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ladytelephagy
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17 janvier 2007

Sydney, ALIAS l'empêcheuse de dominer le monde en rond

SeriesLive nous prévient qu'ALIAS revient sur M6 début février. J'aime autant être avertie, ça m'évitera un infarctus rageur lorsque je verrai encore Jennifer Garner et sa bouche retravaillée à la ventouse faire des galipettes (c'est vrai que pour la 5e saison de ce côté-là on devrait avoir la Paix... hé hé) sur la petite chaîne qui monte vers la tour du quai du Point du Jour.

Damned. On se croit tranquille mais, noooooon, pensez-vous ! Il y a toujours une mauvaise nouvelle pour vous tomber dessus au moment où vous vous attendez le moins à souffrir et connaître le désespoir, les abysses de la dépression et la tourmente la plus profonde !!!
Bon ptet que j'en fais trop, là ?

Et en plus, ô joie, pour les courageux qui n'ont pas encore baissé les bras, on va encore bouffer du Rambaldi. Formidable.
Je sors les confettis, vous appelez les clowns.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche ALIAS de SeriesLive.

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16 janvier 2007

Le souvenir imaginaire

Pour une raison étrange, parfois, on a un souvenir vivace d'une chose... qui n'a pas existé.
Tenez, prenez le cas d'une téléphage (appelons-là Truc, pour préserver son anonymat) qui aurait toujours gardé en mémoire des images fugaces d'une série qu'elle regardait alors qu'elle avait à peine une dizaine d'années. Et j'vous dit ça, elle a bien plus de 15 ans aujourd'hui (limite 25, voyez ?) alors imaginez un peu ! Donc le souvenir est flou, mais les sentiments qui se raccordent à la série, eux, sont bien là : la série était formidable, intéressante, avec de l'aventure, un beau héros, grand et solide, et aussi une très jolie fille qui s'appelait Médéa. Et dans le pilote, le beau héros, grand et solide, rencontrait Médéa et se lançait dans une quête initiatique.

Voilà que, donc, des années passent, et... Truc, avons-nous dit... Truc tombe par le plus extraordinaire des hasards sur la série en question. Et alors, putain de hasard, quand même, en plus c'est le pilote.
Un truc de dingue.
Ca a rendu Truc dingue d'ailleurs.
Donc naturellement elle s'est empressée de regarder ça. Le coeur battant, elle lance son épisode, prête à retrouve le beau héros, gr... grand et... C'EST QUOI CE NABOT ? Non, c'est le héros ?! Il va grandir en cours d'épisode. Il DOIT grandir en cours de pilote. C'est logique. C'est comme ça. S'il ne le fait pas c'est n'importe quoi. C'est la perte de tous m... ses repères (à Truc).

Et pourtant non, les faits sont là : Jay est vraiment un petit nabot. Il parle comme un enfant et c'est plutôt normal à vrai dire, puisque c'est un enfant.
La vérification sur les sources habituelles est de rigueur : Truc a peut-être confondu avec une autre série ? Non. Bon alors elle est tombée sur un remake ? Non. Alors quoi ?

Alors il semblerait que Truc ne se rappelait pas d'une série. Elle se rappelait d'un épisode (probablement deux saisons plus tard d'ailleurs). Peut-être, ça reste à confirmer.
Car aujourd'hui Truc a vu le pilote de L'Odyssée imaginaire, une série qu'elle pensait connaître mais qu'elle voulait retrouver, et qu'en fait elle a découverte !

Une fois qu'on a décollé le souvenir ému de ce que l'on voit vraiment (comme si on retirait un fin film plastique recouvrant une photo), on s'aperçoit néanmoins que la série, bien qu'ayant visuellement vieilli (elle a quand même pris une quinzaine d'années dans les pattes), est plutôt bien conservée. Le passage où Jay tombe dans le coma, par exemple, est soutenu par une jolie métaphore parfaitement rendue, pas trop lourde mais bien conçue. Le dialogue où Jay explique ce qu'est une famille à l'un des enfants perdus de son monde imaginaire est aussi plutôt bien écrit. Et l'amie de Jay, Donna, est quant à elle une comédienne plutôt talentueuse pour son âge, très naturelle... qui donne de l'âme et une certaine forme de sensibilité à toutes les scènes où elle est présente.

Beaucoup de qualités, en somme, même si ce n'était pas celles dont... Truc ? Ce n'était pas celles dont Truc pensait se souvenir. Mais qu'importe, car puisqu'elle a ses propres qualités, L'Odyssée imaginaire n'a plus lieu d'être fantasmée. Elle devient un élément à part entière de la téléphage-o-thèque, avec toutefois cette légère note sentimentale : en plus, la saison 3, elle était bieeeeen.

Enfin, je crois.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche L'Odyssée Fantastique de SeriesLive.

16 janvier 2007

Je respire !

Boomtown est une chouette série. On le savait déjà mais merci à France 3 de nous le rappeler, voire de l'apprendre à ceux qui ont loupé le coche lors de la diffusion sur France 2. Ce n'est que trop souvent que cette chaîne publique a rechigné à nous diffuser des titres récents (post-2000), et apparemment la saison présente tend à se rapprocher d'une moyenne honnorable (pour éviter l'humiliation vu la vague de séries sur les autres chaînes, sans nul doute, mais tout est bon à prendre).

Du coup ce serait un crime de ne pas faire tout honneur à ce seigneur. Du moins à la première saison, on verra bien si on se sent courageux ensuite. Ou désespéré, ça dépend du point de vue... En ce qui me concerne, si le choix de séries le mardi se limite à un combat CSI/Boomtown, mon vote va de tout coeur et sans réfléchir à France 3 quand même.

Ce soir, ma préférence allait au premier épisode de la soirée : Sous pression, formidablement construit (le suivant, Chimère, bien que brillant sur le fond, était par trop brouillon sur la forme) et reposant sur les épaules de Joel (le toujours très juste et sobre Donnie Wahlberg). Comme attendu, le spectateur passe 45 minutes à se demander : mais pourquoi Joel peut-il en vouloir autant à ce type ?! Se sent-il coupable d'avoir lui aussi envie que la dépressive qui fait partie de sa vie (sa femme, pour ceux qui n'auraient pas suivi dés le pilote les allusions appuyées à la tentative de suicide) aie besoin de lui ? Auquel cas il s'identifierait à Colson qui représenterait son fantasme de ne pas la laisser partir... C'était quand même un peu tordu de ma part.

Le flashback final nous rappelle en fait que sa femme a eu des périodes de bonheur et qu'aujourd'hui elle est au plus bas, de la même façon qu'elle a déjà été très mal quand elle était petite et qu'elle avait une première fois trouvé la guérison et le bonheur en épousant Joel. Celui-ci, en réalité, ne pardonne pas à Colson de n'avoir pas été là pour la victime, et d'avoir empêché cette dernière de prendre le temps d'aller mieux. Et quelque part dans la tristesse profonde du personnage, il y a quand même une sincère note d'espoir : la rémission de sa femme est possible !

...Mais peut-être que ce sera sans lui.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (ils se forcent sûrement) : la fiche Boomtown de SeriesLive.

16 janvier 2007

[DL] Boomtown

Ga. Oui, tout-à-fait : juste ga. Ya rien d'autre à en dire : réalisation impeccable (gaaaa), musique envoûtante (gaaaaaa !) et casting ahurissant (Neal McDonough gaaaaaaaaaaaaaaa !). Je pourrais tenter d'avoir un propos constructif et argumenté...
Mais : ga.

Boomtown_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Mon éternelle reconnaissance à France 3 qui a la bonne idée de rediffuser ce que France 2 n'a pas super bien traité.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Boomtown de SeriesLive.

16 janvier 2007

[DL] Lincoln Heights

La charmante série familiale (mais pas trop) Lincoln Heights vient de débuter aux States, et je n'ai qu'une envie après avoir vu le pilote : voir la suite ! Dans l'intervalle, il reste toujours le générique...

Visuellement, rien que de très classique, on a droit à un mélange de mise en situation (aaaah, L.A., ses échangeurs autoroutiers, ses voitures de police...), d'action (...ses voitures de police, on vous dit !), et naturellement, de famille (on est quand même sur ABC Family, faut assumer), à grands renforts de filtres orangés du plus bel effet. Vous vous doutez bien qu'il y aura un "mais" ! La musique est kistchissime au possible : le générique de Lincoln Heights est un merveilleux retour dans le temps, genre au minimum, 15 ans en arrière. Facile. C'est tellement désuet que c'en est charmant !

LincolnHeights_generique
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir ! Lien mis à jour le 2007-09-28. ^_^

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (à ce stade c'est bien parce que vous le voulez) : la fiche Lincoln Heights de SeriesLive.

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16 janvier 2007

La maison jaune d'Eddie Sutton

La maison que l'officier Eddie Sutton s'apprête à acquérir évoque pour lui et sa femme une certaine image de la vie de famille : une demeure, bien que modeste, tirée d'images d'Epinal, où leurs trois enfants grandiraient dans une maison avec jardin, chacun d'entre eux ayant sa propre chambre, et le couple retrouvant son intimité... C'est donc la raison pour laquelle Eddie insiste tant auprès de son épouse pour tenter le coup et se lancer dans l'aventure.

La seule raison ? Bon, pas tout-à-fait. Car cette demeure n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de parfaite, puisqu'elle est, d'une part, largement décrépie, et d'autre part elle a été saisie après une descente de police qui en a délogé une bande de dealers. La petite maison n'est en effet pas situé dans la prairie, mais bien dans le quartier un peu remuant de Lincoln Heights, où Eddie a grandi durant ses jeunes années... et tout fait pour se casser de là aussi vite que possible.
Mais à présent, voilà que la maison de Lincoln Heights incarne pour lui non seulement un idéal de vie familiale, mais aussi un idéal tout court. Vendue pour une bouchée de pain et prête à accueillir une famille toute entière, la maison est désormais investie d'une nouvelle fonction : il s'agit de réimplanter un peu de respectabilité dans le quartier. Et Eddie, songeant sans aucun doute à l'endroit où il a passé son enfance, aimerait participer à la réhabilitation de ce secteur où la police n'a plus aucune autorité, et n'est pas reconnue par ses habitants eux-mêmes, laissés à leur pauvreté et à la merci des délinquants de tous poils.

Dans la nouvelle série d'ABC Family, on trouve, certes, des personnages ultra-lisses (je le répète, c'est une série d'ABC Family !), mais Lincoln Heights propose tout de même, et c'est drôlement intéressant, un constat social qui, sous l'impulsion du personnage principal d'Eddie Sutton, jeune père de famille plein de bons sentiments, devient carrément une expérience sociale. Voilà un homme qui est posé devant un dilemme sacrément puissant : d'un côté il veut améliorer la vie de sa famille en la tirant d'un immeuble dans lequel elle étouffe, et d'un autre côté il rêve secrètement de changer au moins un peu, à son niveau, le monde ; à commencer par le quartier difficile où il a grandi, et qui, en fait, n'a pas envie de choisir. Malgré le fait qu'il y ait de grandes chances que les deux soient incompatibles (la tournure du hold up dés le pilote éloigne tout doute à ce sujet : Lincoln Heights n'est pas un hâvre de Paix tel qu'on l'envisage en général pour éduquer ses enfants) il a tout de même envie d'essayer. Ca force le respect, quand même !

L'optimisme (néanmoins non-forcené) d'Eddie, et son désir d'au moins semer la graine qui pourrait permettre au quartier de son enfance de s'améliorer, et d'amorcer un cercle vertueux dans une communauté qui ne croît plus tellement que sa vie peut s'améliorer, forment un message particulièrement positif, mais participent aussi d'une démarche qu'on a envie de suivre. Malgré tout le scepticisme qu'on voudrait ressentir envers cette tentative, et même si on s'attend à tout moment à ce qu'Eddie soit déçu et baisse les bras (même si bien entendu pour les besoins du scenario, ça n'arrivera probablement pas avant la fin de la série) on ne peut que brûler d'envie de voir les choses, effectivement, aller mieux.

Plus que les aventures ô combien classiques d'une famille, c'est l'aventure de ce quartier qu'on a envie de suivre. Grâce à ce pilote faisant bonne mesure entre bonnes intentions et chances plus que restreintes d'aboutir, avec ce qu'il faut d'action ultra-classique, et visiblement, l'amorce d'un arc autour des conséquences du braquage/prise d'otage qui tourne mal, on est immédiatement immergé.

Lincoln Heights ne fait pas de démonstration de force avec ce premier épisode : les dialogues sont simples, la réalisation fait penser à pas mal de séries des années 90, très conventionnelle (le générique est à cet égard une perle), et les acteurs ne débordent pas de charisme (sans être mauvais, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) et d'ailleurs sont plutôt méconnus (Michael Reilly Burke; sans doute le plus connu de tous, est un habitué des seconds rôles). Pourtant avec ce seul scenario, ce fil rouge, cette sorte d'idéal, on se sent irrémédiablement attiré. En cette pleine vague de série reposant sur des concepts, sur des castings fabuleux, ou des réalisations efficaces, Lincoln Heights est un ovni porteur de réelles valeurs qui, même si on ne les partagent pas, font qu'on a vraiment envie de rester attentif.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la toute fraîche fiche Lincoln Heights de SeriesLive.

15 janvier 2007

Derrière chaque doubleur se cache un censeur

20minutes (et sans doute quelques autres) nous informe que la télé édulcore les productions étrangères. Pouah eh, tu parles d'une nouveauté !!! Si comme moi vous tendez l'oreille pendant une série en VO, ou, pour les autres, si vous... savez lire sur les lèvres ? ...eh bien vous l'aurez remarqué il y a longtemps, et à de (trop) nombreuses reprises.

Cela dit, c'est une bonne chose qu'une fois de temps en temps, on le dise haut et fort. L'édulcoration n'est pas neuve mais elle est choquante et à bien des égards. A l'égard des auteurs, naturellement, car elle dénature leur propos, quel qu'il soit, et aussi parce qu'elle réduit chez eux toute capacité à se lancer dans des choses nouvelles, que la censure décourage.
A l'égard surtout des spectateurs, car il est rare qu'ils soient en mesure, notamment de par la façon extrêmement contrôlée qu'ils ont d'accéder à des oeuvres de fiction, et notamment les séries puisque c'est ce qui me préoccupe ici, de dire sur quoi on les a floués. A-t-on édulcoré un gros mot ? Ou simplifié un raisonnement ? A quel moment cette pratique se fixe-t-elle des limites ?

Pourtant, ces séries elles-mêmes viennent d'un pays de tradition puritaine, où la bonne morale se choque d'un rien. Et elle a réussi à passer le barrage de l'autocensure, de la censure de la chaîne... et chez nous, pays soi-disant des drois de l'Homme, on ne saurait digérer ces mots crus ? Il ne s'agit même pas du problème de faire des coupes, on parle carrément de travestir des oeuvres, c'est pire que TF1 qui... Brrr, je ne serai pas celle qui vous donnera cette horrible nouvelle.
Doit-on rappeler qu'en France, pendant les années 80, les nanas du Collaro Show se balladaient les fesses à l'air à une heure de grande écoute ? Et aujourd'hui on ne veut même plus prononcer le mot bite à la télé ?

Vous allez me dire (comme nombre de réactions sur 20minutes) qu'il suffit de regarder la VO sur les DVD. Ouais, bon : quand ils sortent, disons. Mais faut-il être accro à une série (et se saigner, dans une immense majorité des cas, de 40 euros) pour avoir droit à une oeuvre dans son intégralité, non travestie ?

Ces censeurs qui croient nous protéger (je partirai du principe qu'ils font cela de bonne foi bien que j'en doute) en édulcorant des dialogues ne font qu'aider à faire germer les comportements les plus extrêmes.

 

C'est dangereux, c'est pas bien, et boooooooooh !

15 janvier 2007

Cachez-moi cette série que je n'Oz voir...

Fuck ! Devoir attendre tout le mois de janvier... et tout le mois de février... et quelques jours en mars... ça en fait du temps à attendre. C'est pas comme si la vie étant en suspens d'ici-là (au contraire, c'est le moment de trouver des subventions) mais la sortie de la première saison de la merveilleuse série Oz semble encore trop lointaine pour être réelle. Pourtant cette semaine, ce même coffret sort en Belgique (mouais, j'vous retiens, les Belges, une fois !), ce qui donne tout de même un peu de consistance à cette release providentielle.

Rappel des faits : c'est pas facile d'être Ozoïno-maniaque. J'avais découvert la série il y a plusieurs années grâce à mon enregistreuse de l'époque, qui avait pris le risque de me prendre un épisode au hasard afin de me permettre de compléter ma COLLECTION. Lorsque j'ai vu la cassette, ce n'est pas simplement le postérieur rebondi de Kirk Acevedo en cellule d'isolement qui m'a convaincue de poursuivre l'expérience : c'est la noirceur intense qui se dégageait de la série. Ont suivi plusieurs enregistrements plus ou moins scrupuleux que j'ai dévorés avec impatience -mais jamais de nuit.

Hélas, mon enregistreuse a disparu du paysage au bout de quelques temps... fort heureusement, M6 n'a pas tardé à enchaîner sur la première saison (inédite) de Oz, genre en 20e partie de soirée, mais c'est pas grave. En dépit du fait que je captais la chaîne à grand'peine, j'ai donc religieusement enregistré chaque épisode, et regarder avec amour (ou ce qui peut s'en rapprocher quand on parle de cette série).

J'aurais dû le sentir venir : à caser une pub pour Serieclub avant, pendant, et après les diffusions des épisodes, il n'était pas difficile de comprendre que cette diffusion servait d'appât pour la chaîne câblée. Je me demande d'ailleurs si ça a marché. Toujours est-il qu'en plein émeute -CLAC ! Plus rien. M6 n'a jamais eu les tripes de diffuser la seconde saison. Trop violent, qu'ils disaient. Comme si la première saison était tendre, et comme si l'heure de diffusion laissait un quelconque doute au sujet du public qui parvenait à voir la série. Pffeu !

Donc : drame. Il m'a fallu attendre d'avoir Série Club temporairement pendant le premier trimestre 2005 pour enfin voir... la fin de la dernière saison. Gmbl...

Et pourtant, en dépit de tous ces inconvénients, et de ma découverte complètement décousue de cette série, je suis et reste complètement amoureuse de chacun des aspects de cette série (dont mais pas seulement, Christopher Meloni, il fallait que ce soit dit !). J'ai pu toucher du doigt une profondeur d'écriture, et une qualité de jeu, qu'on voit rarement ailleurs.

Ce coffret DVD, et de surcroît à ce prix ridicule (surtout au vu de ce que la FNAC consent à le vendre en import) : IL ME LE FAUT !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Oz de SeriesLive.

15 janvier 2007

[DL] Committed

C'est pas pour ce que ça coûte : voilà pour assortir le (très) court générique de Committed. Je ne vous cache pas ma déception : ce n'est pas simplement un problème de durée, c'est une question d'homogénéité : le générique ne reflète en rien l'état d'esprit de la série.
Ce n'est pas tant le thème musical léger et simple qui fait du tort, que l'extrême dénuement de l'aspect video... Mais ne vous laissez pas décourager, tentez !

Committed_generique_580
Note : lien valable 30 jours minimum. Je reuploaderai si le lien est mort, mais seulement si vous postez un commentaire pour me prévenir !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture (à ce stade faut vraiment le vouloir) : la fiche Committed de SeriesLive.

15 janvier 2007

A part Clown, c'est pas des clowns

Avant qu'elle ne soit bêtement renommée Marni et Nate, et plus encore bêtement diffusée dans le cadre de KD2A (une véritable aberration), il existait, à une époque, une délicieuse mais trop courte série intitulée Committed. Dans ce modeste sitcom nous présentant un duo d'amoureux au début de leur relation, la véritable force était que non pas l'un, mais bien les deux personnages principaux, étaient totalement barrés ! Ne cherchez pas, il n'y en avait vraiment aucun pour rattrapper l'autre.

Le pilote commence sur une présentation croisée de nos deux protagonistes racontant chacun, à travers leurs espérances pour le blind date qu'on leur a fixé, leurs derniers échecs amoureux : des flashbacks nous montrent Nate se comportant comme un véritable abruti, et Marni évoquant les attouchements de son oncle en riant. Mouais. Pas étonnant que le commun des mortels aie un peu de mal avec eux. Le soir du blind date arrive, et le courant passe à merveille entre ces deux allumés, chacun respectant les TOC ou bizarreries de l'autre (mais en eussions-nous douté ? De toutes façons les spectateurs français étaient avertis : leurs noms étaient au générique, ils ne pouvaient que s'entendre !). Je vous épargne les quelques retournements de situation qui nous attendent dans la suite du pilote et qui ne font que nous conforter dans l'idée que si c'est bizarre, alors ça va les rapprocher. Et qu'ils sont faits pour se mettre à la colle quoi qu'il arrive (parce qu'en plus, ensemble, ils sont mignons à mort).

Dés ce premier dîner, drôle et touchant à la fois, on peut sentir la magie de Committed opérer. Ce qui frappe, c'est qu'avant tout, le couple Marni/Nate ne fonctionne pas sur la structure comique habituelle Auguste/Clown blanc, si chère à de nombreux sitcoms du même genre. Citons les comparaisons les plus faciles : Dharma & Greg, Will & Grace, ou encore Dingue de Toi. Car dans ce couple, l'un ne sert pas de faire-valoir aux extravagances de l'autre. Non, les deux sont complètement azimutés, tenez-vous le pour dit. L'un a certes une personnalité plus expansive que l'autre (Marni ne tient pas en place, tandis que Nate semble terrifié par tout), mais, comme dans un épisode d'un Sex & the City taquin, ils ont simplement trouvé chez l'autre le monstre qui embrassera leurs trois têtes : ils se complètent sans qu'aucun personnage ne soit lésé.

En parlant de clowns, n'oublions pas de citer également les seconds rôles, et principalement Clown (interprété par l'excellent quoique peu bavard Tom Poston). Voilà encore des petits malins qui tirent admirablement bien leur épingle du jeu et qui, même si le personnage de Bowie est plus lisse que les autres, permet là encore de passer d'excellents moments. Mentionnons aussi (pour nous éviter tout problème) l'excellent Todd, irritant mais à dessein, et dont les airs pincés valent tout l'or du monde. Sa haine tenace envers Nate n'en est qu'à ses prémisses dans le pilote !

En dépit de son annulation, je reste fidèle à ce que j'en pensais lorsque j'ai goulûment regardé cette série pour la première fois...
Mahna mahna... Du du dudu du... Oh, à moins que vous ne vouliez faire les Mahna mahna, parce que je peux faire des Du du dudu du !

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Committed de SeriesLive.

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