout ça sans oublier les cocktails et les petits fours, ça a de soi.

A mesure que le jeu progresse, à vous de vous débrouiller pour jongler avec les caprices de tout ce beau linge, et de vous en faire remarquer pour autre chose que votre promptitude à rajouter des olives dans la vodka : vous aurez l'opprtunité de discuter avec certaines célébrités (je ne sais pas si elles sont censées être ressemblantes mais en tous cas certaines ont, avec un peu d'imagination, une parenté avec des gens célèbres) pour faire "progresser" votre carrière. Bon ne vous bercez pas d'illusion, en gros vous gagnez des points, on ne vous fait pas tourner un film au niveau suivant, hein... c'est un casual game, hein, pas les Sims.

Mais on peut quand même remarquer qu'en faisant cet essai, Starz joue au moins l'originalité. D'ordinaire, les partenariats avec les développeurs de casual games, c'est plutôt un truc de la real tv : Hell's Kitchen, The Apprentice, Dancing with the Stars, Top Chef... Ces concepts télévisés s'y prêtent d'autant mieux qu'entre un jeu télé et un jeu video, il n'y a pas loin (et que les jeux culinaires ça fonctionne toujours super bien). A ma connaissance, seul le Women's Murder Club a eu droit à un équivalent, mais soulignons qu'avant d'être une série, c'était une franchise littéraire, c'est donc quand même différent.

Et puis ce qui est bien avec le casual gaming, c'est que comme son nom l'indique, il est destiné aux casual gamers, c'est-à-dire des gens qui à la base n'auraient pas forcément joué aux jeux videos, mais qui (notamment grâce à la démarche de Nintendo ces dernières années de s'adresser à eux dans la conception de ses dernières consoles) est devenu un public très réceptif aux nouveautés, tout d'un coup (le site Playfirst pour lequel je vous donne tous ces liens se vante d'ailleurs de sortir un nouveau jeu par jour, ça tombe bien c'est à peu près leur durée de vie), et que Starz est bien content de pouvoir atteindre un public qui, soit ignore royalement son existence (quand on dit "chaîne du câble", je ne pense pas que ce nom vous vienne en premier), soit n'avait juste pas remarqué que la chaîne avait une nouveauté ce mois-ci.
Pour être d'ailleurs sûrs que ce soit bien clair, les mecs de Starz ont ajouté une petite présentation de la série accessible depuis la page d'accueil du jeu, comme ça vraiment, si vous n'êtes pas devant votre poste le 20 mars, c'est que vous avez fait exprès :

PartyDown_recap

Bon, bah je sais pas pour vous, mais même si le jeu est légèrement miteux (je vais parler hébreu pendant 2 minutes mais le jeu ne vaut clairement pas un Hot Dish au niveau de l'originalité du gameplay, n'a pas la grâce esthétique d'un Delicious, et n'est, au final, qu'un repompage assez honteux des caractéristiques de The Apprentice: LA), je trouve l'initiative originale et sympathique ; c'est pas ça qui va changer la donne mais ça fait partie des petites idées qui, surtout en ce moment, donnent bon espoir sur la créativité des chaînes télé pour essayer des choses nouvelles afin de promouvoir leurs séries auprès des internautes, sans se fâcher avec eux. A un moment, yen a bien une qui va trouver la combine pour concilier internet et télévision, non ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Party Down de SeriesLive.

22 février 2009

Putain, 10 ans !

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de quelqu'un : Kyle MacLachlan a 50 ans.

Mon Dieu, déjà !
Il y a dix ans de ça, il était tout-à-fait ma pointure.

Je crois que ma génération de téléphages féminines a plutôt fantasmé sur des gars comme Jason Priestley, puis James Van Der Beek j'imagine. Je sais pas, j'essaye de me souvenir de ce qui faisait mouiller mes copines, je dois dire qu'en général ça ne m'intéressait pas d'ailleurs ; la plupart avaient des physiques de minettes... le visage fin, souvent imberbe, la mèche rebelle et souvent claire. De gentils garçons dont on aurait dit que la période de croissance n'était pas tout-à-fait finie, genre encore un peu hybride, tendance "mon ami gay avec lequel je risque rien mais sur lequel je fantasme quand même". L'archétype, c'était ce satané Leonardo Di Caprio. D'accord, il n'y a qu'un rapport limité avec la télé dans son cas, mais c'était lui le canon de beauté quand j'étais ado. Oh oui, j'ai vécu mon adolescence en des temps troublés...

Au lieu de ça, mon type, c'était... nan, vous allez vous moquer.
Moi, tout ça, ça n'a jamais été mon genre. Tant qu'à baver devant un mec qu'on ne rencontrera jamais, autant que c'en soit un vrai. Je comprenais bien : en tant qu'adolescente, il était plus facile de pencher pour des minets qui ne semblaient pas trop virils, donc pas trop dangeureux, parce que toute ado en effervescence qu'on soit, on n'a pas encore vu le loup et on balise un peu, et on espère quand même un peu en une sorte de romantisme tiède de seconde zone, genre Harlequin. Mais à la télé, on risque rien, alors autant cibler du vrai mâle, du mâle qui sent la mousse à raser, la transpiration et qui a le regard un peu dur.

Pour me fanservir, il suffisait de prendre un acteur à la mâchoire taillée à la serpe, au nez un peu cassé, et dans les 40 ans. Kyle MacLachlan ? Complètement mon genre. Jon Tenney ? Je me serais damnée pour lui (et grâce à Brooklyn South et Au-delà du réel, de délicieuses images sont gravées dans mon cortex à jamais). Kevin Kilner ? Il a été mon premier. Je vous épargne la liste exhaustive... Personne dans mon entourage ne les connaissait il y a dix ans quand j'ai découvert leur existence, un à un, et aujourd'hui encore, même si un grand nombre est encore en activité, parfois dans des séries connues, leur nom éveille rarement l'intérêt du grand public. Kyle a eu la chance de cumuler Sex & the City et Desperate Housewives, mais les autres, c'est déjà moins garanti. Et pourtant Jon est dans The Closer. Et Kevin, eh bien, il est parti se rhabiller, le pauvre.

Pourtant la voilà, la vérité. Ça fait dix ans que Kyle et moi, on est comme ça. C'est juste qu'il ne le sait pas.
Dix ans.

Il y a dix ans, la quarantaine, c'était loin. Ce n'était pas vraiment grabataire, mais c'était loin quand même. Aujourd'hui je réalise que quarante ans, c'est 13 ans de plus que moi. Mais que de toutes façons ces acteurs que je trouvais tellement à mon goût, eh bien ils en ont cinquante maintenant, fini de rigoler. J'ai franchi un seuil psychologique, si vous voulez...

Je ne dis pas qu'il ne m'arrive pas, encore maintenant, de me réjouir les mirettes devant un acteur qui ne fasse pas partie de l'équipe "historique". En général c'est d'ailleurs pour m'apercevoir qu'il approche de la quarantaine aussi, d'ailleurs.
Mais ce que ça veut surtout dire, c'est que ça fait 10 années de ma vie que j'ai passé devant la télé, à regarder certains acteurs en me disant yummy, et que je suis toujours là. Je n'ai pas juste 10 ans de téléphagie à mon actif, j'ai 10 ans de téléphagie tout en étant sexuellement active ou à peu près. Ca me donne un coup de vieux comme vous n'imaginez même pas.

Ah, si mes ex pouvaient parler, ils vous en diraient des choses sur Kyle ! Qu'est-ce que je les ai fait chier avec lui. "Kyle est guest dans cet épisode de NY SVU" par-ci, "Kyle a joué dans un téléfilm de merde où pour la première fois il ne se teint pas les cheveux" par-là... ah ils en ont bouffé, du Kyle. Parce qu'il n'était pas question de louper une seule de ses apparitions. Ils ont tous eu droit à Showgirls, même, c'est pour vous dire. Et yen a un, je crois, même, il y a eu droit plusieurs fois.
On a tous nos fétiches, c'est juste que, jusqu'à aujourd'hui, j'étais restée discrète à leur propos sur ce blog, ne me regardez pas comme ça.

Mais voilà, vieux frère, ça fait dix ans que je te mate suis ta carrière, le temps a passé, t'as eu le culot de te marier, t'as poursuivi ta carrière d'acteur, j'ai poursuivi ma carrière de téléphage, et aujourd'hui, dix ans après, où en sommes-nous ? Bah, les choses n'ont pas si mal tourné, c'est sûr. Mais merde mon vieux, dix ans, quoi.
Dix ans de téléphagie acharnée pour moi. Dix ans de jobs plus ou moins d'acteur pour toi.

Espèce de vieux con, t'as osé me faire vieillir en même temps que toi !

. . .

On dit qu'on repart pour dix ans, et on regarde où ça nous mène ?

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche de Kyle MacLachlan de SeriesLive. Qui m'avait poussée à m'enrôler chez eux à l'époque... (et puis celle de Tracy Middendorf aussi, mais rien à voir avec la choucroute, puisque vous le savez, j'aime pas les blondes)

Publicité
14 février 2009

Le gag

"Tiens, ya Dollhouse, là... ah oui tiens c'était hier (ça fait jamais qu'une semaine que j'attends)... Est-ce que je regarde ?"

dollhouse

Ha. Ha. Ha. Ouh pinaise je suis en forme, moi.

1 février 2009

Ceci n'est pas un DVD de Pushing Daisies

IlsVeulentMaMort

La suite le 11 février...

31 janvier 2009

Les temps sont durs pour tout le monde

On nous dit et on nous répète que c'est la crise. Les acteurs tentent d'éviter la grève parce que ce n'est vraiment pas le moment. De nombreuses séries ne se sont pas relevées de la grève des scénaristes de l'an dernier.
Mais parfois, c'est à de petits indices qu'on prend la mesure de l'ampleur des dégâts.

C'est ainsi que la chanteuse Reba McEntire, des décennies de carrière, multi-récompensée, vendant des CD comme des petits pains, avec dans son CV un sitcom qui a fonctionné pendant presque 6 saisons... confie qu'elle a du mal à monter un nouveau projet.

C'est à ces détails qu'on comprend que, wow, Hollywood a bien morflé, quand même.

ReBack

31 janvier 2009

Rome ne s'est pas regardée en un jour...

Quand deux téléphages qui ne se sont pas parlé depuis plusieurs mois se rencontrent, la conversation a 95% de chances de tourner autour des séries. Il n'y a pas de mal à ça, c'est humain. Ladite conversation prend alors souvent ce genre de tournure...

"Eh, alors, quoi de neuf ?
- Bah ça va, écoute ; ça va ! Et toi ?
- Bien ! Tu regardes quoi de beau en ce moment ?
- Eh bien en fait, c'était le temps des découvertes pour moi ces derniers temps. J'ai tenté 30 Rock, je m'essaye à la première saison de Big Love, et j'ai eu une révélation devant les premiers épisodes de Life.
- Ah bon, 30 Rock, tu t'y mets que maintenant ?
- Pis je suis pas loin d'arrêter aussi. J'ai vu 6 épisodes mais j'ai pas l'impression que ça va coller.
- Han bon ? Moi j'adore, bizarre...
- Peut-être que c'est à cause des gens comme toi qui n'arrêtent pas de me répéter ça.
- Peut-être aussi...
- Et toi alors, qu'est-ce qu'il y a au menu en ce moment ?
- Oh bah moi tu sais, la routine : House, Dexter... Fidèle au poste !
- C'est vrai que ton truc a toujours été les personnages mal aimables. Tiens, j'ai failli voir la fin de la première saison de Dexter, la semaine dernière.
- De la première saison ? ...Et qu'est-ce qui s'est passé ?
- Pas eu le courage. Pas de DVD de la saison 2.
- Eh oui, forcément, te connaissant.
- C'est marrant parce que plus j'aime une série, plus je suis incapable de faire ce genre de choses.
- A se demander si tu vas vraiment regarder ton DVD de Pushing Daisies.
- C'est pas la même chose : ce sera la première saison qu'on va m'offrir, et j'ai déjà vu une grande partie de la seconde.
- Si on te l'offre.
- Si on me l'offre.
- Donc là, tu expérimentes ?
- Ouais, voilà. Des nouvelles séries, beaucoup. J'ai bouffé du pilote ces derniers temps, tu n'imagines même pas. Pis parfois, je continue... par exemple, c'est pas que j'aime la série, mais on va dire que je me suis habituée à Big Love. Alors pour le moment je continue, je me dis qu'à un moment ça va vraiment me plaire.
- Donc là ça y est, tu as ton programme tout trouvé pour les semaines à venir ?
- Non, je continue de regarder des tas de trucs. J'ai déniché le pilote de Quoi de neuf docteur, ça m'a fait marrer. Plutôt à cause du coup de vieux qu'autre chose, d'ailleurs.
- Si tu cherches des idées, j'en ai !
- Je t'écoute...?
- Tu as déjà vu Rome ?
- Euh... attends, là... Ouhlà ! Rome, quoi.
- C'est ce qu'on dit avant d'avoir vu !!!
- Oui, bon, admettons, d'accord... Mais moi, tu sais... les séries qui se déroulent en des temps immémoriaux... Je veux bien regarder une série des années 70, mais moins une série sur les années 70, par exemple.
- Oui bah pour Rome, ça me semble difficile.
- Certes.
- Ecoute, regarde au moins le pilote, tu me diras, ok ?
- Mais, euh...
- Tiens, prends ma cagoule.
- C'est gentil mais je...
- Allez, tu me tiens au courant, faut que j'y aille. Je compte sur toi, hein ? Allez, bye !
- Mais, eeuuuuh !"

J'adore faire découvrir des séries à mon entourage téléphagique, y compris vous et d'ailleurs pour cela je vous fournis souvent en cagoules, qu'il vous appartient ou non d'enfiler ensuite. Mais qu'est-ce que ça peut être énervant quand un autre téléphage tente de vous faire regarder un truc de force...!
Et voilà, maintenant, on m'a filé des devoirs... Pfff... Et merde.

28 janvier 2009

La minute de violence gratuite

LaMinuteNecessaire

Garantie sans spoiler ajouté.

Publicité
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 > >>
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité