Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ladytelephagy
Publicité
14 janvier 2007

Threshold : haut les mains, ceci est une invasion extraterrestre !

Hier soir, M6 diffusait le pilote de Threshold, ainsi que le second épisode.
Rions un peu.

Je partais, en la voyant pour la première fois il y a plusieurs mois, du principe que Brannon Braga était sensé connaître son affaire, hélas il nous prouve que c'est pas parce qu'on a fait du Star Trek qu'on est capable d'écrire de la SF. Triste constat ! Ou alors, il s'est mal entouré... Je me souviens avoir alors regardé le pilote, ou plutôt... les dix premières minutes ! Car si l'idée d'avoir un protocole-type pour dans les cas de grosses paniques internationales est plutôt maligne et originale (elle mériterait une série à elle seule reposant sur ce concept... mais comme il y aurait une catastrophe à chaque épisode, ce serait sûrement une dramédie), l'exploitation de l'idée est pauvre. Ouais, c'est ça : simplement pauvre.

Threshold est le type même de série que, si je n'avais pas eu à la maison un homme aimant la SF et corollaires, je ne me serais pas infligée plus de 10mn (et que je ne m'étais pas infligée plus longtemps la première fois, comme je l'ai dit). Passons sur les explications scientifiques tellement brumeuses que même moi je trouve pas que ça tient la route... il reste aussi les situations invraisemblables (oui parce que si je découvrais que des ondes peuvent affecter le cerveau humain, j'attendrais un peu avant de les diffuser sur un rayon de 5km, non ?), les personnages aussi consistants que de la barbe à papa (avec un love interest pas du tout, mais alors, pas du tout courru d'avance), et des effets spéciaux bricolés sur le PC faillissant d'un infographiste bigleux (je pense notamment au bâtiment de Threshold que même moi je pourrais faire si je me bloquais 15mn sur Photoshop). Sans compter un être assez bizarre et grand méchant de service pour le moment (on n'a pas mieux en attendant les vrais E.T.), qui survit sans broncher à 6 balles dans le thorax, mais est affaibli par une seule balle dans la jambe...

Mais heureusement, il reste le formidable jeu de scène de Carla Gugino qui n'a pas changé d'un iota depuis l'époque de Karen Sisco. C'est bon de voir que certaines choses ne changent pas...

Quelques petits moments m'ont aussi semblé assez lourds avec la double référence au klingon (ça va, on a vu que c'était Brent Spiner, grandissez les gars ! ...enfin, ceux qui peuvent...) et les passages débiles où comme par hasard, Caffrey et Cavanaugh sont en tête-à-tête, y compris au téléphone... notamment (et encore) le moment où la balise émet les fameuses ondes et où, allez savoir pourquoi, les trois geeks (Lone Gunmen ?) sont dans la camionette de surveillance, avec le matos pour gérer la surveillance du périmètre ainsi que la portée des ondes, et les deux amoureux sont dans un poste de surveillance dont la situation géographique dans l'usine n'oa ni queue ni tête et surtout, aucune utilité. Mais comme on s'en doute ce n'était qu'un prétexte, qui permet un petit dialogue sympathique et ridicule comme on les aime (ou pas), notamment avec Cavanaugh qui, n'ayant rien à faire de ses dix doigts, propose de se mettre à la recherche du père de Molly là, maintenant, tout de suite, pour lui faire plaisir (c'est vrai ça, après tout ce mec il a juste l'opération Threshold à soutenir et le monde à sauver !). Ne me demandez pas non plus ce que le Pr. Fenway va faire de son paquet de carottes... j'aime mieux ne pas y penser.

Bref, Threshold est un grand moment de navitude (ouais, moi aussi j'peux inventer des mots en -itude !) qui n'est pas prêt de rendre à la Trilogie ses lettres de noblesse.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Threshold de SeriesLive.

Publicité
14 janvier 2007

Bordel, mais qu'est-il donc arrivé à Billie Franck ?

Des (trop) rares épisodes de Rude Awakening que j'ai en ma possession, l'épisode Qu'est-il arrivé à Billie Frank?  est résolument le meilleur lorsqu'il s'agit de présenter la série à un néophyte (mon homme, en l'occurence). Après tout et pour autant que je me souvienne, j'ai découvert la série avec cet épisode (gloire à mon enregistreuse de l'époque qui avait Jimmy et n'a pas hésité à se risquer à cette série inconnue). C'est dire son potentiel.

En plus de voir Billie/Sherilyn Fenn dans toute sa splendeur, moulée dans une charmante petite robe (qui, il faut l'avouer, détruit toute crédibilité quant aux remarques assassines relatives à la soi-disant décrépitude de notre alcoolique préférée), on a droit à une sublimissime introduction à la famille de l'héroïne, à sa façon d'envisager sa sobriété, l'amitié, sa propre personnalité et bien-sûr, sa carrière. C'est quand même déjà pas si mal pour un seul épisode.

Comme à chaque fois que je regarde cet épisode, je le trouve parfaitement équilibré même si je suis et reste convaincue qu'il m'aurait bien plus impressionnée en VO. Dans ma téléphage-o-thèque, on trouve en effet aussi bien de la VO que de la VF pour cette série : j'ai enregistré quand j'ai pu et ça dépendait bien souvent de la clémence de Jimmy. Et le contraste est saisissant : si la voix française de Billie la rajeunit quelque peu mais transcrit parfaitement les deux émotions qui la dominent (le désespoir et l'envie d'en rire), la véritable voix de Sherilyn est plus mature, et légèrement plus souple. En prime, les dialogues en français semblent parfois tomber à plat en raison de l'absence de fond sonore, tandis que le manque de B.O. et de bruitages ne se ressent jamais en langue originale.
Et à vrai dire, ce sera toujours l'interprétation de la doubleuse de Jackie qui me perturbera le plus. L'actrice ayant tendance à se placer dans une attitude très graphique et à jouer sur le visuel, la voix aurait dû y aller plus doucement. C'est comme quand on se maquille : on met l'accent soit sur le maquillage des yeux, soit sur celui de la bouche, mais si on essaye de souligner les deux à la fois, on s'expose à avoir l'air d'une pute. Le bon goût est dans l'équilibre. La VF n'avait pas prévu cela.

Mais qu'importe ! Les souvenirs d'enfance de Billie (dont Trudy suggère qu'elle était alors "obèse" : foutaises !) sont ma foi excellents. Ils apportent un contrepoids nouveau aux rixtes d'ordinaire uniquement verbales entre Billie et sa matriarche. Si parfois Billie semble être encore dans une phase de rébellion digne d'une adolescente, on sent qu'il ne s'agit pas que de supporter sa mère qui n'a cure d'elle : le réel malaise dans cette fête d'anniversaire, c'est qu'elle force Billie à dresser un bilan. Et que rien ne semble très rassurant dans ce qu'elle voit, entend, et se souvient. Le portrait que ses parents lui offrent, sensé immortaliser le meilleur moment de sa vie (en fait seulement le meilleur moment de sa carrière...) est le point d'orgue de la débâcle.

Qu'est-il arrivé à Billie Frank? concentre toute la magie de Rude Awakening : rire de ce qu'il y a de plus négatif en nous, plutôt que le nier obstinément comme Trudy. Car finalement, ce n'est pas avec sa famille, ni pas l'amour de Jésus que propose sa belle-soeur, que Billie se sent bien, mais avec des alcooliques et des drogués qui sont capables de prendre soin d'elle, et de la toucher même en plein ratage (la surprise party prévue pour elle par Dave est finie quand elle arrive). Pourquoi s'obstiner à chercher à quitter le côté osbscur quand le simple fait de l'apprivoiser permet déjà de se sentir bien mieux ?

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Rude Awakening de SeriesLive.

14 janvier 2007

Ne me quitte pas : Leaving L.A.

Ca m'a prise hier soir : en farfouillant dans ma téléphage-o-thèque, j'ai retrouvé le pilote de Leaving L.AQuestion 8 et ai été prise d'une envie subite de le regarder une fois de plus. Non sans attrapper au passage mon homme qui a été une fois de plus le cobaye de mes expérimentations de contagion.

Pourquoi regarder Leaving L.A. ? Bon, d'abord parce qu'il y a Christopher Meloni (avec des cheveux !) et que franchement, une série vaut toujours 100 sous de plus avec lui. C'est vrai ça, à bien y réfléchir, où je l'ai vu ? Brooklyn South : j'ai adoré ! Oz : j'ai encensé ! New York Unité Spéciale : je suis addict. Bon, de vous à moi, celui qui arrive à me citer une série navrante avec lui gagne la palme. Voilà, si ce n'est l'unique raison, au moins une excellente raison de se lancer dans Leaving L.A., d'autant qu'il y a véritablement le beau rôle : les meilleures répliques ? C'est pour bibi ! Le sourire charmeur ? C'est pour bibi ! En quelques épisodes il réussit à y être à la fois pleinement lui-même et à la fois un personnage bien à part de sa filmographie, attachant et sympathique. Et puis ce type est simplement un condensé de ce que les hormones mâles font de mieux en ce bas-monde... Il n'a pas besoin de se comporter d'une façon spéciale, ce mec est l'Homme, point barre. Meloni est certainement un de mes 5 acteurs préférés, toutes catégories confondues, si ça c'était pas remarqué.
Belle prouesse, mais c'est pas tout.
Parce que, merde, vous avez vu le reste du casting ? Melina Kanakaredes (pré-Providence), Ron Rifkin (pre-ALIAS), Hillary Swank (pre-Million Dollar Baby)...! Mais que demande le peuple ?!

Tant de talents dans une série ne suffit pas toujours à en remonter le niveau, mais heureusement Leaving L.A. est d'un immense optimisme, qui transparait dans chaque ligne de dialogue. Bien plus que la dépressive et névrotique Six Feet Under, elle est capable de parler de la vie grâce à la mort.

Pourquoi ? Parce que quels que soient les cas abordés (le pilote en effleure quelques uns à lui tout seul), il y a toujours une somme d'amour de l'humanité et de profonde envie de vivre qui se détache. Le dialogue entre Gallante et Simms en fin de pilote est formidable à cet égard :
- C'est un métier intéressant... Il fait réfléchir à plein de choses...
- Il nous fait réaliser à quel point on n'a pas envie de...
- De mourir ?
- D'arrêter de vivre.
Franchement, des séries qui donnent envie de respirer à plein poumons (fusse-t-il l'air vicié de L.A.) et d'aller toujours de l'avant, il n'y en a pas tant que ça. Les personnages qui travaillent à la morgue sont une formidable force de vie, chacun à sa façon : que ce soit le Dr. Bernstein qui fait pousser des légumes sur le toit (ils sont immangeables mais ce n'est pas le sujet) de ce bâtiment-même qui est le dernier relai avant l'enterrement, la brancardière Tiffany qui est d'une patience, d'un amour et d'une compassion sans bornes et qui parle aux morts pour les rassurer, tout le monde semble tirer une incroyable capacité à faire naître la vie là où tout pourrait n'être que désolation. Jusqu'à l'un des personnages qui s'apprête à accoucher d'un épisode à l'autre !

Et cela sans parler du générique qui est une véritable merveille, chaleureuse et porteuse d'espoir (a contrario, j'insiste, de Six Feet Under ; je veux bien qu'il s'agisse d'une très bonne série mais franchement ya de quoi se flinguer avec tout ça !). D'ailleurs si quelqu'un l'a en en video, ne serait-ce qu'en basse qualité, je suis preneuse ! (c'est moyennement pratique de faire tourner en boucle ma VHS...)

Leaving L.A.
fait sans aucun doute partie de ces séries trop peu connues (et avortées : 6 épisodes seulement...) qui pourtant marquent comme au fer blanc.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Leaving L.A. de SeriesLive.

14 janvier 2007

Attention, prêts ? Générique !

Ça y est ça commence, moi aussi je lance mon blog sur les séries. C'est vrai que c'est drôlement pratique, et en plus ya de plus en plus de monde qui le fait : ya bien un peu de place pour que je raconte ma téléphagie, non ?!

Quand on a connu les forums de séries télé... et qu'on n'a plus très envie d'y aller pour diverses raisons (la principale étant qu'on a trop souvent le choix entre des interlocuteurs élitistes ou puériles, et trop peu d'interlocuteurs sensés), finalement le blog reste un bon moyen de communiquer sur ce qu'on pense de ce qu'on regarde, sans se farcir une tonne de commentaires ridicules sur la coiffure d'untel, ou la perfection d'unetelle. Avec peut-être, au bout, l'espoir de trouver d'autres téléphages, fussent-ils à peine une poignée, qui partagent ma vision de ma chère maladie : la téléphagie.

Mais d'abord, c'est quoi, la téléphagie ? C'est à mon sens le fait de vouloir regarder toujours plus de séries, et... de collecter ces mêmes séries. D'où une impressionnante collection de cassettes videos et autres DVD, toujours en cours de chiffrage, et qui tapisse le mur de mon chez-moi sur ma merveilleuse téléphage-o-thèque. Le téléphage a toujours un avis sur tout ce qu'il voit, et vous pouvez me croire, il en voit, des choses ! Et quand il n'y a rien à la télé, c'est pas grave, il y a encore des centaines d'épisodes enregistrés à regarder.

Certains pourraient trouver ça pathétique. Ca l'est quand la téléphagie est le centre de la vie. Mais la plupart des malades dont je fais partie s'accomode très bien d'une gamme de passions et d'activités variées, et d'une vie en-dehors de tout cela. Aujourd'hui on peut vivre avec la téléphagie sans aucun handicap !

Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, bonne lecture !

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6
ladytelephagy
Publicité
Archives
Publicité