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ladytelephagy
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3 novembre 2008

She thinks his name was John

Pendant ma déconnexion d'avec le monde, en l'absence technique de nouveautés à déguster (mais je me suis rattrapée ce weekend, ne vous en faites pas pour moi), j'ai dû opter pour le plan B : la rediff. Et comme depuis quelques temps, je suis d'humeur légère, j'ai reporté ma fringale sur deux comédies : d'une part Scrubs, que je regarde toujours avec plaisir même si je connais la première saison par coeur, et d'autre part Three's company, dont je persiste à dire que tout téléphage un tantinet cultivé doit faire l'expérience, la saison 2 étant, de surcroît, en nette amélioration.

Je n'ai pas du tout fait exprès, mais du coup, je me suis retrouvée, dans la même journée, deux fois en présence de John Ritter.

JohnRitter_Avant

Et je dois bien reconnaître que je l'aime bien, John Ritter ; il me manque toujours un peu. Au juste, je ne saurais pas très bien dire d'où ça vient. Mais quand j'ai appris son décès, ça m'a vraiment beaucoup attristée, et j'y repense souvent... alors que je suis pourtant incapable de dire quand je l'ai remarqué pour la première fois, a contrario de John Spencer ou Don S. Davis, par exemple, dont la disparition m'a aussi affectée, mais pour qui je suis capable de dire quand je les ai "rencontrés", et pourquoi ils me sont un peu plus chers que d'autres.

Il y a quelque chose à propos de John Ritter qui me rend encore plus triste : c'est que dans Three's company, il était si drôle !
Le cast de la série, tout entier, est excellent, chacun dans son registre, mais c'est lui, de loin, le plus brillant. On sent qu'il se donne à 200% ! Il a une générosité de jeu incroyable... et ce qui me rend infiniment triste, c'est qu'on ne peut pas savoir cela sur John Ritter si on ne l'a pa vu dans Three's company. Qu'on le regarde à l'oeuvre dans Buffy, 8 Simple Rules ou Scrubs, il n'impressionne pas vraiment. Il semble comme en demi-teinte. Limité, sans doute, dans son action. Il n'y a pas de place pour son exubérance, son jeu très physique, son énergie... s'il avait encore tout cela. Et ça vraiment, ça me fend le coeur.
On pourrait se dire que c'étaient les rôles qui voulaient ça, mais en même temps, c'était sa force... pourquoi engager un acteur bien précis pour l'empêcher d'exercer son art ?

S'il-te-plaît, John, encore une fois ! Encore une fois un épisode où te voir sauter, voler, danser, tomber, virevolter comme tu sais faire, comme avant !

John Ritter nous a quittés il y a plus de 5 ans, mais la semaine dernière, j'ai eu l'impression qu'il était parti bien avant...

JohnRitter_Apres

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2 novembre 2008

Le jeune bouseux, le vieux sorcier, l'épée magique, tout ça

Combien y a-t-il de chances pour qu'une série de fantasy soit réellement originale ? Une sur cent, grand max ; plutôt même une sur mille en fait. C'est toujours le même tralala : on prend un bouseux de base, on lui fait découvrir un Destin héroïque, on le flanque de quelques comparses aux capacités complémentaires, si possible avec un love interest dans le lot, on saupoudre d'un peu de magie et on ajoute toute une panoplie d'armures et d'armes étincelantes, ptet même en incluant deux ou trois créatures magiques...
Bon ça va, hein, moi aussi je connais mes classiques. Tu parles d'une affaire. Qu'un Merlin ne me surprenne pas, c'est normal, mais qu'un Legend of the Seeker énumère un par un tous les poncifs du genre, c'est hyper lassant.
Au début je voulais faire un post La preuve par trois, mais ensuite je me suis aperçue que j'avais bien mieux à faire de ma bande passante, surtout pour un pilote de cette taille, et d'ailleurs vous aussi, alors laissons les choses comme ça ; si vraiment vous avez besoin de cagouler en ce moment, allez donc faire un tour sur le post d'hier, plutôt. Cependant, les captures étant déjà faites, je les ai laissées dans mon post final quand même. Mais ne vous étonnez pas qu'il manque un petit quelque chose en fin de post, quoi...

Allez, c'est qu'un mauvais moment à passer, courage.

LegendoftheSeeker___1
Tout commence alors que la toujours aussi jolie Elsa (ah bon, c'est pas la chanteuse ? Ah, au temps pour moi) gambade gaiement à cheval à travers bois, avec sa frangine. Elles semblent jouer à chat avec des vilains messieurs, et c'est la frangine qui perd. Ah, s'il-vous-plaît un peu de tenue, essayez au moins de réprimer votre bâillement. Alors Elsa décide d'aller vers un mur d'eau verte... certainement en cure thermale, je pense. J'ai pas tout compris mais toujours est-il qu'elle se la joue Moïse, sépare les mystérieuses eaux vertes en deux et se retrouve... euh, bah ailleurs. C'est là que l'attend son Destin... et euh en fait son Destin, c'est d'aller apprendre son propre Destin à un avorton local qui s'éclate à couper du bois pour faire des zoulis ponts. En même temps ya pas de sot métier me direz-vous. C'était ça ou garçon de ferme de toutes façons ; et puis page, c'était déjà pris.

LegendoftheSeeker___2
Bon alors évidemment, le jeune gredin, que par commodité je vais appeler Moustique parce qu'il a vraiment le physique de l'emploi, et que je n'ai aucunement l'intention de me fatiguer à retenir son nom, va découvrir que d'une part il est une sorte d'élu (la Tueuse, mais en plus viril, si vous voulez... encore que), mais aussi que d'autre part il a gagné une épée en inox à une tombola, et aussi la panoplie habituelle des parents adoptifs qui meurent brutalement dans des circonstances qui nous le mettent en pétard. Et pendant que vous réprimez un bâillement, il a aussi le temps de se fritter avec son frère d'adoption qui savait qu'il n'était pas son frère même quand il était son frère. Ça devient un peu Dallas mais bon. Ce qui est bien c'est que Moustique a vraiment hérité de tout l'attirail du héros de fantasy lambda : il est con comme la lune mais fait illusion, il passe son temps à s'énerver après tout le monde (crise d'adolescence et Destinée valeureuse font rarement bon ménage), il est super impulsif et il n'oublie pas de reluquer le décolleté d'Elsa, qu'en même temps elle a fort charnu alors pourquoi se priver, c'est vrai. Réprimez encore un bâillement, on est presque au bout.

LegendoftheSeeker___3
Il faudra à peu près une heure à Elsa pour s'apercevoir que Moustique a quelque chose dans le pantalon. Pour ça il faudra qu'il sauve la vie à quelques locaux ainsi qu'à elle-même, pour s'entendre dire à plusieurs reprises qu'il est le Siqueur sur un ton épaté, car Elsa est très impressionnable. J'ai pas trop compris de quoi il s'agissait mais tout le monde a l'air de trouver ça très important. Alors d'accord. Tant mieux pour lui, après tout. Ya aussi une grosse baston aux abords du centre thermal, avec des mecs qui sont pas contents parce que le Siqueur a un bouquin qui les intéresse (alors que vu leur tronches on n'aurait jamais pensé qu'ils sauraient lire, comme quoi les préjugés c'est vraiment trompeur). Mais on l'a vu plus haut, Moustique est en pleine crise d'adolescence, donc pas très prêteur, il flanque le bouquin au feu sans vérifier s'il y a une fiche de bibliothèque dedans ni rien, et il bastonne tout le monde, c'est rien, tout va bien, c'est les hormones. Là-dessus arrive le vieux pouilleux de service qui fait office à la fois de mentor et de nudiste (je vous en ai pas parlé parce qu'il aurait fallu faire une capture mais il est là depuis le début de l'histoire, enfin pas vraiment, des fois il est aussi un peu dans le coaltar, il a pas toléré la chaleur de la cure thermale, un truc comme ça, oh eh, ne m'embêtez pas avec les détails voulez-vous ?), bref tout est bien qui finit bien, ou plutôt qui commence mal parce que ni Moustique ni Elsa n'ont clamsé, et apparemment il va falloir tenir pendant toute la série avec ces deux grands couillons. Et là, on se dit que finalement, Les Experts ont trouvé leur maître en matière d'abus sur les lumières et les couleurs... Puis là, bon, c'est à peu près la fin, si, ya bien un vilain méchant de service qui fait son numéro après mais bon, on a compris l'idée, quoi.

Voilà, c'était vraiment très intéressant.
Finalement je ne sais pas pourquoi je vous ai écrit une intro si pessimiste. Quand on prend du recul, on s'aperçoit que Legend of the Seeker, c'est quand même une pure histoire avec une demi-portion qui va en cure thermale avec sa copine chanteuse et son grand-père naturiste. On voit pas ça tous les jours à la télé...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Legend of the Seeker de SeriesLive.

1 novembre 2008

Prévisions téléphagiques

Pour des raisons sur lesquelles je ne m'étendrai pas, j'ai reçu récemment une somme d'argent assez providentielle. Qui tombe à un moment où je ne suis déjà pas à plaindre.
Mon premier réflexe (d'ex-chômeuse) a été de me dire que j'allais mettre cet argent de côté. Economiser pour mon futur appart. Pour mes vieux jours. A cause de la crise.
Ça a duré un demi-quart de seconde, environ.

Et puis j'ai pensé : Opération COLLECTION !!! Et plus précisément, j'ai pensé :
- Roseanne (pas eu le temps ce mois-ci)
- Pushing Daisies
- Brothers and Sisters
- Farscape
- Oz (ça fera doublon avec mon coffret saison 1 mais qui s'en soucie ?)
- Flander's Company
- Twin Peaks
- Battlestar Galactica (même avec un coffret tout moche)
- Angela, 15 ans (parce que mon coffret import a un vilain défaut)
- Boston Justice
- Boston Legal

J'ose même pas faire le total. Surtout qu'après je vais me rendre compte que j'en ai les moyens et là ce sera pas beau à voir.

Dieu soit loué, Noël le 25 décembre, et mon anniversaire le 25 janvier, devraient aider... D'ailleurs, je vous ai dit que c'était bientôt Noël ? Je me souviens plus trop si on a déjà commencé à parler cadeaux, vous et moi...?

1 novembre 2008

Sinaui euhura

Avant que nous ne soyons brutalement séparés par ma déconnexion, nous avions pu évoquer Invasion Planète Terre à l'occasion du jeu des génériques. Un timide (encore lui, toujours le même) m'a fait savoir qu'il était curieux de voir le pilote, et me voici donc de retour avec un post La preuve par trois pour... eh bien, faire ce que font les posts La preuve par trois, évidemment.

Mais d'abord, un peu d'histoire : lorsque j'ai découvert Invasion Planète Terre, j'ignorais qui était Gene Roddenberry, je ne savais rien de Star Trek, et j'étais peu encline à la science-fiction. Pour moi la SF, c'était SPACE 2063... bon, plus une série de guerre que de SF pure, donc. Tiens d'ailleurs, qui parmi vous n'a jamais vu SPACE 2063 ? Levez la main, je ferai peut-être quelque chose pour vous.
Bref tout était à faire, mais à ma décharge, j'avais quelque chose comme 17 ans.
Je suis tombée sur la fin d'un épisode, en clair le midi sur Canal+, et Invasion Planète Terre m'a alors frappée pour son côté... politique. Les manigances du Synode me fascinaient bien plus que les skrills et autres vaisseaux inter-dimensionnels. Mais c'est là que le germe de la téléphagie, probablement dormant depuis les années où je suivais chaque samedi les aventures de Mac Gyver (pour ma défense, là j'avais 10 ans), s'est réveillé... faisant de moi une sorte de Cylon de la télévision. J'ai commencé à tout enregistrer, à tout regarder, tout décortiquer, me repasser certaines scènes intéressantes et même à essayer de transcrire les épisodes. Dans les mois qui ont suivi, j'ai acheté le coffret de la première partie de la première saison (je n'avais pourtant pas d'argent de poche), je me suis abonnée au fanclub, j'ai entamé deux fanfictions (dont une parodique), bref, lâchage complet.

Alors Invasion Planète Terre, même si aujourd'hui, je ne la regarde plus de la même façon, ça reste un classique (on va pas dire culte, pas vrai ?). Je vous prie donc de prendre ce post avec le plus grand respect, ce sont les reliques de mon adolescence que je vous offre aujourd'hui. Ca ne fait jamais que 10 ans, dans le fond.

EFC___1
Je crois que ma passion pour le violet vient de cette époque-là. Tout dit, en permanence, "violet". Evidemment la série n'est pas ultra-lookée avec des filtres de couleur à la CSI, et on s'autorise lorsque nécessaire d'autres couleurs (notamment dans l'une de mes scènes préférées de ce pilote dont je parlerai plus bas), mais ça reste une série violette, quoi. Vous avez vu les intérieurs des Taelons ? Bon, quand même.
Cette parenthèse ayant été faite, il faut quand même dire que la différence entre VF et VO est ici très frappante. Da'an est interprété(e) par une femme, mais doublé(e) par un homme. Le travail sur la voix est donc très impressionnant en VO, moins ambigu en VF. Mais dans les deux cas, Da'an évoque la douceur, le calme, la sérénité... et j'avoue que moi-même, je suis tombée dans le panneau la première fois, et n'ai pas saisi à quel point Da'an était trop gentil pour être honnête. Plus tard dans la série, à l'arrivée de Zo'or, consacré vilain méchant officiel, Da'an gagnera encore plus en ambiguité, devenant le gentil Taelon avec des intentions incompréhensibles et des gestes parfois manipulateurs... un bon personnage, jusqu'à ce que tout foute le camps en saison 2,5/3. Quelque chose d'hélas récurrent dans cette série.

EFC___2
Une série avec un héros marié ? Nan mais ça va pas la tête, tu y as vraiment cru, ma jolie ? Eh bah bien fait !
Toute jalousie mise à part, la mort de Kate est un excellent élément dans ce pilote. Autour de lui, s'articulent tous les ingrédients qui feront de Boone un personnage tiraillé par les évènements. Rappelons d'abord que Boone a décliné l'offre d'emploi de Da'an au prétexte que lui et sa femme voulait fonder une famille... et pouf, a plus femme ! Ca tombe quand même drôlement bien. Donc Boone entreprend de bosser pour Da'an et donc la Résistance lui main le grappin dessus... et le sieur devient agent double, au prix de quelques souffrances physiques en prime ; voilà comment le sacrifice du doux agneau blond va conditionner les tribulations de Boone... Tout ça pour dire : les blondes ça n'attire vraiment que des emmerdes.

EFC___3
C'est pas violet, mais c'est résolument ma scène préférée de ce pilote. Touchante, et en même temps très révélatrice sur la personnalité de Boone. Qu'on peut aussi reluquer à loisir, comme le monde est bien fait, dans cette scène esthétique.
Après avoir rappelé à Marquette qu'il n'est dupe de rien, et que son travail d'agent double est avant tout un travail d'agent triple puisqu'il est bien décidé à discerner la vérité, sans servir totalement ceux qui pourraient lui mentir, qu'ils soient Taelons ou Résistants, Boone se recueille sur la tombe de son épouse... puis s'éloigne d'un air décidé et résigné. Boone, comment vous dire ? C'est ze héros. C'est donc normal qu'il reste, aux yeux de tous, le vrai personnage central de la série, même en n'ayant en fait été présent qu'un peu plus d'une saison.
Message personnel : si tu ressembles à Kevin Kilner et que tu es célibataire, tu m'intéresses.

Dans ce post nostalgique, je dois bien avouer que je n'ai pas réussi à prendre du recul. Je n'avais plus vu ce pilote depuis un ou deux ans, mais je l'avais regardé tant de fois avant, que je pense ne plus être capable de le considérer avec objectivité. Est-ce un bon épisode ? Pour la série, résolument. Dans l'absolu, c'est plus difficile à dire. La production est léchée, mais probablement imparfaite. Tous les acteurs n'ont pas le même niveau (on notera aussi l'absence tragique d'Augur dans ce pilote). Globalement tout n'a pas forcément bien vieilli.
Mais Invasion Planète Terre, ça reste Invasion Planète Terre. Forever.
Ce qui explique qu'il y ait plus d'endroits où cliquer que d'habitude, dans ce post...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Invasion Planète Terre de SeriesLive.
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