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ladytelephagy
17 octobre 2010

[DL] Hanchou

Le compromis. Sur le fond, je ne sais pas (j'ai vu le pilote ya quelques jours, faudrait pas exagérer non plus !), mais sur la forme on a l'impression que Hanchou se cherchait, et qu'elle a trouvé. Trop basique ? Nah. Trop recherché ? Nah. Quelque chose entre les deux ? Bon, d'accord. Le générique de la troisième saison, c'est celui qui a trouvé un point d'équilibre, ni trop mauvais, ni trop bon.

Hanchou_saison3
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Le rythme est bien souligné (comme en saison 2), on voit les personnages un par un (comme en saison 1), avec un principe esthétique radicalement différent de ce qui a été fait les deux premières fois. Le thème est le même mais on a ajouté quelques effets sonores pour souligner le montage incisif. Bref, ce n'est pas forcément un générique inoubliable, mais il y a eu du travail, dans le fond, pour trouver une identité. Je me demande à quoi ressemblera le générique de la saison 4, tiens... mais je vais peut-être un peu vite en besogne, là.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (nan mais je rêve, faut vous le dire combien de fois ?) : la fiche Hanchou de SeriesLive.

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16 octobre 2010

[DL] Hanchou

On continue avec Hanchou, cette fois avec le générique de la deuxième saison. Et c'est là que l'exercice de style devient intéressant. Surtout que, pour autant que je sache (mais ça mériterait sans doute d'approfondir la question), il n'est pas systématique pour une série japonaise, dans l'éventualité où elle est renouvelée, de réutiliser le même thème musical. Rappel : un générique, ce sont des CD vendus. Or là, comment voulez-vous vendre le même CD plusieurs mois après ? De toute façon, je vous accorde que je vois mal ce générique sortir en single... mais ça souligne bien le côté atypique de la chose.

Hanchou_saison2
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !


Et puis, pardon mais, graphiquement, c'est largement plus abouti. C'est même la classe : avec une video presqu'intégralement en noir et rouge, on arrive à un résultat léché et dynamique, mettant mieux en valeur le rythme du thème musical, tirant partie du côté policier avec plus de punch, et montrant les personnages sans ce côté scolaire qui était le gros défaut de la première version. Finalement, renouveler une série japonaise, ça a du bon !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (bien qu'on en ait parlé hier, quand même...): la fiche Hanchou de SeriesLive.

15 octobre 2010

[DL] Hanchou

Je vous en parlais en début de semaine et, en mon absence, je vous propose de découvrir le générique de la saison 1 de Hanchou, histoire que vous voyez un peu de quoi on cause. C'est très basique, hein, je ne vous le cache pas. Un générique comme on en faisait dans les années 90 aux États-Unis (oui, dans les années 90 on trouvait des génériques aux États-Unis...), en gros, avec juste quelques petits bidouillages modernes pour que ça fasse dynamique et propre... rien d'excitant, en définitive.

Hanchou_saison1
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Sauf que. Sauf que je sais pas, je l'aime bien. Je trouve pas le thème franchement inoubliable (trop aigu pour moi), visuellement on n'a pas inventé le fil à couper le sushi, mais rien à faire, je le trouve accrocheur, ce générique. Et ce, en dépit de l'air totalement abruti de Sasaki Kuranosuke...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Hanchou de SeriesLive.

14 octobre 2010

The Telephsage Experiment : l'épilogue

Jour7_1

Mode lapin blanc : "en retard, en retard... je suis encore en retard !". A minuit UNE vous pouvez être sûrs que je tricotais toutes les cagoules possibles et imaginables. Comme on dit, j'ai pas laissé ma part au chien ! (d'façon j'ai pas d'chien)

Bien que très occupée, à quelques heures de mon départ pour Scénaristes en Séries, je ne vous cache pas que j'ai quand même fait un peu de place (notamment pendant les trajets) pour Raising Hope, Outstourced, The Good Wife, Better With You, Mike & Molly et The Big C. Ai-je besoin de préciser que ces séries figuraient justement sur ma liste d'urgences à rattraper ?
En fait et puis que le temps manquait, j'ai volontairement abandonné deux heures de sommeil pour m'envoyer quelques unes d'entre elles avant d'aller me coucher hier (nan mais tout va bien, je suis encore fonctionnelle avec 4h de sommeil...). Je suis atteinte et j'assume : toutes ces séries m'avaient manqué. Certaines plus que d'autres, c'est évident, on ne va pas se le cacher, mais quand même.

C'est assez incroyable d'ailleurs, l'effet que le manque a eu sur moi : alors que je fonctionne en général sur deux niveaux, un sur le suivi hebdomadaire et l'autre sur la monomaniaquerie ultime, le simple fait de savoir que je ne pourrais pas faire l'un m'a détournée de l'autre. Je n'ai dévoré aucune autre série avec assiduité pendant cette semaine, picorant ici et là, m'offrant des rediffs et des découvertes, mais jamais plus. On aurait pu penser que ça me libèrerait du temps pour une intégrale quelconque (ne serait-ce que Jack & Bobby que je veux me faire depuis, quoi ? des semaines ? des mois ?), mais pas du tout. Au lieu de me dégager du temps libre, l'absence de cagoulage m'a au contraire totalement mise en déroute.
Alors que soyons francs, on ne peut pas vraiment dire que je me sois prise en traitre et que j'aie lancé ce défi sans m'en avertir au préalable.

Parmi les tonnes de choses que j'avais cagoulées récemment, assez peu, en fin de compte, ont trouvé le chemin de mon écran (l'une des notables exceptions étant Doctor Who). Au lieu de mettre l'accent sur ce que j'avais déjà, le manque a mis l'accent sur ce que je voulais. Alors que là, étrangement, depuis que les affaires ont repris, je me surprends à repiocher allègrement dans ce que j'avais cagoulé juste avant que le défi ne commence... cherchez l'erreur.

J'en conclus donc que c'est une bonne chose de cagouler puisque ça nous évite de faire des stocks inutiles !
Bon, non, je me garderai bien d'émettre la moindre généralisation sur ce que cette expérience signifierait à grande échelle. Moi, ma consommation et mes obsessions, c'est un cas particulier, ça n'est pas universellement parlant. Quelqu'un qui par exemple ne suit pas "en sortie d'usine" autant de séries que moi ne réagirait sans doute pas de la même façon. Quelqu'un qui aurait peu de DVD non plus. On a tous notre façon de réagir. Notre rapport au cagoulage est différent, pour chacun d'entre nous. Certains cagoulent par flemmardise, d'autres par réelle passion ; et tout ce qu'il y a entre les deux, aussi. L'expérience était intéressante parce que j'ai testé mes propres limites (et ma volonté !), mais chacun réagirait différemment.
Pas d'inquiétude, je ne pousserai pas le vice jusqu'à vous encourager à faire la même chose.

Vous ne m'écouteriez pas de toute façon. C'est ce qui prouve que vous êtes aussi atteints que moi, d'ailleurs, amis téléphages.

13 octobre 2010

The Telephsage Experiment : la fin, enfin

Jour7

Plus que quelques minutes. Je vous avoue que depuis qu'une bonne âme a souligné que mon pari prendrait officiellement fin à minuit pile, c'est devenu encore plus tentant de tout lâcher. Oh, qui en est à quelques heures près ?!
J'ai même eu un petit moment de faiblesse quand, tombant par totale inadvertance sur la cagoule de Raising Hope (vous conviendrez avec moi que ça peut arriver absolument n'importe quand et à n'importe qui), j'ai voulu lancer le cagoulage pour que je sois prête à regarder un épisode à minuit pile.
Mais non, allez, c'est la dernière ligne droite.

Enfin, oui et non, car je connais mon emploi du temps dans les prochains jours, et je ne vais pas beaucoup profiter de mes cagoules avant au moins lundi, plus certainement mardi. On en reparle très vite, vous pensez bien.

Mais toujours est-il que là, je frétille légèrement d'impatience, je me fais des listes de tout ce qui m'a manqué (je me soupçonne d'y mettre même ce à quoi je n'ai pas vraiment pensé... genre 30 Rock, comme si 30 Rock me manquait ! C'est pas comme Raising Hope dont j'ai revu chaque épisode deux fois cette semaine... en plus des visionnages précédents), je fais des plans sur la comète, je pense même que si je pensais ne serait-ce qu'une seconde que ça puisse accélérer le mouvement, je m'ingénierais à remettre la poussière sur les DVD que j'ai ressortis en cours de semaine.

Au menu pour ce dernier jour, encore A la Maison Blanche, deux épisodes particulièrement durs des Craquantes, et pendant que ça cagoulera sec, j'ai déjà prévu de m'envoyer un petit pilote derrière la cravate, ça fait des semaines que ça traine, c'est juste pas sérieux.

Emploi du temps chargé oblige, j'ai eu assez peu de temps, au cours de cette semaine, à consacrer à des films. C'est dommage, ç'aurait pu être le bon moment de s'y remettre, la fin de l'année approchant et mon défi ciné n'ayant déjà pas connu un été glorieux. J'ai vu les 30 premières minutes de Marmaduke, pas eu le temps d'en voir plus, c'est vous dire si ça va mal, en ce moment, côté cinéphilie. Faudra vraiment que je bosse ça une fois que ce dernier coup de bourre de l'année sera passé.

En fait, je suis tellement focalisée sur la perspective de voir les affaires reprendre que je me sens motivée pour plein de trucs (en plus des trucs qui me motivent habituellement). On verra bien combien de temps l'appel d'air fonctionne...

Mais bon, ce n'était qu'une expérience d'une semaine, après tout, et ça s'est bien passé.
Et ça finit dans 5... 4... 3...

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12 octobre 2010

The Telephsage Experiment : la corne d'abondance

Jour6

Ah ! Je ne manque pas d'occupations, aujourd'hui. Mais étrangement j'ai redécouvert de vieux DVD qui prenaient la poussière dans un coin. Je remercie notamment la personne qui, par ses mentions continuelles de la série sur Twitter, m'a rappelé à quel point il était nécessaire de regarder A la Maison Blanche. Franchement, merci, ça tombe parfaitement bien.
Je me suis aussi envoyé un épisode de la saison 1 de Mad Men, et ça fait du bien d'avancer un peu, enfin.

Pourquoi je prends jamais le temps de faire ça ? Pourquoi je marche par fringale ? C'est bien aussi de prendre le temps de se pencher sur un DVD délaissé. C'est bien aussi de reprendre le visionnage d'une série malencontreusement interrompu par une rentrée galopante. C'est bien aussi de se poser devant le lecteur DVD au lieu de lancer directement une cagoule. Pourquoi je fais pas ça plus souvent ?
Alors évidemment, je le fais parce que je suis pas mal de séries qui sont diffusées où vous savez et que je cagoule comme vous savez... ça joue. Je veux dire, entre un "nouveau" Mad Men et un nouveau The Good Wife, comment vous expliquer ? Le choix est fait.

Mais ça me fait aussi comprendre que j'ai pris quelques étranges habitudes. En dépit de mon adoration pour les coffrets DVD, je ne les traite pas très très bien, à bien y réfléchir. Je veux dire qu'en général, je ne les achète plus que dans deux contextes : il faut que j'aime la série, et là j'en achète le coffret soit parce que je veux m'enfiler une intégrale, soit parce que je veux garder la série à dispo d'un caprice téléphagique soudain qui ne souffrirait pas le délai de quelques heures que nécessiterait un cagoulage. Il y a donc toute une zone qui n'est pas couverte par ma pratique du DVD ces derniers temps (en excluant, c'est évident, le problème de la non-commercialisation de nombreux titres) ; d'une part, les séries que je regarde "juste comme ça" n'ont aucune chance, et d'autre part, s'il n'y a pas le temps pour une intégrale, je n'y touche tout simplement pas. Cas d'école : pas le temps pour une intégrale des deux saisons de Pushing Daisies, je ne touche donc pas aux coffrets (j'ai pourtant été prise d'une envie dévorante la semaine dernière, mais ce serait de la folie douce).
Je n'aurai certainement jamais 30 Rock en DVD et pourtant elle est sur ma liste de ce que je rattraperai dans quelques jours quand j'aurai le temps, donc ça montre bien que dans mon système de consommation actuel, il y a des séries qui sont dans une espèce de no man's land.

Mais en-dehors de cette mise en lumière de mes pratiques téléphagiques vis-à-vis du DVD, la journée a été satisfaisante. J'ai même trouvé le temps de regarder un très vieux pilote, et il était délectable, on en reparle d'ailleurs très vite, qui dormait dans un coin depuis plusieurs jours (cf. post d'hier). Franchement c'est un peu la version téléphagique des vacances.
J'aurais presque de la peine de me dire que demain est le dernier jour, tiens.

Je déconne. J'aimerais quand même bien voir Raising Hope et The Good Wife, et Outsourced me manque un peu aussi, et presque The Defenders. Sans compter le Caprica de la semaine. Nan là, euh, je veux bien être gentille et tout, mais je veux mon cagoulage.

Mais bon, ce n'est qu'une expérience d'une semaine, après tout, ça va aller. Ça commence quand même un peu à durer.

12 octobre 2010

Que quelqu'un appelle le Docteur !

Quand vous voulez vraiment me convaincre, vous ne le faites pas à moitié ! Alors que pour The Guild, vos réactions d'encouragement n'étaient qu'à moitié sincères (si-si, je l'ai bien senti) et en tous cas pas tellement chaleureuses, cette fois, à propos de Doctor Who, vous n'y êtes pas allés de main morte. Résultat : c'était beaucoup plus facile de me décider, et j'ai effectivement regardé le pilote de la série de 2005.

DoctorWoohoo
Vous êtes généraliste, ou vous faites la gynécologie aussi ?

Alors je sais bien : justement, plusieurs d'entre vous m'avaient recommandé de ne précisément pas commencer par là. Mais puisque je ne pouvais rien cagouler d'autre, et que, en plus, il s'avère que je ne l'ai jamais mentionné mais je suis pilotovore, j'ai quand même persisté à découvrir Doctor Who par cet épisode. Et puis, c'est aussi une question de conviction : je trouve normal de commencer comme les spectateurs d'origine (ici, les Britanniques) ont commencé, en découvrant dans des conditions similaires ce premier épisode, quoi qu'il vaille.

Et finalement vous êtes tous de gros tragédiens parce que ce n'est pas si terrible que ça. Bon, je ne dis pas que je suis fan de la série rien que sur cet épisode (des mannequins en plastique agressifs, seriously ?), mais franchement c'est pas aussi nul que vous aviez bien voulu me faire croire.

Ah, alors effectivement, les plus grands points forts de la série, à ce stade, sont l'humour, l'humour, et l'humour. Ça, on va pas se mentir. Concrètement ça me suffirait presque s'il n'y avait que ça. Presque, parce que... j'ai vu le trailer de fin d'épisode. Et là je vous le dis franchement, ma mâchoire est tombée sur mes genoux et je me suis dit que, sérieusement, j'avais un tout petit peu trop tardé avant de donner sa chance au Docteur. Docteur que je trouve fort sympathique, et c'est un euphémisme. J'en suis pas à avoir le béguin mais c'est un efficace produit d'appel, dirons-nous. Il est désinvolte, drôle, et... je ne cache pas que j'aime bien son nez (c'est comme ça) (Freudien, peut-être) (bref).
Par contre c'est certain que j'ai très peu d'atomes crochus avec Rose. Il faut dire que je n'en ai pas plus avec Billie Piper (ni avec, si sans l'option joues, d'ailleurs). De ce côté-là, franchement, si on était censés s'identifier ou quoi ou qu'est-ce, c'est raté. On sent bien qu'on va pas y couper, qu'elle va coller le Docteur et tout, que c'est parti pour vivre de folles aventures ensemble, mais sérieusement, elle me casse les pieds. Je sais bien qu'elle est blonde mais c'est pas la peine de forcer le trait. Elle est complètement à la ramasse la pauvre louloutte, attendez, je suis comme elle, j'ai jamais vu la série et pourtant j'avais percuté l'histoire du bras en plastique. Faut quand même pas avoir fait ses études à Oxford pour comprendre que ça servait à rien de ramener un souvenir à la maison. Et ton copain qui se la joue en mode automate, non, tu vois rien ? Wow, sans déconner, wow. Et puis gnagnagna j'ai ma maman et mon copain, et deux secondes plus tard les cheveux dans le vent vers le Docteur, nan mais ça servait à quoi de te faire désirer ?
Non, elle m'agace, ça c'est net. Et vu qu'elle occupe l'écran en permanence (mais bouge, putain, la série porte pas ton nom que je sache ?!), c'est un tout petit détail qui peut gâcher un peu le plaisir du visionnage.

Mais je crois qu'avant de voir cet épisode, je n'avais pas vraiment compris dans quelle gamme se trouvait Doctor Who. Je veux dire que je savais qu'il y avait des éléments fantastiques (je lis La Sorcière, donc ce serait le minimum), mais j'avais pas l'impression qu'il y aurait cet aspect "monster of the week" qui se dégage un peu du truc. Et ça, ça me refroidit. Mais après je repense au trailer de fin d'épisode...

Donc bon, je dis pas que je vais en faire des orgies, mais ptet qu'un épisode ici ou là quand je m'ennuie, ça peut s'envisager.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Doctor Who de SeriesLive.

11 octobre 2010

The Telephsage Experiment : le bout du tunnel ?

Jour5

En ce lundi, j'ai l'impression que les choses vont mieux. Oh bien-sûr, je ressens encore un pincement au cœur lorsque je réalise que je ne vais pas tout de suite regarder le Raising Hope de cette semaine, mais dans l'ensemble je tiens bon, je dirais même que je vois la lumière.

Aujourd'hui, j'ai commencé à vraiment découvrir les perles que j'avais dans mon chez moi informatique depuis Dieu sait combien de temps, et dont je reportais le visionnage depuis des lustres. De l'une d'elle on reparlera très vite, mais il y avait aussi Caprica, regardée avec mon BlackBerry flambant neuf dans le train (c'était la première fois que je regardais un épisode sur le trajet du boulot, c'est agréable mais quand on se met à pleurer devant les gens, c'est un tantinet embarrassant), Hanchou, Blomstertid, et même le (très impressionnant) pilote de Degrassi. Le premier.

Vous savez quoi ? Là je pense que j'en suis arrivée au stade où je gère. Presque plus de frustration, plein de découvertes... J'ai l'impression de prendre le temps de déguster des épisodes auxquels je n'aurais jamais fait de place sans ça. Il y a un côté téléphage-hippie dans cette façon de se recentrer sur l'essentiel, un vague arrière-goût de "je m'en fous de ce qui se regarde en ce moment, chaque téléphage est unique et suit sa propre voie vers le bonheur", non ou alors, vous savez quoi ? Ça se trouve j'aurais pas dû fumer mon câble ethernet de peur de l'utiliser pour cagouler.

Ouais, je pense qu'il y a quand même un peu de ça : j'ai trouvé d'autres moyens de m'occuper, mais il reste toujours la frustration. Plonger dans ses archives, si on le fait contraint et forcé, c'est quand même contre-productif. Mais j'ai quand même passé une bonne journée. Même si, franchement, parfois, j'ai un peu flanché : déjà je suis allée sur le Mal, et ensuite j'ai failli cagouler une certaine video... je suis plus forte que ça, hein ?

Mais bon, ce n'est qu'une expérience d'une semaine, après tout, ça va aller.

11 octobre 2010

Une histoire de série policière sans intrigue policière...

Ah. Voilà ENFIN un avantage à ma cure d'amaigrissement hadopienne : forcée de fouiller dans mes cagoules, je me retrouve à regarder des épisodes depuis trop longtemps reportés. A l'instar de Hanchou, dont je vous parle depuis je ne sais combien de temps, et que j'avais pris le soin de cagouler et d'oublier quasi-simultanément pour cause d'allergie au poulet... Bon, bah ça y est, c'est fait, j'ai vu le pilote. De la première saison et tout. Ah ouais nan mais, l'air de rien, on en trouve des choses dans ces cagoules !

Hanchou_Pilot

Bon alors, vu l'intro de ce post, vous vous doutez que ce n'est pas non plus l'admiration qui domine. Déjà parce que Hanchou est super classique, dans son genre : plus basique pour une série policière japonaise, je ne vois pas. Il y a tous les éléments de base, tout ce qui en fait un produit grand public. C'est un peu Les Experts de la télévision policière (le côté scientifique en moins). L'équipe d'enquêteurs avec la psycho-rigide, le gentil petit gars (certainement un petit nouveau, en tous cas le plus jeune), le comic relief... et bien-sûr le chef qui est toujours à mi-chemin entre l'humour et le sérieux, ce mélange parfait de professionnalisme et de clownerie légère qui n'existe vraiment que dans les séries japonaises.
C'est un peu lassant parce que ça donne un peu l'impression d'avoir déjà vu cent fois ce cocktail, les personnages ne brillant pas par leur originalité (bien au contraire), l'enquête n'étant pas plus captivante non plus...

...En tous cas c'est vrai sur la forme. Mais dans ce pilote, il y a tout de même quelque chose qui ressort et qui impressionne le spectateur : l'un des portraits, celui d'une suspecte. Et je soupçonne que, si l'enquête est si banale, limite chiante, c'est parce que peut-être, juste peut-être, ce n'est pas le but du jeu que de jouer les bons policiers qui cherchent à démasquer leur coupable. En fait plus j'y pense et moins ça semble être l'objectif de Hanchou.

L'épisode est pourtant construit comme un wudunit, avec une séquence typique montrant le crime, c'est-à-dire la victime tombant à terre, laissant choir son sac à main, dans lequel quelqu'un se saisit quelques secondes plus tard, furtivement, du portefeuille, bien que la femme reste allongée au sol avec tous ses bijoux. Vol qui a mal tourné ? I think not.
Il ne faut pas longtemps à Hanchou pour nous présenter son coupable désigné : une vieille dame dangereusement armée d'un mégaphone qui hurle depuis sa fenêtre des rappels polis à sa voisine sur la nécessité de se réveiller ou sortir les poubelles pendant des heures... la voisine étant la victime. Son comportement d'emmerdeuse patentée (mais polie !) fait d'elle une cible évidente pour quiconque cherche un "méchant" dans le voisinage. Et justement, c'est le cas : la voisine au haut-parleur est immédiatement interrogée et suspectée par la police, car si elle faisait preuve d'autant d'agressivité passive, elle est forcément coupable.

Naturellement, notre hanchou (le chef de section, si vous voulez) a un doute. Et la suite va consister en une observation, un peu futile en apparence et carrément lourde dans son déroulement, de ce personnage et ses troubles. Notre vieille voisine grincheuse est en fait totalement brisée par la solitude ; chaque dialogue, chaque interrogatoire s'emploie à explorer sa souffrance, ses regrets, son amertume, sa lassitude. De ce côté-là, le pilote de Hanchou est incroyablement touchant, et s'attaque à un sujet d'autant plus sensible dans un Japon vieillissant mais à la jeunesse de plus en plus individualiste. Notre voisine antipathique se transforme sous nos yeux en victime ordinaire de la vie. J'ai aimé que, lorsqu'on évoque le cas de son fils qui ne vient plus la voir, on ne cherche pas à nous sortir une justification : ils sont fâchés, il ne vient plus, voilà tout. Pas d'angélisme, pas de scénario à dormir debout, les faits juste les faits : elle est seule. Ce n'est ni sa faute ni celle de son fils, ou un peu des deux : les lignes sont troubles et c'est tant mieux. Lorsqu'elle évoque l'homme avec lequel elle a vécu, un bon rien qui a vécu a ses crochets sans se cacher de n'être là que pour l'argent, et qui est mort d'un cancer en lui demandant simplement d'être là pour lui (cruauté suprême !), elle est parfaitement lucide sur l'accord tacite de cette relation, là encore, pas d'utopique aveuglement. C'est ce qui rend le portrait, tout en détails, d'autant plus déchirant. Le désespoir est à son comble lorsqu'elle supplie (et je ne dis pas demande, non, elle supplie quasiment à genoux) d'être envoyée dans le couloir de la mort pour que tout ça s'arrête.
Sur cet angle-là, Hanchou est incroyablement fort. Ce n'est donc pas tant une série policière au sens strict du terme, qu'une série dramatique utilisant des enquêtes comme prétexte à étudier la société japonaise, une personne à la fois. C'est ce que j'aime dans Law & Order SVU par exemple. A priori ce serait donc un bon point.

Mais la forme est épuisante. Et ça, c'est vraiment difficilement surmontable. Je me désintéresse totalement des personnes qui travaillent dans l'équipe, à vrai dire je n'ai même aucun intérêt pour le hanchou qui est du genre "personnage principal omniscient à l'humour discret", fréquent dans les séries japonaises et surtout les policières, et qui m'exaspère. Il y a aussi une galerie de personnages secondaires qui viennent juste rallonger la durée de l'épisode (le chef du hanchou, son ami dans un autre service, la jolie journaliste...), qui ont dix secondes de présence dans l'épisode, et surtout, zéro utilité. C'est contractuel, et c'est chiant de voir la série presque se forcer à ces petits instants légers pour ne pas perdre la majeure partie de son public. J'ignore si la concession est consciente, mais elle est atroce à regarder parce qu'elle gâche absolument tous les bons points de l'épisode.

Alors forcément, sur la question de la forme, je préfère BOSS. Et du coup je la recommanderais plus facilement à des personnes peu ou pas habituées aux séries japonaises, bien plus que Hanchou qui est vraiment un produit taillé pour un public nippon et relativement peu regardant. La série n'est pas mauvaise, mais elle n'est pas bonne non plus. C'est son drame à elle.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Hanchou de SeriesLive.

10 octobre 2010

The Telephsage Experiment : l'accalmie

Jour4

Comme aujourd'hui a été une journée studieuse, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me préoccuper de mes problèmes de manque. Oh, on m'a bien fait remarquer que je tape beaucoup plus du pied depuis quelques jours, que j'ai tendance à me répéter nerveusement et que je ne me concentre pas du tout sur les conversations, à part ça, je vais très bien, je vais très bien, je vais très bien.

Nan mais, en fait, ce qui s'est passé, c'est que ce weekend, j'avais des articles à pondre. Je promets pas que je ferai 3 articles d'un coup tout le temps non plus (c'était une expérience, on va dire), mais là ça tombait bien, quand même.
Et quand j'en avais marre, je regardais de vieux épisodes des Craquantes, vu que je me suis replongée dedans sans le faire exprès, j'ai eu envie de revoir certains épisodes. Vraiment, je le vis bien. Je m'attendais à bien pire. A bien pire. A bien pire.

Alors maintenant que j'ai passé le cap du dimanche, quelque part, je me dis que ça va être plus facile. Je me dis aussi que je pourrais me mettre à Boardwalk Empire, ça ne me tuerait pas, mais je ne sais pas, j'en lis tant de bien (enfin, j'essaye d'éviter les reviews pour pas me faire spoiler, mais les retours sont quand même bons), et j'ai l'impression que me lancer maintenant, en période de manque, ce n'est pas bon. En vérité je me saisis de n'importe quelle excuse pour ne pas m'y mettre mais c'est un autre sujet. Je sais pas, j'appréhende, c'est comme Gichalbirok.

Nan mais, ça va. A l'aise. Vraiment. Je me suis même envoyé le pilote d'une série japonaise que je devais regarder depuis des siècles, alors vraiment, tout baigne. Tout baigne. Tout baigne.

Mais bon, ce n'est qu'une expérience d'une semaine, après tout, ça va aller.

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