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ladytelephagy
6 octobre 2012

[DL] Crimi Clowns

Le blues de la rentrée américaine.
Cette tendance pessimiste qui consiste à dire que la nouvelle saison n'est pas excitante, ce qu'on dit à peu près tous les ans... en dépit du fait que notre planning téléphagique occupe plus d'une dizaine d'heures de la semaine. A un moment ou à un autre de la rentrée, tous les téléphages ont un petit soupir aigri ; soit parce qu'ils pensaient qu'ils auraient plus de coups de coeur et que finalement la nouvelle saison leur semble prévisible, soit parce qu'une des nouveautés qu'ils attendaient n'atteint pas le niveau de qualité espéré (dans mon cas, le deuxième épisode de Last Resort a très exactement les mêmes qualités et défauts que le pilote, par exemple), soit parce que certains retours se font en demi-teinte, soit parce que la midseason porte de plus alléchantes promesses. Les excuses pour jouer l'expert blasé ne manquent pas.

Il existe pourtant un remède à ce mal téléphagique légèrement artificiel. Ce remède s'appelle la télévision non-américaine.
L'un des plus incroyables ovnis de la rentrée, on le tient de la Belgique et des Pays-Bas. Il a démarré en début de semaine. Il s'appelle Crimi Clowns. Et croyez-moi, vous voulez regarder Crimi Clowns.

Dans Crimi Clowns, Ronny Tersago, un comédien popularisé par son personnage de Norry le clown, a connu un revers de fortune et  connait des soucis financiers graves. Avec toute une bande d'autres clowns, il a décidé de se recycler dans des affaires pas très nettes, en organisant des cambriolages. Son fils Wesley est également de la partie, et la série commence alors que cette fine équipe est en train de voler du matériel dans un magasin de hi-fi et video. Wesley décide de voler une caméra, et de tourner une sorte de documentaire-confession sur le milieu dans lequel il vit (vous le voyez, ce résumé est légèrement différent, après visionnage, de celui que je vous proposais il y a quelques jours ; une conclusion s'impose, il faut que je rajoute le néerlandais à la liste des langues que je dois apprendre).
Toute la bande partage en effet une même villa, symbole de la gloire passée de Ronny, où les journées passent tristement en attendant que la nuit tombe et qu'on puisse partir pour un nouveau casse ; Wesley n'a donc qu'à hanter les couloirs de la maison et filmer tout ce qui lui chante.
Le problème c'est qu'il est assez difficile de comprendre Crimi Clowns sans sous-titres, parce que c'est une série assez bavarde. Le pilote est en tous cas composé à 90% de monologues et d'interviews ; mais ce qui fait la différence, c'est la façon dont ces monologues ou interviews sont tournés. Clairement, la consommation de substances plus ou moins légales (c'est une coprod avec les Pays-Bas, après tout) a été, sinon un moyen, au moins une inspiration pour la réalisation de nombreuses séquences ; à cela il faut ajouter que la camera est très souvent en vue subjective. Les monologues de Wesley semblent souvent décousus (il s'imagine filmant un réquisitoire pour un jury imaginaire), et il est visiblement hanté par la complexité de ses rapports à son père.

Je serais extrêmement surprise d'apprendre que Luk Wyns, créateur, auteur, co-producteur, réalisateur, et acteur principal de Crimi Clowns, n'a jamais vu Les Soprano.
Sans parler de copie, bien au contraire, il est en tous cas clair qu'il y a une parenté entre les deux séries. Mais si j'ai toujours eu du mal avec Les Soprano, essentiellement parce que le milieu mafieux ne me captive pas, je dois dire que l'univers complètement azimuté de Crimi Clowns me séduit énormément. Derrière une volonté similaire, celle d'opérer une forme d'introspection pour des personnages vivant en marge de la loi et dont le comportement est souvent immoral et violent, Crimi Clowns ajoute une dimension surréaliste que n'a pas sa cousine américaine, laquelle avait opté pour un style sobre et au contraire plus réaliste. La mise en images de Crimi Clowns, ses personnages comme errant fantômatiquement dans la villa, relèvent presque de l'atmosphère des rêves, ou plutôt des cauchemars ; c'est une série autrement plus perturbante que celle de David Chase.

Alors, faute de mieux (genre des sous-titres français ou anglais, ce qui serait vraiment le rêve), je vous propose aujourd'hui de simplement tenter le générique. Qui lui-même n'est pas mal du tout, comme vous allez le voir...

CrimiClowns
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Un générique d'une minute et demie, on avait oublié combien c'était bon ! Et en plus rien n'est à jeter dans celui-là, il est juste formidable.

Musicalement, il faut quand même admettre que c'est de la bonne. J'aime énormément les différentes ruptures de rythme qui ponctuent ce thème musical, cela s'accorde à la perfection avec l'univers à la fois coloré et dérangeant des images ; quant au saxophone, il rappelle l'univers bizarre de Twin Peaks, non ? On sent qu'il y a un peu de violence et de sexe, mais que ce n'est pas le seul objet de la série, l'équilibre qui m'a semblé visible dans le pilote est plutôt bien rendu ici. Les paroles font quant à elles un excellent travail pour nous renvoyer à la problématique de Wesley vis-à-vis de son père, évoquant le travail d'introspection comme d'interrogation de l'entourage...
D'ailleurs, l'héritage des Soprano se ressent jusque dans ce générique, je trouve, au moins sur la façon dont les paroles sont scandées, et sur les plans réguliers sur la voiture qui arpente les rues... Non ?

Mais même du point de vue esthétique, le générique de Crimi Clowns est impressionnant, on retrouve parfaitement l'univers de la série. D'entrée de jeu, la façon dont les acteurs principaux apparaissent à l'écran est par exemple superbe, mais tout dans la photographie de ce générique fait envie, même quand ça met mal à l'aise. D'ailleurs on y retrouve plusieurs des images vues pendant la bande-annonce de la série, qui était elle-même bien alléchante. Et encore, par rapport au générique de fin, tout ça est soft !

Alors, pour toutes ces raisons et quelques autres, si quelqu'un veut se lancer dans des sous-titres de cette série, vraiment, il a tout mon soutien, je suis même prête à faire le timing pour aider. L'appel est lancé...

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22 septembre 2012

[DL] Ta Gordin

Israël semble avoir le vent en poupe aux USA. Jusque là, peu de projets de remakes US avaient réussi à faire séduire un large public (In Treatment est resté assez confidentiel, The Ex-List et Traffic Light ont été de cuisants échecs...), mais grâce à Homeland, et son buzz retentissant, les lignes sont en train de bouger. D'abord c'est Hatufim qui en a profité, obtenant même une commercialisation en DVD puis une diffusion en Grande-Bretagne ; désormais les vannes sont ouvertes pour plein d'adaptations.

Les Américains choisissent peut-être un peu mieux les projets à adapter, aussi : sont dans les tuyaux des versions américaines pour Asfur, Timrot Ashan (ça fait un bout de temps, mais pendant un moment on n'en entendait plus trop parler) et maintenant Ta Gordin. J'en oublie probablement. Je suppose aussi que Clyde Phillips va déterrer son projet d'adaptation de HaEmet HaEroma dans la foulée, enfouie dans un tiroir de HBO. C'est Ben Silverman qui doit être content, lui qui depuis trois ans fait son marché dans les formats locaux unscripted et parfois scripted...
J'ai l'impression que, de la même façon que les Américains adaptent uniquement des polars scandinaves, ils ont découvert un filon avec Hatufim, celui du thriller, et désormais ils vont s'ingénier à épuiser le filon comme si la télévision israélienne n'avait rien d'autre à proposer. Hey, je ne me plains pas : ça va apporter un éclairage sur la fiction israélienne, peut-être faciliter l'accès à certaines séries du catalogue, et je dis tant mieux. De la même façon que la fiction scandinave est devenue juste un chouilla plus accessible maintenant que les chaînes achètent des séries... même si ce sont quand même souvent les mêmes genres qui reviennent. L'essentiel c'est d'entrouvrir la porte, après tout.

Et puis, pour fréquenter ce blog et m'avoir vue me répandre sur certaines horreurs commises par des remakes, vous le savez : une adaptation, ça se choisit avec précaution, on ne peut pas tout adapter. Et quand bien même, encore faut-il savoir comment l'adapter.
Pour le moment, les comédies ou dramédies israéliennes n'ont pas fait leurs preuves, ce qui tend à indiquer qu'Asfur ou Zanzuri ne sont pas des succès assurés, et peut-être même que ces projets ne verront jamais le jour (dans le cas de Zanzuri, c'est même à espérer parce que nom d'un chien que c'est mauvais). J'ignore où en est le développement du remake de Hahaim Ze Lo Hakol pour CBS, mais l'absence de news depuis plusieurs mois est à mon avis également de cet ordre.
Il y a aussi des séries israéliennes qui sont vraiment incroyables, avec des pitches réellement originaux, mais qui sont impossibles à adapter hors de leurs frontières. On a parlé récemment de Srugim ou de Kathmandu, et ce sont de parfaits exemples de ce problème, avec Yehefim dont il faut que je vous cause à l'occasion ; une grande part de ce qui fait leur intérêt (la question religieuse) est justement ce qui fait que ces séries sont difficilement exportables en tant que formats. En revanche, il y a des dramas qui pourraient très bien faire la transition, comme Nevelot (d'ailleurs on avait vu le générique ici, si vous voulez) ou Blue Natali (c'était en projet à un moment ou j'ai rêvé ça la nuit ?) qui sont les premières à me venir à l'esprit. Peut-être même qu'à la place de Dani Hollywood, la CW devrait essayer d'adapter HaNephilim, aussi.
Cependant, si Timrot Ashan (dont la qualité de l'original est indiscutable) et/ou Ta Gordin réussissent leur implantation aux USA, on pourra considérer que l'essai est transformé, et d'autres s'engouffreront alors peut-être dans la brèche...

Du coup, pour célébrer cette perspective réjouissante, aujourd'hui je vous propose le générique de Ta Gordin, un bon petit thriller d'espionnage où, encore une fois, se pose la question du patriotisme : entre trahir ou servir la Nation, il faudra choisir. Comme je vous le disais, les projets US jouent la carte de la sécurité après Homeland...

Je me demande comment la version américaine (apparemment baptisée M.I.C.E.) va gérer le problème de la langue russe dans les épisodes ; dans la série originale, les dialogues en russe sont fréquents, assez longs, et les spectateurs israéliens peuvent les suivre avec des sous-titres (cela étant, je n'ai encore jamais vu un épisode de série israélienne diffusé sans sous-titres, donc les spectateurs sont habitués...), mais j'imagine mal ça dans une série américaine, pourtant il semble difficile, vu le pitch, d'y couper.
Cela dépendra peut-être de la chaîne qui achètera le projet puisque pour le moment cette information m'a échappée ou est tout simplement inconnue ; une chaîne du câble pourra envisager une série réellement bilingue, un network, ça semble très difficile. Mais de toute façon, le pilote de la série est bien trop bavard pour un network.

Bon, je vois que je m'étends sur le sujet, faut m'excuser, c'est l'enthousiasme... mais on avait dit qu'on parlait du générique de Ta Gordin, hein ! Alors on y va.

TaGordin
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !


Très sincèrement, ce n'est pas le générique préféré de ma collection. Essentiellement parce qu'il est assez opaque sur l'esprit de la série. On peut y piocher quelques indices sur ce qui se dit dans Ta Gordin, en matière d'espionnage, mais très franchement, ça reste très difficile d'accès tant le générique couvre des choses très variées et parfois même contradictoires en apparence.

En revanche j'aime beaucoup la musique. C'est le genre de titre un peu hybride qui reste en tête, qui est un peu électronique, un peu mystique, et qui fonctionne incroyablement bien. Ca reste bien en tête (mais c'est impossible à fredonner), aussi. Je trouve ça efficace en diable. D'ailleurs ça me rappelle un peu, dans un style musical différent, ce qui est accompli à première vue par le générique de Homeland (si l'on omet le fait que le générique de Homeland a aussi pour fonction de nous faire entrer dans la tête de Carrie), assez brouillon mais entêtant quand même.

Alors, de la même façon que Ta Gordin pourrait prochainement être repris sur les écrans américains parce que, tout d'un coup, d'autres ont envie de dupliquer le modèle qui a réussi pour Homeland, on n'est pas vraiment dans la surprise avec ce générique, pas plus qu'on ne l'est, à vrai dire, avec la série elle-même. Pour autant, puisque les USA se sont décidés à piocher dans le catalogue israélien pendant quelques temps (ça durera le temps de la période de grâce de Homeland, je présume), c'est quand même bien sympa d'entendre un peu parler des originaux.

D'ailleurs je me suis souvenue cette semaine que j'avais promis à Livia de mettre le premier épisode de Mesudarim (avec sous-titres) à sa disposition... Et dés que j'ai fini Srugim, je fais un sort à mon DVD d'Avoda Aravit, aussi. Alors, vous le voyez, on n'a pas fini de parler de séries israéliennes dans le coin !

12 septembre 2012

[DL] De Vijfhoek

Il y a des pays dont j'ai toujours l'impression de ne pas parler assez, mais depuis quelques mois, j'essaye de m'y mettre. La Belgique et les Pays-Bas sont de ceux-là, et même si je ne suis pas encore totalement au point à leur sujet (mais j'y travaille, juré), j'avais repéré deux séries en cette rentrée : De Geheimen van Barslet et De Vijfhoek.
Je pensais qu'elles démarraient toutes les deux en ce mois de septembre mais, après quelques recherches (et pas mal de frustration parce que j'étais convaincue que le pilote avait déjà été diffusé), je me suis aperçue que De Geheimen van Barslet serait lancée sur Ned2, au Pays-Bas, le 6 octobre seulement (; e Pilot Watch a d'ailleurs été corrigé en conséquence.
De Vijfhoek, elle, a bel et bien démarré à la date prévue sur la chaîne belge één, soit le 4 septembre dernier, et c'est d'elle que je vais vous parler ce soir.

Ce qui m'intéressait, c'était que le pitch de De Vijfhoek me faisait penser à ceux d'un grand nombre de séries diffusées sur la chaîne nippone WOWOW. Il y avait un côté "radiographie d'un problème de société" qui me plaisait bien.
Pour ceux qui ont la flemme d'aller regarder dans le grand world tour de cet été pour se remémorer quoi il s'agissait, puisqu'on en avait déjà parlé, rappelons que, logée dans un quartier de Bruxelles, De Vijfhoek s'intéresse à un grand probjet de construction qui se trame dans les bureaux d'une grande compagnie. Alors que les habitants ne soupçonnent pas les grands bouleversements qui les attendent, le projet progresse...

Vous imaginez bien que c'est la mort dans l'âme que j'ai donc récupéré le pilote de De Vijfhoek, et comme j'ai décidé de faire une pause de quelques jours avant d'attaquer la suite de Srugim (essentiellement parce que je vais avoir quelques jours de congès, et que j'ai l'intention de me faire la saison 2 d'une traite à cette occasion !), j'ai donc jeté un oeil au premier épisode. Eh bien écoutez, vraiment on s'y croirait. C'est une série de WOWOW, sauf qu'elle est diffusée par één. Et les acteurs ne sont pas asiatiques. Sinon, c'est la même ! Les mêmes techniques narratives, la même volonté d'offrir plein de points de vue différents...

La construction de ce premier épisode est efficace en diable, à défaut d'être surprenante. Comme nous sommes invités dans les bureaux de la Leroi Building Company, nous savons ce qui se trame. Les habitants du quartier, eux, pas du tout.
Ils mènent leur vie sans rien remarquer, avec leurs propres petits problèmes, mais nous, nous repérons les détails avant-coureurs ; l'absence de suspense est ainsi compensée par une impression de compte à rebours invisible. Nous savons que tous ces préoccupations "anodines" ne sont rien, comparés à ce qui attend le quartier, mais nous sommes les seuls dans la confidence. C'est pourtant ce qui explique que, tournés vers leurs soucis personnels, les locaux ne sentent rien venir, et cela accentue, de fait, l'impression d'inéluctabilité : on sent que, quand ils vont s'inquiéter, il sera presque trop tard. C'est évidemment le but, et la série ne s'en cache pas.
Nul doute cependant que De Vijfhoek sème déjà tous les éléments nécessaires pour la réplique, notamment avec le personnage de la nana qui vient d'être reçue au barreau mais qui finalement décide de devenir journaliste (je vous l'accorde c'est pas très subtil) ; mais, comme les autres habitants du quartier, elle est pour le moment dans le flou.

Bonus non-négligeable, De Vijfhoek se déroule dans un quartier multilingue, cosmopolite, où les personnages se parlent en flamand comme en français. La vie du quartier est bien décrite, avec sa petite brasserie, la petite boutique du commerçant arabe du coin, le petit kiosque à journaux... Tout cela rend le quartier très vivant et réaliste. Ce qui est, forcément, nécessaire, afin de pouvoir compatir avec les habitants contre le grand capital. Eh oui, ce genre de séries laisse rarement le choix quant à la prise de position finale du spectateur, même en offrant un point de vue large, mais quand même subjectif sur la question.
Mais qu'est-ce que vous vouliez, vous ranger du côté des riches, peut-être ?!

Si le premier épisode de De Vijfhoek est pour le moment un peu mou (beaucoup, beaucoup d'exposition...), le trailer annonçant la suite des opérations est quant à lui plus alléchant. Et puis, ce sont en tout 13 épisodes qui ont été commandés, donc on a le temps d'être surpris par la tournure des choses.

DeVijfhoek
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Pour ce qui concerne le générique, puisqu'on est un peu là pour ça quand même, en fait il est musicalement divisé en deux parties. D'abord un côté très pop, avec une voix féminine qui fait des vocalises ; et puis, au bout de 19 secondes... je ne vous en dis pas plus, je vous laisse le découvrir. Mais je trouve que ça correspond assez bien à l'identité du quartier.
Identité que l'on retrouve, en filigrane, à travers des lumières, des images subliminales de plans, et surtout, le logo, qui reprend subtilement la forme d'un pentagone... ça tombe bien, c'est la traduction du titre de la série !

Sans être un générique inoubliable ni même très original, celui de De Vijfhoek lui ressemble bien, et dure quand même 30 secondes, ce qui est quand même un minimum. En tous cas la série part avec les bonnes cartes dans sa manche.

8 septembre 2012

[DL] The High Life

Allez, on est samedi, on se détend. Pour aujourd'hui, pas de review de pilote, pas de bilan de saison, pas de... non, franchement, on prend les choses à la cool aujourd'hui, et pour ça, rien de mieux qu'un générique complètement stupide et ridicule.
Mais un générique complètement stupide et ridicule AVEC Alan Cumming. Ahaaa ! Je savais bien que j'allais vous intéresser.

Et qui plus est, chose qui n'est pas courante, ce sera l'occasion de découvrir une série écossaise, The High Life, donc. Cette pépite n'a duré qu'une maigre saison d'une demi-douzaine d'épisodes dans les années 90 (c'est-à-dire qu'elle est potentiellement plus vieille que certains d'entre vous), et se déroulait dans une compagnie aérienne fictive, Air Scotia. Les deux héros, Steve et Sebastian, sont des stewarts pas franchement compétents ni motivés, qui préfèrent rêver qu'un jour il auront un poste important dans une compagnie prestigieuse, plutôt que de se donner un minimum de mal dans leur job actuel, et qui passent le plus clair de leur temps à faire les idiots et se moquer de tout, que ce soit en salle de repos ou même en vol.

Comme le DVD est proposé à un prix dérisoire, et qu'il m'est arrivé hier, j'ai donc pu découvrir les épisodes, et donc le générique. Et je n'ai pas su résister à l'envie de partager ce grand moment "wtf" avec vous. Ah c'est sûr, ça casse un peu l'image d'Eli Gold, mais qu'est-ce qu'on rigole !

TheHighLife-Generique
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Alors vous allez me dire : mais qu'est donc allé faire Alan Cumming dans cette galère ? Encore un job purement alimentaire ! Eh bien pas du tout : c'est l'un des co-créateurs et scénaristes de la série ! En fait, son Sebastian est une variation d'un personnage qu'il avait créé depuis qu'il avait fait le conservatoire (et qu'il y avait rencontré Forbes Masson, qui incarne Steve). Aucune excuse !

Mais je crois que ce qui m'a achevée, c'est d'assister au générique de fin. Si tous les génériques de fin de comédies étaient aussi barrés, même Whitney serait regardable. Vous voulez que je vous dise ? On néglige complètement le potentiel d'un générique de fin.

TheHighLife-Ending
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La question se pose de savoir ce qu'Alan Cumming fumait dans les années 90... à mon avis il n'y a pas que le boeing qui est "high" !
En tous cas, je crois que j'ai trouvé l'antidote parfaite à tous les coups de mou et de grisou que je pourrais avoir à l'avenir. Le moral dans les chaussettes ? Il suffit de suivre les instructions de l'équipage, et d'embarquer pour moins d'une minute de délire.

Je m'en serais voulue de ne pas partager ces quelques fous rires avec vous... et avouez, ça met de bonne humeur de voir un truc pareil !

2 septembre 2012

[DL] Golden Girls

Eh bien vous voyez, j'étais totalement passée à côté de la date de lancement de Golden Girls, l'adaptation néerlandaise des Craquantes.
La dernière fois que j'avais regardé, courant août, je jure qu'il n'y avait aucune date de fixée, et voilà que je découvre aujourd'hui en allant chercher le pilote de House Husbands (oui, j'ai quelques jours de retard dans l'update du Pilot Watch, mais pour ma défense, si vous me suiviez sur Twitter vous auriez su que ça commençait aujourd'hui en remplacement de Howzat!) qu'il y a déjà deux épisodes au moins qui ont été diffusés par RTL4. Bon, clairement, j'ai une marge de progression sur le suivi des grilles néerlandaises.

Alors du coup, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller jeter un oeil à ce remake, histoire de voir si les Pays-Bas avaient trouvé une solution aux problèmes qui s'étaient posés à l'Espagne au moment de Las Chicas de Oro.
Je veux pas vous spoiler, mais la réponse est non. Bon, d'un autre côté, j'aurais pu m'en douter dés que j'ai vu paraître les premières photos de promo ; jugez plutôt.

GoldenGirlsNLPardon pour vos yeux.

L'insistance de la plupart des remakes de cette série à vouloir absolument avoir l'air de dater des années 80 m'est, pour tout dire, impossible à comprendre. Le charme des Craquantes, ne semble-t-il, n'avait aucun rapport avec l'époque, mais plus avec l'excellent cast d'une part, et surtout, le ton parfaitement trouvé. Les Craquantes n'était pas un sitcom idiot et bêtifiant, mais au contraire une comédie acidulée sur le troisième âge qui parvenait à saisir ce qu'on imagine être la réalité de cette période de la vie, mais sans pesanteur, avec des intrigues généralement légères mais jamais clownesques, et des dialogues toujours très fins et capables de mettre en relief des personnages qui dépassaient la caricature dans laquelle il était possible de les enfermer. De tous les sitcoms américains à succès qu'on peut envisager d'adapter, c'est certainement l'un des plus casse-gueule, d'ailleurs, je pense. Parce que la série originale reposait une équilibre subtil, et que la subtilité est rarement la caractéristique principale d'un remake.
Alors, vouloir absolument se réfugier derrière les couleurs flashys, les perruques improbables, les robes à fleurs et les montures de lunettes énormes, je ne comprends simplement pas le concept. Pour moi, c'est comme si les adaptations transformaient en gimmick un élément qui n'a rien à voir avec ce qui permet d'identifier la série, mais qui identifie surtout son époque de naissance. Or l'intérêt de produire, en 2012, un remake des Craquantes, a plus à voir à mon sens avec les personnages eux-mêmes, que faire revivre artificiellement les années 80 aux spectateurs. A plus forte raison parce que si on vient pour la séquence nostalgie, les rediffs des Craquantes font très bien l'affaire, et un remake n'égalera jamais ce résultat.

Du coup, vous pouvez en juger par vous-mêmes, le générique de Golden Girls est sidérant, parce qu'il met à côté sur tous les tableaux.

GoldenGirls
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Mais je crois que le plus pénible n'est pas de voir la série originale singée et réduite à l'état de caricature d'elle-même. Pire même que l'impression que Mrs Doubtfire s'est invitée dans la série : le mensonge éhonté.
Le générique de Golden Girls nous propose en effet de suivre nos quatre vieilles dames dans différentes aventures, sur une jetée ou faisant du shopping, au casino ou en balade en vélo... bref, dans tout un tas de décors "naturels". Or, Golden Girls, comme son aînée Les Craquantes, est intégralement tournée en studio. Le pilote néerlandais reprend d'ailleurs le scénario du pilote original scène par scène, c'est-à-dire avec une cérémonie de mariage qui a lieu dans le salon de la maison qu'elles se partagent. C'est vous dire à quel point les vélos sont loin, si même pour un mariage, on utilise le décor de la colocation, quand même !
Le générique fait donc espérer quelque chose de nouveau (et après tout, on pourrait imaginer que tout en reprenant les personnages et les intrigues, on décide de faire cette adaptation en single camera, ce ne serait pas une si mauvaise idée) quand il n'y a pas plus littéral que Golden Girls. Je sais pas si c'est parce que je me suis fait une intégrale des Craquantes il y a deux ans et que je suis restée attachée à la série, mais je trouve ça encore pire que tout.

J'ai peine à croire que Golden Girls rencontre le succès, de la même façon que Las Chicas de Oro s'était progressivement rétamée. Mais l'avenir nous le dira.

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28 août 2012

[DL] Kathmandu

Eh non, ce n'est pas aujourd'hui que je vais vous proposer le générique d'une série népalaise, bien que, croyez-moi, je ne rêve que de ça. Bon peut-être pas que de ça mais vous saisissez l'idée.
Non, Kathmandu est une série israélienne, mais elle se déroule effectivement au Népal, où viennent d'arriver ses deux héros, un jeune couple de juifs orthodoxes "chabad" qui accomplissent leur shlichut, une période dédiée à des missions religieuses (souvent à l'étranger) afin de consolider sa foi. Ils sont, par un concours de circonstances, envoyés à Katmandou, où ils sont supposés se tenir à disposition spirituelle des juifs qui passent par là sur leur chemin vers l'Himalaya. Manque de chance, ils atterrissent deux jours avant le Seder de Pessah, ce qui complique encore leur arrivée dans ce nouveau pays.

Shmulik et Mushkie, ce sont leurs noms, sont arrivés à Katmandou à leur corps défendant (Shmulik n'y était pas opposé quand on le leur a annoncé, Mushkie y était plus réticente et a plus de mal à s'adapter en dépit de sa bonne volonté). Ils font leur shlichut sur recommandation de leur rabbi, donc de leur plein gré, mais la destination leur a été imposée au dernier moment alors qu'ils faisaient leurs bagages en pensant partir pour la Belgique.
Pour le jeune couple, il s'agit donc d'un défi dont ils n'avaient pas pris la mesure, mais c'est aussi l'occasion pour eux de découvrir une autre culture... et puis, être à des milliers de kilomètres de tous ceux qu'on connait, pour un jeune couple, c'est forcément une aventure !
Pour Shmulik et Mushkie, ce sera aussi l'occasion de rencontrer différentes personnes de passage : un adepte du new-age, un randonneur complètement stone, un Israëlien qui refuse de parler hébreu ("j'aime la langue, simplement je n'aime pas toujours ceux qui la parlent"), ou encore une femme partie dans les montagnes népalaises à la recherche de sa soeur qui a disparu.

Le tournage de Kathmandu comprenait deux mois au Népal, et la série est tournée à la fois en hébreu et en anglais ; on sent dans ce pilote qu'il y a une véritable envie de dépeindre un pays de façon réaliste, sans en laisser échapper la beauté. En cela, la démarche de Kathmandu m'a un peu rappelée celle de la série suédoise 30° i Februari (même si la série israélienne s'oriente par moments vers la dramédie). La démarche spirituelle, sans être la même dans les deux séries, ramène en tous cas à l'idée d'un voyage qui dépasse le simple kilométrage...

Les retours sont apparemment bons de la part de la communauté chabad, qui trouve que son mode de vie est plutôt bien rendu à l'écran, et la série a su trouver un public plus large, sur Reshet qui la diffuse, démontrant qu'il n'est pas besoin de faire partie de ce courant religieux pour apprécier la série. Et en effet, le pilote de Kathmandu, à mon avis, est assez universel, même si la fin de l'épisode était un peu exagérée (ne parvenant pas à entrer dans le bâtiment où on les a installés, Shmulik et Mushkie escaladent le mur de la propriété et se font emprisonner pour tentative de cambriolage) et conduit à un axe qui a l'air de vouloir se prolonger.
Comme 30° i Februari, l'avantage de Kathmandu est qu'elle est bilingue et comporte de nombreux dialogues en anglais (certes avec un accent népalais à couper au couteau) et se montre assez accessible pourvu de parler l'anglais. Du coup j'hésite presque à regarder la suite, je me tâte encore ; le problème étant plus mon planning de visionnage que la qualité de la série.

Bon, maintenant que les présentations sont faites, permettez que je vous propose le générique de Kathmandu ! Un petit clic et il est à vous...

Kathmandu
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Pour ce qui est du générique à proprement parler, j'ai le sentiment qu'on y retrouve assez bien la sensation de désorientation de ses personnages, la dimension de rituel religieux, mais aussi un petit côté "auberge espagnole" à travers tous ces personnages si différents qui, loooin de tout, vous rencontrer des inconnus et sans doute aussi eux-mêmes...
La musique est rapide, le montage très efficace, et j'aime bien le contraste qui a été trouvé entre les rues un peu sales, en tout cas grises, et la lumière qui émane des plans sur les montagnes. Comportant de nombreux extraits des épisodes, le générique fonctionne également comme une très bonne bande-annonce augurant d'évènements à venir (ce petit pont de cordes au-dessus du vide, par exemple, il promet !).

Si tout cela vous a mis l'eau à la bouche et que vous voulez tenter l'aventure, vous pouvez trouver l'intégrale de Kathmandu en streaming sur le site de la chaîne. En effet, et si je ne me suis pas trompée (je maîtrise encore assez mal l'hébreu, je ne vous le cache pas), le treizième et dernier épisode a été diffusé hier.

Ah et j'en profite pour mentionner que j'ai reçu hier mon intégrale des trois saisons de Srugim, et que je compte m'y attaquer dans le courant de l'automne (je vais simplement laisser passer la grosse vague de pilotes de la rentrée histoire d'aborder la série sereinement). On va donc reparler très bientôt de séries israéliennes dans ces colonnes !

23 août 2012

[DL] Zakon i Porjadok: Odel Operativny Rasledovany

SemaineRusse

Les journées précédentes de notre semaine russe ont été chargées ! Si vous n'avez pas encore jeté un oeil à notre semaine d'étude de la télévision russe, alors voici, à mi-parcours, ce qui s'est passé dans les épisodes précédents :
- bah, déjà, on a fait les présentations dans une lettre d'intention,
- ensuite, on a regardé un documentaire sur un showrunner américain qui va bosser sur l'adaptation de sa série en Russie,
- et puis, tant qu'on était là, on a testé le pilote de l'adaptation en question.
La problématique récurrente, vous le voyez, aura été la question de l'adaptation et du remake. Alors aujourd'hui, prenons une courte pause pour parler un peu d'autre chose : l'implantation d'une franchise télévisuelle mondialement connue.

Cette franchise, c'est celle de Law & Order, la série procédurale de Dick Wolf mêlant, eh bien, un versant policier et un versant judiciaire. Vous n'êtes pas sans savoir que certains pays ont eu droit à leur version de la fameuse série : en France, d'abord (et quand la France est la première à faire quelque chose, il faut le dire) avec Paris Enquêtes criminelles, orientée vers l'esprit de New York Section Criminelle, mais aussi la Grande-Bretagne avec Law & Order: UK, tout simplement, et... la Russie, donc. Ah, ça, vous le saviez peut-être un peu moins.

En 2007 naissait ainsi Zakon i Porjadok: Odel Operativny Rasledovany, s'inspirant plutôt du concept de New York Unité Spéciale, mais sans en reprendre les scénarios. L'idée est, comme pour les autres versions internationales, de favoriser l'aspect franchise, mais de permettre une adaptation conforme au système judiciaire de chaque pays, et la série a donc sa propre équipe de scénaristes qui, toujours en s'inspirant de faits réels, écrivent les scripts sur la base du canevas de la franchise. Après une commande initiale de 12 épisodes, Zakon i Porjadok: Odel Operativny Rasledovany a trouvé le succès. Mieux encore, la même année, un spin-off a été lancé, Zakon i Porjadok: Prestupni Umiciel, qui trouve son origine plutôt du côté de New York Section Criminelle. La boucle est bouclée ! Les deux séries en sont à l'heure à actuelle à quatre saisons de diffusion chacune sur la chaîne privée NTV.

Mais comme aujourd'hui, on a dit qu'on faisait relâche, voyons plutôt le générique de Zakon i Porjadok: Odel Operativny Rasledovany ; un exercice de style sympathique qui, j'en suis sûre, vous amusera autant que moi, puisqu'il s'agit de jouer au jeu des 7 erreurs !

ZakoniPorjadok
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Avis personnel qui n'engage que moi, mais je trouve certaines photos présentées dans ce générique plus sensationnalistes que celles de la version américaine. Vous me direz ce que vous en pensez.

Le point de détail qui tue dans ce générique, c'est que si le  panneau de titre de fin de générique reprend (évidemment) les mêmes codes que celui de la franchise américaine, il est amusant de constater que les couleurs... représentent le drapeau russe ! Bien joué, non ?

3 juillet 2012

[DL] New Girl

Inutile de vous faire mariner jusqu'à la publication du bilan de saison : vous avez effectivement deviné quelle série je regarde en ce moment. Plus précisément, c'est ce bon Boeuf Wellington qui a mis le doigt dessus : il s'agit en effet de New Girl. Il faudra nous dire comment il en est arrivé à cette conclusion !
Ce n'était pas vraiment une série qui était sur mon "planning" (ou ce qui tient lieu de) cet été, mais bon, on en est là. Il est probable que ce choix ait été orienté en partie par le fait que j'ai mentionné cette série voilà quelques jours pour son générique, d'ailleurs.

Alors bien-sûr, le bilan viendra, vu mon rythme de visionnage à votre place je resterais sur mes gardes avant la fin de la semaine, mais dans l'intervalle, je voulais vous proposer le générique, probablement parce que je vous déteste et que je vous veux du mal.

NewGirl
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Sur le générique en lui-même, il faut bien reconnaître qu'on est dans l'agression totale. Agressivité passive, peut-être, mais agressivité quand même.
Visuellement par exemple, c'est extrêmement violent ; les couleurs saturées, les décors sans queue ni tête (pourquoi est-elle dans un lit au début ?!), les motifs, les dorures... à côté, Singles Ladies est de bon goût.
Et puis, l'autre part de mesquinerie de ce générique, c'est la "chanson". Notez les guillemets. Depuis que j'ai commencé à visionner cette fichue saison, il ne se passe PAS UN JOUR sans que j'aie le générique en tête au réveil. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais se lever avec cette chanson-là en tête, c'est l'assurance de la fredonner pendant les deux ou trois premières heures de la journée. Ce qui est insupportable déjà parce que la chanson est nulle (ça ne veut rien dire !) et ensuite parce qu'il y a genre trois phrases simplissimes à répéter en boucle et que je mets quiconque au défi de ne pas devenir complètement marteau au bout d'une demi-heure à ce petit jeu. C'est insupportable. Une sorte de torture moderne un peu plus raffinée que la confiture et la chèvre. Mais pas de beaucoup.

Bref, le générique de New Girl est mon nouveau cauchemar personnel, juste après les vampires et les zombies. Bon, peut-être que j'exagère, mais pas de beaucoup. Je crois d'ailleurs que c'est la première fois de ma vie que j'ai été soulagée de voir le générique être raccourci.
Ca n'a hélas pas duré.

En tous cas maintenant c'est mon tour. Ne me remerciez pas, j'aurais pu faire pire et vous mettre "à la volette" en tête à la place.

22 juin 2012

[DL] Coarcherna

Sur le fil du rasoir, vous avez trouver le 10e et dernier générique de notre jeu en moins de 24h, et à ce titre, je vous félicite. Mais évidemment, plus que vous féliciter, il s'agit ici de vous proposer le fameux générique bonus, le mystérieux 11e générique.

Pour changer un peu des destinations du reste du jeu, j'ai choisi cette fois de vous emmener en Scandinavie, plus précisément en Suède avec la dramédie Coacherna. Clairement inspirée du format de dramédies américaines, genre Showtime, Coacherna avait été diffusée par SVT dans une case jusque là plutôt habituée aux fictions d'une heure, un choix qui lui a permis de se retrouver pendant quelques semaines accolée à The Bic C à laquelle elle a temporairement servi de lead-in.
La série faisait également partie des nombreuses séries sélectionnées pour le festival de Monte-Carlo, mais elle en est repartie bredouille (je sais, je sais, mon dernier world tour commence à dater).

Coacherna
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J'aime énormément le côté ésotérique du générique de Coacherna ; cartes, astres, et une mystérieuse clé (dont on se doute qu'elle serait plutôt la clé de notre subconscient) le disputent à de toutes aussi métaphoriques pièces de puzzle.
Mais, et vous me direz si vous partagez cette impression, bien plus que des coachs, ses héroïnes finissent par avoir un peu l'air d'être des voyantes ; cela colle probablement à Zelda (la seconde à apparaitre au générique), adepte de méthodes "alternatives", mais pas vraiment à Carolina et Nathalie. Ce n'est pas forcément un mal mais cela donne probablement une vision un peu déformée de la série.

Encore une fois, et il faut admettre que c'est le point fort de nombreuses séries scandinaves, le plus marquant dans le générique de Coacherna, c'est le thème musical. Si vous vous souvenez, les mêmes recettes avaient diablement fonctionné pour Rita et Lykke, par exemple, pour lesquelles les tags devraient vous permettre de vous rafraîchir la mémoire au besoin. Après écoute, cela devient très vite difficile de ne pas repenser à la chanson, à la fois légère et extrêmement prenante.

Félicitations pour avoir remporté ce générique à la dernière minute ou presque, et merci encore à tous d'avoir participé !

22 juin 2012

[DL] Muhtesem Yüzyil

Quand on pense "série turque", on devrait toujours penser Muhtesem Yüzyil, LA série qui fait un carton dans 712 pays du monde quand elle est en petite forme.

En tous cas, la crise du générique rend peut-être les productions américaines décevantes depuis quelques années, mais ce jeu des génériques nous aura rappelé combien d'autres pays savent encore faire du bon boulot dans ce domaine : on est loin du générique balancé avec la va-vite, ici, puisque celui de Muhtesem Yüzyil dure quasiment 2 minutes complètes !

MuhtesemYuzyil


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Le point fort du générique de cette saga historique, c'est clairement son thème, épique à souhait. Evidemment, ce n'est pas le genre de musique, entre autres de par sa longueur, qui va forcément vous marquer durablement et que vous allez vous mettre à siffloter sous la douche, mais sur le moment elle fonctionne parce qu'elle souligne parfaitement l'ambiance de la série, et vous donne envie de plonger dans son univers.

Là où le générique de Muhtesem Yüzyil fournit assez peu d'efforts en contrepartie, c'est en termes d'images, qui sont soit des photos promotionnelles des personnages (pendant la première demi-minute uniquement) soit des extraits tous bêtes de la série.
J'ai toujours un problème avec les séries qui font ça, mais là où Muhtesem Yüzyil joue bien son coup, c'est en utilisant un petit effet pour ne pas juste plaquer ces images telles quelles, mais leur donner un petit filtre, auquel s'ajoute l'effet "triptique" qui finalement anoblit un peu le procédé, et la thématique des flammes qui sert de transition entre certains passages.

Clairement, le générique ici présent gagne des points pour l'effort, même si conceptuellement ce n'est pas une révolution. Preuve qu'on peut faire du bon boulot sans pour autant se casser la tête, et même dans des conditions assez simples, fournir un résultat qui permette l'immersion.

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