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ladytelephagy
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outsourced
11 novembre 2010

Grandeur nature

TailleReelle

Voilà un peu plus d'un mois, j'ai fait un achat qui n'avait l'air de rien mais qui a révolutionné ma pratique téléphagique. Une fois de plus, ce genre de choses n'arrive pas de façon programmée.

Dans le magasin, ce jour-là, je comparais les prix et le BlackBerry qui ne m'obligeait pas à hypothéquer un rein n'était pas vraiment le plus récent de tous. Le vendeur me dit "non, sur celui-là vous ne recevrez pas la télé". C'est drôle. Je me souviens avoir été déçue. Je n'avais pas idée de ce que mon BlackBerry sans télé allait faire pour ma téléphagie. Ce n'est qu'après un peu d'utilisation que j'ai percuté : nul n'est besoin d'avoir la télé pour téléphager. Et c'est là que j'ai commencé ma nouvelle expérience.
Jusque là, mes trajets étaient divisés en deux activités : soit lire (et j'ai pas donné ma part au chien cet été quand il y avait tant de documentation à compiler), soit écrire (le post du jour s'écrivait en général à l'aller, avec relecture et peaufinage au retour, parfois même préparation du suivant). Mais depuis, j'ai commencé à mettre des épisodes sur mon BlackBerry et j'ai découvert que je pouvais tirer bien plus, bien, bien plus de ces trois heures quotidiennes.

Alors, si vous le voulez bien, je voudrais dresser un petit bilan de ce qui a changé...

1 - Les séries que je regarde

Instinctivement, j'ai très vite compris que je ne regarderais jamais Mad Men dans le train. Le choix des séries qui atterrissent sur le BlackBerry se fait d'après un paramètre : à quel point ai-je besoin de me concentrer sur l'épisode ? En gros, sont éligibles toutes les comédies, et tout ce qui me semble ne pas trop solliciter le cerveau. Parce que comme ça, ce n'est pas grave s'il y a du bruit dans le train, ou s'il y a une sonnerie de fermeture de portes toutes les 10 minutes. Bien-sûr, j'ai fait des exceptions, et ça a causé quelques aventures (j'y reviendrai), mais ces séries-là sont les premières à atterrir sur le BlackBerry. Et finalement, elles sont mécaniquement devenues celles que je regarde avec le plus de régularité.

2 - Ma pratique du sous-titre
Corollaire du précédent. Car l'écran que vous voyez ci-dessus... c'est du grandeur nature. Inutile de vous dire que les sous-titres, j'ai oublié, et désormais les séries non-anglophones ne se visionnent qu'à la maison. Ça provoque un clivage de fait (qui ne me plait pas toujours quand j'aurais bien envie de regarder certaines séries sans remettre à dans un ou deux jours ; et puis, rien que par principe) entre les séries diffusées dans une langue que je parle, et les autres, car les secondes dépendent de ma disponibilité devant mon écran chez moi, tandis que les autres peuvent se regarder n'importe où ailleurs (train bien-sûr, mais aussi salle d'attente, pause déjeuner...).

3 - Le nombre de séries vues par semaine
Faites le calcul vous-mêmes : quand la semaine compte 5 jours travaillés, je culmine à 15h de transports. Autant de temps passé à téléphager tout en ayant un boulot, même pour moi c'est inédit. Mais c'est une aubaine. Je pense qu'au final, je n'ai jamais suivi autant de séries en parallèle que depuis que j'ai le BlackBerry.

Il y a cependant un critère qui n'entre pas en ligne de compte, jamais : mon attachement à une série, à ses personnages, mon état émotionnel, bref, ce que j'ai envie de regrouper sous le terme générique de "mon ressenti potentiel". C'est pourtant pas faute de faire quelques expériences, hm, intéressantes à cause de ça : mentionnons l'épisode-clé de The Big C, grâce auquel je me suis mise à pleurer dans le train (oui-oui), ou l'épisode Tooth & Claw de Doctor Who où j'ai fait un bond de deux mètres sur mon siège deux secondes après la capture ci-dessus. Sans parler des yeux humides devant Raising Hope ici et du fou-rire pendant Outsourced.
J'ai peut-être l'air ridicule. Mais je préfère mille fois ça aux zombies (mot que je n'arrive plus à employer innocemment après deux épisodes de The Walking Dead... oh non, ceux-là, je ne vais pas les regarder dans le train, aucun risque !) qui regardent des trucs à côté de moi et qui restent le visage impassible, exactement comme s'ils observaient la petite aiguille d'une horloge. Je me rappelle de ce type qui regardait des épisodes de la 1e saison de Scrubs à côté de moi, il y a quelques mois. Il s'en est enfilé deux pendant le trajet (preuve qu'il ne détestait pas la séries), mais ne souriait même pas un peu, rien. Inexpressif. Intouché.
Alors quitte à passer pour un drôle d'énergumène, autant que je sois celui qui fronce les sourcils puis hoche la tête puis lance un petit rire discret, autant que je profite un max, autant que je ne brade pas le visionnage simplement parce qu'il y a des gens qui se blindent par peur de ce que penseront des inconnus dans le train.
Si dans un train vous croisez une jeune femme (habillée en violet) qui rigole toute seule devant son BlackBerry, ce sera moi, et je m'en fiche.

Eh oui, je découvre les joies de l'écran portable après tout le monde ou presque ! Mais peu importe. C'est un incroyablement bon investissement. J'ai l'impression que tant que j'habiterai à 1h30 de mon boulot, je n'aurai jamais plus de retard sur mon programme séries.
Ce qui est une impression erronée, on est d'accord.

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14 octobre 2010

The Telephsage Experiment : l'épilogue

Jour7_1

Mode lapin blanc : "en retard, en retard... je suis encore en retard !". A minuit UNE vous pouvez être sûrs que je tricotais toutes les cagoules possibles et imaginables. Comme on dit, j'ai pas laissé ma part au chien ! (d'façon j'ai pas d'chien)

Bien que très occupée, à quelques heures de mon départ pour Scénaristes en Séries, je ne vous cache pas que j'ai quand même fait un peu de place (notamment pendant les trajets) pour Raising Hope, Outstourced, The Good Wife, Better With You, Mike & Molly et The Big C. Ai-je besoin de préciser que ces séries figuraient justement sur ma liste d'urgences à rattraper ?
En fait et puis que le temps manquait, j'ai volontairement abandonné deux heures de sommeil pour m'envoyer quelques unes d'entre elles avant d'aller me coucher hier (nan mais tout va bien, je suis encore fonctionnelle avec 4h de sommeil...). Je suis atteinte et j'assume : toutes ces séries m'avaient manqué. Certaines plus que d'autres, c'est évident, on ne va pas se le cacher, mais quand même.

C'est assez incroyable d'ailleurs, l'effet que le manque a eu sur moi : alors que je fonctionne en général sur deux niveaux, un sur le suivi hebdomadaire et l'autre sur la monomaniaquerie ultime, le simple fait de savoir que je ne pourrais pas faire l'un m'a détournée de l'autre. Je n'ai dévoré aucune autre série avec assiduité pendant cette semaine, picorant ici et là, m'offrant des rediffs et des découvertes, mais jamais plus. On aurait pu penser que ça me libèrerait du temps pour une intégrale quelconque (ne serait-ce que Jack & Bobby que je veux me faire depuis, quoi ? des semaines ? des mois ?), mais pas du tout. Au lieu de me dégager du temps libre, l'absence de cagoulage m'a au contraire totalement mise en déroute.
Alors que soyons francs, on ne peut pas vraiment dire que je me sois prise en traitre et que j'aie lancé ce défi sans m'en avertir au préalable.

Parmi les tonnes de choses que j'avais cagoulées récemment, assez peu, en fin de compte, ont trouvé le chemin de mon écran (l'une des notables exceptions étant Doctor Who). Au lieu de mettre l'accent sur ce que j'avais déjà, le manque a mis l'accent sur ce que je voulais. Alors que là, étrangement, depuis que les affaires ont repris, je me surprends à repiocher allègrement dans ce que j'avais cagoulé juste avant que le défi ne commence... cherchez l'erreur.

J'en conclus donc que c'est une bonne chose de cagouler puisque ça nous évite de faire des stocks inutiles !
Bon, non, je me garderai bien d'émettre la moindre généralisation sur ce que cette expérience signifierait à grande échelle. Moi, ma consommation et mes obsessions, c'est un cas particulier, ça n'est pas universellement parlant. Quelqu'un qui par exemple ne suit pas "en sortie d'usine" autant de séries que moi ne réagirait sans doute pas de la même façon. Quelqu'un qui aurait peu de DVD non plus. On a tous notre façon de réagir. Notre rapport au cagoulage est différent, pour chacun d'entre nous. Certains cagoulent par flemmardise, d'autres par réelle passion ; et tout ce qu'il y a entre les deux, aussi. L'expérience était intéressante parce que j'ai testé mes propres limites (et ma volonté !), mais chacun réagirait différemment.
Pas d'inquiétude, je ne pousserai pas le vice jusqu'à vous encourager à faire la même chose.

Vous ne m'écouteriez pas de toute façon. C'est ce qui prouve que vous êtes aussi atteints que moi, d'ailleurs, amis téléphages.

12 octobre 2010

The Telephsage Experiment : la corne d'abondance

Jour6

Ah ! Je ne manque pas d'occupations, aujourd'hui. Mais étrangement j'ai redécouvert de vieux DVD qui prenaient la poussière dans un coin. Je remercie notamment la personne qui, par ses mentions continuelles de la série sur Twitter, m'a rappelé à quel point il était nécessaire de regarder A la Maison Blanche. Franchement, merci, ça tombe parfaitement bien.
Je me suis aussi envoyé un épisode de la saison 1 de Mad Men, et ça fait du bien d'avancer un peu, enfin.

Pourquoi je prends jamais le temps de faire ça ? Pourquoi je marche par fringale ? C'est bien aussi de prendre le temps de se pencher sur un DVD délaissé. C'est bien aussi de reprendre le visionnage d'une série malencontreusement interrompu par une rentrée galopante. C'est bien aussi de se poser devant le lecteur DVD au lieu de lancer directement une cagoule. Pourquoi je fais pas ça plus souvent ?
Alors évidemment, je le fais parce que je suis pas mal de séries qui sont diffusées où vous savez et que je cagoule comme vous savez... ça joue. Je veux dire, entre un "nouveau" Mad Men et un nouveau The Good Wife, comment vous expliquer ? Le choix est fait.

Mais ça me fait aussi comprendre que j'ai pris quelques étranges habitudes. En dépit de mon adoration pour les coffrets DVD, je ne les traite pas très très bien, à bien y réfléchir. Je veux dire qu'en général, je ne les achète plus que dans deux contextes : il faut que j'aime la série, et là j'en achète le coffret soit parce que je veux m'enfiler une intégrale, soit parce que je veux garder la série à dispo d'un caprice téléphagique soudain qui ne souffrirait pas le délai de quelques heures que nécessiterait un cagoulage. Il y a donc toute une zone qui n'est pas couverte par ma pratique du DVD ces derniers temps (en excluant, c'est évident, le problème de la non-commercialisation de nombreux titres) ; d'une part, les séries que je regarde "juste comme ça" n'ont aucune chance, et d'autre part, s'il n'y a pas le temps pour une intégrale, je n'y touche tout simplement pas. Cas d'école : pas le temps pour une intégrale des deux saisons de Pushing Daisies, je ne touche donc pas aux coffrets (j'ai pourtant été prise d'une envie dévorante la semaine dernière, mais ce serait de la folie douce).
Je n'aurai certainement jamais 30 Rock en DVD et pourtant elle est sur ma liste de ce que je rattraperai dans quelques jours quand j'aurai le temps, donc ça montre bien que dans mon système de consommation actuel, il y a des séries qui sont dans une espèce de no man's land.

Mais en-dehors de cette mise en lumière de mes pratiques téléphagiques vis-à-vis du DVD, la journée a été satisfaisante. J'ai même trouvé le temps de regarder un très vieux pilote, et il était délectable, on en reparle d'ailleurs très vite, qui dormait dans un coin depuis plusieurs jours (cf. post d'hier). Franchement c'est un peu la version téléphagique des vacances.
J'aurais presque de la peine de me dire que demain est le dernier jour, tiens.

Je déconne. J'aimerais quand même bien voir Raising Hope et The Good Wife, et Outsourced me manque un peu aussi, et presque The Defenders. Sans compter le Caprica de la semaine. Nan là, euh, je veux bien être gentille et tout, mais je veux mon cagoulage.

Mais bon, ce n'est qu'une expérience d'une semaine, après tout, ça va aller. Ça commence quand même un peu à durer.

7 octobre 2010

The Telephsage Experiment : let me count the ways...

Jour1

Ce matin, il a fallu prendre un nouveau réflexe et ne pas laisser l'ordinateur allumé pendant la journée : eh oui, il va falloir apprendre à s'y habituer, mais je suis privée de cagoule. Cette pensée m'a un peu déprimée dans le train, et j'ai un peu broyé du noir...

J'ai commencé à réfléchir aux conséquences de cet absence de cagoulage dans mon quotidien. Bon, déjà, j'ai eu la présence d'esprit de regarder le dernier Raising Hope en date (yoohoo !) avant de me lancer dans cette aventure, c'est déjà ça de pris, et puis, il faut quand même dire que j'ai des réserves... mais quand même, plus de cagoulage en journée en mon absence. Ne plus rentrer à la maison et trouver mon chez moi informatique m'offrant plein de nouveautés à regarder. Ça c'est dur, quand même.
Donc effectivement, plus besoin de laisser l'ordinateur allumé en mon absence, ou même la nuit.

Mais j'ai aussi commencé à mesurer l'ampleur des dégâts occasionnés à plus long terme : je n'ai pas vu les épisodes d'Outsourced ou The Defenders de cette semaine. Ça va devoir attendre plusieurs jours ! C'est risqué, quand on a besoin de temps pour apprécier une nouvelle série, de faire pareille pause. Ça s'est souvent avéré carnassier et irréparable, même.

Heureusement j'ai été téléphagiquement occupée toute la journée et même en soirée, aussi j'ai passé plus de temps à angoisser à l'idée de ce qui allait m'être impossible pendant une semaine, qu'à vraiment faire l'expérience de ces désagréments. Mais je sens que cette expérience téléphagique va quand même être drôlement intéressante... et ne pas arranger ma réputation de droguée des séries !

Mais bon, ce n'est qu'une expérience d'une semaine, après tout, ça va aller.

28 septembre 2010

Please hold the line

Outsourced

Quand j'ai entendu parler d'Outsourced pour la première fois, mon réflexe a instinctivement été de penser à Mumbai Calling. Du coup, difficile pour moi de regarder ce pilote sans chercher des comparaisons... qui ne sont d'ailleurs pas forcément toutes de circonstance, en fait.
Bien-sûr, le pitch est le même : un petit blanc est envoyé en Inde afin d'y diriger un call-center. Le début d'un enfer professionnel, imagine-t-on. On est dans des comédies après tout.

Allez, je commence par la bonne ou la mauvaise nouvelle ? Les deux gros défauts d'Outsourced, disons-le franchement, c'est d'abord le peu de cas que la série fait de son personnage central, le fameux petit blanc de service. Il n'est pas intéressant (c'est encore une fois le bon petit gars sans consistance qui sert de repère sur la "normalité", comme tant de comédies aiment à en placer un au centre de leur galerie de portraits pour donner une chance au spectateur de s'identifier à quelqu'un dans ce monde de fous)) ; et puis, il y a le fait juste un peu dérangeant qu'on se sente obligés de nous balancer deux autres personnages non-Indiens, à savoir un Américain très moyen ("le méchant") et une jolie Australienne ("le love interest"). Ça donne un petit arrière-goût de "ah oui mais une série avec un seul blanc sur un network c'est juste impensable" qui ne me met pas spécialement dans de bonnes dispositions, tant on sent que leur potentiel comique est limité.

Fort heureusement, il y a les autres personnages pour remonter la moyenne, et de loin. C'est l'immense bonne nouvelle. Chacun a ses bizarreries, son caractère, mais un point commun : ils sont à la fois un stéréotype et une occasion d'aller au-delà. Ce qui pour un pilote de comédie de 20mn, est quand même pas mal ! De l'assistant manager obséquieux et servile (mais qui gagnerait tout autant à ce que son patron échoue que s'il ne réussissait sa mission) à ma pauvrette timide et prude (qui se découvre pourtant un don pour la vente en ligne), en passant par le petit jeune influençable (pourtant capable de devenir le plus Américain de tous les Indiens), chacun a de la ressource à revendre, une double-face qui augure de nombreuses surprises. C'est un plaisir de voir le potentiel de tous ces personnages qui vont aller au-delà de leur rôle pour révéler régulièrement, du moins peut-on le penser, des facettes hilarantes car insoupçonnées, et finalement, on a juste envie de dégager les blancs et de voir ce petit monde vendre du vomi en plastique !

C'est d'ailleurs la touche finale qui confine au génie : non seulement nos Indiens ont des trucs à vendre aux Américains qui les appellent, mais en plus les employés du call-center ont pour tâche de vendre les objets les plus inutiles de la planète. On imagine déjà avec quelle délectation (proche de celle qu'on pouvait ressentir pendant la première saison de Better Off Ted) les scénaristes vont chercher les objets les plus tordus et les plus loufoques à mentionner dans la série, tournant gentillement la culture américaine. Avec des dialogues à l'avenant : "souhaitez vous recevoir votre vomi et votre crotte par la poste ?". L'absurdité ouvre la voie à toutes les extravagances !

Avec cet atout inestimable en poche, et l'univers fou (quel que soit le pays) typique d'un call-center, Outsourced a une grande capacité de divertissement. Et d'ailleurs, les USA ne sont pas les premiers à distinguer le potentiel de ce monde professionnel : outre Mumbai Calling en Grande-Bretagne et en Inde, il y avait aussi Call Center no Koibito (quoiqu'un tantinet plus panaché dans le ton employé, certes) au Japon, d'ailleurs les employés de ce dernier n'étaient pas étrangers, ce qui offrait une vision différente des call-centers. A quand une série sur les call-centers en France ? On en a plein, et on en a aussi au Maroc par exemple, on pourrait donc choisir une voie comme l'autre, soit utiliser le call-center comme occasion de voir du pays (et voir le notre de l'extérieur), soit comme prétexte pour se préoccuper de notre société vue de l'intérieur. France, tu as le choix des armes, ce ne sont pas les idées qui manquent, et tu peux même en faire une shortcom si le cœur t'en dit. Mais bon, encore une occasion qu'on va laisser filer, pas vrai ?

Et c'est ainsi que, malgré ses défauts, Outsourced finit par convaincre progressivement. C'est finalement un peu par hasard que j'ai décidé de continuer la série, mais plus j'y pense, plus la perspective m'enchante.

Et pour tous ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Outsourced de SeriesLive.

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