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ladytelephagy
7 avril 2009

[DL] Dollhouse

Mes derniers posts Médicament générique n'étaient pas de première fraîcheur, je l'admets. Alors voici un générique autrement plus récent, et même, j'ai envie de dire qu'il est presque parfait : celui de Dollhouse.

Dollhouse
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

"Presque parfait" parce que, d'un part, esthétiquement il peut encore faire mieux, et d'autre part j'avoue que je ne raffole pas de l'idée qu'on ne voie que Dushku, qui ne m'a jamais vraiment été sympathique, et que sous cette forme, le générique m'évoque un peu trop ALIAS et la mise en valeur des multiples déguisements de Sidney, propres à susciter un intérêt pas très franc envers l'héroïne et camoufler le fait qu'on a aussi un scénario à offrir (du moins faut-il l'espérer, j'avoue que j'ai pas trop suivi en fait).
Bon, reste qu'on est dans la partie supérieure du panier, j'aime la musique, j'aime quand même assez bien ce qui s'en dégage et on pose très clairement la question de l'identité, ce qui donne une excellente présentation de la série finalement... et puis c'est toujours mieux qu'un générique "moderne" de 5 secondes genre The Mentalist.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dollhouse de SeriesLive.

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6 avril 2009

DVD What ?

Jusqu'où poussera-t-elle la logique ? C'est un miracle que je sache lacer mes chaussures quand on voit par qui j'ai été éduquée.

Après m'avoir fait une mauvaise blague en ne m'offrant pas le DVD pour lequel je faisais du lobbying depuis des mois.
Après avoir promis un DVD de Pushing Daisies "pour mon anniversaire en retard".
Après me l'avoir offert sans le consentement de mon père parce que je trépignais ostensiblement d'impatience.
Après m'avoir repris le coffret en me laissant les DVD pour que ça me soit offert avec mon père pour témoin.
Après avoir passé du temps à chercher un coffret pas trop cher  pour avoir quand même un ticket de caisse à montrer à mon paternel, notre choix final se portant finalement sur Samantha Who?.
Après avoir décidé de mettre les DVD de Samantha Who? dans le coffret de Pushing Daisies pour faire illusion.
Après m'avoir finalement offert le coffret de Pushing Daisies vide ce samedi, cette fois bien en présence de mon père.
Après m'avoir laissé tout le weekend pour ranger, perplexe, mes DVD Pushing Daisies dans mon coffret Pushing Daisies.

...Ma mère m'a, en cachette de mon père, ce soir, remis les DVD et le coffret de Samantha Who?.

CompletementPerdue

Je m'attends d'un jour à l'autre à ce qu'elle me reprenne l'un, l'autre ou les deux, parce que franchement, là, je ne la suis plus du tout.

Et pour ceux qui manquent cruellement de repères : la fiche Samantha Daisies? de SeriesLive.

6 avril 2009

Morceaux choisis

Cher Journal,

Ça fait neuf minutes que je regarde Castle. Je ne sais pas encore ce que j'en pense, c'est un peu tôt pour avoir une opinion arrêtée sur le sujet, mais je dois quand même avouer ça n'a pas l'air extrêmement positif pour le moment.
Les personnages ne m'énervent pas trop, mais ils auraient du mal parce que pour cela, il leur faudrait me surprendre dans un sens ou dans l'autre, or ils sont si peu originaux que ça me fatigue puissamment. Les premières minutes sont censées nous présenter l'intrigue et les personnages, et c'est bien ce qui s'est passé, comme prévu, mais justement tout me semble prévisible au plus haut point, et ça me décourage un peu. Rien qu'un peu. Je tiens bon, même si les minutes s'écoulent, et si rien ne vient provoquer chez moi le moindre soubresaut de sourcil.
Evidemment le personnage principal est un arrogant bon à baffer mais au charme ravageur, avec un don qui peut servir à résoudre des enquêtes (le pitch nous avait prévenus mais on avait droit à encore un peu d'espoir, non ?), évidemment l'enquêtrice qui va devoir collaborer avec lui est revêche mais seulement en apparence, évidemment le personnage principal est entouré dans sa vie privée de caractères bien trempés pour réussir à lui donner la réplique mais sans jamais l'éclipser, comme sa mère (qui rappelle Mona de Madame est Servie), sa fille (la sempiternelle ado trop intelligente pour son âge), son ex-femme (à laquelle comme par hasard il est toujours contraint d'être mis en contact et donc avec laquelle il y a échange de piques), etc...

Cher Journal,

Nous en sommes à la vingtième minute de Castle, et rien à faire, je n'ai toujours pas été surprise une seule fois. Je commence à atteindre un stade de désespoir assez affligeant qui, me dit mon entourage, se lit sur mon visage, et ce n'est pas bon signe.
Evidemment, arrivés à la moitié de ce pilote, on a un suspect pour les meurtres, mais de toute évidence, ça ne convient pas au personnage principal, et comme les scénaristes sont dans son camps, et que bien-sûr il reste encore une moitié d'épisode devant nous, on sait qu'il a raison et que les doutes qu'il a émis vont comme par hasard être justifiés. Ce qui poussera probablement la fliquette à devoir faire amende honorable à un moment ou un autre avant le générique de fin. On a tous hâte de la voir faire ses excuses à ce prétentieux plein de muscles, parce que, tant qu'à être prévisible, autant faire le grand Schelem.

Cher Journal,

C'est la vingt-deuxième minute et je constate que j'ai pas eu la berlue, j'ai bien vu le nom de Stephen J. Cannell dans les crédits, en effet il est là, juste devant moi, en train de taper la discut' avec Nathan "take that f*cking shirt off" Fillon. Je crois bien que c'est la première bonne nouvelle de ce pilote.
Sur le fond, on se contente d'expliciter ce que les spectateurs les moins habitués au genre (et pourtant on a tous été bien entrainés ces dernières années, vu le nombre de séries policières qui ont précédé et dans les pas des quelles Castle marche avec une prudence de Sioux) n'auront pas encore compris : non, l'enquête ne s'arrêtera pas là. Nathan n'a toujours pas tombé la chemise (il rajoute même une veste dans la scène suivante), on ne voit plus Cannell, et les choses continuent d'être prévisibles. Dommage, l'espace d'un instant j'ai presque failli être intéressée par ce que je voyais...

Cher Journal,

La trente-troisième minute de Castle est révolue et, comme par hasard, on a un nouveau suspect, avec un nouveau mobile, etc... ainsi que le personnage principal l'avait prédit, mais d'un autre côté que pouvions-nous espérer d'autre vu que la série porte son nom ?
Ce qui semble logique puisqu'on est entrés dans les dix dernières minutes de l'épisode, pendant lesquelles le personnage principal et sa partenaire improvisée continuent de se fritter gentillement alors qu'il est évident à ce stade qu'ils sont compatibles professionnellement... et sur d'autres plans qu'on va prendre le temps d'explorer, à n'en pas douter, dans les épisodes à venir, on a déjà tout ce qu'il faut comme prémisses à ce sujet et c'est pas le tout, maintenant on a une enquête à boucler. Quand elle devra admettre qu'il n'a pas été complètement mauvais sur cette enquête, de toutes façons, on aura les violons, alors bof...

Cher Journal,

C'est exactement au moment où on a passé la trente-huitième minute que j'ai su que c'était mon premier et mon dernier épisode de Castle. Un personnage prévisible, des enquêtes prévisibles, des actions prévisibles, des dialogues prévisibles, rien à faire c'est irrécupérable.
Par un incroyable concours de circonstances qu'on n'avait pas vu venir, parce qu'on vit dans une grotte et qu'on n'a jamais vu une série de CBS (et quand ABC se met à copier CBS, on sait qu'on est vraiment dans le pétrin jusqu'au bout), le personnage principal a retrouvé l'inspiration dont on avait explicité qu'elle lui manquait récemment, et que cette inspiration ne va pas sans un partenariat entre la fliquette et l'écrivain. Permets que je n'exulte pas de joie, hein.

Cher Journal,

L'épisode est fini, Nathan Fillon n'a pas eu une seule fois la bonne idée de retirer sa chemise, ou même simplement se mettre en valeur dans un tissu moulant, on n'a plus jamais revu Stephen J. Cannell et je n'ai pas été surprise une seule fois.
Tu comprendras donc qu'il n'y aura pas d'autre message à propos de Castle dans ces pages.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Castle de SeriesLive.

5 avril 2009

Chronique d'une mort annoncée

Ça fait quelques jours que je lis les réactions suite au décès d'Urgences.
Pour être tout-à-fait franche avec vous, je ne suis pas certaine de savoir qu'en penser.

Urgences, comme vous le savez si vous êtes un habitué (ou si vous savez cliquer sur un tag), ça n'a jamais été une série qui a révolutionné mon univers, pour une bête question de timing. C'est sans doute une histoire téléphagique qui était vouée à ne pas se faire à la base, et mes tentatives tardives n'ont pas vraiment pu changer la donne. Quand je tombais dessus, bon, bah je regardais, je ne suis pas une mauvaise bête, mais je ne surveillais pas les saisons, je n'attendais pas la suite, je ne m'attachais pas à la grande majorité des personnages. D'ailleurs, qu'il y ait eu un tel turn-over de personnages ne m'a pas dérangée du tout, parce que comme je regardais de loin, quand il y avait un personnage qui partait ou mourrait, et/ou qu'un autre arrivait, ça me faisait du mouvement, c'était sympa. Et puis je finissais toujours par avoir un nouveau personnage "préféré" (comme au départ avec Carol, puis j'avais dévié sur Carter, etc... et ces derniers temps c'était Neela) alors l'un dans l'autre je retombais toujours sur mes pieds. Jamais vraiment déçue, jamais vraiment accro, en somme.
Je n'étais pas tellement investie dans cette série, donc mon comportement était finalement plutôt normal dans ces circonstances. Je savais reconnaître un bon épisode quand j'en voyais un mais, et finalement c'est peut-être bien la seule série pour laquelle j'ai eu ce comportement non-téléphagique, ça ne m'incitait pas spécialement à vouloir en voir plus. Quand on me connaît, on sait à quel point c'est assez exceptionnel...

Alors quand les fans d'Urgences veulent dire leur ressenti sur la façon dont s'est finie la série (et comme la plupart s'y est pris bien avant moi, je leur cède bien volontiers le passage pour s'exprimer à ce sujet), à la base, je ne me sens pas vraiment le droit de réagir.

Quand certains disaient qu'il était grand temps que ça s'arrête, j'avais envie de leur dire que je n'imagine pas la télé sans Urgences, mais je ne m'en sentais pas le droit. Pourtant c'est vrai, j'ai du mal à m'imaginer être entrée dans une ère où Urgences n'existera plus en toile de fonds des grilles de programmes et des news.
Quand certains disaient que de toutes façons ce n'était plus aussi bien qu'avant, j'avais envie de leur dire que c'était normal qu'Urgences ait tenté des changements et des évolutions parce que la survie est à ce prix, mais que c'est pas toujours facile pour le public de rester pendant aussi longtemps devant un programme qui n'évolue pas toujours dans le même sens que lui, mais je ne m'en sentais pas le droit, parce que j'étais en fait assez incapable de discerner si oui ou non les saisons antérieures étaient réellement de qualité supérieure. Pourtant je n'ai jamais regretté de regarder ce que j'ai vu des saisons récentes.
Quand certains disaient que les changements de personnages avaient complètement dénaturé la série, j'avais envie de leur dire que personnellement, je m'imaginais mal passer 10 à 15 ans de ma vie avec les éternels échanges entre Carol et Doug, et qu'à un moment, un personnage comme Mark, ou même comme John, on en a fait le tour. Mais je ne m'en sentais pas le droit parce que je n'étais pas attachée à ces personnages comme l'étaient les vrais fans de la série.

Voilà pourtant tout ce que j'aurais voulu dire quand la série était encore en vie.

Mais le plus difficile à appréhender pour moi, c'est finalement la façon dont la série s'est finie. Il y a les séries qui se finissent abruptement, et c'est douloureux ; et je parle d'expérience récente avec Pushing Daisies qui me fait toujours comme une hache plantée dans le coeur quand j'y pense. Il y a les séries qui se finissent, et dont on peut comprendre que c'est le cours des choses même si une annulation est rarement une bonne nouvelle (non, il y a une exception : le jour où Smallville est annulée, le champagne est pour moi), mais comme on nous a préparés depuis quelques semaines, que les choses se concluent avec intelligence et que l'adieu n'est pas trop médiatisé, on finit par savoir faire son deuil et accepter que c'est le cours des choses : des séries naissent chaque année (et en tant que pilotovore je suis la première à m'en réjouir, et j'aime ces bonnes nouvelles-là), et puis chaque année il y en a qui partent, et il faut savoir admettre qu'il faut que le second cas se produise pour accueillir le premier avec ce qu'il faut de joie et d'émerveillement.

Seulement pour Urgences, ça fait des années que l'ombre plane. Des années qu'à la Oliver Twist, on nous dit : "j'en voudrais encore, monsieur NBC, s'il vous plaît". Des années que tant de fans eux-mêmes disent "nan, cette fois il faut que ce soit la dernière".
Et depuis qu'on sait que c'est la der des der, mais même avant, on parlait de cette fin, sur tous les tons, sur tous les modes, mais on en parlait, et depuis septembre on nous prédisait qui reviendrait, qui ne reviendrait pas, et on a fait monter la sauce...

Et nous y voilà. C'est fait. Ca y est.

Après tant d'années à ne pas oser en dire quelque chose, parce que je ne pensais pas avoir de légitimité à ce sujet, après tant d'années à regarder quand même, même si sporadiquement, après tant d'années à savoir que la fin arrivait, et à la voir se préparer comme un cancéreux met ses papiers en ordre, moi, je dois vous le dire, je me sens toute bizarre.
Un peu vide, un peu triste, un peu perplexe, un peu soulagée.

Il y a des tas de gens très doctes au sujet de cette série pour être capables de dire plein de choses suite à cet évènement : commenter les audiences, réagir au contenu de ce final, dresser un bilan de la série ou simplement faire leurs adieux...
Mais moi je sais pas quoi dire.

J'ai même pas vraiment envie de savoir comment ils ont fini la série, en plus. Je sais juste que c'est fini et quelque part c'est tellement symbolique que ça me prend là, juste là, vous voyez, et ça se serre, et je n'ai même pas de raison valable, je n'étais pas fan, ni rien, mais voilà, Urgences... si, il faut le dire : Urgences c'est fini.

Très franchement, je ne sais pas si je peux envisager vraiment que ça se soit produit cette semaine, et en fait, que ça se soit produit tout court. Je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie. En tant que téléphage, c'est comme si je n'avais jamais connu le monde de la télé sans Urgences. Mais on y est, en tous cas.

Urgences n'est plus.

Et pour ceux... non, je ne pense pas qu'on puisse ne pas connaître Urgences. Mais voilà quand même la fiche Urgences de SeriesLive.

4 avril 2009

Quand yen a plus...

Ca y est, de haute lutte, j'ai enfin le coffret qui va avec les DVD Pushing Daisies. Ça n'a pas été de tout repos, ça n'aura jamais pris que plusieurs mois, mais ça y est, je peux enfin dire que la première saison est intégralement mienne.

Le repos du guerrier ? Pas pour tout de suite.

Attention les yeux, cet été sort la saison 2 aux Etats-Unis, avec TOUS les épisodes (même si d'ici-là ABC persiste dans son ignominie et sa bêtise), et un nouveau combat s'engagera.

Mais pour l'instant, je savoure cette première victoire, remportée de haute lutte.
Hm, d'ailleurs maintenant que j'y pense, c'est ptet pas plus mal qu'il n'y ait plus d'anniversaire à fêter ni rien en ce qui me concerne en été, comme ça j'ai les coudées franches, ça va être beaucoup plus simple pour tout le monde !

UnDinerPresqueParfait

PS : je remarque cependant que ma mère a dû lire mon post de cette nuit, parce que finalement, il n'y avait pas de DVD Samantha Who? dans le coffret qui m'a été solennellement remis aujourd'hui. Le gag ultime, en quelque sorte.
Vous voyez ? Une bataille se gagne, une autre s'annonce...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive.

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4 avril 2009

Everybody Ned Somebody

J'ai pas la force.
Je sais bien que la pétition a plusieurs mois. Je sais bien que l'annulation aussi. Je sais bien que maintenant ya plus que quelques clampins pour ajouter leur signature parce que tout le monde sent bien que c'est trop tard (bien que, merci de le noter, mais en un mois les signatures avaient triplé, juste après l'annonce de l'annulation, et ça franchement il faut le souligner parce que hein, on a tous fait des efforts sur ce coup, et même après).

Nan, mais je sais. Ca sert à rien de garder ce lien dans ma colonne.
Mais j'ai pas le coeur, vous comprenez ? Parce que ça voudrait dire que c'est vraiment, vraiment fini.

Et s'il y a bien une chose qui n'est pas finie, c'est mon histoire avec Pushing Daisies.
Tiens ça me fait penser que je vous devais une anecdote. Si, vous allez voir, ça vaut le coup, pourvu de bien suivre le déroulement des opérations, vous allez vous bidonner.

Vous vous souvenez combien j'ai lutté pour me la faire offrir pour mon anniversaire... pour finalement l'avoir dans l'os ? Je crois que ça s'est vu, mais j'y tenais à ce DVD. J'y tenais dés que j'ai su qu'il sortirait, j'y tenais encore plus fin novembre quand a été annoncée l'annulation, j'y tenais et pas qu'un peu pour Noël, j'y tenais pour mon anniversaire le mois suivant... mais ya des gens qui ne comprennent rien à rien, limite s'ils ne se moquent pas. Donc je me suis retrouvée avec un ersatz et croyez-moi, pour me mettre en boule, il n'y avait pas plus réussi que ce vilain truc en plastique signé de la main de mes parents.

A quelques temps de là, je continue de faire savoir que le DVD me plaît vraiment, vraiment, vraiment beaucoup, qu'il sort le 11 février en France et que cette fois, après bientôt quatre mois à baver dessus, ça va bien, j'y vais le jour de la sortie.

Mais de façon complètement inattendue, ma mère me dit qu'elle va finalement l'acheter.
Bon, donc le 11, je suis restée sage, j'ai évité la FNUC du mieux que j'ai pu, j'ai encore attendu. Et là, rien. On devait m'inviter pour me remettre très officiellement le DVD en tant que "cadeau d'anniversaire en retard", mais j'ai jamais été invitée au fameux dîner de gala de mes rêves. J'en ai donc fait une dépression, normal, vous feriez pareil à ma place. Pis j'ai rouspété aussi. Mais ça je le fais de toutes façons, c'est sûr. Sauf que là je commençais à l'avoir vraiment mauvaise, parce que maintenant, ils l'avaient acheté, c'est juste que personne ne se décidait à me donner le coffret, je pouvais même pas dire : allez, je vais à la FNUC et on n'en parle plus.

Un jour que ma mère passe me voir, elle me glisse le coffret l'air de rien et me dit que, bon, elle a un peu remarqué que j'étais obsédée par ce DVD, et qu'on n'allait pas attendre d'organiser un truc avec toute la famille pour me le remettre. J'ai failli en pleurer de joie, comme vous l'imaginez. Elle me dit qu'elle expliquera à mon père qu'elle n'a pas pu acheter le DVD et que comme mon petit four a lâché, on va plutôt m'offrir ça pour mon anniv (tout bénéf pour moi, soit dit en passant). Et que quand je viendrai pour fêter mon fameux cadeau d'anniversaire en retard, eh bah j'aurai un four et tout le monde sera content.
Et on aurait très bien pu arrêter les frais à ce moment-là. Mais non ! Parce que dans la famille de lady, rien n'est jamais aussi simple que ça pourrait l'être !

CAR, REVIREMENT DE SITUATION ! Quand ma mère lui sort son petit mensonge sur l'air de "bah finalement j'ai pas pu acheter le DVD alors on lui paye un mini four (même prix, en plus, tu vas être content) pour son cadeau d'anniversaire en retard à la place", eh bah à la surprise générale, et prouvant que finalement le travail au corps effectué sur lui l'été dernier pour qu'on m'offre le DVD de la 1e saison d'A la Maison Blanche avait payé, mon père s'écrie que, effectivement, c'est mieux de m'offrir un four parce qu'un four, c'est utile, mais qu'ils m'ont maintenant promis le DVD. Et que l'idée ne l'enchante pas, parce que c'est un DVD, donc c'est pas de la culture, mais qu'une promesse est une promesse. Et que DVD il doit donc y avoir.

Ma mère revient donc pour me dire que, d'une part, je m'achèterai mon nouveau four toute seule comme une grande (bon, à la limite on s'en fout) mais surtout que maintenant, elle va devoir faire croire à mon père qu'on m'offre le coffret, alors qu'elle me l'a déjà donné.

Donc, suivez bien la logique, parce que là va yavoir du sport cérébral ; plutôt que de me dire : "rend-moi le coffret et joue la surprise quand on te l'offre", elle a préféré goupiller une combine pas très logique mais qui m'arrange bien : elle a récupéré le coffret Pushing Daisies, mais vide ! J'ai gardé les DVD. Pourquoi ? Parce que mon père sait à quoi ressemble le coffret, et qu'il sait lire ! Donc il faut m'offrir le bon coffret.

Mais là où j'ai pas du tout compris, c'est qu'elle m'a aussi demandé quel autre DVD elle pourrait mettre dans le coffret de Pushing Daisies à la place, pour qu'il y ait quand même des DVD dedans (limite je suis pas obligée de l'ouvrir devant eux, le coffret, pourtant !).
Alors on a trouvé Samantha Who?, qui sortait pile au bon moment et avec un prix vert à la FNUC dérisoire, et donc le gag final, c'est qu'elle va mettre les DVD de Samantha Who? dans le coffret Pushing Daisies, pour que ce dernier me soit offert très officiellement lors du dîner de "re-anniversaire" avec ma famille, ET qu'elle me filera le coffret vide de Samantha Who? ensuite, en douce, quand on se verra sans mon père.

Prenez le temps de relire si vous n'avez pas tout saisi. Je vous rassure, j'ai mis du temps aussi. Mais une fois qu'on a pigé le truc, c'est épatant en fait. Parce que si sur le coup, j'ai d'ailleurs rien compris à son micmac, tout ce que je sais à présent, et c'est l'essentiel finalement, c'est que je regarde depuis plusieurs semaines la 1e saison de Pushing Daisies en DVD alors que mes parents m'offrent le coffret demain ; que demain, je vais recevoir les DVD de Samantha Who? ; et que quelque part avant la fin du mois, ma mère m'offrira le coffret vide de Samantha Who?.

Tout ça pour pas dire à mon père qu'elle m'a offert le DVD de Pushing Daisies. Des fois ça vaut le coup d'avoir une famille complètement déglinguée. Ils sont pas normaux, mais c'est la première fois que ça me rend autant service. Et pour quelque chose en rapport avec les séries, en plus ; ça tient carrément du miracle.

De pas du tout de DVD pour mon anniversaire, on est passés à deux DVD de séries qui me font plaisir ! Enorme, non ?
Hey, franchement, ça valait coup que je vous la raconte, celle-là, non ? C'est de l'anecdote, ou je m'y connais pas !

Donc enlever le panneau Sauvez Pushing Daisies ? Ca me fait encore plus mal au coeur après toutes ces péripéties. Nan, j'vais le laisser encore, même s'il sert à rien. Ned et moi, ça ressemble plutôt à l'histoire sans fin...

savehim

Et pour ceux qui manquent cruellement d'une tarte à la crème dans la figure : la fiche Pushing Daisies de SeriesLive. Nan parce que faut suivre, un peu, quand même, quoi...

3 avril 2009

Dans les parties

Ça vous arrive, à vous, d'être bavard à un tel point que quand vous finissez une phrase, c'est sur un thème à mille lieues de là où vous l'aviez commencé ? Eh bien moi je suis comme ça. Et quand la semaine dernière, je vous ai dit que j'avais plein de choses à vous raconter, dans l'intervalle je vous ai parlé de plein de trucs, mais j'ai dévié sur All in the Family et Maude (les votes sont ouverts jusqu'à mercredi, on va dire, pour les retardataires), entre autres.

Bon, à la base, je voulais aussi vous parler de Party Down, même si évidemment ce n'était clairement pas la nouveauté la plus attendue de la mi-saison, mais bon. C'est vrai aussi que les nouveautés attendues, bon bah elles étaient tellement attendues qu'elles ne nous ont rien apporté de très extraordinaire, et par exemple Dollhouse dont on nous rebattait les oreilles à volonté a des audiences qui sentent bien le moisi. Et même les séries dont on n'attendait, en définitive, pas grand'chose, nous ont offert bien moins que ça, j'en veux pour preuve The Listener, dont on retiendra les yeux bleus et... les yeux bleus. Bon.

Mais finalement autour de quoi se fabrique cette attente que nous avons des séries qui arrivent par vagues plus ou moins régulières ? Evidemment ça se fabrique, la demande, la télé c'est un business et la promo très prématurée de certaines séries fait que plus on entretient notre curiosité à son sujet, plus on a l'impression que la série est "attendue", mais je me demande si ça leur rend tellement service au bout du compte. Avec Dollhouse, tout le monde attendait le retour de Joss Whedon et finalement, hein ? Eh bien Joss Whedon n'est pas toujours capable de bluffer tout le monde, apparemment. Je parlais aujourd'hui avec un ami qui a été, mais alors, vous n'imaginez pas, mordu de Buffy comme c'était pas permis. Et avec qui on a englouti du Angel à qui mieux-mieux. Et qui ne pouvait que regarder Dollhouse. Et puis il m'a finalement confié qu'il lui a fallu bien quatre épisodes pour commencer à apprécier la série. Ce qui prouve bien que ça ne veut rien dire !
Alors quand une série est soi-disant attendue, finalement, ça ne présage de rien du tout.

On peut donc conclure sans trop s'aventurer que la réciproque est vraie. Quand une série n'a pas eu de battage médiatique exagéré des mois avant ses débuts, qu'elle se contente d'un peu de promo et surtout de ses qualités propres, eh bah tout de suite, ça va mieux.

Mais d'un autre côté il y a des séries sans promo tapageuse, et sans qualité extraordinaire pour autant, bref qui n'ont ni de grandes promesses à nous offrir, ni de surprise extravagante à nous faire. Et finalement, ces séries-là sont sans doute les plus nombreuses.
Ces séries sont-elles forcément vouées à l'annulation ? C'est pas dit. Il y a des séries dont on ne saurait expliquer pourquoi, mais qui parviennent à survivre malgré ces inconvénients. On ne sait pas trop comment ni pourquoi, mais ces trucs survivent, et personne ne saurait l'expliquer ni par les audiences, ni par l'écriture, ni par le casting, rien. Ca arrive, n'est-ce pas ? Et on n'a aucune idée de pourquoi. Après le pilote vient un autre épisode, puis un autre, et c'est comme ça, même si on ne parvient pas à se l'expliquer, la série est là. Dollhouse n'est pas encore annulée par exemple. Espérons que Better Off Ted en soit loin, en contrepartie. C'est comme ça. Finalement tout ne s'explique pas forcément par une sorte de mécanique prévisible conditionnée par une promo faite à l'avance ou par justement l'effet de surprise.

Eh bah voilà, ça recommence, zut de zut. Avec tout ça, j'ai de nouveau oublié de parler de Party Down.
Ou bien ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Party Down de SeriesLive.

1 avril 2009

[DL] Guiding Light

Pendant que vous votez pour All in the Family ou Maude (cf. posts précédents du jour, et tags), je vous propose aujourd'hui une autre vieillerie, et pas la moindre : ce soap a duré plus de 15 000 épisodes !
Seulement voilà, après 72 ans de bons et loyaux services, la lumière va s'éteindre... CBS cherche à l'heure actuelle comment elle va remplacer cette série dans sa grille (je suggère un soap mâtiné avec un cop show, connaissant la chaîne ?).

GuidingLight
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Donc voilà, le générique ne casse pas trois pattes à un canard boîteux (d'un autre côté j'ai vraiment cagoulé sans trop regarder à la qualité, vu que c'est pas du tout le genre de trucs que je cagoule d'ordinaire), mais les plus observateurs parmi vous, ayant eu TFHein dans les années 90, devraient cependant voir leur curiosité piquée... Je n'en dis pas plus, un cookie à la myrtille sera décerné au premier qui aura compris l'allusion.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Guiding Light de SeriesLive.

1 avril 2009

[DL] Maude

Maude est un appareil multifonctions, je pourrais presque vous fourguer Beatrice Arthur dans A vendre, joli, pas cher : elle marche, elle fronce des sourcils, elle marche en fronçant les sourcils, elle ouvre la porte, elle marche dans l'autre sens, elle ouvre une autre porte... wow.

Maude
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Bon je dis ça mais, c'est de mauvaise foi en fait, car il n'y a pas que ça à y voir ; j'ai aussi pensé au générique des Sopranos, devant celui de Maude... On part du Chrysler Building et on se retrouve en banlieue de New York, c'est presque comme le New Jersey, en moins pire. Un peu.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Maude de SeriesLive.

1 avril 2009

[DL] All in the Family

Il parait (je suis comme vous, hein, je découvre) que la série commençait toujours avec Archie et Edith Bunker entonnant... avec leur don bien particulier pour la chanson, il faut le dire... l'air de Those were the days devant le public à chaque épisode d'All in the Family.
Jean Stapleton en live, c'est une expérience, disons.

AllintheFamily
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Ah, le papier-peint marronnasse, une joie de tous les instants sans cesse renouvelée à chaque bond dans le temps...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche All in the Family de SeriesLive.

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