It's all fun and games, until...
Après une première saison dévorée en moins d'une semaine (pourtant chargée), je commence à sérieusement caler sur Friday Night Lights. Au point que je regarde un épisode par jour, et encore, un peu à reculons. En cause ? Eh bien, essentiellement le fait que franchement, les ados, ça va quoi. Je suis pas là pour ça. C'est d'ailleurs pas grâce à eux qu'on me l'a vendue. Et sincèrement, ça m'ennuie puissamment.
Je trouve de très bonnes choses dans la série, et le post qui en traitera n'est peut-être pas encore publié, mais croyez-moi, déjà en l'état, il est plutôt long. Le couple Taylor fait certainement partie de mes axes favoris, ensemble ou séparement, c'est toujours un plaisir. Et même chez les ados il y a des personnages que j'apprécie.
Mais là franchement, et alors que la 2e saison est plus courte, je pédale dans la semoule. C'est vraiment rare qu'une série que je dévore comme ça (même s'il m'aura fallu 5 épisodes avant d'accrocher) me pèse de cette façon. C'est même du jamais vu, au point que je me demande actuellement si je n'ai pas, justement, trop insisté, et si l'enthousiasme que j'ai ressenti la semaine dernière n'était pas en fait une illusion. Peut-être que Friday Night Lights n'est définitivement pas pour moi, n'en déplaise aux heures extatiques que j'ai passées avec le Coach, Tami, mais aussi Jason Street, Lyla Garrity, Matt Saracen... mouais... en fait les personnages ados qui m'insupportent le moins sont ceux qui sont en retrait dans la plupart des épisodes que j'ai vus jusqu'ici. Tout s'explique.
De vous à moi, Landry est bien gentil, mais je le préférais en second rôle. Je sais pas avec qui l'acteur couche, mais du moment que ça marche, hein...
Les intrigues qui me plaisent sont balayées (mais on y reviendra, j'ai remarqué que les intrigues subissent souvent ce genre de sort), au profit d'autres qui dansent dangereusement sur le dos du requin (Landry, encore). Et l'arrivée de Jessalyn Gilsig, qui savait pourtant m'être agréable à l'époque de Boston Public, et qui est devenue la nana qu'on place dés qu'on veut faire chier sans s'escrimer à lui écrire quoi que ce soit, parce qu'être saoulante lui vient naturellement, n'est pas pour arranger les choses.
Je suis à mi-chemin entre la fatigue et la déception. Pour un peu, j'aurais envie d'abandonner, mais je me retiens parce que je me dis que si j'ai su survivre à la 9e saison de Roseanne, je devrais pouvoir flirter avec n'importe quel abysse télévisuel.
Quand les comparaisons avec la saison 9 de Roseanne commence, on sait que l'avenir est sombre, quand même.
Friday Night Lights n'aura-t-elle été qu'une simple passade d'une seule saison ?
Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Friday Night Lights de SeriesLive.