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ladytelephagy
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14 mars 2010

Is it just me, or...?

Vraiment. Non sérieusement. J'étais sincèrement contente de retrouver Southland. Je m'en étais même réjouie très en amont puisque c'est au moment où TNT s'embarquait dans une rediff de la saison 1 que je vous ai servi le post To be continued..., preuve que j'avais du mal à contenir mon excitation.

BestSecondSeat

Malgré tout, en dépit de l'attente qui montait, et de l'impression persistante que ma télévision avait subi une hystérectomie mais allait tout de même enfanter de son deuxième bébé, me voilà à ne regarder que le début de cette nouvelle saison que... ce soir. Là, à l'instant, ou quasiment.
Peut-être que j'avais trop pris l'habitude d'attendre, justement ? Je ne sais pas.

Toujours est-il que je n'avais toujours pas regardé ce premier épisode que le second était déjà disponible, et qu'il m'a fallu attendre la fin de mes quelques jours de congés (eh oui, j'y retourne demain...) pour me dire que, tiens, pendant que j'y pense à peu près, et Southland au fait ? Je vais quand même pas retourner au boulot sans ce petit aide-mémoire qui me rappelle que je n'ai pas vraiment le droit de me plaindre. Tiens pis au fait, il est arrivé quoi au détective qui s'est fait tirer dessus... c'est quoi son nom, déjà ? Le type qui, euh... qui a des soucis avec sa femme, là ?

Oh, vous pouvez faire cette tête, moi aussi je me navre certains jours. Preuve que quand même, ces posts To be continued... ne sont pas du luxe. Y compris pour moi, hm...

Mais enfin j'ai fini par m'y mettre, et, au juste, l'épisode n'était pas mauvais. Mais voilà, il n'était pas extraordinaire.
Alors je me suis demandé : c'est vraiment l'épisode... ou c'est juste moi ?

Je veux dire que quand on regarde une série en se soumettant au calendrier des diffusions (problème qui ne se pose pas, ou pas immédiatement, quand on regarde une série sur le tard... genre quand on se met à une série qui a déjà un ou deux ans de bagage, ou même qu'on s'envoie une série un peu vieille et déjà finie et qu'on a tout le temps de le faire), on prend aussi le risque de ressentir une baisse de qualité qui n'existe pas vraiment parce qu'avec le temps qui passe, les autres coups de cœur qui interviennent dans l'intervalle, et toutes ces opportunités de passer à autre chose, on a parfois l'impression qu'il n'y a plus autant de raisons de regarder la série qu'avant.

Le premier réflexe est souvent de blâmer la série. Combien de fois lit-on sur les blogs ou les forums des exclamations déçues du genre "l'épisode était largement moins bon cette semaine", ou "on sent une baisse de qualité cette saison". C'est normal de ne pas immédiatement se remettre profondément en question juste parce qu'on a été moins réceptif : c'est de la télévision après tout. Inutile de tout prendre à cœur.

D'ailleurs, pour les séries que je ne suis pas ou seulement du coin de l'œil, lorsque je lis pareilles réactions, je me demande à quel point c'est vrai. Quand quelqu'un dit que l'épisode de The Big Bang Theory de telle semaine était moins bon que d'habitude, moi qui regarde la série essentiellement pour dire que je regarde encore un sitcom de temps à autres, je dois dire que j'ai du mal à percevoir ça. Je peux sentir un épisode un peu meilleur, parfois, mais pas forcément un épisode moins bon, si vous me suivez. Et si ça venait en fait du spectateur, cette impression ?

Je ne dis pas que c'est forcément le cas, mais parfois il faut avoir l'honnêteté de dire que ça ne vient pas toujours de la série. Que cette semaine-là on a moins été ému parce qu'on était plus fatigué, ou parce qu'on avait regardé autre chose de beaucoup marquant. Tenez, hier soir j'ai regardé Precious ; comment vous voulez me toucher après ça ? Il est évident que pendant 24 à 48h, et c'est vraiment une estimation minimale, il faudrait laisser un temps de pause histoire que ce que je regarde ait vraiment une chance d'avoir un quelconque impact.

Bien-sûr, comme tous les blogs à reviews ou presque traitent tous des mêmes séries, on sent un peu la tendance ; quand un miracle se produit et qu'un épisode de Desperate Housewives se montre à peu près amusant, si trois ou quatre blogs le font remarquer, alors il y a une chance que ce soit vrai. Ce serait quand même un p*tain de hasard que tous ces blogueurs aient tous regardé une meilleure comédie juste avant (quoique, ce ne serait pas difficile, mais enfin ce serait quand même un sacré hasard sur un plan strictement chronologique).

Est-ce que l'épisode était vraiment faible ? Il m'a semblé pourtant y avoir tous les éléments typiques de la série.
C'est encore plus difficile à dire pour un season premiere parce que même quand on s'est refait une intégrale récemment (pour moi c'était aux alentours de Noël, c'est pas si vieux que ça), on a quand même oublié ce que c'était que d'être immergé dans l'univers de la série. On reprend les choses à froid. A plus forte raison dans le cas de Southland qu'on a attendu plus que de raison.
D'un autre côté on n'est pas forcément les seuls à ne plus être échauffés. L'équipe revient elle aussi d'un hiatus, après tout.

Alors voilà, au fond, est-ce que ce season premiere de Southland était vraiment moins bon ? Je ne suis pas convaincue, ni que c'était le cas, ni du contraire.
Il faut aussi dire que j'ai regardé une trentaine d'épisodes de Saturday Night Live ces derniers jours, et que peut-être que dans le fond,, je n'aurais pas vraiment dû regarder Southland ce soir... C'est que, ça compte, ces choses-là, quand même. Mais à quel point ? Ce soir, je ne saurais vraiment pas le dire.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Southland de SeriesLive.

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13 mars 2010

To be continued... Nurse Jackie

Showtime nous offre vraiment les meilleurs moments de télévision dés qu'il s'agit de nous parler d'addicts, non ? Ce qui tombe bien puisque Nurse Jackie revient dans quelques jours pour une 2e saison. Le moment est donc venu de se remettre dans l'ambiance avec un nouveau post To be continued...!

NurseJackie___1x01
1x01 - Jackie n'a pas besoin que les scénaristes lui inventent des problèmes pour réfléchir à ceux qu'elle a déjà.

NurseJackie___1x02
1x02 - Il est parfois si difficile de trouver une oreille attentive en ce monde...

NurseJackie___1x03
1x03 - ...heureusement qu'il reste les enfants pour nous apporter joie de vivre et optim-... ou pas.

NurseJackie___1x04
1x04 - Signes avant-coureurs de dépression... ou juste aucun talent en dessin ?

NurseJackie___1x05
1x05 -Eddie a du mal à se débarrasser de Coop (ce type a-t-il des amis) ?

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1x06 - Un dernier toast.

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1x07 - Eddie croyait lui faire un cadeau qu'elle ne pouvait pas refuser...

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1x08 - Et soudain, l'anxiété de Grace semble contagieuse...

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1x09 - Oserai-je dire que personne n'a pris son pied dans cet épisode ?

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1x10 - Au moins, les malheurs de Jackie avec Eddie et Coop ont le mérite de faire rire Ellie !

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1x11 - Ce qui devait arriver arriva.

NurseJackie___1x12
1x12 - Tout va bien, je l'ai vu aussi... mais par contre, quel est le rapport ?!

Ho ho, mais que vois-je ? Showtime n'a pas fini de nous gâter pour la soirée du 22 mars... ne bougez pas, je reviens.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Nurse Jackie de SeriesLive.

12 mars 2010

You know what this song reminds me of ?

Même si depuis quelques semaines, j'ai tendance à poster un petit quelque chose tous les jours, je garde une tendresse particulière pour les posts du vendredi. Parce que même si, un jour, on imagine, ne paniquez pas c'est juste une idée en l'air, enfin on sait jamais, mais ne vous alarmez pas inutilement hein, si un jour donc, je ne pouvais plus poster en quotidienne, il resterait toujours les posts du vendredi.
Le vendredi, ici, c'est tout simplement sacré.

Alors pour mon dernier post SNL de la semaine, promis promis c'est le dernier, je voulais partir dans une sorte de feu d'artifices. With a bang, comme on dit. Pardon pour l'anglicisme mais enfin, j'ai traduit et sous-titré pas mal de videos cette semaine, alors bon, ça m'est un peu resté.
Et justement, en parlant de videos sous-titrées, aujourd'hui je vais vous en proposer non pas une, mais plusieurs. Cinq, en fait.
Ces cinq sketches font partie d'une série de sketches ou plutôt, disons, d'une franchise de sketches. Je vous en ai déjà parlé, ce sont les "Song Memories".

Le principe de ces sketches est le suivant : quatre copains (3 membres de SNL : Jason Sudeikis, Bill Hader et Will Forte ; plus l'invité) se retrouvent et écoutent une chanson, qui leur rappelle à chacun un souvenir bien précis.

Le canevas est toujours le même : les quatre copains se retrouvent à l'occasion d'une quelconque rencontre due à leur virile amitié (soirée entre potes, voyage entre potes, célébration entre potes...), l'invité met une chanson, et dans l'ordre, Jason, Bill, Will et l'invité y vont chacun de leur anecdote, entrecoupant leur conversation de passages où ils entonnent le refrain de la chanson en chœur. Les anecdotes en question relèvent de thèmes récurrents : le sexe pour Jason, la famille et plus particulièrement son père pour Bill, le boulot pour Will. Pour l'invité c'est plus fluctuant.
Immanquablement, le sketch finit sur la reprise d'un passage de Pulp Fiction... enfin, c'est Wikipédia qui nous le dit, moi j'ai jamais vu ce film. Mais ça me semble plutôt cohérent.

Quand on voit l'un de ces sketches séparément, comme ce fut au départ mon cas (j'ai été déflorée avec celui de Zach Braff), c'est amusant au plus haut point de toutes façons.
Mais pris l'un à la suite de l'autre, les Song Memories prennent toute leur saveur. C'est quasiment une série ! Personnages réguliers, gimmicks... La structure étant exactement la même, ça permet en plus des variations amusantes (comme dans celui avec Paul Rudd qui pour une fois se passe dans une voiture), tout en gardant les mêmes mécanismes.

Bref, sous forme d'anthologie, ça a encore plus de croustillant.
A un tel point que j'ai consenti à regarder une émission où Ashton Kutcher était l'invité (à part lui et Megan Fox, je les regarde sans sourciller, quitte à le regretter ensuite comme pour celui avec Michael Phelps, mais enfin, là, ça m'a quand même demandé un effort de volonté).

Alors voilà, aujourd'hui, post du vendredi oblige, je vais ni plus ni moins vous proposer les 5 sketches des Song Memories, sous-titrés en français.

Ah, avant de commencer, un dernier avertissement : rappelons à toutes fins utiles que Saturday Night Live, c'est une émission qui passe tard le soir. Ce n'est pas une émission tous publics. Ce n'est pas toujours très familial. Et les Song Memories, eh bien, vraiment, c'est particulier. Ce n'est pas toujours très politiquement correct, voire même pas du tout. C'est même parfois franchement dégueulasse.
Mais vous savez quoi ? Je crois que je les aime à cause de ça, ces sketches. C'est pour toutes les fois où je me dis que j'aurais bien aimé être un mec avec une bande de potes comme ça (dit-elle en tapant précautionneusement sur son clavier pour ne pas abimer son vernis) et où l'humour un peu gras typique d'une mâle assemblée me manque un peu. Donc vous voilà prévenus, c'est pas des blagues aussi gentillettes que ce que j'ai pu poster durant les jours précédents.

Allez, je ne vous fais pas plus attendre, pour la dernière fois cette semaine, en direct de ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

Song Memories 1 - Rainn Wilson (The Office)
SNL_SongMemories_1

Song Memories 2 - Zach Braff (Scrubs)
SNL_SongMemories_2

Song Memories 3 - Ashton Kutcher (That 70s Show)
SNL_SongMemories_3

Song Memories 4 - Paul Rudd (Friends)
SNL_SongMemories_4

Song Memories 5 - Bradley Cooper (Kitchen Confidential)
SNL_SongMemories_5

Voilà, rideau, c'est fini, promis je vous embête plus, mon esprit téléphagique est déjà parti ailleurs et le prochain post sera consacré à autre chose. Mais si ya des amateurs, j'ai quelques autres sketches que j'ai découpés et que je peux aussi essayer de sous-titrer, si ça vous intéresse.
Tain c'est presque dommage de les laisser sombrer dans l'oubli, ces sketch. Allez, finalement je vais créer un tag SNL. C'est une première pour une non-fiction sur ce blog, mais là, quand même.

11 mars 2010

He's alive ! Alive !

Comme vous le savez, dans la bande des gars de SNL, j'ai une préférence marquée pour Jason Sudeikis (et juste derrière, Kristen Wiig, d'ailleurs ils fonctionnent très bien en tandem). Pour Sudeikis, les raisons se répartissent comme suit : 80% parce qu'il est hilarant, 5% parce qu'il a une voix géniale, 15% parce que j'en ferais mon quatre heures. Soyons honnêtes, sans déc.

Grâce à toutes ces qualités plus ou moins avouables, ou peut-être en dépit de ces mêmes qualités d'ailleurs, il a réussi à accomplir un miracle dans un sketch où Hugh Laurie (Dr House, of course) était l'invité. J'ai vu les deux épisodes où Laurie était hôte, d'ailleurs, ce sont de bons épisodes, avec de nombreux numéros très drôles. On n'apprend pas au vieux singe à tirer la grimace, après tout.

Dans ce sketch, des villageois en colère partent en battue afin de tuer la créature de Frankenstein... mais évidemment, tout ne se passe pas comme on l'imagine. Le rôle de Sudeikis ? Il est finalement mineur (le sketch donne bien plus la part belle à Bill Hader), mais incroyable : il y interprète un vampire.
Et je peux regarder ce sketch, pourtant, encore et encore... suffisamment pour aller jusqu'à vous le sous-titrer.
Alors, j'avais pas promis un incroyable miracle ?

Enfin, vérifiez par vous-mêmes, puisqu'en direct de ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

SNL_TheCurseofFrankenstein

Je suis désolée, l'humour de ce sketch est suffisamment accessible pour faire l'unanimité, c'est pas possible autrement. Autant le post de demain, je comprendrai qu'il ne plaise pas à tout le monde, autant celui-là...

10 mars 2010

There's no business like show business

Eh oui, encore un post Saturday Night Live. Est-ce que c'est aussi bon pour vous que ça l'est pour moi ?
Non ?
Philistins.

Nan mais alors là, pardon, mais c'est l'un de mes sketches préférés. Déjà, mentionnons qu'il est tiré d'un épisode où l'hôte n'était nul autre que Neil Patrick Harris (mentionnons pour mémoire ses bons services dans How I met your mother et Dr Doogie, principalement pour faire honneur aux tags au bas de ce post). Ce qui fait déjà une bonne raison de regarder ce sketch, en soi. Si. Quand même.
Ensuite, vu que cet épisode a été mon premier SNL complet, je dois avouer qu'il tient une place particulière dans mon cœur.

Qui plus est, le thème en est : les comédies musicales de Broadway. Faut-il revenir sur mon obsession récurrente envers les comédies musicales ? Je pense qu'on a tous en mémoire la semaine spéciale sur le sujet, non ? (posts qui peuvent éventuellement vous être utiles pour comprendre certaines des nombreuses références culturelles de ce sketch)
Ce qui est évidemment prétexte à un petit clin d'œil du au fait que NPH a, comme chacun sait (et comme de nombreuses cérémonies de récompenses et autres apparitions en guest persistent à nous le rappeler encore et encore et encore), tenu le rôle de Mark dans la comédie musicale Rent.

Et puis, soyons francs, non seulement c'est exactement mon genre d'humour, mais surtout, c'est exactement le genre de sketch qui me fait dire que, oui, définitivement, Jason Sudeikis est le membre du cast de Saturday Night Live que je préfère, ya pas photo. Parfois la nuit, je rêve de lui avec son masque du Fantôme de l'Opéra et il... enfin, bon, je réserve ça à mon blog porno. Passons, passons.

Allez, sans plus de bavardages, en direct de ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

SNL_SaveBroadway

Si je suis d'humeur demain (et je vais être d'humeur demain), je vous proposerai un autre sketch de SNL où Jason Sudeikis accomplit un véritable miracle. 'Verrez.

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9 mars 2010

THIS IS SPARTA !

Bon, j'avais promis qu'un tourbillon de commentaires sur le post d'hier me pousserait à continuer mes posts Saturday Night Live... j'avais juste omis de préciser que je continuerais même dans le cas contraire. Mais que voulez-vous, en ce moment, j'ai du mal à me consacrer à autre chose, mon esprit étant accaparé par toute cette joyeuse bande (alors c'est vrai que j'ai vu deux films aujourd'hui, un, deux, mais ça s'arrête là).
Et puis bon, là, à vous, tout de suite, ça ne vous parle peut-être pas, mais ça se trouve dans trois ou quatre mois, ya quelqu'un qui va tomber dessus et venir me dire qu'il s'est bien marré dans un commentaire. On sait pas. Tout le monde n'est pas nécessairement aussi dénué d'humour que vous. Nan ça va quoi, j'déconne, rho...

Le sketch du jour est (outre sous-titré par mes soins) tiré de l'épisode avec Gerard Butler, que personnellement je n'ai jamais vu dans un film (sauf si je le confonds encore une fois avec Clive Owen), preuve que le visionnage de Saturday Night Live m'ouvre vraiment des horizons insoupçonnés. Ce qui ne veut pas dire que je vais me taper The Ugly Truth pour autant, mais enfin, je consens à faire semblant de savoir qui est ce mec.

Pour en revenir au sketch, personnellement je l'ai trouvé hilarant, mais enfin, ce n'est que moi. Il y en a peut-être qui trouveront trop cliché ces blagues sur les Grecs, inspirées par le film 300. Vous me direz ce que vous en pensez.

Alors tout de suite, en direct de ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

SNL_300

Si quelqu'un me trouve une nouvelle obsession d'ici demain, peut-être que je vais arrêter ces posts. Mais en attendant, je pense qu'il y en a encore pour un jour ou deux...

8 mars 2010

Who's winning here ?

Quand quelque chose m'obsède, ce n'est pas la peine de chercher à m'en distraire, ça ne marche pas. J'ai essayé de regarder autre chose que des épisodes de Saturday Night Live aujourd'hui, et en-dehors d'une petite heure trente pendant laquelle j'ai toléré un film, vraiment, rien n'y fait.

Alors bon, on va pas insister. Le post du jour est donc l'un des sketches de Saturday Night Live qui m'ont tout particulièrement fait rire, et je sais pas, je me suis dit que pour que tout le monde en profite, idéalement, il fallait le sous-titrer. Dont acte.

Au générique, vous trouverez en cliquant sur la petite capture (mais que c'est bien conçu tout ça, on dirait que c'est pensé pour vous rendre la vie facile) :
- Will Forte, Fred Armisen et Bill Maher dans les rôles principaux
- Michaela Watkins, Casey Wilson et et Kristen Wiig dans les rôles secondaires
- en invité, et très en forme, Bradley Cooper (ALIAS, Kitchen Confidential... Jack & Bobby que je voulais regarder cette semaine mais c'est mal barré)
- de jolis sous-titres de ma confection

A ce sujet, vous verrez qu'il y a un net mieux depuis la dernière fois, puisque vous n'avez plus besoin de cagouler le sous-titre à part, tout il est dans le même fichier. Bon, on perd légèrement en qualité video pendant le processus, mais c'est minime. Je commence à maîtriser à peu près le truc ; un jour il sera temps de passer à la vitesse supérieure, vous verrez...

Mais pour l'instant, en direct depuis ladytelephagy, it's Saturday Night Live !

SNL_Sexwithyourwife

Et si ya du commentaire, qui sait ce que le post de demain réservera ?
Nan, sans rire, je suis curieuse de savoir s'il n'y a que moi qui ai manqué de pisser sur ma chaise.

7 mars 2010

F*ck me, I'm anonymous

Vous avez toujours rêvé de travailler à Hollywood ? Même si ce n'est que pour rester dans l'ombre des plus grands ? Histoire de voir enfin l'envers du décor par vous-même ? Quitte à acheter le PQ de votre idole ?

The Assistants va vous en faire passer l'envie. Et comme ce n'est pas la série que vous regardée en premier cet été quand elle est apparue sur la chaîne du câble The N (qui depuis a déjà eu le temps d'être rebaptisée TeenNick, je suis la seule à avoir du mal à suivre ?), je me suis dit qu'un post La preuve par trois ne serait pas du luxe.
Je m'efforce même de regarder des séries canadiennes maintenant, je suis en net progrès...

TheAssistants___1
D'abord et avant tout... oui c'est la gamine qui jouait une surdouée dans un vieil épisode de Stargate SG-1. Avec quelques années de plus, comme votre don d'observation vous aura poussé à le remarquer.  Et quand je vous dis que c'est le visage qui m'a semblé le plus célèbre de tout le pilote, je pense que vous comprenez mieux pourquoi vous n'aviez pas entendu parler de The Assistants plus tôt. Au juste, je ne sais pas trop si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Évidemment, on serait sur un network, je trouverais honteux qu'on n'ait pas réussi à boucler le moindre petit guest. Même Action! et son ton corrosif avaient réussi quelques belles prises, alors bon... Mais ça peut aussi être vu comme un avantage étant donné que cette vue du monde de l'industrie cinématographique est éloignée des stars et des paillettes ; c'est d'une autre population qu'on parle ici, ceux qui ont les mains dans le cambouis jusqu'au coude, et qui ne fréquenteront jamais le gratin. Enfin, à la vue de ce pilote, on l'imagine bien comme ça disons.

TheAssistants___2
J'ai beaucoup aimé cette storyline -bien plus que celle de la petite nouvelle qui doit accomplir une tâche impossible dés son premier jour- parce qu'elle est à la fois très réaliste sur la hiérarchie du milieu, et très fantaisiste dans son déroulement et sa conclusion. On se dit qu'une telle méprise, si elle devait éventuellement se produire, ne durerait pas cinq minutes, mais ici, c'est le cas, et finalement c'est la plus belle prouesse de l'épisode, on y croit sans y croire un instant.
Le personnage de l'assistante un peu bitchy avec les dents qui rayent le parquet n'est pas très nouveau en soi, des nanas comme ça on en a des douzaines chaque année (on en parlait encore il y a peu pour The Deep End), mais l'ambition dévorante de Rigby fonctionne bien, et j'avoue que je ne saurais expliquer au juste pourquoi. Peut-être tout simplement parce qu'on s'attend à ce que l'univers du cinéma ne soit pas peuplé de naïfs petit Bisounours comme Gillian, mais plutôt de personnages peu scrupuleux à toutes les marches de l'escalier de la gloire. C'est résolument le meilleur personnage de la série si j'en crois le pilote (je n'ai pas encore décidé si je regarderais la suite).

TheAssistants___3
Beaucoup de scènes de cet épisode consistent principalement en des scènes humoristiques (ou, parfois, essayant de l'être) mais complètement déconnectées du contexte. La mini-intrigue avec le message du répondeur est par exemple sans intérêt. Cela dit, c'est pire encore pour le 4e assistant qui est totalement inexistant et n'est là que pour un malheureux numéro de drague à deux balles, et encore, totalement avorté.
D'ailleurs la séparation entre les personnages est tellement consommée qu'on se demande un peu comment et pourquoi tout ce petit monde décide de sympathiser dans l'ultime scène du pilote, alors qu'il était évident d'une part, que les quatre assistants étaient plus ou moins en concurrence, et d'autre part que personne ne s'était adressé la parole de tout l'épisode ou quasiment. On a un peu l'impression que tout n'est pas décidé dans ce premier épisode : amis ou ennemis ? Un peu des deux et on verra plus tard.

Alors bon, je ne vais pas vous mentir, et vous l'aurez d'ailleurs deviné, The Assistants ne commence pas sur les chapeaux de roue. Et s'avère un peu trop consensuel pour être qualifié de bijou méconnu, c'est clair. Mais justement. En décidant que, bon, on peut parler de Hollywood sans tout de suite sortir le vitriol et le fouet, bref en s'adressant à un public préférant le divertissement à la satire, la série fait aussi un choix, celui d'utiliser un univers donné, mais pas trop, pour faire passer un bon moment. Tout simplement.

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture... ah bah v'là autre chose.
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6 mars 2010

Saturday Night Love

Aujourd'hui, j'ai fait de graves entorses aux séries. Et même au cinéma (38 films en un peu plus de deux mois, pas mécontente de mon effort). Je me suis adonnée à l'un de mes plaisirs secrets... je me suis enfilé plusieurs vieux épisodes de Saturday Night Live.

SNL___Title

Cela ne fait pourtant qu'un an que j'ai découvert les bienfaits du Saturday Night Live. J'ai toujours aimé les émissions de divertissement américaines du type late night (Conan, Letterman... j'en ai déjà parlé), mais en matière de Saturday Night Live, j'étais jusqu'alors totalement profane. Et même si ma priorité ira toujours à Conan (redheads forever, n'est-ce pas), je suis contente d'avoir fait cette découverte, même sur le tard.

Actuellement j'essaye de cagouler de vieilles émissions, donc. Enfin, quand je dis vieilles, je veux principalement dire qu'elles datent d'avant mon tout premier épisode de SNL, avec Neil Patrick Harris, en janvier 2009.
Je me les enfile comme un gamin boulotte les bonbecs. Je suis sûre que ça irait parfaitement avec des boules soufflées au fromage (si seulement j'en trouvais dans mon petit supermarché). Et si je les dévore avec appétit, ce n'est même pas forcément parce que j'apprécie l'invité/host, mais bien parce que je m'éclate.

En fait, si, au début, je me disais "ah tiens, Zach Braff, bonne idée", et puis "allez je cagoule celui avec Anne Hathaway, je l'ai à la bonne cette petite". Et c'est au-delà du 10e épisode cagoulé que j'ai un peu perdu le contrôle des évènements, j'ai même regardé Drew Barrymore que je n'apprécie pas spécialement (j'ai bien fait, le sketch de Gilly était hilarant), pire, j'ai même tenu tout le long de l'épisode avec James Franco, que je ne connaissais que de nom avant cela et que j'ai appris à détester pendant l'épisode de SNL (il est acteur avec cette diction ? Acteur ? Lui ? Sans déc ?). A ce stade on peut dire que je suis bonne à enfermer.
Mais si vous tenez à m'enfermer dans un hôpital psychiatrique, j'aimerais autant que les télés captent NBC dans l'enceinte de l'établissement, si ça ne vous fait rien.

Il faut dire que je nourris une adoration assez peu saine envers le cast de SNL. Pas Amy Poehler, on a déjà établi que je ne l'aimais pas. Et pas Tina Fey parce qu'en fait, elle non plus je ne peux pas l'encadrer, mais on a déjà abordé ce problème aussi. Ce qui tombe bien parce que dans les épisodes récents, j'ai pas à me les farcir, ou très peu.

Non, mais alors par contre, tous les autres, je les adore.
Fred Armisen, épatée par son imitation d'Obama, et en général un excellent comédien. Will Forte, le petit lourdeau de la bande, toujours avec un air dans la lune, le dindon de la farce idéal. Bill Hader, le génie comique avec la tronche de traviole (les plus doués ne sont jamais les plus mignons), et toujours à poser la voix de façon parfaite. Jason Sudeikis (mon chouchou je vous le dis tout net) et sa très belle voix, un côté très naturel et guy next door mais aussi un jeu plus théâtral qui sied à de nombreux rôles. Et puis les deux ptits jeunes, Andy Samberg et Kenan Thompson, j'avoue que je les ai moins à la bonne car Kenan a tendance à surjouer, et Andy, bien que très marrant, semble sous-employé.
Côté dames, Kristen Wiig est sans conteste la meilleure. Je regrette que Michaela Watkins ait quitté le générique, elles formaient un très bon tandem. Abby Eliott est souvent en forme mais évidemment elle a moins d'occasions de briller.

Tous les sketches ne se valent pas, c'est évident. Pendant certains je suis pliée de rire, pendant d'autres j'ai un peu cette tête-là.

SNL___StraightFace

Aha, non, pas devant ce sketch-là justement...!
Ahem.
Donc j'ai été un peu obligée de revoir mes priorités, vous voyez. Déjà téléphagiquement, on ne peut pas ET regarder les sketches "Song Memories" (j'avoue les avoir découpés et fourrés dans mon portable pour les écouter dans le train après une rude journée, ceux-là) ET regarder des séries et des films. J'ai vu que deux films cette semaine. Petite semaine. Donc voilà, déjà là, obligée de revoir mes priorités.
Et puis surtout, sur ma liste des choses à faire avant de mourir, viennent s'intercaler deux nouvelles lignes, transformant la liste comme suit :

1 - Assister aux Emmy Awards
2 - Acheter un appartement dans le Ve arrondissement de Paris
3 - Être invitée à présenter un Saturday Night Live (déjà que je pourrai jamais être invitée au Late Night with Conan O'Brien, laissez-moi au moins ça !)
4 - Voir tous les épisodes de SNL (sauf ceux avec Ashton Kutcher, même si ça m'oblige à rater un "Song Memories")

5 - Voir le pilote de toutes les séries de la Terre (sauf les françaises)

Oui, du coup, le n°3 a perdu deux places. Les temps sont durs, que voulez-vous.

SNL___VousEtesIci

Depuis que j'ai découvert SNL (et à plus forte raison depuis que j'ai de l'espace pour cagouler les épisodes en masse), tous les samedis soirs ressemblent à des veille de Noël...

Et pour ceux qui manquent cruellement de lecture : live from New York, it's Saturday Night Live !!!

5 mars 2010

Ha ! Ha ! Famille nombreuse

Voilà deux posts que j'ironise et que je persiffle, mais en fait, je vous assure, j'ai bien aimé Parenthood.
Vous en aviez douté ? C'est bien mal me connaître ! Car enfin, c'est pas comme si, avec Brothers & Sisters (et bien que je me sois un peu calmée depuis ma période de fringale l'an dernier) ou Oishii Gohan, je ne vous avais pas expliqué en long et en large combien j'aimais les familles nombreuses, avec des ramifications et des pièces rapportées à n'en plus finir, qu'on pouvait suivre sur plusieurs années.
Je vous l'accorde, à ce stade il est prématuré (limite optimiste) de penser qu'on pourra suivre les Braverman sur plusieurs années.

Parenthood_Title2

Alors mettons fin immédiatement au suspense : non, Parenthood n'apporte rien de nouveau au genre. A la base, quand on lance le remake d'un film qui a déjà connu un remake télé, le principe n'est pas l'originalité, de toutes façons.
Mais Parenthood accomplit avec intelligence sa mission : parler d'une famille "normale". Si jamais la normalité a un quelconque rapport avec la famille du moins. Mais ce qui la différencie des séries qui risquaient de lui donner un trop fort goût de redite, c'est qu'il ne s'agit pas d'une famille un peu dérangée dans le genre de The Middle, ni moderne à tout crin comme peut l'être Modern Family. On ne cherche pas à nous présenter une famille qui a quelque chose qui sorte de l'ordinaire. C'est tout le principe. Les Braverman, c'est votre famille, c'est la mienne... les bons jours disons... on ne veut pas vous en mettre plein les yeux avec un couple gay ou avec des personnages absolument hauts en couleur, on n'a rien à démontrer, pas de société à dépeindre ou de cause à défendre. Regardez les familles autour de vous dans la vie : elles ont plus de chances de ressembler aux Braverman qu'à la plupart des familles de fiction. Et c'est de ça que la série veut partir, comme le faisait le film, pour parler de quelque chose de plus universel.

Alors justement, du film, que reste-t-il ?
Quelques éléments de l'histoire, d'abord. En fait le pilote est jalonné de passages qui sont clairement inspirés des moments-clé du film : le match de baseball, l'un des enfants qui revient vivre auprès des parents, l'un des enfants qui n'arrive pas à entrer dans la vie adulte mais se découvre un fils caché, la rencontre avec le personnel de l'école d'un gamin, le petit ami de l'adolescente un peu trop remuante, la mère divorcée qui recommence à fréquenter, le garçon qui voudrait vivre avec son père mais ne le peut pas, et évidemment, le spectacle de l'école.
Mais la série a aussi décidé de prendre tous ces éléments, et de n'en traiter aucun comme dans le film. Le match de baseball ne tourne pas au happy end. Le retard de Max n'est pas bénin. L'adolescente rentre dans le rang et ne cherche pas à revoir son petit ami. Le spectacle de l'école se déroule sans accroc.

C'est là qu'il est, le manifeste de Parenthood : on a bien vu le film, et on y a repéré plein de choses dont on a envie de parler. Mais on n'en parlera pas comme le film, c'est une autre génération, elle ne vit pas ces passages plus ou moins obligés de la même façon. Et c'est un choix que je respecte car sur pas mal de choses, les idées sont bonnes. Le rendez-vous de Sarah était une perle dans son genre. J'ai absolument adoré sa déception, sa colère et son émotion (dans cet ordre), c'était bien vu, ça exprimait plein de choses ; la frustration était présente mais montrée complètement différemment par rapport au film et ses remarques sur le vibromasseur.

Malheureusement, le gros bémol est que la série se prend épouvantablement au sérieux. Et là, avoir vu le film n'aide pas à faire passer la pilule du tout, car ce dernier, sans être une comédie tout du long, savait ménager des pauses pleines de fantaisie. Le film ose des passages totalement délirants, à l'instar du père qui imagine son fils au moment de la remise des diplômes à l'université, ou évidemment, de la métaphore du grand huit. Parenthood, en optant pour le réalisme à temps complet, ne s'autorise aucune respiration. Les scènes les plus légères gagnent essentiellement sur le plan du rythme, pas de l'humour (comme les quatre frères et sœurs qui s'empoignent dans la maison d'Adam, scène entre parenthèses très connotée Brothers & Sisters, ou encore quand Amber donne des conseils vestimentaires à sa mère). Et c'est très très fatiguant de voir tout ce petit monde accélérer la diction, tenter de faire dans la légèreté, mais n'être jamais drôle.
C'est sans doute là que Parenthood pèche le plus. Et c'est ce qui me refroidit un peu.

Mais bon, dans l'ensemble, le pilote de Parenthood est décent, voire correct, allons même jusqu'à le qualifier d'honnête.
Tous ces qualificatifs, ça me réchauffe le cœur, pas vous ?

Eh oui mais c'est la saison qui veut ça ; la téléphagie ne s'est pas encore relevée tout-à-fait de sa petite crise et on continue de trouver que ce qui est pas mal est suffisant, comparé à ce qui est pénible. Alors je vais laisser à Parenthood une chance de se détendre un peu, et puis on verra bien. Avec ce pilote, je n'ai pas l'impression qu'on ait trouvé la série du siècle. Mais des pilotes qui donnent cette impression, il n'y en a pas eu beaucoup cette année, de toutes façons...

Et pour ceux qui manquent cruellement de culture : la fiche Parenthood de SeriesLive.

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