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ladytelephagy
27 juillet 2011

The very moment

Lights

Quand on relit ses premières impressions sur le pilote en souriant.
Quand on part au boulot en se disant qu'on aurait bien regardé un épisode avant de sortir.
Quand on rentre du boulot en se disant qu'on va se regarder un épisode en rentrant.
Quand on n'arrive pas à ne regarder qu'un épisode en rentrant.
Quand on écrase discrètement une larme émue devant le générique parce que bon Dieu, il est bon ce générique.
Quand on se surprend à parler anglais au téléphone au boulot à un jeune homme, et à l'appeler "son".
Quand on se rappelle à quel point on aime l'accent du sud des États-Unis.
Quand on se rappelle qu'on avait un crush pour Kyle Chandler quand on était jeune. Jadis. Il y a longtemps, bien longtemps.
Quand on n'a jamais autant regardé de sport à la télévision auparavant. Volontairement.
Quand on slalome parmi les posts de La Sorcière parce qu'on ne veut pas se faire spoiler mais qu'on est content d'avoir quelqu'un qui regarde à peu près en même temps.

C'est à des petits détails sans importance qu'on comprend qu'on a fini par accrocher à une série, même si pour cela il a fallu 5 épisodes. Mais ce n'est rien, ça. N'importe qui peut se retrouver aspiré par une série pourvu de la regarder avec suffisamment d'insistance, comme moi qui ai tenté pas moins de 3 fois le pilote de la série, depuis sa diffusion, avant de finir par accepter de voir la suite.
Mais il n'y a qu'un signe qui annonce qu'on a eu un coup de coeur. C'est un instant, très bref, et on pourrait presque passer à côté si on n'y prenait pas garde. C'est l'instant exact où l'ont sait que, ça y est, on est conquis.

...Quand on sent l'estomac se nouer devant un fondu au noir et que la scène suivante nous fait réaliser qu'on a eu peur que l'épisode s'arrête.

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ladytelephagy
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