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ladytelephagy
30 mars 2007

[DL] Les Anges du Bonheur

Moui, bon, n'y revenons plus...

Je regrette de n'avoir que cette version là du générique sous la main : je trouve bien plus joli le plan où, par exemple, on voit Roma Downey assise au bord d'une route avec sa valise. Et puis John Dye n'est même pas sexy.

Peu importe, ça reste tout de même un très bon générique, musicalement disons, avec un bon petit gospel et un air qui se retient bien. La preuve, ma soeur hurle toujours de terreur quand elle l'entend.

LesAngesduBonheur_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (faites pas semblant, tout le monde y est passé !) : la fiche Les Anges du Bonheur de SeriesLive.
Un paquet de mouchoirs qui deviennent des colombes à celui qui me dégote le générique de Promised Land. Juste par curiosité, pour comparer !

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30 mars 2007

Les Ahem! du Bonheur

Ok, j'ai un post à faire aujourd'hui, ça fait deux ou trois jours que je l'ai en tête mais avant de commencer, vous devez me jurer que jamais vous n'en parlerez autour de vous, et que dans les posts à venir, nous ferons comme si celui-ci n'avait jamais existé. Et si vous m'en reparlez, c'est bien simple, je nierai en bloc, ne me mettez pas au défi d'effacer ce post, j'en suis capable.

Donc oui, aujourd'hui, le sujet est : "Les Anges du Bonheur, cette série trop souvent sous-estimée". Mais si. Cessez de rire, ça devient humiliant, là.

Cette drôle de nostalgie s'est insunée en moi il y a deux ou trois jours environ, guère plus, lorsque j'ai remarqué qu'un membre de l'équipe de SeriesLive avait ajouté la fiche Promised Land, spin-off de la série que j'ai déjà citée plus haut, ne m'obligez pas à le répéter. Immédiatement, m'est revenu en mémoire l'épisode de la série d'origine (déjà citée, donc), où le spin-off était présenté au public, épisode cross-over qui a bien été diffusé en France, lui, à la différence du spin-off Promised Land, si vous suivez.
Ou bien était-ce carrément le pilote de Promised Land que M6 nous a vendu comme un épisode des Anges du Bonheur ? Peu importe. (Merde, je l'ai re-dit !)

Toujours est-il que dans cet épisode, on retrouve Major Dad (enfin, oui, bref) qui a perdu son job et qui emmène sa femme et ses trois enfants (en fait le plus jeune est le fils de son frère, mais ils l'ont adopté) dans sa ville natale, là où, comble du malheur, il ne trouve pas de boulot. Mais les anges lui soufflent à l'oreille qu'il doit absolument faire revenir en ville la fille d'Erasmus (le doux ami de sa mère, je crois) en ville, donc il a droit à tout un périple initiatique en bus à travers les Etats-Unis pour aller la voir et la convaincre de revenir au pays et quitter sa vie aisée dans je-ne-sais-plus-quelle grande ville, périple pendant lequel il retrouve la foi et au terme duquel il finit par prendre la décision de parcourir le pays en caravane avec sa famille (son épouse était instit, ça facilite les choses côté éducation), moitié pour répandre la bonne parole, moitié pour se chercher, enfin bref, on sent que c'est initiatique à tous les niveaux. Fort bien.

En fait cet épisode nous prépare à un autre, celui-là étant vraiment épatant, où l'on retrouvait la toute aussi épatante Delta Burke (vous ne la connaissez sans doute pas et pourtant vous l'avez nécessairement déjà vue, par exemple les fans de Loïs & Clark se souviennent sans doute de Myrtle Beech ?) qui découvrait que, le fils qu'elle avait pensait avoir vendu à son mari alors qu'elle n'était qu'une junkie, là, eh bien c'est le fils adoptif des Greene, les héros de Promised Land justement ! Magistral épisode où non seulement nos angelots sauvent Delta de la drogue (et, vraisemblablement, la prostitution), mais ensuite la poussent à s'expatrier à l'autre bout du pays, où elle tombe sur la maison d'Erasmus qui justement sert de point de chute aux Greene, à la suite de quoi elle devient toute douce toute calme (elle met même des pulls en tricot), évidemment c'est le moment choisi par les Greene pour rappliquer pour Thanksgiving, et là tout s'emballe, Delta essaye de se réconcilier avec Dieu et son fils en même temps, le père adoptif (et accessoirement ex-beau frère) lui en veut à mort puis lui pardonne, et puis en plein milieu de la soirée de Thanksgiving ya un orage comme c'est pas permis et pour sauver son fils resté dans la caravane des Greene dans le jardin, Delta n'hésite pas à affronter les flammes pour le sauver, et elle en meurt. Et c'est beau.
Dit comme ça, ça paraît pas, mais je vous jure, bel épisode. C'est juste que c'est viscéral, j'ai du mal à le dire sans avoir l'air cynique. Mais promis, bel épisode.

Bref. Donc du coup, j'ai commencé à me demander : mais alors, si cet épisode (certes rocambolesque, mais touchant et bien mené) a su me séduire, peut-être que d'autres ont été bons, aussi !

Eh bien justement, oui ! Et là me vient en tête l'excellent épisode (ou double épisode ? je sais plus tout d'un coup) qui s'est déroulé en Chine : L'esprit de Liberty Moon. Magistral épisode osant non seulement parler de la situation politique en Chine (c'est dire si l'air de rien la série est parfois sortie de l'esprit bon enfant dans lequel on aime à la classer à la va-vite), mais aussi d'immigration, de torture... Et, avantage non-négligeable, on y retrouve Adrian Pasdar qui a certainement choisi l'un des meilleurs épisodes de la série pour se commettre dedans, preuve qu'il est aussi intelligent que beau (c'était pas ultra-nécessaire de le souligner, mais j'y tiens). C'était pas un de ses rôles les plus puissants mais au moins il n'a pas échoué dans un épisode niais.

Dans cet épisode, on a donc une jeune Chinoise qui a subit la révolution culturelle, et qui y a perdu son mari, et sa fille, dont elle n'est pas certaine qu'ils soient encore en vie mais ça ne l'empêche pas d'espérer. Le love interest de l'affaire (j'ai nommé Adrian Pasdar) fait son possible pour l'aider dans ses recherches, tout en essayant de son côté de faire les affaires pour lesquelles il est en Chine : il s'avère que ça va quand même bien aider à faire avancer les recherches de notre Chinoise, qui finalement, après bien des péripéties que je vous épargne, va se retrouver enfermée en prison, sans passer par la case départ ni toucher 20 000, et que Monica l'angelot accompagne donc pour la guider. Et là, attention : scène de torture. Bon c'est pas insoutenable, mais c'est quand même bien dur, on n'en est pas à des extrêmités à la Oz ou autres mais ça reste très percutant. Et je veux pas vous spoiler, mais ça finit même pas bien pour la Chinoise que même les anges ne peuvent pas sauver. C'est dire si l'épisode sort des sentiers battus.

Alors au final, pourquoi tant de monde (moi y compris la majeure partie du temps) pense que Les Anges du Bonheur est une série peu profonde, complètement initéressante et à but uniquement prosélyte ? Avons-nous tendance à juger une série à l'aune de son public, par exemple ? Ou bien estimons-nous qu'en avoir vu un, c'est les avoir tous vus ?

La seule existence de ces deux épisodes (mais ne croyez pas qu'ils soient les seuls, ce sont simplement les deux dont je me souviens le plus clairement) prouve que, parfois, il faut quand même gratter un peu.

Bon maintenant, de garder en mémoire cette leçon sur "dont judge the Holy Book by its cover" à donner une seconde chance à des séries qui m'ont ennuyées dés les premières secondes du pilote, il y a un pas que je ne franchirai pas. Mais peut-être pouvons-nous parfois réviser notre jugement sur des séries qui ont plus à offrir que les intrigues bidimensionnelles qu'on les soupçonne de nous balancer chaque semaine...

Et puis très sincèrement, je vais continuer mes fouilles pour retrouver l'épisode avec Delta Burke que j'ai, quelque part, sur une vieille VHS, parce que vraiment, ça le faisait.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (Dieu pardonne, moi pas) : la fiche Les Anges du Bonheur de SeriesLive. Et si vous êtes vraiment curieux, la fiche Promised Land de SeriesLive est aussi dispo depuis cette semaine.

29 mars 2007

Au stabilo bleu

Lors de l'époque bénie où j'étais une téléphage organisée, j'étais abonnée à Télé Z, qu'on ne présente plus tant le magazine a parrainé d'émissions télé et notamment de séries. Mon abonnement s'est achevé il y a deux ans environ, je pensais que l'usage d'internet le remplacerait avantageusement (bien que ce ne soient pas les 15 euros par an que ça me coûtait, qui m'étranglaient).
A l'époque, Télé Z était en noir et blanc (dans une pub récente j'ai en effet appris qu'il était enfin passé à la couleur), sur du papier journal ou presque, avec des résumés succints (et souvents épouvantablement faux) et une grille particulièrement compacte. C'était donc le support idéal pour que, chaque samedi, dans le train de banlieue me ramenant chez mes parents, je puisse établir mon programme de téléphage de la semaine suivante, surligneur fluo à la main. Ainsi chaque semaine, je surlignais pour la suivante ce que j'allais voir, et ce que j'allais enregistrer, parmi les chaînes qui m'étaient accessibles (et par accessible je compte également les chaînes que mes proches recevaient, et pour lesquelles je négociais parfois les enregistrements). C'était une sorte de rendez-vous avec ma téléphagie qui me permettait à la fois de la canaliser et de m'y ébattre avec délectation.

Je repensais récemment à cette habitude, qui me manque souvent  encore (ce n'est décidément pas la même chose avec un programme télé sur internet, je n'en ai pas trouvé à ce jour qui me satisfasse pleinement d'ailleurs), lorsque je me suis attaquée à l'article de SeriesLive sur les projets de la prochaine saison. Article que, la première fois, je m'étais jurée de ne pas lire avant quelques semaines, histoire d'attendre qu'il soit plus complet puisque l'équipe a promis de le mettre à jour, mais... les nouvelles continuent de tomber et c'est dur d'attendre la réactualisation. La preuve, maintenant il faut aussi lire celui-là, c'est un bourbier sans fin, mon impatience me perdra (la lecture de ces deux articles est impérative, si possible en parallèe, pour comprendre les gribouillis qui suivent).

Bref j'ai commencé à regretter ce temps lointain où, sur du papier journal, le stabilo bleu faisait baver l'encre noire et grasse de mon Télé Z pour me permettre de marquer les séries que je comptais bien regarder, et anticiper avec plaisir les heures passées ainsi à découvrir de multiples univers.
Aujourd'hui je n'ai plus de stabilo bleu qui traine dans mon sac, je n'ai plus d'abonnement à Télé Z, et je ne passe plus autant d'heures devant des séries (notez bien que je regrette chacun de ces petits plaisirs). Mais j'ai un blog, alors...

Les séries doublement stabilotées : je regarderai le pilote quoi qu'il m'en coûte !
- Babylon Fields (CBS) : c'est noir, c'est malsain, c'est dérangeant et ça donne bien envie !
- Don King : Only in America (HBO) : je comprends pas bien le titre, mais j'ai bien compris qu'entre de bonnes mains (et ça semble être le cas), cette série pourrait nous dire plein de choses sur... eh bien, pas seulement sur le 12e siècle, évidemment.
- Eli Stone (ABC) : un avocat qui se prend pour un prophète, c'est presqu'aussi intéressant (mais plus riche en possibilités côté humour noir) qu'un médecin qui se prend pour Dieu.
- Ft. Pit (NBC) : le plus intéressant c'est pas tellement le quartier pourri et ce qu'il apportera en intrigues, mais surtout le fait que les flics y travaillant n'auront strictement rien à perdre.
- Greek (ABC Family) : le digne héritier d'Undeclared ?
- Life (NBC) : mon coeur bat déjà rien qu'à lire cette idée. Hm, ça va certainement être bien sombre, comme j'aime !
- Preacher (HBO) : non j'ai pas dit Carnivàle, qui a dit Carnivàle, non rien à voir. Ca pourrait même être mieux.
- Sam I Sam (ABC) : idée tirée d'un mauvais téléfilm de Lifetime, mais je sais pas, j'ai un bon sentiment quand même. Et puis... Applegate is back !
- Skip Tracer (CBS) : idée bien plus prometteuse en drames personnels que FBI Portés Disparus dont on sent quand même bien l'influence.
- Supreme Courtship (FOX) : miam. Enfin, pas trop personnelle, la vie des greffiers, si possible.
- Suspect (ABC) : joli casting, un concept qui à la base ambitionne de renverser les habitudes... pourquoi ne pas changer un peu ?
- The Call (ABC) : sans l'idée du temps réel, je ne sais pas si ce projet aurait piqué ma curiosité. Mais, là...
- The United States of Sara (Showtime) : c'est du Spielberg, donc on peut attendre le pire comme le meilleur, mais la bonne nouvelle, c'est que l'idée me plaît vraiment.

Les séries que, peut-être, je découvrirai 3 à 6 mois après tout le monde : si j'ai le temps et que les épisodes sont portés à flot de torrent jusqu'à moi.
- Area 52 (NBC) : oui, oui et re-oui... sauf Matthew Lillard.
- Army Wives (Lifetime) : là où The Unit n'a pas osé aller franchement ?
- Burn Notice (USA Network) : je ne suis pas un numéro, je suis un remake libre !
- Cherries in the Snow (The CW) : joli titre, mais idée repiquée à un célèbre film/livre déjà cité dans ce post. Le trouverez-vous ?
- Chuck (NBC) : ça peut être sympa, mais en aucune façon prioritaire.
- Fugly (CBS) : la base de départ n'est pas nécessairement follichonne, jusqu'à ce qu'on imagine le coupable responsable de My name is Earl derrière tout ça.
- Journeyman (NBC) : qui vivra verra, mais un peu de fantastique, de temps en temps. Il en faut quelques uns quand même.
- Judy's Got a Gun (ABC) : le synopsis ne donne pas envie, mais c'est ce que j'ai dit de plusieurs autres séries aussi, et il faudra bien que celle-ci se démarque d'une façon ou d'une autre, alors qui sait ?
- K-ville (FOX) : évidemment qu'on va tous y jeter un oeil, ne serait-ce que pour faire honneur à cette épatante capacité que les Américains ont à parler de leur Histoire avant qu'elle ne soit un chapitre de leurs livres de collégiens.
- Le Diable s'habille en Prada (FOX) : ainsi donc, c'est la FOX qui a les droits du remake d'Ugly Betty ? Un an plus tôt et on arrivait à penser que c'était l'inverse, quel mauvais calcul ! Et pourvu qu'Anne Hathaway se refasse une virginité télévisuelle avec cette série, ça fait trop longtemps.
- Mr. & Mrs. Smith (ABC) : j'aurais juré qu'une série s'appelait déjà comme ça dans les années 90... et j'aurais juré que le film était un blockbuster sans âme vendu grâce à l'histoire entre les deux acteurs. J'me trompe peut-être.
- Nurses (FOX) : les internes sont de nouveau à la mode, profitons-en ! Et les tenues d'infirmières c'est tellement plus sexy !
- Side Order of Life (Lifetime) : ça va grouiller de nanas qui se pleureront dans les bras les unes des autres, mais ça peut être intéressant.
- Steps (The CW) : ça peut même être drôle !
- The Negociator (USA Network) : à moins d'une dramédie incisive et ultra-originale, je crains de ne pas accrocher beaucoup...
- The Oldest Rookie (USA Network) : tout dépend de ce que ça donne au final. Si le côté policier est bien troussé et parvient à rafraîchir le genre, pourquoi pas. Mais ai-je réellement envie d'un nouveau flic à la télé par les temps qui courent ? Pas sûre.
- To Love and Die in L.A. (USA Network) : espérons que Shiri se soit acheté du charisme pendant les soldes, sinon je vais m'emmerder grave.
- Viva Laughlin (CBS) : moui, bon, ouais, faut voir...
- Women's Murder Club (ABC) : certainement tiré du téléfilm (ou mini-série ?) tiré du livre... en tous cas ça me dit quelque chose.

Les séries stabilotées par sentimentalisme : c'est pas tout-à-fait que ça m'intéresse, mais comment résister ?
- A Song of Ice and Fire (HBO) : parce que c'est du HBO, je suis sûre qu'il y aura bien plus à voir que ce qu'on nous dit pour le moment. Et les nouvelles façons de découper les saisons faisant profusion depuis quelques années, voilà une nouvelle variation intéressante.
- American Girl (USA Network) : une série qui se passe à P-P-P-Penis-Poughkeepsie mérite nécessairement qu'on la regarde, en hommage à John Cage.
- Comédie avec Dawn Trachtenberg (ABC) : Eric Christian Olsen ??? Je suis des vôtres !
- Ghosts (The CW) : rien que le principe de dire que c'est Grey's Anatomy avec de la flicaille, ça montre déjà bien où se trouve l'objectif : l'audience ! Et comme chaque fois qu'on tente de copier les recettes d'un succès en les transposant bêtement dans un autre univers, ça va bien me faire chier.
- Grey's Anatomy, le spin-off (Addison's Anatomy ?! - ABC) : mais bien-sûr que je regarderai, comme tout le monde (si j'arrive à finir la saison 3 de l'autre évidemment), mais bon, en fait, on sait tous que je lâcherai prise bien vite.
- Lipstick Jungle (NBC) : oh, oui, un autre remake de Sex & the Desperate !
- Me & Lee ? (FOX) : c'est un peu normal de se laisser aller à la curiosité qu'est cette série, même si je doute d'accrocher sur le long terme car la mise en abîme n'a que peu de chances de durer efficacement. Mais qui sait ? Ca peut être encore plus génial que ça n'en a l'air !
- Projet avec David Duchovny (Showtime) : rien que David devrait suffire, mais la crise de la quarantaine me semble bien partie pour lui en plus.
- Protect & Serve (CBS) : sur le principe je m'en fous, mais la smple perspective de pouvoir reluquer Dean Cain en uniforme sous le soleil torride de L.A...
- Spying in High Heels (USA Network) : une Maddie férue de mode et d'élégance, et qui devient détective ? Ca me dit quelque chose... Si Cybill Shepherd n'est pas au générique, c'est à n'y rien comprendre.
- The Kill Pit (Spike TV) : pov' Donnie Wahlberg qui est toujours si gentil, et qui se retrouve tellement souvent dans des galères ! Il mérite bien qu'on regarde sa nouvelle série.
- The Return of Jezebel James (FOX) : Lauren est nécessairement de bonne augure. Et en plus, les créateurs de Gilmore Girls ne sont pas vraiment des gars dont on craint le pire.

Les séries anti-stabilotées : c'est tellement pas envisageable que ça mérite une surlignage en noir.
- 22 Birthdays (CBS) : 1 anniversaire par épisode, ce qui d'après mon expérience, mènera à 1 engueulade par épisode, 1 scène de cuisine (ou préparation de cocktails) par épisode, et 1 coucherie à l'étage dans en moyenne 1 épisode par mois.
- Canterbury's Law (FOX) : non seulement c'est pas nouveau mais c'est même pas la seule mère célibataire en projet pour cette saison. Voir aussi plus bas : Mary Sunshine et la grosse bouse avec Alyssa Milano.
- Capital City (The CW) : persiste et signe. Sur une chaîne qui à la base, n'est pas propice à la politique, cf. Jack & Bobby.
- Family Values (USA Network) : vous avez envie d'un mélange entre FBI Family et 3e planète après le soleil ? On dirait que vous avez trouvé votre bonheur, à mi-chemin entre le postulat de l'un et de l'autre. Il faudrait me payer pour regarder ça. Ou que les audiences tiennent du pur délire.
- Flash Gordon (Sci Fi) : j'aimais pas les collants moulants quand on m'obligeait à les porter, et j'arrive pas à les apprécier dans mes séries télé. C'est une sorte de patche anti-superhéros débile, quoi.
- Football Wives (ABC) : je crois que j'apprécie déjà bien trop de séries ABC. Et puis, par principe, un remake de série anglaise sur les pétasses oisives qui suivent des sportifs au crâne vide... nan, merci mais non merci.
- Gossip Girl (The CW) : The CW a visiblement besoin de son nouveau soap richissime de l'année.
- I'm in Hell (CBS) : même en n'arrêtant pas la lecture au nom de Jason Biggs, je sais que ça me plaira pas.
- Law Dogs (CBS) : ça alors, comme c'est inédit ! Par les mêmes somnifères que Numb3rs en plus !
- Leverage (TNT) : on dirait la même série que toutes celles de 2001-2002, mais... en 2007. Faut arrêter avec le terrorrisme maintenant, ça va bien.
- Literary Superstar (ABC) : même pas en rêve, et certainement pas pour Jenna Elfman.
- Mary Sunshine (USA Network) : the Earth says hello, je dis goodbye. Voir Canterbury's Law et la bouse avec Alyssa Milano.
- Playing Chicken (FOX) : ça part d'une bonne idée (les séries politiques sont trop rares et c'est vraiment le moment), ça finit en eau de boudin. Mais peut-être que la série aura mieux à offrir que des engueulades privées ?
- Projet avec Alyssa Milano (ABC) : pour Alyssa, non, pour Mary, désolée mais non, et pour le concept, toujours pas. Voir Canterbury's Law et Mary Sunshine.
- Projet avec Rutger Hauer (The CW) : encore une formidable série sur l'expatriation ? Ou, vu la chaîne, plus vraisemblablement une série qui n'aura rien à dire ?
- Projet de sitcom par les créateurs de Will & Grace (Will & Grace II - CBS) : on reprend les mêmes, on mélange les statuts sociaux et on recommence ?
- Projet de J.J. Abrams (HBO) : j'arrive pas à y croire, je sais pas, ça m'inspire simplement pas.
- Projet de Martin Scorsese (HBO) : on dirait que le titre et le producteur sont sensés à eux seuls nous convaincre qu'Atlantic City (je rappelle : l'ersatz de Vegas) est digne d'intérêt. J'attends qu'on me le prouve.
- Projet de Steven Bochco (FX) : j'attends de voir parce que pour le moment, le concept de départ ne prend pas trop de risques.
- Projet sans nom avec Famke Janssen (NBC) : projet sans idée avec Famke Janssen ?
- State of Mind (Liftime) : pourquoi Lifetime se sent obligé de mettre de côté et/ou diaboliser systématiquement les mecs dans ses séries ? Le féminisme à l'américaine ?
- Swingtown (CBS) : si ça se résume vraiment à ça (soit : le casting), je trouverai le moyen de m'en passer.
- The Best Awful (HBO) : je suis moyennement enthousiasmée par le casting, pour le reste j'attends d'en savoir plus.
- The Bionic Woman (NBC) : rien qu'à cause du spoiler que ça implique pour Katee Sackhoff, je suis contre, formellement contre, rageusement contre. Et même sans ça, le fait que Lee Majors ait sa propre série est bien plus attirant et original que... ça.
- The Cure (FOX) : eh oui, pourquoi pas, mais... Tomb Rider ?!
- The Mastersons of Manhattan (NBC) : hein ?! Je sais qu'on fait des sitcomas avec pas grand'chose mais n'est-ce pas justement pour ça qu'on les oublie aussi vite ?
- Thirteen Songs (The CW) : ce n'était qu'une question de temps avant que cette chaîne ne se tourne vers un concept aussi simpliste permettant la revente de produits dérivés aux ados.

Je n'ai bien-sûr pas encore d'idée plus précise sur les séries au résumé le plus sommaire, mais déjà, je sens que mon programme sera chargé, même si seulement la moitié de tout ça nous parvient à l'écran à la rentrée !
On prend les paris sur ce qui va vraiment marcher ? Combien on parie sur le fait que celles qui survivront seront en majorité dans ma dernière catégorie ?

28 mars 2007

[DL] Felicity

Ah je vous avais prévenus, ce générique est formidable. Simple. Sobre. Mais formidable. Les photos en noir et blanc. La musique mélancolique...

Felicity_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Euh, ahem, oui. Et Scott Foley, aussi. Je plaide coupable.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (nan mais ça va bien maintenant, vous avez jamais allumé une télé ou quoi ?!) : la fiche Felicity de SeriesLive.

28 mars 2007

Suprême félicité

Parfois on tombe sur un pilote par le plus grand des hasards. Il y a moins de 24h, je ne savais même pas que j'aurais sous la main le pilote de Felicity, que j'avais loupé à l'époque de la diffusion sur TF1, prennant le train en cours de marche la semaine suivante.

Pour moi, jusqu'à il y a donc quelques heures encore, Felicity représentait avant tout la découverte du très consommable Scott Foley (je suis toujours contente de le retrouver depuis, ailleurs... même dans le daubesque The Unit, si-si, il a le droit de se nourrir ce petit !), celle dans une moindre mesure de Jennifer Garner (dont je me rappelle, lors de l'épisode où elle est apparue pour la première fois, celui de Thanksgiving pour autant que je me souvienne, avoir pensé "eh c'est pas la petite inconnue qui était fan de billard dans Le Caméléon ?!"... le temps a passé !), et enfin un générique que j'affectionne toujours, de par sa simplicité et son élégance. C'était aussi, bien-sûr, cette série estropiée par TF1 qui un beau soir, nous a brutalement balancé, à la fin d'un épisode, sans prévenir : "la semaine prochaine, découvrez Dawson, la série qui a réveillé l'Amérique" (pour l'Amérique, je sais pas trop, mais sur moi cette série a plutôt eu l'effet inverse ; 'comprendrai jamais)... et sur TF1, plus jamais on n'a revu notre petite frisée. Vous voyez, il m'en restait un petit quelque chose. Mais pas l'essentiel.

Car oui, Felicity, c'est bien-sûr aussi des intrigues amoureuses : Ben ou Noel ?
Eh oui mais Ben n'est pas vraiment open. Et Noel est bien gentil, mais il est pris.

Mais fort heureusement et surtout, c'est l'histoire d'une jeune fille qui devient une jeune femme, parce que sans le savoir elle a fait le choix d'avancer dans la vie, en partant ainsi à l'autre bout du pays pour suivre un garçon auquel elle n'a parlé qu'une fois pendant tout le lycée. La décision la plus dingue qu'elle ait pris de toute sa vie (la seule, d'ailleurs, selon elle) est certainement la meilleure qu'elle pouvait prendre. Sauf que, oui, la route est dure, la route est longue, mais vu là où elle mène, c'est sans conteste le meilleur choix.

Là où nombre de saisons ou séries finissent sur une cérémonie de remise de diplômes, Felicity, au contraire, s'ouvre sur cet évènement. Là où dans chaque série passée par ce moment de la vie des ados (c'est dire si elles sont nombreuses) nous promet que ce n'est le début alors qu'on sait pertinemment qu'on sera séparés des personnages pendant minimum trois mois (ou carrément définitivement), Felicity tient cette promesse : les choses ne font réellement que commencer. Non seulement la série commence, mais l'éveil de Felicity est là, au bout de cette cérémonie qui la laisse de marbre, il est dans quelques mots que Ben, l'obsession amoureuse de sa vie d'adolescente, va écrire dans son livre-souvenir,  et il la conduira jusqu'à New York pour qu'elle se révèle à elle-même.

Oscillant entre teenageries (rappelez-vous, c'était ça qui alimentait le budget des chaînes à l'époque !) et moments de grâce, Felicity est un peu comme nous tous lorsque nous avons commencé à grandir : une quête un peu malgré nous, un peu à cause de nous, un peu parce que nous y aspirions.

Notre Felicity a fait quelques milliers de kilomètres mais elle est déjà très loin de celle qu'elle était quelques mois plus tôt : la fin du pilote montre le dîner avec ses parents, sûrs que ce n'était qu'une phase et que leur fille va comprendre qu'ils avaient raison. Leur condescendance (tu as fait une bêtise, nous allons tout régler et ça rentrera dans l'ordre) n'est pas armée de mauvaises intentions, mais elle met la jeune fille face à elle-même : c'est risqué de prendre une telle décision, elle a sans doute été prise sur le vif et sans trop réfléchir, mais c'est la bonne, et surtout, c'est la sienne et tout ce qu'elle fera à présent sera bien à elle.

Notre héroïne au beau regard limpide est encore réservée, mais quelque chose dans son regard s'allume au moment où elle comprend que sa vie ne peut lui appartenir que si elle fait ce choix un peu étrange, un peu risqué, et un peu inquiétant, de changer du tout au tout et de se faire à sa nouvelle vie d'étudiante à New York.

On a beau ne plus être ado, et ne plus en passer par là, on ne peut tout de même qu'être touché par les possibilités d'un tel parcours. Et touché par la douceur, la gentillesse, la pureté de Felicity. Et on ne peut qu'avoir envie de suivre un peu de son chemin.

C'est quand même vachement ironique que je tombe sur le pilote de Felicity et en apprécie ces qualités précises, après avoir vu le si négligeable October Road pas plus tard qu'hier. Ou bien il y a un Dieu des séries télé qui veille sur nous, quelque part ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Felicity de SeriesLive.

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27 mars 2007

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle...

Commençons la semaine d'un bon pied, avec un pilote ! C'est ce que je me disais hier soir lorsque j'ai lancé October Road. Résultat je n'en ai vu que 20 minutes, et je n'ai regardé la fin que cet après-midi. Manque d'intérêt, tout simplement.

Pas de méprise, je reconnais à October Road plusieurs qualités, la première et plus importante à mes yeux étant son charme esthétique et ses jolies couleurs rousses. Bon, d'accord, avoir de la gueule ça ne fait pas tout, mais quand on n'a pas été capable d'innover beaucoup sur d'autres choses, c'est toujours bon à prendre. Il y a fort à parier que si, dans une sorte de réalité parallèle, je décidais de suivre cette série plusieurs épisodes encore (on n'est jamais à l'abri d'un imprévu après tout), cette qualité tomberait de la série comme les feuilles dorées des arbres, et que le manteau de neige ou l'éclat ensoleillé que prendraient les décors finiraient de me décevoir, car on ne peut pas éternellement préserver cette belle ambiance d'automne qui me plaît tant.
Bon, donc dommage, ma principale raison pour avoir quand même fini le pilote ne tient pas. Me faut-il en trouver une seconde ?

Si tel était le cas, il ne s'agirait pas de la présence de Laura Prepon, dont la façon de jouer est toujours aussi grossière que dans That 70's Show, ce qui ne poserait pas tellement de soucis à la base, sauf que, problème : October Road n'est pas un sitcom potache. Merdouille. Et ce ne serait pas non plus l'extrêmement sous-employé Tom Berenger qui pourrait non plus m'attirer dans les filets de ce show pour plus d'un épisode.

Alors, quoi ? Les intrigues initiées dans ce pilote ? Qui est l'enfant de qui, qui a trompé son mari avec qui, etc... oui mais non. Personnellement, ayant à domicile un adepte des Feux de l'Amûûûr, je sais où trouver toutes ces petites storylines mesquines sans faire l'effort de cagouler une série qui n'est pas encore diffusée en France. Faut pas pousser, quoi.

Que reste-t-il... eh bien, pour ceux que ça intéresse, il reste toujours cette thématique décidément si récurrente du "retour aux sources". Une thématique déjà empruntée, pour ne citer que ces exemples, par Providence, ou plus près de nous, Men in Trees : la vérité est hors des grandes villes ! La vérité que nous cherchons, le sens que nous cherchons à donner à notre vie, les leçons que nous avons besoin d'apprendre, la Paix intérieure que nous sollicitons de tout notre être, se trouve dans une petite ville où tout le monde est plus terre-à-terre que dans les métropoles, plus simple, plus franc... Elle est là où on l'a laissée.

Je dois dire que cette façon de voir les choses, développée si régulièrement dans diverses séries, ne me satisfait pas. Elle rassure sans doute une partie du public qui habite dans ce genre d'endroits et qui aimerait penser qu'aller de l'avant et retourner en arrière tendent vers le même objectif, mais je ne pense pas que cette espèce de retour aux sources soit plus porteuse que lorsque les personnages font l'effort d'aller vers l'inconnu, de prendre le risque de changer leur vie plutôt que d'avoir ce réflexe de se lover dans ce qui leur est déjà connu et tenter de s'y refaire une place. Il y a quelque chose d'oedipien dans cette notion, et je n'ai jamais vu aucune série reposant sur ce postulat qui parvienne jamais à me satisfaire. Peut-être simplement à cause des valeurs que ces séries véhiculent, et qui ne sont pas tellement les miennes. Mais aussi parce que ça me semble contraire à ce qu'une bonne série peut proposer : que le scenario se mette au service de l'évolution intérieure des personnages. Quel genre d'évolution peut se permettre un personnage qui tente de retrouver le monde qu'il a quitté il y a 10 ans et qui espère s'y glisser à nouveau ?

October Road semble compter sur notre souhait à tous de rester dans une sorte de confort sécuritaire, comme si la réponse à ce qui nous préoccupe et ce qui nous blesse était dans une sorte de compromis entre la stase et le retour en enfance. October Road semble s'intéresser à ceux d'entre nous qui auraient voulu ne pas bouger de leur salon depuis ces dernières années. October Road relève d'un certain désir de se refermer sur ce qui est connu plutôt que d'admettre que ce qui a changé doit nous pousser à aller de l'avant. October Road serait-il arrivé sur nos écrans quelques 5 ans trop tard ?

Idéologiquement et scénaristiquement, October Road est aussi stérile que ses belles feuilles d'or.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche October Road de SeriesLive.

25 mars 2007

Super naturel

Où est passée cette sacrée fichue recommandation du CSA demandant aux chaînes de télé de franciser le nom de ses séries étrangères ? Il y a deux ans environ, on ne parlait plus que de ça. Tout le monde frissonnait à l'idée d'un "Perdus", d'un "L'anatomie de Grey" (les Espagnols, par exemple, n'y ont pas coupé) ou d'un "Ménagères désespérées". Et on se disait tous "putain, ce truc, c'est vraiment débile, ils nous font chier avec des conneries alors que pendant ce temps certaines diffusions sont toujours aussi calamiteuses". Oui on était très vulgaires, mais il faut dire qu'on était fâchés.

Vous vous rendez compte ? D'après ce qui se disait à ce moment-là, seuls les noms propres et noms de lieux ne seraient pas touchés par la francisation des titres de séries. On était à deux doigts de subir l'affront fait aux séries d'animation japonaise. Certains d'entre nous en étaient déjà à imaginer des prénoms de personnages francisés également. C'était la panique.

Et puis en fait, en ce moment, je n'en finis pas de me laisser encore surprendre par la programmation en France de Desperate Housewives (dont la seule prononciation est l'une des rares justifications de la francisation des noms de séries), LOST (sous-titré Les Disparus mais personne ne l'appelle jamais comme ça, évidemment), Grey's Anatomy, Commander in Chief ou encore Supernatural, plus près de nous. Il me plaît à penser que ça énervait les chaînes autant que nous.

Il faut dire qu'à l'heure où les séries sont célèbres avant même d'arriver sur notre territoire national, sous des appellations anglophones faisant 15 fois le tour du net avant que les chaînes ne pensent à leur prêter attention, il est un bien meilleur calcul de préserver cette appellation d'origine (et trajectoire) contrôlée plutôt que de la rebaptiser et recommencer la promo à zéro.

Mais alors, quid de ladite recommandation ? A-t-elle été mise à la corbeille par le CSA ? Nenni, elle est toujours , mes amis, là et bien là, les chaînes télé doivent franciser leurs noms de programmes... mais l'alinéa IV de la chose nous explique simplement que "trois dérogations sont toutefois prévues par la loi : les titres d'émissions dont ces sociétés ont acquis les droits de diffusion et dont la conception leur échappe ; les titres constitués d'un terme étranger dont il n'existe aucun équivalent en français ; les titres qui ont été déposés à titre de marque avant le 7 août 1994". Concrètement. Ouais, donc en fait, on fait ce qu'on veut niveau séries. Et donc tout le monde a tremblé pour rien, TF1 a sous-titré le titre de LOST pour le plaisir ou quasiment, etc...

Mais en y réfléchissant, pourquoi sommes-nous si accrochés à ces titres, pour la plupart d'entre nous ? Qu'une chaîne tente de préserver le travail de communication déjà effectué outre-Atlantique (et ailleurs) autour de cette série, ça se comprend, mais quelles sont nos raisons, à nous téléphages, pour espérer que les titres seront traduits seulement si des vies doivent en dépendre ?

Est-ce parce que sur les sites, les forums et les blogs, nous parlons actuellement de Dirt, The Riches et autres Ugly Betty (et non pas d'Ordure, Les Richards et Betty la Laideron) et que nous n'avons pas envie de changer nos habitudes ? Ca se tient.
Est-ce parce que nous nous voulons puristes en appelant une série par son nom original ? Après tout, pourquoi traiter les séries différemment, par exemple, d'une "oeuvre" musicale ? Personne ne songerait à appeler la chanson de Nelly Furtado "Mangeuse d'homme", ni parler du premier album des ridicules Tokyo Hotel en le nommant "Crie (aussi fort que tu peux)". Ca se tient.
Est-ce par sentimentalisme, parce que nous nous sommes appropriés la série (et son univers) sous ce nom ? Ca se tient.

Par curiosité, pour la beauté de l'étude scientifique rigoureuse pourrait-on dire, j'ai fait une enquête sur 1 téléphage, et je me suis sondée pour savoir comment j'appelais les séries que je regarde. Et je penche pour la 3e possibilité (bien que je persiste à penser que les deux premières sont toutes aussi valables) :
- lorsque je découvre une série lors de sa diffusion française, je l'appelle par son titre local (ex : New York Unité Spéciale, Les Experts...). Même en apprenant rapidement le nom original, je ne change pas mes habitudes.
- exception à la règle ci-dessus : lorsque vraiment j'ai développé un certain niveau d'addiction et/ou d'affection (ex : Fran pour Une Nounou d'Enfer, Corky pour Corky, un enfant pas comme les autres
...).
- lorsque je découvre une série lors de sa diffusion américaine, je l'appelle par son titre original (ex : bah, il suffit de voir ce blog !). Même lorsque je finis par regarder la série en France (car il est rare que je m'en empêche) je ne m'adapte pas au nom choisi par la chaîne en France.
C'est ainsi que je finis par mélanger les titres originaux aux titres adoptés par le diffuseur français dans mes posts divers et variés, comme l'un d'entre vous ne s'est pas gêné pour me le faire remarquer. Comme vous, non ?

Les chaînes françaises (qui décidement sont meilleures en marketing qu'en diffusion) l'ont bien compris et ne suivent donc pas la directive, ou alors seulement si vraiment, elles ont un peu trop châtouillé le CSA ce mois-ci et que ce n'est pas le moment de s'attirer un blâme pour une connerie pareille, ma foi, si ça peut aider à faire passer les écarts sur d'autres sujets, on peut bien sacrifier un titre de série à l'occasion.

Du coup, même quand ce serait super facile de franciser un titre, on ne s'en donne plus la peine. Inutile de dire que la directive, le CSA peut s'en faire un sandwich et se la manger.

Où j'essaye d'en venir ?
Nulle part. C'était juste une petite réflexion, comme ça, le dimanche soir. Faut dire qu'il n'y a rien d'intéressant, côté séries, à cette heure-ci.

23 mars 2007

[DL] L'Enfer du Devoir

Voici l'une de celles qui m'a mis le pied à l'étrier en matière de téléphagie... Je suis loin de me souvenir avec précision des épisodes vus à l'époque, mais je me souviens de mes émotions en les voyant, et de l'empreinte laissée sur moi, même si aujourd'hui, dans ma téléphage-o-thèque, il n'y a que le pilote à ma disposition. Hélaaaas.

Difficile de résumer en quelques mots la fascination qu'exerce encore sur moi cette série, et notamment son générique. Je bondis chaque fois que ce titre des Rolling Stones passe à la radio. Des frissons me parcourent la chair à tous les coups. Côté mise en image on a un condensé absolu de la série, efficace, touchant parfois, c'est absolument parfait.
Moi, partiale ? Oui. Et puis ?

LEnferduDevoir_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Qui pense que Band of Brothers a repiqué l'idée du dernier plan pour son propre générique ? Levez la main !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (c'est quand même un classique, bon sang !) : la fiche L'Enfer du Devoir de SeriesLive.

23 mars 2007

The life next door

Bon allez, on est partis pour ce petit exercice qui désormais vous est bien connu : celui de résumer mes impressions sur une série en trois captures. Au programme ce soir : The Riches, eh oui encore, je suis tombée amoureuse, ça vous dérange ?

TheRiches_pilot_1
Je n'avais pas vu Minnie Driver depuis longtemps. Damned, elle a vieilli ! Mais elle est extrêmement émouvante. Plus précisément, cette scène où Wayne retrouve Dahlia est superbe. Les scènes qu'ils ont en tête à tête sont trop rares, mais sont merveilleuses de réalisme et de tendresse. Ce qui les unit est merveilleux et j'espère que cette relation ne se décomposera pas...

TheRiches_pilot_2
La scène où tout bascule. Loin de tout de suite le voir comme une opportunité, comme on aurait pu s'y attendre vu leur façon de voir les choses, la famille Malloy considère la tragédie avec horreur, effondrée. Nul doute que chaque membre de la famille a compris la portée de cet évènement, et qu'elle restera gravée en chacun. Wayne y est absolument formidable, c'est lui qui va voir l'accident au départ, et c'est lui assumera chaque décision prise à partir de là. L'accident n'est pas vraiment de leur faute, mais d'une certaine façon, tout le monde l'assume comme tel.

TheRiches_pilot_3
Voilà une voisine que je vais beaucoup aimer, je le sens. Je pressens qu'elle va permettre à Dahlia de guérir, qu'elle a des choses à lui apprendre sur la vie en banlieue chic, mais aussi qu'elle va lui montrer que sur le fond, Dahlia a plus en commun avec ses voisins qu'elle ne le pense. Va-t-on vers une jolie aventure humaine ? Assurément !

Comme vous le savez, je tiens à jouer le jeu et ne poster que trois captures, donc vous ne me verrez pas ici poster de capture pour mentionner "Dahling", non plus que du fils cadet de la famille et de son peché mignon ("mais ça pourrait être pire"), ni la très bonne baston avec le cousin de Dahlia. Voilà, c'est pas dit.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (faut pas pousser, je viens d'en parler, m'enfin !!!) : la fiche The Riches de SeriesLive.
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23 mars 2007

Riche à l'intérieur

Ca fait une semaine que je n'ai pas posté, c'est normal, j'étais en convalescence : crise de foie de séries. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme pour le chocolat : sur le coup on se goinffre comme pas permis, et après, on a l'estomac barbouillé et on peut plus rien avaler (le jeûne, ce sera certainement pour ce week end). La semaine a donc été riche de mon côté ; j'ai rattrappé un peu de retard çà et là, et en prime, j'ai essayé de me tenir au goût du jour sur les nouveautés. C'est là qu'on comprend pourquoi téléphagie et insomnie vont si bien ensemble.

Mais rien ne pouvait améliorer ma semaine (pas très reluisante par ailleurs) comme le pilote de The Riches, nouvelle série que FX, dans son immense bonté, a bien voulu commander. Autant vous avertir : je n'étais pas motivée outre mesure pour ce pilote, à l'origine. La news de SeriesLive au sujet du series premiere ne m'avait même pas donné envie d'en savoir plus sur la série, et même pas d'en lire la fiche ! Je m'attendais à une série dans l'esprit de Desperate Housewives, pour être honnête, une sorte de dramédie dans une jolie banlieue avec des personnages grossiers qui tentent de s'y intégrer...

Alors, découvrir que plus de la moitié de l'épisode est consacrée à montrer la vie de cette famille de gens du voyage, inutile de vous dire que ça m'a surprise. Mais dans le bon sens. En dépit de ce que je savais du synopsis, je me suis même surprise à tout de même espérer que cette famille reste dans cet univers. Car c'est si bon d'avoir un regard sur cette "autre Amérique" qu'on nousdépeint si peu souvent à la télévision, ou seulement si on est très attentifs, au détour d'un épisode. Cette Amérique qui vit dans des caravanes (pas forcément itinérantes, d'ailleurs), celle qui a fait le choix de vivre différemment. Celle qui incarne aussi une partie du rêve américain, finalement, d'être pleinement libre, marginal s'il le faut, mais libre. Cette Amérique. Le style de vie de cette famille n'est évidemment pas un modèle à suivre : violence, arnaques, pauvreté... prison ! Et encore je ne vous dis pas tout. Mais elle a aussi sa propre poésie, son propre charme. C'est un mode d'existence dont il fait bon avoir des nouvelles à la télévision. Les personnages sont attachants, aussi cradingues et malhonnêtes qu'ils soient.

Le personnage le plus marquant, c'est le père, Wayne, magistral, tout en creux et en bosses, mais à vrai dire, toute la famille est écrite de façon véritablement brillante, et interprétée avec le même brio. La seule exception serait éventuellement le fils aîné, mais quelque chose, dans la fin du pilote, laisse présager que ce qui se prépare va lui permettre de se révéler.

Evidemment, en dépit de mes prières, nos gaillards finissent (dans des conditions bien moins vaudevillesques que je ne l'anticipais) par prendre la place d'une famille riche dans une banlieue aisée. Et là encore, on ne tombe pas dans les gags faciles et autres situations convenues. Les surprises ne viendront certainement pas seulement de nos Malloy, et d'intrigues visant à préserver leur secret, mais aussi certainement des voisins parfois hauts en couleur, et puis, naturellement, de la lente progression vers une vie "normale" qui, pour une grande partie de la famille, est une véritable découverte. Retour à la civilisation ? On pourrait presque le dire, tant cette famille est brisée sans le savoir, et tant son mode de vie est différent de celui qu'elle s'essaye à adopter. Personne ne se doute des crises qui semblent couver, et même les parents (et c'est plutôt normal lorsqu'on a passé deux ans sans se voir) n'ont pas idée du ressenti l'un de l'autre. Une famille de bombes à retardements !

La fin du pilote de The Riches est pourtant pleine d'espoir. Elle donne véritablement envie de suivre la série, de suivre les personnages, et donc de subir (mais je suis préparée à la possibilité d'être agréablement surprise sur ce terrain) les inévitables intrigues autour de l'identité volée de notre belle famille. Comptez-moi parmi les téléphages fidèles de cette série dés à présent : vu les qualités qu'elle présente, je ne vois pas comment elle pourrait me décevoir.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Riches de SeriesLive.

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