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ladytelephagy
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18 janvier 2007

Papa est mort

Papa est mort. Ca fait quatre jours qu'il est dans sa chambre et qu'il n'est pas sorti de là. Et alors me direz-vous ?
Attendez, voilà le pire : il n'a même pas de bière avec lui. Vous voyez ? Papa est mort !

Titus fait partie de ces séries que, nom de nom, si seulement on avait eu la bonne chaîne au bon moment, on aurait suivie de bout en bout !!! Le ton cynique du narrateur vaut à lui seul. Lorsqu'il nous lance en ouverture que plus de 60% des américains ont une famille dysfonctionnelle, et que du coup, ce sont les 30% et quelques des autres américains qui ne sont plus dans la norme, on sait déjà qu'on va adorer !

Considérant qu'en prime, j'apprécie assez l'acteur Zack Ward (qui hélas s'est limité avant et après à des seconds voire troisièmes rôles), je ne pouvais qu'applaudir des deux mains cette série grinçante à souhait.

Entre les monologues de Christopher Titus (qui ne sont pas sans rappeler, dans le fond comme dans la forme, les solliloques de Harold Perrineau dans Oz), les dialogues oscillant entre l'absurde et l'amer, et quelques inserts particulièrement bien trouvés (dont Linwood Boomer s'est nécessairement inspiré ultérieurement pour Malcolm in the Middle), tout fan de sitcom trouve son compte, à condition de ne se laisser offusquer par rien, et surtout pas le politiquement incorrect.

Encore une série que hélas aucune chaîne hertzienne ne semble avoir envisagé d'ajouter à sa programmation, pourtant croyez-moi, un vendredi soir après Scrubs, par exemple, ça ne ferait de tort à personne (oh, je suis sûre que la blondasse qui fait la nocturne n'en est pas à 20mn près), et je dirais même que ça permettrait à M6 de regagner ses galons de chaîne pas prise de tête et djeunz', sans prendre de risque.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Titus de SeriesLive.

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18 janvier 2007

"Non, j'l'ai pas dit !"/"Si, tu l'as dit !!!"

La bataille de polochons qui fait rage depuis maintenant plusieurs mois au sein du cast de Grey's Anatomy me rappelle fortement les crépages de chignon que ma soeur et moi avions lorsque nous étions petites. Zap2it nous rappelle que les acteurs Isiah Washington (= le vilain qui a dit un gros mot) et TR Knight (= celui qui a été le dire à maman) se sont une fois de plus montrés dignes de ces rixtes d'enfants de moins de dix ans à l'occasion des Golden Globes Awards, en début de semaine (et n'ayant pas grand'chose d'autre à raconter, on voit sur la presse web pas loin d'un article par jour à ce sujet).

Et comme chaque fois que des gosses se bagarrent, c'est ridicule. Ok, l'un a traité de l'autre de tapette. Ohlala, on n'a pas le droit !
Bon, merde, si c'est si c'est horrible, que Knight lance des procédures judiciaires et que ça se règle à la régulière, ou disons la régulière pour des américains : c'est un juge qui leur torchera les fesses. Ce ne serait certainement pas la première fois que des propos déplacés feraient l'objet d'un procès. Et on n'en entendrait plus parler. Mais le cast de Grey's Anatomy (car tout le monde s'y est mis !!!) a vraisemblablement décidé qu'ils n'avaient pas d'autre raison de faire parler d'eux cette saison. Je n'ai pas encore vu la saison 3 (juste le season premiere) mais sincèrement je ne me sens pas encouragée de m'y essayer, tant les enfantillages me courrent sur le haricot.
Si Knight ne veut pas en faire toute une histoire, pour diverses raisons (par exemple il a compris qu'il y aura toujours des cons et qu'il n'y a pas de vaccin... ou bien qu'un gros mot ça ne l'empêche pas de vivre comme il l'entend...), alors qu'il nous foute la Paix avec cette histoire. Ou qu'il la règle en privé, mais bizarrement cette solution, qui tendrait à être la plus logique, n'a pas l'air d'être envisagée une seule seconde. C'est pourtant en privé que tout a commencé, et que tout aurait dû rester. Mais vu que de la mauvaise publicité, c'est mieux que pas de publicité du tout, toute l'équipe s'est engouffrée dans cette rixte d'écoliers.

D'accord, dire un gros mot insultant, c'est pas bien. La discrimination envers les homosexuels, c'est nul (yen a pas de bonne de toutes façons). Mais merde, lequel va se décider à se comporter en grande personne et arrêter de jouer au plus con ?
"Non, j'l'ai pas dit !", clame Isiah Washington qui sent bien qu'il est à deux doigts de nous la faire version Michael Richards.
"Si, tu l'as dit !!!", rétorque TR Knight qui cherche toutefois à prendre un semblant de recul en ajoutant "alors du coup j'ai confirmé". Attention, on élève le débat. Qu'il le traite de nègre, tant qu'on y est, on aura un partout et là les médias vont vraiment se déchaîner.

La querelle dure maintenant depuis quoi ? Octobre ? Et ça semble être la seule chose sur laquelle les acteurs aient à communiquer.

Donc maintenant, c'est bien simple, je décrète qu'on sépare ces deux-là, qu'on les mette au coin, qu'on les prive de dessert, et qu'on les force ensuite à se serrer la main pour faire la Paix.
Ca marchait avec ma soeur, et à l'époque on avait 5 et 10 ans, donc... ya peut-être quand même de l'espoir.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Grey's Anatomy de SeriesLive.

18 janvier 2007

[DL] Carnivàle

Dans la série "purs chef d'oeuvre du générique contemporain", voilà l'inoubliable Carnivàle (qui ne se distingue pas que par son générique, loin de là !). Si vous voulez une carte postale des Etats-Unis au début des années 30, vous pouvez difficilement rêver mieux ! C'est sans doute l'un des meilleurs qu'il m'ait été donné de voir, et croyez-moi, j'en ai vu un bon paquet !

Carniv_le_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Un jour, si vous êtes sages, je vous expliquerai comment mon homme a enfin réussit à s'intéresser à nouveau aux séries après avoir vu Carnivàle.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Carnivàle de SeriesLive.

18 janvier 2007

L'amitié, c'est pourri

Mais qu'est-ce que j'ai bien pu fumer et/ou sniffer à l'époque pour trouver si transcendentales les premières saisons de Friends ? Vous pouvez me le dire, un peu ? A quel point ai-je pu être high pour rire aux éclats devant ces bêtises ? Hm ? Zavez une idée, vous ?

Bien qu'ayant évité soigneusement les rediffusions de M6 (de toutes façons j'avais aussi loupé les rediffs de France 2, d'AB1, de RTL9, de Jimmy... enfin bref : tout l'monde, quoi !) je suis tombée nez à nez avec le double épisode du mariage de Ross et... Emily, cette fois. Et je sais pas ce que je prenais à l'époque, mais ça m'a pas réussi. Franchement j'ai bien fait d'arrêter.

Je crois qu'entre les dialogues un peu fadasses et les blagues pas drôles, la palme revient tout de même à Matt LeBlanc. Rétrospectivement, Joey était vraiment une façon de traire la vache à lait jusqu'à la dernière goutte. Le jeu d'acteur de ce gars est une catastrophe ! Pourquoi je ne m'en suis pas aperçue plus tôt ?!

Dieu merci ça s'est arrangé avec les saisons côté dialogues, et même dans les premiers temps les dialoguistes ont eu quelques éclairs de génie (pour LeBlanc faudra quand même que je vérife avant d'avancer quoi que ce soit ; de toutes façons j'avais jamais fait attention à lui tant le talent de Matthew Perry crevait l'écran) mais vraiment ! Dans les années 90, on carburait à quoi ?! Ah non c'est sûr, c'est l'effet buzz qui a fait que cette série a eu une opportunité de se bonnifier avec les années, je ne vois pas d'autre explication. A la réflexion rien ne distinguait cette série, durant ses premières saisons, des autres sitcoms. Friends a mérité son succès sur le long terme mais avec le recul, elle a aussi eu un sacré coup de bol !

'Tain pis merde, ma cassette aussi est pourrie. L'image saute sur la fin du second épisode... Ah, mais il n'y a donc rien qui vaille, avec ce double épisode ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (ohé, sortez de votre grotte !!!) : la fiche Friends de SeriesLive.

18 janvier 2007

Nulle part ailleurs

J'avais complètement oublié que j'avais ça dans mes cartons : voilà le pilote de South of Nowhere, petite série adolescente diffusée sur The N, chaîne que personne ne connaît ou presque. C'est dire si c'est un hasard ! Je dois être en pleine période de teenagerie, je ne sais pas. Je me suis envoyé le pilote (le second épisode, que j'ai aussi, attendra en revanche que mon overdose de beaux et jeunes gens soit passée) histoire de voir (et puis après le Dexter d'hier, c'est pas plus mal).

Au programme : trois adolescents quittent l'Ohio avec leurs parents pour s'établir à L.A. Le pilote est centré sur le point de vue de la fille de la famille, et accessoirement la cadette, Spencer, une petite gosse au visage de poupée qui, à l'instar de ses frères, attend beaucoup de cette nouvelle vie tout en l'appréhendant.

Faut pas. Le lycée où tombe la petite famille n'a vraiment rien d'un trou à rat, s'y posent exactement les mêmes problèmes que partout, seulement voilà : la fratrie Carlin est une bande de petites natures. Ca doit être le décalage horaire. Ou le fait que ce sont des bouseux. Ou plus simplement, ils ont un scénariste de merde. Ouais, j'penche plutôt pour ça.

Au programme : dispute de pom pom girls, compétition entre joueurs de basket, erreurs dans l'emploi du temps, et même ! Des problèmes de trafic (routier) à Los Angeles. Attention, c'est du gros.

Ok, j'exagère. Mais à peine. Si certains axes peuvent certainement profiter des développements ultérieurs (principalement le questionnement de Spencer sur sa sexualité après sa rencontre avec une étonnante camarade qui s'avère être... bon, sinon gay, au moins bi !), le reste n'est que business as usual. Je ne vous cacherai pas que je m'attendais un peu à mieux, quelque chose du genre Angela, 15 ans rencontre La Famille Green, quelque chose comme. Ok, j'avais mis la barre un peu haut, mais je trouve qu'une bonne série adolescente/familiale tous les cinq ans environ, c'est pas trop demander non plus, si ?

Alors, vais-je regarder ce second épisode ? Bon : j'aime pas gaspiller. Mais c'est uniquement pour pouvoir critiquer après en connaissance de cause, vu ? Ca n'a rien à voir avec le personnage d'Ashley qui est plutôt sympa (et j'adore la voix de l'actrice). Vu ? Et ptet bien que le générique n'est pas mal, mais ça s'arrête là !
VU ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche South of Nowhere de SeriesLive.

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18 janvier 2007

Mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de Brian ?

A priori tout lui réussit à ce garçon : il est gentil, charmant, serviable, plein de bonne foi et en plus il a un job plutôt cool. Franchement, ya pas de quoi se plaindre. Ok, il est est légèrement peu sûr de lui, mais à sa place, vous le seriez aussi si vous deviez en permanence avoir sous les yeux des couples qui ne rêvent que de vous maquer, alors que vous êtes célibataire et incapable de changer la donne durablement.

Et pourtant ya rien à en tirer de ce ptit gars. Brian est franchement le dernier des abrutis lorsque ça concerne les femmes. Il les choisit particulièrement mal, à croire qu'il le fait exprès ! D'abord, il sort avec la pire chieuse que la Terre ait porté, simplement parce qu'elle a la bonne grâce de se trouver là, ensuite il s'entiche de la petite amie de son meilleur pote. Faut vraiment être idiot. Non vraiment, en langage psy on parle d'actes manqués : tout pour éviter de tomber sur une fille avec qui ça pourrait marcher.

Voilà donc le pilote de What About Brian, en quelques mots. Bien qu'on se prenne d'affection pour le héros (ou c'est peut-être de la pitié ?) ce n'est pas facile d'accrocher sur le pitch on-ne-peut-plus léger de la série. Des mecs avec des problèmes de coeur, bon, franchement, chaque sitcom a le sien, et je vous épargne la revue de détail des séries dramatiques qui doit aussi regorger d'exemples. Bien-sûr, vous pourriez me répondre, c'est votre droit le plus légitime, que la série s'apprête à raconter comment Brian va devoir gérer le fait qu'il soit frappadingue de la copine promue fiancée de son meilleur pote, à plus forte raison après lui avoir fait une déclaration. Possible. Plus que problable. Mais vu comme Brian est instable et coeur d'artichaut, franchement, on s'en bat l'oeil. La petite esquive de la promise de son pote qui lui balance une blondinette dans les bras en fin de pilote, histoire de se dédouaner, n'a certainement gagné qu'un léger sursis. Ou pas. Il peut passer d'aventure en aventure (parce que, bon, sinon, on saurait quoi faire de Brian).
Mais en ce qui me concerne, il peut même se taper la femme de son autre meilleur ami (celle qui cherche à tout prix à avoir des relations extra-conjugales pour sortir son couple du marasme sexuel où il se trouve) sincèrement je n'en ai cure.

Reste un joli casting. Bon, d'accord ya Rosanna Arquette, mais je parlais surtout au sens décoratif du terme. Car ne nous y trompons pas, la grande force de What about Brian, c'est Brian : Barry Watson, dont on sait déjà que la tignasse cradingue et graisseuse fait fondre toutes les nanas, y compris les plus réservées (c'est au moins ça que 7 à la Maison nous aura appris : les prudes aiment les cheveux gras). Nous voilà donc en présence, une fois de plus, et pour résumer, d'une histoire proprette, d'un casting au cordeau, et jolis décors ensoleillés et...

Bon, on a fait le tour. Mais qu'est-ce que vous voulez que j'en fasse, moi, de Brian ? J'aime que les cheveux courts !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche What about Brian de SeriesLive.

17 janvier 2007

[DL] Good Girls Don't

Vous ne connaissez pas cette série (ou alors je vous tire mon chapeau) mais elle mérite pourtant le coup d'oeil. Good Girls Don't est, en quelques sortes, la version adolescente de Rude Awakening. Elle ne bénéficie certes pas d'actrices aussi charismatiques que l'irremplaçable Sherilyn Fenn, mais elle a ses qualités.

Comme je n'ai malheureusement pu voir que le pilote de cette série, diffusée sur une obscure chaîne de câble américain (Oxygen), j'ai décidé d'opter pour la version la plus longue possible du générique, même si je pense avoir en fait aussi inclus l'intro là-dedans. Bah, c'est aussi très sympa, allez, pourquoi se priver ?!

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Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Good Girls Don't de SeriesLive.

17 janvier 2007

I fall into pieces

Ce n'est pas que j'aime avoir un train de retard, c'est que ces derniers temps, j'ai du mal à suivre, on peut pas être au four et au moulin. Alors me voilà, avec quelques mois de retard, en train de m'essayer au pilote de Dexter, dont j'ai entendu dire plutôt du bien ces derniers temps. A raison. Enfin un personnage froid qui n'est pas vide (in your face, Dirt) !!! Depuis combien de temps n'avais-je pas vu ce type de héros à ce point distant et tourmenté ? Sans doute depuis Profit (ça demande réflexion en tous cas).

La particularité de Dexter, c'est d'être capable à la fois de nous montrer un être profondément ambigu et malsain, et en même temps de tirer du bon de tout ce qui sort de lui. Dr Jekyl ou Mr Hyde, même combat : les deux servent une certaine forme de justice. A mes yeux c'est cependant à la fois un élément brillant de la série (éviter de tomber dans une vision manichéenne des comportements humains) et dommageable, en fait, car c'est un peu trop facile que d'avoir ici un personnage dont les parts d'ombre servent finalement toujours à faire le bien (mais bon, il y a peut-être des limites à ce que le public peut tolérer de la part du personnage central d'une série que par définition, il va suivre pendant plusieurs semaines).

Mais qu'importe, car le pilote de Dexter est tout de même un chef d'oeuvre de discours doubles et malsains, et d'exploration de tout ce que l'être humain a de plus malade au sens psychiatrique du terme. Ce qui importe n'est pas tant comment Dexter est devenu ce qu'il est (à l'âge adulte, il ne semble pas tellement se poser la question dans cet épisode d'ouverture, qui ne nous laisse pas croire que c'est une quête fondamentale pour le personnage), mais comment il vit avec ce qu'il a de plus ignoble en lui, et tente d'en tirer le meilleur, oscillant toujours entre ses pulsions réelles et son attitude sociale. Dans cette sorte de double identité à la Bruce Wayne, Dexter a une parfaite lucidité sur cette valse hésitation qui, ne nous y trompons pas, repose sur le fait qu'il tente de se conformer à des normes sociales dont il sait pertinemment qu'elles ne lui conviennent pas, et dont il se joue. A cet égard, les scènes issues de l'enfance et l'adolescence (qui nous permettent d'apprécier le très bon James Remar... ce type se bonnifie avec l'âge !) sont des clés capitales, même si légèrement redondantes, sur la dualité que Dexter se prépare pour l'avenir.

Voilà une série qui est dérangeante à souhait, et qui l'assume ! Dexter développe tous les indices classiques permettant de reconnaître un psychopathe : les premières manifestations dans l'enfance, une intelligence aigue, une admiration sans borne pour les intelligences qui lui sont supérieures, un certain mépris pour ce que la Police compte d'éléments les plus méprisablement moyens, et une envie folle de jouer en permanence avec le feu, de se glisser à la barbe de tous ces uniformes pour leur donner des leçons sur son art sans jamais se faire prendre. Ouais, moi aussi j'regardais Profiler.

L'épisode voudrait nous faire croire qu'un arc s'ouvre devant nous, avec le jeu pervers qui s'initie entre Dexter, et l'auteur des découpages en série. A votre place, je ne m'y fierais pas. A la mienne en tous cas, j'émets de sérieuses réserves. Car ce que ce pilote amorce, et c'est ça qui est bon, c'est plutôt une étape du développement du déséquilibre de Dexter : son modus operandi est en train de changer. Désormais, il va jouer avec sa future proie au lieu de simplement la piéger et l'exécuter, et sans aucun doute flirter plus encore avec le bord du précipice. C'est en tout cas cela qui me semble être la promesse captivante de ce series premiere, et c'est cette perspective qui me fait toute acquise à la cause Dexter.

Depuis la disparition d'Oz et le lustre progressif de NY Unité Spéciale, c'est le show qui manquait à mon menu.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Dexter de SeriesLive.

17 janvier 2007

Grosse Poisse

Peut-on réellement apprécier l'humour de Grosse Pointe sans :
- savoir que le créateur en est Darren Star
- savoir que ce dernier a travaillé sur Beverly Hills et Melrose Place
- avoir vu un seul épisode de l'une ou l'autre de ces deux séries ?
Bon, le verdict tendrait à être, selon mon homme : "plutôt oui mais sans plus". Avec un sourire qui signifie quelque chose comme : "une fois ça va, j'ai même franchement ri à deux reprises, mais passons à autre chose".

Dommage, car le pilote est sans doute un des meilleurs épisodes de tout le show. Mais quand dans la même semaine (et on n'est que mercredi matin) on a déjà tenté un Rude Awakening, les deux premiers épisodes d'Action!, et deux Firefly, n'est-on pas forcé de revoir à la hausse ses standards en termes d'humour ?
Bah quand même un peu, si.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Grosse Pointe de SeriesLive.

17 janvier 2007

Vous reprendrez bien un peu d'souris ?

Tout-à-fait par hasard (je voulais savoir, de V ou Alien Nation, quelle série était la plus vieille création de Kenneth Johnson), j'ai flâné sur IMDb et suis tombée, sur une excellente nouvelle !!! D'accord, ce ne sera sans doute pas nouveau pour tout le monde, mais en ce qui me concerne, j'ignorais que ce projet de reprendre/poursuivre la série V avait finalement vu le jour. Depuis l'temps !

En dépit de la profonde aversion de ma mère pour tout écailleux, et en particulier les lézards et les serpents, voilà bien une des premières séries (et peut-être une des dernières aussi) que j'ai découvertes sous son impulsion, juste avant ou juste après qu'elle ne m'initie à L'Enfer du Devoir. Qui était à peu près aussi jouasse. Lorsque j'ai découvert V, j'étais encore drôlement jeune et impressionnable, mais j'avais déjà développé un goût pour ce type de shows plutôt déprimants, ou en tous cas sombres et pas spécialement encourageants.

Parce que je vous rappelle quand même l'histoire : dans V, des extraterrestres prétendent venir en Paix alors qu'en réalité, ils veulent récupérer toute l'eau de la planète bleue, et utiliser les autochtones comme garde-manger (parce que les souris en apéro ou en quatre heures, c'est bien, mais ça remplit pas l'estomac d'un lézard d'1m80). Et donc nos écailleux ont tôt fait de montrer leur véritable visage (enfin, façon de parler) en organisant un holocauste sur les humains, en créant des sortes de Jeunesses Reptiliennes, et en instaurant leur contrôle militarisé sur toute la planète. Ce qui n'est pas du goût d'une partie des humains qui, n'ayant pas trop envie de se faire boulotter, s'organisent en Résistance.
C'est gai.

Ma mère n'a à l'époque pas perdu l'occasion de profiter du subtext de V pour me faire un cours sur la Seconde Guerre Mondiale, mais c'est marrant, lorsqu'on a Marc Singer sous les yeux, ça passe vingt fois mieux. Car en effet, petite, j'étais totalement amoureuse de Marc Singer (surtout ses yeux bleus et son visage de singe ; je trouvais qu'un acteur avec faciès simiesque, c'était la meilleure idée qu'on ait trouvé pour caster un héros qui combattait les reptiles). Ca devait être un peu avant ou un peu après ma période MacGyver, j'imagine. De toutes façons la bonne nouvelle c'est que Marc Singer est crédité au casting de cette nouvelle mouture. On verra bien si l'âge lui a réussi !

D'où : adoration encore vivace pour la série, que je considère comme l'une de celles qui m'a mis le pied à l'étrier. D'où : enregistrement immédiat de la série dés sa diffusion suivante pendant les années 90 (et M6 nous a en effet gratifié de plusieurs rediffusions). D'où : achat de la mini-série en DVD dés que j'ai eu le mobile et l'opportunité.
Et d'où maintenant forte impatience quant à ce projet, qui depuis des années est inhumé et enterré régulièrement, sans que plus beaucoup de monde ne soit capable d'y croire tout-à-fait.

Je n'ai pas la moindre idée si cette fois, le projet est réel. Le fait qu'il soit indiqué par IMDb comme en production devrait me rassurer, mais comme IMDb est devenu avec les années une sorte de wiki (en plus moche), après tout... ça ne veut rien dire. Peut-être que chaque année, un inscrit d'IMDb fait changer la date de sortie et que l'an prochain, et l'année suivante, et l'année suivante, le projet sera toujours indiqué comme étant en production.
Bon, bah en attendant, ne me gâchez pas le plaisir de me réjouir un peu. C'est quand même pas tous les jours qu'une des meilleures séries de SF des décennies précédentes a une chance de revenir à la vie. En plus la dernière fois que ça s'est passé, avec Battlestar Galactica, ça s'est drôlement bien terminé.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche V de SeriesLive (qui mentionne effectivement, sans que ça fasse l'objet d'une news, qu'une suite serait en préparation).

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