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ladytelephagy
29 mai 2011

SL Digital Shorts presents...

Ne croyez pas qu'il n'y ait pas eu d'activité sur les télévisions de la planète cette semaine. C'est juste la rédactrice qui était un peu dépassée par les relations persos, les cartons, les changements de boulot... Vraiment j'en suis désolée.
Cependant, ne vous en faites pas : les news devraient reprendre demain, et progressivement retrouver un rythme décent.

En attendant, voilà quelques unes des petites choses qui ont eu lieu cette semaine dans le monde :

Lundi ZettaiReido-MEA Retour aux affaires pour Zettai Reido
La série policière de Fuji TV reviendra après un peu plus d'un an d'absence.

ElsecretodePuenteViejo-MEA Antena3 prolonge El secreto de Puente Viejo
La telenovela d'Antena3 lui a permis de renouer avec le succès... elle n'est pas décidée à la lâcher !
Mardi TeamBatistanoEikou-MEA Fuji TV bipe la Team Batista pour une nouvelle saison
Un... deux... trois... on réanime !
Mercredi viking1 MGM TV sort les drakkars!
par Fanny
Les créateurs des Tudors et de Camelot revisitent une fois de plus l'histoire pour nous livrer un drama épique sur les Vikings.
  World En bref : l'actu des télés du monde
J'veux du soleil !
Vendredi SarangeulMideoyo-MEA Audiences coréennes : silence, ça pousse...
La plupart des séries ont connu une amélioration ces deux dernières semaines... mais toutes les séries ne sont pas égales devant ce phénomène !

En peu de temps, on aura quand même pas mal vu du pays : Japon, Espagne, Brésil, Inde, Italie, Mexique... et grâce à l'intervention de Fanny, une news sur une co-production entre l'Irlande et le Canada ! D'après ce que je vois, on devrait encore pas mal voyager la semaine prochaine, d'ailleurs. Ca commencera d'ailleurs dés demain avec un pays dont il a déjà été question, mais qui ne fait pas partie de nos habitudes... vous verrez bien !

Comme d'habitude, n'hésitez pas à vous servir de cet espace pour me faire part de vos remarques. Je n'ai jamais connu le fin mot du succès des audiences espagnoles de la semaine dernière (il est vrai que cette semaine je n'aurais pas eu le temps de m'y atteler), mais si vous avez des préférences, ou même simplement des théories expliquant pourquoi certaines news fonctionnent mieux que d'autres, n'hésitez pas. L'idée, c'est que la rubrique vous fasse envie...

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28 mai 2011

Si j'avais un lingot, j'achèterais le jour, j'achèterais la nuit...

Eh bah je sais pas si c'est de regarder les millionnaires de Mesudarim (aw, pauvre Erez dans le 2e épisode !) ou juste le fait que j'aie trainé une ou deux heures dans les méandres d'Amazon la nuit dernière (je ne le fais jamais parce qu'Amazon n'accepte pas les chèques, mais là, j'avais une carte bancaire dans les mains), mais je me sens d'humeur matérialiste aujourd'hui...

COLLECTION
Opération COLLECTION (détail) (en bordel)

Chaque fois que je traine mes guêtres dans une FNUC, j'en ressors à la fois avec les bras chargés (je rappelle quand même que ça fait 10 ans que le personnel de ce genre d'établissements s'excuse en me voyant de n'avoir pas de caddie...), et pourtant avec un grand sentiment d'insatisfaction. Parce que pour chaque coffret Misfits embarqué avec enthousiasme, pour chaque Nurse Jackie acheté le jour de sa sortie, pour chaque The Tudors payé rubis sur l'ongle pour n'en pas louper une miette... il y a tous les coffrets qui ne rentrent pas avec moi. Parce qu'ils ne le peuvent pas. Et finalement je crois que c'est aussi ça qui me retient un peu d'achats fous genre "oh une intégrale de Will & Grace à 52€ la saison, c'est une affaire !", vous voyez ? L'impression d'un manque d'alternatives.

Posséder entre mes petites mimines une carte bancaire, cette nuit, avec un verre de whisky-fraise à la main (bah quoi, c'est de la fraise, c'est donc girly !), m'a servi d'électrochoc. Soudain il ne s'agit pas d'éviter le site d'Amazon parce que de toute façon on ne pourra rien y acheter. Ecumant page après page la rubrique import zone 1 des séries télé, je crois avoir réalisé pour la première fois que je passais quand même à côté de plein de trucs. Notamment qu'il n'est pas nécessaire de payer 52€ une saison de Will & Grace. Mais aussi, et c'est sans doute le pire, que tous les DVD qu'inconsciemment je semble chercher du regard dans les rayons de la FNUC (ou, quand je me sens d'humeur dépensière, dans le catalogue de CDiscount, que je ne consulte que quand une rentrée d'argent me brûle les doigts, et pour acheter des séries qui ne me plaisent que de loin et me semblent tout de même nécessaires dans ma telephage-o-thèque, genre les deux premières saisons de Lost), et qui n'y sont pas, parce qu'ils ne sortent pas sur notre territoire et ne font pas partie des "hits" qu'on place sur le rayon import, et qu'on trouve en fait tellement facilement sur Amazon, enfin disons, facilement si on arrive à trouver le moyen de naviguer dans leur arborescence un peu obtuse, bref, toutes les séries que vous et moi n'avons pas le réflexe d'acheter parce qu'on ne nous en parle pas, mais qui sont là ! Alors oui, je pourrais acheter la saison 1 de Parenthood quand elle sortira, et de vous à moi ça se produira probablement d'ici quelques semaines, mais maintenant, je ne peux plus ignorer qu'il y a des coffrets autrement moins évidents qui sont tout aussi faciles d'accès, et ça change tout dans mon rapport à la dépense téléphagique.

Cette nuit, je m'en suis sortie avec une intégrale de Yes Minister et un coffret dont j'ignorais même l'existence, EZ Streets, ce qui a coincidé avec le moment où j'ai constaté avec la plus grande émotion que c'était une des premières fiches que j'avais faites sur SeriesLive, et que je n'en avais jamais vu l'ombre d'un épisode (triste réalité, mes amis : ça arrive souvent). Pour moins de 30€, j'ai échappé au pire, finalement.
Mais je découvre, oh, dix ans après tout le monde quoi, les vertus de l'achat en ligne AVEC UNE CARTE BANCAIRE.

Et soudain, s'acheter une intégrale des Craquantes ne relève plus de la fantaisie téléphagique, mais d'une potentielle réalité, comme un horizon immense. Ajoutons à cela la perspective de pouvoir acheter plus facilement des séries en import étranger genre Capitu (que j'ai toujours dans un coin de tête), et franchement, ça devient flippant. Je préférais quand mon monde était un peu plus petit, finalement !
On ne devrait jamais changer de boulot.

PS : que ceux qui trouvent qu'il est honteux que la rubrique Diagnostic COLLECTION n'ait pas connu de mise à jour depuis au moins un an et demi se manifestent, si je vous sens intéressés, je m'en chargerai la semaine prochaine. Mais si c'est juste pour moi, ça sert à rien : les DVD que j'ai, je les connais hein !

27 mai 2011

L'argent fait le bonheur

Si vous vous souvenez bien, lorsque je vous avais parlé de Mesudarim, l'été dernier, je vous avais dit avoir souri plusieurs fois devant les premières minutes du pilote, bien qu'étant incapable d'en comprendre les dialogues.
A présent, je les comprends. Et je vous confirme que ce pilote est vraiment drôle.

Comment je les comprends ? Aurais-je donc appris l'hébreu en moins d'un an ? Non pas. Ceux parmi vous qui me followent sur Twitter ont peut-être fait le rapport, les autres, on se retrouve dans l'encadré en fin de post. D'abord, je vais parler de ce fameux pilote de Mesudarim.

Mesudarim

L'épisode s'ouvre donc sur une attente nerveuse : nos quatre amis veulent vendre leur start-up et, attendant qu'on leur annonce l'issue des négociations, visiblement menées par un dénommé Arik. Immédiatement, la dynamique de ce groupe ce met en place : Guy en est le chef raisonnable, Tomer est le chien fou qui ne tient pas en place, Erez est un geek introverti (c'est dire) et Berlad est un zinzin toujours sous l'effet d'une substance ou d'une autre. Et les dialogues fusent immédiatement. On n'est pas dans un sitcom fondé sur des répliques hilarantes, mais les échanges sont toujours rythmés et les phrases incisives. Nos amis ne mâchent pas leurs mots et ça confère tout de suite une immense aura de sympathie à la série, à travers leurs vannes constantes.
Ce qui en ressort, c'est une ambiance comme je les aime d'amitié masculine forte, ni sentimentale à l'excès, ni plaquée et artificielle.

Difficile de nier pourtant combien ce sont Guy et Tomer les plus proches. Leur apparence est même celle de deux frères, et d'ailleurs comme dans une fratrie, ils alternent les échanges sincères et les affrontement frontaux. Il n'y a pas de place pour la dissimulation, en tous cas.
Si pour le moment Berlad est plutôt la caution humoristique (mais avec quelle efficacité !), je n'irai cependant pas jusqu'à sous-estimer le potentiel d'Erez, un chic type certes pas très affirmé, mais qui a finalement les idées bien en place et se montre un excellent "confident de secours" pour Guy, plus stable que peut l'être Tomer. D'ailleurs, quand au début du pilote, ce dernier tente de tourner en ridicule Erez, les dialogues sont taillés à la perfection pour que le geek ne se décrédibilise pas à nos yeux, le rendant au contraire attachant, et j'ai aimé la retenue qu'il y a autour de son personnage qui aurait pu n'être qu'un faire-valoir.

Alors évidemment, après, il y a cette fortune en elle-même. 217 millions de dollars. Dés le pilote, toutes les problématiques pouvant découler de cette somme sont parfaitement posées : le pouvoir qu'une telle somme implique sur les prestataires et sur les employés, l'envie de profiter de cette manne et de faire des excès, le désir d'aussi se saisir de cette opportunité pour faire ce qui compte vraiment... C'est essentiellement Guy qui incarne tout cela : la relation avec sa petite amie le chatouille, le rapport qu'il entretient avec ses parents et notamment son père se cristallise lorsqu'il évoque ses projets avec eux...

D'une qualité d'écriture et d'interprétation pouvant sans problème rivaliser avec Entourage, qui l'a en partie inspirée, mais capable de bien plus de charme et de sincérité, car dénuée d'esbrouffe, la série Mesudarim possède donc un excellent pilote.
Seul bémol, cet épisode d'exposition, s'il est parfaitement efficace, manque un peu d'originalité. Les personnages sont là où on les attend, distribués selon des normes qu'il aurait été bon de secouer un peu. Mais en deux saisons, on aura le temps d'en faire, des choses...

Deux saisons, c'est précisément ce que contient l'intégrale de la série que je viens de me procurer. Et donc : avec sous-titres anglais ! Une affaire qui m'a coûté 46$90 soit 33€55, frais de ports inclus (et payés via Paypal), sur israel-catalog, un site en anglais spécialisé dans les produits israéliens ; il y a peu de séries, et j'ignore si Mesudarim est la seule avec des sous-titres anglais, mais enfin, les faits sont là.
Et j'ajoute que je n'ai que des compliments sur le service. Déjà au niveau du temps, je l'ai commandé dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mai, l'envoi s'est fait le 8 au soir (!), je l'ai reçu le mardi 17 (bon après, j'ai pu n'aller le chercher que cette semaine à la Poste, là c'est ma faute) alors que la commande promettait jusqu'à 16 jours de délai. Et puis niveau livraison, le paquet est bien amorti même si pas bien gros (on est loin des colis d'Amazon), et franchement ya pas une bosse. Par contre, la qualité de l'image n'est pas d'une exigence folle, mais c'est pas comme si ce genre de série impliquait une qualité impec, donc perso je m'en suis pas plus préoccupée que ça.
Si parfois il est nécessaire de cagouler (et je n'hésite pas à vous expliquer comment) pour voir une série étrangère, ici vous avez, à un tarif relativement raisonnable, la possibilité de vous lancer une une excellente dramédie israélienne de deux saisons, donc je tenais à le souligner. Après, à vous de voir, naturellement, à l'aune de votre envie de découvertes... et de vos moyens, ça va de soi.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Mesudarim de SeriesLive.

22 mai 2011

On ira où tu voudras quand tu voudras

C'est dimanche soir, vous n'avez pas envie d'aller vous pieuter et vous vous cherchez désespérément une excuse pour prolonger le weekend. Bougez pas, j'ai tout ce qu'il faut ; tenez, un article sur la stratégie fiction des chaînes indiennes en ce moment, par exemple ! Comme ça vous pourrez dire que c'est à la fois pour vous cultiver sur un pays étranger, et en même temps, que c'est un sujet de marketing, alors franchement, vous ne pouvez pas aller dormir maintenant.
Donnez-vous bonne conscience, lisez...

Inde_ThinklocalBenationalThink local, be national : mutations de la télévision indienne

Personnellement, le sujet m'a fascinée. C'est représentatif de ce que vit la télévision à l'heure de la mondialisation, finalement ; pourtant tous les pays ne misent pas sur ce genre de choses, ou disons, sûrement pas dans les mêmes proportions. Je veux dire que quand une série américaine se passe à, disons, Memphis, même si elle fait couleur locale, on y trouve plus une sorte de folklore que l'envie d'enraciner son intrigue, ses personnages, ses dialogues et ses problématiques dans la culture locale, et c'est normal, puisque l'Inde est quand même plus fragmentée que les USA. C'est une question de proportions, bien-sûr : les Etats américains ne sont pas interchangeables entre eux, mais ils ont quand même l'avantage de pratiquer la même langue, et de reposer sur des différences culturelles plus souples, découlant probablement de la plus grande mobilité des habitants et du contexte moins rural, qui ont tendance à enterriner les différences.
Mais surtout, je pense que c'est lié directement au caractère des soaps indiens, qui s'intéressent, on l'a déjà dit, à de vrais sujets sociaux. Et vous constaterez que j'ai une vraie admiration vis-à-vis de Balika Vadhu dont j'ai parlé par le passé. On est dans quelque chose de tellement plus en prise avec le réel que la plupart des soaps que nous connaissons (et même que ceux que nous connaissons mal, comme Coronation Street).
Alors au final... bon, d'accord, passer plusieurs heures sur la carte m'a un peu fait braire (j'étais déçue pour certaines régions ; à l'Est, il parait que c'est la concurrence trop forte de chaînes du Bengladesh limitrophe qui rend les productions indiennes encore frileuses, mais comme je n'ai lu ça que dans un seul article, et pas absolument sérieux, c'est une précision à prendre avec prudence), mais au bout du compte c'était fascinant d'entrer dans les coulisses du marché télévisuel indien, et j'espère que vous apprécierez ce voyage, même s'il peut sembler un peu technique de prime abord. Mais bon, ça vous donnera une excuse pour veiller encore un peu !

Et si vraiment vous n'avez aucune envie d'être lundi, j'ai encore un peu de lecture en réserve. En fait, il y a des chances pour que je n'aie pas la place de tagger toutes les séries qui ont été évoquées sur SeriesLive cette semaine.... et je m'en réjouis !
Et encore, yavait même pas de cérémonie de récompenses cette semaine (pas que je sache en tous cas), alors imaginez, un peu. Mais avec les projets, les upfronts, et tout et tout, on ne chôme pas, et ce aux quatre coins de la planète. Pas toujours facile de suivre les news dans les temps, je confesse que certaines mettent parfois quelques jours à arriver sur le site pour des raisons de sources comme de temps, mais franchement, c'est pas comme si vous l'aviez lu ailleurs avant... si ?

Bon alors du coup, j'ai envie de vous dire qu'on va faire le récap' de la semaine, hein, pour ne rien changer. Voici ce qui s'est passé sur Séries du Monde cette semaine :

Lundi YuushaYoshihikotoMaounoShiro_MEA TV Tokyo commande une série de fantasy
C'est un nouveau projet étonnant que la chaîne envisage pour cet été.

BarataFlamejante_MEA Une version brésilienne de Kick-Ass bientôt sur Multishow
La chaîne du satellite a commandé une websérie pour rythmer l'été.
Mardi Piratas_MEA Audiences espagnoles : des pirates en mauvaise posture
Une deuxième semaine bien difficile pour la nouvelle série de Telecinco...
  SaigonoBansan_MEA Petit téléfilm deviendra grande série pour TV Asahi
Ou quand un unitaire se révèle être un backdoor pilot...
Mercredi MinamiShineyo_MEA TBS commande un remake de Minami Shineyo (You're Beautiful)
Les remakes de séries coréennes vont-ils devenir une nouvelle manne pour la télévision japonaise ?
  World En bref : l'actu des télés du monde
Alors, où est-ce qu'on vous emmène cette semaine ?

TheFjallbackaMurders_MEA Camilla Läckberg à Cannes pour promouvoir The Fjällbacka Murders
L'auteur de renommée internationale prend les devants avant même la diffusion en Suède.
Jeudi SeriesPlus Séries+ a le vertige
La chaîne câblée tient-elle son prochain succès ?

HarunaKawaguchi_3 Haruna Kawaguchi passe l'été au Ouran Koukou Host Club
La prochaine saison nippone sera dédiée au travestissement, ou ne sera pas !
Vendredi RadioCanada Upfronts 2011 : Radio-Canada annonce sa programmation 2011-2012
Eh oui, les upfronts, ça se passe aussi au Canada !
  Crownies_MEA ABC1 dévoile les premières images de Crownies et The Slap
Dans les prochains mois, la chaîne publique misera sur ses dramas !

Telemundo Upfronts 2011 : Telemundo annonce sa programmation 2011-2012
Les upfronts en espagnol, ça donne quoi ?

BOSS_MEA2 Audiences japonaises : renaissance
Les séries atteintes par les incontournables vacances de la Golden Week tentent de se remettre de leurs émotions...
Samedi DR Budget record pour la fiction historique danoise 1864
Mais le plus dur reste à faire...
Dimanche CBC CBC commande trois pilotes
Alors que tout le monde annonce ses grilles, la chaîne canadienne fait encore ses courses.
  Cloudstreet_MEA Ce soir en Australie : jamais deux sans toit
L'une des mini-séries les plus attendues de l'année débute dans quelques heures.

Accrochez-vous : on a quadrillé à peu près toute la mappemonde cette semaine. Bon, pas tout-à-fait, soyons honnêtes le continent africain reste le grand absent de mes mises à jour (je refuse pas qu'on me donne des pistes, notez bien), mais enfin c'est quand même pas mal, puisque cette semaine on aura vu : le Brésil, l'Espagne, le Japon, un ptit bout de Corée du Sud, le Canada et pas qu'un peu, l'Italie, l'Inde, les Amériques, la Suède, l'Australie, le Danemark... Jolie promenade !

Cette semaine, la rédactrice a été impressionnée par le succès incroyable de la news sur les audiences espagnoles. Alors, bon, je n'indiquerais pas en toutes lettres "audiences espagnoles", je me dirais que les fans de Pirates des Caraibes ont cliqué par erreur. Mais là ? La news a fait en une journée le nombre de lectures que la plupart des news Séries du Monde font en environ une semaine. Ca me rappelle le succès incroyable de la news sur Xi You Ji (qui d'ailleurs est reportée, potentiellement, à l'été, c'est vrai que j'en ai jamais reparlé), une série chinoise dont j'ai parlé sur un site où d'ordinaire on peut pas dire que ça court les rues, et pareil, les chiffres étaient sidérants dés les premières heures.
Alors du coup, si vous avez envie de plus de news sur l'Espagne, ou plus de news sur les audiences, ou les deux, bah écoutez dites-le, ça me permettra de vous donner ce qui vous fait plaisir. Ce post de récap, il est aussi là pour ça. Et on peut très bien imaginer que les audiences espagnoles, pour reprendre l'exemple, deviennent aussi régulières que peuvent l'être les audiences asiatiques, mettons ; si ça vous dit, moi je peux le faire en tous cas.
Un mot de vous et...
C'est pas comme si vous me le demandiez pour l'Allemagne, mais quelle galère de trouver des news pour les fictions de ce pays !

Bon et puis, pardon, mais à l'heure où vous lisez ces lignes, en fait, je ne suis plus dans les parages. Aussi, je finirai ce post de la semaine sur une insistance particulière à propos de Cloudstreet, certainement LA série australienne qu'il faudra avoir vue ce mois-ci. Personnellement j'ai pleuré devant le trailer, donc comment vous dire ? Là, maintenant, je cagoule, hein, ya pas débat. Ou plutôt, si les choses n'ont pas progressé depuis le moment où j'ai programmé ce post, je suis en ce moment en train d'écumer le net pour trouver le Graal. J'vous tiens au courant, ya des chances pour que vous entendiez reparler de Cloudstreet au moins sur ce blog de toute façon. Mais où il est, nom de nom ?

20 mai 2011

One little, two little, three little Indians

C'est pas pour être désagréable, mais si vous vous souvenez, fin janvier, c'était pas la joie dans le coin. J'étais un peu désabusée et du coup ma motivation avait largement pris du plomb dans l'aile. Pourquoi je brasse ce genre de souvenirs en ce radieux mois de mai où tout va bien dans le meilleur des mondes (du moins pour autant que ce blog soit concerné) ? Parce que j'ai essayé de me souvenir pourquoi diable je n'avais regardé que le pilote de Blackstone, lorsque le générique est soudain apparu dans ma playlist mercredi après-midi.

Un revisionnage du pilote plus tard, et maintenant que j'ai l'énergie de quatre téléphages, me revoilà à vous parler de Blackstone, avec un peu de retard, certes, mais vaut mieux tard... etc. Bon, du coup ça fera une review plus courte que si je ne l'avais écrite à l'époque, mais au moins elle est là, et j'espère qu'elle suffira à éveiller votre intérêt pour cette série atypique.

Blackstone
Blackstone ne s'embarrasse pas de subtilité : le politicien corrompu, il est corrompu, point barre. On le voit discuter avec ses autres comparses et rire de ses magouilles, sans que la série ne perde de temps à nuancer ses actes ou à chercher à le rendre vicieux. En fait, la démonstration n'en est que plus terrifiante, puisque cela implique que le chef ne s'en cache pas plus que le scénario ne le fait. Il verse des pots-de-vin, il se sert au passage, et il ne semble même pas ressentir de honte à le faire, alors pourquoi dissimuler ses actions ? Il a même le toupet de venir à des funérailles expliquer que si on faisait comme il a dit, ça ne serait pas arrivé. Tout ça pendant que la défunte est flanquée entre quelques planches de contreplaqué parce que ce même chef avait dit qu'il n'y avait pas de budget pour autre chose.
Oui, Blackstone fonce dans le tas, et il n'y a pas de place pour la nuance, l'explication, la relativisation. Certes ça implique qu'au stade du pilote, les personnages sont assez unidimensionnels, mais c'est tout simplement parce que le sujet de Blackstone, c'est plus la politique de la réserve que ceux qui y vivent.

C'est à une vraie série sur la politique locale qu'on assiste ici (mon Dieu, mais comme je m'en veux d'avoir été aussi négligente, elle aurait été parfaite dans The SeriesLive Show !), et sans chercher à se perdre dans des méandres électorialistes : quelles sont les conséquences de telle décision ? Ou de telle absence de décision ?
Et le constat est cinglant : non seulement la politique politicienne et les magouilles se font pointer du doigt, mais la permissivité des habitants eux-mêmes est soulignée dans une cinglante tirade sur l'aveuglement et, surtout, le silence. En réalité, les Indiens laissent faire parce que, comme si bien résumé dans une autre réplique déroutante : "pour autant que les choses aillent mal, il y a aussi une véritable peur de perdre tout ça", tout ça étant la possibilité de rester oisif à boire devant la télé en touchant les allocs. Vlan.

C'est là qu'indubitablement se pose la question de savoir pourquoi regarder une série qui parle de problèmes aussi ciblés.
Oh, vraiment ? Des politiques qui ne font rien, qui se servent dans les caisses, qui ont de belles paroles qui ne réparent pas les tragédies, c'est typique d'une réserve indienne ? L'alcoolisme, la drogue, le désoeuvrement, l'inceste... vraiment, c'est typiquement indien ?
Il faut dépasser ce moment où on ne se sent pas concerné (et je pense qu'il vient forcément un instant, même s'il peut ne durer qu'une seconde, où tout cela semble réellement lointain au spectateur francophone), et admettre que même si c'est de façon différente de nos préoccupations quotidiennes, Blackstone parle de quelque chose qui nous touche aussi chez nous, dans le fond.

Parmi les choses qui m'ont marquée pendant ce revisionnage du pilote, j'ajouterai pour finir qu'il y avait la scène d'ouverture. Un vieil Indien se fait filmer par un autre, plus jeune, qui tente de saisir avec sa caméra la réalité de la culture indienne ; le vieillard raconte une histoire. Et pour conclure, l'ancêtre a ces mots : "Je sais que tu essayes de faire quelque chose de bien avec ces videos. Mais la culture n'est pas simplement ce dont nous avons parlé... les jours anciens... les rites anciens... toutes ces choses qui font qui nous sommes. C'est aussi ce qui se passe aujourd'hui. Si tu regardes autour de toi, la culture s'affiche tous les jours. Violence familiale, alcoolisme, abus de drogue, inceste, suicide, corruption... c'est notre culture maintenant".
Pas d'apitoiement. Pas d'excuse. Pas de cadeau.
Juste un baquet d'eau en plein visage, parce qu'il faut se réveiller.

Je sais que j'étais pas dans mon état normal en janvier, mais j'arrive pas à croire que j'ai préféré espacer le rythme de mes publications plutôt que de vous parler de Blackstone, puis d'avoir osé oublier cette série. L'erreur est réparée, cependant. Aussi vous n'avez plus d'excuse, maintenant.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Blackstone de SeriesLive.
Rho, quand je pense que le pilote a été diffusé le jour de mon anniversaire, je devrais avoir honte.

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15 mai 2011

En mai, va où il te plaît

Si ça ne tenait qu'à moi, je ferais 20 news sur comment Koselig Med Peis est officiellement la meilleure série norvégienne de l'année, mais il parait que ça fait pas très objectif sur un site d'information. Par contre, au diable l'objectivité sur ce blog : Koselig Med Peis, c'est bon, mangez-en ! C'est bien mon intention d'ailleurs et je n'attends plus que le DVD dans ma boîte aux lettres. Accessoirement je me suis aussi commandé Mesudarim (l'intégrale des 2 saisons, normalement il y a des sous-titres), donc apprêtez-vous à en entendre parler à nouveau, cette fois alors que j'aurai compris les dialogues.
C'était la minute "où lady a-t-elle passé la semaine" (et, plus vraisemblablement, "où passera-t-elle les suivantes").

Mais occupons-nous de ce pour quoi vous êtes là ce soir, la rétrospective des news de la planète telle que vue sur Séries du Monde :

Lundi ElEquipo_MEA Ce soir au Mexique : quand il y a un danger, on appelle qui ?
La deuxième chaîne se lance dans une initiative originale, au moins par son format.

Piratas_MEA Ce soir en Espagne : à l'abordage !
Embarquez à bord de la nouvelle série de Telecinco, moussaillons !
Mardi Eita_1 Fuji TV veut une série sur le deuil
Un sujet d'autant plus sensible vu le cast prévu pour ce projet.

Mutya_MEA Audiences philippines : charmés par le chant de la sirène
Que regardaient un tiers des Philippins ce vendredi ?
Mercredi AngryBoys_MEA Ce soir en Australie : un peu de provoc'
Amateur de polémique, Chris Lilley lance ce soir sa dernière comédie en date.
  World En bref : l'actu des télés du monde
Si FOX vient d'annuler votre série préférée, consolez-vous avec une série venue d'un autre pays...
Jeudi TairanoKiyomori_MEA Le prochain taiga dorama de la NHK sera très masculin !
Pour prendre le relai de l'héroïne de la série Gou, la NHK mise sur un imposant cast...
  AngryBoys_MEA Audiences australiennes : les spectateurs pas fâchés avec ABC1
La nouvelle série de Chris Lilley a bien fonctionné... et c'est un euphémisme.
Vendredi MaedaAtsuko_6 Une saison 2 pour HanaKimi
Fuji TV s'apprête à toucher à un monument du dorama adolescent...

RomanceTown_MEA Audiences coréennes : le défi de la nouveauté
L'expression "l'attrait de la nouveauté" semble bien vide au regard des démarrages difficiles de ces deux dernières semaines...
Samedi Gullruten Gullruten 2011 : les résultats !
Il y a quelques heures, la télévision norvégienne célébrait ses meilleures productions...

Que de pays parcourus cette semaine ! Mexique, Espagne, Philippines, Danemark, Argentine et Norvège viennent rejoindre les classiques Japon, Corée du Sud et Australie, présents chaque semaine désormais. On a bien voyagé, quand même...

Je commence à développer une certaine tendresse pour les audiences de pays peu ou pas exploités d'ordinaire, comme ici les Philippines. J'ai l'impression qu'une fois de temps en temps, c'est une bonne occasion de simplement voir ce qui se passe ailleurs, à travers ce qui plait ailleurs, et qu'une news comme celle sur le succès du final de Mutya permet en même temps de dire à quelle nouveauté le relai est passé, sans en faire une news "ce soir" puisque de toute façon on ne peut pas toutes les faire sans copieusement engorger le site comme la rubrique.
C'est aussi la raison pour laquelle seules deux nouveautés coréennes ont été évoquées la semaine précédente, puisque certaines news (les projets, les castings...) n'apparaissent que sur la rubrique, alors que des news comme les audiences ou "ce soir" apparaissent partout. Il a bien fallu faire un choix.
Alors toujours est-il, qu'en pensez-vous, des audiences philippines par exemple ? En plus, cette news sur Mutya me semblait vraiment trop mignonne, limite insolite, pour ne pas être mentionnée.

Pour finir, on aura l'occasion d'en reparler sur SeriesLive, mais cette semaine, arte diffusera en deux soirées une co-production entre le Portugal, la France et le Brésil, Mystères de Lisbonne, une série historique en 6 épisodes que la chaîne fera tenir sur 2 soirées (oui c'est un peu absurde, mais enfin, c'est mieux que rien). J'attire donc l'attention des fans de fiction en costumes sur ces deux soirées exceptionnelles, ce serait dommage de manquer ça, c'est pas tous les jours qu'on a ce genre d'opportunité. Moi-même si j'étais pas au boulot quand ça commence...

14 mai 2011

Mères au foyer désespérées

Il m'aura fallu un peu tâtonner, mais j'ai trouvé le premier dorama solide de la saison printannière.
Et pourtant le sujet était casse-gueule, car peu de séries japonaises peuvent se vanter de se frotter au monde de la petite enfance et/ou de la maternité sans mièvrerie. Pour nous sauver tous, voilà donc Namae wo Nakushita Megami, une série qui ne payait pas de mine et donc le pitch laissait présager du pire comme du meilleur. Souffrez donc que je coupe court au suspense : l'option retenue, c'est le meilleur.

Namae
Pourtant, tout commence plutôt mal, par une scène d'enlèvement. En fait, la scène est très bien filmée, mais elle est quand même un peu cliché : celle d'un enfant qui se perd dans la foule et qu'une femme profite pour enlever ; tout cela sans voir un seul visage, avec un côté suspense un peu irritant, car à la base, on n'attendait pas un thriller sur l'enlèvement d'enfant, mais bien un catfight entre mères au foyer qui se font la guerre par enfants interposés.
Si elle agace, cette scène surprenante va en fait donner le ton : la série ne joue pas dans un registre doucereux, mais va en permanence tenter de nous déstabiliser. Et la plupart du temps, elle y parviendra, en fait.

La phase suivante est dédiée à nous faire croire au conte de fées moderne de la femme épuisée par ses responsabilités de mère alors qu'elle mène une vie professionnelle intense, et qui va se ranger (à la demande subtile mais appuyée de son époux) pour s'installer dans un nouveau quartier et devenir une mère au foyer comme tant d'autres. La charmante Yuuko n'est visiblement pas sûre que cette vie soit pour elle, elle a même encore le souhait de travailler, mais elle se dit qu'une vie meilleure, parce que plus simple, l'attend dans leur nouvel appartement.
Et c'est là que la voix off entre en jeu. Elle est importante cette voix off parce qu'elle est l'un des deux héritages majeurs du pilote de Desperate Housewives, que la prod de Namae wo kNaushita Megami a de toute évidence étudié avec intérêt. Je ne suis pas en train de vous dire, toutefois, qu'on assiste ici à une ressucée. Je crois plutôt que, de la même façon que Borgen a étudié A la Maison Blanche, et que Koselig Med Peis a étudié Six Feet Under, pour affiner leur rendu respectif, Namae wo Nakushita Megami a pioché dans le pilote de Desperate Housewives quelques idées sous-exploitées et a décidé d'en faire bon usage.

A la façon d'Utsukushii Rinjin, c'est du statut social de la mère au foyer dont va finalement parler la série, sous couvert de rebondissements provoqués par les aspects thriller, là aussi.
Car l'héroïne, Yuuko, s'apprête à découvrir qu'autour de la classe de maternelle de son fils, il existe une sorte de société secrète constituée par l'élite des mamans de la classe, et qu'une fois qu'on approche ce club très fermé, on n'en sort pas indemne. Apprenant à ses dépens qu'on n'éduque pas un enfant pour le rendre heureux, mais pour s'attirer l'admiration et la reconnaissance sociale de ses pairs, Yuuko va vite déchanter sur le monde si paisible qu'elle pensait intégrer en quittant le monde professionnel.

Car elle a raison, Yuuko : quand on pousse trop son enfant, c'est plus souvent une question d'ego que d'autre chose. Et derrière les sourires de façade et les après-midi passés à un thé à la main, toutes ces mamans ne rêvent que d'une chose, exister aux yeux des autres mères. Quoi qu'il faille faire pour cela.
Les personnages que rencontre Yuuko ont ainsi chacune leur envie de paraitre, leur image soigneusement pensée et affinée, jusqu'à la caricature de soi-même, même s'il fallait en crever de chagrin une fois seule. Torture infligée au nom des applaudissements qu'on attend de la part d'une communauté de gonzesses dont on sait très bien que, une fois le dos tourné, elles se lâcheront sur votre compte comme vous l'avez fait sur le leur, mais qu'importe. Pourvu de recevoir des félicitations par devant, qui se soucie de ce qui se dit par derrière...

Adieu le monde convivial d'Utsukushii Rinjin, ici c'est le nid de serpent. Et Yuuko, qui n'est pas une oie blanche mais qui ne pense pas à mal, va certainement s'offrir encore de belles déconvenues d'ici le final. Elle n'est pas assez méfiante, ça se sent. Et les alliées qu'elle pense trouver au sein de ce groupe, on le devine, ont certainement des intentions cachées, elles les cachent simplement mieux que d'autres qui paraissent plus antipathiques à Yuuko.
Pourtant, les mères qui semblent les plus vicieuses à l'égard de Yuuko sont aussi celles qui ont, certainement, le plus de souffrances inexprimées. En reine des abeilles, Reina Motomiya est par exemple parfaite en apparence, avec cette façon qui semble toute japonaise d'humilier les gens en restant la plus polie du monde, et pourtant c'est aussi le personnage le plus touchant du groupe. Il y a là les bases pour une exploration glaciale de plusieurs questions, et on sent d'ailleurs dés le pilote que la série va s'y engouffrer sans tabou, comme en témoigne le message que laisse Reina sur internet, le seul endroit de la planète où elle peut être anonyme, donc où elle peut cesser de faire semblant.

Eh oui, ce que dit Namae wo Nakushita Megami, et c'est la première fois que c'est aussi criant dans un dorama que je vois, c'est aussi que le rêve doré de la maman qui prend soin de son enfant et qui est heureuse ainsi, il a vécu. L'illusion tombe en lambeaux pendant tout l'épisode, et plus particulièrement à la fin du pilote, où il se prend une bonne claque. C'est même violent pour le spectateur, parce que même si on se doutait qu'il se passait des choses pas très claires, on n'aurait pas imaginé que l'héritage de Desperate Housewives soit aussi celui-là.

Cependant, le dorama Namae wo Nakushita Megami n'est pas exempt de défauts, à ce stade. La réalisation, notamment, pose problème : on sent une volonté d'essayer de sortir des poncifs du genre, de trouver un rythme et une réalisation nerveuse mais permettant aux échanges de garder leur rythme lent, mais les effets semblent plus surchargés qu'autre chose, c'est notamment visible à la toute fin du pilote où il y a lâchage sur les plans tournés dans tous les sens et les effets de filtres. Ca partait d'une bonne intention, mais après tout s'il y a bien quelque chose à retenir de Namae wo Nakushita Megami, sur la forme comme sur le fond, c'est qu'il faut se méfier des bonnes intentions. Ponctuellement, la réalisation en fait donc trop et c'est très dommage, car la plupart du temps ça reste tout de même très correct.
Et puis, il y a encore et toujours le rôle du mâle. Si on me disait que Fuji TV ne s'attend pas à ce que la série soit regardée par un seul père, je ne serais pas plus choquée que ça. Là encore, comme dans Utsukushii Rinjin, les pères sont trop loin, trop déconnectés de ce qui se passe dans la vie de leur épouse. ils sont soit des dangers potentiels, soit des gens extérieurs aux préoccupations des mères et ne comprennent rien à rien. Même si d'une certaine façon je conçois que ce soit aussi une réalité, j'aimerais que se développe une relation moins caricaturale dans les prochains épisodes, et il ya suffisamment de couples pour qu'au moins un me donne satisfaction à un moment ou à un autre. Même celui de Yuuko est à ce stade trop caricatural.

Mais je l'ai dit, Namae wo Nakushita Megami, parce qu'elle a décidé de ne pas faire de quartiers, et parce qu'elle fait preuve d'une certaine ambition, montre qu'elle a du potentiel. Je serai donc devant ce printemps, et ne saurais que trop vous conseiller d'en faire autant si vous voulez voir de gentilles maman se planter quelques poignards dans le dos.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Namae wo Nakushita Megami de SeriesLive.

14 mai 2011

Used to be everything you want

Chaque année c'est le même cirque. Le même sentiment d'invincibilité. Chaque année on se dit qu'on s'en fiche. Ou au moins, qu'on s'y intéresse un peu moins. Chaque année il y a eu tellement de découvertes qu'on se dit que ce n'est plus pareil, ce n'est plus comme à l'époque où on regardait trois ou quatre séries, toutes à la télévision, et que les annulations faisaient tout. Non, aujourd'hui on a plus de choix, on a découvert des sources intarissables de nouveautés, et on espère que la loi du nombre va relativiser tout ça.
Chaque année, les premières annulations tombent et on hausse les épaules.

Et chaque année on tombe des nues quand tout d'un coup, on découvre qu'on n'était pas immunisé contre la déception.

Ilsontose
Cette saison, contre toute attente, a vraiment été celle des comédies pour moi. L'automne a été marqué par trois comédies que j'ai suivies amoureusement chaque semaine, du moins quand elles nous faisaient l'honneur d'être diffusées régulièrement. Pour moi qui ai toujours préféré les drames et les dramédies, c'était nouveau. Mais j'avais trouvé trois séries, à la rentrée, qui m'avaient vraiment plu, pour différentes raisons pourtant.

Il y avait Raising Hope. C'était décalé, et en même temps ça me plaisait de voir une famille aussi chouette à la télévision. Raising Hope a été renouvelée il y a un bail déjà ; pour cette raison, ce post ne lui sera pas consacré, bien que ça n'enlève rien à son mérite.

Il y avait Better With You. Avec un cast épatant à l'alchimie palpable, le sitcom était peut-être traditionnel à bien des égards mais il fonctionnait parfaitement. Et en tant que nostalgique de Committed, c'était vraiment un plaisir de chaque instant de voir la radieuse Jennifer Finnigan retrouver son comparse Josh Cooke et reformer l'un des duos les plus doux-dingues de la décennie, avec la joie supplémentaire de voir JoAnna Garcia se joindre à la fête, et Debra Jo Rupp, l'une des valeurs sûres de la comédie américaine, venir rajouter son énergie à tout cela. Qu'importaient les gags parfois convenus, les éternelles comparaisons entre les trois couples, et l'absence presque totale de character development. Better With You faisait tout simplement chaud au coeur parce qu'on s'y sentait sincèrement en famille, vraiment.

Et puis il y avait Outsourced. L'une des comédies les plus barrées de ces dernières années, et pourtant dotée d'une humilité rare, et capable de capturer ce que peu de séries savent effleurer : une joie sincère de divertir. J'ai rarement vu un cast se donner autant de plaisir à nous faire plaisir, à faire les dingues sans se prendre la tête, pour le plaisir d'être là. Je me repasse souvent la scène du cirage du couloir, parce que pour moi elle cristallise vraiment la bonne humeur pure et joviale qui ressort de cette série. Outsourced n'était pas de celles qui gagnent des Emmies à la pelle, mais elle avait un don exceptionnel, celui d'être honnête sur ses objectifs comme elle pouvait l'être sur son sujet, la différence culturelle. J'ai ressenti devant Outsourced une joie des plus sincères, que la plupart des comédies, conditionnées par des décennies d'expérience dans le rire préfabriqué, ne peuvent fournir (et Better With You que j'ai pourtant aimée en faisait partie, qui comme tant de séries humoristiques de ces dernières années n'a jamais su dépasser son cahier des charges). Dans Outsourced, je (re)trouvais le plaisir de rire des choses simples, l'envie de simplement profiter de la vie comme de grands enfants, la volonté de rire autour de sujets qui dans d'autres contexte crispent. J'ai eu l'impression d'assister pour la première fois à une comédie américaine capable de recréer l'innocence qu'on trouve dans tant de séries orientales, comme si elle avait pu s'affranchir totalement des codes blasés de la comédie qu'on a si souvent vus, et qu'on verra encore. Je ne m'intéressais pas aux axes romantiques, mais je dois aussi reconnaître qu'en plus, la série avait un don assez exceptionnel pour nous rappeler certaines comédies romantiques asiatiques. C'était simple, et pourtant la série offrait beaucoup, dans des performances individuelles et de groupe souvent ébouriffantes de rythme et d'énergie, où le seul acteur un peu moins drôle que les autres finissait toujours par être emporté par le tourbillon pour donner de bonnes scènes.

Je me suis fait deux mini-intégrales d'Outsourced en cours de saison, une pendant la trève hivernale et l'autre fin mars, et j'en aurais dévoré encore pendant de nombreuses autres saisons avec le plus grand plaisir.

UsedtobeBetter
Mais ce ne sera pas possible. Et je suis fâchée, peut-être même vraiment en colère, et j'ai envie de tout plaquer et je me demande ce que je vais bien pouvoir regarder à la télévision l'an prochain, et soyons honnêtes, c'est comme ça depuis quelques années, la plupart des séries que j'aime ne durent qu'une ou deux saisons, et chaque année il y a cette sensation de tout recommencer, en sachant qu'on en est encore à faire le deuil de séries qu'on a sincèrement aimées, mais qu'il faut essayer de donner une chance équitable aux nouveautés.

On croit qu'on va être stoïque. Et puis on se met à verser une petite larme et on admet qu'une fois de plus, on n'est rien d'autre qu'une petite fille à qui on vient de crever le ballon de baudruche.

Mais vous savez quoi ? Dans quelques mois, il en viendra d'autres, et quoi que j'en dise ce soir sous le coup de la déception, je finirai par trouver une autre série qui me tienne pendant toute une saison, et je serai encore triste quand elle sera annulée. C'est idiot, hein. Mais on continue. Parce que si on ne voulait pas aussi prendre ce risque de s'attacher en dépit des annulations... on serait des cinéphiles, je suppose ? Et puis, peut-être aussi qu'on le cherche un peu, ce sentiment désolant de vide quand viennent les annulations ; ça nous permet de vérifier qu'on s'était attachés.

Alors, je vais finir ce post comme certains épisodes se finissent.

Annulees

13 mai 2011

Guide de survie à l'usage du téléphage aventureux

Ami téléphage, tu es perdu. Nan mais je le sens bien, tu peux me le dire à moi. Tu es perdu parce que tu voudrais bien mais enfin quand même des fois tu peux point. C'est un sentiment que tout téléphage a connu à un moment donné, que ce soit parce qu'il est éperdument tombé sous le charme d'une série impossible à trouver en cagoule ni DVD, parce que son coup de coeur du moment s'est fait annuler, ou encore parce que la CW est toujours à l'antenne. D'ailleurs, parfois, ce sentiment s'accompagne d'un profond désespoir. Et c'est normal.

Ami téléphage, tu viens me lire tous les vendredis et tu ne sais toujours pas comment diable on peut voir la moitié des séries dont je te parle. Et des fois, on va être honnêtes, tu te demandes si je les invente pas un peu, quand même, ces titres pas possibles. Heureusement que j'ai pris l'habitude de mettre des photos parce que franchement c'est à se demander.
Ami téléphage, tu es bien tombé. Aujourd'hui, mon projet de post est tombé à l'eau devant le génie qu'a déployé Livia à mieux parler du pilote de Borgen que je ne le ferai jamais, et de fait, j'ai un peu de temps pour t'apprendre deux ou trois combines.

Et pendant que j'y pense, ami téléphage, tu devrais sans doute mettre cette page dans tes favoris, ou t'en faire tatouer l'url quelque part. Je dis ça, c'est pour ton bien.

Alors comme ça, ami téléphage, on veut cagouler des séries qui ont 1% de chances de passer un jour sur nos chaînes françaises ? Je ne te jetterai pas la pierre. Je dirais même que si yen a plusieurs des comme toi, et surtout, qu'après tu en parles autour de toi, eh bah ça fait du buzz et les séries finissent par arriver en France. Enfin, on est en droit d'espérer que ça finisse comme dans un joli conte de fées téléphagique, disons.
Alors voilà quelques combines pour réussir à cagouler sans trop de problèmes à peu près n'importe quelle série de la planète sauf en Afrique du Sud partant du principe que pour ce qui est anglophone, normalement, tu maîtrises les bases.

1 - Il te faut un titre

Déjà. Ami téléphage aventureux, ce que tu veux faire c'est très bien, mais c'est comme se lancer dans une expédition sur l'Anapurna : tout ça c'est bien gentil mais tu n'y vas pas les mains dans les poches après avoir été acheter ta baguette de pain, sur un coup de tête. Non, une aventure, ça se prépare un minimum. Que Google ou autre soit ton ami, il y a très peu de chance pour qu'il t'aime au point de te dégoter une série philippine simplement parce que tu as tapé "série philippine téléchargement". Evidemment ya des exceptions mais si tu commences à compter sur les exceptions, t'es pas rendu, mon pauvre ami téléphage.

Parce que, comme tu t'en doutes, ami téléphage, quand tu cherches une série dans une autre langue, bah faut pratiquer cette autre langue. Ca peut paraitre évident mais ça ne l'est pas pour tout le monde ! Alors comme ça, c'est clair.

Donc pour avoir des pistes, une idée comme une autre c'est d'aller du côté de Séries du Monde (oui nan mais je vais pas t'orienter sur la concurrence, en plus tu vas voir pourquoi), et d'aller y grapiller des titres qui tentent. Ce qu'il y a de bien sur Séries du Monde, comparé à pas mal de sites de la concurrence, c'est que les fiches y sont faites avec amuuuuur, que quelqu'un de bien intentionné à ton égard, ami téléphage, y a écrit des résumés et des synopsis et des machins, et que souvent, ya des news. C'est un peu le but du machin je te l'accorde. Mais donc plutôt que de miser sur la gueule du titre, tu peux essayer de voir de quoi que ça cause. Ce qui est pas mal quand on est aventureux mais pas trop, si tu veux.

Mais quand même, ce qui reste vital, c'est qu'outre un titre à peu près prononçable (nan mais j'ai dit à peu près, quoi... pis bon un jour je te ferai un cour sur la prononciation de quelques titres dans le monde, c'est toujours fun), tu as aussi systématiquement le titre original (à l'exception de quelques séries en hindi où là, vraiment, je sèche, sauf si quelqu'un m'apprend comment on fait un copier/coller d'un texte à partir d'une image), et que c'est de CE titre-là dont tu as en réalité besoin, ami téléphage, si tu te cherches une cagoule.

Donc il te faut un titre. Vas-y, pioches-en un, tu feras le test en même temps. Nan celui d'à côté si ça te fait rien, celui-là ça va être trop coton. Voilà, parfait. Ah super en plus, j'ai adoré le pilote. Donc ami téléphage, on passe à la suite...

2 - Il te faut des mots-clé

Alors pardon mais là, ami téléphage aventureux, ce que je te donne, c'est juste un peu les clés du royaume. Une fois que tu as ça, je deviens inutile. C'est dire à quel point je garde pas jalousement mes secrets de fabrication.

Donc pour pouvoir aller à la pêche à la cagoule, il te faut d'une part le titre de la série... et de quoi faire le tri dans les trois millions de résultats qui en découlent quand tu le passes dans un moteur de recherche, oui même avec des guillemets pour faire ça proprement. Ya une technique, qui vaut ce qu'elle vaut, et qui consiste à simplement indiquer 1x01 ou s01e01 derrière ton titre et à prier très fort. Des fois ça marche. Des fois on a un virus. Testé et désapprouvé.

Alors en complément de cette option, voici les clés du royaume. Le tableau ci-dessous, qui n'est certes pas exhaustif m'enfin tu vas ptet arrêter de te plaindre quand je te file des trucs gratos, te permet de mettre derrière le titre de la série les mots qui vont faire des merveilles.

Pays Episode Saison Série
Espagne Capitulo Temporada Serie
Allemagne Folge
(pluriel : Folgen)
Staffel
(pluriel : Staffeln)
Serie
(pluriel : Serien)
Italie Episodo
(pluriel : episodi)
Stagione
(pluriel : stagioni)
Serie
Danemark Afsnit Sæson TV-serie
Suède Avsnitt Saesong TV-serie
Japon Kai
Season
シー ズン
Dorama
ドラマ
Corée Episode
에피소드
Season
시즌
Deurama
드라마
Turquie Bölüm Sezon Dizi
Russie Эпизод Сезон Сериал
Serbie Epizoda Sezona TV Serija
Grèce Επεισόδιο Περίοδοι Σειρά

Bon, vu l'ampleur des communautés anglophones voire francophones pour les séries asiatiques, il y a des termes dont tu ne te serviras pas tous les matins, ami téléphage, m'enfin, ça peut pas nuire de s'éduquer un peu, quoi.

A partir de là tu peux décider de lire la fin de ce post, ou disparaitre dans les méandres d'internet et ne plus jamais revenir me voir, considérant que je n'ai plus rien à t'apporter, ami téléphage. C'est un peu dommage pour nous deux mais c'est ton droit le plus strict.
Quelque part j'ai fait ce que je pouvais pour te faire grandir, comme un petit oiseau que j'aurais couvé avant de le voir s'envoler au-delà du nid téléphagique... Allez, bonne chance !
Nan attends, reste quand même un peu, tu prendras bien un dernier ver ?

3 - Il te faut des repères

Parce que des fois le grand internet ça va bien non mais, il reste quand même quelques astuces pour trouver des cagoules. Et puisque pour ça, rien ne remplace le bouche à oreille, je me suis dit que j'allais quand même t'en dire un mot, ami téléphagique. Amène tes esgourdes.

Ainsi donc, côté cagoulage direct, pour les séries espagnoles (et même quelques autres séries en Espagnol, mais venues d'Amérique du Sud), tu peux compter sur l'incontournable SeriesYonkis. Du jour où je l'ai trouvé je l'ai plus jamais lâché, celui-là. En Allemagne, mais par contre c'est moins facile d'y trouver des trucs épatants parce que la navigation est aussi pourrie qu'une chanson de Lady Gaga, il y a Serienjunkies (pas celui-là, un autre). Alors tu feras juste attention, primo ya des postérieurs pour payer l'hébergement, et deuzio ya des mots de passe, hein. Mais si t'es débrouillard tu peux même y dégoter des séries islandaises (merci Wax d'ailleurs) ; le pilote était pas trop mal puisqu'on en parle. Pour les séries israéliennes, ya un blog pas mal si on sait ce qu'on cherche, qui s'appelle (ah alors attention, le nom est trompeur) World Release. J'y ai dégoté le pilote de Pilpelim Zehubim, on en reparlera.

Pis du côté des trackers, pour l'Asie ya évidemment l'incontournable d-addicts, pour l'Irlande même si ya pas grand'chose en séries, c'est pas mal de glisser un oeil du côté de irishbitz, c'est là que j'avais dégoté Love/Hate dont on parlera sur SeriesLive dans quelques heures, et pis tu vas pas me croire mais tout simplement, dans la baie des pirates, ya plein de séries scandinaves.

Alors après, oui, c'est sans sous-titres, hein, mais bon, j'ai jamais prétendu avoir la science infuse. Je te trouve hyper exigeant, ami téléphage, pour quelqu'un à qui je viens de remettre les clés du royaume. Eh bah je te voyais pas comme ça, en fait.

Bon si tu veux du sous-titres, ya des séries d'un peu partout en streaming (une fois n'est pas coutume) sur Viki, tu peux même trier par pays et tu verras qu'en fait yen a quand même beaucoup d'asiatiques, une belle panoplie de séries philippines... mais pas seulement (tu pourras par exemple mater des épisodes de Maia Preskrasnaia Niania).

KoseligMedPeisSijeveux
Et je mets une photo et un lien de Koselig Med Peis si je veux, en plus les Gullruten c'est ce soir.

Ami téléphage, pour finir, et puisque tu es encore là, tu seras pas resté pour rien, saches que je mets aux enchères 3 invitations pour un tracker avec rien que des cagoules australiennes et néo-zélandaises.
Les modalités de jeu sont ultra-simples, tu vas voir : il faut aller sur le post de Paper Giants et faire, dans les commentaires, une critique de la série d'au moins 10 lignes (ou : mettre le lien vers une critique de la série que tu aurais rédigée sur ton propre blog, mais toujours dans la mesure où elle fait au moins 10 lignes), et à partir de là, c'est premier arrivé, premier servi. Enfin, pour les 3 premiers d'entre vous, quoi.
Date limite de participation : vendredi prochain. Pense juste à bien mentionner ton email quand tu postes ton commentaire, ce serait ballot.

En plus franchement, cagouler deux épisodes d'une mini-série autralienne, ça ne nécessite même pas d'avoir appris tout ce que je t'ai expliqué aujourd'hui. C'est cadeau, moi je dis.

12 mai 2011

Ah ben ça

Alors celles-là, je les avais pas vues venir. De toutes les séries pour lesquelles je pensais avoir des requêtes un jour... celles-ci étaient certainement les dernières. En fait elles n'auraient même pas figuré sur ma liste si j'avais eu l'idée d'écrire une liste de séries pour lesquelles un jour... vous me suivez. Nan vraiment, je suis sur l'arrière-train, là.

Des séries japonaises, coréennes... et quand il y a des requêtes sur Borgen, ou Forbrydelsen... là, oui. Je peux comprendre. Mais des séries égyptiennes et turques ? Venant de toute évidence de téléphages francophones ? Wow.

Muhtesem Yüzyil sous titres français
site pour regarder lahazat harega
deniz yildizi personnages

Donc du coup, si vous regardez des séries turques ou égyptiennes, et que vous atterrissez ici, eh bah surtout, déclarez-vous ! Laissez un mot en commentaires pour qu'on puisse essayer d'en parler un peu plus. Enfin... vous, vous m'en parlerez, et puis moi je me chargerai d'aller faire les fiches et les news et les articles et les machins. D'ailleurs si vous savez où je peux avoir des infos, aussi bien sur les séries elles-mêmes que sur leur actu, pareil hein, n'hésitez pas, laissez un ptit quelque chose.
Entre téléphages curieux, 'faut qu'on se serre les coudes.

Chais pas pourquoi je dis ça pour les séries égyptiennes et turques, d'ailleurs. C'est valable pour n'importe quel pays. Faites tourner les quelques pistes que vous avez !

DenizYildizi
Pour la peine, j'ai créé la fiche de la série Deniz Yildizi (alors comme on a un bug, bon, ya pas encore les personnages, mais ça va venir et en attendant je vous ai mis une photo).
Non, c'était pas encore fait, mais là maintenant ça y est.

Pis je prends toutes vos suggestions, en fait, pour enrichir la base de données Séries du Monde de SeriesLive avec des fictions du Moyen-Orient.

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ladytelephagy
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