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ladytelephagy
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16 juin 2011

Everything you always wanted to know

Tout le monde s'y met, c'est le concept d'une chaîne, voilà donc mon tour pour les Kreativ Blogger Awards, le truc dont on ne sait pas trop d'où il vient ni d'où il tient son nom, mais c'est pas une raison pour être impolie et bouder, pas vrai ?
Merci donc à Lorna qui m'a taggée.

Kreativ
Pour ceux qui n'ont pas déjà lu vingt fois les règles du jeu, un petit récapitulatif ; quand vous recevez ce tag, vous devez :
1. remercier la personne qui vous a donné ce prix
2. mettre le logo sur votre blog
3. mettre le lien vers la personne qui vous l’a envoyé
4. dévoiler 7 choses sur vous
5. nommer 7 blogs qui devront faire comme vous
6. mettre le lien des 7 blogs
7. prévenir les personnes concernées

Voilà alors ça part mal, j'ai pas procédé dans l'ordre vu que j'ai mis le lien avant de mettre le logo ; et allez ça commence, c'est déjà n'importe quoi !
Bon. Je vous avoue en plus que vu le blindage de ma page Formspring, je ne sais pas si je vais trouver 7 choses que vous ne savez pas sur moi, mais on va tenter. A vos risques et périls, hein. De quoi ? Ces 7 choses doivent être de l'ordre du téléphagique ? J'vais voir ce que je peux faire, mais je vous promets rien. Alors...

1 / J'ai régulièrement l'envie de migrer ce blog sous Wordpress, pour à la fois pouvoir sauvegarder les textes (car on va être clair, tout perdre me ferait franchement flipper et je pense que ce jour-là, si ça devait arriver, je plaquerais vraiment tout), et pour pouvoir aussi faire des choses qu'actuellement je ne peux pas faire, ou moins bien. Les albums qui servent pour la rubrique Cagoulage, par exemple. Ou bien pour rendre le Pilot Watch plus agréable à la mise à jour comme à l'utilisation. Mais aussi des articles "de fond" voire des tutos pour mieux utiliser ce blog parce qu'il y a encore des tas de requêtes genre "ladytelephagy [nom de la série]" alors qu'il suffit d'utiliser les tags, moi je n'utilise que ça pour faire mes liens ! Le problème c'est que je ne me fais pas confiance pour gérer ça toute seule et du coup je n'ai de cesse de reporter. J'ai déjà installé Wordpress plusieurs fois sur divers hébergements, à titre de test pour telephagy ou pour Teruki Paradise, donc voilà, et je sais même qu'il existe un module pour importer depuis Canalblog, mais seule, je crains de me lancer là-dedans et qu'au final, le mieux soit l'ennemi du bien. Alors voilà. Je reste sur Canalblog. Et souvent ça me frustre.

2 / Je suis épouvantablement fidèle sur internet. Ca me demande un effort intellectuel intense de faire la démarche d'aller, mettons, cliquer sur Allociné. Ce n'est pas que je trouve que SeriesLive est le meilleur site de la planète, mais c'est mon alma mater et, même quand quelque chose m'y déplait, je pars du principe que ça peut être changé (à force de beaucoup d'insistance, certes) et que changer de crèmerie ne résoud rien. Je suis arrivée sur ce site fin 2004, il y a eu les périodes où j'étais dans l'équipe (presque dés mon arrivée) et où je n'y étais pas (quand je me suis concentrée sur le défunt Teruki Paradise), mais ça a toujours été le site que je consulte quoi qu'il arrive et je pense que ça ne changera jamais, quoi qu'il arrive. Je dis souvent pour déconner qu'un lien vers SeriesLive par post, sur ce blog, c'est contractuel, mais en réalité même quand je ne faisais plus partie de l'équipe, que j'avais peu de temps à consacrer à ce site voire pas du tout, et même, pendant quelques mois, quand j'étais fâchée avec l'équipe dirigeante, je continuais à lier. Là en ce moment je suis en train de réfléchir à une meilleure façon de présenter les récap du Monde du dimanche, mais dés que j'aurai trouvé une formule qui me plaise plus que l'actuelle, vous pouvez être sûrs que la promo va reprendre de plus belle. C'est un site bien, et je fais mon possible pour qu'il se porte le mieux possible, et si je suis la première à reconnaitre qu'il n'est pas parfait et que certaines choses demandent des corrections ou du travail, vraiment, c'est un site incontournable pour moi.

3 / Je n'ai jamais été shipper. C'est vraiment une notion abstraite pour moi parce que concrètement, la romance dans les séries, je m'en suis toujours remarquablement bien passée, et suis infiniment plus sensible aux histoires d'amitié et/ou aux histoires qui finissent mal, deux types d'intrigues qui se mêlent tout de même rarement à la romance. Et accessoirement c'est aussi ce qui explique que je sois plus imperméable à la fiction coréenne qui, bien souvent, tourne essentiellement autour de ça. Parfois j'ai l'impression de complètement passer au travers des préoccupations de téléphagiques de beaucoup d'entre vous et ça me fait de la peine, parce que c'est vraiment une émotion qui m'est inconnue. De la même façon, je n'ai pas un tempérament de fan. Pas par rapport à des personnes en tous cas, sauf évidemment quelques rares exceptions genre Fran Drescher (un nom qu'évidemment vous relirez très bientôt dans ces colonnes). Il y a des gens qui portent des T-shirts Joss Whedon, moi je vois pas trop pour quoi faire. Les rencontres avec les célébrités m'attirent rarement, et m'émeuvent peu quand elles se produisent, que ce soit dans le cadre de mes attributions sur SeriesLive (je pensais vraiment avoir au moins une petite faiblesse dans les jambes quand j'ai rencontré Alexandre Astier, en fait j'étais plus nerveuse à l'idée de rater l'interview, qu'à l'idée de parler à quelqu'un que j'estime beaucoup, allez comprendre) ou dans le cadre de mon boulot où les personnalités ne sont pas rares non plus. J'étais contente de causer à la belle Kandyse McClure l'an dernier, vraiment, mais j'étais pas hystérique ni rien, et là encore c'était presque décevant. J'ai mes têtes, c'est sûr. Mais j'arrive pas à être fan. Si, j'arrive à être réellement hardcore fan de certains personnages, et faire des fixations monomaniaques sur des séries. Mais sur des gens, vraiment rarement. Et pour Fran Drescher, ça vire pas franchement à l'hystérie, c'est plus de l'admiration inconditionnelle. Vraiment, j'ai l'impression de passer à côté d'un truc.

4 / J'ai l'immense vice de ne jamais rien effacer. Ni ce que j'enregistrais, du temps de la VHS, ni ce que je cagoule aujourd'hui que cette pratique a remplacé l'enregistrement des programmes télé. Mes bras m'en remercieront, d'ailleurs, le jour du déménagement. Mais parfois, je le fais. Parfois, quand la place vient à manquer, je commets cet acte qui pourtant me répugne au plus profond de mon être (ne serait-ce que parce que c'est comme ça qu'on perd des épisodes qu'il devient impossible de retrouver), aussi j'ai une espèce d'algorythme mental qui me fait calculer le rapport intérêt/rareté de chaque épisode que je m'apprête à supprimer. La logique voudrait que je grave tout ça mais sérieusement, je ne connais rien de plus usant. Il faudrait un jour que je me bloque un aprem pour graver des séries mais pardon de le dire, ça me fait chier. Alors ça traine et j'en viens à supprimer le pilote de Capadocia. Un jour je vais m'en mordre les doigts.

5 / Au fur et à mesure que j'achète des DVD, il y a des cagoules que j'avais gravées qu'il ne devient plus nécessaire de conserver. Pourtant là encore, impossible de le jeter, ça me fait trop mal au coeur. Je garde donc tous ces doublons en me disant que si je les donne à quelqu'un, c'est encore pire aux yeux de HADOPI (ne parlons même pas de recevoir un dédommagement), mais qu'en même temps c'est vraiment trop con. Le seul truc qui pourrait résoudre mon problème, c'est si un jour ces rondelles disparaissaient par magie de mon bureau. Je ne poserai pas de question, je me dirai simplement que ces cagoules sont parties vers un monde meilleur où elles contribuent à l'éducation des téléphages les plus démunis.

6 / En ce moment, quasiment un jour sur deux, je reçois dans ma boîte aux lettres des commandes relatives à l'univers des séries (je vous raconte pas quel aura été mon budget séries ces dernières semaines, c'est indécent). La dernière en date n'était pourtant pas un coffret DVD mais un petit ouvrage de François Jost intitulé "De quoi les séries américaines sont-elles le symptôme ?". Je recommande parce que c'est pas cher (4€), très court (62 pages), et que les éditions du CNRS livrent par la Poste. Il y a des erreurs factuelles ("la même année", Profiler, The Inside et Medium, vraiment, ya pas comme un intrus ?) et l'analyse semble parfois pousser un peu loin certaines choses, mais l'un dans l'autre c'est pas mal du tout et au moins ça change un peu des autres bouquins francophones sur les séries, qui finissent toujours par vouloir réhabiliter le genre plus que l'étudier.

7 / Ca fait 10 ans que je veux apprendre le Suédois ; ça, vous le saviez déjà. Ce que je n'ai pas encore dit c'est qu'au début du mois, je me suis commandé ma toute première méthode pour m'y mettre, lentement mais sûrement. Et ça m'attriste beaucoup parce qu'évidemment, vous le devinez, je vais être obligée de regarder des séries suédoises pour m'améliorer... Quand j'avais cagoulé Himmelblå il y a quelques temps (que j'ai pas reviewé parce qu'on va le dire sincèrement, je l'avais vu à cause des retours qui semblaient bons et de la nomination aux Gullruten, et que j'ai fini par découvrir une version norvégienne de Ruri no Shima, et qu'en plus c'est Koselig Med Peis qui a gagné), j'avais eu le plaisir de découvrir que le fichier comportait des hardsubs sous-titrés en norvégien ; j'espère pouvoir en trouver aussi pour des séries suédoises. C'est un changement vraiment important pour moi parce que c'est un pas que je n'ai jamais franchi auparavant pour les séries étrangères... Une drôle d'aventure s'annonce.


Bon, pour le dernier point... Je vous avoue qu'à part La Sorcière (que je n'ai encore jamais vue répondre à un tag), Shoone (s'il me lit), et Scarlatiine (qui a dit que sur son blog elle parlerait parfois séries, donc tentons), tous les blogs que je lis de près ou de loin ont déjà répondu à ce tag ou s'apprêtent à le faire. Du coup, si vous voulez, prenez donc, et dites que c'est de ma part !

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11 juin 2011

Opération mise à jour

Et encore : à mon avis, il en manque, mais la moitié est déjà dans des cartons. J'ai donc enfin mis à jour la rubrique Diagnostic COLLECTION, et je vous avoue que les chiffres sont clairs : je suis totalement timbrée. Après l'ajout d'une vingtaine d'items, on compte à présent 99 coffrets dans cette rubrique, et je le répète, il en manque probablement. C'est ma faute, j'avais qu'à le faire au fur et à mesure. D'ailleurs je ne suis qu'à moitié étonnée de ne pas avoir mis la main sur la saison 3 des Tudors, que dans le doute je n'ai pas fichée. Mais à mon avis on a atteint la centaine un peu plus tôt ce mois-ci.

JesuisleHenriVIIIduDVD

Je sais, je sais. Au juste, je sais pas si je dois en être fière ou être atterrée.

Bon, quelques observations :
- on sent bien que, de la même façon que je suis capable de regarder le pilote d'une série, de l'apprécier et de ne jamais poursuivre, tout ça sans me heurter le moins du monde, il y a un sentiment d'inachevé qui se détache de certaines séries présentes dans cette indexation. Pour ma défense, j'ai vraiment une mémoire de merde et il me faut des mois et des mois à aller et venir à la FNUC pour réaliser que je n'ai toujours pas pris le coffret de la saison 3 de Gilmore Girls.
- cela dit, dans le même ordre d'idée, je voudrais bien savoir avec qui il faut coucher pour avoir la suite de certaines séries, dont Une Nounou d'Enfer, un exemple totalement au pif mais qui me révolte. L'éditeur aurait-il découvert que lancer les coffrets d'une série multi-rediffusée n'était pas rentable ? Eh bah je m'en fous, fallait y penser avant, moi je veux quand même la suite. J'ai pas à payer les pots cassés, au contraire tout ce que je veux c'est me payer les trois dernières saisons. Qu'après on vienne pas se plaindre du téléchargement parce que ça va bien, hein.
- surtout que plus j'ai de budget (et plus je remarque des affaires), plus j'achète des coffrets non parce que j'aime les séries mais parce que je veux étoffer ma collection avec des séries pour lesquelles je pars du principe que je les regarderai plus tard (et yen a quelques autres sur ma liste, d'ailleurs). Ce qui prouve bien que nous autres, téléphages, les vrais, les purs et durs, au nom de la culture téléphagique et de notre passion pour les séries dans leur ensemble, et pas juste par fandom pour un titre en particulier, on est capables de dépenser à hauteur de ce qu'on est capables de cagouler. Désolée pour ce paragraphe militant m'enfin si les cinéphiles et les mélomanes sont moitié comme nous, franchement, ya pas de soucis à se faire pour l'industrie de l'entertainement.
- sur un ton plus triste : toujours pas de coffret Koselig Med Peis dans cette liste ; ça me navre, mais comme la carte bancaire que j'avais empruntée n'a pas fonctionné au moment de la commande, il faut que je trouve une bonne âme dans mon entourage pour m'avancer l'argent et relancer la commande auprès du site norvégien. Un de mes collègues m'avait dit oui mais il est depuis parti en congés, donc patience (l'un de mes ex aussi avait accepté mais fallait lui envoyer un chèque par la Poste, c'était plus fastidieux). C'est un peu chiant, mais ensuite on pourra vérifier ce que vaut le site en question. C'aurait quand même été plus simple si NRK avait livré en France, mais on refera pas le monde, hein.
- en parlant de carte bancaire... j'ai découvert un truc, je sais pas si vous connaissez, ça s'appelle PCS et c'est Mastercard qui fait ça. En gros, c'est une carte bancaire rechargeable, comme les cartes téléphoniques (mais à l'ère du portable, qui utilise encore des cartes téléphoniques ?), sans engagement, sans donner votre nom et, j'ajoute, sans même nécessité d'être majeur (c'est ptet écrit quelque part dans la notice mais très franchement, son intérêt c'est aussi que les parents puissent la confier pour un montant limité à leur progéniture). Disons que c'est comme Moneo mais en mieux, parce qu'au moins les commerçants l'acceptent :P Donc maintenant que je suis armée d'une simili-carte bancaire (puisque par conviction personnelle, je n'en prends pas auprès de ma banque), je peux vous dire que les achats, ça va swinguer ! Ca m'évite de demander à mon entourage de passer commande à ma place (hélas, comme elle est non-nominative, elle ne fonctionne pas sur le site norvégien évoqué plus haut, qui exige un nom de détenteur), et je peux enfin commander sur les sites qui n'acceptent ni Paypal ni les chèques, donc en import. D'ailleurs Capitu est déjà dans l'avion à l'heure où nous parlons, et la prochaine étape, c'est SPACE 2063 (alleluia). Le post sur ma découverte d'Amazon ? J'aime autant vous dire que ce n'était qu'une preview. Donc ça va y aller, dans les prochains mois, à mesure que je m'habituerai à l'emploi de cette nouvelle carte. Fort à parier que, même si elle pose quelques limites (et finalement c'est ptet bien mieux comme ça !), elle va énormément élargir mon horizon et donc ma collection. Stay tuned.
- du coup ça m'ouvre aussi plein de possibilités pour les séries du Monde. Parce que ça c'est quand même la grande nouveauté de cette collection, depuis quelques mois (le bal ayant été ouvert par Borgen, bien qu'il se soit agit d'un cadeau), et avec la facilitation de l'import, forcément, ma collection va s'enrichir de titre étrangers que jusque là j'essayais d'ignorer pour ne pas me faire du mal. En fait, j'avais demandé Borgen comme cadeau parce que c'était trop compliqué de l'acheter moi-même mais à présent plus rien ne s'opposera, ou si peu, à ce que je procède par moi-même pour ce genre d'acquisitions compliquées. Ce qui veut dire que des "tests" comme celui de Mesudarim, où je vous dirai ce que je pense du prestataire et naturellement aussi de la série, pourraient bien avoir lieu à l'avenir. Ptet dans leur propre rubrique, à voir. Enfin disons que concrètement (et 10 ans après tout le monde, j'en suis consciente), là je suis en train de revoir ma façon d'envisager l'achat. Jusque là, l'achat en import, c'était uniquement dans les rayons de la FNUC, là on commence à causer sérieusement, et les conséquences seront certainement très enrichissantes. Au figuré, hein, l'enrichissement...

Quiquenveut
Pour finir, et après je vous laisse partir fouiller là-dedans (n'hésitez pas à réagir sur ces anecdotes si le coeur vous en dit), il apparait qu'il y a ou aura des doublons dans cette collection. On peut le voir avec Boston Justice : maintenant, je n'ai plus usage des deux premières saisons. De la même façon, je prévois de m'acheter l'intégrale de Roseanne en import et donc de me débarrasser des éditions françaises. Et d'ailleurs c'est le coffret des 3 premières saisons de Roseanne qui m'a inspiré une petite réflexion sur la façon de m'en débarrasser. J'ai payé ces trois saisons à 70€ et des poussières le coffret, et il semble illusoire d'espérer en tirer un prix décent aujourd'hui (surtout maintenant qu'on sait qu'il n'y aura jamais la suite en France, et que les coffrets individuels se trouvent à présent pour une quinzaine d'euros pièce, faites le calcul ; je suis même tombée sur la saison 1 à 12€99 dans ma librairie pas plus tard que la semaine dernière).
Et puis, je ne manque pas d'argent. Cette collection en témoigne pour moi, je suis dépensière en matière de DVD (et d'ailleurs c'était ça le message quand j'ai ouvert cette rubrique, montrer que toute cagouleuse acharnée que je sois, je ne suis pas une mauvaise bête et que quand je peux acheter, je le fais, encore faut-il que les DVD soient à ma portée).
Alors je pense que je vais tout simplement vous proposer de me les échanger avec un truc qui ne vous sert plus non plus et qui pourrait me plaire, ou bien même les donner si ça intéresse quelqu'un, et vous n'aurez qu'à me dédommager pour les frais de port. Ca me semble moins prise de tête et comme ce sont quand même deux bonnes séries, je me dis que je fais une bonne action, en particulier pour Roseanne qui gagne à être vue, et comme chacun sait, pallier au manque cruel de culture, c'est un truc que j'aime bien faire.
Donc voilà, je termine mon intégrale de Roseanne d'abord (je suis encore dans la saison 3), et après viendront les vacances et un déménagement (si Dieu le veut), pas nécessairement dans cet ordre d'ailleurs, donc en septembre on fera un point sur tout ça, et j'organiserai sérieusement les envois adéquats. Dans l'intervalle, vous pouvez commencer à réfléchir à ce qui vous semble ne plus vous faire usage, si vous avez envie de troquer...

Allez, je vous fiche la paix, la rubrique est à vous maintenant.

10 juin 2011

Il suffit de trouver la combine

A première vue, j'ai eu comme l'impression que mon post sur le pilote de Franklin & Bash allait présenter de curieuse similitudes avec celui que j'avais pu écrire sur The Defenders voilà quelques mois.

Tiens, pendant que j'y pense, d'ailleurs... Comment se fait-il que j'aie arrêté de regarder cette série ? Je n'ai pas fini la saison, et quand elle a été annulée ça faisait même un bout de temps que je n'avais pas vu un épisode... curieux, ça. Ah, oui, ça me revient : quand je me suis lancé dans mon défi The Téléphsage Experiment, la semaine sans cagoulage avait fait passer à la trappe certaines séries, sans autre raison que "loin des yeux, loin du coeur". The Defenders avait ainsi bêtement sombré dans l'oubli.
C'est con, en fait. Je n'avais pas de grief insurmontable envers cette série. Je m'y remettrai peut-être, en fin de compte, si j'ai le temps. Et puis de toute façon, maintenant qu'elle est annulée, ça ne m'engage pas beaucoup.

Ah oui, pardon. Franklin & Bash. Des avocats, donc forcément des petits gars que j'ai plaisir à regarder. Quoique, ça n'avait pas trop marché pour Raising the Bar, comme quoi un acteur sympa et un genre qu'on apprécie, ça ne fait pas tout.

FranklinBash

De toute évidence, l'intérêt de Franklin & Bash réside dans les entourloupes, les effets de manche et les coups bas qui seront utilisés pour gagner... à la condition de ne pas s'apesantir sur le côté justicier vu dans le pilote. Cette phrase condense en fait mon ressenti vis-à-vis de ce pilote. Car si j'aime ce côté bidouilleur que les personnages principaux nous dévoilent rapidement, si j'aime voir des avocats tremper dans la magouille pour remporter une affaire, c'est parce que l'immoralité me semble trop peu développée dans la plupart des legal dramas. Là où The Practice montrait des avocats qui luttent pour rester le plus possible en accord avec leur conscience, là où Ally McBeal nous rappelait que les avocats ne sont pas de marbre et que leurs sentiments les rendent faillibles, là où les Law & Order insistent sur les questionnements sur la société qui font partie de ce métier... assez rares sont, au final, les séries qui admettent qu'un avocat peut aussi être, tout simplement, être vénal et/ou pourri.
Comme pour les séries policières, beaucoup de legal dramas donnent l'impression d'être dans une démarche de réhabilitation plus qu'autre chose (et c'est pour ça que je me demande ce que peut bien avoir fait El Equipo de travers pour s'attirer pareil courroux).

Alors si je dois assister au spectacle déplorable (bien que hautement divertissant) de deux avocats ayant coupé tous les ponts avec la moralité, j'aime autant que ce soit sans réserve !

Dans Franklin & Bash, j'ai donc beaucoup apprécié les artifices déployés pour gagner les procès, les personnages d'ados attardés, les seconds rôles caricaturaux, même. Mais j'espère que la série va se garder d'un excès d'optimisme en faisant de ses héros de gentils MacGyver des tribunaux qui veulent tout de même vaincre les injustices. Il me semble y voir une contradiction, dont il faut se débarrasser au plus tôt.
Pas de coup de coeur, donc, mais l'envie tout de même de voir quels subterfuges nos deux héros vont trouver au prochain épisode. Je vous préviens, j'attends qu'on me surprenne, j'attends qu'on me fasse rire, j'attends des revirements de situations de folie. Voilà, en fait, tout ce que Franklin & Bash devra faire pour ne pas finir comme Fairly Legal, une série qui aurait pu progresser et offrir quelque chose de nouveau, mais qui s'est reposée sur son pitch de départ. Allez les gars, vous pouvez le faire. Vous trouverez bien une astuce.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Franklin & Bash de SeriesLive.

8 juin 2011

Put a ring on it

Il y a plein de pilotes dont je voudrais vous parler, mais il y a aussi plein de choses que je voudrais faire, parmi lesquelles manger, boire, et last but certainly not least, dormir. Aussi je commence par le post qui me demandera le moins de réflexion, partant du principe que si le visionnage lui-même n'a pas été trop exigeant, ya pas de raison que la rédaction soit différente. Pour le reste, on verra vendredi et/ou ce weekend.

Car oui, je vais vous parler de Single Ladies, la série que tout le monde attend... euh, non. Mais bon, si on s'arrêtait à ça sur ce blog, ça se saurait.

SingleLadies
Single Ladies, c'est tout ce qu'une série pour les femmes doit avoir : des femmes superbes, une ville au rythme trépidant, des vêtements et des bijoux dans tous les sens, du champagne et des cocktails, des appartements décorés avec goût, de la musique en permanence, et des histoires de cul. Les gonzesses raffolent de cette recette ; jurisprudence Sex & the City.

Alors qu'est-ce qui fait que Single Ladies n'arrivera jamais à la cheville de son auguste aînée ? Le soin apporté à la production. A chaque étape de la production. Les acteurs sont en grande partie incapables (et quand ils sont décents, à l'image de DB Woodside, les autres défauts de la série viennent quand même gâcher le boulot), et la pire est certainement Stacey Dash qui joue comme une Sarah Jessica Parker sous produits dopants, ce qui vous donne une idée du désastre. Côté style, c'est too much en permanence, les décors sont rococos au possible (un adjectif qu'on pensait ne plus avoir à utiliser depuis des décennies et qui apparait comme le seul capable de décrire la profusion de dorures), les scènes de fesses sont systématiquement des coïtus interruptus qui s'expliquent par le fait qu'aucune scène ne dure plus de 2mn, et même au niveau de l'alcool, le jeu consiste à compter le nombre de fois où les filles boivent la même coupe de champagne dans des décors différents (l'accessoiriste avait trouvé des SUPERS coupes design, mais yavait le budget que pour en acheter 4 pour toute la série).
Et ça c'est même pas le pire. Le pire, ce sont les scénarios.

En 1h22 de pilote, et là yaura du spoiler pour ceux qui voudraient quand même regarder, le personnage principal a le temps de se faire plaquer par son mec depuis 5 ans qui veut pas l'épouser, coucher avec le premier venu, tomber enceinte, ne pas savoir qui est le père, ne plus être enceinte ("ah ah ah les 5 tests de grossesse étaient erronnés, quel hasard quand même !". Vé. Ri. Di. Que.), et je vous parle que de l'héroïne. Les scènes étant courtes (mais le pilote long, mais long !), il n'y a pas de place pour la subtilité, et les retournements de situation semblent toujours tomber du cul d'une poule, genre les scénaristes ont joué l'histoire aux dés.

En fait non, je retire ce que j'ai dit. Le pire, ce sont les dialogues.
Parce que, si dans tout ça, les dialogues avaient été décents, on aurait presque pu pardonner le reste ; ça arrive à une foule d'autres séries d'ailleurs. Mais là c'est pas sérieux, comme affaire. Les dialogues sont artificiellement plaqués pour meubler les scènes et les faire avancer le plus vite possible, et vidés de toute substance (et récités par une bande de nuls), ça en devient risible tellement c'est exagéré. On se croirait dans une parodie par moments. Dans d'autres, ça relève du soap. Et puis une fois de temps en temps, avec la musique pourrie dans le fond, ça fait même film érotique de M6.

Ah oui, ça me fait penser que je me suis trompée. Le pire, c'est la musique.
On en a plein la tête en permanence, des morceaux plaqués violemment dans une scène et systématiquement au même niveau sonore que les conversations, une espèce de R'n'B/soupe issu des pires albums des années 90 qu'on espérait un peu voir disparaitre, ou au moins dont on pouvait se dire qu'on n'aurait pu à l'entendre même si quelques inconscients se livraient encore à leur écoute. Mais comme Single Ladies est une série de blacks (la preuve, ça se passe à Atlanta), il faut les filles avec des bonnes grosses cuisses (seule Dash fait figure de crevette), des mecs musclés de partout sauf du cerveau, et bien-sûr dur R'n'B parce que TOUS LES BLACKS aiment le R'n'B, c'est bien connu.

Et pourtant, dans cet océan honteux de mauvaise, très mauvaise télévision, il s'avère que j'ai pris un certain plaisir à regarder Single Ladies, et que j'en ai été la première surprise. En fait au départ, j'étais résolue à m'arrêter à peu près au milieu (1h22 de pilote, quand même, faut tenir), et puis au fil des heures, j'ai eu envie de continuer, pas parce que je voulais absolument savoir si l'une allait réussir à mettre la main sur son Mr Big ou si l'autre allait survivre à sa terrible rupture, mais surtout parce qu'en fait, pour la première fois pour moi qui ai tendance à ne pas aimer cette expression ni ce qu'elle désigne, j'ai trouvé un très plaisant guilty pleasure.
Ya aucune prise de risque téléphagique. Ya aucun intérêt téléphagique, en fait. C'est mal écrit, mal joué, mal réalisé (faut faire quelque chose avec ces lumières, hein, d'un plan à l'autre l'éclairage change !). Mais on s'en fout parce que ya des robes de folie, des femmes superbes, de très belles coupes de champagne et des mecs qui semblent sortir d'un catalogue. Et Stacey Dash peut remuer dans tout les sens son petit visage trop maquillé, et déclamer ses lignes avec l'air convaincue de la nana qui se rappelle plus trop si on est mardi ou mercredi, au final ça n'a pas d'importance parce que c'est juste "joli". Ou en tous cas quelque chose qui s'en approche.

Ca remue, ça brille, et très franchement, avec mon nouveau boulot, je suis trop fatiguée pour avoir la force de regarder des séries de la trempe de Game of Thrones plus d'une fois par semaine, alors c'est parfait, ça m'occupe. Je suis pas encore sûre de continuer Single Ladies, mais étrangement, la perspective ne me rebute pas.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Single Ladies de SeriesLive.

3 juin 2011

Time machine

Comme en ce moment je suis le nez jusque là dans les cartons (hélas pour l'instant je ne sais pas où ils iront, mais bon, au moins ils seront prêts pour quand je pourrai enfin décamper), j'avais besoin de pouvoir regarder quelque chose qui puisse se suivre sans sous-titres. En attendant que mes coffrets de Gilmore Girls m'arrivent, exit donc Mesudarim, et évidemment hors de question s'envoyer du dorama derrière la cravate, j'ai donc opté pour une série qui réponde à ce critère de langue, mais aussi qui me fournisse de nombreuses heures de divertissement, puisque mes 800 VHS et mes Dieu-seul-sait-combien DVD ne se mettront pas en boîte en une heure, et qu'il y a aussi tout le reste à trier. Mais pourquoi garde-t-on toutes ces fiches de paie, bordel ?!

Bref tout ça pour dire que je me suis lancée dans une intégrale de Roseanne, ou disons intégrale de ce que j'ai vu que j'ai jamais que les 4 premières saisons, youpi chouette j'ai plus qu'à acheter la suite en import et d'ailleurs je vais ptet m'y mettre, rapport aux posts précédents, bref.
Intégrale de Roseanne, donc.

RoseanneFamily
Jusque là, Roseanne, c'était au coup par coup. Un épisode ici, un épisode là... histoire de rire un peu mais pas franchement avec l'idée de se faire une intégrale, juste d'apprécier les nombreuses perles qui émaillent cette série si finement drôle et toujours d'actualité (on a déjà eu l'occasion d'en parler plusieurs fois, donc vraiment, suivez les tags, c'est pour votre bien, ya même un pilote qui s'y balade).
Vraiment, le concept d'intégrale, ça change tout. Regarder (ou, je le confesse, écouter) les épisodes à la suite, et découvrir les auto-références que je n'avais jamais captées avant, pas forcément appuyées mais non moins appréciables... On a beau savoir que ce sont deux démarches totalement différentes, là je me prends de plein fouet les effets de l'intégrale, où l'ont sent certains sujets comme étant plus sensibles que quand on a vu les épisodes à plusieurs jours, voire semaines, d'intervalle.

Et du coup, au lieu de simplement profiter gentillement de l'épisode, je me plonge dans le charme anachronique de la série et je n'avais pas vraiment réalisé jusque là à quel point ça pouvait être quelque chose de si efficace pour retourner dans les années 80.
Alors attention, à partir de là, ceux qui sont nés dans les années 90 vont être un peu désorientés, mais je vais vous parler d'un temps que les moins de 20 ans, tout ça tout ça.

Il se dégage de Roseanne une atmosphère qui me ramène en enfance. Et pourtant ma famille n'avait rien à voir avec les Conner, mais on sent que c'est, déjà, le témoignage d'une autre époque. L'état d'esprit est foncièrement différent. On retrouve l'atmosphère moins parano, moins hygiéniste aussi. On réalise qu'il y a eu depuis des évènements qui ont changé notre société.
De toute évidence, il y a les vêtements, les coiffures, les accessoires, les jouets, tout ce qui semble totalement s'inscrire dans cette époque révolue. Bien-sûr. Mais c'est tellement bien plus. Je respire totalement l'air des années 80. Et c'est d'autant plus troublant qu'elles n'ont pas du tout ressemblé aux soirées ciné et aux dîners bruyants de la série. C'est vraiment l'empreinte d'une époque plus que le portrait factuel des "moeurs" de cette décennie.

C'est le genre d'expérience, entre la trouble nostalgie et le plaisir téléphagique pur, qui me rappelle pourquoi j'ai tant de mal avec les séries historiques. Comment une série tournée aujourd'hui pourrait-elle saisir tout cela ? Ce serait forcément avec une profusion exagérée d'accessoires et de couleurs et de jeans troués et de gros blousons, non en fait j'en sais rien mais ça ressemblerait forcément à de la caricature, comme le font les séries supposées se dérouler dans les années 70 et qui en fait sont "trop" dans les années 70, il fallait juste se calmer sur la reconstitution et essayer de saisir l'air du temps.
C'est le genre d'expérience qui, par association d'idées, me rappelle pourquoi j'ai du mal à me mettre devant Life on Mars, par exemple.

Parce que Roseanne est bien plus qu'un sitcom, c'est une série dans laquelle tout de suite on sent une grande authenticité et où on n'a pas l'impression d'être là juste pour quelques gags ou répliques bien senties. C'est peut-être la raréfaction des séries dont les personnages travaillent en milieu ouvrier (Une Maman Formidable en était une autre, et j'aimerais bien que les DVD finissent par sortir d'ailleurs) ; aujourd'hui quand on veut montrer des travailleurs pauvres, on ne montre plus que des vendeurs, comme l'a tenté Working Class (que je regretterai un peu mais qui est loin de toucher la même corde sensible, reconnaissons-le). Peut-être que la société a trop changé pour qu'on ait des personnages qui travaillent de leurs mains (pour autant que je réfléchisse, seuls les Chance de Raising Hope sont dans ce cas aujourd'hui)

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Roseanne de SeriesLive.

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