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ladytelephagy
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15 janvier 2007

Friday Night Hormones

Hou ! Des plaquages, des mecs qui crient, des muscles bandés sous des maillots moulants !!! De quoi émoustiller n'importe quelle nana ! N'importe laquelle... mais aux States, sans doute. Parce que Friday Night Lights est une série difficilement appréciable de notre côté de l'Atlantique.
Et en tous cas, cette nana, c'est sûr, ce sera pas moi.

Mais ne fuyez pas ! (pas encore) Il ne s'agit pas pour autant d'un mauvais show ! Au contraire Friday Night Lights est probablement le show sportif le mieux construit que j'aie vu.
Même si, bon, là, tout de suite, je me demande si j'en ai jamais vu... Si, forcément. Arli$$, ça compte ? Non ? Bon alors, Femmes de Footballeurs ? Ah ben merde c'est vrai oui : je ne regarde pas. Euh, alors 15/A ? Il me semble bien avoir vu le pilote de cette teenagerie... dans l'temps... vaguement... quasiment sûre d'avoir vu au moins un trailer en tous cas.
Bon bref, la comparaison avec d'autres séries sportives n'est peut-être pas de rigueur, après tout. Alors comparons avec des émissions non-scriptées sportives (ou prétendues telles) : en fait Friday Night Lights est le fleuron de cette sorte d'émissions. Tout y est : de l'hormone, du spectacle, du suspense, de beaux jeunes gens, des caméras, du pognon, de la pression et un peu de drame pour la fin de l'épisode. Pour faire bonne mesure.

Avec cette série, on n'a pas vraiment l'impression d'assister à une fiction, mais seulement à un documentaire bien foutu sur une équipe de Panthers du Texas. Ce qui, mon visionnage de la 1e saison de Reba avançant, n'a pas manqué de me faire penser à la réfléxion de l'actrice et personnage éponyme dans le second épisode : "Qu'est-ce qui est plus embarrassant pour une école du Texas ? Une ado enceinte, ou une saison perdante ?". L'ado enceinte s'en tire à bon compte. Ici non plus il n'est pas question que l'équipe perde le match, la ville entière respire au rythme des matches et entraînements. C'est pathétique, mais vous voulez qu'on parle de l'autre football ?

Friday Night Lights est légèrement indigeste, donc, pour ceux qui :
- seraient allergiques à ce sport de brutes (aouch le coup d'épaule a pas du faire du bien !)
- seraient allergiques au sport dans son immense globalité (bienvenue au club !)
- seraient allergiques au beurre de cacahuète (c'est pas grave il reste toujours le Nutella)
- seraient allergiques à l'Amérique profonde ('tain merde les gars, pour une fois que ça se passe pas à NY ou L.A. !!!)
- seraient allergiques à l'accent texan (j'vous blâme pas, c'est pour ça que je ne regarde qu'un Reba par jour...)
- seraient allergiques à toute façon peu scrupuleuse de faire passer des vessies pour des lanternes (en l'occurence, nous faire croire que le football, c'est important !)

Bon mais, euh, si Friday Night Lights, c'est pas mal ! J'vous jure ! Là comme ça, ça se voit pas, mais le dernier tiers du pilote était pas mal !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Friday Night Lights de SeriesLive.

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15 janvier 2007

[DL] Firefly

Comment parler de la série sans mentionner le générique ? C'est lui qui a entretenu, pendant plusieurs années, mon envie de découvrir Firefly, en dépit du délai qu'il m'a fallu attendre (et cette fois je n'ai hélas pas été la seule) pour découvrir le pilote.

Un peu d'action, un mélange incongru de western et de SF qui attire tout de suite l'attention, et un thème musical hors-norme : c'est la promesse de ce générique extrêmement bien conçu !

Firefly_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (on se demande comment ça peut arriver en deux posts consécutifs) : la fiche Firefly de SeriesLive.

15 janvier 2007

Take my love, take my land, take me where I cannot stand...

Bon sang ça fait du bien ! Ca faisait un peu plus d'un an que je n'avais pas regardé d'épisode de Firefly, et revoir le pilote était une bouffée d'air frais...!

Toutefois, ce pilote est à l'image de la série, et de ce qui selon moi l'a torpillée : l'épisode va beaucoup trop vite, se bornant à une façon superficielle d'aborder les choses et notamment l'univers de la série, pourtant conçu, ça se sent, de façon complexe. C'est quand même plutôt emmerdant pour un pilote, justement ! Là où Farscape avait par exemple très bien réussir à inclure son propre vocabulaire, Firefly se vautre complètement, avec deux phrases en langue étrangère totalement plaquées, et deux mots arrivés d'on ne sait où, qui trouvent, de surcroît, assez peu d'explication dans le contexte où ils sont prononcés. On nous balance aussi quelques noms techniques avec très peu d'explication, et même si on comprend visuellement à quoi, par exemple, correspond la base du vilain méchant pas gentil de notre affaire, on sent confusément une sorte de hâte fort regrettable.

Joss Whedon savait-il que ses épisodes lui étaient comptés ? On peut se le demander. Certainement que ce pilote a été conçu initialement pour durer plus de 45mn. Les éllipse temporelles ne sont pas tellement le problème : c'est surtout cet empressement à monter vite à bord des aventures du vaisseau sans laisser le temps de s'installer dans l'univers de la série.
Imaginez un peu l'incongruité de l'enchaînement : dans la première scène, Malcolm & co se frittent avec des locaux à cause de la fête de l'indépendance. Au programme : action, bonnes répliques, et démonstration de force. Là-dessus, générique, et hop ! On passe à notre doc et sa frangine River qui parlent d'une Académie dont on ignore tout, mais qui ont un tel naturel à en parler, sans aucune forme d'explication, qu'on a tôt fait de se demander si on n'a pas loupé un épisode ! Non-non, c'est normal, il a fallu faire des coupes... hélas on ne sort pas tellement de cette façon de fonctionner jusqu'à la fin du pilote. On comprend évidemment un certain nombre de choses sans se faire tenir la main, et il est évident que certaines explications/révélations appartiennent aux épisodes à venir, mais Firefly reste le type-même de pilote qui aurait supporté de prendre un peu plus son temps.

Quand je pense qu'après avoir boulotté la série lors de sa diffusion sur Serieclub, je ne me suis même pas donné la peine de regarder le film... faudra quand même que je me bouge un jour.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Firefly de SeriesLive.

15 janvier 2007

Scénaristes perdus sur une série déserte recherchent bouée de sauvetage

On apprend aujourd'hui via SeriesLive que les créateurs de Lost faisaient leur réunion de brainstorming annuelle et se sont donc, inquiétés de la tournure de leur série. "Citant en exemple la série The X-Files,  les producteurs ont dit que c'était ce qu'ils ne voulaient pas faire : une bonne série qui a duré deux saisons de trop et qui est partie dans tous les sens."

C'est bien triste qu'ils y songent pas loin de trois ans trop tard. Car dés le début de la seconde saison, limite dés la fin de la première, on sentait pourtant bien que justement, c'était déjà le problème. Mais voilà : J.J. Abrams, comme beaucoup de créateurs productifs, ne tient plus en place, et les choses se sont tellement activées pour lui ces dernières années au ciné comme à la télé, on ne peut pas vraiment lui reprocher d'avoir délégué un maximum. Gros soucis : il n'a rien appris de l'expérience de ses aînés.

Tiens : David E. Kelley, par exemple. Un homme très doué, avec un univers véritable, un style bien à lui et quasiment, si ce n'est l'invention, au moins à lui tout seul le développement d'un genre entier... mais hélas, un gars avec des clous sur sa chaises qui n'est pas capable de se consacrer à une série correctement et durablement. Combien de ses shows en ont pâti ? On va dire : quasiment tous. Le problème lorsqu'on a les yeux plus gros que le ventre, c'est que pour raffler la mise, que ce soit financièrement, ou juste côté gloire, c'est qu'il faut déléguer non pas l'écriture courante des scénarios, ça fait bien longtemps qu'on travaille par pool d'auteurs maintenant sur la plupart des séries de toutes façons, mais surtout on n'est plus là pour donner des directions à l'intrigue, quand on se fatigue encore à donner un fil rouge à une saison ou une série. Alors on délègue sur le plus important.
Dés lors plus rien ne distingue le créateur de la série du gars qui s'est contenté de dire "ah ouais on dirait qu'il y aurait des mecs qui seraient perdus sur une île déserte, ça ferait une super série !"

C'est exactement le problème auquel se heurte aujourd'hui Abrams, à son tour. Des bonnes idées, il en a plein, mais il en a trop. Et il faut croire que Damon Lindelof et ses autres comparses n'ont pas son talent... On a donc ici avec Lost un show tristement intéressant mais qui s'embourbe dans sa propre mélasse depuis bien plus que 6 épisodes, et qui fait qu'on atteint vite un stade d'écoeurement (moi, en tous cas, ça a été vite vu).

Je me demande également si tous les créateurs qui ont une idée bien précise de ce qu'ils veulent faire de leur série ont dû consulter leur chaîne pour savoir quand arrêter, adaptant leur intrigue selon les décisions de la chaîne. Quand je pense par exemple à J. Michael Straczynski, qui a toujours écrit sa série Babylon 5 pour s'étendre sur précisément 5 saisons... je me dis que s'il avait dû demander à sa chaîne l'autorisation de faire à sa guise, le show n'aurait pas eu la consistance qu'il semble avoir eue (puisque pour le moment je n'en suis qu'à la saison 1, il me faut croire les tonnes de lectures que je me suis envoyées sur la série). Pour moi c'est un preuve supplémentaire que la bande de Lost a surtout très envie de concilier l'utile et l'agréable : ils se doutent bien que la chaîne, tenant un gros poisson, va tenter de négocier au plus haut. Une jolie façon de faire monter les enchères, en somme...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Lost de SeriesLive.

15 janvier 2007

[DL] Beauty and the Beast

Peu de génériques se sont impreignés en moi autant que celui-ci, et ce dés que je l'ai vu, lors d'une de ses premières diffusions (si ce n'est la première). La Belle et la Bête était un trésor, une série touchante et intelligente... du moins c'est ce que me dit ma mère puisque je ne me rappelle plus de grand'chose, si ce n'est, justement, le générique.
Vincent me faisait rêver ! Son faciès léonin était d'une grande douceur, et son comportement avait toujours une certaine noblesse... Rien à voir avec le dessin animé éponyme de Disney sorti peu après la fin de la série, où la Bête était une chose mal dégrossie, et la Belle une petite peste bonne à baffer (mais avec une robe à hanter les rêves de n'importe quelle fillette).

Donc cette fois, séquence nostalgie avec cet excellent générique en qualité video plutôt honorable (mais où je l'ai trouvé, déjà ?) surtout quand on sait que c'est certainement un VHS rip... Comme toujours, cliquez sur la capture pour accéder à MegaUpload !

BeautyandtheBeast_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche La Belle et la Bête de SeriesLive.

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15 janvier 2007

[DL] Dirt

Comme quoi je ne suis pas rancunière, je concède à Dirt une autre qualité : son thème simple mais chaleureux et dynamique, doublé d'une video idéalement assortie. Et puis se priver de jouer sur les yeux prenant de Courtney Cox (dont le regard devient plus acéré avec l'âge) aurait été un véritable crime... Donc cliquez sur la capture du générique pour le télécharger via MegaUpload !

Dirt_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (vous allez commencer à manquer d'excuses) : la fiche Dirt de SeriesLive.

15 janvier 2007

L'homme qui murmurait à l'oreille des snowboards

Je ne me ferai sans doute jamais à l'idée que Nicolas Lea (ou Nick Lea, comme il veut se faire appeler au générique de cette nouvelle série) puisse jouer le rôle d'un père. Mon Dieu, je sais bien, il ne sera jamais le jeune loup Krycek des X-Files, mais c'est un des acteurs qui ne semble pas vieillir en dépit de la quinzaine d'années (pratiquement) qui nous sépare de ses débuts dans la série de Chris Carter. Voilà qui n'a cessé de me turlupiner tandis que je m'essayais au pilote de Whistler, que je n'aurais jamais songer à tester sans le post récent du blog de SeriesLive, qui, à défaut de me donner envie, a au moins piqué ma curiosité. Car sans doute fallait-il déjà avoir jeté un oeil sur Whistler pour s'attacher à cette note qui, en prime, contient quelques légers spoilers. Mais rien d'alarmant car dans le fond, elle aura, du moins pour moi, rempli son office de faire découvrir une série peu connue.

Mais fort heureusement, je ne me suis pas braquée sur le visage anachronique de Nick Lea ! Car visuellement, il y avait de quoi se réjouir l'oeil même sans sa présence. Whistler est en effet une série particulièrement soignée esthétiquement parlant. Les éclairages rendent parfaitement la luminosité de la neige et l'atmosphère froide et ténébruse de haute montagne, où en plein hiver il ne fait jamais tout-à-fait jour. Hormi un plan ou deux, toute la série baigne dans cette espèce de non-lumière, qui possède un véritable effet d'ambiance. Les réalisateurs qui se croient futés en créant des faux extérieurs-nuits récemment (c'est la mode de tourner des scènes de jour et ensuite les faire passer pour des scènes de nuit, soit-disant que ça créée une ambiance différente... ça fait surtout cheap !) auraient beaucoup à apprendre du travail effectué autour de Whistler !
Les couleurs y sont également pour beaucoup, avec une dominante bleue et grise, ponctuellement coupée de tentatives de couleurs plus chaudes qui semblent toujours comme étrangères à la série et confèrent systématiquement aux scènes concernées une ambiance de malaise. Bref, rien à faire, dés les premières minutes la série se crée son univers, et aide à accrocher d'autant plus vite.

Surtout qu'au rayon intrigue, ça commence moyen-moyen : des teenageries sont le plus gros du menu ! Certes, je n'ai rien contre les teenageries en soi, j'ai moi-même été une teenager dans mon jeune âge d'ailleurs... mais trop souvent, teenagers = intrigues à la con. On passe plusieurs fois au bord du ravin mais on s'en sort chaque fois avec l'impression que tout prendra son sens ultérieurement.

Et pourquoi on a cette impression ? Parce que le pilote de Whistler a la bonne idée de ne pas partir du principe qu'il va nous surprendre avec la mort de Beck. La série évite avec grâce la lourdeur d'une mort en fin de premier épisode, vous savez, le truc qu'on fait dans les pilotes parce que, ouh lala, il est mort, mais que va-t-il se passer, si c'est comme ça je reviens à l'épisode suivant ! Ecueil joliment évité en l'occurence, de commencer par la découverte du corps de Beck pour ensuite opérer un retour en arrière et revenir aux circonstances de la mort. Pour d'ailleurs ne même pas y répondre : c'est ça qui fait qu'on aura envie de revenir. Du coup notre attention se focalise sur ce qui peut sinon causer, au moins servir de prélude à la mort de Beck, et notre cerveau zappe inconsciemment toutes ces mesquines petites intrigues, histoires de coeur et guerres fratricides, pour nous faire garder à l'esprit que tout tourne autour de Beck.

On se doute bien, naturellement, que Beck aura beau être mort dans des circonstances tragiques et étranges (bref tout ce qu'il faut pour piquer au moins notre curiosité, si ce n'est celle de plusieurs personnages ; ici pour le moment c'est le frérot qui s'y colle), le monde ne va pas tourner autour de lui, et que ces mesquines petites intrigues, histoires de coeur et guerres fratricides, constitueront une bonne partie de l'action à venir. Mais qu'importe, car dans le fond, Whistler est un pilote plein de promesses, qu'il sache les tenir ou non il a au moins cette qualité.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Whistler de SeriesLive.

14 janvier 2007

Dirt : victime du tri sélectif ?

L'intro était formidable. La chevelure brune de Courtney Cox s'aventurant dans une fête... quelques mouvements de caméra sympathiques... une façon rapide de nous mettre le pied à l'étrier... la mise en garde suivie d'une très bonne repartie... En l'exact instant où cette première partie du pilote s'est finie (ce qui nous faisait au compteur 3mn 24) j'étais très enthousiaste sur Dirt.

N'étant pas dans l'âme une fan de Courtney Cox, j'ai malheureusement trouvé de moins en moins de raison de rester assise patiemment devant le pilote. La série m'a perdue juste après la scène du tapis rouge, et ce, de façon irrémédiable. C'était tellement gros que je ne tenais plus en place, et j'ai fini par couper au bout de 11mn 53 très exactement.

Je vous rassure, ce n'est pas un record en ce qui me concerne. Si le pilote n'a pas rempli son office de m'accrocher dés les premières minutes, il n'est pas rare que je ne m'inflige pas la fin (je n'ai eu à regretter ce geste qu'une fois : lorsque j'ai regardé Boston Justice avec un an de recul et que j'ai finalement trouvé la série épatante... alors que je n'avais même pas été jusqu'à la fin du pilote la première fois). Il n'est pas nécessaire qu'il y ait du spectacle, de l'exceptionnel ou quoi que ce soit, simplement capter mon attention jusqu'à la fin du pilote. Si je vais jusqu'au bout, c'est déjà bon signe en ce qui me concerne. Mais là c'était simplement au-dessus de mes forces.

Je n'ai rien contre le métier de paparazzi (il y a des professions bien moins glorieuses et amplement moins confortables), je rigole des magazines à scandales qui parvienent à se faire du pognon sur le dos de lectrice crédules et suffisamment en panne de gossips pour acheter des magazines à ce prix-là, et je n'ai strictement rien contre le principe de faire les poubelles hollywoodiennes et écorcher quelques stars ou starlettes au passage. Les pratiques de Dirt ne m'ont pas spécialement choquée, le fait de faire appel à un rat pour faire le sale boulot n'a rien d'étonnant... et pourtant rien à faire, je n'ai pas réussi à passer le cap du pilote.

Peut-être parce que le personnage interprété par Courtney Cox (j'ai même pas eu le temps de retenir le nom du personnage ; Lucy Spiller nous dit SeriesLive) ne m'a pas spécialement paru "sympathique" (et c'est une fan de Jim Profit qui parle !), trop froide, calculatrice, aucune faille... D'accord, en 10 mn je ne lui ai pas laissé beaucoup de chances, mais c'était simplement sans issue. Il n'y avait pas d'alchimie.
Et puis c'est peut-être aussi parce que, dans le fond, la série s'est contredite dés les premières minutes à la seule fin de parvenir à l'exercice de style de la scène d'ouverture qui, justement, sur le coup, m'avait plu. Car si d'un côté, Lucy Spiller est prête à soudoyer le plus rampant des vers de Hollywood pour avoir des photos pour son magazine, et qu'elle condamne les potins, en réalité la scène d'ouverture nous montre quoi ? Une nana qui n'a pas réellement pris de photo mais qui se forge déjà sa couverture !!! L'exercice de style a donc finalement totalement nuit au propos à mes yeux...

Peut-être que je tenterai Dirt à nouveau, un jour prochain. Ou peut-être pas. Pour le moment, le pilote finit... à la poubelle. Ouais, elle était facile, mais je me suis sentie obligée de la faire.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dirt de SeriesLive.

14 janvier 2007

Reba-pas-rbatif

Depuis le temps que je voulais la tester ! J'ai enfin trouvé le temps de faire main basse sur Reba, ce sitcom dont il y a des lustres, j'avais fait la fiche sur SeriesLive (oui, sans jamais l'avoir vu, mais on fait ce qu'on peut... dans le fond c'est pas ma faute si les chaînes hertziennes françaises ne connaissent que 10 sitcoms à rediffuser en boucle !)

Premier constat : l'accent de Reba McEntire n'est pas... disons, comment dire ? C'est un accent du Sud, quoi. Vraiment. Le genre qu'on n'entend pas trop à la télé en général (les acteurs américains sont bien dressés, leurs accents locaux s'entendent peu). Bon, même pour moi qui en général n'ai pas trop de mal avec l'accent américain dans son immense généralité, j'ai atteint mes limites... mais ce n'était qu'un petit obstacle, insignifiant au regard de la drôlerie du pilote.

Du coup, j'ai pu constater qu'effectivement, Reba est un personnage (et de facto, une série, puisque tout repose sur les épaules de son héroïne éponyme) plein de bonne humeur et de positivisme. Car quoi qu'il arrive, Reba prend les choses avec le sourire et fait contre mauvaise fortune bon coeur.
Reba, c'est pas la nana qui va piquer une crise et s'énerver parce que les choses ne vont pas comme prévu. Mais contrairement à certaines héroïnes qui ressentent profondément le besoin d'aller de l'avant (je pense à Billie de Rude Awakening ou Fran d'Une Nounou d'Enfer, entre autres), elle a juste atteint une sorte de maturité et de sagesse. Son humour, elle le doit plus à sa lucidité que sa combativité.

Comme dans la plupart des sitcoms, Reba est entourée de personnages plus hauts en couleur qu'elle, histoire de la mettre en valeur et ainsi lui donner divers prétextes à sortir des bons mots (en plus d'être la seule à pouvoir gérer avec bon sens les diverses situations dont ils sont à l'origine). Notons plus particulièrement Barbara Jean, la nouvelle copine de son époux, et son futur genre Van, incoutournable benêt, et superbe faire-valoir à sa fille. S'en tire aussi plutôt bien : l'ex-mari de Reba, toujours légèrement piteux, et complètement hors du coup. A eux seuls ces trois personnages valent bien de regarder la série et de rire des ennuis de notre héroïne.

Du coup me voilà prête à regarder un second épisode, pour confirmer le diagnostic. C'est qu'on se laisserait prendre à ce genre de séries assez facilement ! Reba partage avec un certain nombre de sitcoms récents (comme 8 Simple Rules par exemple) ce goût prononcé pour la découverte d'une vie de famille qui ne reposerait pas que sur des gags faciles mais aussi sur des véritables préoccupations de parent.

La note pour la fin, c'est le décor : de toute évidence, Living with Fran a entièrement pompé le set de Reba, si ce n'est intégralement réutilisé avec à peine deux coups de peinture pour toute différence ! La ressemblance est frappante et, pour tout dire, elle ne s'arrête pas là... mais ça, ce sera sans doute l'affaire d'un nouveau post !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Reba de SeriesLive.

14 janvier 2007

[DL] The Book of Daniel

Premier générique uploadé sur ce blog : The Book of Daniel ! La série n'a pas vécu longtemps, c'est fort dommage. Personnellement, je la trouvais sympathique mais sans plus, même si, dans mon travail de contagion, j'ai réussi à faire de mon homme un véritable adepte ! Pas de chance : à peine découvrait-il la série, qu'elle était annulée... Bon, on a fait mieux la fois suivante.

Du coup il a eu la gentillesse de me donner le générique ! Cliquez sur la capture pour le télécharger sur MegaUpload...

TheBookofDaniel_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Côté musique, c'est un peu courru d'avance... bien troussé, mais sans grande surprise. La bonne idée de la video, c'est d'avoir pris un Bible pour... reprendre la bible de la série ! Le côté formel de la chose est contrebalancé par les mouvements de caméra, histoire de ne pas trop avoir l'impression d'assister à quelque chose de trop solennel. En somme le générique est équilibré, sans être extraordinaire.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche The Book of Daniel de SeriesLive.

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