On s'est retrouvés, on s'est réchauffés, puis on s'est séparés...
Hier soir, en zappant, je suis tombée sur Desperate Housewives. Et ça devait bien faire une saison, peut-être même plus, que je n'avais pas regardé un épisode en entier.
Ce soir, voilà que j'atterris sur Grey's Anatomy et que je... ne zappe pas !
C'étaient pourtant deux séries que j'avais arrêtées de regarder il y a pas loin d'un an maintenant, et cette fois pas à cause d'un humain de sexe mâle, mais bien parce qu'elles m'avaient ennuyées profondément. Vous savez bien : il y a l'ennui "ouais, bon, et alors ?", l'ennui "borrrrrf", et l'ennui "Zzzzzzzz". Eh bien là j'en étais carrément arrivé au troisième, c'était même assez insultant de me retrouver le menton coincé entre les seins quand résonnait le générique de fin. Je ne m'étais plus endormie aussi brutalement depuis la fois où j'avais essayé de regarder un Derrick en entier.
Et puis franchement, Grey's Anatomy, ça a perdu son peu de saveur pendant la 2e saison, et je suis large. J'ai lutté pendant la 3e, mais j'ai arrêté les frais ensuite.
Alors c'est assez étonnant que je tombe dessus, et que je regarde, et que je rie ! En fait je m'amuse !
Bon alors, on est d'accord, je regarde ça d'un oeil distant, simplement parce qu'il y a des visages connus (dont un ou deux que j'apprécie), que ce n'est pas bien difficile de reprendre en cours de route et que je sais que la semaine prochaine, je ne tenterai rien pour suivre les épisodes suivants.
Je suis en train de découvrir pourquoi les séries popcorn marchent si bien... et le pire, c'est que le popcorn, c'est agréable. Je me dégoûte, tiens.
Bon, personne n'a une série de 30 saisons à me conseiller histoire que j'arrête de me bourrer de maïs soufflé pendant ma période de fringale ?