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ladytelephagy
20 septembre 2010

C'est bon d'avoir le choix

Dans les mois à venir, j'envisage de déménager. Je ne sais pas encore où mais, quand je rentre chez moi et que le perron de mon immeuble est jonché de cadavres de bouteilles, j'en ressens l'impérieuse nécessité. Je ne sais pas encore où, mais je commence à me demander comment. Après 5 années passées dans cet appart, je réalise que la capacité d'entassement des DVD et des VHS a pris des proportions effrayantes.
Ce soir, dans mon train (le 3e, celui qui m'amène réellement dans ma ville... je vous ai dit que j'envisageais de déménager ?), claquée comme c'est pas permis et tentant de lutter contre le sommeil, un combat que j'ai tout de même fini par perdre d'ailleurs, j'ai commencé à fantasmer à l'idée d'embaucher pour cela des déménageurs.

Sérieusement, c'est un filon : une société de déménageurs spécialisés dans le déménagement des téléphages. Ils viendraient chez vous, trieraient vos VHS, rangeraient vos DVD dans le bon étui (oh, ça va hein, on me la fait pas à moi, vous n'avez jamais trouvé la saison 1 de The Practice dans le coffret de la saison 3 Babylon 5, peut-être ? Moi non plus : j'ai pas la saison 3 ; mais on sait tous que ce genre de choses se produit), ils vous mettraient tout ça dans des petits cartons au format parfaitement adapté, emmèneraient les cartons dans votre nouvel appart, et vous rentreriez du boulot, le soir, comme une fleur, et trouveriez votre telephage-o-thèque impeccablement rangée comme si vous-même y aviez passé tout un samedi.

Tout ça c'est bien joli mais un problème se pose. Un problème plus grave encore que l'absence cruelle de cartons aux mensurations impeccables pour contenir des coffrets DVD (car vous l'aurez remarqué, il y a toujours un espace de quelques centimètres carrés absolument impossible à remplir, qui fait que vous allez entendre pendant toute la durée du déménagement les coffrets DVD bouger dans leur boîte, et que, la peur au ventre, vous allez vous imaginer devoir racheter le coffret collector Oz qui a coûté un bras).
Ce problème, c'est LA HONTE.
Réfléchissez : si ce sont des experts en déménagement téléphagique, en tout état de cause, ils connaissent leur boulot. Et que vont donc penser les déménageurs lorsqu'ils verront, je sais pas moi... que j'ai sur VHS l'intégrale de la première saison de Washington Police, amoureusement enregistrée sur France 2 à l'époque ?
D'ailleurs qu'est-ce qu'elle fait là, cette saison de Washington Police ? Comment je me suis retrouvée avec une merde pareille dans ma telephage-o-thèque ? Et toute la saison en plus ? Nan mais manquerait plus de trouver la première saison de 7 à la m-... eh merde.

WashingtonPolice

J'y repensais hier, en fait, quand je vous ai parlé de choix : aujourd'hui j'ai la sensation de mieux choisir les séries que je regarde, parce que j'ai la sensation d'avoir une vue d'ensemble de ce qui existe.
Et j'ai justement repensé à toutes les séries que je regardais quand je n'avais pas le choix. A l'époque où j'ai enregistré ces fameux épisodes de Washington Police, je n'avais pas le choix, je regardais ce qui passait, parce que je n'avais pas le câble ni le satellite, parce que je n'avais même pas d'ordinateur pour tenter une cagoule, ni rien. Je m'étais attachée à cette série et je suis incapable de vous dire pourquoi aujourd'hui. Sitôt sa diffusion interrompue, je l'ai oubliée instantanément, et ça fait des années que je n'en ai pas revu le moindre épisode, que l'idée ne m'a même pas effleurée.
Alors pourquoi ? Qu'avait donc cette série, sinon le mérite d'être là ?

Eh bien c'était ça, uniquement ça, le fait qu'elle était disponible par le seul moyen que je connaissais. Dieu merci ! Dieu merci j'ai aussi eu la chance de croiser le chemin d'excellentes séries ! Sinon aujourd'hui, peut-être que j'en serais réduite à idolâtrer chaque semaine NCIS, convaincue qu'il s'agit de la meilleure série au monde ! (bon ok, c'était un tacle gratuit)

Instinctivement, je jette un œil à ma telephage-o-thèque et je me dis : mais la vache, j'avais des goûts pourris ! Mais en fait ce n'étaient pas mes goûts. J'avais juste faim de séries et je faisais avec ce que je trouvais. C'était le marasme, et si je n'avais pas commencé à cagouler, je n'en serais pas sortie, voyons les choses en face. J'aurais découvert une fois de temps en temps des séries bluffantes, mais d'une façon générale, je n'aurais jamais vraiment profité de l'offre télévisuelle. J'aurais pris ce qu'on me donnait.
Fort à parier que je n'aurais jamais été une téléphage, mais juste une télambda. Rien de honteux à cela.

Mais combien j'aurais raté !

PS : pas de post sur Boardwalk Empire ce soir. Vous voulez vraiment que je me lance dans cette série alors que je suis dans un état pareil ? Après tout le ramdam qu'on en a fait ces derniers mois, que je regarde la série alors que je suis au bord de l'évanouissement ? C'est bien ce qu'il me semblait.

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19 septembre 2010

Eh bah voilà

Quand j'étais petite, on allait voir nos grands-parents environ quatre fois par an dans leur maison de la banlieue de Dijon. Le weekend achevé, tout le monde montait en voiture, le teint verdâtre d'avoir trop mangé, les grands-parents suivaient la voiture quittant au ralentit l'allée de gravillon beige en nous faisant de longs signes de la main, puis nous sortions du cul de sac, prenions un virage à 180° dans la rue parallèle, et arrivés à hauteur de la maison (et en dépit du fait qu'il y avait celle des voisins entre nous), mon père poussait deux coups de klaxon comme pour dire adieu. La voiture prenait alors de la vitesse en direction de l'autoroute : c'était tout, rendez-vous au prochain trimestre.
Et sur la nationale conduisant à l'autoroute, invariablement, je dis bien invariablement, mon père lançait sur un ton qui se voulait jovial mais qui ne masquait pas vraiment sa nostalgie : "Eh bah voilà".

C'est mon tour à présent. Je publie l'article de la semaine sur SeriesLive, je retweet l'info pour que les curieux aillent y jeter un œil et même y laisser un commentaire si je suis en veine, et lorsque je m'apprête à rentrer sur mon blog, je pousse un soupir : "eh bah voilà".

C'est fini. L'été est derrière nous et avec lui, la série d'articles hebdomadaires sur les télévisions du monde s'achève avec ce bilan qui m'a été suggéré par Sirius. Voilà. C'est fini.
Eh bah voilà.

Monde_Bilan
Carnets de route : la télévision du monde pour les nuls

Je vous avoue que j'ai moi aussi un peu le teint verdâtre. Ce fût une expérience follement enrichissante, mais très fatigante. J'aimerais vous donner le nombre de séries vues, le nombre de séries fichées, le nombre d'articles lus, le nombre de pages imprimées... mais cette seule tâche me terrasse par la fatigue qu'elle représente, et parce que ce serait appuyer sur les côtés les plus exténuants de l'expérience.

Mais dans l'ensemble, j'ai eu de la chance de me lancer ce défi, un peu par hasard, mais de la chance quand même. C'est quelque chose que je recommande à tous ceux qui ont la téléphagie ancrée en eux... mais pas forcément à ce rythme, naturellement. Se fixer un pays à découvrir et s'y tenir, et lire le maximum, voir le maximum, tenter de comprendre comment les choses fonctionnent... Dépasser tout ce que l'on sait, remettre les choses à plat, accepter la possibilité d'un ailleurs plus exotique que jamais, et pourtant tellement réel pour les millions de téléspectateurs que ça concerne.

Quand je lis des "OSEF" et autres joyeusetés sur les news que je fais pour SeriesLive (et ce, en dépit de statistiques de lecture prouvant que ce n'est pas le cas, mais bon), je me dis : mais qui, en fait, s'en fout ? Les quelques téléphages que nous sommes ? Mais songez un peu en termes de chiffres : cette semaine, en Corée du Sud, Jeppangwang Kim Tak Goo s'est achevée sur des audiences d'environ 25,4 millions de spectateurs (c'est énorme mais on verra ça plus en détail avec la news audiences de vendredi, vous verrez). Et pendant ce temps, on qualifie d'excellents les résultats du marathon The Big Bang Theory quand ils rassemblent 8,1 millions de spectateurs la même semaine ? Comparativement, c'est plutôt du marathon de The Big Bang Theory dont on se fout, quelque part, non ?
Je sais bien que j'exagère. Après tout, le marathon était une rediff, et le final clôturait une saison exceptionnelle pour la comédie romantique coréenne. Mais tout de même, ça fait un peu réfléchir.

Vous savez, j'ai compté. Par curiosité, juste comme ça. Je suis pas très chiffres mais il s'avère que je les avais (vous verrez là aussi pourquoi bientôt), sur l'audience de chaque pays. Rendez-vous compte : avec les 12 pays pour lesquels il y a eu des articles sur SeriesLive, on parle déjà de télévisions qui sont regardées par plus de 2 milliards d'êtres humains (et on n'a même pas parlé de la Chine, par exemple). Comparez ça aux 310 millions de spectateurs américaines, et demandez-vous à nouveau qui pourrait dire que la télévision américaine, "OSEF". A peu près tout le reste du monde.
Évidemment, la télévision américaine exporte beaucoup, et dans la plupart de ces pays, ce qui signifie que mon raisonnement est caduc, du coup. Mais quand même, je trouve que ces 2 milliards et quelques d'âmes, ça signifie quelque chose. Ces 2 milliards de spectateurs ont, outre l'achat de séries américaines, une télévision qui leur est propre. Ils ont quelque chose qui leur est destiné à eux. Ça signifie en fin de compte qu'il y a bien plus que la télévision américaine dans la vie, et que le modèle n'est pas un absolu.

Comprenez-moi bien : j'ai aimé une grande partie de ce que j'ai découvert comme fictions cet été, mais ça ne veut pas dire que je suis devenue anti-télévision américaine. Bien au contraire.
Avoir plus de choix, avoir plus de comparaisons, m'a donné l'opportunité de mieux cerner ce que j'aime à la télévision américaine.

J'aime les saisons courtes, par exemple.
Je voulais en faire un post quand elle a sorti le sien, mais Livia a profondément raison : la saison de 20 épisodes a vécu. En fait, elle n'a vécu quasiment qu'aux États-Unis (et, comme à présent nous le savons tous, en Corée du Sud). La plupart des pays ont depuis longtemps choisi le format d'une demi-douzaine d'épisodes, la mini-série est en quelque sorte la norme. La mini-série renouvelable, certes, mais la mini-série quand même. C'est une question de moyens financiers, bien-sûr, mais aussi une question de préférence. Ce format-là revient parce qu'il est plus confortable pour le spectateur aussi.
Ce vendredi (puisque j'ai choisi le vendredi comme jour privilégié pour les posts To be continued..., j'ignore si vous avez remarqué mais il n'y a eu qu'une seule exception), je voulais faire des récaps pour plusieurs séries ; à la place, je n'ai fait que Glee, alors que j'avais aussi vu la saison de The Big Bang Theory et même 30 Rock. Pourquoi ? Parce que la perspective de rechercher une capture dans une vingtaine d'épisodes (même si j'avais une longueur d'avance pour The Big Bang Theory) était décourageante. Et la raison d'être de ces posts est justement que les séries sont devenues trop longues même pour leur diffuseur, à présent. Il suffit de prendre Caprica comme exemple : SyFy donne l'impression d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre et ne pas savoir que faire de tous ces épisodes. Elle voudrait que ça marche, mais son système de commande l'a visiblement dépassé ; si on était partis sur la base de 13 épisodes, la série n'aura pas connu certains défauts, et la diffusion aurait été plus aisée... l'avenir semblerait sans doute moins incertain pour cette série de SF, en fin de compte.

Vous voyez ce que je veux dire ? Arpenter la façon de faire d'une douzaine d'autres pays me donne de nouvelles perspectives sur la télévision que je regarde et que j'aime depuis plusieurs années. Je vais certainement faire des choix un peu différents maintenant que je suis habituée à une telle variété. C'est la saison des pilotes et je vais y réfléchir à deux fois avant de m'aventurer dans une série prévue pour 20 épisodes, je vais certainement préférer des séries plus courtes, pour avoir plus de temps pour d'autres séries plus courtes venues d'ailleurs.

Ce voyage-marathon m'a ouvert des horizons, m'a aidée à mieux définir certaines choses...
Aujourd'hui je vais regarder à la télévision américaine des séries que je choisis, et non que je subis (et pourtant, avec ma pratique du cagoulage, je me considérais comme plutôt libre de mes mouvements).

Je crois que c'est ça, que j'ai vraiment appris sur la téléphagie, tandis que j'apprenais tant de choses sur la télévision. On n'a pas à être prisonniers d'un système. Il y a un choix plus vaste que ce qu'on croit.

Dans les semaines, les mois à venir, j'espère que vous me suivrez dans cette nouvelle quête. Ce que je vous ai dit qu'il y a plusieurs semaines est toujours valable : j'ai besoin de vous. Si vous avez aimé apprendre ne serait-ce qu'une seule des informations distillées dans ces articles estivaux, montrez-le, tout simplement. Les news et les articles sur SeriesLive, les posts sur ladytelephagy... ne sont pas finis tant que vous, les lecteurs, vous continuez d'y réagir.

Après tout ce qu'on a découvert tous ensemble cet été, j'espère sincèrement qu'on ne va pas bêtement s'arrêter en si bon chemin. Vous, les lecteurs de ladytelephagy, je vous sais curieux, je vous sais intelligents, je vous sais constructifs. Suivez-moi encore un peu, vous voulez bien ?
Juste pour que je n'aie pas à klaxonner deux fois et dire "eh bah voilà". Ce serait trop bête.

18 septembre 2010

Je vous parle d'un temps...

On est nombreux à avoir commencé la saison du pied gauche. La faute à la CW (c'est toujours la faute à la CW) qui comme l'an dernier, nous a jeté ses séries sans grande exigence à la figure pour ouvrir le bal. Personnellement, je ressens, avec les pratiques de cette chaîne, une hostilité grandissante envers les séries dites "pour ados" (même quand elles ne me semblent pas appropriées pour eux), contentieux que j'espérais voir se régler avec le retour de Life Unexpected mais non.
Bref, je me sens de plus en plus une hostilité irrépressible, voire de principe, avec les séries à destination des téléphages plus jeunes que moi.

L'heure est à la réconciliation, mes amis. Et la rédemption vient du Canada.
Pendant ma semaine canadienne, j'étais tombée sur un article parmi tant d'autres sur les meilleures séries des années 90. Serez-vous surpris d'apprendre que ces séries avaient tous en commun d'être des séries pour la jeunesse et/ou pour les adolescents, ce qui à la réflexion est logique puisque, quand on fait un tel classement en 2010, en général, c'est pour faire appel à la nostalgie du spectateur, qu'on estime avoir la vingtaine ou, grand maximum, la trentaine. A vos calculatrices.

Me voilà donc à tomber sur Degrassi (ça va, je gère, je suis une téléphage à peu près éduquée), mais aussi plein de séries qui ne me disent rien du tout. Rapport au faut que, comme on l'a dit, les séries canadiennes, on les connaît mieux quand elles sont américaines. Mais fort heureusement, ce petit article était doté d'une multitude de petits extraits venus du Mal, et c'est ainsi que j'ai découvert l'existence de Ready or Not. Je suis peut-être totalement inculte, mais je n'avais jamais entendu parler de cette série jusqu'alors.
Devant ces quelques minutes de video, soudain, un pincement au coeur : se pourrait-il qu'une série sur l'adolescence me parle ?! Je devais en avoir le coeur net, aussi, comme vous l'imaginez, je suis passée par la case pilote et j'ai touché le jackpot.

Je cherche désespérément un équivalent à Ready or Not de nos jours. L'authenticité semble aujourd'hui une espèce totalement disparue dans les séries s'adressant à cette tranche d'âge (toutefois, je ne regarde pas Degrassi aujourd'hui, alors qui sait ?). Dans les années 90, on avait Angela, 15 ans, Degrassi, Ready or Not... j'en oublie forcément mais aujourd'hui, je n'en trouve même pas autant pour parler d'une tranche d'âge ultra-ciblée par les séries, et pourtant quasiment plus abordée. Où sont passés les adolescents de télévision d'autrefois (dit-elle en ayant pleinement conscience de parler comme une vieille peau réac) ? Comment les adolescents parviennent-ils encore à se reconnaître dans le portrait qu'on fait d'eux ? Ma génération de téléphage en avait l'opportunité, on dirait que la suivante a perdu ce droit, et n'a gagné que le droit de se taire et consommer du glamour en échange.

Et voilà. Je recommence avec mon plaidoyer pour des teen shows de qualité. Je suis désolée, je me rends bien compte que ça m'arrive cycliquement (en général à chaque début de saison, quand je suis dépassée par ce que je vois), mais après avoir vu Ready or Not, je trouve difficile d'oublier devant quelle télévision j'ai grandi, bien que j'aie découvert la série à presque 30 ans c'est comme si elle appartenait à un univers télévisuel qui avait été le mien à l'époque. Je reconnaissais une partie de mes questions, de mes joies, de mes peines, dans les séries qui m'étaient alors adressées. Et pourtant Dieu sait que je n'ai pas vraiment eu une adolescence dans la norme pour mon époque (mais c'est pas le sujet).

ReadyorNot

Le pilote de Ready or Not pose les bases d'un personnage universel, et je ne trouve pas d'universalité dans les séries que j'ai tenté de voir ces dernières années un équivalent. On m'avait d'ailleurs vendu Skins comme la série moderne se rapprochant le plus de cette étiquette, et je n'ai pas vu dans le pilote quoi que ce soit d'universel, mais bien, déjà, des cas particuliers, et si je peux me permettre, très particuliers.

Alors oui, j'ai vieilli, certainement. Et peut-être qu'en moins de 15 ans, l'adolescence a changé au point de ne ressembler qu'à ce que je vois dans les séries comme Skins, dans le meilleur des cas. Peut-être. Mais je reste persuadée qu'il y a de la place pour faire ce qu'on savait faire il y a encore pas si longtemps.
Et peut-être que dans le fond, j'espère qu'il y ait encore un public adolescent capable de s'identifier aux personnages d'une série comme celle-là. Peut-être que c'est surtout ça que j'ai envie de croire, quand je m'attendris devant Ready or Not et m'y retrouve sans avoir vraiment vécu ce que j'y vois.

Et pour ceux qui... I'm on it !

18 septembre 2010

[Day 18] Mais je confesse un manque de recul

MemeSNL_18

17 septembre 2010

[Day 17] A pleurer de rire

MemeSNL_17

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17 septembre 2010

To be continued... Glee

Bon, avec leurs histoires de diviser les saisons en deux, d'en coller un peu partout et de reprendre ensuite la saison 2 quelques mois plus tard, les chaînes américaines me fatiguent un peu, je suis bien obligée de l'admettre. Ça devient du sport de réussir à en suivre une ! Fort heureusement, c'est la raison d'être de la rubrique To be continued..., aussi va-t-on profiter de ses bienfaits et se rappeler de la 1e saison de Glee, qui a eu droit à un morcèlement peu pratique.
Ça va un peu faire rediff, mais la FOX ne nous laisse pas vraiment le choix...

Glee___1x01
1x01 - Ressusciter le glee club, ou comment confirmer le proverbe qui dit que l'Enfer est pavé de bonnes intentions.

Glee___1x02
1x02 - Histoires d'amour, show sulfureux et abstinence : au glee club, ce sont les hormones qui travaillent le plus dur.

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1x03 - Will Shuester se prend pour Justin Timberlake et pendant ce temps, le glee club patauge.

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1x04 - If you liked it then you should have put a ring on it !

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1x05 - April en septembre, c'est un peu moins de 45mn de pur plaisir.

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1x06 - Pour (officiellement) subvenir aux besoins de l'enfant qu'elle n'attend pas, Terri met en pratique le diplôme d'infirmière qu'elle n'a pas.

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1x07 - Que vois-je... mais oui, à l'avant du peloton, il y a du mouvement : de parfaite petite bitchasse blonde, Quinn vient de prendre la tête, devenant le personnage le plus intéressant de la série !

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1x08 - Popularité et paternité ne sauraient faire bon ménage.

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1x09 - Accrochez-vous à vos télécommandes, les enfants, l'intrigue de cet épisode a défié toute gravité.

Glee___1x10
1x10 - Rachel change de béguin comme de chemise, mais Quinn s'apprête à sceller son destin.

Glee___1x11
1x11 - Il se passe beaucoup de choses dans cet épisode, mais tout le monde n'en retiendra qu'Imagine.

Glee___1x12
1x12 - Outre une excellente interprétation du générique de MR. BRAIN (bah, quoi ?!), cet épisode propose un superbe dénouement à l'intrigue domestique des Shuester...

Glee___1x13
1x13 - Les sectionals sont là, et avec eux un bouquet final... en attendant la suite.

Glee___1x14
1x14 - Hello, am I the plot twist you're looking for ?

Glee___1x15
1x15 - Vous trouvez que j'exagère si je dis que cet épisode contient le meilleur numéro musical de la saison ?

Glee___1x16
1x16 - Oh, April, tu ne pourrais pas tout simplement rester ?

Glee___1x17
1x17 - La plupart des spectateurs de Glee n'étaient même pas nés quand la chanson est sortie...

Glee___1x18
1x18 - Kurt se retrouve, encore et toujours, avec le meilleur (le seul ?) character development.

Glee___1x19
1x19 - Cette 2e partie de saison est décidée à s'emparer du plus petit phénomène de buzz pour en devenir un également...

Glee___1x20
1x20 - Exactement comme dans un clip de Gaga : tout dans la forme, rien dans le fond.

Glee___1x21
1x21 - VOILA pourquoi Glee est une comédie (parfois à son insu).

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1x22 - Difficile de faire mieux que les sectionals, et justement, ça n'a pas été le cas.

Nan mais, on a intérêt à suivre, hein, parce qu'il y en a pour au moins 3 saisons, alors... Bon, après je vous l'accorde, c'est pas le scénario qui est difficile à comprendre, mais enfin, vu le phénomène qui a été fait de cette série en l'espace de quelques mois, il vaut quand même mieux savoir de quoi on parle... surtout si on veut ensuite pouvoir critiquer certains choix. Et à n'en pas douter, vu le tour que Glee prend, on va en reparler.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Glee de SeriesLive.

16 septembre 2010

Top 10 des conneries que tu aurais pu garder pour toi

Comme ce soir je suis un tout petit peu de mauvais poil, plutôt que de m'escrimer (pour le quatrième jour consécutif) à vous parler de Terriers, qui me met dans la curieuse position où d'avoir envie de dire du bien mais sans savoir quoi, je vous propose un florilège des 10 phrases qu'on m'a sorties sur la télévision et/ou la téléphagie, et qui me hérissent toujours le poil comme si c'était la première fois que je les entendais.
Naturellement, ceci n'a aucun rapport avec le fait que j'aie eu ma mère récemment au téléphone.

HulkPasContent

10 - Mais tu l'as pas regardé la semaine dernière ?

9 - C'est toujours la même chose, hein, t'as vu un épisode, tu les as tous vus.

8 - Tu regardes toujours tes trucs ?

7 - Qu'est-ce que ça va t'apporter dans la vie ?!

6 - J'ai vu la même chose en film, au moins on connaissait la fin.

5 - Oh moi tu sais, depuis que j'ai vu Dallas, j'ai fait le tour de ces histoires de séries.

4 - C'est tellement violent/vulgaire/débile, les séries américaines, je sais pas comment tu fais pour regarder ça.

3 - Tu regardes des séries japonaises ? Ah ouais, genre quoi... Dragonball ?

2 - Ce serait moins abrutissant de lire un bouquin.

1 - Quand on voit les conneries qui passent à la télé, je me demande comment tu n'es pas devenue totalement crétine depuis le temps.

Ah évidemment : dans l'idéal, il faudrait le ton. Le ton sur lequel ces phrases sont dites y est pour beaucoup dans la répulsion qu'inspirent ces phrases au du téléphage (sans quoi une ou deux méritent une réponse, d'ailleurs), mais croyez-moi, personne ici n'a d'intérêt à ce que je me lance dans un post On Air aujourd'hui. Non, imaginez vous-mêmes, ce sera mieux...

Alors bien-sûr, il y en a d'autres, mais celles-ci sont mes "préférées". Celles qui me donnent des pulsions de violence, vous voyez ? Si. Je suis sûre que vous voyez. Alors n'hésitez pas à compléter avec votre propre classement des phrases assassines qui vous mettent à l'envers, dans les commentaires ; ça nous fera du bien à tous, j'en suis sûre.

16 septembre 2010

[Day 16] Si quelqu'un a l'épisode entier...?

MemeSNL_16

15 septembre 2010

Est-ce que ce monde est sérieux ?

Nouvelle saison, nouvelle série, nouveau monde... Blah blah blah. Vous savez tout ça. Vous savez comment ça se passe quand une série commence et que son pilote doit nous donner un aperçu de l'univers qui nous attend.

Et on s'attendrait à ce que des mecs comme Jimmy Smits connaissent ça par cœur aussi, qu'ils connaissent les enjeux, qu'ils sachent ce qui les attend. Je suis peut-être une pilotovore extrême dans mes façons d'aborder un pilote. Peut-être que c'est sévère d'exiger qu'une série me plaise dés son premier épisode (encore une fois, je ne lui demande pas d'être parfaite, juste de me donner des raisons de revenir), mais une chose est sûre : je ne suis pas la seule à attendre d'un pilote qu'il soit convaincant. Les audiences dépendent du sérieux avec lequel ce premier épisode est écrit, réalisé, interprété. Et avec des gens qui travaillent dans cette industrie depuis une ou deux décennies, on a tendance à attendre un certain résultat.
Mais quand même des vieux routiers de la télévision commencent à ne plus prendre leur gagne-pain au sérieux, on commence à douter d'avoir des raisons de le faire soi-même en tant que spectateur.

Cas d'école : Outlaw. Est-il seulement possible que Jimmy Smits se concentre deux minutes sur ce qu'il fait ? Parce que, de notre côté de l'écran, celui où on pourrait, vous savez ? Zapper. De notre côté de l'écran, on a l'impression qu'il n'en a rien à foutre. Je sais pas si c'est parce qu'il ne croit pas à la série, ou parce qu'il prend le public pour une bande d'ânes qui regarderait n'importe quoi, je ne sais pas quel est son problème, mais j'aurais bien aimé que pendant, je sais pas, une scène, il ait l'air de réellement s'intéresser à son jeu, plutôt qu'à faire de la présence.

D'un autre côté, vous savez quoi ? Je ne le blâme pas complètement. Je serais Jimmy Smits, je me dirais que ce show est tellement pourri qu'il vaut mieux se remplir les poches avec le temps qu'il dure, et il sera toujours temps d'appeler mon agent une fois de retour dans mon trailer. Parce que franchement, le scénario est une vaste blague. C'est écrit au kilomètre, c'est automatique, fade, convenu, bref, tout ce qui est détestable dans n'importe quelle série, et mille fois plus condamnable dans un pilote.

Je suis désolée : vous voulez qu'on la regarde votre série, ou pas ? En fait ? Sérieusement ? Non je me demande parce que quand je vois le niveau des dialogues, l'enchaînement des scènes (et je choisis de faire comme si je n'avais pas vu que certaines sortent de nulle part et retournent dans le néant aussi sec, non, je me concentre uniquement sur celles qui ont réellement un sens dans le contexte de l'histoire de l'épisode), la réalisation... Les scènes semblent montées n'importe comment, on dirait que quelqu'un a voulu s'en débarrasser...
...Mais tout le pilote est comme ça, à tous les niveaux ! Qu'est-ce qu'il y a Conan, tu es rancunier, tu tiens à produire une série qui va niquer les audiences de NBC en cette rentrée ? Parce que vraiment je peux pas m'empêcher de le penser, à ce stade.

Le terme "foutage de gueule" me vient à l'esprit et sonne comme un doux euphémisme.

Alors je le demanderai juste une fois, juste une : est-ce que le monde d'Outlaw est sérieux ? Est-ce qu'on est censés sérieusement s'intéresser aux affaires étudiées, ou aux personnages qui s'en servent pour parader et échanger deux ou trois répliques ? Est-ce qu'il y a une caméra cachée quelque part pour se moquer de la réaction éberluée du spectateur qui a l'impression qu'on lui a sorti un truc bricolé en quatrième vitesse parce qu'on savait pas quoi d'autre mettre dans la grille ? Est-ce que sérieusement on s'attend à ce que les spectateurs n'aient pas d'autres exigences en matière de série judiciaire, à deux semaines de la reprise de The Good Wife ?

J'ai une violente envie de prendre un billet d'avion pour Los Angeles et aller balancer des cailloux sur tout ce petit monde, c'est honteux ! C'est pas du boulot, c'est... vous pouvez pas être sérieux !? Je comprends même pas qu'il n'y ait plus un seul type chez NBC capable de voir qu'Outlaw est une immense blague !
Et encore, c'est pas tout-à-fait juste, puisque même les passages censés être comiques ne sont pas drôles.

Sérieusement ? Marcel Beliveau va revenir d'entre les morts et sortir de sous mon sofa pour me montrer où sont les caméras, hein, dites ?

Outlaw

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Outlaw de SeriesLive.

15 septembre 2010

[Day 15] Parce que draguer CE public coûte trop cher...

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