Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ladytelephagy
Publicité
27 novembre 2008

Le pouvoir de l'eyeliner nous sauvera !

Il y a récidive, mais je suis bonne joueuse. D'accord, je ne comprendrai jamais le succès de Ghost Whisperer (je t'aurais annulé tout ça dés la première saison, avant que Jay Mohr n'ait envie de payer de nouvelles lèvres à son épouse, hop, d'une pierre deux coups) mais j'ai l'honnêteté de reconnaître qu'au moins, le générique est bon. On en a déjà parlé et je pensais qu'on était d'accord.
Et puis, j'ai vu ça.

"ladytelephagy n'aime que ghost whisperer"

eyelinerpowa

Alors clarifions les choses tout de suite.
C'est vrai que comme toutes les filles, je regarde parfois les pubs pour l'eyeliner. Mais pas pendant 45mn.

Publicité
26 novembre 2008

Présentez... stylos !

Je suis une célébrité, maintenant ! De partout me viennent des demandes d'interview, de photos dédicacées, et il y a des requêtes qui mènent à mon blog en cherchant mes sextapes... Je ne peux pas vous le reprocher, en même temps. Et si je peux faire retomber sur vous quelque poussière d'étoile de ma précieuse aura violette, alors ce sera avec plaisir que... que je...
BON, D'ACCORD ! J'avoue tout : c'est moi qui ai pris l'initiative de répondre au questionnaire de nos amis de Critictoo. Pfff, dans le genre terre-à-terre, vous, hein, vous vous posez là !

space_2063

En même temps je trouve leur initiative si charmante que j'ai forcément voulu contribuer ! Dresser le portrait de plein de sériephiles, c'est une initiative éclairée. Vous le savez, je suis moi-même de ceux qui pensent qu'il y a autant de façon de regarder la télé que de spectateurs, et c'est vrai même quand on fait partie de la race de ces grands malades que je nomme téléphages, et que l'équipe de Critictoo, plus modérée, a choisi d'appeler sériephiles.
Je n'encouragerai jamais assez de monde à leur adresser un exemplaire du questionnaire, car, vraiment, c'est la multiplicité et la diversité des profils qui fera la richesse de cette nouvelle rubrique. Rendez-les victimes de leur succès !

Mais évidemment, Critictoo ne se résume pas à cette démarche. Critictoo, c'est... bah, euh, un site qui critique tout. Si, promis, juré ! Leur petite équipe met un point d'honneur à regarder une quantité astronomique de séries, toujours plus, qu'elles soient connues ou non, récentes ou non...
Tiens, ça me rappelle quelqu'un !

Certes, je ne suis pas leur lectrice la plus assidue. J'ai toujours peur de me faire spoiler. Il faut dire que leur rapidité à passer les épisodes au crible a de quoi en déstabiliser plus d'un, il est arrivé deux ou trois fois qu'ils parlent de séries dont je n'avais même pas encore percuté qu'elles venaient d'être diffusées !

Mais je dois dire que la rubrique que je lis le plus chez eux, c'est leur Writers Room.

En tout téléphage sommeille un auteur, pour moi c'est évident. Ne serait-ce que parce que nous avons tous eu notre petit projet secret (parfois au pluriel pour les plus atteints d'entre nous) ! Sinon comment expliquer le nombre croissant d'entre nous qui lance et développe un blog ? Nous avons toujours tant et tant à dire sur les séries que nous regardons, celles que nous ne voulons plus regarder, celles dont nous rêvons, que forcément la plume finit par nous démanger.
Pour ce que j'ai pu observer, la téléphagie crée plus souvent des vocations d'auteur, que de comédien ou de réalisateur. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs. Peut-être parce que c'est la vraie différence avec le cinéma : l'écriture. Le reste est finalement plutôt similaire avec l'autre média.

Alors quand des téléphages laissent courir leur plume et leurs idées, forcément, le résultat est beau à voir. Et chez Critictoo, on a non seulement le sens de l'éclectisme, mais aussi une bonne plume. Je suis donc suprêmement contente d'y avoir aposé deux ou trois pixels, et surtout, deux photos de SPACE 2063, dont une en accueil ! Si en plus je peux piquer la curiosité d'une ou peut-être même deux personnes à propos des gars du 58e escadron, moi, je suis heureuse, vous savez bien...

26 novembre 2008

Clarathelephagy ?

J'ai falli m'appeler Clara. J'ai échappé à quelque chose, vous ne trouvez pas ? Mes parents hésitaient entre Claire, Clara... et Frank (je n'aimais pas les échographies). Véridique.
Mais si je peux à la rigueur m'imaginer en Carrie Bradshaw parisienne, le reste du personnage éponyme de Clara Sheller, bloqué dans son complexe de Peter Pan, a de quoi me hérisser le poil comme jamais.

On va être clairs : je n'ai JAMAIS vu la première saison de Clara Sheller. Il paraît que ça se passait il y a quelque chose comme trois ans, et je vous avoue que, là, tout de suite, je ne sais pas où j'étais il y a trois ans, mais ce n'était pas devant France 2 apparemment. Je cherche et je cherche mais, rien à faire, impossible de me rappeler comment je suis passée au travers, surtout qu'il me semble que pourtant, j'ai entendu Naka en parler il y a des lustres (l'air de rien on se pratique depuis un sacré bout de temps, en fait !). Mais bon, il y a une nébuleuse dans ma tête, je ne me souviens de rien.

Du coup quand la seconde saison a commencé à être promue (à coups de gourdin... alors, il marche bien, le marketing sans finesse et sans imagination ? 3 millions de spectateurs, belle déculottée), j'ai passé les dernières semaines à me dire, chaque fois que je voyais la pub (avec son horripilante petite musique) : ok, cette fois, je regarde. Bilan : la semaine dernière j'ai pensé à allumer alors que le premier épisode était bien entamé. No comment. Mais j'ai regardé jusqu'à la fin de la soirée, quand même (d'un autre au côté j'avais pas grand'chose d'autre à foutre, vous me direz), ce qui est une indication de ma bonne volonté !

Les petits gars de chez "heaven" n'ont eu de cesse de m'inonder de mails (je ne me suis pourtant inscrite nulle part, je pense que c'est la faute de ladytelephagy...) pour me dire que, ého ! Clara Sheller arrive ! Je crois que ça fait depuis cet été qu'ils jouent les spams de bas étage. Une nouvelle video (en streaming, et comme vous le savez, le streaming c'est le Mal) par ici, un concours par là... ah il m'a fait rire leur concours, d'ailleurs. L'idée du siècle, quand même : proposer au spectateur d'accueillir Clara/Zoé pour (quoi, une heure je crois ?) regarder des épisodes en sa compagnie. C'était tellement cocasse comme idée que j'en avais fait un post (et puis j'ai pas pensé à la publier à temps, la date est passée, et bon, il est resté en brouillon... vous voulez le voir ?). Et sans parler des petits jeux codés avec les pieds, et les mails même pas pensés pour être assortis au site, alors qu'une identité visuelle c'est pourtant pas compliqué à respecter, les chartes graphiques c'est pas pour les chiens, quand même ! On a dit rose #E1ACB6, nom d'une pipe en bois ! Et puis en parlant de viralité, où se cachaient les petits trucs sympas que les bloggeurs auraient pu mettre sur leur blog, des gadgets originaux, frais, sympas, quelque chose, quoi ! Mais non, rien du tout.
Je sais que j'éviterai de faire appel à ces gens-là si j'ai besoin d'une agence ! Ca faisait complètement amateur. Désolée de vous avoir piquée au vif, Véronique, mais c'est ce que j'en pense.
Et tous contents d'eux, ils ont continué à m'envoyer leur purée et je me suis tapé sur les cuisses une bonne partie de l'automne.

Au final, même ces procédés mal fagotés n'ont pas réussi à me rappeler de me rappeler à temps devant mon écran (oui, même le mail envoyé le jour-même !!!). Et pourtant on parle d'une téléphage... On ne s'étonnera donc pas tellement qu'avec des recettes aussi mal mises en pratique, les audiences aient été... eh bien, celles qu'on connaît.

Sur le fond, le personnage pitoyable remâché d'une Ally McBeal qui aurait percuté Carrie Bradshaw dans un Starbuck n'était guère plus captivant. Je ne saurais juger l'actrice, n'ayant pas le point de comparaison avec le jeu de Mélanie Doutey dans les mêmes fonctions, et n'ayant même jamais vu Zoe Felix à l'oeuvre avant ce soir-là, mais le personnage donnait des envies de meurtre, ça c'est clair(a). Ha ha.

Je lis au sujet de cette seconde saison des choses surprenantes... que Clara Sheller est trop parisianniste, par exemple. Je ne me rends pas compte, personnellement, je dois dire. Mais c'est vrai aussi que je suis moi-même trop parisianniste (ou plutôt parisianniste-wanabee, hein mon timide ?).
Mais je reste surprise de ce genre de reproches, quand même.
Reprocherait-on à Sex & the City son New Yorkisme ? Bah non ! Il fait partie de la série, de son univers. Je ne dis pas qu'un personnage comme Clara ne peut exister qu'à Paris, mais ça lui donne plus de sens, finalement, de la cohérence.

Enfin bref, un beau vautrage dans les règles de l'art !
Alors, la question se pose-t-elle pour moi de regarder ce soir ? Bah, déjà, non : je ne serai pas rentrée du boulot avant, au bas mot, 21h15. Où est l'intérêt de louper 20mn d'un épisode ? Déjà. Et puis de toutes façons, non. Non tout court. D'accord, pour une fois, Clara Sheller n'était pas une série policière, mais pour autant, ça ne donne pas envie de regarder des fictions françaises, dont l'absence d'audace n'a d'égal que le cruel manque d'âme. Pas un souffle de vie ne se dégage de la série, on a une cruelle impression de pénibilité : pénibilité à avoir quelque chose à raconter, pénibilité d'avoir des enjeux à créer, pénibilité de se trouver une identité... On rame beaucoup mais on n'atteint jamais le rivage.

Donc ce soir, pour moi, en rentrant du boulot, ce sera Heroes. C'est tout dire, je pense.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Clara Sheller de SeriesLive.

25 novembre 2008

Trop de morts

On ne pourrait pas trouver le moyen d'enquêter autour d'autre chose ? La mort, toujours la mort... exception notable : les disparitions dans FBI Portés Disparus, et les viols dans New York Unité Spéciale (l'un n'exclut cependant pas du tout l'autre, du coup on en revient au point de départ). Mais tous les autres : des morts. Des meurtres, des accidents, des maladies... des morts, sans arrêt. Au mieux, dans le cas de Dr House, on essaye d'enquêter pour empêcher la mort.

Maintenant qu'on a fait le tour de la question (une centaine de fois, au moins), pourrait-on envisager d'enquêter sur autre chose ? Je sais pas, je ne pars pas avec une idée préconçue ou un exemple tout fait, je voudrais simplement être surprise. Juste une fois, une enquête sur quelque chose d'autre. Mettre à profit tous ces cop shows dans un contexte nouveau.

Bon en fait oui, j'ai des exemples en tête, j'ai toujours des exemples en tête. Tiens, pourquoi pas des enquêteurs spécialisés dans les enquêtes de paternité ? Ce serait génial, yaurait des papas qui apprendraient qu'ils sont pères, ou d'ailleurs qu'ils ne le sont pas, on verrait des marmots à chaque épisode, ce serait mignon comme tout, on aborderait plein de sujets un peu différents de l'ordinaire... on pourrait faire des analyses en labo tout pareil, poser des questions à plein de monde tout pareil, essayer d'inclure des flashbacks tout pareil. Tout pareil, mais différent, quoi, pour une fois.

Avec tous les enquêteurs de tous poils qu'on a eus ces dernières années, je me sens gavée, là. Je saturais déjà avant, mais là j'ai les dents du fond qui baignent. Si vous y tenez vraiment, continuez à nous fourguer des enquêteurs, mais apportez-nous du changement, au moins !

Je vous ai dit que j'avais arrêté de regarder The Mentalist ?

25 novembre 2008

I like to be in America !

Approchez, Mesdames et Messieurs, approchez ! La récession guette (pardon, "l'austérité"), mais chez lady, il y a des promos toute l'année, et il y en a pour tous les budgets ! J'en veux pour preuve le produit phare du jour, un produit de crise, typiquement : fiable, constant, un rien prévisible mais tellement rassurant...
Et à l'approche de l'hiver, c'est un produit un peu exotique aussi, avec un côté ensoleillé qui fait toujours plaisir, avouons-le, quand chaque matin nous nous levons dans l'obscurité pour aller au charbon !

Aujourd'hui, dans A vendre, joli, pas cher, je vous donne donc l'opportunité de faire un placement sécurisé, en fait, d'investir dans l'avenir sans le moindre risque, en vous faisant plaisir. Vous pouvez me citer combien de secteurs d'activité dont on peut dire la même chose par les temps qui courent ? C'est bien ce que je pensais. Du coup, si vous n'ouvrez pas votre porte-monnaie pour ce produit-là, autant le dire, vous ne l'ouvrirez jamais.

Aujourd'hui, à vendre, jolie, pas cher : America Ferrera.

1) Fiche produit
Soyons clairs : encore une fois, je vous propose du frais, pas du faisandé. America Ferrera n'a pas 25 ans, mais elle a déjà derrière elle une carrière opulente.
Car elle est généreuse, mais elle est pressée, America. Elle a entamé des études en relations internationales (que dans sa précipitation elle a laissées inachevées), s'est dépêchée de se lancer dans la carrière d'actrice par tous les moyens possibles (téléfilm Disney, film indé...), tout ça pour décrocher en à peine 4 ans de boulot à Hollywood un premier rôle, évidemment, dans la série Ugly Betty, et là cher ami téléphage, je ne vous apprends rien j'espère.
Mais force est de constater que du coup, America Ferrera, pour la plupart d'entre nous, c'est uniquement Ugly Betty. Heureusement, cette vente flash exceptionnelle est pour moi l'occasion de vous parler un peu mieux de ladite denrée, même si, reconnaissons-le, c'est bel et bien ce rôle qui lui a apporté les douze statuettes qu'elle a ramenées à la maison ces dernières années. Eh oui, douze récompenses, dont du Golden Globe et du Emmy, et je ne parle même pas des nominations ! C'est un gage de qualité qui ne ment pas, mieux qu'un label rouge estampillé sur les fesses !

2) Fonctionnalités

Je vous le disais : avec America Ferrera, on est dans la constance. Vous avez aimé le produit une fois, vous l'aimerez toujours. C'est comme un tailleur Chanel : in-dé-mo-da-ble. Avec juste une petite odeur de taco en plus... Parce que je ne vais pas vous mentir : quand America Ferrera joue un rôle, c'est soit celui d'une hispano, soit celui d'une grosse, soit celui d'une grosse hispano. Le travail de composition n'est donc pas exactement son fort, mais on ne peut que louer pareille régularité ! Et finalement c'est là que réside tout son art : America interprète presque toujours le même type de personnage, mais jamais le même personnage. Et ça, c'est très fort. Parce que même si ses personnages sont proches, même si certains scénarios présentent de confondantes similarités, America parvient à changer d'identité.
Ajoutons aussi qu'il y a quelque chose de presque militant dans son choix de rôles : en choisissant des emplois qui n'hésitent pas à expliciter des thèmes tels que l'acceptation de ses imperfections physiques, et/ou la culture populaire hispanique un tant soit peu rétrograde, on sent qu'America Ferrera a trouvé le moyen, en disant les mots des autres, de dire quelque chose de précis. Sur elle, probablement, mais aussi sur toutes celles qui se reconnaissent en elle (c'est pas pour rien qu'elle a été primée dans des évènements hispaniques). Un militantisme d'ailleurs affiché au civil lorsqu'elle prend position pour des solutions responsables vis-à-vis de l'immigration clandestine, et après ça on s'étonnera de son apparition dans La Misma Luna !
L'actrice assume totalement son âge, aussi. Son premier rôle principal était celui d'une jeune fille de 18 ans ? Eh bien elle avait justement 18 ans, tout simplement. Et qui dit sortie de l'adolescence et entrée dans le monde adulte, dit aussi toutes les hésitations sexuelles attenantes, et croyez-moi quand America joue une adolescente rondouillette qui ressent ses premiers émois, elle va jusqu'au bout. Je connais des actrices répondant bien plus aux (tristes) canons de beauté de notre époque, avec une expérience professionnelle au moins aussi longue que la sienne, et qui ont eu moins de scènes connotées voire explicites qu'elle ! America ne recule devant rien, et certainement pas devant les scènes un peu plus corsées qu'à l'ordinaire quand ça s'impose (d'où la liberté prise avec le titre de ce post). Et je ne sais pas pour vous, mais je trouve que pour une nana qui taille au-delà du 44 et qui vit à Hollywood, c'est carrément courageux, quand même, de s'exposer ainsi, et de parvenir à retranscrire cela avec sensibilité, sans verser dans le voyeurisme glauque. Mais comme je l'ai dit, elle sait choisir ses projets !
Et pour mieux le comprendre, je rappelle donc les incontournables : Real Women Have Curves, là où tout a commencé, How the Garcia girls spent their summer, le même mais en plus brut de décoffrage, The Sisterhood of the Traveling Pants 1 et 2, pour laisser un peu le côté latino au profit du côté ado (et profiter de la présence à l'écran de 3 autres très bons produits qui mériteraient sans doute que je me penche sur leur cas !), La Misma Luna, même si son rôle y est mineur, parce que c'est juste un bon film, et évidemment Ugly Betty, plus léger, beaucoup plus léger, mais c'est presqu'insultant de devoir vous le signaler. Faites l'impasse sur Gotta Kick it up!, rendez-vous service, et si vous trouvez les autres films de sa discographie, faites-moi signe, je n'ai pas réussi à mettre la main dessus !
Allez, je ne vous laisse pas partir sans votre échantillon de circonstance ; il y en a un peu plus, je laisse ?

America
Du rabb' ?

3) Tarif en vigueur
Couverte de récompenses, choyée comme un coq en pâte dans la série dont elle porte le rôle titre avec une grâce humble, America a le vent en poupe et c'est aussi ce qui lui permet de choisir soigneusement à qui elle fera les honneurs de sa présence. Courtisée ? Je n'irai pas jusque là, car avouons-le, sa petite fixation sur les rôles qui lui ressemblent pourrait bien lui porter préjudice sur le long terme, mais tout justement, c'est ce qui rend le produit si abordable ! C'est de la qualité, approuvée de multiples fois, et en même temps elle ne prend pas la grosse tête et n'a pas encore toutes les raisons de le faire, alors pourquoi se priver tant que c'est dans vos moyens ?
Je vous l'ai dit, et je le redis : America Ferrera, c'est du solide, et c'est du produit qui vieillira bien, en plus, sans se soucier de la première ridule ou du premier bourrelet, et qui se concentrera sur l'essentiel. Alors pourquoi attendre ? Vous aussi, dés maintenant, composez le 555-8569-LADY (+33 depuis la Belgique et la Suisse), et offrez-vous, pour les fêtes, votre petit rayon de soleil personnel ! Simple, sans artifice, agréable et fiable : un placement qui fera la différence !

Allez, ne vous faites pas prier, en plus c'est pour la bonne cause, pour qu'on arrête de voir toutes ces maigrichonnes à la télé.

A vendre, joli, pas cher : America Ferrera. Je ne vous le redirai pas.

Publicité
25 novembre 2008

A long time ago, we used to be friends...

Mais ça, c'était il y a bien longtemps, avant que les plus fourbes parmi vous (j'ai une petite idée du coupable, et il n'en est pas à son coup d'essai !) ne lancent des requêtes tordues pour me faire bisquer.

"lady telephage fan des anges du bonheur"
Aha, je suis même pas en tête des résultats sur cette requête, vous en êtes pour vos frais, petits plaisantins ! C'est quand même bien la preuve que je ne suis pas fan de ça :

touched

C'est pas parce que, MOI, j'ai regardé avant de critiquer, et qu'il m'est arrivé de trouver un ou deux bons épisodes dans le lot, que, hein... C'est de la curiosité, de l'ouverture d'esprit, rien de plus. C'est lamentable, la réputation que vous me faites.
C'est de la méchanceté gratuite. Je ne vous aime plus.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Les Anges du Bonheur de SeriesLive.

24 novembre 2008

Se remettre en question

A plusieurs reprises, et en particulier ces dernières semaines dans ce blog, j'ai dit de Criminal Minds combien j'admirais sa capacité à aborder l'horreur dans le sens où je l'entends, mais que la forme, trop de fois, était trop conventionnelle et m'éloignait du fond.

Une fois encore, ça s'est produit. Pourquoi cette série est-elle si académique ? Alors que l'épisode North Mammon se termine, c'est ma question, et elle est presque douloureuse. L'intention est excellente, je n'ai rien à redire à l'esprit qui dirige les histoires. C'est leur aboutissement qui est épouvantablement convenu.

north_mammon

Dans North Mammon, on a droit à un huis clos angoissant, digne du meilleur des thrillers d'horreur. Mais hélas, l'épisode, d'une part, ne finit pas au moment où il aurait dû (on aurait dû juste voir les filles sortir de la voiture qui les ramenait chez elle, en parallèle avec les parents qui se prennent connement le bec, mais de façon révélatrice... un fondu au noir juste là, et chaque spectateur frissonnait jusqu'à demain matin). Et pire encore, les choses sont scolaires au possible même après ça, puisqu'apparemment il fallait vraiment aller chercher le coupable, voir la blondinette qui était dans Coeurs Rebelles exposer ses états d'âme... nan, sans rire, ça tue tout, absolument tout ! Ce n'est donc pas qu'une question de réalisation mais bien aussi d'écriture. Là où on pourrait jouir d'une glaciale imprévisibilité, on n'a qu'un tiède formalisme.

Semaine après semaine, les rediffusions continuent et j'ai l'impression de revoir par le menu tout ce qui à la fois m'attire et me répulse dans cette série.

Entre d'autres mains, Criminal Minds aurait tout simplement été l'une de mes séries favorites, probablement même en bonne place dans mon Top5 (tous les fantasmes sont permis après tout). Mais là, je suis condamnée à toujours avoir ce pincement au coeur, celui qui à la fois me fait revenir, retenter le coup, et repartir aussi sec, mortellement déçue. Je me remets en question à chaque fois que ça commence à être intéressant, et j'en reviens aux mêmes conclusions à chaque fois que l'épisode se vautre dans la banalité. Et ça me fatigue.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Criminal Minds de SeriesLive.

24 novembre 2008

Le cinéma, ce Piemaker

Depuis l'annulation de Pushing Daisies, on voit un peu partout fleurir... non pas des marguerites, mais des espoirs. Espoir d'un comic mettant fin à la série (c'est mieux que rien mais personnellement je sais que ce changement de média me bloquera), mais aussi espoir d'un film final.
Aujourd'hui, on annonce que c'est au tour de The Riches de se conclure par un film.
Mentionnons tant qu'on y est la sortie prochaine du film de Dead Like Me, les projets sur Arrested Development (je l'avais déjà oubliée cette série-là pourtant) et Veronica Mars (il parait), les rumeurs sur LOST (mais qu'on les achève !), ainsi que les sursauts du macchabée Stargate qui se rêve en... Star Trek, dont tout justement la sortie d'un nouveau film approche (et qui à première vue ressemble à beaucoup de choses, sauf à un film de Star Trek ; voir les posts sur le sujet pour voir que je n'en pense pas forcément que c'est une mauvaise chose, d'ailleurs).

Dites-moi, qu'est-ce qu'ils ont, tous, là, avec leurs films ?

Vous connaissez ma réticence envers ce format long, dont justement je parlais il y a peu. L'inconvénient principal, c'est à mes yeux la problématique du cumul de la longueur et de la brièveté : il faut rester deux heures sur son fauteuil, mais l'histoire doit tenir en seulement deux heures. Du coup, ça change tout. Peut-être même plus encore que pour une version en comic, finalement. Parce qu'alors toute la structure est à inventer ! Et puis évidemment, il faut prendre en compte tout un tas de choses : être cohérent pour ceux qui ne sont pas familiers avec l'univers de la série et qui vont quand même venir (les chieurs), donner le quota attendu de retournements de situation, d'action, de frissons, etc... Car disons-le, la plupart des films issus d'une série sont conçus comme des blockbusters, et non comme des films originaux et plus personnels (je vais pas parler de film d'auteur, non plus, mais on se comprend). Bref, le film, rien à voir. Du coup, c'est la porte ouverte à toutes les déceptions, et elles ne sont pas rares pour le téléphage, avouons-le, surtout que le poids de l'attente joue souvent son rôle.

Evidemment, je ressens une certaine jouissance à me dire que le cinéma semble héberger maintenant les restes de la télévision, récupérant les miettes de la gloire passée de séries qui ont quand même eu un succès suffisant pour justifier l'investissement financier dans un ultime film, donc jouissant d'une certaine aura, mais qui restent un rebut de l'industrie télévisuelle. C'est en moi la téléphage engagée qui se dit ça...
Mais une autre voix dit aussi (c'est en moi la téléphage schizophrène qui se dit ça) : pourquoi justement le cinéma donne-t-il leur chance à des projets qui sont souvent frappé du sceau de l'échec ? Car c'est quand même souvent ça, l'histoire derrière le film faisant suite à une série. On fait un film parce qu'on s'est fait court-circuiter, et qu'on n'a pas eu le temps de raconter tout ce qu'on avait à dire ; s'il venait à se faire, le film de Pushing Daisies serait probablement de cet ordre, par exemple. Et donc finalement, le cinéma semble être en berne côté créativité, en récupérant ce que la télévision a jeté pour diverses raisons (la télé est un enfant capricieux qui jette facilement ses jouets à la première humeur), mais par contre, côté liberté, finalement le cinéma aurait encore pas mal de choses à offrir, peut-être plus qu'à la télévision.

Je vous avoue que je me demande quand même comment on peut lancer le financement d'un tel projet. Je sais pas, imaginez : vous êtes Joss Whedon, vous n'avez plus aucune série à l'antenne, et vous cherchez à financer le film d'un projet (avec effets spéciaux en plus !) qui n'a même pas duré une saison ? Car Firefly est l'exemple même des séries pour lesquelles on se demande comment le miracle du cinéma a pu se produire (même s'il a effectivement pris son temps).
J'essaye de me figurer Bryan Fuller (enfin, après Dead Like Me, il doit être rôdé, le pauvre... à quand un film Wonderfalls pour boucler la boucle ?) en train de présenter son projet devant une tablée de producteurs impossibles à dérider : "Bon alors c'est une série bien onéreuse, pas très rentable, qui a été annulée après deux saisons toutes deux très courtes, audiences catastrophiques, acteurs impossibles à remplacer, et euh... voilà, c'est tout. Vous me faites un chèque ? Parce que sinon je prends aussi les cartes de crédit, les bons au porteur, et les rouleaux de pièces de 10 cents, hein". Hmmmouais.

On a souvent envie de parler des autres genres de films basés sur les séries : ah la gloire de Sex & the City, ah la renaissance du cultissime (sic) X-Files, ah la belle longévité des Simpsons... C'est facile pour ceux-là. Je ne me fais même pas de soucis pour eux ! L'opération est vouée à la rentabilité (et ça entraine d'autres types d'inconvénients de type fan-milking).

Mais pour tous ces projets de la dernière chance, tous ces revivals touchés du doigt du Piemaker (First touch, movie. Second touch, dead. Again. Forever.), j'ai quand même un pincement au cœur. On sent bien que c'est pour finir ce qui a été commencé, contenter les derniers fans enragés (ce sont les pires), mais au final, ça pose des questions, quand même.
Et au final, j'avoue que j'ai rarement l'envie d'aller les voir, ces films.

24 novembre 2008

La pelote de laine de l'Enfeeeer !

Ma capacité de cagoulage n'est plus à démontrer, mais de temps à autres, surtout maintenant que je le peux, je me fais des pelotes de laine à partir de ce que j'ai cagoulé, histoire de faire place nette dans mon chez moi informatique. Normal, puisque je ne saurais effacer quoi que ce soit sans ce préalable. Jusque là tout va bien.
Je me suis donc dit que j'allais investir dans un nouveau logiciel pour ce faire, et voici ce que très adorablement il en résulte...

ahbahbien

Plus de 21h pour une seule pelote de laine. Et c'était pas fini quand j'ai pris cette capture.

Garder le Siqueur ? Je m'en souviendrai.

23 novembre 2008

[DL] Ultime Recours

Je crois que c'était sur France 2 (presque sûre) que j'ai découvert cette série. Principalement... pour son générique ! L'effet de noir et blanc avec juste une touche bleue comme seule pointe glaciale de vie, j'adorais. Et puis la musique, évidemment...

UltimeRecours
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Concrètement, je ne me rappelle plus de la série en elle-même. Je devais passer mon temps à me perdre dans les yeux de Michael Madsen (j'étais jeune) (lui aussi) (un peu). Le souvenir qu'il m'en est resté, c'est, grosso-modo, qu'un mec monolithique se piquait de résoudre tous les maux de la terre en traversant les Etats-Unis.
En fait c'est ma mère, cette fan de Lorenzo Lamas, qui aurait dû aimer. Mes expériences de contagion n'ont jamais vraiment pris sur elle... mais c'est déjà une autre histoire.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Ultime Recours de SeriesLive.

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité