Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ladytelephagy
18 septembre 2009

Résignés, on était tous les deux résignés...

Une série presque pas diffusée sur le hertzien français ? Aucune promo autour ? Pfff, aucune chance que les DVD se vendent bien.
Et pourtant : Brothers & Sisters, saison 2, 6e coffret de série le plus vendu par la FNUC.

Resignes

Un petit pas pour la téléphagie, une grande claque dans la gueule de TFHein. Comme quoi les spectateurs sont d'ores et déjà résignés, ils savent qu'il ne sert à rien de fonder des espoirs en l'intelligence des diffuseurs pour leur offrir leur série de façon décente, donc ils sont passés à autre chose ! Finalement l'industrie du DVD ne sera jamais vraiment en crise tant que les diffuseurs seront encore plus cons que les distributeurs...
Et quant à moi, j'ai pas le temps ce mois-ci, donc je l'ai commandé, et hop !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Brothers & Sisters de SeriesLive.

Publicité
26 juillet 2009

PLAY THE GAME

C'est au prix ridicule de 9€ que j'ai déniché le jeu video de Desperate Housewives, il y a quelques mois ; une occasion qui, pour tout téléphage bien éduqué, ne se refuse pas. A plus forte raison s'il a aussi des tendances geek. J'ai mis quelques heures à peine à en faire le tour (en ayant testé chaque fin différente, puisque le jeu en propose effectivement plusieurs au moment de son ultime chapitre), et quand aujourd'hui ma frangine m'a offert deux jeux, un pour Urgences (elle ne pouvait mieux tomber !) et un pour Lost, je dois dire que je n'ai pas caché ma joie.

Les jeux video ? Disons que j'ai eu ma période, comme Picasso a eu sa période bleue. Il y a de cela 10 ou quinze ans, mettons, lorsque ma frangine et moi-même nous cotisions afin d'acheter en commun des consoles de salon (la Saturn, c'était le futur !). Depuis, en-dehors d'une poignée de jeux (les Sims, Civilization IV...), ça m'est passé. On notera au passage que je ne joue d'ailleurs plus que sur PC.

Mais il me parait amusant d'essayer quand même les jeux videos tirés de séries télé. Ma lubie depuis quelques temps, c'est d'en essayer un maximum.

Je me souviens vaguement avoir passé un peu de temps sur X-Files sur Playstation, mais c'était absolument assomant, et à plus forte raison sur console. Le gameplay était réduit à sa plus simple expression, l'ambiance n'était pas au mystère mais à la froideur (et la différence est de taille), bref c'était pénible. Je ne sais même pas où il est passé, ce jeu, tiens.
Je me souviens également avoir acheté avec mon copain de l'époque le tout premier jeu video issu des Experts Pampelune. Durée de vie limitée, mais quand même bien sympa. L'ambiance était là, l'intrigue corsée juste ce qu'il fallait, mais pas trop prise de tête non plus, en un mot : fidèle à ce qu'on peut attendre de la série elle-même.
En revanche, le jeu tiré de Law & Order que j'ai récupéré en occasion il n'y a pas si longtemps, bien que réalisé de façon très similaire, est un parfait exemple de portage qui pousse au suicide. Pas de rythme, pas d'enjeu, du coup on se lasse très vite, car ce qui fait que cette franchise est intéressante, c'est aussi son rythme et son intelligence aigue, disparus lors du passage en mode jeu. Qui s'y frotte s'y pique...
Ah, il y a aussi eu Buffy ! C'était quand même bien bourrin ce jeu... le côté console n'aidant pas. Certes l'univers était fidèlement transcrit, mais on restait un peu au ras des pâquerettes côté scénario et profondeur des personnages. Et puis au bout d'un moment, taper du vampire, hein... j'me comprends.
Et ceci sans même reparler du casual game de Party Down, je pense qu'on a déjà bien exploré la question, inutile d'y revenir.

Les caractéristiques du jeu video inspiré d'une série ? Il est évident que chacun (entendre par là : chaque fan) s'attend à retrouver les personnages de ladite série. Le contraire serait décevant mais pas complètement impossible (ex : les personnages principaux ont disparu et l'avatar du joueur doit les retrouver). Cela dit, se limiter à cela est très désagréable, et ne suffit pas.
Si le jeu ne présente pas un univers proche de la série, c'est là aussi un problème : il lui faut reprendre les codes graphiques (c'est tout bête, mais la lettrine, par exemple...), esthétiques si possible, et si en prime l'accompagnement musical est au diapason, c'est carrément le pied. Ne parlons même pas du summum du luxe pour les petits Frenchies que nous sommes : les doubleurs habituels !

Le défi suivant est de trouver un genre de jeu qui corresponde à l'esprit de la série. Pour les séries policières, j'ai envie de dire qu'il n'y a pas tellement de question à se poser, il est vrai. Pour le portage de séries plus axées sur le dramatique (à l'instar du jeu Dexter qui se prépare), là, par contre, on est en droit de se demander comment ça peut tourner. Clic-and-play sur le mode "comme ça c'est jouable pour ceux qui ont un PC qui tourne encore sous Windows 98" ? Baston pure et simple pour se simplifier la vie ? Enigmes plus ou moins originales histoire de donner un semblant d'intrigue ?
Dans ce domaine, on ne s'avance pas trop en prédisant que le studio ira au plus simple. La décision de lancer un jeu video à partir d'une série se fait en général dans des conditions plus mercantiles qu'autre chose, le jeu ne s'adressant alors pas à des gamers mais à des spectateurs, l'originalité est rarement de mise et la rentabilité est la priorité. Fan-milking ? Oh, si peu. Pourtant, même si le soin graphique et/ou la puissance technique ne sont pas au rendez-vous (les jeux videos inspirés de séries étant rarement révolutionnaires par leur gameplay ou le moteur), on trouve des jeux très sympathiques.

Urgences, testé ce soir (qui a besoin de dormir quand on peut jouer à Urgences en regardant Urgences ?! Ce n'est pas raisonnable quel que soit l'angle par lequel on le prend, mais bon) est l'exemple typique de jeu video largement imparfait, à la jouabilité disons... limitée, mais pourtant diablement divertissant de par les éléments que le jeu a su transposer, comme les personnages ou le plan du Cook County. On retrouve l'adrénaline qui fait la série dans ses moments les plus palpitants ; de façon un peu prévisible, les aspects dramatiques semblent plus difficiles à mettre en place. Peut-être passées les deux premières heures de jeu ? A l'impossible nul n'est tenu, cela dit.
Cela dit, il n'est pas garanti que ce soit totalement impossible, et j'en parlais plus haut, mais Desperate Housewives, en dépit de certains aspects techniques laissant largement à désirer (et certaines options qui auraient gagné à être développées, comme la décoration des maisons et des jardins, réduites à des gadgets alors qu'il était envisageable d'étendre la durée de vie du jeu par ce biais), parvient à merveille à rentranscrire l'univers de Wysteria Lane, grâce à l'inclusion très bien gérée de cinématiques où la voix de Mary Alice conte les chroniques de la rue avec le même brio que lors d'un épisode, chaque séquence correspondant de si près au cahier des charges de la série elle-même, qu'elle en pointe du doigt la répétitivité de la structure. Mais à travers ses intrigues et ses personnages formidablement bien campés (même si on regrettera que les voix aient rarement pu être préservées ; pour la défense des comédiens de doublage ayant pris le relais, ils ont beaucoup donné pour tenter d'imiter leurs prédecesseurs), le jeu est une réussite... à condition de ne pas se laisser berner et ne pas oublier qu'on n'a pas la liberté des Sims.

On ne s'attend jamais à ce qu'un jeu video basé sur une série soit extraordinaire, on lui demande juste de prolonger un univers qui nous est familier. En l'occurence, pour la plupart d'entre eux, la mission est accomplie. Je suis même surprise, depuis que j'ai commencé ma collection de jeux videos adaptés de séries, de n'en avoir pas plus rencontré de médiocres, tant on pourrait penser qu'ils sont certainement développés à la hâte. De ce côté-là, je trouve qu'on est moins à plaindre que les portages réalisés à partir de blockbusters du cinéma...

A quels jeux videos de ce type avez-vous déjà joué ?

GAMES

8 juillet 2009

Naked again

C'était une drôle d'expérience que de passer tous ces génériques sur ordinateur. Comme je suis pour le moment en train de rôder ma technique, et d'en tester les limites (plusieurs cassettes m'ont fait le sale coup de ne pas du tout être décemment encodables), je ne cherche pas à ripper un épisode complet, mais plus à jouer avec les options, comprendre les possibilités qui me sont offertes, et puis, me faire plaisir. Vu la taille de ma telephage-o-theque, il vaut mieux commencer avec légèreté de toutes façons. Je ne sais que trop bien que des heures de rip m'attendent, fastidieuses.
Donc, disais-je : encodage de videos. De génériques, pour être précise ; et ce n'est pas anodin.

J'ai commencé tout naturellement avec Une Maman Formidable, il y a quelques temps. Je savais que ce générique faisait partie de mes priorités, et je suis donc allée droit au but. J'ai alors fait ce que j'aime le plus faire au monde pour me détendre : je me suis assise, et j'ai sorti les VHS de la telephage-o-theque une par une, pour en faire des petites piles, puis des grandes piles, puis des piles qui tombent. D'abord les zéros, ensuite les cent, et croissant selon le chiffre des centaines. Un peu de musique dans l'appartement. Le bruit des bobines qui ruent dans leur boîtier noir. Les chats assis sur la petite table blanche, qui me regardent perplexes. Mon rituel.
Une fois que j'ai eu trouvé pluseus cassettes comportant un épisode d'Une Maman Formidable, je suis retournée à mon ordinateur. J'ai pris le magnétoscope su mes genoux. J'ai calé la cassette au bon endroit. J'ai lancé le rip. J'ai sauvegardé la video.
J'ai pleuré. C'était mon premier générique encodé à la main, et surtout, c'était celui-là.

J'ai laissé le goût de l'expérience s'impreigner en moi, pendant quelques jours. J'ai regardé le générique plusieurs fois. Il était à moi. Pas dans le sens où j'avais envie de le garder pour moi, ou que c'était une exclusivité ladytelephagy (bien que ce soit le cas aussi, mais du moment qu'on crédite le blog, on peut la poster partout), non, c'était le mien parce que ça me ramenait à un espoir téléphagique intime, qui étrangement, s'était réalisé après des années.
Puis, je me suis décidée à m'occuper d'autres génériques. Ou plutôt : j'ai réalisé que je n'étais pas obligée de m'arrêter à cette première satisfaction. J'ai donc repris le chemin de la telephage-o-theque, frénétique. Avec une autre technique : je saisissais les cassettes par poignées. Je lisais avidement les titres. Je cherchais des séries bien précises. Celles que je devais encoder absolument. Euphorie !
Et puis, entre deux séris sympathiques mais pas nécessairement vitales, je suis tombée sur LA série. Oh mon Dieu. C'est elle. Oh mon dieu, on y est. Enfin. C'est le moment.

Le magnétoscope est bouillant sur mes genoux. Il râle un peu. Je clique de la main droite pour lancer le processus, tandis que sans vraiment y penser, je tapote de la main gauche l'appareil qui grogne dans mon giron. Allez mon grand, encore une. Juste une. Ne va pas me découper la bande, hein. Juste encore cette fois, après je te laisse tranquille pour la soirée. Je lance la video. Puis l'encodage. Je vérifie le résultat. Oh mon Dieu, c'est bien lui. Mon générique. I gotta relearn the basics that I never learned anyway... c'est ça, c'est exactement ça. Je regarde le générique une fois. Deux fois. Trois fois. Je ris et je pleure.

Après toutes ces années à écumer internet, à surveiller les hauts lieux de cagoulage et les autres, à manifester ma déception, à espérer qu'un autre aura la bonne idée de le faire.
Finalement il m'aura suffit de 75€, d'un magnétoscope grabataire, et de quelques manipulations. C'était finalement si simple.

J'ai considéré le fichier sur mon ordinateur. Son nom. Son poids. Sa durée. J'en ai relancé la lecture. C'est bien lui. Pas de doute. Maintenant, je peux le regarder à volonté, et ça semble si simple. Je l'ai regardé à nouveau. Si je veux, je peux même le regarder en boucle. Et encore. Et encore. Ce tout petit fichier de quelques mégas à peine. Et encore. Pourquoi ça a pris tant de temps ?
Et encore.
Et encore...

1 juillet 2009

La bonne nouvelle

Depuis que j'ai des sous (ou que je vis comme si j'en avais...), je passe mon temps à faire de l'œil au prochain coffret alors que je suis encore en caisse à signer le chèque pour le précédent. C'est assez épuisant de constater tout ce que j'aimerais encore m'offrir dans les mois à venir.

Mais comme j'ai le sens pratique et que j'ai envie de voir le verre à moitié plein, au lieu de me faire une liste de ce qui reste à acheter, ou à me faire offrir, bref, en lieu et place d'une wishlist, voici ma anti-wishlist, avec tous les coffrets sur lesquels je sais déjà que je vais faire des économies, puisque je ne vais pas me prendre la tête avec ces DVD une fois en rayon. En voici un extrait...

- Bones
Mon aversion pour cette série relève du légendaire. Elle me rend aussi bien service... Il y a des gens qui ont envie de vomir quand ils voient des cadavres se faire charcuter à la télévision, moi, c'est quand j'assiste aux dialogues. Mais avec à l'heure actuelle trois coffrets entre 30 et 40 euros, ne pas aimer Bones me permet de sauvegarder 110 euros ! Merci !

- Les Experts Ankara, Tananarive et Bujumbura
A quoi sert un investissement DVD quand on a déjà des rediffusions à foison ? M'enfin faut rester logique ! Et en plus, le calcul relève du jouissif : 3 séries, ce qui fait en tout 15 saisons, souvent chacune en 2 coffrets à 25 euros pièce en moyenne... une économie réalisée de 375 euros ! Merci !

- NCIS
Si je regarde pas Bones, c'est pas pour me taper NCIS qui est du même tonneau (frelaté). Deux saisons de plus que Bones (et d'après les liens fournis par DVDSéries, des prix légèrement similaires), je réalise une affaire de 160 euros ! Merci !

- House
Si je voulais avoir un grincheux à la maison, j'aurais gardé mon ex. D'autant que ce serait moins douloureux si je m'enfonçais directement la canne de House dans le fondement : la 4e saison en prix vert, c'est 50 euros ! J'ai bien dit en prix vert ! Du coup, au lieu de partir camper à la FNUC, mes petits euros campent dans mon salon et c'est ainsi 140 euros qui restent sous mon toit. Merci !

Grâce aux séries au rabais, je suis riche !!! Vous vous rendez compte ? 765 euros ! C'est toujours ça que la médiocrité n'aura pas. Euh, attendez... ya un problème dans mon calcul. Pourquoi je retrouve pas tous ces sous sur mon compte ?!
Je me suis peut-être réjouie un peu vite.

Bon, et vous, quelles sont les séries qui vous font faire des économies ?

Article réalisé avec l'aide de DVDSéries (ils le savent pas, mais c'est pas une raison pour oublier de les créditer)

10 juin 2009

La bande originale de ma vie - Part. 1

C'est quelque chose qui m'était totalement sorti de l'esprit : mon adoration de jadis pour les CD en rapport avec les séries. Aujourd'hui que j'ai un port USB qui me maintient en permanence connectée à mon ordinateur (ou celui du boulot, ou celui de mes proches...), j'ai perdu de vue l'état d'esprit qui régnait alors...

Vous admettrez que ce n'est pas pareil, quand même. J'y repensais quand je suis tombée sur les Chroniques musicales de Critictoo (qui portent pour le moment majoritairement sur des séries récentes), une rubrique à laquelle, j'avoue, je n'avais encore pas fait attention. Je me suis alors rendu compte que découvrir tout un album, chose que je ne fais plus depuis bien longtemps, et découvrir une chanson ici, une chanson là, au fur et à mesure des cagoulages, c'est sensiblement différent. Alors j'ai essayé de me souvenir de ce que j'avais ressenti en abordant certains des CD que j'avais achetés, évidemment en rapport avec les séries.
En voici donc quelques unes que, avant d'avoir un chez moi informatique, j'écoutais sur mon bon vieux lecteur CD...

Aujourd'hui : les B.O. de série

Sex and the City 
Music from the HBO Series
sexandthecity_CD

Ce n'est qu'une fois qu'on a acheté le CD qu'on se demande pourquoi (c'est dommage mais c'est comme ça). Il ressort de l'ensemble une telle impression de disparité... Parce que quand même : Tom Jones, Trisha Yearwood et Missy Eliott, vous avouerez qu'il n'y a pas beaucoup d'homogénéité. En fait, ce qui apparait, c'est que la série n'a pas vraiment d'univers musical bien à elle, se contentant de piocher çà et là dans la pop culture. Je pense que je m'attendais à des variations autour du générique, et pour celui-ci il faudra attendre qu'arrive la 13e piste, soit le générique par Groove Armada, qui réponde à cette demande. C'est bien peu. Bref, un CD complètement opportuniste que je n'écoute plus depuis longtemps.

Music from
Malcolm in the Middle

malcolm_CD

Exactement le contraire du précédent ! Non seulement on retrouve à la perfection l'esprit de la série (et notamment la 1e saison), mais en plus tout en étant différents les uns des autres, chacun des titres parvient à être à la fois drôle et entraînant. Bref le point commun de ces chansons n'est pas seulement d'avoir utilisées pour la série, mais d'appartenir au même univers. On ressort de cette écoute avec un sourire en banane et l'envie de se replonger dans la série, car si les chansons n'ont souvent pas été utilisées plus d'une poignée de secondes, on se rappelle immédiatement dans quel contexte elles ont servi. Une vraie réussite ; encore aujourd'hui j'écoute cet album avec plaisir, ce qui vu son âge tient un peu du miracle, quand même.

Farscape : Music from
the Original Soundtrack
farscape_CD
 

Un CD qui n'usurpe pas le titre de "bande originale". Là où les deux précédents se contentaient d'offrir une compilation de chansons glanées çà et là (avec un succès variable, comme je vous l'ai dit), la BO de Farscape consiste uniquement en chanson composées spécialement pour la série. La cohérence de l'univers musical du CD sonne donc comme une évidence. Le bémol, c'est que du coup ça manque un peu de variété... Tous les morceaux ne se ressemblent pas, évidemment, mais ils sont tellement dans le même esprit qu'il faut vraiment rester l'oreille collée au lecteur CD pour discerner quand une chanson finit et une autre commence. Un peu usant à la longue.

Gene Roddenberry's Earth Final Conflict : original soundtrackefc_CD  

Pour moi, l'acquisition de ce CD se posait comme une évidence, vous l'imaginez. Le CD d'une série, c'est typiquement le genre d'objet dérivé qu'on achète pour le simple plaisir d'avoir un objet estampillé de sa série favorite, un peu à l'aveuglette, mais sans verser dans l'inutile puisque, bah, c'est de la musique, on va l'écouter. C'est pas comme une statuette ou un goodies quelconque qui prendra la poussière. Et la surprise, c'est justement par ce biais de redécouvrir un univers musical enivrant, un peu ésotérique, et souvent teinté d'influences irlandaises (qui s'expliquent fort bien vu le contexte). Mais pour les mêmes raisons qui font qu'on l'a acheté, ce CD est à déconseiller aux non-fans. Et puis à la longue, il fait un peu disque de relaxation, sincèrement...

Band of Brothers
Music from the HBO miniseries
bandofbrothers_CD
 

On a beaucoup comparé Band of Brothers à une fresque cinématographique (certaines raisons étant plus objectives que d'autres), eh bien pour ceux qui se sont déjà farci un album intégral autour d'un film, on est effectivement dans la même veine ici. C'est magistral, c'est orchestral, mais au final assez peu original sur la longueur, j'avoue que je ne l'avais acheté que pour le générique et pour le quatuor à cordes n°14 de Beethoven (qui ouvrait le fabuleux épisode Why we fight), qui sont, d'ailleurs, à l'heure d'aujourd'hui, les deux seuls titres dont je me souviens dans cette BO. Et les seuls que je réécoute volontiers, aussi. Le coeur tordu de douleur, mais c'est un détail.

C'est ça aussi, l'Opération COLLECTION. Des CD que j'aimais chiner dans les bacs d'occasion, comme ce vieil album de Code Quantum, ou dénicher à l'arrière d'un rayon improbable, comme pour Soul Food.
Parfois, ça me fait un pincement au coeur que le numérique soit entré dans ma vie...

Au prochain épisode, les compilations...
Non, le post du jour ne parlera pas de Fringe, n'insistez pas.

Publicité
2 juin 2009

There's gotta be more

La journée avait été moite. Mais en dépit de la chaleur, j'avais résolu de m'aventurer dans les rayons de la FNUC. Ondulant entre les bancs de néophytes ("ah, oui, j'adore cette série... comment elle s'appelle déjà ?"), je me frayai un chemin vers le coffret qui m'avait fait envie toute la journée. Que dis-je ? Depuis quasiment six mois.

Essuyant la sueur qui perlait sur mes tempes du revers de la main, je manquai de perdre courage. C'est alors que je le repèrai au milieu de la foule. Il était en face de moi, à trois, ou peut-être quatre mètres. Comme promis, il arborait un bleu rafraîchissant et mentholé. En le reconnaissant, je marquai l'arrêt. Tout en me mordillant la lèvre inférieure pour réprimer un sourire gourmand, je repris presqu'aussitôt mon chemin, orientant mes pas résolus mais déjà apaisés vers lui. Arrivée à sa hauteur, je tendis doucement le bras, mes doigts courrurent à la surface gantée de plastique, remontant langoureusement vers son sommet pour mieux m'en saisir ensuite. Je ne pus alors réprimer mon plaisir plus longtemps, et un sourire ravi de plein contentement s'afficha sur mes lèvres.
Là, dans ma main, le coffret de Life saison 1.

La suite aurait pu rester dans l'intimité de ma chambre, entre mon lecteur DVD et moi. Après des semaines où l'attente avait atteint son paroxysme, mettant un à un les sous dans la cagnotte et guettant le calendrier, ma satisfaction était totale, puisque Charlie Crews allait enfin rentrer avec moi. Hélas, cet orgasme téléphagique devait connaître un coitus interuptus.

VousAvezAimeDrHouse_NeQuittezPas

Glurps.
Un vrai tue-l'amour.

Euh, ah bon ? C'est sûr, ça ? Et de quelle façon je vous prie ? En-dehors de la diffusion consécutive des deux séries à un moment, comment TF1 justifie-t-elle un tel slogan ?

Car du maussade, revêche, et auto-destructeur Gregory House, comment peut-on passer au lumineux, emphatique et miraculé Charlie Crews ? C'est comme passer des forces de mort aux forces de vie. L'un est en fait l'antithèse de l'autre.
House suspecte que tout le monde ment, Crews veut laisser le bénéfice du doute au présumé innocent. House se contrefiche de son existence qu'il ment en danger tous les quatre matins, Crews croque les plaisirs simples de l'existence en reprenant sa vie en main.
Bon, d'accord, les acteurs sont tous deux Britanniques, je vous concède déjà ça.

Il aurait peut-être fallu commencer par mieux vendre la diffusion sur TF1 plutôt que de courir béatement après la vente de DVD basée sur cette seule publicité mensongère. Laisser Life dans l'ombre de House... voilà bien l'oeuvre d'une chaîne qui ne regarde toujours pas ce qu'elle commercialise, par quelque biais que ce soit. D'un autre côté on parle de la chaîne qui a maltraité Twin Peaks au-delà de toute tolérance à la douleur, alors, Life...

J'ai cligné des yeux et la rage est retombée d'un coup. La tête me tournait encore, mais j'ai tenu bon sur mes jambes.
...
Le coffret sur le coeur, j'ai marché vers les caisses.

25 mai 2009

Size does matter

C'est très certainement en prenant en main plusieurs saisons d'une même série au même moment qu'on comprend le mieux pourquoi, des fois, quand même, le package, eh oui, ça compte.

Prenez... tiens, The Tudors. Au pif. Comment vous savez que j'ai visité une FNUC récemment ? N'en faisons pas toute une histoire, ça ne fera qu'un euro de moins dans la cagnotte Life...! En apparence, et dans les rayons savamment éclairés de la FNUC (ni trop de lumière ni pas assez, ce qu'il faut pour attirer le regard sans laisser paraitre les quelques défauts qui pourraient exister, bref, un attrape-couillon bien connu), les coffrets ont l'air assortis.

La tournure de phrase à son importance, car ils n'en ont bien que l'air.
Une fois qu'on les ramène chez soi, toute excitée, les retournant dans tous les sens dans le train, impatiente de pouvoir les insérer langoureusement dans le lecteur DVD (car qui peut douter que la téléphagie est une passion hautement érotique ?), on s'aperçoit que :
- une saison jouit d'un coffret dépliable, l'autre se contente de simples slims en plastique (et qui osera soutenir que le plaisir est le même avec du simple plastique ?)
- la charte graphique, notamment au dos du package, n'est pas du tout la même (pas la même police, pas le même style d'encadré, mise en page moins esthétique sur la saison 2...)
- ils ne font pas la même hauteur !!! C'est vrai que ça se joue à quelques millimètres, mais quand même, ça se voit ! Et c'est sans doute le plus agaçant.

Avant d'entamer la saison 2 directement sur le DVD sans passer par les préliminaires en cagoulage, j'ai donc un message personnel à faire passer à Sébastien LAPLANTE qui a signé son "oeuvre" : monsieur, la taille compte, et tout le reste aussi ! Pff, ces mecs, faut vraiment tout leur expliquer...

10 mai 2009

FNUC you

Pour la cagnotte Life, il y a un euro de moins. J'ai résisté plusieurs fois mais hier, ma frangine m'a emmenée dans une FNUC. Elle avait des bons de réduction, je peux pas lutter contre ça !!!

Bon, ça fait un donc un euro de moins pour le mois prochain, et puis quelques autres dépensés pour mon obole au dieu FNUC.
Mais le plus contrariant c'est que je suis allée dans une FNUC que je ne connaissais pas, et qu'elle était assez dépourvue en séries télé. On n'y trouvait en fait quasiment que les nouveautés... et encore.

Par exemple, on pouvait y trouver le verdoyant DVD de la 4e saison de House, mais pas les trois premières. Super logique. Une chance que je ne tienne pas à investir dans House. Mais du coup, là où j'aurais pu me laisser aller à me lancer dans une série ou une autre, eh bien, il s'avérait que je ne pouvais pas acheter la 1e saison. Décourageant au plus au point.
Et puis, il y avait des nouveautés dramatiquement manquantes, comme le coffret La Belle et la Bête qui m'était pourtant destiné à bien des égards (c'est une des premières séries dont j'ai parlé ici, je la regardais déjà toute petite... et puis, ne serait-ce que le package violet !), qui pourtant était mon objectif de départ.

Démunie devant ces absences éhontées, j'en suis venue à me poser des questions... J'ai l'impression de passer mon temps à acheter des DVD mais, pourtant, devant ce rayon, c'est comme si je n'en avais aucun. Ou plutôt comme si aucun ne me concernait. De quelles séries je peux bien suivre la sortie en DVD, finalement ? Battlestar Galactica ? Et à part ça ? Boston Justice (mais il n'y avait que la saison 2 et même pas la 3), bon, d'accord. Mais sinon ?

Des séries qui m'attiraient dans les rayons, y compris parmi celles que j'ai déjà à la maison, je tirais la leçon suivante : il ne s'agit que de mini-séries (The Lost Room, Jekyll) ou de saisons uniques (Action!, Angela, 15 ans), de séries à deux doigts d'être finies (Pushing Daisies, Battlestar Galactica), ou, dans le meilleur des cas, de séries au rythme de sortie si lent qu'il vaut mieux que je ne retienne pas mon souffle (Une Nounou d'Enfer, The Practice).

En rentrant à la maison, j'ai essayé de regarder le palmarès de mes plus récentes acquisitions. Seul le coffret Gilmore Girls me donne un peu d'espoir, mais la série n'est pas prioritaire sur ma liste, d'autant qu'il est assez rare que soit en stock la saison que je cherche.

Ca m'a un peu désespérée, tout d'un coup. Je me suis dit : "mais en fait, en-dehors des pilotes que je découvre chaque semaine, je regarde quoi sur le long terme ?", et le bilan a été effrayant.
Sur le long terme ? Je finis tranquilement mais sûrement mon intégrale de Titus, la saison 3 de Three's company, j'ai entamé Voilà! et j'y deviens accro... je vis dans le passé ! Je regarde des séries que de toutes façons je ne trouverais pas en DVD (surtout moi qui n'ai pas de lecteur zone 1).
Je fais du rangement dans mes cagoules et je m'aperçois qu'il y a soit des vieilleries de ce genre, soit des nouveautés dont la sortie en DVD en France n'est vraiment pas pour tout de suite.

Mais alors qu'est-ce que je fais en magasin ?! Pourquoi je suis si contente de ces bons de réduction soigneusement offerts par ma soeur ? Pourquoi j'ai déjà sorti ma jolie carte FNUC ? Pourquoi je suis contente d'être dans ce rayon si rien ne m'y attire spécialement ? La pauvreté de l'étal y était certainement pour quelque chose (et le prix de la saison 2 de Big Love, aussi), mais j'ai eu un coup de blues terrible.

J'ai longtemps hésité avant de prendre quelque chose. Oui, The Lost Room, mais il n'y a pas urgence. Oui, Boston Justice saison 2, surtout à un prix vert. Mais j'étais mal à l'aise. La perspective de retourner dans quelques semaines à la FNUC pour Life, alors que la série vient d'être annulée, l'absence de La Belle et la Bête, l'absence de la saison 3 de Gilmore Girls, y étaient évidemment pour quelque chose. J'étais venue en me réjouissant à l'avance de ces quelques acquisitions, qui me trottaient dans la tête, et ne pas les y trouver, et surtout être incapable de m'enflammer pour d'autres sorties, m'ont rendue toute chose. C'est vrai qu'il y a aussi des séries dont j'ai la première saison, comme Heroes ou Babylon 5, mais dans ces cas-là je ne m'estime pas assez fan pour faire l'investissement de saisons supplémentaires dans l'immédiat.

Mais, moi qui aime tant les séries, et qui aime tant les avoir en DVD, au lieu de l'embarras du choix, il ne me restait que l'embarras.

6 mai 2009

Le futur, c'est dans 22 jours !

"C'est la crise", "la grippe-avec-plein-de-noms nous tuera tous, fais tes réserves de Tamiflu", "tu as reçu ta feuille d'impôts ?", "le DVD de Life sort en juin !!!".
Tout m'incite a garder précautionneusement mes petits sous par les temps qui courent, histoire d'être raisonnable. Mais si j'étais raisonnable, ça se saurait. Je ne pense pas qu'un téléphage soit raisonnable, par définition, de toute manière.

Donc me voilà l'autre jour à flâner dans les rayons de Surkuf (qui après la FNUC est probablement l'entreprise que je fais le mieux vivre depuis que j'ai un salaire), et regarder les prix de ci, de ça, et d'autre chose, et surtout, du Saint-Graal. Ca fait des années que j'en rêve, et de voir que le prix n'était pas aussi élevé que ce à quoi je m'attendais (toutes proportions gardées évidemment) n'est pas non plus pour m'aider.
Donc ça y est, après en avoir rêvé, c'est décidé !

Creator
Mais qu'il est beau !!!

Désormais, plus rien ne pourra m'arrêter ! [insérer un rire à la Fantomas ici] Le monde m'appartient !
Toutes mes VHS finiront numérisées, soigneusement rangées ! Adieu les rageantes problématiques dues à la VHS : adieu l'étiquettage barbare que j'ai commencé en 2001, adieu les 800+ cassettes à porter à chaque déménagement, adieu les fois où je vous parle d'une série que vous n'avez aucun moyen de découvrir, adieu les génériques que je cherche désespérément au format numérique, adieu les heures passées à avancer, reculer, avancer, reculer, jusqu'à trouver enfin le début de l'épisode que je cherche, adieu les VHS avec jusqu'à 10 séries différentes dessus ! C'est fini ce temps-là !
A la fin du mois, il sera à moi, rien qu'à moi, mon précieux !

Et alors cet été, pendant que d'aucuns se farciront les insipides nouveautés de l'été (voir post d'hier), moi, je vous proposerai le pilote d'Une Maman Formidable (en VF en plus), la fin de Corky, enfin un épisode de Working, et plein d'autres bonnes choses encore ! Depuis le temps que j'en parle, il y aura deux génériques de Rude Awakening, celui de Cop Rock, celui de Leaving L.A., et des tonnes d'autres encore ! A moi le générique de The War Next Door en guise de réveil le matin ! Vous avez raté les Screenings de 2001, pas de problème, je les aurai ! Revoir certaines séries ne tiendra plus de la gageure numérique ! Et cela sans exploser mon ratio sur Demonoid en plus ! Enfin la possibilité de redécouvrir de vieilles perles qui sont si compliquées à atteindre actuellement sans une à deux heures de fouilles archéologiques préalables dans ma telephage-o-theque !
Tous mes classiques, enfin, à portée de main ! Et tous les autres !

Et tout ça, sous la main, dés ma prochaine paye ! Courage, plus que 22 jours à tenir...
Ah, l'été va être chouette, c'est moi qui vous le dit !!!

11 avril 2009

Life support

Il y a des choses qui ont changé dans ma vie, récemment. C'est pas que le rythme de cette nouvelle existence me tue, mais il faut le temps de s'habituer, quoi. Du coup, ces derniers temps j'ai pris une mauvaise habitude c'est que quand je suis rentrée à la maison, j'ouvre la porte et je tombe directement sur mon lit (avec un rebond contre le mur parce que le lit n'est pas pile face à la porte d'entrée, mais vous saisissez l'idée, quoi) après quoi je m'endors comme une masse. Dans le meilleur des cas je tiens le coup un ou deux soirs de semaine, mais ce ne sont jamais les jours que je voudrais.
J'ai donc pitoyablement raté Life le 25 mars, et puis du coup bah j'ai pas regardé le 1er avril parce que je ne voulais pas sauter des épisodes, et là j'ai compris que j'étais à nouveau entrée dans la spirale infernale.

Mais si, vous savez : la spirale infernale. La spirale infernale qui commence par "j'ai raté un épisode cette semaine" et finit par "du coup j'ai arrêté de regarder et ah bah, tiens, la deuxième saison commence ce soir". Cette spirale infernale.

Ca m'a fait le coup pour plusieurs séries déjà, comme par exemple Veronica Mars ou surtout LOST : j'ai arrêté pour des raisons techniques, et je n'ai jamais réussi à retrouver l'envie de m'y remettre ensuite. C'est un peu comme 24 : dés qu'on sort de l'univers, on ne parvient plus à s'y replonger, parce qu'on a eu l'occasion de prendre du recul et de se dire que, finalement, c'est pas si intéressant.
Il est hors de question que je laisse ça se produire avec Life. HOOOOORS DE QUESTION. Nan mais vous ne vous rendez pas compte, on parle de Life, là ! La série qui insuffle de l'air dans mes poumons depuis que je suis privée de tartes. Donc c'est même pas la peine d'y penser.
Mais j'ai la solution.

Encore une fois, je vais faire mon Cylon, mais j'ai un plan ; et il est le suivant :
- j'ai acheté un petit cochon
- chaque fois que je passe devant une FNUC et que j'ai envie d'y entrer, je m'auto-punis
- l'amende versée à moi-même est de 1€ à chaque fois
- je mets donc 1€ dans le petit cochon
- et en juin, sans effort (vu le nombre de fois où la tentation me prend), je m'offre une première vie

De toutes façons, avec les DVD que j'ai été acheter l'autre jour en occas' (Felicity, Dharma & Greg...), j'ai largement de quoi faire dans l'intervalle, sans compter que j'ai du Big Love à faire avancer, et un coup de pied dans l'arrière-train à me filer pour Deadwood et Rome. Donc je peux tenir sans piller une FNUC d'ici-là, c'est faisable.

Je ne tiens pas vraiment à cette série. Je ne tiens pas vraiment à cette série.
Bon d'accord, peut-être que j'aime bien cette série.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Life de SeriesLive.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité