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ladytelephagy
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20 avril 2011

[DL] Go Girls

Le générique est sans prétention, et si j'en crois mon expérience du pilote, la série n'en a pas plus. Pour autant, Go Girls est une dramédie fraîche et sympathique, et ce petit générique coloré et ensoleillé lui va comme un gant. Le travail de présentation est simple, mais efficace, et on sent bien l'ambiance d'amitié qui unit les personnages, alors que dans tant d'autres séries il semble plaqué. Les photos sur la fin du générique renforcent cette impression, je pense.

GoGirls
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Bon, puisque je n'ai pas l'intention d'y consacrer tout un post, autant revenir deux secondes sur le pilote : le personnage masculin n'a aucun intérêt, mais son petit coup de coeur pour l'une des trois girls est amusant, et les filles sont pétillantes et charmantes, dépassant largement mes espérances. En particulier, Cody est un personnage moins stéréotypé que les autres, et j'ai beaucoup aimé son obejctif (puisque chacun des protagonistes a un an pour changer sa vie dans le sens qu'il désire le plus au monde), loin du personnage butch qui lui incombait. Britta est pleine d'énergie et de charme (et j'ai adoré la façon dont Kevin nous l'a présentée !), c'est un plaisir, et Amy, eh bien, elle est adorable, naturellement, mais c'est sans fausseté. Donc si vous voulez passer un petit moment mignon et sans conséquence, Go Girls, c'est la suggestion du jour.
Après, je vous avoue que, malgré une petite hésitation, je ne reviendrai probablement pas à la série, parce que j'ai pas non plus l'impression d'avoir sous les yeux un truc exceptionnel, même si j'aime bien le concept.

Un générique ET une mini-review, que demande le peuple ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Go Girls de SeriesLive.

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14 janvier 2011

[DL] Hard

Difficile à croire mais j'ai effectivement regardé le pilote de Hard, alors que, tenez-vous bien, strictement rien ne m'y obligeait. Non, personne ne m'a demandé de le faire, la série n'a à ma connaissance aucune actu, et je n'ai aucune sympathie particulière pour qui que ce soit impliqué dans sa création. Et pourtant, j'ai regardé le pilote. Voilà, en fait, une excellente démonstration : parfois, je peux réussir à mettre de côté ma répulsion habituelle des séries françaises, à condition que personne n'insiste spécialement pour que je le fasse.

HArd
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et il s'avère que j'ai presque aimé, d'ailleurs, ce pilote de dramédie (c'est rare de pouvoir appeler une fiction française une "dramédie" sans avoir l'impression d'en tordre la définition), parfois un peu maladroit mais globalement prometteur. Bien-sûr, dans ma colère actuelle contre les personnages prêts à tout pour maintenir leur niveau de vie, certaines choses semblent un peu irritantes, mais je ne m'attendais pas à sortir de ce visionnage si bien disposée à l'égard de la série. D'ailleurs pour être franche, je n'ai pas encore très bien décidé de la suite des opérations, car ce pilote totalement dédié à l'exposition n'était pourtant pas si mal.

Alors, du coup, bon, je vous mets le générique pour la beauté du geste, parce qu'il n'est pas spécialement épatant, avec ses formes énormes et roses et ses images floues en arrière-plan, mais bon, il fallait immortaliser ce moment au cours duquel j'ai regardé un pilote de série française, et pas eu envie de m'enfuir en courant.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Hard de SeriesLive.

19 avril 2011

[DL] Dong Yi

Il faut le dire, le générique de Dong Yi est tout ce que l'on attend d'un générique de série historique sud-coréenne. Et on ne peut pas dire que ce soit nécessairement dans le bon sens du terme, car finalement, c'est un peu un cliché de plus d'une minute. Heureusement, côté esthétique, ça fonctionne quand même relativement bien, même s'il y a quand même un peu trop de mouvement. On devine quand même facilement qui est la cible de cette série, non ?

DongYi
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

J'avoue que je préfèrerai toujours quand un générique propose des images inédites plutôt que de recycler des extraits. C'est quand même le mieux ! Mais ici, les portraits des personnages sont franchement caricaturaux ; on peut presque jouer à un jeu et comparer qui est le plus ridicule : celle avec le petit rire pas du tout forcé, ou l'autre, avec son clin d'oeil de pervers ?

Dit comme ça, j'ai bien conscience que ça ne donne pas envie. Mais à travers ces épouvantables stéréotypes, on a aussi, finalement, un condensé du rôle de chacun dans l'histoire de la série. Vous avez loupé l'épisode précédent ? Vous savez d'emblée qui est le méchant. Ca a ses vertus, à bien y réfléchir. Alors ne soyons pas cruels avec le générique de Dong Yi, qui a quand même le mérite d'exister.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dong Yi de SeriesLive.

19 avril 2011

[DL] Borgen

Ca fait des mois que je veux vous le montrer, celui-là. Tout simplement parce qu'il est bon, mais aussi parce que, la première fois que je l'ai vu, ce générique était sur un immense écran de cinéma, et qu'il ne m'en est apparu que plus grandiose encore.

A la façon du générique d'A la Maison Blanche, le générique de Borgen a toutes les caractéristiques génétiques de l'hymne national imaginaire et du portrait officiel, et pourtant il en ressort beaucoup plus d'élégance, de rythme et de fluidité. Et bien-sûr, on sent qu'on bascule entre plusieurs mondes, la politique, les médias et la famille, ce qui retranscrit bien les dimensions que peut prendre Borgen.

Borgen
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Chaque fois que je revois ce générique, je suis transportée au creux des montagnes, là où pour la première fois, j'ai vu ce très bon générique, et ce non moins bon pilote. Parce qu'il me rappelle aussi un pan de mon histoire téléphagique, je suis devenue très attachée à ce thème. Parce qu'il n'y a pas que les raisons objectifs qui comptent, et heureusement.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Borgen de SeriesLive.

26 janvier 2011

C'est la lutte-euh...

Quand, la veille, elle a écrit un post ému en repensant à l'une des séries les plus marquantes de ces dernières années (au moins pour elle), la téléphage a comme qui dirait encore plus de mal à trouver de l'enthousiasme pour quoi que ce soit. Tout parait si fade en comparaison...

Alors, un deuxième épisode de Harry's Law, et puis c'est tout, pour cette journée dédiée à bien d'autres choses que la téléphagie.

HarrysLaw

Ça fait une semaine, et la motivation ne revient pas. Alors, ma foi, deuxième semaine de grève.

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27 janvier 2011

Séquence émotion

Eh non, désolée, toujours pas de changement. Je suis désolée mais parfois on ne trouve pas l'inspiration, vraiment pas, on n'a envie de rien regarder et...
Rien ? Non, pas tout-à-fait rien. Merci à dylanesque pour m'avoir inspirée, car j'ai revu aujourd'hui le pilote d'une "vieille" série... La nostalgie fera-t-elle son effet ? La suite au prochain épisode.

UrgencesNostalgie

31 décembre 2010

Secret diary of a cinephile : the year in review

CommeauCinema

Cela fait donc un an. Un an que j'ai commencé à sérieusement regarder des films. Ce n'était pas du tout acquis à la base...

Jusque là, le cinéma ne m'attirait pas et j'en disais au moins autant de mal que, mettons, les acteurs français en général. C'est dire. Je ne concevais pas trop comment on pouvait espérer grand'chose de la part d'un film qui possède moins de 2h (bien souvent moins) pour poser, développer et approfondir son histoire. Et puis j'avais l'impression que c'étaient toujours les mêmes sujets qui revenaient encore et encore.
Mais je me suis donc soignée et voici le bilan de cette folle aventure, pour moi totalement nouvelle.

Il faut le dire, jusque là les quelques films que je voyais suivaient deux schémas : soit je tombais dessus par hasard à la télé ou sur internet, soit quelqu'un dans mon entourage m'embarquait. Une approche plutôt subie ou, au mieux, due au hasard, que quoi que ce soit d'autre.
Alors du coup, les règles du jeu étaient le suivantes : pour qu'un film soit comptabilisé dans le Secret Diary of a Cinephile, il fallait que...
- j'aie regardé le film en intégralité
- j'aie découvert le film en 2010
- je n'aie jamais vu le film auparavant
- j'aie fait la démarche personnelle de voir ce film

Mais d'abord et avant tout, LE chiffre de l'année : 95. C'est le nombre de films que je n'avais jamais vus avant et que j'ai donc découverts cette année.
N'ont pas été comptabilisés dans ce total, comme convenu, les films que je connaissais déjà et que j'ai revus cette année (West Side Story dans un cinéma parisien bien avisé, The Fall chez moi au chaud, Harold & Maude, etc...), et bien-sûr, si j'ai vu l'un de ces films plusieurs fois, je ne l'ai compté qu'une fois tout de même. J'ignore si ce chiffre est élevé ou pas, au bout du compte, mais ce n'est pas ça l'important. Si mes calculs sont exacts, ça veut dire que j'ai découvert un film environ tous les 3 jours, ce qui est pas mal, cela dit. Après, c'est sûr qu'il y a eu des hauts et bas. J'ai eu une année chargée téléphagiquement et, par exemple cet été, je n'ai pas eu du temps pour tout. On se retrouve donc avec une répartition assez inégale des découvertes :

- Janvier :

Bicentennial Man (3 Janvier 2010) Children of Men (11 Janvier 2010) Descent (25 Janvier 2010) Garden State (1er Janvier 2010) I,
Robot (3 Janvier 2010) Madagascar (1er Janvier 2010) Madagascar 2 (1er Janvier 2010) Post
Grad (28 Janvier 2010) Ratatouille (10 Janvier 2010) Repo! The Genetic Opera (10 Janvier 2010) Revolutionary Road (12 Janvier 2010) Sunshine Cleaning (17 Janvier 2010) The
Final Cut (9 Janvier 2010) The
Hangover (9 Janvier 2010) The
Island (3 Janvier 2010) Up
(1er Janvier 2010) V
For Vendetta (3 Janvier 2010) Wall-e (3 Janvier 2010)

- Février :

A la
Croisee des Mondes [1] (28 Février 2010) Away
We Go (12 Février 2010) Beyond a Reasonable Doubt (6 Février 2010) Bridge to Terabithia (28 Février 2010) Ferris Bueller's Day Off (12 Février 2010) Julie & Julia (7 Février 2010) Monsters, Inc. (3 Février 2010) My
Girl (10 Février 2010) Prozac Nation (28 Février 2010) Sixteen Candles (17 Février 2010) St.
Elmo's Fire (27 Février 2010) The
Breakfast Club (13 Février 2010) The
Chronicles of Narnia [1] (21 Février 2010) The
Chronicles of Narnia [2] (22 Février 2010) This
Boy's Life (14 Février 2010) Transamerica (21 Février 2010)

- Mars :

Closer (10 Mars 2010) Doubt (6 Mars 2010) Little Miss Sunshine (25 Mars 2010) Nine
(4 Mars 2010) Numb
(9 Mars 2010) Parenthood (1er mars 2010) Possession (9 Mars 2010) Precious (13 Mars 2010) The
Proposal (11 Mars 2010) The
Time Traveler's Wife (6 Février 2010) Veronika Decides to Die (8 Mars 2010) Where the Wild Things are (14 Mars 2010) Winged Creatures (9 mars 2010) Wristcutters : A Love Story (13 Mars 2010)

- Avril :

Reign Over Me (3 Avril 2010) Sweeney Todd (4 Avril 2010)

- Mai :

9
(22 Mai 2010) Adam
(10 Mai 2010) American Psycho (7 Mai 2010) Black Snake Moan (7 Mai 2010) Charlie Bartlett (30 Mai 2010) Couples Retreat (14 Mai 2010) Fanboys (13 Mai 2010) Havoc (7 Mai 2010) Knocked Up (29 Mai 2010) Mean
Creek (19 Mai 2010) My
Life (5 Mai 2010) My
Sister's Keeper (5 Mai 2010) Paris, je t'aime (30 Mai 2010) Rachel Getting Married (8 Mai 2010) Sin
City (12 Mai 2010) Snow
Cake (20 Mai 2010) The
Babysitters (6 Mai 2010) The
Life Before Her Eyes (9 Mai 2010) The
Nines (4 Mai 2010) Thirteen (8 Mai 2010) Watchmen (6 Mai 2010) Whip
It (15 Mai 2010)

- Juin :

Brokeback Mountain (18 Juin 2010) Jeffrey (5 Juin 2010) When
in Rome (6 Juin 2010)

- Juillet :

Rien.

- Août :

District 9 (8 Août 2010)

- Septembre :

Temple Grandin (4 Septembre 2010) The
Invention of Lying (12 Septembre 2010) The
Joneses (5 Septembre 2010)

- Octobre :

Marmaduke (19-22 Octobre 2010)

- Novembre :

Rien.

- Décembre :

Avatar (20 Décembre 2010) Cube
(20 Décembre 2010) Date
Night (13 Décembre 2010) Easy
A (23 Décembre 2010) Eat
Pray Love (22 Décembre 2010) How
to train your Dragon (12 Décembre 2010) Love
& other impossible pursuits (14 Décembre 2010) Splice (19 Décembre 2010) The
Kids are All Right (20 Décembre 2010) The
Perfect Score (21 Décembre 2010) The
Tortured (22 Décembre 2010) Toy
Story 3 (22 Décembre 2010) Wall
Street - Money Never Sleeps (12 Décembre 2010) World's Greatest Dad (12 Décembre 2010) Zombieland (15 Décembre 2010)

On peut essayer de s'interroger sur le modus operandi mais je ne pense pas qu'il y en ait réellement un. Souvent, j'ai regardé un film parce qu'il était là, à portée de cagoule, sans prendre garde au reste : pitch, casting, année de sortie... voir même sortie en France (j'ai regardé quelques uns d'entre eux avant leur arrivée sur les écrans français, ahem...). D'ailleurs sur ces 95 films, seul Nine a été vu au cinéma (mais deux fois).
Certes, il y a eu une sorte de cycle animation au tout début et à la fin de l'année (comme quoi je dois être conditionnée !), et j'avais esquissé un cycle "science-fiction/dystopies" qui n'a pas vraiment survécu au-delà du mois de janvier mais a été très fourni tout de même. En mai, pour des raisons personnelles abordées alors, la mort et la maladie étaient très présentes également, ainsi que les comportements addictifs. En-dehors de ça, c'est le bazar, et très franchement je trouve ça tout aussi bien. J'ai vraiment pu tenter des tas de genres très différents, sautant de l'un à l'autre sans chercher absolument à retrouver ce que j'avais ressenti avec le film précédent. Il me semble que c'était quand même la meilleure façon de faire des découvertes.

Alors, passés les statistiques, qu'est-il ressorti de cette aventure ?

Eh bien d'abord, même si de temps à autres j'ai encore eu du mal, tenir devant un film de 2h sans prier pour que les coupures pub me libèrent, ça s'apprend. Et ça devient un peu moins pénible avec le temps. L'air de rien, pour quelqu'un qui n'avait jusque là qu'un régime téléphagique, c'est important.

Et puis bien-sûr, il y a des genres qui me plaisent plus que d'autres, finalement. J'ai appris que dans le domaine des comédies, j'étais très difficile. Les succès publics que j'ai tentés m'ont rarement plu, voir carrément ennuyée. Pire encore, les comédies romantiques sont certainement le plus grand obstacle auquel je me sois heurtée : c'est simplement insupportable ! Est-ce que je n'ai pas essayé les bonnes, ou bien est-ce que tout simplement ce n'est pas fait pour moi ? Un peu des deux sans doute mais, la vache, il va falloir me convaincre pour regarder un film de ce genre à nouveau maintenant que je vois à quoi je dois m'attendre. C'est convenu, pénible, et le terme comédie est largement exagéré parce que ce n'est simplement pas drôle. Il n'y a sans doute pas de remède à cette allergie que j'ai développée cette année, tant pis, je poursuivrai donc mon existence en évitant soigneusement les comédies romantiques. Quelque chose me dit que mon entourage masculin m'en remerciera, par contre.

Pour les besoins de la démonstration, j'ai décidé d'essayer de sélectionner un petit palmarès parmi ces films.

Teruki d'Or du film qui me rend toute nostalgique alors que, rappel, je l'ai découvert cette année
The
Breakfast Club (13 Février 2010)

Teruki d'Or du film tellement bien que j'ai fait chier tout mon entourage avec pendant des semaines après l'avoir vu
Nine
(4 Mars 2010)

Teruki d'Or du film dont, si c'est pas trop demander, je voudrais bien voir la suite rapidement, merci d'avance
Sin
City (12 Mai 2010)

Teruki d'Or du film dont j'ai pas vu toutes les scènes parce que, vraiment, là je pouvais plus regarder sans hurler
The
Tortured (22 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film qu'on veut pas avouer avoir aimé, mais qu'on est quand même bien content d'avoir vu
The
Life Before Her Eyes (9 Mai 2010)

Teruki d'Or du film dont le DVD aurait intérêt à être vendu avec une boîte de paracétamol collector
Snow
Cake (20 Mai 2010)

Teruki d'Or du film pour lequel j'aurais certainement pas voulu avoir payé une place pour le voir
Fanboys (13 Mai 2010)

Teruki d'Or du film qui avait bien commencé mais qui a loupé le virage et a fini aux urgences
Charlie Bartlett (30 Mai 2010)

Teruki d'Or du film qui s'annonçait comme franchement nul, et qui a été à la hauteur de mes espérances
Marmaduke (19-22 Octobre 2010)

Teruki d'Or du film qui aurait été bien avec d'autres acteurs, mais pas de bol c'était ceux-là
Couples Retreat (14 Mai 2010)

Teruki d'Or du film qui aurait été, mais alors, super mega bien, s'il y avait eu un scénario
Avatar (20 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film qui m'a donné des crampes au ventre à force de rire, bon pas à ce point mais presque
Easy
A (23 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film qui voudrait bien qu'on en dise du bien mais qui veut pas trop se donner du mal pour ça
Eat
Pray Love (22 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film que j'aurais pas regardé si j'avais cru en mon instinct, et faut se fier à son instinct
Brokeback Mountain (18 Juin 2010)

Teruki d'Or du film dont j'avais beaucoup entendu parler, et finalement j'ai eu bien fait de suivre le mouvement
Zombieland (15 Décembre 2010)

Teruki d'Or du film dont j'avais jamais entendu parler, mais que j'ai regardé quand même et je ne le regrette pas
Wristcutters : A Love Story (13 Mars 2010)

Teruki d'Or du film que je suis bien contente qu'on m'ait recommandé
The
Invention of Lying (12 Septembre 2010)

Teruki d'Or du film dérangeant qui m'a laissée nauséeuse pendant plusieurs jours ensuite
Children of Men (11 Janvier 2010) District 9 (8 Août 2010)

Voilà, c'était quand même un sacré défi. On n'en fera plus des comme ça... pas ici du moins. Ces 95 premiers films, regardés volontairement et en intégralité, avec curiosité et même avidité, parfois, ils resteront les 95 films que j'ai testés pendant une année où j'ai voulu me pousser plus loin. Ils ne sont évidemment pas les 95 premiers films que j'ai vus de ma vie, mais ils marquent un tournant. Après eux, chaque découverte sera une aventure, évidemment, mais ne sera plus jamais cette palpitante aventure d'un an à la découverte de l'inconnu.

Alors, le Secret Diary of a Cinephile... il ferme ?
Je me suis posé la question : stop ou encore ? L'intérêt du défi, c'était quand même d'avoir un début et une fin, pour ne pas se laisser aller et attendre que ça passe. Je n'aurais pas spontanément regardé autant de films en un an si je n'avais pas eu ce défi. Et avoir cette page sur laquelle consigner chaque visionnage m'a encouragée à essayer de varier les plaisirs, de reprendre quand j'avais un peu freiné, etc.

Aussi il serait bon de ne pas tout arrêter d'un coup. Mais d'un autre côté, cela deviendra très exactement un journal de mes visionnages, et plus un journal de mes découvertes. Non, mais assurément, le Secret Diary of a Cinephile ne ferme pas, mais il sera différent, en 2011. J'espère que de temps en temps vous y glisserez un œil... même si, faute de réactions de votre part, j'ignore si vous avez suivi mon aventure cette année. Dans tous les cas, je me suis vraiment amusée.

20 novembre 2010

[DL] Downton Abbey

Ces derniers temps, j'apprécie quand une série ne cherche pas à jouer les prolongations et se montre courte, 10 à 12 épisodes étant un idéal. Bien-sûr il y a aussi les fois où je m'envoie 5 saisons d'une série britannique (que nous ne citerons pas) en quinze jours, mais disons que grosso-modo, c'est la règle depuis quelques temps, d'où, certainement, mon appréciation croissante pour les séries australiennes et canadiennes qui bien que s'exprimant dans une langue parfaitement compréhensible, sont de taille plus modeste que nombre de séries américaines.
Pourtant, arrivée à la fin du 7e épisode de Downton Abbey, je suis bien obligée de reconnaître que... c'est un peu court, jeune homme.

Ce n'est pas vraiment que la saison s'arrête sur un suspense insoutenable, et on ne peut pas non plus dire que c'était absolument un coup de cœur, mais je n'étais pas prête à m'arrêter tout de suite alors qu'il se passait de plus en plus de choses. En fait pour tout vous dire, ma pensée a été "je ne vois rien qui justifie d'arrêter la saison maintenant". J'exige des explications, Monsieur Fellowes !
Bah ma foi, c'est pas comme si j'avais le choix, hein. Va falloir attendre un an... mais quand il ne s'agit pas d'un coup de cœur comme ici, je pense que pour ne pas me perdre, la sécurité, ce serait quand même d'avoir une saison un peu plus longue plutôt que de me faire attendre. Je sais pas si je m'en souviendrai dans un an... mais d'un autre côté, je pense pouvoir compter sur certains d'entre vous et notamment Livia pour me le rappeler.
Reste simplement un petit goût d'inachevé...

DowntonAbbey
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Ah oui, alors le générique lui-même... la chanson n'est pas ébouriffante à la première écoute. Ce qui fonctionne surtout, c'est qu'elle serve aussi d'insert song et soit martelée sur plusieurs tons pendant toute la série, finissant par devenir une sorte de liant. D'ailleurs, rien que le fait que la mélodie ne s'arrête pas avec le générique montre bien l'emprise de ce thème sur la série toute entière. Après je vous accorde aussi que visuellement ce n'est pas spécialement conceptuel ni absolument superbe, mais ce petit balai d'actions scrupuleuses, précises et anonymes a tout de même quelque chose de très immersif. Comme quoi, inutile de mettre les petits plats dans les grands pour faire un générique de qualité. Simplement là non plus, je ne m'en souviendrai pas forcément dans quelques mois (sauf maintenant qu'il fait partie de ma playlist de génériques, naturellement).

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Downton Abbey de SeriesLive. La liste des "fans" de la série me laisse dubitative, il manque vraisemblablement quelqu'un.
Pis on en parle dans le podcast d'hier soir, aussi.

19 novembre 2010

Donner du temps au temps

Le temps. C'était, dans tous les sens du terme, une problématique du 4e numéro du SeriesLive Show, en ligne assez tardivement ce soir. Ne lui en voulez pas pour ça, donnez-lui tout de même une chance.

TheSeriesLiveShow_MEA
The SeriesLive Show - 1x04

Je m'intéresse peu, comme vous le savez, aux séries historiques. C'était d'autant plus intéressant de leur dédier un numéro. C'est trop facile de ne parler que de ce qu'on aime, je crois que c'est tout aussi intéressant de se poser des questions sur des choses qu'on aime moins, de se forcer à regarder des séries qu'autrement, on ne verrait pas d'un bon œil, avec de la distance et de s'obliger à un peu d'objectivité.

D'ailleurs c'était l'opportunité pour moi de faire ce autour de quoi je tournais depuis plusieurs semaines, c'est-à-dire regarder le pilote de Downton Abbey. Depuis et grâce aux transports, j'en suis arrivée à l'épisode 4, c'est vous dire si parfois on fait bien de se prendre par la peau du...

1 décembre 2010

Falala lala

Vous voulez un cadeau à Noël et votre entourage est radin ?
Ou peut-être que vous vous y êtes encore pris trop tard ?

Falalalala

Cette année, je vous propose un cadeau pour le 25 décembre. Promis ! Non, non, ne m'envoyez pas vos listes par mail, c'est inutile : on va procéder autrement. Pour Noël, je me propose d'enregistrer pour vous le post de votre choix, et ainsi de l'ajouter à la rubrique [On Air] (suivez l'tag). C'est vous qui choisissez, je vous laisse faire.

Voici comment il vous suffit de procéder :
- baladez-vous, par exemple via les archives, dans les posts de l'année 2010. Tous les posts publiés en 2010 sont éligibles, à l'exception de ceux postés dans la rubrique Médicaments génériques ;
- déposez un commentaire ci-dessous avec un lien vers le post en question. Vous pouvez voter autant de fois qu'il vous plait pour autant de posts qu'il vous plait. Sachez simplement que chaque lien équivaudra à un vote, vous pouvez donc voter plusieurs fois pour le même post, ou bien décider de voter aussi pour un post suggéré par un autre commentaire, etc... à vous de voir ;
- le 25 décembre, vous trouverez dans vos chaussettes le post qui aura recueilli le plus de liens dans le post ici présent, publié au format audio !

Date limite des votes (après ça, vous pouvez continuer à commenter ci-dessous, mais les votes ne seront plus pris en compte) :
le 15 décembre 2010 à 23h59
l'heure Canalblog des commentaires faisant foi.

29 septembre 2010

Après le bip

Bonjour. Vous êtes bien sur le blog de ladyteruki (c'est le blog qui s'appelle ladytelephagy...). Je suis absente pour le moment.
Si vous souhaitez me joindre, sachez que je ne réponds pas au téléphone, ni à mes mails.
...
Ce soir, je regarde le season premiere de The Good Wife, vous vous attendiez à quoi ?

Wifeiscomplicated

Bon, vous pouvez toujours laisser un message, si ça vous amuse... Mais vous n'avez pas mieux à faire ? Genre... regarder le season premiere de The Good Wife ?! Allez, filez, vous avez encore le temps.
Si je vois des IP qui trainent ici ce soir au lieu de regarder l'épisode, vous allez voir ce que vous allez prendre !

17 août 2012

To be continued... Boss

Ce soir. C'est ce soir que revient l'une des meilleures séries de 2011 ! Ca ne se voit pas forcément, là, comme ça, mais j'ai du mal à contenir mon enthousiasme. Bon, je trouve un peu étrange de commencer la diffusion de la deuxième saison de Boss en août, mais en-dehors de ça, vraiment je suis extatique. Vous n'avez pas idée. Boss !

Alors forcément, je me suis dit que j'allais vous proposer un post To be continued... histoire de se remettre dans le bain. Le concept ne change pas, il s'agit toujours de tenter de résumer chaque épisode à l'aide d'une capture et d'une phrase, pas plus. Parce que ça a beau être une grande série, ça fait quand même huit mois que la diffusion s'était interrompue, et ça ne peut pas faire de mal de se remettre un peu les idées en place.
Suivez-moi, aujourd'hui, direction Chicago...

BossUS - 1x01
1x01 - Ou quand l'homme le plus puissant de la 3e ville la plus puissante des USA apprend qu'il peut tout garder sous contrôle, sauf son corps.

BossUS - 1x02
1x02 - Comme une fenêtre sur le futur...

BossUS - 1x03
1x03 -
Le scoop a un arrière-goût de jus d'orange.

BossUS - 1x04
1x04 - Oh-mon-Dieu elle a un coeur.

BossUS - 1x05
1x05 - Hélas pour le maire Kane, certaines choses ne sont pas de simples hallucinations.

BossUS - 1x06
1x06 - Pas le moment de flancher, Kitty, les choses n'ont jamais été aussi mal barrées.

BossUS - 1x07
1x07 - Pour pouvoir renaître de ses cendres, le phénix joue les pompiers pyromanes...

BossUS - 1x08
1x08 - Un dernier épisode comme une expédition punitive d'une heure.

Quand je regarde Boss, j'ai un peu l'impression d'emmener du boulot à la maison, et pourtant ça me plaît : allez comprendre. Il y a, probablement, une part de masochisme à attendre avec impatience le retour d'une série qui n'aura jamais accordé une minute de répit à ses spectateurs, et ne fera rien, de surcroît, pour arranger leur cynisme politique, voire leur écoeurement.
Mais vous me connaissez, j'aime qu'une série me torture lentement, presqu'imperceptiblement, avant de m'en prendre plein la poire juste quand je pense avoir acquis des certitudes. Du coup, inutile de vous préciser que je sais déjà quelle sera la première chose que je ferai demain en me levant... Et vous ?

27 juillet 2010

[DL] Ayrilik

La première fois que j'ai entendu ce générique, c'était dans une version strictement audio. Et j'aurais pu être sincèrement charmée... si je n'avais pas déjà lu plusieurs choses sur la série. Mais là, la version video n'est vraiment pas tendre, c'est clair.

Ayrilik
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Globalement, ce n'est même pas la violence des scènes qui me choque. C'est la violence du propos, mon soucis. Une série portant sur une guerre ? Je suis d'ordinaire toujours partante. Mais il y a un côté profondément partial dans Ayrilik (qui s'exprime plutôt bien dans ce générique, mais c'est pire pendant le premier épisode), qui fait que je ressens un profond malaise à propos de cette série. Bien-sûr qu'il est courageux d'aborder les crimes de guerre dans une série qui se déroule lors d'un conflit armé. Mais si c'est pour oublier que dans une guerre, il n'y a jamais d'un côté les victimes et de l'autre les assaillants, c'est détruire le propos, et ne laisser que la propagande.
Mais Ayrilik fait réfléchir à pas mal de séries sur l'histoire, dans le fond... car quand on parle de fiction, peut-on jamais parler d'objectivité ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Ayrilik de SeriesLive.

11 août 2010

[DL] Coronation Street

Ah, bien-sûr, je pourrais probablement essayer de poster un autre générique... mais quelque chose me dit que celui-ci devrait plaire. Une intuition. Et pour être tout-à-fait franche, moi-même, j'en suis totalement tombée amoureuse. Ce thème musical, c'est la super classe. Et la video n'est pas mal non plus...

CoronationStreet_New
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Mais pour bien en profiter, peut-être faut-il avoir vu la version antérieure de ce générique, une version un peu plus datée, c'est vrai, à la photographie pas forcément épatante, mais dont la musique ne me donne pas moins de frissons dans l'échine.

CoronationStreet_Old
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et sinon, ça existe en version longue ?

J'ai donc bien fait de me documenter un peu lors de la préparation du classement des 25 plus longs soap operas du monde... (EDIT : enfin, j'ai essayé, mais la bonne nouvelle c'est qu'il y a des gens qui s'y connaissent mieux et qui ont complété l'article. C'est le bon côté d'avoir des commentaires sur un article !)
Car oui, je m'ennuyais un peu, alors j'ai été vous dénicher 25 soaps que vous avez une chance sur 100 d'avoir vus de façon individuelle, alors, les avoir tous vus... Je vous rassure, d'ailleurs : moi non plus. Mais enfin, je trouve sympathique de pouvoir comparer les préférences nationales, celles qui parviennent à durer. Je sens notamment que quand je vais passer une semaine en Pologne, il va y avoir des sujets intéressants à creuser, d'ailleurs, enfin moi je dis ça, je dis rien.

Si vous êtes expert sur l'une ou l'autre de ces séries, n'hésitez surtout pas à me soumettre des améliorations. Bon, pas forcément le cast, pour des raisons qui me semblent évidentes (ya quand même des gens plein d'abnégation qui l'ont fait pour les fiches que je n'ai pas créées ! Respect), mais sur l'histoire, les problématiques abordées, etc... Je complèterai.

Mais revenons à nos moutons :
Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Coronation Street de SeriesLive.

31 août 2010

[Day 31] Ya pas que les séries dans la vie

MemeDay_31

Le mème a duré ce que durent les roses...

Mais, attendez, qu'est-ce qui se passerait si je décidais que je ne veux pas arrêter ? Si je voulais continuer le mème ? Bon, là, avec les articles hebdomadaires, hm, j'ai pas trop le temps. Il faudrait trouver quelque chose pour attendre, je sais pas, le mois d'octobre pas exemple. Quelque chose qui durerait un mois, qui me permettrait de m'occuper de ce que j'ai à faire, et qui servirait de transition vers une version pérenne du mème ?
...Et pourquoi pas le mème de 30 jours sur SNL ?

En avant pour un mois de septembre avec des samedis soir tous les soirs à 20h00 !!!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : le tag Saturday Night Live de ladytelephagy.
Je pense pas que ça passerait, là, de faire une fiche SNL.

5 septembre 2010

[DL] The Good Guys

Bon, moi, la flicaille, je vous l'ai dit, je commence à en avoir jusque là. Du coup, The Good Guys, non, vraiment, je peux pas, c'est au-dessus de mes forces. Au lieu de ça, je me garde le pilote (et plus si affinités) pour plus tard, quand je serai dans une phase où je ne me sentirai pas autant envahie (mais par les temps qui courent, pareilles phases sont rares, il est vrai). Nan mais, juré, dans quelques semaines. D'ici la fin de l'année. Promis, avant que la série soit retirée de l'antenne, en tous cas.

TheGoodGuys
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

...Mais faut pas que ça m'empêche de profiter d'un excellent générique quand il se présente ! Et avec ma manie d'aller découper les génériques de tout ce que je cagoule (tout en fermant les yeux et en me bouchant les oreilles dans l'intervalle pour pas me gâcher l'effet de surprise), j'ai eu tôt fait, quasiment dés que la série a commencé sa diffusion, d'aller récupérer le générique et de me l'envoyer tranquillement derrière la cravate.
Comme j'ai bien fait.

The Good Guys possède un excellent générique, identité visuelle immédiate, musique entrainante et inoubliable (j'ai déjà développé un tic), c'est juste parfait. Je vais vous dire, si la présence de Bradley Whitford n'y suffisait pas (dans un monde alternatif, je veux dire, hein, on imagine), ce générique serait un excellent argument pour se mettre à la série. Je sais, un bon générique, ça veut pas dire que la série sera bonne, on l'a souvent vu, mais il n'empêche, ça donne envie.

J'ai toujours sur que j'allais y venir. J'ai juste besoin que ça se fasse dans de bonnes conditions.
Yeah yeah, oh oh, oh no !!!

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Good Guys de SeriesLive.

29 août 2010

There's no way out, only a way through

Key

Je refuse de dire que j'ai vu le dernier épisode de Persons Unknown ; j'ai vu le dernier épisode de la première saison, voilà tout. Non, on ne me fera pas dire que c'était la fin. N'y comptez pas. Je sais que les choses ne sont pas forcément bien engagées pour la série, mais j'ai l'intention de vivre dans le déni encore quelques temps. Après tout c'est la spécialité d'ABC de me laisser tomber, pas de NBC...

Le parcours de Persons Unknown a été compliqué depuis son démarrage en juin, et moi-même je n'ai pas toujours été des plus convaincue. Pourtant, les éléments intéressants que j'avais perçus m'ont persuadée de rester, et je trouve que j'ai bien fait. C'est sur le long terme que Persons Unknown joue sa plus grande carte. La série est pensée sur du long terme. Et avec du recul, c'était finalement évident depuis le début.

Il y a eu, naturellement, des maladresses, et je suis la première à le reconnaître, à plus forte raison que j'en ai moi-même soupiré une fois ou deux. Mentionnons entre autres, mais certainement pas à des fins d'exhaustivité, les tests de personnalité du début, qui disparaissent sans raison, l'enquête des journalistes qui semble n'avancer que par à-coup, le langage conspirationniste employé par plusieurs personnages destiné à en dire le moins possible... Ces choses-là m'ont énervée comme vous !

Mais ces maladresses ne changent rien au fait que le concept de la série, son fil conducteur, ses personnages, ses thèmes, et sa réalisation, sont épatants.

Et surtout, un certain nombre d'éléments décousus trouvent une raison d'être à la fin. Cet épisode un peu étrange où Joe se fait épingler comme un papillon sur une table ? Bah oui mais si. Ce passage où on a voulu nous faire croire qu'on allait éliminer les participants parce que ça a dégénéré ? Bah oui mais si. Toutes ces fois où on nous a répété l'importance de Janet alors qu'il n'y a pas plus transparent qu'elle ? Bah oui mais si.
En fait, tout a un sens, une raison d'être, ça n'a peut-être pas été bien dit, ça a pu sembler lourd, ça a pu mettre des plombes à sortir, mais en dépit de tout ça, ce n'était pas juste pour nous balader. Il y avait quelque chose au bout.

Du coup, ce qui n'a pas encore été expliqué, je peux commencer à m'en faire une idée. Il n'y a pas toutes les réponses à la fin de la saison, mais il y en a suffisamment pour que je n'aie pas l'impression qu'on m'a bourré le mou, arrivée au terme de ces 13 épisodes, je suis sûre et certaine qu'il y a une idée directrice et que les choses qu'on voudra m'expliquer, on me les expliquera en temps voulu.
Si le Dieu de la Téléphagie nous en laisse le temps à tous, naturellement.

Certaines scènes semblent destinées uniquement à dégager une atmosphère particulière, et c'est ce qui donne l'impression de longueur, voire, quand on est de mauvaise humeur, de remplissage. Je suis passée par là ! Par ces soupirs et ces fois où j'ai levé les yeux au ciel ! Au final, cette atmosphère, c'est que j'aime le plus. Entre envie de faire confiance et suspicion. Entre envie de sortir et envie de tout déballer. Entre espoir et désespoir.

Je ne cherche pas à dire que Persons Unknown est une série parfaite. Mais elle est meilleure que ce qu'on pourrait penser, et elle devrait avoir le droit à un peu de temps pour accomplir ce qu'elle semble avoir en tête. La saison 2, si elle devait se faire, devrait exister sous conditions (probablement qu'avoir un horizon fixe allègerait les doutes des scénaristes sur ce qu'on peut faire trainer ou non, par exemple), et je serais NBC, j'exigerais en échange du précieux sésame vers une nouvelle saison qu'il y ait un effort de régularité et de consistance. Mais ce serait aussi incroyablement dommage de jeter le bébé avec l'eau du bain, car Persons Unknown relève de toute évidence d'un projet qu'il faut voir avec une vue d'ensemble. Et puis, Christopher McQuarrie n'est pas coutumier de la télévision, non plus, et je pense que ça joue, même s'il s'est bien entouré.

Du temps. C'est tout ce que je demande.
Je suis prête à négocier.

Shot

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Persons Unknown de SeriesLive.

25 juillet 2010

Alexandrie, Alexandra

A l'approche du Ramadan, c'était intéressant de s'intéresser à une fringale télévisuelle d'un autre pays. Je crois que le phénomène est unique au monde musulman : un mois qui concentre 90% des productions télévisuelles de l'année ! Inimaginable.

Egypte_PharaohsTV
Watch like an Egyptian : la télévision égyptienne pour les nuls

Mais travailler sur cet article, je ne vous le cache pas, a aussi été une véritable plaie. Pour une raison toute bête : si l'on ne pratique pas l'arabe, il est absolument impossible de trouver des informations sur des séries en particulier. Des historiques, des trucs généralistes, oui, sans problème. Mais il semblerait qu'aucun occidental ou presque ne s'intéresse à ces séries, si ce n'est lorsque l'une d'entre elles crée suffisamment la polémique.

Autant, pour Israël, je n'ai eu aucun problème de ce genre (même si la barrière de la langue m'a ralentie, les sources finissaient par pouvoir se croiser), autant, à quelques kilomètres de là, pour l'Égypte, c'est mission impossible. Et, j'ai essayé, c'est à peine plus confortable pour la Syrie, son principal concurrent dans le domaine des séries télé.
Je vous avoue que je m'attends à me faire reprendre sur certaines infos que j'aurais mises sur les résumés des séries présentées. Quelque part, je l'espère.

Il y a deux façons de considérer ce problème : soit ce sont les Egyptiens qui n'ont pas envie que leurs séries dépassent les frontières du monde arabe, soit ce sont les Occidentaux qui se désintéressent totalement de la popculture arabe si elle n'a pas un arrière-goût de scandale. Mon opinion serait qu'il y a un peu des deux, à vrai dire.
L'Égypte propose une fiction très ciblée sur un certain nombre de valeurs, et je peux comprendre qu'il y ait un désir de garder cette fiction "entre soi", entre ceux qui la comprennent et à qui elle parle directement. Mais peut-être que ce serait une bonne opportunité (surtout pour les comédies relativement inoffensives qu'elle semble proposer parfois, personnellement j'aimerais bien voir Mama Fil Esm pour tester, par exemple) de montrer un visage différent de celui habituellement présenté lorsqu'on parle des médias arabes en général. Ça vaut pour toutes les télévisions de langue arabe, d'ailleurs, qu'elles soient syriennes, marocaines, algériennes, turques... Il y en a un paquet et je déteste être mise devant mon ignorance, mais je n'en ai jamais vu une seule, hormis quand il y a un problème ou quand un présentatrice avec ou sans voile y fait débat.
De notre côté, ça montre bien que les Occidentaux ont un véritable problème avec le monde arabe, qu'on l'admette ou non. Nous vivons dans un monde où l'on revendique la mixité, mais pas trop fort, parce qu'on a encore un petit problème avec la culture de certaines communautés. C'est un parfait exemple des cas où la fiction étrangère pourrait être une fenêtre ouverte vers la compréhension mutuelle.

Évidemment, il y a à prendre et à jeter dans la fiction égyptienne, comme c'est le cas pour toute autre. Ce blog est bien placé pour le dire, et bien qu'aimant les séries américaines, je n'ai jamais prétendu qu'elles étaient toutes bonnes, bien au contraire. Mais à travers ses valeurs familiales, au moins les séries du monde arabe sont accessibles à tout le monde, a contrario de certaines de leurs homologues américaines qui font parfois (évidemment pas toujours) preuve de violence, de racolage et de provocation.

L'une des autres choses qui frappe quand on se penche sur le sujet, c'est l'absence de séries à destination des ados. Alors qu'il s'agit d'un public-phare en Occident et dans une grande partie de l'Asie, les séries égyptiennes que j'ai croisées au cours de mes recherches étaient toutes à destination, sinon de toute la famille, au moins de la fameuse ménagère. Évidemment, ça s'explique facilement. Mais d'un autre côté, même en Inde où les séries sont rarement dans le registre du teen show, on essaye de s'adresser aux jeunes femmes. Ici, même pas vraiment. C'est intéressant de voir des catégories entières de spectateurs s'effacer d'un pays à l'autre...

Sincèrement, je répète ce que je disais récemment : on a souvent l'impression de ne côtoyer que des téléphages blancs. Je ne suis toujours pas convaincue que ce soit le cas, en dépit de toutes les réponses à mon mini-sondage indiquant le contraire. C'est juste qu'ils ne doivent pas trainer par ici.
Mais ils sont forcément quelque part, tous ces téléphages collés à leur écran au moins un mois par an, sans discontinuer. S'il en vient à passer par ici, n'hésitez pas à réagir à l'article et à le compléter en commentaires.

D'ailleurs, même si ce n'est pas votre cas, n'hésitez pas à réagir en commentaire, car comme je vous le disais, tout le soutien que vous pourrez m'apporter sera bon à prendre !

22 juin 2010

[DL] Will & Grace

J'avais oublié à quel point j'ai adoré Will & Grace. Encore une histoire d'amour qui aura été avortée par TFHein (pour une cha$ine conservatrice, je trouve que ça leur arrive un peu souvent...). Mais devant la première saison, que l'air de rien je suis en train de finir alors qu'au départ, j'ai lancé le pilote mercredi dernier juste pour le plaisir du revisionnage, les souvenirs refont surface et c'est un vrai plaisir. Alors, pour fêter ces retrouvailles, voici la toute dernière version du générique.

WillandGrace
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Un générique pétillant et qui, dans cette version, propose des extraits loufoques et fugaces. Les génériques de la série ont souvent été décevants, en cela qu'ils ont figuré parmi les plus notables écrans de transition de moins de 10 secondes. C'était avant même que ce ne soit la mode. Et il y en a eu plusieurs comme ça, assez décevants, en général avec juste le logo, un fond noir, et le cast qui prend la pose d'un air malin... Je n'étais pas convaincue. Mais en cagoulant l'intégrale, j'ai découvert ce générique sur l'épisode final, et je dois dire qu'il me plait !

Un post plus complet viendra sur la série (probablement quand j'aurai fini au moins la première saison), en attendant, je vous rappelle qu'il y a eu un post La preuve par trois sur le pilote. Juste une suggestion.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Will & Grace de SeriesLive.

25 octobre 2012

[DL] Clan

Voici mon nouveau générique préféré de toute la planète. Et comme vous le savez, je traîne pas mal mes guêtres, l'expression n'est donc pas anodine !
Il s'agit du générique de Clan, une série néerlandaise donc j'avais déjà pu vous parler à l'occasion d'un world tour, et à laquelle je m'apprête à jeter un oeil. A ce stade je n'exclus pas de tomber follement amoureuse d'une série que je ne suis pas capable de comprendre, simplement parce que son générique est absolument brillant.

Procédons à un petit rappel du pitch de Clan, si vous le voulez bien, parce que, une fois n'est pas coutume, il n'est pas anodin de connaître le propos de la série pour pleinement apprécier le générique ; d'après mes tablettes (mais ça se confirmera en regardant le pilote), Clan est l'histoire de cinq soeurs, dont l'une d'entre elles s'est mariée à un homme que les autres n'apprécient pas. Sentant leur frangine s'éloigner, les quatre soeurs sur la touche décident de complotter afin de tuer leur beau-frère ! Ah ça, ce n'est pas une histoire qu'on voit tous les jours dans une série...

J'avais donc quelques raisons assez objectives pour tenter de voir à quoi Clan ressemblait, mais j'en ai une beaucoup plus subjective à présent, et je vous propose de découvrir pourquoi j'ai très très très envies de regarder Clan à présent, avec ce fameux générique.

Clan
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On va mettre de côté le fait que j'adore ce genre de vieilles chansons (quand j'étais ado, sur la BO de Grease, j'écoutais plus souvent les chansons du bal de fin d'année que les chansons originales du film, pour vous donner une idée...), pour se concentrer sur le concept même de ce générique. Il est absolument génial, puisque tout se déroule à l'intérieur d'un album photo !
Les différentes photos reprennent en effet parfaitement le pitch de la série, en commençant avec une photo de groupe, sauf que cette photo est déchirée, les quatre soeurs d'un côté... et le couple de l'autre. Mieux encore, la suite du générique, que je vous laisse découvrir, est diaboliquement perverse, mais continue la narration, uniquement à l'aide de photos de famille et de fils de laine. Difficile de ne pas sentir le côté à la fois terrifiant et drôle de la toute dernière image, avant que l'album ne se referme.

Il suffit donc de 45 secondes, de quelques photos, et d'un tout petit peu d'imagination, pour faire un très bon générique, comme quoi, c'est encore possible...!
Franchement, il est génial ce générique, non ?

24 novembre 2011

Le refuge

Qu'on ouvre un journal, qu'on passe une semaine au boulot, ou simplement qu'on se retrouve en butte à l'un des mille problèmes bénins mais cumulatifs du quotidien, on a souvent l'impression que le monde nous éprouve sans cesse par une insupportable complexité. Les nouvelles sont mauvaises, les débats sont incendiaires, les préoccupations du quotidien vont gorger les rangs des multiples problèmes de société qui semblent s'entasser à l'infini. Le monde est tellement complexe. Il n'est ni noir ni blanc, mais il comporte tant et tant de niveaux de gris. Il s'y passe des choses douloureuses, ou incompréhensibles, ou simplement insolubles. Les gens s'opposent. Les valeurs sont inconciliables. Les idées s'ignorent mutuellement. Le monde est fichtrement gris et terne et désagréable.

Je ne connais pas de meilleur remède à ce genre de vague à l'âme qu'un bon épisode. Et aujourd'hui, je ne connais pas de meilleur remède que le pilote de The Café, qui a débuté hier à la télévision britannique. Ou quand un coup de coeur anglais remplace l'autre.

The Café est tout ce qu'on peut espérer de paisible, de serein, et de doux. Et de bleu.

TheCafe
Son personnage central, Sarah, passe le plus clair de l'épisode assise dans le café auquel le titre de la série fait bien évidemment référence, plus absorbée dans la contemplation de la jetée que dans ses écrits - mais c'est comme ça que ça marche. C'est là qu'elle regarde le temps et les gens passer. C'est là qu'elle échange quelques mots avec sa mère, qui tient l'endroit, et sa grand-mère, dont la fonction principale est de s'assurer que le fauteuil près de la baie vitrée ne parte pas avec la prochaine marée tout en tricotant Dieu sait quoi. C'est là qu'elle salue ses proches, les visages familiers de cette petite ville où elle est venue se ressourcer, dans une forme de complicité affectueuse mais simple qui la lie aux amis d'enfance, aux amis des parents, aux visages venus cent fois se faire fourguer un muffin un peu sec au fil des années.

The Café est le monde du connu. L'inconnu est loin ; les douleurs et les tristesses ont été refoulées hors du champs de vision ; les questions et les problèmes ont été boutés par-delà le point d'horizon. Le temps s'égrenne simplement, dans une sorte de naïveté méditative. On ne fait pas semblant de ne pas avoir de problème en jouant les insouciants ; on les a simplement éliminés du quotidien, du moins en grande partie parce que les affaires du café ne vont pas fort. Mais rien ne semble grave. Rien ne semble terrible. Rien ne semble réellement important si ce n'est ajouter filer des muffins un peu secs et regarder le vent fouetter la jetée en attendant que passe un visage connu, un visage aimé, souvent les deux.

Les trois protagonistes s'échangent quelques petites piques sans méchanceté, se taquinent, se questionnent, dans la rondeur de leur café en forme de bulle, seul sur la jetée, sans vraiment se soucier de rien.
Il n'y a pas plus zen que le pilote de The Café, avec ses personnages absorbés dans leur quotidien d'une perfection en apparence assez quelconque. On croirait presque que tout est simple, devant le pilote de The Café, que le bonheur est à un muffin un peu sec de là où nous nous trouvons. Que suivre des yeux le trajet du petit train touristique de la côte suffit à oublier tout ce qui pourrait nous rendre la vie un peu compliquée. Que le ressac va emmener avec lui toutes les petites mesquineries et les disputes. Qu'au prochain véhicule qui se stationnera de l'autre côté des baies vitrées, apparaitra forcément un visage avenant et bien intentionné.
The Café, avec ses scènes douces, tendres, légèrement amères ou drôles par moments, mais toujours caressantes, se pose comme un véritable refuge télévisuel pour tous ceux qui veulent échapper aux nuances de gris du monde. J'y ai déjà réservé une table.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Café de SeriesLive.

22 août 2010

Perdu dans ses souvenirs...

Quelle est la part de réalité de nos souvenirs ? Des bribes de réalité oubliée s'y sont-elles cachés ?

Capitu_1

Si la série Capitu porte le nom d'une protagoniste, son héros reste Bento, le vieillard courbé par le poids des ans qui partage ses souvenirs, l'œil hagard et humide, la lèvre tremblotante. Ce clown triste tente de se souvenir... la belle histoire qu'il a vécue avec Capitu n'a-t-elle existé que dans sa tête ? Son fils est-il réellement son fils ? A l'automne de sa vie, rongé par le doute, le remords et les regrets, Bento nous fait entrer dans le théâtre de sa vie...

C'est donc l'histoire de Bento et Capitu, qui sont tombés amoureux dans leur prime jeunesse. Mais la mère de Bento, qui a eu toutes les peines du monde à enfanter, a promis l'âme de son fils à Dieu : il deviendra prêtre ! Bento est envoyé au séminaire, loin de celle qui le fascine tant... Éloignés, les deux tourtereaux finissent pourtant par se retrouver et se marier. Un happy end ? Non, le début de la tragédie.

Bento sera-t-il capable, simplement en revenant sur le passé, de trouver une issue au doute qui l'assaille ? La paternité de celui qu'il a toujours cru être son fils, Ezechiel, sera-t-elle éclaircie par le simple effort de mémoire que Bento fait devant nous ? Nous prenant à témoin, il implore notre aide... mais on ne peut probablement rien pour lui.

Capitu_2

Capitu ne renie pas ses origines : la littérature et le théâtre.

Tout au long de la série, Bento griffonne à la plume ses souvenirs, comme pour mieux les saisir, comme pour leur donner plus de réalité. Mais en fait, il a conscience qu'ils lui échappent. L'émotion prend le pas sur le factuel. Encre encore luisante et mots qui crissent contre le papier... Bento capture désespérément l'insaisissable. Mais Bento ne se contente pas, surtout pas, d'être une voix off. Il promène sa carcasse décharnée et recroquevillée parmi les décors des scènes qu'il a jadis vécues, enfant, jeune homme... Maître de cérémonie d'une pièce qui ne joue que dans sa tête, et dont nous sommes les spectateurs privilégiés.

L'unité de lieu, les jeux de lumière... les costumes d'opéra de ses personnages : Capitu n'a pas honte de devoir sa forme au théâtre, au contraire, elle lui rend honneur, nous rappelle que nous sommes dans un monde fantasmé, pas tout-à-fait réel, pas tout-à-fait fictif.
Mais plus que cela, Capitu est un foisonnement de couleurs, de sons, de lumières, n'hésitant pas à mélanger les images d'archives, des découpages, des idées graphiques insensées et des plans directement inspirés du spectacle vivant dans toute sa forme, plantée au milieu d'un univers étrange fait de maquillages extravagants, d'appareils désuets et de robes corsetées. Irréel et pourtant émouvant à chaque seconde grâce à son frêle narrateur, Capitu est une claque pour moi, je ne vous le cache pas.
Et pourtant, je ne parle pas un traitre mot de Portugais, alors, allez savoir, peut-être suis-je totalement à côté de la plaque ?

Pour en juger par vous-mêmes, voici un extrait du premier épisode, lorsque Bento commence à rappeler les premiers souvenirs qu'il a de Capitu, et qu'elle l'entraîne sur le chemin du passé. Passage dépourvu de dialogue, vous dépouillant par la même occasion de toute raison de refuser de le regarder...

Capitu_IfIwasyoung

Je vais être sincère avec vous : s'il y a 10 personnes qui commentent ce post (ou plus), ça va finir en La preuve par trois.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Capitu de SeriesLive.

5 septembre 2010

[DL] Natsu no Koi wa Nijiiro ni Kagayaku

Ce générique est d'une longueur ! Alors là, ça m'épate. Nan mais, avec une autre chanson, ce serait une bonne chose, en fait. Avec une autre chanson, on serait dans un vrai petit clip (comme Innocent Love l'avait fait il y a des lunes) plein de charme et de douceur... pourquoi pas ? Quelle mignonne petite idée, et originale finalement puisque le générique, visible dés le premier épisode (c'est-à-dire quand les deux personnages principaux viennent de se rencontrer), nous propose en quelque sorte de nous projeter dans le futur...

NatsuNiji
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Avec une autre chanson. Oui, dans un monde idéal, le Japon me fait cette immense faveur d'en finir avec les boysbands, même quand le membre de l'un d'entre eux tient le rôle principal.
Oui, pitié. Une autre chanson.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Natsu no Koi wa Nijiiro ni Kagayaku de SeriesLive.

3 septembre 2010

[DL] Capitu

D'abord et avant tout, je m'excuse très humblement pour la qualité de ce générique sur un plan purement technique. Ça me navre au moins autant que vous mais enfin, c'est le mieux que j'ai trouvé en rapport taille/qualité d'image. En fait, ça me plonge dans un désarroi dont vous n'avez pas idée car je crains que ces petits désagréments vous empêchent de profiter clairement du génie du générique...

Capitu
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Alliant une fois de plus l'originalité créatrice à un talent inouï pour remettre au goût du jour des techniques visuelles classiques, Capitu est dotée d'un générique vivant, dynamique, foisonnant, incroyablement dense, et instantanément magique. D'une beauté affolante, et pourtant, en n'employant qu'une technique faite de papiers déchirés (réellement ; ce n'est pas un effet ajouté à l'ordinateur), Capitu marque sa différence d'emblée.
J'ajoute que les dernières secondes du générique changent d'un épisode à l'autre, ce qui en fait quasiment une curiosité à elle seule. Ah, je pourrais parler de Capitu pendant des heures. Dommage que je n'en aie pas le temps (j'ai déjà du mal à en trouver pour finir la série...).

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Capitu de SeriesLive.

21 juin 2009

[DL] Larry et Balki

Peut-être que si je trouve un peu de tendresse à l'univers de Larry et Balki, c'est parce que je suis sous l'influence du générique. Qui, je dois le dire, me fait musicalement complètement fondre. Il marque bien son âge, mais je le trouve adorable. Et puis franchement, j'ai du mal à résister aux moues enfantines de Bronson Pinchot. Il est marrant, ce petit garçon dans ce corps dégingandé...

LarryetBalki
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Cela dit, visuellement, si effectivement ce n'est pas la panacée, il faut quand même admettre que ça sert bien à résumer les prémisses de la série. C'est pas épatant, mais bon, ça vaut ce que ça vaut.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (les excuses vont commencer à manquer) : la fiche Larry & Balki de SeriesLive.

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