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ladytelephagy
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23 novembre 2008

Vroum vroum

Allez, ne nous laissons pas abattre. C'est pas parce que je cogite que je dois ruiner le moral de tout le monde, pas vrai ?
En plus je vous l'avais promis : voici aujourd'hui le pilote d'une vieille série dont vous aviez deviné le générique lors du jeu des génériques la semaine dernière. J'ajoute que d'ordinaire, la rubrique La preuve par trois vous oblige à bosser votre anglais, eh bien pas cette fois, figurez-vous. Oui, petits non-anglophones, j'ai pensé à vous !

Donc on est partis pour un pilote qui va tirer une petite larme à pas mal de nostalgiques : Tonnerre Mécanique, dont je suis de toutes façons certaine que pas la moitié d'entre vous se souvient, si tant est que vous l'ayez vu. Je vous aurais bien proposé Espion Modèle mais ça m'a hélas été impossible... mais à la rigueur, je pourrais vous offrir la possibilité de voir d'autres pilotes dont nous avons parlé lors du dernier jeu des génériques. Pas tous, mais plusieurs. Vous savez ce qu'il vous reste à faire...

TonnerreMecanique___1
Vous souveniez-vous de la vie de Jesse avant l'accident ? Moi, pas du tout. Eh bien c'était un sacré petit rigolo, pour un flic. Totalement inconséquent, indiscipliné et tête brûlée, mais en même temps on aurait pu s'en douter. C'est typique de la structure de ce type de séries, non ? Et surtout, il était ami-ami avec Robert Beltran, lequel ne s'en sort pas, lui. Vous imaginez si ç'avait été Robert le pilote de Tonnerre Mécanique ? J'en ai des frissons.

TonnerreMecanique___2
Non, vous pensez, je n'ai pas choisi cette capture pour vous donner des frissons... ni pour vendre ma camelote... non, allez, ce n'est pas le genre de la maison. En tous cas on peut apprécier dans cette scène tout le génie de celui qui est probablement l'un des premiers personnages geek de la télévision : Norman Tuttle. Mon Dieu, rien que son nom... Ils ne parlent pas la même langue, ces deux-là, mais en même temps le duo fonctionne parfaitement. Enfin, des fois je me dis que je pense ça uniquement parce que je les ai toujours vus ensemble. C'est toujours une question difficile sitôt qu'on revoit une vieille série comme celle-là...

TonnerreMecanique___3
Au final, difficile de ne pas penser à l'âge de la série quand on la regarde. Avec son quota de petites plaisanteries sans grande conséquence, ses effets spéciaux quasiment aussi vieux que nous (moi en tous cas, c'est à trois ans près), sa structure très propre et son univers sans grande surprise (sans parler de Céline Monsarrat qui a dû doubler toutes les séries de l'époque et qui à elle seule permet de dater une série), Tonnerre Mécanique accuse le coup, mais bon, ça reste très largement regardable. On peut aussi se dire qu'en matière de séries popcorn, ça tient quand même encore bien... la route.
J'attire aussi votre attention sur le final quelque peu précipité de ce pilote... On sent qu'ils ont essayé de faire quelque chose dans la dernière minute, mais justement, ils n'avaient plus qu'une minute !

Bon, l'un dans l'autre, c'est surtout par nostalgie (ou envie de s'éduquer) qu'on regardera ce pilote, et pas parce qu'il est incroyablement bon. Evidemment, c'est agréable, mais irions-nouis pour autant raconter que c'était extraordinaire ? Souvent, quand on regarde de vieilles séries, on a tendance à verser dans le passéisme, sur l'air de c'était mieux avant (prononcez à la Cabrel si vous connaissez vos classiques), et se dire qu'aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. Il faudra être très aigri pour penser pareille énormité après le pilote de Tonnerre Mécanique, car il n'a pas révolutionné la face de l'écran. Des divertissements charmants comme celui-ci, il y en a toujours eu, et il y en aura toujours. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne doive pas leur accorder 1h12 d'attention, juste qu'il faut savoir à quoi s'attendre !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Tonnerre Mécanique de SeriesLive.
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22 novembre 2008

Stop ou encore ?

Il y a des jours comme ça, où je me demande à quoi tout cela sert. A quoi sert d'alimenter ce blog, quotidiennement (je voulais voir si je pouvais tenir un mois et, je vais vous dire, quand vous êtes en arrêt maladie, c'est grave facile parce qu'on n'a que ça à foutre, penser au post suivant...). A quoi sert d'alimenter aussi le podcast de SeriesLive On Air, dans une moindre mesure. A quoi sert, d'une façon générale, d'alimenter ma téléphagie.
Il y a des jours comme ça où, merde, quel est juste l'intérêt ? Est-ce qu'en fait on ne se crée pas des obligations et des complications qu'on pourrait aisément éviter ?

L'une de mes amies m'appelle cet après-midi et me raconte, horrifiée, que depuis qu'en allant à la FNUC avec moi l'autre jour, elle joue au jeu video qu'elle a alors acheté (quand je pense que je pouvais lui prêter la démo, elle l'a cherché quand même). Alors du coup elle s'impose des sorties pour se changer les idées, sinon elle passe des heures devant et ça la terrifie.
Je ne fais même pas cette effort puisque je réponds à l'appel des sirènes, moi. Je ne suis pas sûre au juste que ça me fasse du bien.

C'est vrai, j'ai fait une rechute de téléphagie, il faut bien le dire, et comme toute rechute sur le moment ça semble bien, mais est-ce que ça n'entraîne pas avant tout des effets indésirables ? Comme par exemple devoir rendre des comptes à des gens pour tout ce qu'on fait parce qu'on s'est engagé sur un projet ? Comme par exemple devoir poster le vendredi (minimum) parce qu'on s'est engagé à plus de régularité ?

J'étais carrément triste hier, à l'idée que Pushing Daisies, certainement l'une des séries que j'ai le plus investies ces dernières saisons, était annulée, mais finalement n'est-ce pas l'investissement en lui-même qui est coupable ? Ressentir de la tristesse pour une série, ressentir de la colère envers des gens qui en exigent trop de vous, est-ce qui finalement ce n'est pas dépasser la limite ?

Je ne serais pas plus heureuse, par hasard, si je ne me lançais pas avec tant d'enthousiasme dans tout cela ? Si je laissais tomber les projets où au moindre soucis je suis traitée en coupable, par exemple ? Si je laissais tomber les séries pour me contenter de films, comme ça j'y passe 2 heures tout au plus et je suis libre comme l'air ? Si je laissais tomber ce blog pour, je ne sais pas moi, ne pas m'imposer d'écrire régulièrement et gagner du temps sur ma propre vie ?

Passion = poison.

21 novembre 2008

Compte à rebours avant le néant

Plus que quelques semaines et ce sera fini. J'ai l'intention de me régaler sans retenue, mais je ne peux pas m'empêcher d'être peinée par cette nouvelle.
Comme si le monde n'était pas un endroit suffisamment gris, on nous ôte nos couleurs.

Ça faisait plusieurs semaines que je guettais les divers sites consacrés à la news téléphagique, toutes langues confondues. Chaque jour, je regardais ce qui se disait et, évidemment, tous les signes concourraient, mais puisque justement les nouvelles à ce sujet trainaient à sortir, on avait l'impression qu'il résidait encore une certaine hésitation en haut lieu.
Et puis je me disais que finalement, on pouvait peut-être espérer une troisième saison très courte à la rentrée prochaine. Peut-être même un passage en série estivale, pourquoi pas ? Rester sur un principe de 13 épisodes par an, pour faire des économies mais conserver les bonnes critiques, car la critique, quasi-unanimement, était très favorable.

Nous ne sommes peut-être pas aussi nombreux à aimer les aventures du Piemaker que d'autres séries, mais notre passion est sans doute plus vive que celle d'un grand nombre de spectateurs d'autres shows qu'on regarde en s'impliquant moins.

Vous prendrez bien un dernier morceau de tarte, avant d'avoir le cœur brisé par la disparition de Pushing Daisies ?

AdieuAuxTartes

21 novembre 2008

Ils l'ont dit !

Wow, les enfants, vous vous surpassez en ce moment... Je n'ai de cesse d'être surprise par les mots-clés qui vous conduisent ici. Et comme ça faisait un bout de temps qu'on n'avait pas abordé le sujet, voilà un petit passage en revue de la chose...

- "shemar moore prise masse"
C'est hyper spécifique comme requête, quand même ! Est-ce que par hasard vous n'avez pas confondu avec la recherche de photos, plutôt ?

- "est-ce que adam rodriguez est marié?"
Wikipedia n'est pas capable de dire grand'chose de sa vie privée, c'est vrai ; mais ! Par cooooontre ! Quand on sait se servir de ce même Wikipedia, on regarde les pages qui lient vers la sienne, et... tenez-vous bien ! On apprend qu'il serait possible que Sophia Bush sorte avec lui ! Merci qui ?

- "jeu pitchenette"
En regardant ce que donnait cette requête (qui pour des raisons évidentes, fait de moi la première réponse dans Google), je me suis aperçue que plein de gens confondent le mot pichenette avec le mot pitchenette. Ce qui forcément ruine mon jeu de mot ! Pfff, si maintenant il faut tenir compte de la dyslexie des gens, on ne s'en sort plus...

- "amanda tapping tu me regardes interview"
Cette obsession sur Amanda Tapping doit cesser. Ce n'est pas la première fois que ça se produit et ça devient flippant. C'est une mère de famille, au nom du ciel !

- "deuxieme chance torrent once"
Voilà quelqu'un de cultivationné qui connaît ses classiques et qui, de surcroît, sait se prémunir contre la bêtise téhèfesque. Chapeau bas, donc.

Et je me dois aussi d'ajouter que je commence à haïr la rupture en Carrie Bradshaw et Jack Berger, parce que ça fait, je ne sais pas moi, un an et demi, que je mange de ce type de requêtes. Eduquez-vous, il existe une intégrale de la série et M6 n'est pas avare en diffusions ! Vous faites honte à la téléphagie française !!!

20 novembre 2008

Feels like home

Et toi, quelle est la série que tu aimeras et défendras toujours ?

C'est amusant que tu me poses cette question, Jérôme, parce que, pas plus tard que hier soir justement, j'ai eu envie d'un post sur ce sujet. J'étais devant ma télévision, et ça m'a prise à la gorge, comme ça. J'ai ri aux larmes, j'ai pleuré le sourire aux lèvres, mes mains ont doucement serré la télécommande, et j'ai eu l'impression d'être à la maison.
Il y a très peu de séries qui font cette effet-là, d'ailleurs.

Les années passent, et ce que l'on ressent à l'égard de cette série n'a pas changé. Notre regard, souvent, oui : on se rend compte que ce que l'on adorait il y a plusieurs années n'est pas forcément la meilleure série de la Terre. Parce qu'en tant que téléphage, on a grandi, nos références se sont diversifiées et nous avons fait l'expérience de séries toujours plus incroyables, immanquablement, nous apprenons à relativiser.
Mais ça c'est le cerveau ; nos sentiments restent les mêmes.

Il y a une sorte de fidélité, d'intimité, qui se tisse et ne se dénoue jamais vraiment. Je ne connais pas un seul téléphage qui puisse dire en toute sincérité que la première série qu'il a aimée avec tant de passion, il la méprise à présent. Non, il lui garde toute sa tendresse, un peu la même que celle qu'on porte parfois à de vieilles fringues complètement immettables mais qu'il nous est physiquement impossible de jeter.

Les années passent et au fil des diffusions, des rediffusions, des vieux enregistrements ou des DVD, on en est toujours là : on voit le générique et on se détend parce qu'on sait qu'on est chez soi. On est en compagnie des personnages qu'on aimera toujours, malgré tout, malgré ce qu'on apprendra sur leurs interprètes, malgré tous les autres acteurs cent fois plus impressionnants qu'on aura découverts depuis.

Chaque téléphage a cette fidélité intime avec une poignée de séries.
Vous pourrez en dire tout le mal que vous voudrez, à ses yeux, ça ne changera jamais.

Pour moi, n'en citer qu'une, comme ça, sur le vif, ce serait difficile. Je ne sais jamais citer UNE série, il faut bien le dire.
Pourtant, même si je ressens une forte affection envers trois ou peut-être quatre d'entre elles, bon, disons cinq (au minimum, je dis bien ; en essayant d'être la plus sélective possible), il y en a une, une à laquelle je réponds toujours présente.

J'allume la télé, et je sais. Je sais que tout ira bien. Que je vais passer un bon moment dans des histoires que, c'est vrai, je connais par coeur, mais justement, ça ajoute quelque chose finalement, à la relation que j'ai tissée avec les personnages. Je ne me reconnais pas dans les intrigues mais je reconnais les intrigues et c'est cette sorte de confort, comme si je me lovais dans les bras d'un scénario dont je connais chaque tour et détour, qui me rend si sereine et si épanouie pendant quelques minutes. Qui me libère de quelque chose. Je réalise que ça m'avait manqué et, c'est stupide vous savez, parce que finalement, je regarde cette série quasiment toute l'année.

On peut regarder une série pour beaucoup de raisons, et aucune ne vaut plus qu'une autre. Certains veulent se divertir, d'autres veulent s'impliquer... pourtant je crois qu'on a tous ceci de commun : on se lie tous à nos séries favorites. C'est ce qui fait le propre d'une série : elle est construite sur la durée, pour que joue l'affectif, et il joue pleinement, au final.
J'ai lu une expérience assez intéressante, l'autre jour, dans un bouquin que j'ai ressorti de mes cartons. Je pense que c'était un mémoire ou quelque chose comme ça. Quelqu'un a mis des spectateurs devant leur programme télé préféré, et a regardé comment ils réagissaient ; le livre s'appelle "Réception télévisuelle et affectivité" aux éditions de l'Harmattan, si vous êtes curieux et que le langage exagérément pompeux ne vous rebute pas.
On s'y aperçoit que même le spectateur qui regarde, goguenard, Les Guignols pour se vider la tête, le soir, eh bien même lui investit quelque chose dans ce qu'il regarde.

Il est normal que ce lien se crée. A quoi il est dû ? Je pense que c'est plus compliqué à expliquer que dans ce petit livre qui ne saisit pas forcément les choses en profondeur. Je crois aussi que ça dépend de chacun, de ce que nous cherchons dans nos séries, de ce que nous cherchons dans la vie peut-être aussi. Mais je suis certaine d'une chose : tout téléphage en fait l'expérience.

Des années et des années plus tard, son coeur est au garde à vous devant ce générique dont il reconnait la première note, devant ces épisodes dont il sait tout, devant ces dialogues qu'il peut réciter les yeux fermés.
Et il n'a même pas besoin de toujours penser que la série qu'il chérit est la meilleure aprrès tout ce temps. Non, c'est juste qu'il en a apprivoisé chaque défaut, qu'il est d'ailleurs conscient de la majorité d'entre eux, et que ça ne l'arrête pas. C'est une jolie histoire, quelque part, un téléphage fidèle...

Oui, j'ai eu envie d'un post sur ce sujet parce que hier soir, à la télé, il y avait cet épisode.
Et rien ne ravive aussi bien une flamme vieille de près de 15 ans qu'un épisode à flashbacks.

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20 novembre 2008

Rendre à César...

Pour la plupart d'entre nous, La petite maison dans la prairie est une jolie petite série avec une ribambelle de balades dans... bah, la prairie, du crêpage de chignons entre Laura Ingalls et Nelly Oleson, une apologie à peine déguisée du temps d'avant qui était mieux même si on vivait à la dure, et de bonnes grosses valeurs familiales à la louche sur des airs de violon.
Bon, c'est pas faux, en même temps.
Mais aujourd'hui, je me suis aussi souvenue combien la série était, tout simplement, une bonne série dramatique, percutante à souhait.

Car aujourd'hui, M6 diffusait ce qui était certainement l'épisode le plus impressionnant de la série : L'Incendie.

Pour avoir passé le plus clair des midis de mon enfance devant la série, je sais que la série a de temps à autres plus à offrir que ces images d'Epinal, et tout justement L'incendie, je le guettais et j'espérais secrètement qu'il tomberait l'un de ces jours où je peux voir la série, parce que pour autant que je me souvienne, c'est le plus tragique que j'aie vu.
Eh bien mon souvenir était bien en-dessous de la vérité. Je me rappelais de l'histoire, du choc de Mary ensuite, mais étrangement j'avais totalement oublié qu'on voyait réellement la scène pendant laquelle Alice Garvey et le bébé de Mary sont réellement en train de brûler vifs. Et comme chacun de vous le sait, c'est exactement ma came, ce genre de scène.

Alors que justement cet épisode tenait une place spéciale dans mon coeur, j'avais en fait oublié pourquoi. Pourquoi, en tant que petite fille, il m'avait impressionnée, et à vrai dire il m'a impressionnée une fois de plus aujourd'hui, même après des années et des années à me sustenter d'horreurs diverses et variées dans mes séries favorites.

Je veux dire : on voit Alice hurler de terreur, s'ecrimer à briser la fenêtre avec le corps du bébé qu'elle voulait initialement sauver, et c'est tellement... VRAI ! Vous imaginez le truc ? Oui, dans La petite maison dans la prairie, on peut voir une scène comme ça !!!

Lincendie

Mais ce n'est pas tout puisque cette scène intervient en fait très tôt (surtout que c'est un double épisode... zut de zut, je ne verrai pas la fin demain). Nous attendent donc d'assez pénibles scènes avec Mary qui sombre totalement dans la folie (elle berce le corps de son bébé brûlé, elle s'enferme dans le mutisme...), histoire de ne même pas nous laisser la moindre petite seconde de répit nerveux.

Et dire que la plupart du temps, la série nous laisse croire qu'on regarde un truc sirupeux et bon enfant... Bon, évidemment, j'ai souvenir d'un certain nombre d'épisodes qui nous montraient combien la vie n'était pas facile pour toute la tribu Ingalls. Je me rappelle la tempête de neige dans les tous premiers temps, je me rappelle beaucoup plus tard la façon dont Almonzo s'escrime à sauver son exploitation après une grêle dévastatrice et se bousille la santé... il y a d'autres choses qui n'étaient pas tendres. Ne serait-ce que la mort d'Albert, tiens. Mais d'une certaine façon, rien ne nous prépare tout de même à cette scène si cruelle et si intense. Laquelle nous récompense pour tous les "Oh papa, je suis si heureuse !" de Laura.

Ok, Scalartiine, j'avoue : respect.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (wow, faut la faire celle-là quand même) : la fiche La petite maison dans la prairie de SeriesLive.

19 novembre 2008

[DL] Medium

Je viens de voir un trailer sur M6 : apparemment, Medium revient samedi dans la Trilo. Je dis "apparemment", ce qui est une bonne indication sur la façon dont je suis la série, mais je suis quand même contente, Medium est une série parfaite pour la Trilo, et je peux me tromper, hein, mais je n'ai pas souvenir que ça ce soit déjà produit. Je vois la série en fin de semaine, le soir, notamment le vendredi, mais la Trilo, il ne me souvient pas. Je peux être dans le faux et les plus affutés d'entre vous sauront me le faire remarquer.

Medium
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Du coup, c'est l'occasion pour moi de déterrer le si réussi générique de la série, parce qu'il faut bien le dire, je le trouve très bien fichu. On est dans l'onirique, et en même temps j'aime beaucoup les allusions aux tests de Rorschach... le générique a aussi su éviter les poncifs du genre, en utilisant beaucoup de couleurs et de clarté, alors que ç'aurait été si facile de jouer avec le côté nocturne du rêve et de l'angoisse en général...
Dans le fond, je l'aime bien, cette série. C'est juste que sur le long terme, bon, on décroche, quoi.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Medium de SeriesLive.

18 novembre 2008

Réapprendre à finir

Vous le savez, je ne suis pas très "cinéma". J'ai un mal fou à tenir devant une même histoire pendant une heure trente (ou pire, pendant deux ou trois heures). J'ai besoin de changement, de diversité, de versatilité même.
On arguera que je peux faire des orgies avec une seule série et m'envoyer plus de deux saisons de Brothers & Sisters en moins d'un mois, et c'est vrai ; mais c'est pas pareil. La structure d'une série fait qu'on a une impression de rupture entre deux épisodes, qu'on peut souffler, et ça, ça n'existe pas dans un film. J'ai même souvent l'impression qu'on essaye de nous emprisonner dans l'histoire pour être bien certains qu'on ne va pas penser à autre chose pendant le temps que dure le film.
Or c'est précisément la raison pour laquelle 45mn, c'est bien, et 45mn avec une pause pub ou deux, c'est encore mieux.

Du coup, je regarde en moyenne deux à trois films par an (parfois quatre, si on compte les téléfilms !). Je le confesse sans grande honte, il y a beaucoup de films que je n'ai pas vus, et que beaucoup considèrent comme des classiques. Je connais les pitches de la plupart des films dont on me parle, et souvent le casting, aussi. Je peux tenir une conversation sur le cinéma et faire illusion... mais j'en ai vu très peu, au final. De temps à autres j'en vois un dont tout le monde m'a parlé pendant des mois voire des années, et je me dis "tiens bon, ma grande, ce sont deux heures un peu usantes à passer, en échange de quoi tu mourras moins bête". Exemple : l'hiver dernier, j'ai découvert The Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Jusqu'à ce que je m'endorme, disons.

Il y a aussi quelques films que j'aime bien, je ne dis pas que ce sont les meilleurs au monde, je ne me permettrais pas, mais en tous cas je les regarde (et parfois les re-regarde) avec plaisir. Je n'ose même pas vous dire les titres, tellement la plupart des cinéphiles se moqueraient de moi... En général, les films que j'apprécie n'ont d'ailleurs rien, mais alors rien à voir avec les séries que j'aime. Comme quoi ce sont vraiment deux mondes à part...
Bon, ce n'est pas de mon adoration pour Sh... euh, les films de merde, dont je voulais parler aujourd'hui.

Il y a quelques temps, je vous faisais un post sur la personne de Lee Pace, parce que, chose miraculeuse, j'avais regardé plusieurs films/téléfilms avec lui, et j'étais encore en vie cérébralement pour en parler. L'occasion était trop belle et comme en plus l'acteur avait su m'impressionner...
C'est en voulant préparer un nouvel article de cette même rubrique que je me suis retrouvée à regarder d'autres films. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, quand même... trois nouveaux films ! Vous saurez autour de qui ça tournait en temps utile, ne vous inquiétez pas.

Et je crois qu'en tant que téléphage, regarder des films me sert, en quelque sorte, de rééducation.
Parce qu'à force de regarder des séries, on perd de vue quelque chose... LA FIN. Toutes les bonnes choses ont une fin et, quand on suit des séries sur plusieurs années, on en vient à l'oublier, on a l'impression que les choses seront, en quelque sorte, éternelles. Ou alors, quand une série se termine, c'est souvent dans des conditions tragiques qui font qu'il n'y a pas vraiment de fin, juste une interruption définitive de programme.
Mais un film est construit pour avoir un début et une fin (duh ?!), dés le début, et ça a quelque chose de fascinant, quelque part, de savoir que le scénario sait vraiment où il va ; du moins faut-il le souhaiter parce que là, on travaille sans filet, on ne peut pas se rattraper à l'épisode suivant...
Enfin, sauf s'il y a une suite, comme c'est la mode depuis quelques temps.

D'ailleurs c'est tellement plus facile pour moi de suivre un film avec une suite ! J'aime retrouver les personnages un peu plus tard, voir comment les acteurs ont su se glisser à nouveau dans le rôle, comment la continuité a été gérée par le scénario. Je crois aussi, tout simplement, que j'ai du mal à laisser partir les personnages.
Quand on est téléphage, on ne sait pas forcément comment dire "adieu".

17 novembre 2008

Opération INDEXATION

Bon, j'en ai marre. J'arrête. C'est devenu insupportable. J'ai vraiment fait des efforts pour m'accrocher mais là c'est plus possible.
Mon classeur noir vient de prouver ses limites. Vous pensiez que je parlais de quoi ?

Ah, je ne vous en avais pas encore parlé de mon classeur noir. Pourtant ça fait des années que je me le trimbale de déménagement en déménagement, et que courageusement, de temps à autres, je l'ouvre pour en extirper une information capitale sur la prochaine VHS que je vais regarder.
Sauf que là, ce n'est plus possible. Déjà, je ne peux plus y rajouter la moindre feuille, sinon je pense que la plaque tectonique sur laquelle je vis va basculer tragiquement dans les entrailles de la Terre. Et en plus, ce n'est plus gérable au niveau des mises à jour.

Mon classeur noir, c'est un gros classeur de compta que j'ai récupéré, je ne sais plus trop où ni comment, sans doute une fois où je faisais une razzia au rayon papeterie, vu que je suis capable de claquer plus de pognon en une journée dans une papeterie que toute une année dans une parfumerie. Bref. Il était très épais, le dos solide, d'amples anneaux de métal, je pensais qu'il tiendrait le coup.

A chaque série que j'ai enregistrée sur une de mes précieuses VHS, j'ai ajouté une feuille. Une nouvelle série, une feuille. Un nouvel épisode, une nouvelle ligne sur la feuille.
Du coup après quelques semaines je me suis acheté des intercalaires alphabétiques.
Et ça a continué. Une série, une feuille. Un épisode, une ligne sur la feuille.

Bon, en théorie, ç'aurait dû fonctionner. Sauf que c'est précisément à ce moment que ma téléphagie s'est déclarée. Enfin, où est l'œuf, où est la poule, je ne saurais dire, mais en tous cas, ça tombait mal. Il faut dire que dés qu'on donne à un téléphage les moyens techniques (multiples magnétoscopes, classeur noir, etc...) d'organiser sa téléphagie, bizarrement, c'est là qu'elle devient hors de contrôle.
Et comme en plus je suis pilotovore, forcément...

La première mesure a été de décider que le cagoulage n'entrerait pas dans le spectre des compétences du classeur. Ce que je cagoule, je le répertorie ailleurs.
La seconde mesure a été de mettre en pause l'indexation des VHS, en espérant la mener à bien plus tard, différemment. Mais bon, ça voulait aussi dire que près de la moitié d'entre elles devenaient difficilement accessibles, puisque j'étais incapable de trouver un épisode donné facilement. Du coup, quand je cherchais un épisode, et qu'il n'était pas répertorié, je passais des heures, au milieu de mes cassettes, à les regarder une par une... ah je voyais plein de trucs, c'est sûr, mais jamais ce que je cherchais. Frustration.

Et puis là, il y a quelques temps, j'ai voulu m'y remettre. Mais force est de constater qu'on ne peut pas, techniquement c'est pas possible je vous assure, répertorier toutes les séries que j'ai en VHS dans ce classeur, à raison d'une série par page. Trop de séries.

Je me retrouve donc avec, sur les bras, un épaississime classeur noir, plein à craquer d'informations parcellaires sur mon opération COLLECTION. Je ne peux pas poursuivre l'indexation. Je ne peux pas exploiter la moitié de mes données.

Logiquement, on se dit "bah oui mais pourquoi insister avec le format papier ?".
Pourquoi ? Pourquoi, vous dites ? Mais parce qu'à ce jour je n'ai pas réussi à trouver un seul logiciel capable de prendre en charge l'indexation de mes VHS ! Les logiciels de ce type sont en général étudiés pour le cinéma ! Et c'est totalement différent !

Vous allez tout de suite comprendre à quoi ça ressemble.
Chaque VHS porte deux étiquettes : une sur la tranche, petite, avec son numéro d'identification, et une autre plus grande, c'est la plus importante, avec le numéro, et la liste de ce qu'on y trouve.
Si je prends la cassette 273, par exemple, on peut donc voir ça (bon j'ai pas de scanner, donc j'ai fait un schéma... mais il faut savoir que c'est du fait main pour toutes les cassettes, puisque c'est antérieur à l'époque où j'avais un chez moi informatique) :

273

Donc oui, j'ai fait ça pour toutes les VHS, une par une, je mentionne tout ce qui a un rapport avec les séries à chaque fois (d'où la mention des pubs Stargate SG-1 alors qu'évidemment, il y a plus de pubs que ça, mais je les mentionne comme repère), je vous laisse imaginer l'ampleur du truc rien que pour le fichage...
Donc l'indexation doit me permettre de retrouver à la fois tout ce qu'il y a sur la VHS n°273, histoire de ne pas vider la telephage-o-theque chaque fois que je me demande ce qu'il y a sur la 273, mais aussi me permettre de retrouver tous les épisodes de SPACE 2063, sur plusieurs cassettes, évidemment. Et ça, une base de données prévue pour les films, elle ne peut pas gérer. Et croyez-moi j'en ai testé...

Et encore, tout ça, c'est en mettant de côté ce qui est sur support non-préhistorique, je ne parle que des VHS ! Il faudrait aussi pouvoir mentionner les DVD et les pelotes de laine pour atteindre la perfection !
C'est infaisable, il faut bien le dire. Si, ce serait faisable, l'équivalent d'un Teruki Paradise ça serait même impeccable. Mais bon, j'ai pas la technicité qu'il faut pour ça. Ah, si, si j'avais un geek sous la main, ça pourrait, mais j'en ai pas. Plus. Bref.

Donc voilà, depuis quelques jours, je pète un câble, parce que chaque fois que j'ai envie de regarder quelque chose, impossible de trouver sur quelle VHS ça se trouve, comme l'autre jour avec la cérémonie des Emmy Awards de 2002. J'enrage.

Je ne sais pas encore comment, mais il va falloir sévir.
Comment vous faites, vous ?

16 novembre 2008

ladytelephagy On Air

Pour être tout-à-fait honnête, ça fait depuis le lancement de ce blog que j'y pensais. Mais voilà : je ne savais pas trop comment faire. Je ne savais pas par où commencer, techniquement, non plus.
Petit-à-petit, l'idée a fait son chemin. Plusieurs fois, j'ai écrit des posts en me disant : "ah, celui-là, il ne faudrait pas juste l'écrire, il faudrait le dire !".

Le temps et l'expérience aidant, j'ai fini par m'y mettre. Je me suis bloquée un weekend, et voilà ! Deux des posts de ladytelephagy sont maintenant disponibles en version audio.
Pour y accéder, vous allez dans la rubrique "Cagoulage", là, à droite, dans la colonne... Au-dessus du flacon rempli de Médicaments génériques, où vous n'allez jamais, là... voilà.
La rubrique s'appelle ladytelephagy On Air (comme c'est original), vous y choisissez le post que vous avez envie d'écouter, et normalement, ça devrait bien se passer. Chez moi, en tous cas, ça marche. Si ce n'est pas le cas chez vous, faites-moi signe ci-dessous... Après tout, c'est encore expérimental !

Avec cette nouvelle fonctionnalité, mon engagement, c'est de laisser la version écrite et vous laisser le choix entre les deux versions d'un même post. Je ne changerai pas un mot, promis ! Ce sera peut-être plus digeste pour les tartines parfois longues que j'ai écrit par le passé, et que j'écrirai encore à l'avenir. Et ça vous donnera peut-être aussi l'occasion de redécouvrir des posts que vous n'avez pas vus, et sur lesquels, moi, j'ai envie d'insister parce qu'ils me tiennent à coeur.

Il y aura d'autres posts à écouter très prochainement, ne vous inquiétez pas.
Et vous pouvez même m'en suggérer si le coeur vous en dit ! Je suis toute ouïe... et, je l'espère, vous aussi ?

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ladytelephagy
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