Revolution
Que je m'efforce de regarder plus de séries canadiennes et australiennes, ça n'a rien de nouveau, ça faisait partie des mes bonnes résolutions depuis l'été. Que j'en regarde des asiatiques... bon, je vous fais pas un dessin. Qu'une fois de temps en temps, j'en teste une polonaise ou une brésilienne, bon, pourquoi pas.
Mais le truc que je ne pensais pas faire un jour : regarder plein de séries britanniques.
Et plus important encore : de mon plein gré.
Pour ceux qui ne croient pas aux miracles, je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus !
La faute de Doctor Who ? Oui et non. J'ai regardé Vexed et Merlin, par exemple, bien avant de tomber amoureuse du Docteur, donc ce n'est pas vraiment ça. C'est plutôt que, en fait, je commence à me familiariser avec ce putain d'accent, à force de m'empiffrer d'épisodes de Doctor Who ; en cela, la série a aidé, c'est sur.
Ce ne sera jamais mon accent préféré, mais ça commence à rentrer quand même. Bon, je ne vous cache pas qu'il y a encore des fois où je me repasse des dialogues parce que j'ai rien bité, et d'autres où je déclare purement et simplement forfait en décrétant que je me contenterai du contexte pour comprendre ce qui se passe, mais enfin, ça m'irrite moins qu'avant quand même.
Moi je dis je progresse.
Or donc, me voilà pas plus tard qu'aujourd'hui à regarder deux pilotes de séries britanniques (et ptet que je vais regarder Getting On, du moins si je passe l'épreuve du générique parce que là tout de suite, j'ai un peu de mal). Deux. C'est une révolution en soi.
Et vous savez quoi ? C'est encore différent. Je regardais Survivors ce soir et il n'y avait aucun doute dans mon esprit que cette série n'était ni canadienne ni australienne. De la même façon que la fiction australienne m'est rugueuse, je ressens comme un trait commun chez les séries britanniques, quelque chose de très "proche". L'impression d'une proximité, non pas géographique mais culturelle, peut-être. C'est assez étrange car je n'ai jamais considéré les Britanniques comme des gens dont je pouvais me trouver proche. Mais je sais pas, ya un truc qui dit...
...un truc qui dit "welcome home".
Ou bien c'était simplement mon Destin de téléphage d'en passer par là un jour. Allez savoir.
Mais si je regarde aussi des séries britanniques, de qui vais-je donc dire du mal à présent ? Les Italiens ? Ah ouais, bien, les Italiens, bonne idée, excellente cible. En plus, j'ai vu aucun pilote italien ces 28 dernières années, je devrais pouvoir tenir encore un peu...